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#haut moyen-âge
philoursmars · 1 month
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Quatrième et ultime étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s il y a un bon mois déjà : ma sœur Dominique et son mari, à Alençon, aux confins de la Normandie et des Pays de Loire.
On passe une journée au Mans. Visite du Carré Plantagenêt, musée d'histoire de la ville.
épée viking, avec l' inscription "ingelrii" (sans doute le nom de l'atelier, à Cologne) - Rennes, Xème s.
corne à boire en verre - Le Mans, IV-Vème s.
Fac simile d'une statuette d'homme en or - Le Mans, Vème s.
maquette des murailles gallo-romaines du Mans
boucle de ceinture mérovingienne en bronze
pions de tric-trac en os et bois de cerf - Sarthe, X-XIIème s.
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D'où vient le signe @ ?
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La lettre @, si on peut appeler ça une lettre, était utilisée au moyen âge par les moines copistes comme abréviation du son "ad". Ils ont donc fusionné le "a" et le "d" pour donner une lettre dans ce style. Puis, au fil du temps la barre du "d" a été enlevée pour donner @. Aujourd'hui, on dit "arobase" car, lorsque l'imprimante a été inventée, les caractères d'imprimerie étaient placés de sorte que les minuscules se trouvaient en haut du tableau et les majuscules et caractères spéciaux en bas. L'arobase se trouvait donc en bas du tableau et, pour se retrouver, les imprimeurs appelaient cette lettre: a-rond-bas. Car elle se trouvait en bas du tableau et il y avait un rond autours du "a". Au fil du temps, cette appellation s'est transformée pour devenir Arobase.
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francepittoresque · 1 month
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PATRIMOINE | Vestiges du premier âge du Fer au haut Moyen Âge à Entraigues-sur-la-Sorgue (Vaucluse) ➽ https://bit.ly/Vestiges-Entraigues-Vaucluse Préalablement au projet d’aménagement d’un centre pénitentiaire situé à la ZAC du Plan à Entraigues-sur-la-Sorgue, une équipe de l'Inrap a fouillé une superficie de 1,2 hectare et mis au jour des vestiges du premier âge du Fer ainsi qu’une occupation continue de l’Antiquité tardive au haut Moyen Âge
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albad · 10 months
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🪖 PRÉPARER LES ESPRITS À LA GUERRE
– Un nouvel hôpital militaire pendant que la santé publique agonise faute de moyens –
Visage luisant, yeux exorbités : Macron continuait sa tournée à Marseille ce mardi 27 juin. Il a annoncé la construction d'un nouvel hôpital militaire à Marseille pour «préparer la France à une éventuelle guerre de haute intensité». S'adressant aux élus marseillais, il expliquait «votre hôpital jouera un rôle clé en cas de guerre de haute intensité, pour pouvoir accueillir plus de militaires qui seraient touchés par des blessures très graves».
«Cet hôpital de nouvelle génération devra répondre aux besoins que nos armées auront pour les décennies à venir, il sera un concentrateur et un incubateur de compétences et il sera un véritable outil de défense en pleine autonomie pour pouvoir mieux nous engager aux combats et mieux recevoir nos blessés ». Macron s'y voit déjà, il en bave d'envie. Les dirigeants français rêvent de guerre. Ils invoquent la guerre même en cas de pandémie. Pendant le confinement, ils ont même réussi à militariser la question du soin.
À travers cette annonce, Macron semble donc envisager une «guerre de haute intensité» en France à court ou moyen terme. On se souvient qu'en mars dernier, il parlait déjà de faire basculer le pays dans une «économie de guerre», et s'était adressé aux industriels de l'armement pour les inciter à une «prise de risque accrue» en matière de ventes d'armes. Il appelait les marchands de canons à «produire davantage et plus rapidement, également pour préparer l'armée française en cas de conflit majeur» et d'être «encore plus agressifs sur la conquête de nouveaux clients export».
En janvier, le gouvernement débloquait 413 milliards d’euros pour l'armée. En parallèle, le Service National Universel, un grand programme coûtant des milliards d'euros, est lancé pour embrigader les lycéen-nes dans l'idéologie militariste et nationaliste dès le plus jeune âge. Les pauvres n'ont rien à gagner dans leurs guerres, et tout à espérer d'une paix mondiale entre les peuples et de l'abolition des inégalités sociales.
Toutes ces dépenses, en particulier l'idée d'un «hôpital militaire», paraissent complètement déconnectées et obscènes. Depuis des années, le personnel soignant hurle au manque de moyens dans l’hôpital public. Ces derniers mois des patients de tous les âges, du nourrisson au nonagénaire, sont décédés faute de prise en charge dans les service d'urgence. L'été dernier, un excédent majeur de décès était lié aux fortes chaleurs et aux carences des services hospitaliers. En France, on meurt faute de soins. À cause du manque de moyens ! Mais Macron parle de soigner des soldats blessés au combat.
Ces dernières années, le régime a poussé tous les curseurs autoritaires de la Cinquième République au maximum. État d'urgence sanitaire, anti-terrorisme contre les opposant-es, batterie de mesures de surveillance, arsenal policier militarisé, 49-3, dissolutions… Macron ne peut pas aller plus loin sans modifier ouvertement le régime politique et sortir du cadre existant. Sauf si…
Sauf si un état de crise militaire lui permettait d'avoir les pleins pouvoirs. Rien ne dit que cela arrivera, mais Macron prépare clairement les esprits à la guerre, dans ses actes et ses discours. «Nous sommes en guerre» répétait-il déjà il y a trois ans. Le sommet du pouvoir est peuplé de sociopathes dangereux.
