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#fête-dieu
if-you-fan-a-fire · 11 months
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"Procession de la fête-Dieu à Notre-Dame," La Presse. June 19, 1933. Page 12. ---- On voit, en haut, le clergés et le dais arrivant rue Saint-Denis, près de la rue Sainte-Catherine, et se dirigeant vers le reposoir érigé sur le péristyle de l'Université de Montréal. Des officiers de police, des chevaliers de Colombe et des Éclaireurs canadiens-français escortent le Saint-Sacrement, tandis qu'au premier plan, en avant de la foule les cadets du Mont-Saint-Antoine forment la garde d'honneur. En bas, à gauche, Son Excellence Mgr Deschammps, évêque auxillaire de Montréal, bénit le port de haut d'un estrade érigée au pied de la rue Berri; on reconnait parmi les porteurs du dais, le premier, à gauche, M. E.-A. Veillieux, de composition de la "Presse"; à droite, on voit Mgr Deschamps bénissant la foule au reposoir de reposoir de l’Université de Montréal (Clichés la 'Presse")
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Le Corpus Christi tombe le jeudi après le dimanche de la Trinité, environ 60 jours après Pâques. Sa date varie d’année en année, mais elle se situe toujours entre le 21 mai et le 24 juin. En cette année 2024 elle aura lieu le jeudi 30 mai
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Prière puissante à Sainte Gisèle
Découvrez et partagez cette puissante prière du jour à Sainte Gisèle Prière à Sainte Gisèle: Cher Sainte Gisèle, Toi qui as vécu une vie de dévotion et de service à Dieu, nous te prions de nous aider à suivre tes pas en priant avec une foi sincère et en vivant une vie sainte. Sainte Gisèle, tu as été une épouse aimante et dévouée, une mère affectueuse et une moniale dévouée. Nous te prions de…
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blogdimanche · 1 year
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21
« En ce  temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
16  et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché  dans la mangeoire.
17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au  sujet de cet enfant.
18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient  les bergers.
19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans  son cœur.
20 Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu  pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été  annoncé.
21 Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision,  l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa  conception. »
(Texte  biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique— AELF »)
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(Illustration  du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Lc 2,19
« Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » (Lc 2,19) Les événements dont on parle concernent les bergers, tout d’abord : c’étaient des gens peu recommandables, des marginaux, car leur métier les empêchait de fréquenter les synagogues et de respecter le sabbat. Or ce sont eux qui sont les premiers prévenus de l’événement qui vient de bouleverser l’histoire de l’humanité ! Et ils deviennent de ce fait les premiers apôtres, les premiers témoins : ils racontent, on les écoute, ils étonnent ! Ils racontent cette annonce étrange dont ils ont bénéficié en pleine nuit ; voici le récit de Luc pour cette fameuse nuit : « Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’Ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime. » (sous-entendu parce que Dieu les aime ; Lc 2,8-14). Tout ceci se passe dans le petit village de Bethléem : tout le monde le savait à l’époque, c’est la ville qui devait voir naître le Messie, dans la descendance de David. Bethléem, c’est aussi la ville dont le nom signifie littéralement « la maison du pain » et le nouveau-né est couché dans une mangeoire : belle image pour celui qui vient se donner en nourriture pour l’humanité. A l’inverse des bergers que l’événement rend bavards, Marie contemple et médite dans son cœur ; Luc veut-il faire ici un rapprochement avec la vision du fils de l’homme chez le prophète Daniel ? Après cette vision, Daniel avoue : « Je gardai dans mon cœur ces événements. » (Dn 7,28). Ce serait pour Luc une manière de profiler déjà devant nous le destin grandiose de ce nourrisson. On sait, premièrement, que le livre de Daniel était bien connu au temps de Jésus, et, deuxièmement, qu’il annonçait un Messie-Roi triomphant de tous les ennemis d’Israël. Le nom de l’enfant, déjà, révèle son mystère : « Jésus » signifie « Dieu sauve » et si (à l’inverse de Matthieu) Luc ne précise pas cette étymologie, il a, quelques versets plus haut, rapporté la phrase de l’ange « Il vous est né un Sauveur » (Lc 2,11). En même temps, il vit à fond la solidarité avec son peuple : comme tout enfant juif, il est circoncis le huitième jour ; il a été « soumis à la Loi de Moïse afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi », dit Paul dans la lettre aux Galates (Ga 4,4 : notre deuxième lecture). Les trois autres évangiles ne parlent pas de la circoncision de Jésus, tellement la chose allait de soi. « Cela deviendra le signe de l’Alliance entre moi et vous… Inscrite dans votre chair, mon alliance deviendra une alliance éternelle », avait dit Dieu à Abraham (Gn 17,11.13). Et le Livre du Lévitique en avait tiré une loi selon laquelle tout garçon devait être circoncis le huitième jour. Joseph et