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#chants soufis
planetesoufie · 2 years
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و صل يا رب على المختار صلاتك الكاملة المقدار صلاتك التي تفي بأمره كما يليق بارتفاع قدره 💚
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bezesta · 2 months
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Une île, un monde La Réunion et Mayotte, brève étude sur les cultures musicales de La Réunion & Mayotte/ Océan Indien (PDF)
Concert audio Une île, un monde - La Réunion et Mayotte: Maloya
Granmoun Lélé, Soleye (1991, La Rényon)
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Debaa, Chants des femmes Soufies (Mayotte)
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sonmelier · 3 months
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52. Arooj Aftab, Vijay Iyer & Shahzad Ismaily | Love in Exile
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🇵🇰 Pakistan & 🇺🇸 Etats-Unis | Verve Records | 75 minutes | 7 morceaux
Remarquable exemple de fusion entre les traditions musicales occidentales et orientales, avec des influences du qawwalî soufi et du ghazal se mêlant à des harmonies jazz et classiques. Drones et nappes de claviers ajoutent une dimension ambient à l'ensemble, créant un équilibre subtil entre les éléments électroniques, instrumentaux (le piano de Vijay Iyer et la basse de Shahzad Ismaily) et vocaux (on retrouve ici avec bonheur le captivant chant en ourdou d’Arooj Aftab).
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mapera · 4 months
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Les chants soufis de l'amour
http://dlvr.it/T27nFY
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french-maestro12 · 1 year
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Visites nocturnes du Caire
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Le Caire, qui ne dort jamais, comprend de nombreuses destinations touristiques nocturnes que vous pouvez y passer des soirées inoubliables. Le caire se caractérise par sa nuit magique. Essayez de faire une visite d’une nuit aux rues du Caire pour voir la beauté du caire dans la nuit.Lorsque vous faites de vos visites nocturnes du Caire, cette capitale vous éblouira par ses lumières scintillantes et ses spectacles nocturnes organisés dans les rues du caire. Pour vivre ces ambiances nocturnes uniques au caire, vous devez aller à la rue d’El-Moez, où vous verrez beaucoup de spectacles ,qui ont été organisés dans la nuit comme le spectacle de “Tanoura” et le spectacle des derviches tourneurs soufis. En fait, Vous trouverez beaucoup de choses à faire au caire , la nuit.
*Passer la nuit dans le centre-ville du Caire
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Mon cher touriste, vous pouvez aller au centre-ville du caire pour profiter de votre visite nocturne. Lors de cette visite , vous admirerez les lumières du centre-ville du Caire. En outre,vous pouvez essayer de monter en calèche, la nuit. Ce sera une belle expérience! Il est à noter que cette région comprend beaucoup de cafés populaires, qui sont devenus, au fil du temps, un merveilleux patrimoine. Vous pouvez ensuite marcher jusqu'au pont de Kasr El Nil, qui est également une merveilleuse destination touristique, pour voir la beauté du Nil.
*Prendre un bateau pour naviguer sur le Nil
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La nuit, vous pouvez faire une croisière inoubliable sur le Nil en bateau au Caire. Vous pouvez créer de beaux souvenirs en navigant sur le Nil. Cette excursion vous permet de voir la beauté du caire , les destinations touristiques situées sur le nil comme la tour du Caire et de profiter du coucher de soleil au Caire .
*Aller à l’opera, la nuit Si vous aimez assister des événements culturels et artistiques, vous pouvez aller à l’opera. Ce centre culturel présente périodiquement plusieurs concerts artistiques et musicaux, et il présente également un groupe de films, de musique, de chant et de pièces de théâtre. Lorsque vous allez à ce centre culturel, vous explorerez la culture égyptienne.
Itinéraire
Jour 1: Arrivée au caire Acceuil et assistance par notre représentant de voyage pour vous aider à l'Aéroport international du Caire et ensuite vous serez transférés à l'hôtel en véhicule climatisé de luxe privé. Enregistrement à l'hôtel avec un verre de bienvenue. Nuit au Caire.
Jour 2: Le Caire islamique Petit déjeuner à votre hôtel au Caire et ensuite rencontre par votre guide privé qui vous accompagnera pour visiter la Citadelle de Saladin, la mosquée en albâtre de Mohamed Ali, la mosquée d’Ibn Toloun, et le Musée de Gair Anderson. Déjeuner dans un restaurant local. Transfert à l'aéroport international du Caire pour le départ.