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Sources :
https://www.cnews.fr/france/2023-06-27/marseille-emmanuel-macron-annonce-la-construction-dun-nouvel-hopital-militaire
https://www.lefigaro.fr/conjoncture/economie-de-guerre-macron-va-demander-aux-industriels-une-prise-de-risque-accrue-20230327
Contre Attaque
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jamie-007 · 5 months
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À la fin de sa vie, la comédienne Madeleine Brohan habita un appartement situé au dernier étage et sans ascenseur. Arrivant tout essoufflé, un soupirant lui dit :
- Pourquoi habiter si haut ?
- À mon âge, c’est le seul moyen qu'il me reste pour faire battre le cœur des hommes.
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mask131 · 10 months
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Love in the French Middle Ages (1)
Here is a compilation of what I think is the most interesting or informative part of my French literatureXsocial science university class, centered around “Love, in all of its forms, in the French Middle Ages”. 
# At the beginning of the class we had of course a reminder about what period of the world’s history is the Middle Ages, but I will place it back here because too many people still believe the Middle Ages are clear cut. The most common date associated with the beginning of the Middle Ages is 446, the fall of the Western Roman Empire, which marks the end of Antiquity. Most people choose this date because it marks at the same time the fall of a political regime AND the end of an entire culture. But in the same logic, others point out that the Middle-Ages began in France with the baptism of Clovis, which marked the end of the Roman domination in France and started a new, Christian era. Of course, the problem with pin-pointing exact dates for “historical eras”, is that it is impossible, since historical changes always take a long time. But the common ground is that with the fall of the Western Roman Empire, and the destruction of the Roman culture, the Middle-Ages began. For when the Middle-Ages ended, we also have several different dates. For some, it is when the Americas were “discovered”, in 1492. For others it is when Gutenberg invented the printing press in 1440, which modified forever humanity’s relationship to culture, literature and writing. For a third group yet, it is the fall of Constantinople, in 1453, and the end of the Eastern Roman Empire/Byzantine Empire. This date is notably chosen because with the fall of this Empire, all the Byzantine and Greek scholars fled to the West, which would cause the “rediscovery” of today’s “classics” of Antiquity, ushering forth the Renaissance. So the Middle-Ages is a VAST era. Roughly a thousand years old. For this class we didn’t focus on the Early Middle Ages (le Haut Moyen Âge in French), that went from 446 to the year 1000, the era of the Merovingians, Carolingians and Charlemagne. No we rather focused on the second half of the Middle Ages, “le Bas Moyen Âge”, the Late Middle Ages. 
A quick reminder of why the Middle Ages are called “Middle”. It is because the Middle Ages, as a historical era, was ceonceived when it was other, it was retrospectively defined as an intermediary, in-between era going from Antiquity to the Renaissance. People only realized the “Middle Ages” existed when Renaissance began. With the Renaissance, there was a supposed “return of literature” and an “end to the Gothic darkness”, the humanists claimed the times preceeding them were barbarism and savagery - gothic savagery! It were the humanists that created the “dark legend” of the Middle-Ages. [Note: Interestingly, while today “Gothic” is an adjective designating a specific type of architecture, in the 16th century, during the Renaissance, “Gothic” didn’t meant this at all - it rather was an adjective related to the Goths, the Germanic tribes that invaded the Roman Empire at the end of Antiquity. So when humanists qualified the Middle-Ages of “gothic”, they meant “of the same savagery as those barbaric Goths that destroyed the glorious Roman Empire”, it was supposed to be a heavy caricature.] Hopefully, against this strong denigration, there was an idealization of the Middle Ages during the 19th century, notably by the Romantic and Royalist movements... but this resulted in a new backlash making in people’s mind the Middle Ages even more “barbaric” and “repulsive”. Even today, in the French language, there is a confusion between “médiéval” (the “medieval” adjective that means “belonging to the Middle Ages”) and “moyen âgeux”, “Middle Ages-like”, which is a derogatory term to designate something outdated, uncivilized or backwards. So today, there is a true effort by modern researchers and experts, by dedicated medievalists, to restore the actual Middle Ages into the mind of the people. 
# Another fun fact: while today the “Renaissance” designates this historical era that starts roughly around the 16th century, there are actually other “Renaissances”... In the Middle-Ages! See, there is already a first Renaissance, called the “Carolingian Renaissance”, around the 800s. Charlemagne was ruling over a very vast empire, and under his rule there was a true boom of schools (not schools per se, but schools located in monasteries) - numerous schools were created, teachers and pupils were recruited left and right, lot of people learned how to read Latin and read the literature of the Antiquity (especially Cicero). This is why today in France you often hear “Charlemagne created school”. This educational movement was also tied to another intellectual movement focused on building up theology - and these two movements made the “Carolingian Renaissance”.
But there was another one, even more important! The Renaissance of the 12th century. People abandoned wooden castles for stone castles, for a better security. There was both a growth in population and in riches - and, of course, an intellectual growth too. It was the era of Chrétien de Troyes, and of Héloïse et Abélard, a couple part of the French literature history, well-known due to the letters they exchanged. Abélard was an intellectual, a scholar of the 12th century, who notably had numerous debates with another great name of the century, the monk Bernard de Clairvaux - and one of those debates was about the nature of love. Abélard was a truly typical Parisian clerc, and through his letters to Héloïse we discovered the history of their shared and passionate love (for example in one of Abélard’ letters, titled “Histoire de ma vie”, Story of my life, he explained to Héloïse where his passion for her was born, a passion so strong it caused troubles for him, since he is a clerc...). 