Marie n’ont fait que s’y conformer : pour tout Juif de l’époque, obéir à la Loi de Moïse était le meilleur moyen, pensait-on, de faire la volonté de Dieu. Le plus surprenant pour nous n’est donc pas le fait même de la circoncision de Jésus, mais l’insistance de l’évangéliste : visiblement, Saint Luc a souhaité marquer la volonté du jeune couple de se conformer en tous points à la Loi de Moïse. Il y revient quelques lignes plus tard, pour raconter la présentation de l’enfant au Temple : « Quand fut accompli le temps prescrit par la Loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi… Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la Loi du Seigneur. » (Lc 2,22-24). Plus que la bonne volonté d’un couple fervent, sans doute Luc veut-il nous faire entrevoir l’entière solidarité de Jésus avec son peuple ; le dernier soir, Jésus lui-même l’a revendiquée : « Il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. » (Lc 22,37). Enfin, dernière remarque, on ne peut s’empêcher de noter (et cela est valable pour les quatre lectures de cette fête) la discrétion du personnage de Marie, alors même que cette liturgie lui est dédiée sous le vocable de « Marie, Mère de Dieu ». Luc dit seulement : « Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » A l’inverse des bergers que l’événement rend bavards, Marie contemple et médite dans son cœur ; peut-être ce silence même de Marie est-il un message pour nous : la gloire de Marie, c’est justement d’avoir tout simplement accepté d’être la mère de Dieu, d’avoir su se mettre tout entière, humblement, au service de l’accomplissement du projet de salut de Dieu ; elle n’est pas le centre du projet ; le centre du projet, c’est Jésus, celui dont le nom signifie « Dieu sauve ». (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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apphim · 2 years
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juno7haiti · 2 years
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16 juin férié et chômé, annonce le gouvernement
16 juin férié et chômé, annonce le gouvernement.-#Juno7 #J7juin2022
16 juin férié et chômé, jour de la Fête Dieu, annonce le gouvernement Le Secrétariat général de la Primature a annoncé, dans une note de presse, que le 16 juin 2022, jour de la Fête Dieu, est férié conformément au décret du 23 mai 1989 déterminant, en dehors des fêtes nationales, de façon plus précise les fêtes légales. En conséquence, poursuit la note du gouvernement, l’Administration Publique,…
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coolvieilledentelle · 7 months
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Halloween est au départ une fête celtique d'origine irlandaise. Le Nouvel An Celtique ! Il y a environ 3000 ans, le calendrier Celte ne se terminait pas le 31 décembre, mais le 31 octobre. Et cette dernière nuit de l'année était la nuit du dieu de la mort (Samain ou Samhain). En octobre, les nuits se rallongent et la légende raconte que les fantômes en profitaient pour rendre visite aux vivants. Alors pour éviter que les fantômes ne viennent les hanter, les celtes avaient quelques rituels dont celui de s'habiller avec des costumes terrifiants pour faire peur aux fantômes et de se réunir pour faire la fête le soir du 31 octobre. Ce sont les immigrés irlandais qui ont apporté avec eux la tradition d'Halloween aux Etats-Unis !
Avec l'arrivée du christianisme, les catholiques décidèrent à partir du IXème siècle de fêter la Toussaint ("tous les saints"), le 1er novembre. Et si on regarde de plus près le mot anglais Halloween, c'est une sorte de raccourci de l'expression "All Hallows Eve", qui signifie "le soir de tous les saints", c'est-à-dire la veille de la Toussaint, le 31 octobre !
À l’origine, le symbole d’Halloween était... un navet ! Issu de la légende de Jack-o'-lantern (Jack à la lanterne, le personnage qui a inspiré l'Etrange Noël de Monsieur Jack !), condamné à errer éternellement dans l'obscurité entre l'enfer et le paradis en s'éclairant d'un tison posé dans un navet sculpté. Aux Etats-Unis, le navet a progressivement été remplacé par la citrouille qui pousse en octobre et qui est bien plus facile à sculpter ! C'est donc la citrouille qui a donné sa couleur orange à la version actuelle d'Halloween.
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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robert-hadley · 9 months
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Jean-Baptiste-Camille Corot - LA FÊTE DU DIEU TERME
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lepartidelamort · 2 months
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Yahvé, le dieu terroriste
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« It’s time for Jews to be feared ! » « Il est temps pour les juifs d’être craints », a déclaré le Rabbi Shmuley récemment. Les juifs n’ayant pas réussi à venir à bout de l’antisémitisme en essayant de se faire aimer ou admirer, doivent maintenant se faire craindre. C’est le nouveau mot d’ordre.
Le problème est que, si les juifs veulent être craints, alors ils doivent aussi accepter d’être détestés. La « crainte des juifs » peut se traduire, littéralement, par « judéophobie » (du grec phobos, crainte, peur). Pour se faire craindre, il faut avoir le pouvoir de nuire, et il faut le montrer. Bref, si les juifs veulent se faire craindre pour lutter contre l’antisémitisme, alors l’antisémitisme a de beaux jours devant lui.
