Douceur du jour
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Bel aprĂšs-midi đ
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Tes taches de rousseur
DĂ©fi dâĂ©criture 30 jours pour Ă©crire, 26 aoĂ»tÂ
ThÚme : dix-sept/tout au milieu des étoiles
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« Cinq⊠sixâŠ
â Quâest-ce que tu comptes comme ça ?
â Tes taches de rousseurs. Sept, huit, neufâŠ
â Mais pourquoi tu fais ça !
â Ăa fait trop longtemps que je me posais la question, je veux savoir combien tu as de taches de rousseurs !
â Quoi, partout ?
â Non, pas partout ! Je vais y passer la nuit sinon !
â âŠ
â DĂ©jĂ , sur ton visage.
â Câest bizarre.
â Dix, onze, douze⊠Quâest-ce qui est bizarre ?
â Que tu me regardes comme ça. Aussi⊠intensĂ©ment. Câest bizarre.
â Mais⊠Bizarre bien ou bizarre tâaimes pas ?
â Je sais pas.
â Je peux arrĂȘter si tu veux.
â Mmh. Peut-ĂȘtre.
â Bon. JâarrĂȘte alors.
â âŠ
â âŠ
â...
â âŠ
â Tu me regardes encore bizarrement ! Tu comptes dans ta tĂȘte !
â Moi ? Non⊠câest pas mon genre !
â Jâen suis sĂ»r ! Et puis pourquoi tu veux compter mes taches de rousseurs dâabord ? Câest pour te moquer de moi ?
â Mais non ! Pourquoi je me moquerai de toi pour tes taches de rousseur ?
â Parce que tout le monde se moque de moi avec ça. Depuis que je suis tout petit.
â Parce que tout le monde est un imbĂ©cile. Elles sont trop belles, tes taches de rousseur.
â Nâimporte quoi.
â Mais si ! On dirait des Ă©toiles ! Des constellations !
â Nâim-por-te-quoi.
â Mais si, je te dis ! On voit ça, câest comme de regarder le ciel, et puis dâun coupâŠ
â... quoi dâun coup ?
â Dâun coup on voit, tout au milieu des Ă©toiles, tes yeux quiâŠ
â Qui⊠qui quoi ?
â Qui⊠qui rien.
â âŠ
â Jâavais juste envie de regarder, câest tout.
â âŠ
â Et il y en a dix-sept.
â Dix-sept ? Câest tout ?
â Oui, moi aussi je pensais quâil y en aurait plus⊠Mais si tu veux, je peux recompter.
â Ok. Si câest toi, je veux bien. »
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verseâI find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poĂ©tesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
âą Sabine Amable VoĂŻart, known as Amable Tastu (1798-1885)
DâoĂč vient que lâĂąme humaine est ainsi disposĂ©e,
Que jamais ses regards troublés et mécontens
Nâont pu sâaccoutumer Ă la marche du temps?
Sur lâĂ©ternel chemin, chaque borne posĂ©e
Nous attriste. DâoĂč vient? je ne sais; mais toujours
Le vertige nous prend Ă voir couler nos jours:Â
Si vous reparcourez lâenclos oĂč votre enfance
Avez-vous souvenir, Ă lâĂąge oĂč tout enchante,
Dâune voix qui vous plut, voix timide et touchante,
[âŠ] Que, plus tard, cette voix rĂ©sonne Ă votre oreille,
De vos rĂȘves déçus vous raillez la merveille,
Vous prenant en pitiĂ© dâavoir si mal jugĂ©âŠ
Elle est la mĂȘme encor; mais vous avez changĂ©!
âą Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comĂšte de 1861)
[âŠ] Ah ! quand tu reviendras, peut-ĂȘtre de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son Ćil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théùtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.
