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#irlande côté
chic-a-gigot · 3 months
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Le Petit écho de la mode, no. 8, vol. 29, 24 février 1907, Paris. Chapeau en tulle et velours noir, modèle de Mme Ch. Desbruères, 217, rue St-Honoré. Plastron en vraie Irlande. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Chapeau en tulle noir légèrement soulevé de côté, garni de velours et plumes noires.
Plastron en vraie Irlande (modèle du no. 14 du Petit Echo de la Broderie, qui donne le travail en grandeur naturelle avec l’explication détaillée et le prix de vente). La guipure imitation d’irlaode écran ou blanche, nécessaire pour faire le plastron. Prix: 2fr.95. Le mètre, sur 0m,46 de large, coûte 5 fr. 25. Adresser mandat-poste à M. Orsoni, 5, rue Lemaignan, Paris (XIV arr.).
Black tulle hat slightly raised to the side, trimmed with velvet and black feathers.
Plastron in real Irish lace (model from no. 14 of Petit Echo de la Broderie, which gives the work in full size with detailed explanation and sale price). The imitation Irish screen or white guipure, necessary to make the bib. Price: 2.95 fr. Yardage, 0.46 meters wide, costs 5.25 fr. Send money order to Mr. Orsoni, 5, rue Lemaignan, Paris (XIV arr.).
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sabinerondissime · 1 year
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Dans quel pays voudrais-tu vivre ?
Pour avoir vécu dans un pays qui n'était pas le mien, en Irlande exactement, je sais combien il est difficile de vivre dans un pays étranger. Mais malgré tout (et sans surprise !) je pense que je serais heureuse de vivre en Italie. Pas dans une grande ville mais dans un village. J'ai probablement une idée trop romantique de ce pays, mais d'un autre côté, chaque fois que j'y suis allée, je m'y suis sentie chez moi.
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arypurple · 8 months
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Ariane O'Neil
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⛤ Nom: O'neil.
⛤ Prénom: Ariane (Ary)
⛤ Âge: 17 ans.
⛤ Date de naissance: 19 décembre.
⛤ Signe astrologique: Sagittaire.
⛤ Taille: 1m60
⛤ Parents: Léandre O'Neil et Ava Gealach-Chorráin.
⛤ Race: Sorcière qui s'ignore (de par son aïeule)
⛤ Orientation sexuelle: Bisexuelle.
⛤ Nourriture favorite: Sushis.
⛤ Physique: Ariane a une longue chevelure mauve pastel qui lui arrive dans le bas de son dos et est dotée d'une paire d'yeux mauve plus foncés dont la pupille ressemble à un croissant de lune, d'où la signification de son nom de famille. Sa peau est assez pâle, bien qu'elle ait confié avoir essayé plusieurs fois de se bronzer, ne récoltant que des coups de soleil. Elle a une cicatrice sur le côté gauche de son ventre dont elle a honte et cherchera à couvrir avec du fond teint si elle porte des vêtements qui dévoilent le ventre. Ariane a tendance à s'habiller dans le style pastel goth la plupart du temps, mais il lui arrive de porter des choses plus gothiques ou ordinaires. Un bijou qu'elle ne quittera jamais est un choker vieux de plusieurs siècles qui se transmet dans la famille de sa mère. En bonnet, Ariane fait du 110C.
⛤ Caractère: Elle n'est pas très à cheval sur les règles et a surtout horreur de se soumettre à quelqu'un dont elle n'éprouve absolument aucun respect. Ariane aime beaucoup l'humour noir et le démontre assez souvent par certaines de ses blagues. La vengeance est son créneau et donc, si on la cherche, elle trouvera bien vite un moyen de se venger autant avec efficacité qu'avec humour. Elle peut paraître froide à plusieurs moments, mais pour quelqu'un à qui elle tient, Ary serait prête à tout, y compris offrir sa vie. Même si elle n'a plus de contact avec elle, Ariane tient à sa sœur plus que tout au monde.