[Note: The term “clerc” I use here is the French term for... *quick Google Search* cleric. In the medieval society, there was a three-part divide: the clercs, the nobles, and the others. The others were those that worked ; the noblesse were not those that worked, but those that made war - they were the warriors and the military group of the society. And the clercs were the clerics - clerc was a general denomination for all men of the Chuch, they were “those that pray”. The clergy notably had the monopoly of the institutional culture. In the 12th century there was a development of the university, and a boom in students - but this development was done under the rule of the clerics, these early university were “cathedral-schools” (opposed to the monastery-schools I talked about before), and all these students... were actually clercs! Because, remember, the society is divided between “those that work” and “those that don’t work”. The students don’t work (as in physical, manual labor), and since they don’t go off to war and aren’t noble, they are by default joined with the clerics. This is notably this intertwining of the clerics with studies that made it very difficult for women at the time to access knowledge. 
Another point that explains why the 12th century was a “Renaissance”: it is noted that during this century, there was a renewed interest in the literature of the Antiquity. So the whole idea that “Antiquity was rediscovered by the 16th-century Renaissance” is false - people already knew and were interested by the literature of Antiquity during the Middle-Ages. What was rediscovered by the “proper” Renaissance was GREEK Antiquity, but already by the 12th century France had rediscovered the Latin Antiquity and its texts. Most notably, the poems and texts of Ovid, which all were heavily centered around love (his text “The Art of Love” was a best-seller in the 12th century). Most notably, Bernard de Chartres described this rediscovery of the literature of Antiquity is a very beautiful sentence: “Nous sommes comme des nains juchés sur les épaules de géants”. “We are but dwarfs on the shoulders of giants”. 
# What truly defined the Renaissance in France was many other things than this misplaced “rediscovery of Latin”. It was the era of the “Great Discoveries” and world-travels ; it was an era where the French language was praised, worked on and spread (against the “dead languages” that were the Greek and Latin) ; and it was also the time of the religious wars. This last point is very interesting: the Renaissance was a time where Christianity split itself in two and knew a nasty civil war, between Catholics and Protestants. But the medieval society was fully and completely united in its Christianity - in France, beyond Christianity, there were only the Jews, but they were a minority either oppressed, either forced into exile. Another reversal of ideas: there are a lot of things we think of as “Middle-Ages-like” that were actually still existing by the Renaissance. Saint-Eustache, one of the Gothic churches of France, was built in 1536. Henry II died in a medieval-like tournament, despite being a 16th century man. 
No, what truly defined the Renaissance was the humanism. In the Middle Ages we had the Petrarquism, following Petrarca, this time of sonnet-based poetry that marked Europe so much that the Pléiade herself (a famous group of poets of the French Renaissance) wanted to return to the Petrarquism. Petrarca’s greatest ork was “Canzioniere”, a work in “vulgar language”. One should remember that until quite recently, any language that wasn’t Latin or Greek was “vulgar language”, and Canzioniere was written in the Toscan dialect. And the Canzioniere was a series of poems all consecrated to Laura, a girl he knew in the town of Avignon, and who died - the Canzioniere is an attempt at maintaining this love even after the loved one’s death, and they gather what was called “erotic poems” (actually romance poetry) and “mystical poems” (religious poetry). Petrarca hoever had a role to play in the rise of humanism: Petrarca wanted to write in Latin to imitate Cicero, he had a great love for the literature of Antiquity and its authors. Petrarca was a leader in the desire to find back the lost or forgotten texts of Antiquity, and he was one of the first to put together the “method” of understanding these texts for what they were, for what they actually meant to say, with the consciousness that many things are separating the “present day” reader from the text of the past - he was one of the “founders” of the “historical consciousness” as we would put it today. This was a VERY important thing because in the Middle Ages the “consciousness of the Antiquity” was lost, or modified beyond anything recognizable. The medieval scholars never thought about the historical or social differences that separated them from the texts of Antiquity - and they judged these texts with the same criteria, concepts and principles they used to judge and criticize their contemporaries. Humanism brought forward the idea that Antiquity was over, was a “time of the past”, not just a continuation of “today”. 
# Random fact: At the time of Petrarca, university only taught three different subjects. Theology, the law, and medecine. That was it, there was nothing else at the university. 
# But let’s put aside all this context about the Middle Ages. Let’s start talking about the thing we are here for... love. Precisely “L’amour courtois” - Courtly love. And by extension, La littérature courtoise, Courtly literature. 
There is a common saying that claims “Love was invented in France in the 12th century”. This is false because there was a love literature long before the 12th century. Courtly love was quite similar to a “fashion” or a “fad”. There were rules, though they had never been written anywhere, nor clearly spelled out by anyone - and these rules were idealized through the medium of literature. And this courtly love was actually about the coexistence of two different loves. There was the “common” love shared by everyone and that was thought to be natural at the time: the love for God. But this love, in the courtly literature, had to co-exist with a new love: the love for the lady (never for the wife!), a type of love specifically created for the nobility. This is what we call courtly love, “amour courtois” in French, though “amour courtois” is a 19th century term created by Gaston Paris. To avoid anachronism, the correct term, proper for the Middle Ages, would be “fin’amor”. The adjective “courtly” was used for people (those that felt or worked for the courtly love), but also for concepts. For example, the concept of moderation - a person feeling a courtly love must contain themselves. It is also tied to the “joven”, the youth - but interestingly this “joven” isn’t tied so much to actual physical age, than to “the ability to give yourself to someone else, and to sacrifice yourself for someone else”. This courtly love could work in one of two ways (often complementary): either it was thought that this type of love was only aimed at or “deserved by” courtly people ; either it was thought that by feeling this type of love, people “became” courtly themselves. 