âą Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle,
Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,
Ivre des noirs myrtils dont la forĂȘt s'emperle,
GrisĂ© d'odeur de source et d'haleine sylvestre. [âŠ]
Et d'abord trĂšs souvent j'Ă©touffe dans moi-mĂȘme,
Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin,
Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime,
Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
âą Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
Jâai vu comme lâon voit quelquefois dans un rĂȘve,
Une immense CitĂ© prĂšs dâune immense grĂšve,
Avec des dĂŽmes dâor et des palais gĂ©ants,
Des temples incrustĂ©s de mille diamants [âŠ]
Plus tard jâai repassĂ© devant cette citĂ©,
Et voulant la revoir, je mây suis arrĂȘtĂ©e;
Mais à peine mes pas ont foulé sa poussiÚre
Que devant mes regards elle sâest tout entiĂšre
ĂcroulĂ©eâet nâest plus quâune ruine immense
Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
âą Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié
Du monde, ĂŽ camarade Ă©ternelle, ĂŽ moi-mĂȘme !
Femme, femme, qui donc te dira que je tâaime
Dâun cĆur si gros dâamour et si lourd de pitiĂ© ?
2. Jâaime, en quelque lieu que ce soit,
Lâheure oĂč lâexistence, pour moi,
Redevient nocturne et muette.
Lâheure sans lois et sans humains,
Sans hiers et sans lendemains,
OĂč je ne suis plus que poĂšte.
La seule heure dâesprit total,
Celle oĂč, jusquâoublier mon mal
Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-mĂȘme, vraie,
Car je ne fus ce que suis,
â PassionnĂ©ment â que les nuits.
âą Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cĆur profond sur qui les cieux reposent,
Nul nâaura comme moi si chaudement aimĂ©
La lumiĂšre des jours et la douceur des choses,
Lâeau luisante et la terre oĂč la vie a germĂ©.
La forĂȘt, les Ă©tangs et les plaines fĂ©condes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et jâai tenu lâodeur des saisons dans mes mains.
⹠Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans lâazur de lâavril et dans lâair de lâautomne,
Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil aux corps de femme oĂč le dĂ©sir frissonne.
[âŠ] VĂȘtu de clair de lune et de reflets dâargent,
Le bouleau virginal Ă lâivoire changeant
Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines.
Les tilleuls ont lâodeur des Ăąpres cheveux bruns,
Et des acacias aux verdures lointaines
Tombe divinement la neige des parfums.
âą Valentine Penrose (1898-1978)
Notre PĂšre qui ĂȘtes aux cieux
des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues,
[âŠ] que votre nom soit sanctifiĂ© !
O Brume dâor dans les vergers,
que votre volonté soit faite !
Sur la Terre comme au Ciel ;
sur la terre élançant ses arbres au soleil,
sur les labours luisants chevauchés de noyers,
sur le sol des jardins de chaleur tout vrillĂ©s [âŠ].
Donnez-nous aujourdâhui notre Pain quotidien.
Dans la fraĂźche cuisine oĂč bourdonne une guĂȘpe,
oĂč les fourmis montent leur noir petit chemin [âŠ]
Et pardonnez-nous nos offenses⊠[âŠ]
âą Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure
Et sur mon cĆur poids de cent heures
Je tâenlacerai, tu tâen lasseras
Ătonnamment monotone et lasse,
Est ton ùme en mon automne, hélas !
⹠Andrée Chedid (1920-2011)
Ăchappant Ă l'enclume du temps
L'Univers sĂšme ses formes
VĂ©hicule ses songes
S'invente des tumultes
[âŠ] EnserrĂ©e dans son globe
Empoignant son noyau
La Terre emporte l'histoire
Vers son immense dérive.
âą Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ă rompre les amarres
Partir partir
Je ne suis pas de ceux qui restent
La maison le jardin tant aimés
Ne sont jamais derriĂšre mais devant
Dans la splendide brume
Inconnue
2. Lorsque la mort viendra
Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui
Un grand soir droit laiteux et immobile
Et surtout je voudrais
Que tout se tienne bien tranquille
Pour que j'entende
Une derniĂšre fois respirer cette terre
Pendant que doucement s'Ă©carteront de moi
Les mains aimées
Qui m'attachent au monde
âą Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble
c'est le nom
du peuplier blanc : luisance furtive.
Ăclair des feuilles
leur vie scintille
instant aprĂšs instant
elles chuchotent
que nous avons aussi des moments miroitants
minuscules, Ă©tincelantes traces de nous sur le monde.