⛤ Histoire: Née à Galway, en Irlande, Ariane fait partie d'une famille de deux enfants dont elle est l'aînée de deux ans. Sa vie, si parfaite au début, bascula lorsque sa mère présenta des signes de folie en commençant à la battre. Comme pour ajouter de l'huile sur le feu, Léandre commença à tromper sa femme avec une secrétaire plus jeune. Ava prétendait que leur fille se bagarrait à l'école pour éviter de lui dire d'où provenaient réellement les blessures et elle était obligée d'approuver cette version. Entretemps, l'enfant se découvrait un don en ravivant les meilleurs souvenirs d'une personne, ou bien les pires, simplement au contact de la peau. La folie atteignit un niveau critique lorsqu'elle attira l'amante de son conjoint pour la tuer avant de le tuer à son tour. Puis, elle tenta de tuer Ariane et Aïfa, ses propres filles. Mais Ariane fit fuir sa sœur avant de se prendre un coup de couteau de la part de sa mère. Voulant se défendre, elle attrapa le couteau et quand sa mère se jeta sur elle, elle se blessa mortellement. Enlaçant sa mère qui était à l'agonie, Ary raviva en elle ses meilleurs souvenirs avant qu'elle ne rende son dernier souffle en souriant. Huit ans et elle avait perdu ses parents en cette nuit du 14 février. Sa tante maternelle coupa les ponts avec elle en prenant Aïfa avec elle. Ce fut Seiji qui la remarqua lors d'un voyage en Irlande et décida de l'adopter et de l'emmener au Japon avec lui. Elle fit connaissance avec Yui qui allait être sa grande sœur adoptive. Mais Ariane enchaînait les sales coups, faisant que le prêtre l'envoya dans un couvent à ses douze ans. Elle y rencontrera à seize ans son premier et seul amour, une fille délinquante placée dans un couvent. Leur idylle dura presque un an. Étant expulsée du couvent, elle avait tenté de convaincre Ariane de la suivre pour la rejoindre dans son gang, ce qu'Ary a refusé et cela a mis fin à leur relation.
⛤ Bonus:
Son sushi préféré est celui qui contient du saumon cru.
Elle est sensible à la mort des animaux dans les films et a confié avoir pleuré plusieurs fois devant Hatchi et Eight Below.
Ariane adore les films d'horreur.
Son aïeule est Hécate, reine des sorcières.
Elle n'a plus eu de contact avec Yui après avoir été envoyée au couvent.
Ayato l'appelle "Sweet" en raison de son odeur de barbe-à-papa.
Elle adore le frappuccino, en particulier à la noisette ou au caramel salé.
Sa saison préférée est l'hiver, bien qu'elle aime beaucoup l'automne aussi.
Sa couleur préférée est le mauve.
Elle ne sait pas nager.
Elle déteste le 14 février (car c'est la date où s'est produit le drame avec ses parents)
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mmepastel · 1 year
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Je continue mes lectures irlandaises, et ici, avec Jan Carson, c’est encore un réel coup de cœur, son roman Les ravissements est d’une rare puissance.
Le mot « ravissement » est à d’abord à comprendre au sens de « rapt » ; en effet, dans la petite commune d’Irlande du Nord, Ballylack, en 1993, alors que les « Troubles » secouent toujours la région, une classe entière de onze élèves de onze ans est frappée soudainement par une épidémie. Les enfants meurent, après une maladie douloureuse et fulgurante, les uns après les autres. Dans le village, la panique s’installe.
Ce qui est fabuleux, aux deux sens du terme (génial et de l’ordre de la fable), c’est que l’autrice nous raconte l’histoire d’une façon totalement originale. Une partie de la narration est faite à travers les yeux de Hannah, petite fille de la classe menacée, complètement ligotée dans une famille de protestants durs, qui interdit tout divertissement, associé à la sorcellerie, qui passe son temps à prier, à surveiller les consciences, à tenter de promouvoir cette façon rigoriste d’être au monde soumis à la volonté de Dieu. Hannah, petite fille futée, observe le monde et le passe au tamis que sa famille lui a donné comme grille de lecture. Tout devient péché assez rapidement. A travers ses yeux candides, on voit tout le ridicule du dogme religieux. Elle en développe pourtant une culpabilité très lourde.
Et voilà que les enfants morts viennent la visiter, et lui racontent leur « vie » après la mort qui n’a pas grand chose à voir avec ce que lui enseignent les Écritures… voilà déjà de quoi troubler la petite fille, qui les écoute avec effroi et gentillesse, soucieuse d’agir en bonne chrétienne.
L’autre coup de génie de l’autrice, c’est de raconter suite à la progression de l’épidémie, les réactions des uns et des autres, évoquant ainsi les onze familles, qui ont évidemment la douleur en commun, mais qui révèlent aussi des inégalités immenses face à leur place dans cette petite communauté, leur degré d’intégration. Ces tragédies mettent au jour les préjugés, notamment racistes, les petites lâchetés des uns et des autres, les secrets inavouables, les différences sociales. L’hypocrisie de tous, plus ou moins banale, plus ou moins grave, se révèle. D’autant que l’autrice fait preuve d’une finesse psychologique rare, et d’une forme d’ironie permanente qui douche le pathos qui deviendrait trop pesant s’il n’était contrebalancé ainsi.
Le lecteur assiste, impuissant, comme les familles, aux décès successifs. Un suspense assez pervers est mis en place autour d’Hannah. Horrifié et éperdu, on se met à avoir peur, et à être totalement suspendu aux événements racontés. On éprouve alors une forme de compréhension pour l’espoir délirant qui fait que l’on s’accroche aux prières ou aux autres stratégies pour infléchir le destin, même les plus absurdes. Puis on a envie, comme certains, d’envoyer valser le pasteur Bill, de gifler John, d’épauler Grandpa et Mum.