The term “courtois” in French doesn’t mean just “courtly” but also “courteous” or “mannerly”, and the associated name, “courtoisie”, would be translated in English by “courtesy”, though this medieval “courtesy” or “courtliness” was based on social codes VERY different from our modern social codes. Of course, you noted it, “courtesy”, “courtliness” comes from “court”, “la cour” in French: this social phenomenon was born, before all, inside courts. The courtly literature was tied to the princely courts, it was tied to the nobility and expressed the ideals of the nobility. But ideals which were also tied to the clergy - because upon seeing the huge popularity of this literature among the nobles, the clerics of course jumped in. And why were they worried about it? Because this courtly love, and this courtly literature, was invented at the court, shared by nobles and clerics... but it was a pure invention of the nobility, that is to say the secular part of the court, the “laïc” part as we call it in French, with no involvment whatsoever of the clergy. [Of course, the masses, the workers, were not at all concerned by the courtly literature, and had no dealing with it. The only type of literature that belonged to the masses was “les fabliaux”].
Courtly love is actually born in southern France, and then moved up to the north. One of the early heralds of courtly love was Guillaume d’Aquitaine, one of the first “poet-lords”. He welcomed in his courts numerous troubadours, including the now famous Jaufré Rudel. A troubadour was a professional singer and poet, always of the noble class (female troubadours, like Marie de Ventadour, were called trobairitz). This fashion of courtly love then spread to the north (if you do not know, during this era France was divided in North and South, not just by the politics and culture, but also by the very language - Southern France spoke the “langue d’oc”, the language of oc, while the North spoke the “langue d’oïl”, and modern French is a descendant of the northern dialect, which “won” against the southern one). An example of how this southern fashion went to the north: the duchess of Aquitaine, Aliénor d’Aquitaine, married her daughters to several lords of the north. Most notably, one of her daughters sent north was Marie de Champagne, who brought all sorts of clerics and scholars to her court, and it is for her that Chrétien de Troyes dedicated his novels. A second “travel” of the courtly love, and the last, was a travel from France to Sicily - which at the time was under the rule of the Anjou dynasty. So in the 13th century Sicily, a form of poetry very similar to the continental courtly love was adopted - and this Sicilian poetry (remember, Sicily was where Petrarca’s poetry was born) influenced and inspired numerous authors located north of Italy, especially Tuscany authors, including a certain... Dante. [What is also very interesting is that in Italy at the time there wasn’t the same system of princely courts as in France, and as a result, by reaching Italy, the courtly love actually managed to “break free” from the courts]
# Why is love so important in this era? Why did love became the subject of all philosophers, and the center of various ideologies? Because at the time, Christianity had decided to put love at the heart of its thoughts and discussions. In this era, the religious commandements were “re-organized” and given a new hierarchy, with the one coming at the top being “You shall love God and your neighbor”. This resulted, for the Middle Ages, into love becoming an ideal. Love was present in all four of the Gospels, “God is love”, “Love stays beyond death”, etc... But with this very strong idealization, there was a lack. All the speeches, all the discourses about love, were about the clerics. The monk was seen as the model-life, as the living example of love. Due to this religion-focused thinking, the secular world lacked any true “example” of love - this whole love discourse didn’t “plan” for the secular people to participate in this “divine love”. 
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professeur-stump · 5 months
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… pour essayer d'atteindre l'univers des mentalités composé d'idées déformées, d'automatismes psychiques, de survivances et d'épaves, de nébuleuses mentales et d'incohérences pourtant agencées en pseudo-logiques, on se heurte pour toutes les sociétés, à toutes les époques, à de grosses difficultés […].
(Jacques Le Goff, Travail, techniques et artisans dans les systèmes de valeurs du haut Moyen Âge (Ve-Xe siècle)) (Un autre Moyen Âge)
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darefollowme · 11 months
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Midsommar — la fête suédoise par excellence
Les touristes errent dans les rues désertes de la capitale vidée de Stockholmois. Et pour cause, les Suédois sont tous partis se mettre au vert pour fêter midsommar. Attendue toute l’année par ceux que la rigueur luthérienne étouffe un peu, cette fête salvatrice où se lâcher est enfin accepté, est un savant mélange de traditions hédoniques, d’orgies païennes, de l’ancienne société paysanne et de l’été idéal avec « sill, sex and sol ».
Un peu d’histoire
Midsommar célèbre le solstice d’été, une cérémonie rituelle en l’honneur du soleil et de la Terre nourricière. Importée d’Allemagne, elle se fête autour du mât fleuri, symbole phallique érigé par les costauds du village, et de ses anneaux féminins, symboles d’abondance et de fertilité. Midsommar est la fête de la fécondité depuis le haut Moyen-Âge. Cette manifestation païenne fut récupérée par l’Église pour fêter Saint Jean-Baptiste et le mât se transforma en substitut de la croix chrétienne. Si jusqu’au XIXème siècle de nombreuses variantes régionales perdurent, de nos jours le mât de mai est relativement uniforme dans tout le royaume, mais ceux de Dalécarlie, les plus richement ornés et fleuris, attirent des touristes bien au-delà des frontières.