Tout cela n’est pas très logique. Mais c’est très biblique. À ma connaissance, la Bible hébraïque ne recommande pas aux juifs de se faire aimer des non-juifs. Non, au contraire, elle leur apprend à se faire craindre. Le dieu d’Israël dit à son peuple, en Deutéronome 2:25 :
« À partir d’aujourd’hui, je répandrai la terreur et la crainte de toi parmi les peuples qui sont sous tous les cieux : quiconque entendra le bruit de ton approche sera saisi de trouble et frémira d’angoisse. »
Si Yahvé veut répandre la terreur parmi les non-juifs, n’est-il pas un dieu terroriste ? N’est-il pas le dieu des terroristes ? Les terroristes ont toujours été à l’honneur en Israël. En 1974, dans une interview télévisée, le futur Premier ministre Menahem Begin s’est vanté d’être le père fondateur du terrorisme mondial. Dans ses mémoires, il se félicite du massacre de Deir Yassin le 9 avril 1948, parce qu’ainsi, dit-il, plus d’un demi-million d’Arabes furent « pris de panique et s’enfuirent aux cris de “Deir Yassin” ». Qu’on ne me dise pas que Begin n’était pas un fidèle serviteur de son dieu.
Netanyahou est aussi un bon yahviste. En 2015, devant le Congrès américain, il demandait à l’Amérique de bombarder l’Iran au nom de la Bible hébraïque. Il citait le livre d’Esther, qui justement est important pour comprendre comment les juifs veulent se faire craindre. Je résume l’histoire. Le roi perse Assuérus a émis un décret de solution finale au sujet des juifs de son royaume, parce que « le peuple juif se trouve sur tous les points en conflit avec l’humanité entière, qu’il commet les pires méfaits jusqu’à menacer la stabilité de notre royaume ». Mais grâce aux charmes d’Esther, juive secrète qui s’est glissée dans le lit d’Assuérus, les juifs vont retourner la situation et obtenir du roi que le conseiller qui lui a inspiré ce décret soit pendu avec ces dix fils, et qu’un nouveau décret royal soit promulgué, qui donne aux juifs « permission d’exterminer, égorger et détruire, avec leurs femmes et leurs enfants, tous ceux qui voudraient les attaquer, et aussi de piller leurs biens » (8,11). C’est ainsi que les juifs massacrèrent soixante-quinze mille personnes. Dans tout le pays, conclut le livre d’Esther, « ce ne fut pour les Juifs, qu’allégresse, liesse, banquets et fêtes. Parmi la population du pays bien des gens se firent Juifs, car la crainte des Juifs s’appesantit sur eux » (8,17).
Cette histoire est totalement fictive, mais elle est très importante pour les juifs, car chaque année, à Pourim, ils célèbrent la pendaison d’Haman avec ses douze fils, et le massacre de 75 000 personnes, femmes et enfants compris.
Selon la conclusion de cette histoire, la crainte des juifs produit de nouveaux juifs, des gentils qui se font juifs par peur des juifs. C’est bien ce que dit le texte : « beaucoup de gens se firent Juifs parce que la peur des Juifs leur tomba dessus » (ou « les saisit », selon une autre traduction). Comme je l’ai dit, la crainte des juifs a plus de chance de produire des antisémites que des juifs nouveaux. Néanmoins, on trouverait facilement des exemples de gens qui se font juifs par peur des juifs : tout homme politique non-juif qui s’est un jour mis une kippa sur la tête et a juré une fidélité éternelle à Israël, s’est fait juif par peur des juifs.
Il y a dans le livre de Josué une autre histoire qui va dans le même sens. Au début du chapitre 2, Josué, qui reçoit ses ordres directement de Yahvé dans le Tabernacle, envoie deux espions dans la cité de Jéricho. Ayant été repérés, ils se cachent chez une prostituée du nom de Rahab. Celle-ci les aide à s’échapper en échange de la vie sauve pour elle et sa famille quand Israël attaquera la ville, parce que, dit-elle, « Je sais que Yahvé vous a donné ce pays, que vous faites notre terreur, et que tous les habitants du pays ont été pris de panique à votre approche ». Par conséquent, « Yahvé, votre dieu, est Dieu. »
Les éditeurs dominicains de la Bible de Jérusalem ont inclus en bas de cette histoire la note suivante : « Cette profession de foi au Dieu d’Israël a fait de Rahab, aux yeux de plus d’un Père de l’Église, une figure de l’Église venue de la Gentilité, sauvée par sa foi. » Que la putain de Jéricho soit un symbole de l’Église parce que, sous l’effet de la terreur d’Israël, elle se met à croire que le dieu d’Israël est Dieu et aide Israël à commettre le génocide de Jéricho (« hommes et femmes, jeunes et vieux, jusqu’aux taureaux, aux moutons et aux ânes », Josué 6:21), voilà une idée qui laisse perplexe.