Mais au fond, et si l’enjeu n’était ni la vie, ni la mort mais l’appartenance à un groupe, l’union ? Ce dont manque le pays précisément avec ses guerres intestines, ses nuances de religions, ses sous groupes qui ne cessent de classer les gens, ce qui fait que Hannah se sent seule, même avant l’épidémie, car isolée de ses camarades en raison des règles insensées qui régissent sa vie. La religion est censée unir les humains, or, c’est précisément ce qui les éloigne, en Irlande du Nord (et dans bien d’autres endroits de la planète) ; or Hannah souffre, et à travers son personnage emblématique on comprend que c’est une souffrance universelle, d’être mise à l’écart, de côté. Elle n’est jamais si heureuse que lorsqu’elle se sent en connexion avec les autres, si le couvercle de la peur se lève un peu, si l’air circule, si des mains se joignent, non pas pour prier, mais pour sentir la vie qui pulse et se partage, l’affection qui lie les êtres. A quoi bon vivre sinon ? semble-t-elle penser, et nous avec elle.
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lemondeabicyclette · 2 years
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Un vendeur de rue préparant les populaires kebabs sur un gril ardent à Srinagar au Cachemire (Inde).
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Je l’ai entendue crier, à la recherche de son mari. Puis elle m’a appelé dans la cour de la maison et m’a raconté avec émotion tout le dur travail qu’ils avaient fait pour construire leur maison (qui risquait maintenant d’être perdue dans l’incendie) et l’absence d’intervention du gouvernement pour éteindre le feu. Alors qu’elle me racontait cela, les flammes ont englouti la forêt de pins derrière la maison. C’est à ce moment-là que j’ai pris la photo. Ce moment était très intense et émouvant.
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Cette image a été prise dans le nord du Colorado dans le cadre de ma série Keepers of the West, qui montre les derniers ranchs familiaux de l’Ouest américain.
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Alesha, une traveler pré-adolescente irlandaise, rentre de l’école à Labre Park, le campement de sa famille à l’extérieur de Dublin. Labre Park est la plus ancienne aire d’accueil pour les personnes sans domicile fixe en Irlande. Alesha a vécu toute sa vie sur cette aire, aux côtés d’une vingtaine d’autres familles.
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Veillée organisée par les Palestiniens pour pleurer les morts et condamner le meurtre de civils dans l’enclave côtière appauvrie et surpeuplée. Les frappes aériennes et les tirs d’artillerie israéliens avaient tué à ce jour au moins 230 personnes, dont 65 enfants. Gaza, Palestine, 25 mai 2021
Le photographe américain Marcus Yam remporte le prix du Photographe de l’année 2022 pour son image du conflit israélo-palestinien. Chaque année, le concours récompense les meilleures images de photographes visionnaires, du monde entier. Professionnels et amateurs ont partagé leurs points de vue et ont concouru pour obtenir le prix du “Photographe de l’année 2022”, 10 000 dollars en espèces et une publication dans l’édition spéciale du magazine All About Photo. Lancé en février 2013 par la photographe Sandrine Hermand-Grisel et l’entrepreneur Fabien Hermand, All About Photo est rapidement devenu une référence pour la découverte de nouveaux talents et la consécration de talents exceptionnels. Pour cette septième édition, le jury a récompensé 41 lauréats provenant de 21 pays différents et de 4 continents.
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saut3relle · 17 days
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Jeudi 25.04.24, 7h41
Je pense que suite à mon message d'hier tu ne m'écriras plus avant un moment. Je me suis encore laissée guider par mes peurs, mais j'ai senti à nouveau un changement d'attitude de ta part entre la semaine dernière et cette semaine. Un repli encore davantage, une froideur, une distance. Je suis épuisée par ça. La semaine dernière tu disais que t'allais m'envoyer les chocolats que tu m'avais acheté en Irlande. Je pense que je n'en verrai jamais la couleur. Ce n'est pas pour le chocolat, c'est pour le lien. Je souffre tellement, j'ai un mal fou à me sortir de cette dépendance de toi, je n'y arrive pas, la psy ne m'aide pas. Tu es glacial, tu ne veux plus rien savoir de mes combats. As-tu l'attention détournée par quelqu'un d'autre ? Je ne sais plus grand-chose de toi, j'ai l'impression d'avoir fait un immense bond en arrière. Je n'ai même pas réussi à avaler quoi que ce soit ce matin, tellement angoissée.
Me résoudre à te laisser de côté, impossible. Impossible. Impossible. Impossible. Est-ce que tout est définitivement perdu ? Essaies tu de me sortir de ta vie doucement ? Où bien toutes mes pensées sont-elles encore que le fruit de mon imagination et ma surinterprétation, suranalyse ?
Je voudrais juste ne plus souffrir de toi. Depuis un an et demi que tu es entré dans ma vie, je ne suis plus moi. J'ai l'impression de m'être égarée, perdue moi-même. Je devrais relativiser et me dire des pensées positives. Je vais encore essayer.