Midsommar, jour sans nuit, était une expérience entre le naturel et le surnaturel. Ainsi, les plantes, cueillies juste au moment de la rosée, possédaient des vertus médicinales décuplées, et se rouler nu dans la rosée le matin de midsommar assurait force et santé, tandis que quelques gouttes de cette rosée magique permettait à la bière de fermenter et à la pâte à pain de bien lever. On se méfiait du Näcken, une créature maléfique des eaux, particulièrement actif à la midsommar aux abords des lacs. Mais rester sage, choisir sept fleurs différentes et les placer sous l’oreiller, permettait aux jeunes filles à marier de voir l’élu de leur coeur en rêve.
De nos jours, midsommar se fête encore, de préférence à la campagne, en famille, avec les copains et les voisins autour du mât planté dans le jardin du hembygdsgården, maison des traditions populaires. Danser la tête ornée d’une couronne de fleurs et chanter « Små Grodorna » autour du mât est une tradition assez récente et permet d’inclure les plus jeunes à des festivités marquées par des activités davantage destinées aux adultes.
Des harengs à toutes les sauces et de l’eau de vie aromatisée : sill et nubbe
Le menu de midsommar comporte des valeurs sûres et incontournables : pommes de terre primeurs suédoises, de préférence en robe des champs, à l’aneth, et sill (harengs marinés) à toutes les sauces, senapsill (à la moutarde douce), skärgårdssill (crème, ciboulette, crevettes et oeufs de poisson) et le fransk löksill qui n’a de français que le nom et sa concentration en oignons et épices. Enfin, le grand numéro de parade, la tarte au sill (recette ci-dessous).
À midsommar, les boissons alcoolisées sont consommées en grande quantité, Systembolaget réalise une grosse partie de son chiffre d’affaire annuel à cette période-là. Chaque année, les revues spécialisées proposent une liste des meilleurs nubbe. Voici mon top 3 : Hallands fläder (aux fleurs de sureau), avec son petit goût de cumin et d’anis, OP Andersson est un grand classique et enfin mon nubbe à la rhubarbe (à préparer 3 jours à l’avance — recette également ci-dessous).
Midsommar, c’est aussi la fête du slip
Il fait beau (ou pas, le plus souvent !) mais la lumière fait grimper le taux de sérotonine, on se sent bien et toutes les bonnes choses ingurgitées donnent envie de pécho… ! Même si la vente des préservatifs est exponentielle, Statistiska Centralbyrån enregistre 24 % de naissances au-dessus de la moyenne mensuelle entre le 15 mars et le 15 avril et la date de naissance la plus répandue est le 22 mars, soit exactement neuf mois après midsommar…
Soleil, soleil, soleil, pluie et grêle
La météo de la midsommar est capricieuse ! Les écarts de température varient à Stockholm, de 38 degrés en 1970 à -11 degrés en 1987. Des ondées surprises, une soirée un peu fraîche… mieux vaut s’équiper d’un pull et d’un imper. Pour ré-interpréter les pubs de harengs et de bière, vous pouvez suivre le va-et-vient de la table de l’extérieur à l’intérieur et vice-versa.
Bonus 1 : La super recette de nubbe à la rhubarbe
Ingrédients : 6-8 tiges de rhubarbe  environ 2 cm de gingembre frais • 3 c. à s. de sucre semoule • 1 bouteille d’eau de vie (j’utilise Renat, mais la vodka convient également)
Laver la rhubarbe et le gingembre puis les couper en petits troncons.
Mettre dans un pot à couvercle hermétique, avec le sucre puis recouvrir  avec l’eau de vie.
Laisser reposer au réfrigérateur pendant au moins deux jours, de préférence plus.
Filtrer la préparation au chinois (ou à travers des filtres à café).
Servi très frais, ce nubbe à la jolie couleur rosée se consomme avec modération, bien sûr !
Bonus 2 : La silltårta de parade
Ingrédients : 2 pains kavring (env 600 g) • 80 g de beurre • une boîte de matjesill de 200 g et 1 c. à s. de son jus • des restes de poisson fûmé à chaud ou à froid • une boîte d’œufs de poisson (stenbitsrom car sans colorant) • 3 feuilles de gélatine • un bel oignon rouge ou des cébettes • un pot de kesella • un pot de crème fraîche • 1 c. à s. de moutarde • 1 cm de gingembre râpé • de la ciboulette et des radis pour la déco
Pour le fond de tarte :
Réduire le pain kavring en miettes et le mélanger avec le beurre en pommade.
Tapisser un moule à bord amovible avec cette préparation en aplatissant bien, puis laisser reposer au réfrigérateur pendant environ 15 minutes.
Pour l’appareil :
Faire tremper la gélatine dans l’eau froide pendant environ 5 minutes.
Égoutter le hareng mais garder le jus.
Hacher finement l’oignon et le hareng. Mélanger l’oignon, le hareng, le kesella, la crème fraîche, le jus de hareng, les oeufs de poisson et les restes de poisson fumé et la moutarde et le gingembre. Poivrer.
Faire fondre la gélatine à feu doux. Incorporer au mélange.
Verser dans le moule. Laisser reposer au réfrigérateur au moins 3 heures pour durcir avant démoulage.