Mais ce n’est pas, au fond, une mauvaise métaphore pour la complicité du monde chrétien dans le génocide israélien des Gazaouis. La peur d’Israël est, chez les chrétiens d’aujourd’hui, plus forte que la pitié pour les Gazaouis. Ils préfèrent cent fois s’en prendre à la Russie qu’à Israël. Car la Russie semble plutôt raisonnable, tandis qu’on ne sait pas de quoi Israël est capable.
Israël est le seul pays qui menace ouvertement de faire péter la planète. Ils appellent ça l’Option Samson. L’Option Samson, c’est la combinaison de la capacité nucléaire d’Israël et de sa réputation d’État paranoïaque, sociopathique et imprévisible. Tous les États savent qu’Israël possède une centaine de têtes nucléaires (80 selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm). Et tous les États savent qu’Israël est, comme prévenait déjà Moshe Dayan en 1967, « un chien fou, trop dangereux pour être importuné ». Semer la désolation nucléaire sur les ennemis d’Israël est très biblique :
« Et voici la plaie dont Yahvé frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera pourrir leur chair alors qu’ils se tiendront debout, leurs yeux pourriront dans leurs orbites, et leur langue pourrira dans leur bouche. » (Zacharie 14,12)
Martin van Creveld, professeur d’histoire militaire à l’université de Jérusalem, expliquait au journal britannique The Guardian en 2003 que les révoltes palestiniennes ne trouveront qu’une seule solution : le « transfert » de tous les Palestiniens hors de Palestine. Sur le risque d’une opposition de la communauté internationale à un tel projet, il ajoutait : « Nous possédons plusieurs centaines de têtes et missiles nucléaires et nous pouvons les lancer dans toutes les directions. […] Nous avons la capacité d’entraîner le monde dans notre chute. Et je peux vous assurer que cela arrivera avant qu’Israël ne tombe. » Voilà résumé l’essence de l’Option Samson.
L’audace et l’impunité d’Israël aujourd’hui sont incompréhensibles si l’on ne prend pas en compte l’Option Samson. Mais l’Option Samson, comme le pouvoir juif en général, est tabou : tout le monde doit la connaître, mais personne n’a le droit d’en parler. Ce silence est le test ultime de la peur d’Israël. Dans un récent post, Seymour Hersh écrit : « Personne à Washington n’est autorisé à parler de l’arsenal nucléaire israélien. Ou comment cela affecte la région. Ou si cela sert les intérêts américains, alors même que le Moyen-Orient est au bord d’une guerre régionale. »
Hersh ne le dit pas, mais tout le monde l’a compris : c’est grâce à l’assassinat de Kennedy qu’Israël a pu se doter de l’Option Samson. Jefferson Morley, un investigateur sur l’assassinat de Kennedy, fait remarquer, en commentaire du post de Hersh, qu’il existe aussi un « bâillon israélien » (the Israeli gag) dans la recherche sur Kennedy.
« Vous pouvez constater les effets de la règle du bâillon israélien dans le témoignage longtemps classifié de James Angleton, chef du contre-espionnage de la CIA, devant les enquêteurs du Sénat en juin 1975. Les expurgations rendent visible ce que les gouvernements américain et israélien cherchent à dissimuler en 2024 : comment Israël a obtenu des armes nucléaires sous la surveillance d’Angleton. »
Dans l’extrait ci-dessous du rapport déclassifié d’une audition devant le Sénat en juin 1975, Angleton confirme qu’il tenait the Israeli account, le compte israélien (on disait aussi the Israeli desk, le bureau israélien), mais le mot Israeli est censuré.
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Comme chacun sait, Angleton est le suspect numéro un à l’intérieur de la CIA pour l’assassinat de Kennedy. Or, dans sa biographie d’Angleton, Morley a démontré son étroite collusion avec le Mossad, incluant sa complicité dans la contrebande de matériaux et de technologie nucléaires vers Israël. Ce qui veut dire que la piste de la CIA rejoint directement la piste du Mossad (ce que Morley évite de dire, en tant que membre éminent de l’école respectable : « C’est la CIA ! »).
Je dois dire que suis très déçu par le neveu du président Kennedy, Robert Kennedy Junior, qui semble n’avoir aucune idée du lourd soupçon qui pèse sur Israël dans les assassinats de son oncle et de son père, ou bien fait semblant de ne pas le savoir, ou bien ne veut pas le savoir.