Le prix inclut
service d'accueil par nos représentants aux aéroports
Assistance de notre représentant lors de vos excursions
 Tous les transferts privés par un véhicule climatisé
 Hébergement au Caire pour 1 nuit incluant lit et petit déjeuner.
Toutes les excursions sont privées
Guide privé froncophone
 Frais d'entrée à tous les sites, comme indiqué dans l'itinéraire.
Repas comme indiqué dans l'itinéraire ci-dessus
Tous les frais de service et les taxes.
Le prix n’inclut pas
Le visa d'entrée en Egypte
Les dépenses personnelles
Excursions facultatives
Pourboire
E-mail:- [email protected] Mobile:-+201001422529 Site: www.egyptonlinetours.com
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dixvinsblog · 2 years
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Moi, le poète, moi l'ascète, انا الشاعر انا الزاهد… Med nadhir sebaa
Moi, le poète, moi l’ascète, انا الشاعر انا الزاهد… Med nadhir sebaa
Moi, le poète, Moi l’ascète, moi le poète,Ego enflé, toujours en quête,Je n’écris pas pour le mythe,Je n’écris pas pour l’argent,J’écris pour toutes sortes de gens,Artistes, rêveurs, sybarites,Grégoriens, chanteurs plain-chants,Soufis, Kémites, Jésuites,Écrire à suer sang….Moi, l’écrivain, petit poète,Je n’écris pas pour le mérite,La vie pour moi n’est que transite,Sans césure ni métrique…
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professeur-stump · 2 years
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Prononciation soigneuse
2121.  Cantillation Coranique : Al-Balad, Fuad Golnasar (Kurdistan d'Iran, Zikr et chants soufis, 1993) (Ocora Radio-France, 1994)
Jean During, enregistrement
⌘  ø ⌘  Discogs
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hendelin · 3 years
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morobook · 4 years
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Leila/Ensemble ibn Arabi 
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feluz9 · 4 years
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Je n’aime pas tout ce qui disparaît Ce qui change d’état ne peut être l’Aimé Ce qui est tantôt bon et tantôt ne l’est pas À un moment de l’eau et ensuite du feu Peut-être est la maison de la lune, pas la Lune Un portrait de l’Aimé mais privé de conscience ; Le soufi, fils de l’instant, cherche la pureté Et il serre l’instant dans ses bras comme son père Mais celui qui a su purifier son âme Est noyé dans l’amour de la Lumière de gloire Il n’est fils de personne, libéré des instants Tout immergé dans la Lumière inengendrée Seul Dieu “n’engendre pas et n’est pas engendré” ; Va, cherche un tel amour si tu es bien vivant Sinon, tu n’es qu’esclave des instants changeants Ne regarde pas ta propre forme, belle ou laide Regarde l’Amour et l’objet de ton désir ! Ne regarde pas ta faiblesse et ta misère Mais la noble grandeur de ton aspiration ! Quel que soit ton état, entre dans le désir ! Tu as les lèvres sèches, cherche l’eau, cherche l’eau ! Ce sont tes lèvres sèches qui portent témoignage De ce qu’un jour enfin, tu atteindras la source Ces mêmes lèvres sèches sont un message de l’eau : “Ce désir angoissé te mènera à moi !” Car ce désir en toi est une dynamique Un moment béni qui dans la voie du Vrai Détruit tous les obstacles, ouvre toutes les portes C’est ton armée et la victoire de tes armes  Ton désir est un coq qui entonne à tue-tête Un chant annonciateur de la venue de l’aube ; Même sans aucun moyen, continue dans ta quête Car dans la voie de Dieu, pas besoin de moyens !
Rûmî, La religion de l’amour
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albert-prous · 2 years
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E2348
maman chat ciel perché but amour des rats griffes mère aigle rompu chant muezzin bateau miracle merveilleux venu chèvre mise bas grande admiration fond plat bon souffle fort utile soufi requin tourneur
prous
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kechmanager20 · 5 years
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Hadra au Féminin L'atelier des mamans douées de chant soufi traditionnel "Atelier Hadra" animé à la fondation Dar Bellarj par lalla khala chrifa Khadija Elyoumni Alaoui, nous offre à l'occasion de de la journée du droit de la femme une soirée HADRA, avec la participation des mamans douées.