2. Je suis lâencolure dâun pays vĂȘtu de toile et dâeau, longtemps tĂ©nĂ©breux, maintenant Ă©talĂ© sur la nuit,
croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille,
et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[âŠ] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nĂ©cessaire au violon, lâautour-de-moi facilitant mĂ©moire?
⹠HélÚne Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes
lumineuses d'une feuille
venue jusqu'Ă la branche
pour remuer avec le souffle
danse et boit
l'eau qui la sauve
au matin quand recommence
son chemin vers le soir
et je marche aussi
d'un pas qui repose dans l'infini
j'Ă©coute le monde qui bruit
Ă travers les arbres seuls
comme des ĂȘtres occupĂ©s
Ă devenir leur forme singuliĂšre
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Le charme bucolique de la vie Ă la ferme.
La castration des porcs â La castration des porcelets est effectuĂ©e sur les mĂąles pour Ă©viter lâodeur de verrat de la viande. Câest une odeur indĂ©sirable qui apparait lors de la cuisson de la viande et qui provient de substances produites par des mĂąles sexuellement matures. La castration vise aussi Ă limiter lâagressivitĂ© et le comportement sexuel des mĂąles entiers, qui peuvent constituer des facteurs de risques pour lâĂ©leveur et les autres porcs. La castration est rĂ©alisĂ©e Ă vif avant le septiĂšme jour de lâanimal, au couteau, par incision de lâĂ©piderme et retrait des testicules sectionnĂ©s Ă lâintĂ©rieur du scrotum. La cicatrisation sâachĂšve de maniĂšre naturelle au bout de quelques jours.
Mais mĂȘme dans le monde cruel de lâĂ©levage, la douceur des jeunes paysans ne disparait pas.
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Je me suis souvent demandĂ© quelles sensations j'avais pu laisser ou pouvais laisser Ă ceux que j'aime. Pas forcĂ©ment mes amis ou ma famille, plutĂŽt les personnes importantes que j'ai aimĂ©es (trĂšs peu finalement). La premiĂšre impression qu'ils aient pu avoir de moi ne m'a jamais tant intĂ©ressĂ©e que ça, en revanche, l'impression de tous les jours, celle des fois oĂč on se voit, celle du quotidien, oui. Je sais que moi, j'ai toujours Ă©tĂ© attentive aux dĂ©tails, aux odeurs, aux sourires, aux expressions, Ă la douceur de la peau, Ă son aura, Ă la sensation d'ĂȘtre contre la personne. J'aurais tellement aimĂ© savoir ce qu'il ressentait et j'aimerais tellement savoir ce qu'il ressent. Est-ce que j'ai une odeur pour lui ? RĂ©confortante ? Douce ? Chaude ? Qu'est-ce qu'elle inspire ? De quoi elle donne envie ? Ma prĂ©sence aussi. Est-ce que mes Ă©treintes ont un goĂ»t particulier ? Un goĂ»t familier de chez soi ? Quelque chose qui soulagerait ? Que l'on voudrait prolonger ? Qu'on attend Ă la fin de la journĂ©e ? Je me demande s'il fait comme moi, quand on est collĂ©s, peau Ă peau et silencieux, est-ce qu'il s'imprĂšgne ? Est-ce que ce voile de chaire voluptueux est apaisant ? Est-ce qu'il pourrait ĂȘtre celui de n'importe qui ou c'est le mien ? Quand j'arrive. Quand je sors du train, ou que je suis sur le quai, ou devant sa porte, ou n'importe oĂč et qu'il me voie, qu'est-ce qu'il ressent ? Est-ce que c'est propre Ă moi ? Ce que j'amĂšne ici c'est la rĂ©ussite ou l'Ă©chec de la crĂ©ation du typique, du spĂ©cial, de l'appropriation. Ai-je rĂ©ussi Ă lui