"Tout ce qui arrive est bon pour moi"
"Je mérite le meilleur et je l'aurai"
"L'univers fait ce qu'il y a de meilleur pour moi"
"Fais confiance"
...
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latribune · 2 months
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rugbyprime · 3 months
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VI Nations - FRA/IRL : Nos tops/flops côté Français
#XVdeFrance - #FRAIRL (17-38) C'était une leçon de rugby proposée par l'Irlande... Nos tops/flops côté Français et c'était dur de désigner des tops ce soir...
Uini ATONIO, Charles OLLIVON of France during the Six Nations Rugby match between France and Irlande at Orange Velodrome on February 2, 2024 in Marseille, France. (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport) L’Équipe de France ouvrait le rideau du Tournoi des VI Nations 2024 avec une rencontre au sommet face à l’Irlande. Les Bleus ont complètement déjoué en première mi-temps avant de revenir avec de…
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fafou-le-voyageur · 4 months
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Samedi 20 janvier : c'est ma fête !
Littéralement. Et celle des Sébastien... Mais là n'est pas le sujet. La matinée sera courte et je dois rendre la voiture avant 11h et prendre le ferry.
Le temps est parfait (c'est toujours comme ça quand on s'en va de quelque part et qu'on s'est tapé du sale temps les jours où on visitait), et on voit toute l'île de Pico parfaitement.
Je vais d'abord faire un petit tour au marché qui n'a lieu qu'un samedi sur deux. Il y a huit petits étals et peu de monde. J'achète des jolies petites bananes et des clémentines à un petit producteur.
Je passe ensuite par la pâtisserie O suspiro. J'y bois un bon double café et emporte un filhose.
Puis je prends un peu de hauteur pour prendre quelques photos du majestueux volcan de l'autre côté.
Je passe par une station service pour remplir le réservoir et nettoyer la voiture.
Je dépose le tout vers 10h45 et file au terminal des bateaux. Il y a une file pour les bagages avec des tapis comme dans les aéroports.
Je bois un autre café en attendant l'arrivée du navire de la compagnie Atlanticoline. On part presque à l'heure et la traversée est rapide, 50 minutes à peine, pour rejoindre Sao Roque de Pico.
Sur place je remonte le front de mer jusqu'à un bar (qui fait aussi bowling, 2 allées), m'installe avec une bière et mange mes sandwiches.
Je prends le bus de 14h25 pour Madalena, mon lieu de villégiature et le second port de l'île. Le trajet prend 50 minutes environ.
Je marche ensuite jusqu'à la guesthouse et suis accueilli par Stephan, un des deux jeunes propriétaires de la demeure.
Il me montre les dortoirs en m'expliquant aussi les travaux récents qu'ils ont fait, la lutte contre l'humidité constante et me raconte un peu son histoire.
Il est roumain d'origine, a ceci en Espagne, au Portugal, en Italie, en Irlande, et a finalement eu l'opportunité d'acheter cette maison laissée par la femme d'un artiste décédé, ainsi que toutes leurs œuvres, à l'abandon.
Ils n'ont ouvert que l'été dernier et ont déjà une super réputation. Leur marque de fabrique : des pancakes frais au petit déjeuner.
Je m'installe tranquillement après avoir bu une petite bière offerte par Stephan. Je rencontré Lilian, une jeune allemande de Fribourg, avec qui je discute un bon moment.
Je vais ensuite faire un tour en ville. J'achète quelques provisions et une bouteille de vin à partager ce soir.
Je vais prendre quelques informations auprès d'un loueur de voitures local et rentre en prenant quelques clichés dans la lumière de la golden hour.
Je me prépare à dîner tranquillement et discute un moment avec Claudia, une allemande, la cinquantaine, férue de randonnée qui vient juste de revenir, de nuit, de son périple de la journée.
Je rejoins ensuite la troupe dans la cuisine de Stephan et vais partager avec eux ma bouteille de vin de Pico.
Je rencontre Stephie la copine hollandaise de Stephan, ainsi que Suzana, une américaine de retour ici et qui vit à Paris et bosse dans la Tech.
Il y a aussi Pedro l'associé de Stephan et deux portugais du continent qui repartent demain.
On se dit bonne nuit vers 23h. C'était super sympa comme première soirée.
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d-bovet · 4 months
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Hugo Pratt and Corto Maltese : follow up :
Plus de trente aventures de longueur très variable, dont le cadre s’échelonne de 1904 à 1925, façonnent la personnalité de Corto Maltese, l’aventurier anarchiste, romantique et, surtout, mystérieux.
Qu’elles soient vénitiennes, celtes, sud-américaines, africaines ou orientales, on découvre dans ses aventures des légendes et traditions populaires. Pratt semble fasciné par toutes les cultures. Les récits sont tellement imprégnés de références culturelles qu’on a souvent qualifié son œuvre de « bande dessinée littéraire ». Il est vrai que des écrivains, comme Jack London ou Gabriele D’Annunzio, y apparaissent.