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Et puisque j’ai commencé cet article en parlant de Rabbi Shmuley, je dois préciser que Rabbi Shmuley est un des amis et conseillers de Robert Kennedy Junior. Lors d’un meeting le 25 juillet 2023, il a présenté Robert Kennedy en mentionnant son père : « Le 5 juin 1968, à 00 h 15,… Robert Kennedy Sr., l’un des plus grands Américains qui ont jamais vécu, a été abattu par un terroriste palestinien, Sirhan Sirhan, et assassiné en raison de son soutien à Israël. Il a été abattu parce qu’il voulait partager le sort du peuple juif. » Bobby Jr. a écouté sans broncher, sans le moindre signe de désapprobation, alors qu’il sait très bien que son père n’a pas été tué par Sirhan, et certainement pas pour son soutien à Israël. Robert Kennedy Junior est resté figé et muet dans son fauteuil, même quand une dame courageuse dans l’assistance à traité Shmuley de menteur.
C’est un moment tristement révélateur. En humiliant publiquement Robert Kennedy Junior, Shmuley fait un exemple. Pour se faire craindre, les juifs doivent montrer leur pouvoir en faisant des exemples.
C’est ce qu’il font à Gaza, à une autre échelle. Cela explique, selon Andrew Anglin, qu’ils laissent sortir tant d’images du martyre de Gaza : c’est une crucifixion, une agonie offerte en spectacle aux yeux de tous, pour l’exemple.
Israël veut régner par la terreur. C’est dans la nature d’Israël parce que c’est dans la nature du dieu d’Israël. Le dieu d’Israël est le dieu terroriste, et le monde entier est aujourd’hui saisi de terreur. Yahvé règne !
Laurent Guyénot
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satinea · 11 months
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Dans la forêt
Qu’il est joyeux aujourd’hui
Le chêne aux rameaux sans nombre,
Mystérieux point d’appui
De toute la forêt sombre !
Comme quand nous triomphons,
Il frémit, l’arbre civique ;
Il répand à plis profonds
Sa grande ombre magnifique.
D’où lui vient cette gaieté ?
D’où vient qu’il vibre et se dresse,
Et semble faire à l’été
Une plus fière caresse ?
C’est le quatorze juillet.
À pareil jour, sur la terre
La liberté s’éveillait
Et riait dans le tonnerre.
Peuple, à pareil jour râlait
Le passé, ce noir pirate ;
Paris prenait au collet
La Bastille scélérate.
À pareil jour, un décret
Chassait la nuit de la France,
Et l’infini s’éclairait
Du côté de l’espérance.
Tous les ans, à pareil jour,
Le chêne au Dieu qui nous crée
Envoie un frisson d’amour,
Et rit à l’aube sacrée.
Il se souvient, tout joyeux,
Comme on lui prenait ses branches !
L’âme humaine dans les cieux,
Fière, ouvrait ses ailes blanches.
Car le vieux chêne est gaulois :
Il hait la nuit et le cloître ;
Il ne sait pas d’autres lois
Que d’être grand et de croître.
Il est grec, il est romain ;
Sa cime monte, âpre et noire,
Au-dessus du genre humain
Dans une lueur de gloire.
Sa feuille, chère aux soldats,
Va, sans peur et sans reproche,
Du front d’Epaminondas
À l’uniforme de Hoche.
Il est le vieillard des bois ;
Il a, richesse de l’âge,
Dans sa racine Autrefois,
Et Demain dans son feuillage.
Les rayons, les vents, les eaux,
Tremblent dans toutes ses fibres ;
Comme il a besoin d’oiseaux,
Il aime les peuples libres.
C’est son jour. Il est content.
C’est l’immense anniversaire.
Paris était haletant.
La lumière était sincère.
Au loin roulait le tambour… -
Jour béni ? jour populaire,
Où l’on vit un chant d’amour
Sortir d’un cri de colère !
Il tressaille, aux vents bercé,
Colosse où dans l’ombre austère
L’avenir et le passé
Mêlent leur double mystère.
Les éclipses, s’il en est,
Ce vieux naïf les ignore.
Il sait que tout ce qui naît,
L’œuf muet, le vent sonore,
Le nid rempli de bonheur,
La fleur sortant des décombres,
Est la parole d’honneur
Que Dieu donne aux vivants sombres.
Il sait, calme et souriant,
Sérénité formidable !
Qu’un peuple est un orient,
Et que l’astre est imperdable.
Il me salue en passant,
L’arbre auguste et centenaire ;
Et dans le bois innocent
Qui chante et que je vénère,
Étalant mille couleurs,
Autour du chêne superbe
Toutes les petites fleurs
Font leur toilette dans l’herbe.
L’aurore aux pavots dormants
Verse sa coupe enchantée ;
Le lys met ses diamants ;
La rose est décolletée.
Aux chenilles de velours
Le jasmin tend ses aiguières ;
L’arum conte ses amours,
Et la garance ses guerres.
Le moineau-franc, gai, taquin,
Dans le houx qui se pavoise,
D’un refrain républicain
Orne sa chanson grivoise.