Garnir de ciboulette et de rondelles de radis avant de servir.
Bonus 3 : Fläderblomschampagne, pétillant de fleurs de sureau
Ingrédients pour 3 litres de boisson :  env. 2,5 dl de sucre de canne • 1 citron bio coupé en tranches • 1 c.à.s. de vinaigre de cidre bio • 2, 7 l d’eau • 15 corymbes de sureau sans les tiges. Il s’agit bien sûr du sureau Sambucus Nigra.
Secouer les corymbes de fleurs pour éventuellement faire tomber les insectes, puis dans un grand bocal, mettre le sucre, les tranches de citron, l’eau, le vinaigre et les fleurs de sureau. Mélanger et recouvrir le bocal d’un linge fixé à l’aide d’un élastique. Laisser macérer 4 à 6 jours à température ambiante, des petites bulles vont apparaître. Filtrer et mettre en bouteilles à capsule mécanique. Conserver les bouteilles au frais et consommer après 2 semaines.
Si vous désirez conserver votre pétillant plus longtemps, on vous conseille de laisser échapper un peu de gaz de vos bouteilles.
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whencyclopedfr · 6 months
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Richesse et Pouvoir en Islande Médiévale
L'Islande du haut Moyen Âge, la colonie viking, était une société démocratique et égalitaire, mais la rareté des ressources et la rudesse de l'environnement créèrent une concurrence qui conduisit les chefs locaux à recourir à différentes tactiques pour acquérir des richesses et de l'argent, qu'il s'agisse d'utiliser leur avantage en tant qu'hommes de loi et représentants du peuple ou des relations sociales souvent complexes qu'ils entretenaient avec leurs partisans.
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kaantt · 1 year
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A VERY HAPPY BIRTHDAY TO MY DEAR FRIEND @kabbal
Here's my gift 🎁
Dans cette anthologie publiée en avril 2022 le théoricien Eugène Molozay, spécialiste de la légende arthurienne et de la littérature du Haut Moyen-Âge, s'intéresse à la représentation de la relation entre le roi de Bretagne Arthur Pendragon et le pirate Venec.
Dans cette anthologie il présente des textes historiques, des extraits de romans et des œuvres de fanfictions traitant de la question. Il propose également ses analyses de leur relation et de l'évolution de leur représentation dans les objets culturels et dans la tradition historiographiques.
Editions Kaanttomime - Collection TM
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philoursmars · 3 months
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Petite balade en Wallonie, il y a 15 jours, plus précisément l'Archéo-site d'Aubechies. Ici le petit musée avec des trouvailles locales et des fac-simile d'autres pièces.
les 6 premières : de très belles fibules émaillées en bronze - Blicquy, Haut-Empire
boucle de ceinture en fer - Blicquy, VIIe s.
collier en pâte de verre - Blicquy, V-VIe s.
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J3▪️Liebenburg - Obertal
23,5 km [76,0]▫️+495 m [+970]▫️23°C
De bon matin, nous prenons le bus 860 de 10:37 qui, pour 9€20, nous déposera à l’arrêt Liebenburg-Post, à l’endroit précis où le taxi nous avait récupérés la veille. Pas un mètre ne manquera à la continuité de notre parcours !
Nous repartons vers le sud à travers champs et forêts jusqu’à la charmante ville de Goslar, si charmante qu’elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. D’un autre côté, c’est facile d’être charmante quand on est au pied de la montagne du Rammelsberg (636 m) qui regorge d’un minerai riche en argent exploité depuis le moyen-âge.
Nous quittons la foule des touristes pour nous élever sur les flancs du Rammelsberg jusqu’à un petit col d’où nous suivrons une vallée étroite qui nous fera rentrer dans le massif montagneux du Harz.
C’est au moment où le chemin rejoint la route que nous découvrons, au creux d’un lacet, le Harz-Hotel Waldhaus où nous devons passer la nuit. C’est une immense bâtisse dont l’architecture hétéroclite révèle une succession de propriétaires avec des desseins commerciaux différents, la cabane à frites sur le parking désert en étant certainement l’illustration la plus récente. Nous montons les marches menant à la terrasse, toujours un peu en mode « y-a-quelqu’un » quand on arrive dans de tels endroits. Là, nous ne sommes pas déçus. Un géant en crocks et bermuda à bretelles se lève de la table ombragée où il sirotait une petite bière pour venir nous accueillir en anglais. On était manifestement attendu, ça fait plaisir !
Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous sommes assis avec une bière et nous savons que Klaas est Hollandais et qu’à 54 ans, réfléchissant au sens de sa vie sur la route des vacances, s’est dit pourquoi n’achèterais-je pas ce vieil hôtel abandonné depuis 10 ans devant lequel on vient de passer ? Sur le trajet du retour, il s’y arrête à nouveau. Pas de regrets, c’est là qu’il finira sa vie à accueillir les randonneurs, les motards de passage et les familles de Hollandais sur la route des vacances… Et pour manger ce soir ? Et bien, il y a le choix entre des Pannenkoeken, une spécialité hollandaise entre le crêpe et le pancake où on peut mettre dessus des pommes, de l’ananas ou du fromage, et… des Pannenkoeken. Ben, on va prendre des Pannenkoeken alors ! Et si j’étais vous je choisirais les Pannenkoeken aux pommes et fromage. Bon, ben on va prendre des Pannenkoeken aux pommes et fromage alors ! Et c’est ainsi que, pour tout repas, nous avons dégusté nos Pannenkoeken mit Apfel und käse au son de chansons françaises sussurées par le haut-parleur dissimulé dans l’arbre sous lequel nous dînons. So romantisch !