crĂ©er des dĂ©clinaisons de sensations et d'Ă©motions ? Par lĂ , j'entends, est-ce que j'ai rĂ©ussi Ă lui donner l'envie de moi, la joie de moi, le rĂ©confort de moi, le sensoriel de moi, la chaleur de moi, la colĂšre de moi, etc. Je sais que toutes mes Ă©motions sont fractionnĂ©es pour ma part. J'ai une joie, une tristesse, une hĂąte, un rĂ©confort, un dĂ©sir, un intĂ©rĂȘt, un amour gĂ©nĂ©ral et ça enveloppe diffĂ©remment chaque ĂȘtre de ma vie. C'est particularisĂ©. Je ne ressens jamais la mĂȘme chose d'une personne Ă l'autre, et pourtant, je ressens toujours la mĂȘme chose quand c'est la mĂȘme personne. Pour que les gens dans ma vie le soient, c'est qu'ils sont particuliers, ce qui induit de leur crĂ©er des nuances Ă©motionnelles diffĂ©rentes et toutes valables. C'est pour ça que je me demande si moi, je suis une pluralitĂ© de sentiments et d'Ă©motions spĂ©cifiques pour lui. Je n'avais jamais rĂ©ellement rĂ©ussi Ă mettre le doigt sur cette sensation. Cette envie d'ĂȘtre unique dans la maniĂšre d'ĂȘtre reconnue, ressentie et Ă©prouvĂ©e par l'autre. Comme de l'adn, personne n'a le mĂȘme, les Ă©motions c'est pareil. Je serais toujours profondĂ©ment frustrĂ©e de ne pas pouvoir connaĂźtre la rĂ©ponse mais ça me rassure aussi de l'ignorer. RĂ©aliser que je ne suis pas vĂ©cue de maniĂšre individuelle, propre, distinctive, me briserait. Pouvoir subdiviser les Ă©motions (sans qu'elles n'en perdent leur essence) et les tailler pour qu'elles reprĂ©sentent tout ce qu'on projette, admire, aime de l'autre c'est, Ă mon sens, la vraie sentimentalitĂ©.
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Fin du week-end... La soirée sera cocooning pleine de chaleur, de douceur et de bons moments... demain sera un autre jour.. .
Belle soirée chers amis
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Je souhaite que vous alliez bien Ă tous !
Je vous souhaite de doux et beaux moments, de petits et grands bonheurs, de rencontres d'Ăąmes, de mots de rĂ©confort dans les moments de dĂ©tresse, que vous ayez des amis qui vous font sourire pour des bĂȘtises, qui vous racontent des blagues bĂȘtes, qu'ils ne manquent pas d'espoir et beaucoup dans leurs rĂȘves, que chaque nouveau jour soit reçu comme un beau cadeau emballĂ© dans des nĆuds ruban bleu ou sur du papier soie rose aussi doux qu'un nuage, par une belle journĂ©e d'Ă©tĂ©.
Je souhaite aussi que vous ayez beaucoup de patience et de sagesse pour faire face Ă ce que vous ne comprenez pas ou ne jugez pas injuste, et pourtant que votre façon de regarder les autres s'accompagne de douceur et de compassion, et que les autres les voient de la mĂȘme façon.
Je souhaite du fond de mon cĆur que vous voyez qu'il y a de la beautĂ© et une Ă©norme portion d'amour dans chaque acte de bontĂ©, aussi petit soit-il !
Et n'oubliez jamais que la poĂ©sie de la vie, c'est pouvoir faire et souhaiter aux autres ce que l'on dĂ©sire, et faire pour soi-mĂȘme !
De toute façon, mon souhait pour vous est que : le chemin que vous devez parcourir, dans ce voyage appelĂ© vie, soit abondamment illuminĂ© et guidĂ© par ce qu'il y a de mieux dans vos cĆurs, et ne manquez jamais de courage pour faire de chaque jour une opportunitĂ© unique d'ĂȘtre aussi heureux que possible !!
Tout ça c'est parce que je les aime tellement !