L’ajonc rit près du chemin ;
Tous les buissons des ravines
Ont leur bouquet à la main ;
L’air est plein de voix divines.
Et ce doux monde charmant,
Heureux sous le ciel prospère,
Épanoui, dit gaiement :
C’est la fête du grand-père.
***
« Célébration du 14 juillet dans la forêt ».
Victor Hugo, le poète en exil, commémore seul le jour où “la liberté s’éveillait”,, les vers sont rédigés en 1859.
Claude Monet - Forêt de Fontainebleau
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Fête Dieu
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homomenhommes · 5 months
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Saturnalia est une fête romaine antique et une fête en l'honneur du Dieu agricole, Saturne, qui commence le 17 décembre jusqu'au 23 décembre. Pendant cette fête, les romains s´échangeaient des cadeaux. Un peu oubliée, on la voit réapparaître assez massivement chez nous.
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aurevoirmonty · 6 days
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« En hiver, il y a les étoiles et les lumières du Septentrion, un firmament en flammes, un jet de feu, là-haut, près de Dieu. Ici et là, mais pas souvent, pas habituellement, ici et là, ils percevaient un grondement de tonnerre. Surtout en automne, quand il commençait à faire plus sombre et que la nature était en fête, pour les hommes comme pour les animaux. Les animaux domestiques qui broutaient dans les prairies proches, se rassemblaient maintenant et se pressaient les uns contre les autres. À quelle loi obéissaient-ils ? Attendaient-ils la Fin ? Et qu'attendaient les hommes sur cette terre ingrate quand ils courbaient le chef en entendant le gronde­ment du tonnerre ? ».
Knut Hamsun, L'éveil de la glèbe (1917)
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NEUVAINE A SAINTE JEANNE D'ARC
NOVENA TO SAINT JOAN OF ARC
My English translations are not the best I am sorry.
╰┈➤ Premier jour (first day)
Jeanne, le Seigneur a chargé l’Archange saint Michel de t’apparaître et de t’annoncer ta mission de sauver le royaume de France.
Jeanne, the Lord has instructed the Archangel Saint Michael to appear to you and announce your mission to save the kingdom of France.
Jeanne, ton grand désir de servir Dieu et de tout faire pour lui plaire, Te font prononcer le « fiat » malgré tes craintes de ne pas être digne et capable d’accomplir cette mission.
Jeanne, your great desire to serve God and to do everything to please him, makes you pronounce the “fiat” despite your fears of not being worthy and capable of accomplishing this mission.
Le ciel t’a donné une épée pour combattre, et les voix de sainte Catherine et de Sainte Marguerite pour te guider.
Heaven has given you a sword to fight, and the voices of Saint Catherine and Saint Margaret to guide you.
Intercède pour que nous puissions toujours répondre à notre vocation.
Intercede so that we may always respond to our vocation.
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╰┈➤ Deuxième jour (second day)
Jeanne, tu rends visite au Dauphin de France
Jeanne, you visit the Dauphin of France.
Tu lui révèles qu’il est le véritable héritier de France, et fils de roi, Qu’il sera couronné à Reims et que tu es venue pour l’aider à accomplir ce désir du Ciel.
You reveal to him that he is the true heir of France, and son of a king, that he will be crowned in Reims and that you have come to help him fulfill this desire of Heaven.
Tu livres ensuite de nombreuses batailles contre les Anglais, et tu en sors toujours victorieuse.
You then fought many battles against the English, and you always emerged victorious.
Tu livres également bataille au péché dans ton propre camp et tu demandes à tes soldats de retrouver l’état de grâce.
You also give battle to sin in your own camp and you ask your soldiers to regain the state of grace.
Intercède maintenant pour que notre pays se souvienne de son baptême Et retrouve le chemin des sacrements.
Intercede now so that our country remembers its baptism And finds the way to the sacraments.
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╰┈➤ Troisième jour (third day)
La semaine de Pâques de cette année 1430, alors que tu te trouves dans un fossé de Melun, les voix de saintes Catherine et Marguerite t’annoncent que tu seras faite prisonnière avant la fête de la saint Jean et que Dieu te viendra en aide durant cette épreuve.
Easter week of this year 1430, while you are in a ditch in Melun, the voices of Saints Catherine and Marguerite announce to you that you will be taken prisoner before the feast of Saint John and that God will come to you help during this test.
Tu es alors envahie d’angoisse et tentée de ne pas te soumettre à la volonté divine afin de sauver ta vie.
You are then overwhelmed with anguish and tempted not to submit to the divine will in order to save your life.
Prie pour nous, afin que nous fassions toujours la volonté de Dieu, et non la nôtre.
Pray for us, that we always do God's will, not our own.
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╰┈➤ Quatrième jour (fourth day)
C’est le 26 Mai, après une rude bataille, que tu es prise par un archer du camp adverse.