Hugo Pratt situe les aventures de son personnage Corto Maltese dans l’espace et le temps, si bien qu’il est possible de reconstituer son parcours. Celui-ci est l’un des rares héros de bandes dessinées dont la date de naissance est connue : le 10 juillet 1887, à Malte, d’une mère gitane (la Niña de Gibraltar) et d’un père britannique. Après avoir passé son enfance dans le sud de l’Espagne, il devient marin, et en 1904, est témoin de la guerre russo-japonaise en Mandchourie aux côtés du correspondant de guerre Jack London (La Jeunesse de Corto Maltese, 1983). Mettant en scène l’errance, d’île en île, du pirate impitoyable Raspoutine et de Corto Maltese, le récit La Ballade de la mer salée (1975), qui se déroule en Océanie de 1913 à 1915, a pour toile de fond des actes de piraterie et le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Puis les albums Sous le signe du Capricorne (1979) et Corto toujours un peu plus loin (1979), composés d’histoires courtes se déroulant en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, décrivent la période 1916-1918.
Corto Maltese revient en Europe lors des derniers mois de la Première Guerre mondiale, pour l’album Les Celtiques (1980), composé de récits se déroulant en Vénétie, en Irlande, en Angleterre et au nord de la France. L’un d’eux est resté dans les mémoires : Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine. Sur fond de légendes celtiques, Corto Maltese, se livrant au trafic d’armes au profit du Sinn Féin, parti indépendantiste irlandais, découvre que les traîtres, comme les héros, ne sont pas toujours ceux désignés comme tels. Dans ce récit dénué de toute fantaisie, ce qui n’est pas courant dans Corto Maltese, on se souvient de la belle héroïne Banshee O’Danann qui chante le mythe irlandais de Tuan Mac Cairill. Dans les derniers mois de l’année 1918, dans l’album Les Éthiopiques (1978), plusieurs puissances européennes se disputent la colonisation de pays d’Afrique et de la péninsule Arabique. L’action de Corto Maltese en Sibérie (1979) s’étend de novembre 1918 à avril 1920, pendant la révolution russe. Ce périple, parfois dans les trains blindés qui courent sur les voies du Transsibérien, permet à Corto de rencontrer von Ungern-Sternberg, général anticommuniste puis chef de guerre indépendant en Mongolie contre la Chine. Hugo Pratt s’est servi, pour le décrire, du livre de Jean Mabire, Ungern, le Baron fou. Entre ces deux artistes, une amitié était ainsi née. Fable de Venise (1981) ne s’étend que sur six journées, en avril 1921. Poursuivi par la milice fasciste, Corto Maltese trouve refuge dans une loge maçonnique, avant de rencontrer le poète Gabriele D’Annunzio, lequel intervient pour calmer le jeu. Hugo Pratt, lui-même franc-maçon, rend ainsi hommage à Venise, où il a passé son enfance et une partie de sa vie adulte. Dans La Maison dorée de Samarkand (1986), Corto Maltese est à la recherche du trésor du roi perse, Cyrus II, caché par Alexandre le Grand, afin de libérer le prisonnier Raspoutine. De décembre 1921 à septembre 1922, il va voyager de Rhodes jusqu’en Afghanistan. Dans Tango (1987), qui se déroule en 1923 à Buenos Aires, Corto enquête sur les circonstances réelles de la mort d’une amie. L’intrigue de l’album Les Helvétiques (1988) se déroule en 1924, dans un village suisse, et a pour thème les légendes médiévales. Enfin, l’album Mû (1992) est l’occasion pour Corto de rechercher en 1925 ce continent perdu en Amérique centrale, parfois confondu avec l’Atlantide.
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chic-a-gigot · 3 months
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Cover details.
Le Petit écho de la mode, no. 8, vol. 29, 24 février 1907, Paris. Chapeau en tulle et velours noir, modèle de Mme Ch. Desbruères, 217, rue St-Honoré. Plastron en vraie Irlande. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Chapeau en tulle noir légèrement soulevé de côté, garni de velours et plumes noires.
Plastron en vraie Irlande (modèle du no. 14 du Petit Echo de la Broderie, qui donne le travail en grandeur naturelle avec l’explication détaillée et le prix de vente). La guipure imitation d’irlaode écran ou blanche, nécessaire pour faire le plastron. Prix: 2fr.95. Le mètre, sur 0m,46 de large, coûte 5 fr. 25. Adresser mandat-poste à M. Orsoni, 5, rue Lemaignan, Paris (XIV arr.).
Black tulle hat slightly raised to the side, trimmed with velvet and black feathers.
Plastron in real Irish lace (model from no. 14 of Petit Echo de la Broderie, which gives the work in full size with detailed explanation and sale price). The imitation Irish screen or white guipure, necessary to make the bib. Price: 2.95 fr. Yardage, 0.46 meters wide, costs 5.25 fr. Send money order to Mr. Orsoni, 5, rue Lemaignan, Paris (XIV arr.).