Nubia Lima
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la isla blanca; huitiĂšme version.
la isla blanca; septiĂšme mise Ă jour đ
six mois dĂ©sormais que notre doux cocon, LA ISLA BLANCA, Ă ouvert ses portes. mes douceurs de co-admins, @themuseparadox, @erinye-stuff, @romystigri, @gerard-menjoui & moi-mĂȘme venons vous prĂ©senter sa huitiĂšme version.
pour l'occasion; lib fait totalement peau neuve avec un nouveau codage mais aussi beaucoup d'autres nouveautés à dénicher.
l'intrigue du mois; entre les murs teintĂ©s d'ocre, se dissipent les murmures solennels des promesses d'un autre temps, s'installent en douceur les lueurs de l'astre primaire de la citĂ© entourĂ©e de nuages menaçants. le scĂ©lĂ©rat n'est plus lĂ , vague souvenir dĂ©jĂ oubliĂ© par les esprits bĂ©ats, calmes sont les vagues qui furent enragĂ©es, amorphes quand prĂšs des ruelles Ă©clairĂ©es, on chante Ă l'amour et aux Ă©treintes subtilisĂ©es. la saint-valentin, le moment oĂč les flammes se dĂ©clarent, l'instant oĂč les cĆurs battent Ă l'unisson, sans retard. pourtant, loin des rayons chaleureux, l'ombre se dresse, mirage ou bien rĂ©elle crĂ©ature que certains se plaisent Ă appeler reine des tristes desseins, la lĂ©gende gronde dans les esprits dĂšs lors que la saison hiĂ©male touche Ă sa lente fin. avez-vous dĂ©jĂ entendu parler d'hamarre, dĂ©esse des amours et des couples qu'elle sĂ©pare sans dĂ©tour ? elle est bien lĂ , observant les faits et gestes de ceux qui vivent trop fort, trop vite, sans se soucier de son aura. sur l'Ăźle, le mythe se chuchote de bouches en bouches, s'Ă©teint pour laisser planer les vapes idĂ©alisĂ©es d'une vieille histoire dĂ©cimĂ©e, celle de deux amants qui s'aimaient, puis sĂ©parĂ©s par les courants et les menaces de l'ocĂ©an. on murmure aussi qu'il suffit de s'approcher de la grotte d'es culleram et d'y dĂ©poser un papier avec le prĂ©nom de l'ĂȘtre aimĂ©, de revenir le jour suivant pour attester de tĂąches noires comme signe que l'affection est destinĂ©e Ă durer. s'il n'y en a pas, c'est qu'hamarre ne vous accordera pas sa bĂ©nĂ©diction jusqu'au trĂ©pas. mais qui peut-on rĂ©ellement croire ? simple fiction ou vĂ©ritable invention, c'est Ă vous, chers habitants, d'en juger.
â la isla blanca se veut un forum oĂč rĂšgnera la bienveillance, et oĂč l'on privilĂ©gie l'intĂ©gration de chacun. un doux cocon oĂč les personnages de tout les horizons, nous lâespĂ©rons, pourront trouver une maison. du plus sombre, au plus doux, l'Ăźle ne cesse d'accueillir de nouveaux habitants aux nuances illimitĂ©es. âš
aucun minimum de ligne exigĂ© sur le forum â un rp par mois. nâhĂ©sitez pas Ă nous rejoindre. đžđ
lien du forum ::Â https://laislablanca.forumactif.com/
lien du forum ::Â https://laislablanca.forumactif.com/
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C...comme caresse !
Ceci est une caresse. Pourquoi est-ce si bon de parcourir la peau des gens qu'on aime ? De caresser les joues de son bébé ? De se blottir dans le cou d'un ami ? De sentir une main sur la nÎtre, puissante et chaude ? De pleurer dans les bras d'un inconnu ? De masser les pieds de quelqu'un de malade ?