It is on May 26, after a hard battle, that you are taken by an archer from the opposing camp.
Tu es ainsi arrêtée et accusée par l’Inquisition d’hérésie et d’idolâtrie.
You are thus arrested and accused by the Inquisition of heresy and idolatry.
Malgré tes craintes et tes peurs, tu te laisses emprisonner.
Despite your fears and fears, you allow yourself to be imprisoned.
Tu gardes confiance en tes voix, et tu demandes leur intercession afin de répondre aux questions qui te sont posées.
You keep trust in your voices, and you ask for their intercession in order to answer the questions that are put to you.
Demande à Dieu, pour nous, le courage et l’audace d’affirmer notre foi.
Ask God, for us, the courage and audacity to affirm our faith.
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╰┈➤ Cinquième jour (fifth day)
Tu es torturée moralement, assaillie par de nombreux et interminables interrogatoires, abandonnée et trahie de tous, y compris du Roi, traitée comme une prisonnière de guerre, menacée corporellement par les gardiens de ta cellule, accusée de nombreuses fautes que tu n’as pas commises, sans avocat.
You are morally tortured, beset by numerous and interminable interrogations, abandoned and betrayed by everyone, including the King, treated like a prisoner of war, bodily threatened by the guards of your cell, accused of numerous faults that you do not have not committed, without a lawyer.
Toujours docile aux conseils de tes voix, tu réponds sans crainte à tout ce que l’on te demande.
Always docile to the advice of your voices, you respond without fear to everything that is asked of you.
Intercède pour que nous ayons toujours recours à la prière dans nos difficultés.
Intercede that we always have recourse to prayer in our difficulties.
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╰┈➤ Sixième jour (sixth day)
Tous tes accusateurs s’acharnent pour te faire faillir, pour te faire contredire les faits que tu relates;
All your accusers work hard to make you fail, to make you contradict the facts you relate;
ils t’accusent, te menacent de tortures physiques, te harcèlent sans cesse durant des heures;
they accuse you, threaten you with physical torture, harass you constantly for hours;
en vain, tu as toujours réponse à toutes les questions, jusqu’au jour, où, n’en pouvant plus, effrayée par la mort, tu renies tout. 
in vain, you always have the answer to all the questions, until the day when, unable to take it any longer, frightened by death, you deny everything.
Puis, par la grâce de Dieu, tu acceptes avec courage le martyre et reviens sur tes reniements.
Then, by the grace of God, you courageously accept martyrdom and reconsider your denials.
Malgré la reconnaissance de certains de tes juges de l’intervention divine dans ta conduite, tu es condamnée à mort par le supplice du feu.
Despite the recognition of some of your judges of divine intervention in your conduct, you are condemned to death by torture by fire.
Prie pour que la France relève la face et se souvienne de ses promesses faites à Dieu.
Pray for France to raise its face and remember its promises made to God.
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╰┈➤ Septième jour (seventh day)
Jeanne, tu es surnaturellement soutenue par le Ciel, mais tu n’échappes pas aux angoisses provoquées par la sentence.
Jeanne, you are supernaturally supported by Heaven, but you cannot escape the anguish caused by the sentence.
Tu aurais préféré « être décapitée sept fois plutôt que brûlée et réduite en cendres. »
You would have rather "be beheaded seven times than burnt and reduced to ashes."
Sur le bûcher, une fois liée, tu demandes pardon aux anglais et à tous tes ennemis, pour les batailles livrées contre eux, et, d’une voix haute et claire, tu pardonnes à tous ceux qui t’ont condamnée.
At the stake, once bound, you ask pardon of the English and of all your enemies, for the battles waged against them, and, in a loud and clear voice, you forgive all those who have condemned you .
« Mes saintes ne m’ont pas trompée, ma mission était de Dieu. Saint Michel, sainte Marguerite et sainte Catherine, vous tous, mes frères et sœurs du Paradis, venez à mon aide… »
“My saints did not deceive me, my mission was from God. Saint Michael, Saint Margaret and Saint Catherine, all of you, my brothers and sisters in Paradise, come to my aid…”
Au milieu des flammes, tu regardes la croix qui t’est présentée, et tu prononces le Nom de Jésus avant de mourir.
In the midst of the flames, you look at the cross presented to you, and you pronounce the Name of Jesus before dying.
Sois notre modèle dans l’obéissance, dans la confiance en Dieu, et la persévérance dans notre mission
Be our model in obedience, in trust in God, and perseverance in our mission
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╰┈➤ Huitième jour (eighth day)
Alors que le bourreau éteint le brasier afin que tous voient le cadavre défiguré de celle qui les a fait trembler, il écarte les cendres et le miracle apparaît devant leurs yeux effrayés :
As the executioner puts out the fire so that everyone can see the disfigured corpse of the one who made them tremble, he pushes aside the ashes and the miracle appears before their frightened eyes:
Ton cœur est là, rempli d’un sang vermeil et semblant vivre encore !