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France vs Irlande : Des surprises de chaque côté, voici les compos et les pronostics !
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La confrontation France vs Irlande s'annonce palpitante. Entre une équipe de France déterminée à confirmer sa domination et une équipe irlandaise désireuse de se faire une place au soleil, le Parc des Princes risque de vibrer. Découvrez les compos probables de chaque côté avec des surprises en perspective. Un duel décisif au Parc des Princes La route vers l'Euro 2024 est en train de se dessiner, et le prochain arrêt pour l'équipe de France est un affrontement crucial contre l'Irlande. Avec un bilan parfait en éliminatoires, les Bleus sont bien placés pour se qualifier, mais l'Irlande ne sera pas un adversaire facile à surmonter. Lire aussi : Révélation : Mbappé était sur le point de quitter l'EdF en 2020 ! France vs Irlande : Les Bleus en quête de rédemption Après avoir été battus en finale de la dernière Coupe du Monde, l'équipe de France est déterminée à montrer sa valeur. Les Tricolores ont déjà montré leur supériorité en dominant des équipes comme les Pays-Bas et l'Irlande, et en s'imposant face à Gibraltar et la Grèce. Leur sérieux et leur application dans ces qualifications sont indéniables. L'Irlande : Un adversaire à ne pas sous-estimer L'Irlande, malgré son absence à l'Euro 2020 et son éloignement de la Coupe du Monde depuis 2002, a montré de belles performances lors de ces éliminatoires. Notamment, leur prestation contre la France, à l'aller, a été remarquable. Avec seulement 3 points, l'Irlande joue probablement l'une de ses dernières cartes pour la qualification. Le casse-tête de Deschamps pour la composition La liste des absents pour ce match est préoccupante pour Didier Deschamps. Sans Nkunku, Konaté, Pogba, et Kanté, le sélectionneur devra faire preuve d'ingéniosité pour composer son équipe. Des options solides se présentent avec la possibilité de titulariser William Saliba ou Lucas Hernandez en défense. Sur le front de l'attaque, le duo Dembélé-Mbappé, en pleine forme, devrait apporter vitesse et précision sur les ailes. Et en pointe, l'expérimenté Olivier Giroud pourrait bien être l'homme de la situation. L'Irlande devra faire sans sa Starlette ! L'équipe irlandaise n'est pas en reste en matière d'absences. Sans Matt Doherty et Seamus Coleman, la défense pourrait être fragilisée. De plus, la nouvelle sensation, Evan Ferguson, ne pourra pas apporter sa fougue en attaque en raison d'une blessure. Voir également : - Antoine Griezmann : Combien gagne-t-il ? Tout sur le joueur ! Les compositions probables pour ce France vs Irlande: France : Maignan – Koundé, Upamecano, Saliba (ou Lucas Hernandez), Théo Hernandez – Griezmann, Tchouaméni, Rabiot – Mbappé, Giroud, Dembélé. Irlande : Kelleher – Browne, Egan, Collins, O’Shea, McClean – Cullen, Molumby, Knight – Idah, Ogbene. ________ Pour retrouver tous nos pronostics football, rendez-vous aussi sur notre page Facebook ou sur notre page Twitter. Read the full article
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Chroniques irlandaises: Si j'étais Un lieu-dit, je serais Inishmaine (2)
« Dans ses milles alvéoles, l’espace tient du temps comprimé. Gaston Bachelard
S'il y a une question à laquelle je parviens à me soustraire avec de plus en plus d’habileté, c’est bien : « Dans quel endroit vas-tu en Irlande ? » Parce que je ne peux décemment pas répondre que je retourne près de l’arbre à fées qui refleurit chaque mois de mai entre les roches explosées du Lough Mask et les ruines d’Inishmaine Abbey ! Ou plus précisément là où, semble-t-il, après avoir créé le monde Dieu s’est reposé le septième jour en faisant une partie de golf...
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Je réponds donc de façon convenue, en termes de logistique et transport. Quant à la date de mon premier rendez-vous, elle s’est perdue. Mais puisque dans son aimable plasticité la mémoire charrie autant de cailloux blancs insignifiants que de rochers, les images affluent.
Ce serait un diaporama. Il y aurait un fondu enchaîné avec un fish and chips emballé dans une feuille d’Irish Times. Un village frontalier de l’Ulster subitement plombé avec trois jeeps à l’arrêt, six soldats anglais, mitraillette au poing. Une vieille boutique de fishing tackles ; à côté des boîtes de mouches-des séduisantes meurtrières- les portraits noir et blanc de Wilde, Beckett, Joyce, Yeats sur des cartes postales écornées. C’était en tout cas l’année où la maison de Don et Peggy était rose (mais rose ! Malabar !). Rien ne laissait présager qu’elle alternerait chaque printemps, passant avec allégresse du vert menthe au bleu lavande ou à l’ocre jaune.  Et c’était la fin d’une journée de mai. L’arrivée avait été précédée d’une sévère mise en condition grâce à une de ces traversées maritimes nocturnes attentatoires à la latéralité. Rouler ensuite pendant quelques centaines de miles sous une pluie battante au travers de paysages brouillés, passer à la maison rose de Don et Peggy prendre les clés de Kate’s cottage et rencontrer James Kelly avaient achevé le désordre.