Le point commun de cela, c'est bien le toucher et sa force infinie. L'Ă©tymologie indique que le terme vient de "toccare", qui signifie frapper Ă la porte. C'est une aventure particuliĂšre de toucher l'autre, cela suppose de trouver le juste milieu entre la spontanĂ©itĂ© et l'autorisation, cela impose d'ĂȘtre pleinement attentif Ă celui qu'on touche, d'avoir la dĂ©licatesse de la demande. L'autre jour, je lisais ceci : "toucher, c'est investir le seuil de l'autre et lui signifier sa prĂ©sence". C'est parler sans dire, c'est raconter. C'est faire de cette communication muette une fusion, une absolue concentration, qui ne demande qu'Ă se poursuivre, qu'Ă s'Ă©tirer vers ce qu'il nous reste d'infini. Toucher, n'est pas possĂ©der. Toucher, c'est aussi ĂȘtre touchĂ©. C'est faire de cette rĂ©ciprocitĂ© le plus grand des enjeux relationnels, la double expĂ©rience simultanĂ©e d'un ĂȘtre objet et sujet. Car l'acte de toucher n'est pas neutre, il implique la personne dans sa globalitĂ© physique, dans ses capacitĂ©s sensorielles et perceptives et dans sa prĂ©sence humaine. Ainsi, l'expĂ©rience de toucher est une expĂ©rience de l'humain ; le toucher est un toucher de l'autre, la rencontre avec une personne, mais aussi la rencontre avec l'humain, l'humain de soi et l'humain de l'autre. Le toucher renvoie Ă l'haptique, qui dĂ©signe la dimension tactile du monde, mais qui contrairement Ă l'optique ou l'acoustique, ce mot n'est presque jamais utilisĂ©. Claire Richard, dans un livre, ivre de sensibilitĂ©, Ă©crit ces mots : "on se touche de moins en moins dans la civilisation des Ă©crans. Au point qu'au Japon, des bars Ă caresses ont ouvert oĂč l'on peut commander un cĂąlin en mĂȘme temps qu'un moka".
#philosophie de vie
J'aimerais qu'en cet instant, le flux du monde s'arrĂȘte et qu'on puisse se donner la main.
Je vous souhaite toute la douceur du monde pour aujourd'hui comme pour demain !
#au-jardin-de-mon-coeur
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Ce soleil dans ma vie,
C'est Ă toi que je le dois.
Tu as fait de ma vie
Un rĂȘve merveilleux
Que je vis dĂšs que j'entends ta voix,
DĂšs que tu m'emprisonnes
Par la douceur de tes baisers,
Par ta tendresse.
Avant toi, je n'ai connu que les larmes
Et les détresses
Mais, jour aprĂšs jour, tout doucement,
Tu as transpercé mon coeur,
Pansé les plaies du passé
Et montré le chemin du bonheur.
Au coeur de l'hiver,
Tu as fait de ma vie un oasis en plein désert,
Fait jaillir la couleur du futur,
Mis une telle lueur sur mon trottoir
Et un tel feu dans notre histoire
Que j'ai encore du mal Ă y croire...
Merci mon Magicien
Pour tant de bonheur
Je n'y croyais plus...
- Marielle -
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đŠ Douceur du jour đ
Source: Funny club
Bel aprĂšs-midi đ
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DĂšs le rĂ©veil, respire l'air du matin : ça sent bon la douceur d'un parfum de printemps, la vie, Ă travers laquelle nous avons la chance de recommencer chaque jourâŠDouce journĂ©e de jeudi
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Je travaille tout le jour comme un moine
et la nuit je rĂŽde, comme un matou
cherchant lâamour⊠Je proposerai
Ă la Curie de me sanctifier.
Je réponds en effet à la mystification
par la douceur. Je regarde avec un Ćil sage
comme une image les préposés au lynchage.
Jâobserve mon propre massacre avec le tranquille
courage du savant. Jâai lâair
dâĂ©prouver de la haine, et jâĂ©cris en fait
des vers pleins de ponctuel amour.
JâĂ©tudie la perfidie comme un phĂ©nomĂšne
fatal, dont je ne serais pas lâobjet. Â
Jâai pitiĂ© des jeunes fascistes,
et aux vieux, que je considĂšre comme des formes
du mal le plus horrible, je nâoppose
que la violence de la raison.
Passif comme un oiseau qui voit
tout, dans son vol, et garde dans son cĆur
en son vol dans le ciel la conscience
qui ne pardonne pas.