Your heart is there, filled with vermilion blood and seeming live again!
Du soufre et de h’huile sont alors répandus dessus, le feu reprend puis s’éteint à nouveau, le laissant toujours intact.
Sulfur and oil are then sprinkled on it, the fire resumes and then goes out again, leaving it still intact.
Inquiet de ce miracle et craignant l’émotion du peuple, le cardinal d’Angleterre ordonne que tes os, tes cendres et surtout ton cœur soient jetés immédiatement dans la Seine.
Worried about this miracle and fearing the emotion of the people, the cardinal of England orders that your bones, your ashes and especially your heart be thrown immediately into the Seine.
Le bourreau dit alors : « J’ai grand peur d’être damné pour avoir brûlé une sainte »
The executioner then said: "I am very afraid of being damned for having burned a saint".
Des cris s’élèvent dans la foule : « Nous sommes tous perdus car une sainte a été brûlée ! »
Cries rise in the crowd: “We are all lost because a saint has been burned! »
Aide-nous �� servir Dieu et à ne chercher que la gloire du Ciel.
Help us to serve God and seek only the glory of Heaven.
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╰┈➤ Neuvième Jour (ninth day)
Après ta mort, mourut la prospérité des anglais en France. Depuis le bûcher de Rouen, ils ne connurent que déceptions et défaites.
After your death, the prosperity of the English in France died. From the stake in Rouen, they knew only disappointments and defeats.
A leur grande honte et confusion, ils furent rejetés de tous les pays qu’ils avaient conquis.
To their great shame and confusion, they were thrown out of all the countries they had conquered.
Tous ceux qui avaient jugé avec mauvaise foi la Pucelle trouvèrent la mort peu de temps après la sienne.
All those who had judged the Maid in bad faith died shortly after hers.
L’évêque Cauchon, enrichi par le Roi d’Angleterre, mourut subitement ; il fut excommunié par le Pape et ses os furent jetés aux bêtes féroces.
Bishop Cauchon, enriched by the King of England, died suddenly; he was excommunicated by the Pope and his bones were thrown to wild beasts.
Ainsi s’accomplit la prédiction faite à Jeanne, en sa prison, par ses voix:
Thus is fulfilled the prediction made to Jeanne, in her prison, by her voices:
« Tu auras secours. Tu seras délivrée par une grande victoire. Prends tout en gré. Ne te soucie pas de ton martyre. Tu viendras enfin au Royaume du Paradis. »
"You will have help. You will be delivered with a great victory. Take it all in stride. Don't worry about your martyrdom. You will finally come to the Kingdom of Heaven."
Que la résurrection soit le seul but de notre vie.
Let the resurrection be the only goal of our life.
Sois présente à nos côtés et contribue encore à la sanctification de notre pays.
Be present at our side and still contribute to the sanctification of our country.
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TO BE RECITED AFTER EACH DAILY PRAYER:
Prions. Sainte Jeanne d’Arc, ton martyre est la grande victoire de Dieu sur nos ennemis .
Intercède, du Royaume des Cieux, pour que nous soyons préservés des guerres contre notre pays et des assauts contre notre foi.
Que la France se souvienne qu’elle est la Fille Aînée de l’Eglise. Seigneur, nous te rendons grâce car Tu as béni notre pays en nous donnant Jeanne d’ARC.
Suscite encore de nombreuses vocations pour garder intacte la mission apostolique de la France. Amen.
Let us pray. Saint Joan of Arc, your martyrdom is God's great victory over our enemies. Intercede, from the Kingdom of Heaven, that we may be preserved from wars against our country and attacks against our faith. May France remember that she is the Eldest Daughter of the Church. Lord, we give you thanks because you blessed our country by giving us Joan of Arc. Still arouses many vocations to keep intact the apostolic mission of France. Amen.
+ Pater, Ave, Gloria
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ericmie · 5 months
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Je souhaite une bonne grosse année de merde à Macron, une éternelle gastro à tous ceux qui ont voté pour la loi immigration et à tous les racistes qui la soutiennent, trente caries douloureuses à la reine du 49.3, une honte sans fin à tous ceux qui ont signé la tribune de soutien au gros porc, une bonne grosse tumeur à Netanyahou, un infarctus du myocarde à Poutine, une pancréatite aiguë à tous les fous qui tuent au nom d’un Dieu, une embolie pulmonaire à tous ces milliardaires débiles qui détruisent tout pour que leur fortune soit infinie, une septicémie à toutes les ordures qui abusent de leur pouvoir et la mort du capitalisme. Mais je souhaite, aussi et surtout, une année merveilleuse, pleine de joie, d’amour, de fantaisies et de fêtes aux humanistes, anarchistes, communistes, écologistes et féministes qui se battent pour un monde plus juste, solidaire et poétique.
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