La modeste maison de James et Mary Ann Kelly obturait le sentier pierreux qui conduisait à Kate’s cottage, un cottage comme celui d’où sa mère regarde Redmond Barry partir vers son destin mais avec des fenêtres rouges, cerné d’arbres de haute futaie qui abritaient une assourdissante colonie de corbeaux. Quand le vieux fermier était venu apporter un soda-bread pétri par les mains de Mary Ann, il avait commencé à raconter l’Histoire -en haussant le ton pour porter plus haut que les croassements-. C’est une histoire dans laquelle il était notamment question de l’éclosion des Mayflyers. («Bloody butcher today »). De John Fitzgerald Kennedy. Des flancs des embarcations déchirés par les pierres hérissées du lac et d’un certain nombre de noyades depuis l’époque de Cromwell. Des danses irlandaises tous les dimanches soir chez Burke’s and sons. Ses pérégrinations discursives comportaient des phases ascensionnelles et son regard s’élevait en direction des nids de corbeaux et de profonds silences, durant lesquels il regardait ses pieds. A terme, nous avions fini par atterrir en France. Yes ! France ! Lourdes !!! Eurovision ! French kiss ! Nice ! avant de conclure que la capitale de la France était Budapest. Il n’est pas impossible rétroactivement d’imaginer que les corbeaux ricanaient mais sur le moment il avait fallu choisir. Soit continuer vers le Nouveau Monde, soit faire machine arrière en empruntant le chemin vers le lac qu’ouvre, sur la gauche, le cimetière de Ballinchalla. Il figure la période contemporaine. Y reposent à présent Don, James et Mary Ann Kelly à côté de ceux dont la mémoire entrelace au lierre le bruit des fusils.
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La pluie continue avait cessé, cette pluie dont la fonction principale est ici, en Bretagne et en Écosse de laver le paysage et de l’essorer, de faire patienter les gris en attendant l’embrasement du soir et le grain venu du Nord-Ouest. Passé le cimetière, le chemin creuse dans un silence scandé par des grincements, un peu sinistres à cette heure-là. Il fallait sans cesse descendre de voiture pour ouvrir et refermer les barrières métalliques des moutons. Des centaines de moutons épars, pelotonnés sur eux-mêmes sont les seuls occupants légitimes de cette terre bornée de roches éclatées, ébouriffée d’aubépines capables chacune d’héberger une fée malfaisante. Un peu rassurante, une légère note florale mêlée d’odeur de laine laissait supposer que, sachant à quelle cruauté il vouait les hommes et les bêtes, Dieu avait teinté de rose quelques aubépines avant de partir.
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Après deux ou trois barrières, au bout d’une chaussée de dalles taillées à la hache, le chemin se rapproche de la berge et de cette maison géorgienne inanimée sans nul doute hantée par le fantôme d’un land lord (peut-être un ami du honni Charles Boycott qui occupait une propriété à proximité). On n’y vit jamais âme qui vive, seul un filet de fumée suspect sortant de la cheminée signalait un conclave de revenants. Et il y avait cette mystérieuse lessive, perpétuellement étendue sur la corde à linge et puis l’arbre près de l’abbaye de tradition celtique, moins outragée par les siècles que par les témoignages de prospérité des abbayes de l’église catholique et romaine qui lui succéderont.
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Le bêlement aigrelet d’une brebis égarée, un dernier grincement de barrière et il ne restait plus qu’à affronter la traversée du petit bois, un enchevêtrement de troncs nains et roches moussus uniquement accessible à un très menu peuple. Le sentiment d’étrangeté l’avait emporté sur la crainte au débouché sur le lac. Il se déployait dans son écrin de montagnes bleuissantes, tapissé jusqu’aux tréfonds de roches perforées.
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Au-delà du parcours de golf de Dieu, il n’y a plus de moutons, il n’y a plus de chemin et l’Histoire est dite.
Dans les alvéoles rocheuses se love du temps comprimé.
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Je ne pensais plus rien. Avec l’église catholique et romaine, j’avais dû balancer Descartes. Il aurait été capable de nous démontrer que, «Par les soirs bleus d’été », Rimbaud n’était pas parce qu’il pensait «rien ». Pas à rien. Rien. A ce moment-là, je n’avais plus pensé rien jusqu’à ce qu’une fugace éraflure à la surface de l’eau me ramène au monde concret. Une truite venait de gober une Bloody butcher. C'est ce qu'elles mangent today, avait dit James Kelly. Le grain ailé allait s’abattre avec la brutalité d’un vol de corbeaux, oiseaux d’augure aux ailes couleur de nuit mêlées d’indigo, compagnons du dieu celte du passage de l’obscurité à la lumière. Afin de survivre à la sensation indéfinissable d’arriver dans un lieu d’où s’origine la lumière il nous faut nommer. A tout hasard j’avais nommé Lugh, le Grand Corbeau triomphant des ténèbres.