Pier Paolo Pasolini, « Poésie mondaine », 21 juin 1962
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CâĂ©tait encore en mars. Il mâenvoyait des messages mais je ne rĂ©pondais pas, rencontre dâinternet oĂč tout est permis encore - mĂȘme la mĂ©chancetĂ©. Un soir jâai rĂ©pondu et câĂ©tait ce soir ou jamais. Il est venu, rencontre dâinternet et jâĂ©tais prĂȘte jusquâĂ mourir par un homme mĂ©chant. Je suis descendue, nous montons. Dans lâascenseur jâĂ©tais prĂȘte Ă lâembrasser tout de suite mais la dĂ©cenceâŠla dĂ©cence mâa empĂȘchĂ©. Il apporte une bouteille de vin blanc, je le sers dans de grands verres. Il sâassoit face Ă moi, Ă lâautre bout de la table. Il dit dans lâascenseur je voulais dĂ©jĂ tâembrasser. Je dis je suis intimidĂ©e. Il dit nous ne sommes pas obligĂ©s de parler. Nous fumons. Pourquoi tant de dĂ©sir si vite. Il dit ce nâest pas que physique câest le rapport au langage qui se voit chez toi, ton port de tĂȘte. Impression de dĂ©jĂ le connaĂźtre, dĂ©jĂ connaĂźtre cette scĂšne. Donc⊠je le fais sâassoir Ă cĂŽtĂ© de moi, sur le petit canapĂ© gris sans accoudoir. Je ne sais plus le premier baiser, câest comme sâil avait dĂ©jĂ existĂ©. Je sais Ă peine encore son corps. Je sais seulement la douceur de sa peau et ses cheveux coiffĂ©s rares, comme Holywood, un acteur, un comĂ©dien. Je ne lâai mĂȘme pas regardĂ© rouler ses cigarettes. Je ne lâai pas assez regardĂ©, aveuglĂ©e du dĂ©sir. AveuglĂ©e. Il part le lendemain tĂŽt Ă Bruxelles ; Bx. Un comĂ©dien. Le meilleur des mondes. Plein de piĂšces et dâauteurs amĂ©ricains que je ne connais pas. Il a presque quinze ans de plus que moi et jâai lâimpression que câest moi qui lâai attendu tout ce temps. On ne fait que sâembrasser. Devant la fenĂȘtre il me fait cambrer par ses baisers, la bouteille Ă la main quâil enroule autour de moi, il colle cette bouteille fraiche contre mes cuisses. Il part. Il partâŠQuinze jours dâattente quand il est Ă Bx. Ville maudite. Peux mĂȘme pas dire le nom. PrĂȘte Ă y aller mais la dĂ©cence mâempĂȘche. Le lendemain il dit : j'ai des images de toi et la sensation de ta peau, la prochaine fois dormons ensemble. Peur jusquâaux mains de tout gĂącher, de perdre le dĂ©sir ou quâil devienne trop fort. Jâai perdu le curseur. Jâattends. Tout est mauvais signe.Â
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j'ai envie de vomir des trucs ici mais mon cerveau fonctionne plus je suis dans un Ă©tat atroce j'ai l'impression de pas avoir dormi depuis mercredi et c'est pas vraiment qu'une impression le concert jeudi m'a fait un bien fou malgrĂ© une premiĂšre partie qui m'a angoissĂ© tellement elle Ă©tait nulle et le son horrible ensuite je suis allĂ©e dormir chez l'ami platonique mais on a pas vraiment dormi car il Ă©tait pas fatiguĂ© du tout quand je suis arrivĂ©e je l'ai trouvĂ© en boule dans le noir dans son lit je me suis couchĂ©e avec son chien que vers quatre heures je crois et lui m'a suivi bien plus tard mĂȘme si des fois il venait me voir et me faisait plein de petits bisous en me disant qu'il m'aimait puis comme d'habitude j'ai cru que j'allais me motiver pour aller en cours de chez lui car c'est plus proche mais il s'est couchĂ© avec moi Ă peu prĂšs Ă l'heure Ă laquelle je devais commencer Ă me bouger j'Ă©tais extenuĂ©e de pas avoir vraiment dormi du coup je l'ai suppliĂ© de