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francepittoresque · 2 months
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OUVRAGE | Rois des Francs. Le Haut Moyen Âge de Clovis à Robert le Pieux, par Laurent Theis ➽ https://bit.ly/Ouvrage-Rois-Francs La France aussi possède son Livre des Rois. Il commence de s’écrire durant près de cinq siècles réputés obscurs, ce haut Moyen Âge où réalité et légende s’entremêlent. Traversé de contrastes saisissants, il met en scène une galerie de rois dont quelques-uns, au prix d’anachronismes et de déformations, constituent comme l’alphabet de l’histoire nationale
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fashionbooksmilano · 1 year
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Des cheveux & des poils
Denis Bruna
Éditions des Arts Décoratifs, Paris 2023, 288 pages, 22,5 x 33 cm, Isbn  978-2383140139
euro 80,00
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Catalogue de l'exposition « Des cheveux et des poils » présentée au musée des Arts décoratifs à Paris du 5 avril au 17 septembre 2023.
La coiffure et les poils humains, au même titre que les vêtements, les bijoux et les accessoires, participent depuis des siècles à la construction des apparences. À la frontière entre la mode et la représentation du corps, le sujet ne laisse personne indifférent. Dans la culture occidentale, le cheveu hirsute autant que l'excès de poils ont souvent été associés au diable, à l'animal et à l'homme sauvage. Si bien que pendant des siècles la femme et l'homme civilisés ont dû peigner, dompter et parfois même dissimuler leur toison. Parce que le poil est un matériau corporel qui peut être transformé de mille et une manières - étiré, coupé, complété, coloré, orné, caché ou exhibé -, il est un élément essentiel de la mise en scène de soi qui permet d'afficher l'adhésion à une mode, une conviction, une contestation et est porteur de nombreuses significations, telles la féminité, la virilité, la négligence, etc. Quelques noms de coiffures célèbres - à la Fontanges, à la Titus, à la garçonne, à l'iroquoise, etc. - révèlent que les cheveux sont eux aussi l'objet de véritables phénomènes de mode, porteurs de codes sociaux et culturels que les contemporains de chaque époque savent décrypter. De la fin du Moyen Âge à nos jours, ce livre aborde plusieurs thèmes inhérents à l'histoire de la coiffure (cheveux peignés, coupés, ornés ; perruques, postiches, calvitie ; coloration), sans oublier les questions liées à la pilosité faciale (visages imberbes, barbes, moustaches, sourcils) et à la pilosité corporelle (torse, jambes, pubis, aisselles, épilation). L'utilisation de cheveux pour réaliser des bijoux, la gloire des coiffeurs superstars ou encore l'emploi des cheveux dans la haute couture sont d'autres thèmes qui offriront au lecteur de nombreuses surprises.
22/04/23
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gwenlen-studies · 2 years
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Un petit musée? ça fait longtemps! Le Palais des Beaux-Arts de Lille a rouvert ses salles Moyen Âge/Renaissance il y a deux mois et, naturellement, je devais voir ça (et j'en ai profité pour refaire un tour de cet immense musée). Les nouvelles salles sont superbes, avec des cartels développés pour chaque objet, ce qui me ravit.
Dans les autres espaces, j'ai pu admirer, outre les collections permanentes de peintures et de sculptures, une exposition sur la forêt, au propos un peu dilué, mais les oeuvres étaient variées et la muséographie impressionnante (les arbres reproduits en pleine salle, quelle bonne idée!). Le dernier temps fort du musée, c'est la salle des plans-reliefs, récemment refaite elle aussi, qui donne à voir ces grandes cartes en relief commandées par Louis XIV, Vauban et leurs successeurs pour mieux connaître et maîtriser les places-fortes du nord du royaume.
Images, de haut en bas et de gauche à droite: galerie sur l'Europe médiévale; encensoir aux Hébreux dans la fournaise, Meuse, vers 1160; troisième salle de l'exposition "Forêt magique"; galerie de sculptures XIXe siècle: plan-relief de Namur, vers 1747-1750; salle sur l'âge d'or de la peinture hollandaise; vue de la galerie du premier étage.
(The photos are mine, feel free to reblog but please don't repost. I post my other visits of museums and castles under the tag #gwenlendiscoversmuseums).