« Tu surgiras, jetant sur le vaste Univers
L’Amour infini dans un infini sourire !
Le Monde vibrera comme une immense lyre
Dans le frémissement d’un immense baiser !
-Le Monde a soif d’amour : tu viendras l’apaiser. »
(Rimbaud)
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Une nuit de sommeil, un premier rayon de soleil sur un vert acide et tendre d’herbe mouillée avaient dès le lendemain matin restauré l’humeur primesautière et remis Paris à sa place dans l’Hexagone. Assise devant la porte du cottage, j’écoutais les corbeaux reprendre une conversation apaisée en entamant le soda bread de Mary Ann. Je tentais prosaïquement d’échapper à ce que je considérerai toujours comme une tentative d’assassinat dont les prémices me parvenaient aux narines : l’odeur de travers de porc et boudin noir frits et des beans sauce tomate du full breakfast. James m’avait fait un grand signe de la main en passant à bicyclette. Il avait cette classe des vieux fermiers irlandais qui enfilent veston et casquette de tweed élimés et portent une cravate pour aller lancer une Black Palmer dans le lac. Mais ce jour-là, dimanche, il allait at church, pub inclus. Et s’il s’était arrêté au retour, c’était pour illustrer l’histoire-géographie de France en chanson. Il s’était agi de quelques onomatopées dans lesquelles ni Gainsbourg, ni France Gall-encore vivants- n’auraient reconnu le Prix de l’Eurovision d’une lointaine année, autant à cause de l’accent gaélique que du shamrock dans la mousse de Guinness de chez Burke’s and sons. Il fallait traduire : Poupée de cire, Poupée de son. En l’écoutant je me disais que j’avais mal compris : ce n’était pas de Budapest que James Kelly voulait parler mais plutôt de Lutèce, du temps où, bien avant le Moyen Âge, il n’existait pas de mots pour désigner l’espace. Comment les mythes, les épopées et la matière de Bretagne serait-il parvenus jusqu’à nous s’ils avaient rencontré des obstacles, des endroits en chemin ? James Kelly avait dégagé le tracé ouvert par le Journal irlandais d’Heinrich Böll . Je pouvais désormais suivre de l’ongle la voie maritime qui prolongeait la falaise où Mary Mac Namara mettait chaque année un enfant au monde. Je pouvais imaginer des moines gallois peu soucieux d’organisation territoriale quittant l’abbaye d’Inishmaine pour embarquer sur des curraghs et venir à la rame disperser dans les landes de Petite Bretagne un foisonnement de Ker et de Lann. De lieux. Locus: la place occupée par une construction, une église, un château mais aussi par un corps, défini par un récit préalable. Il n’y a pas d'endroits, pas de milieu en petite Bretagne, il n’y a que des lieux- « dits », perpétuellement excentrés. Il n’y a pas de milieu non plus à une réalité avec laquelle nous avons rendez-vous parce qu’elle n’est pas équidistante des rêves que nous en avons fait. Inishmaine signifie l’île du milieu. Si j’étais le milieu d’un récit, je crois que je serais Inishmaine.
Le soda-bread presque terminé, j’avais pensé que c’est le type de récit qu’il vaut mieux éviter de raconter si on a, par exemple, des amis psys attentionnés susceptibles de lever un sourcil en y détectant un premier symptôme de dépersonnalisation. La dépersonnalisation, c’est ce moment où la question d’être ou ne pas être devient soluble dans le paysage et la perspective de devoir partir un jour indifférente. Chacun aligne alors par anticipation jusqu’aux regrets les plus infimes qui le rattachent à la vie réelle. Paul Léautaud trouvait difficile de penser qu’il faudra partir alors que tant de gens continueront à faire l’amour. De mon côté je m’étais dit en finissant le soda bread qu’il était triste d’imaginer qu’après mon départ d’autres continueront à manger des crêpes au beurre devant une flambée, à réciter Voyelles de Rimbaud, à faire une longue route de nuit en écoutant du jazz. Ou à accrocher des rubans aux arbres à fées d’Inishmaine. Au plan logistique et transport, je suis encore incapable de dire à quel « endroit » je vais en Irlande. Je suis par contre définitivement dispensée de glisser L’empire des signes de Barthes et La Poétique de l’espace de Bachelard entre les boîtes de mouches, les pieds de menthe et le fromage pour Rosi. (Ah! J'allais oublier que je regretterai aussi de ne plus marcher dans la menthe sauvage en allant saluer le soir les chevaux libres sur les berges plus riantes du lac).
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nardirct · 1 year
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