pouvoir sĂ©cher et comme toujours il a cĂ©dĂ© trĂšs facilement donc on a dormi collĂ©s un peu toute la journĂ©e puis j'ai du le quitter non pas pour aller en cours mais pour repasser chez moi avant d'aller Ă un autre concert avec le pote un peu crush et au final je suis rentrĂ©e chez moi qu'Ă neuf heures ce matin et je sais pas quoi raconter de cette soirĂ©e il s'est passĂ© trop de choses et en mĂȘme temps rien j'ai pĂ©cho le gars mais au final je crois que j'aurais prĂ©fĂ©rĂ© ne pas le faire d'ailleurs je m'Ă©tais dit sur le chemin mathilde si tu as envie de lui ne le pĂ©cho pas ce soir mais j'ai admirablement Ă©chouĂ© et j'ai l'impression que je suis vraiment dans un stade avancĂ© de dĂ©gout et d'angoisse des mecs du coup je pense pas que ça m'ait fait du bien c'est comme si j'avais vĂ©rifiĂ© que oui bon mĂȘme quand tout va bien ça ne va pas bien dans ma tĂȘte enfin bon Ă part ça c'Ă©tait n'importe quoi cette soirĂ©e mais dans le bon sens je suis encore montĂ©e sur scĂšne Ă la fin du concert vraiment deux fois en deux semaines ça me fait trop rire je suis tombĂ©e amoureuse d'une quadra aux cheveux roses qui Ă©tait manifestement flattĂ©e que je la trouve si belle Ă part ça j'Ă©tais arrachĂ©e puissance mille on est allĂ©s au resto il a perdu ses clefs de voiture mais on les a retrouvĂ© la soirĂ©e aprĂšs le concert Ă©tait folle j'ai trop aimĂ© on Ă©tait trop bien on a fumĂ© dans sa voiture on a dĂ©couvert qu'on Ă©tait un peu le yin et le yang car il a des problĂšmes dans tout le cĂŽtĂ© droit du corps et moi c'est tout le cĂŽtĂ© gauche qui est niquĂ© mĂȘme si d'ailleurs j'ai remarquĂ© que je n'avais pas de douleur en ce moment enfin je ne sais pas si je n'en ai pas ou si je les sens juste plus c'est Ă creuser et en parlant de douleur j'ai un bleu magnifique qu'on a retravaillĂ© mdr je l'aime trop il est parfait sinon aprĂšs ĂȘtre rentrĂ©e ce matin j'ai dormi genre deux heures je me suis un peu engueulĂ©e avec l'ami platonique donc je me sentais comme une merde puis je me suis rĂ©veillĂ©e dans la douleur d'un premier jour de rĂšgles et avec une motivation Ă me lever avoisinant les zĂ©ros mais j'avais un goĂ»ter d'anniversaire car oui on est un peu des bĂ©bĂ©s avec mes amis du coup j'ai retraversĂ© tout paris sous la pluie mais c'Ă©tait une belle aprĂšs-midi on a bien rigolĂ© mĂȘme si j'Ă©tais un peu mal toute la journĂ©e d'avoir l'impression d'ĂȘtre folle et alors en rentrant on discutait et je ne sais plus comment on en est venues lĂ mais mes amies m'ont dit que si mon meilleur ami que j'ai revu il n'y a pas longtemps Ă©tait vraiment vraiment amoureux de moi Ă l'Ă©poque et peut-ĂȘtre encore maintenant je vais y penser toute la soirĂ©e du coup et il faudrait que j'Ă©crive dessus car c'Ă©tait un peu Ă©vident et en mĂȘme temps non et ça me fait rire et ça me fait plein d'autres trucs et si l'amour c'est juste tous nos petits trucs qu'on avait avant alors je veux bien ĂȘtre amoureuse de lui car c'est tout doux et peut-ĂȘtre qu'aprĂšs tout je me trompe et j'ai juste besoin de douceur mystĂšre
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DÚs le réveil, respire l'air du matin : ça sent bon la douceur d'un parfum de printemps, la vie, à travers laquelle nous avons la chance de recommencer chaque jour...
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