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roxanecansino · 9 months
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Autour de ces verres je les écoute parler de ce qu’ils ont accompli depuis qu’on ne s’est pas vu. Je pensai être passée au travers de la grande question « qu’est ce que tu fais de tavie? ». Question si banale pourtant si révélatrice du degrés de respectabilité qu’ils porteront sur moi. Comment ils vont me parler, est ce qu’ils ont bien fait de miser sur notre amitié. Si je suis une ratée à leurs yeux, ils auront tous les droits sur moi. Pressing ou bien, on a tellement l’habitude que je ne fasse rien qu’on ne me demande plus. RSA. J’en glousse, on ne va pas en pleurer, oui j’avais des rêves mais hahaha ils sont tombés à l’eau, oui, je suis seule et ce n’est pas normal à mon âge mais pfff regardez cette liberté je pourrais partir si je voulais, oui, je voulais partir mais c’était trop compliqué, j’avais un peu peur. Tout est écourté par un « si tu l’avais vraiment voulu, tu y serais déjà » bien placé, et toc. Mise face au mur, j’ai pris le problème à l’envers. Comment faire quand rien ne se passe comme prévu? Quand ils réussissent devant tes yeux et que tu trimes seule dans ton coin? Faire le contraire. Trouver un travail lambda, de ceux dont on me disait qu’ils ne pensaient à rien ces gens là-bas, bêtes et méchants. Ils vont au travail et ne pensent à rien. Pas méchants, juste bêtes. J’ai revu mes idéaux à la baisses; enfin, surtout, pourquoi serais je au dessus de quiconque? Le premier jour en tant que caissière, mon père au téléphone, les larmes aux yeux « j’ai tout fait pour quitter ce monde et il me rattrape », je parlais de celui de la banlieue, celui dont mon école et ses anciens étudiants fantasmaient tout en le reniant quand ils y étaient confrontés. Ces petits gens. Celui où ils ne voient que la ghettoïsation, pas celui perdu, loin de Paris mais dortoir. Celui où les fins de mois sont pas trop durs mais on fait un peu attention, on part en vacances mais qu’est ce qu’on se fait chier les 6 autres semaines d’été.
Je m’égare. Normalement je dois parler de l’échec. Comme ce texte que je vais rendre trop tard, c’est raté. Mon père m’a écouté et il m’a lancé le fatal « tu te permets de parler comme ça? » je n’étais plus sa fille avec ces commentaires. Transformée en monstre qui se moquait de ses parents il y a 50 ans. Ces petits gens. L’accent trop prononcé, vivre de troc et ne pas comprendre ce pour quoi leurs enfants étudient. Petit monstre qui se permet de critiquer le monde qui l’a fait grandir. Pour l’instant, je joue à animal crossing en petit déjeunant. Il est bientôt 9h30 et je ne suis pas prête à envoyer des dossiers ou faire ces démarches qui ne me correspondent plus. Celui qui me correspond c’est celui du texte, aligner des mots, pleins de fautes. Ouvrir la boutique à 16h. Être comme les autres. Être aux yeux de ceux qui m’ont enseigné et accompagné pendant 5 ans; une ratée. Une personne de cette France qui ne lit pas, ne doit regarder rien d’autres que Avengers, bête comme ses pieds, elle n’a pas les même questionnements que nous. L’étudiante en droit, pas les même questionnements que nous, l’apprentie actrice n’est qu’une ratée aussi, la collègue de 50 ans, heureuse de son travail et de son chien mérite juste de se faire titrer le portrait dans un projet quelconque, c’est une vieille fille, la mère de famille qui veut ses mercredis et que la cheffe fait rentrer dans son bureau, en sorte en pleurant, n’est pas mieux lotit, elle ne doit pas savoir que le palais de Tokyo est un musée. Tous leurs commentaires. Je les entends. J’y ai pris partie. Pour etre comme les autres, regardez moi. Autour de ces verres je n’ai pas pu expliquer cela. J’ai parlé de rien. Laisser assumer ce qu’ils voulaient, entre le pressing et le RSA, ça ne change rien à leurs yeux. Le meilleur moyen de se venger de l’échec c’est de se taire. Ne rien dire, laisser couler, laisser passer, comme quand on tombe devant des clients à cause de ses talons trop haut ou qu’on répond à une question qu’on nous a pas posée. Un sourire et tout ira mieux. Comment faire pour rebondir? Ces yeux pleins d’espoir des professionnels de santé devant mon discours. On ne rebondi pas. On ne se bat pas. On arrête de prendre cette vie pour un champs de bataille, je vois bas ou très haut, pas médiocre. Qu’est ce que c’est que bas? Ce qu’ils m’ont vendu dans cette école tant d’années? Faire un job qualifié d’alimentaire? C’est donc ça transformer sa passion en travail? Réussir, écraser les autres, me battre pour me retrouver à la botte de personnes que je ne considère pas? Qui prennent mon mérite sous leurs noms? Rentrer le soir en croisant les doigts que mon nom fuite dans la bouche de l’un d’entre eux. Penser que, peut être, si je lui dis oui il écrira ce dit nom quelque part, en tout petit, si on s’approche assez, on le verra? C’est ça? Si c’est ça, mon échec je le vivrais non pas parce que j’y renonce mais que je préfère m’endormir en pensant à celle de 20 ans pleine d’espoir. Raconter l’histoire de Roxane de 23 ans, aux portes de cette école, un mythe, la conter dans un endroit oublié de France, cette petite légende écrit à Paris moins d’une décennie. Faux départ. En créer de vrais pour ceux qui m’écoutent. Sur le départ, le voyage contraire de mes ancêtres, rentrer non pas la queue entre les jambes, j’ai essayé, je ne me suis pas battue. Ma dignité et mon intégrité entière, j’ai dit oui à ceux que je voulais et je me suis refusée aux autres, j’ai travaillé de mon corps et de mes mains mais je n’ai jamais écrasé mes valeurs. Rentrer le sourire aux lèvres. Alors, si c’est ça, mon échec, je l’accueille les bras ouvert, ainsi que ses tous petits riens, ses souvenirs. Ils pourront bien dire que je ne pense à rien, que je n’ai peur leurs expériences, j’aurais réussi à ne pas être comme eux. Je renonce à leurs espérances pour enfin vivre avec mon bonheur, qui ne dépend ni de ma place sur leur carnet d’adresse ni des regards qu’ils portent sur moi quand je leur réponds, la bouche en coeur ; j’ai tout raté.
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