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whileiamdying · 6 years
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LA CHÂDHILIVVA Chants Sufis du Caire
Traduit par «mystique», sûfi a d'abord dénoté l'habitude de revêtir de la laine (suf en arabe), alors emblématique par sa pauvreté. S'habiller ainsi marquait le dédain des ornements et la recherche d'une voie intérieure. Ce terme apparaît en islam dans la deuxième moitié du Ville siècle avec Abû Ishāq et Jabir ibn Hayyān, mystiques de Kûfa. Le qualificatif de derviche (darwîsh, pluriel darāwîsh) fut aussi employé. Il provient du persan «dār vesh» et signifie «chercheur de portes et, par extension, mystiques mendiants. Son sens est plus restreint que le terme sufi: celui-ci finit par s'appliquer à l'ensemble des mystiques de l'islam vers le XIe siècle. Enfin, du XIIe au XIVe siècles s'organisaient les confréries Chādhiliyya, Rifā'iyya, Qādiriyya, Badawiyya et Mawlawiyya. Cette propagation du mysticisme n'allait pas sans créer des conflits. Les gouvernants devaient toujours tenter de dominer et d'utiliser ces associations. Du point de vue rituel, dès 864 à Bagdad, des halaqāt(littéralement cercles ou réunions) de soufis s'organisaient, sans que nous puissions exactement déterminer leur rituel. Le terme de tarīqa(chemin, voie) apparaît au XIe siècle pour signifier l'ensemble des rites préconisés parles soufis au cours des halaqāt. Les réunions se matérialisaient musicalement par l'écoute (samā) chants à la louange du Prophète et la récitation de versets du Coran, préparant l'adepte à un état de concentration mentale et d'expérience spirituelle. D'autres exercices religieux se forment entre les IXe et XIVe siècles, dont le dhikr. Il possède deux sens, l'un restreint, l'autre général.
A l'origine, il signifie littéralement en arabe le fait de se souvenir. Par extension, il renvoie à la mention orale du souvenir, à sa répétition et à la technique de sa répétition. En ce qui concerne le soufisme, le dhikrconsiste en la répétition d'un des noms de Dieu ou de la profession de foi islamique par les initiés, pendant qu'un hymnode récite des poèmes sacrés. Cette technique peut être collective et s'accompagne d'exercices respiratoires, augmentant l'oxygénation du cerveau et pouvant provoquer des transes et des étourdissements. Semblables à une danse, des mouvements du corps sont recommandés (balancements, tournoiements ou autres). Ils sont quelquefois appelés tafqīr(de la racine "f/q/r" quia donné l'adjectif faqir, pauvre ou ascète mystique). Le dhikra fini par désigner l'ensemble des pratiques sou fies lors des halaqāt al dhikr. Plusieurs genres sont notables dhikr jali(rituel d'invocation de Dieu à haute voix), dhikr khafi(rituel intérieur), dhikr al-munāwaba(rituel collectif avec tour de rôle pour les chants et les danses et dhikr al-hadra(rituel collectif), divisé en plusieurs phases consacrées aux attributs de Dieu Hu (Lui), Hayy (Vivant), Qayyum (Dressé) etc... Elles sont lentes ou rapides, avec ou sans claquements de doigts ou de mains. Dès qu'il y a risque d'évanouissement, le silence est imposé par le cheikh de la tarīqa. Le terme de hadra (au sens multivoque de présence divine ou prophétique et d'assemblée de fidèles) est ressenti comme étant le synonyme de dhikr al-hadra. Nous pouvons en tout cas définir le sens général du dhikrcomme un rituel d'invocation de Dieu et de remémoration de Ses attributs, justifié aux yeux des mystiques parle Coran (XVII-24 et XXXIII-41). Les dhikr-sse tiennent généralement dans des salles attenantes aux mosquées, des centres de confréries (zawiya-s ou takiyya-s), sous des tentes ou des chapiteaux.
Grâce au roi Fu'ād ler d'Égypte, à Béla Bartók et Paul Hindemith, le premier dhikral-hadrafut gravé au Congrès de Musique arabe du Caire en 1932, sous la conduite du cheikh Ahmad al-Bastini (1850-1935), hymnode de la confrérie Badawiyya Laythiyya. Odéon, Baidaphon et la compagnie aleppine Sudwā réussissent dans les années 1920 et 1930 à enregistrer des hymnodes égyptiens, tels lsmā'il Sukkar (vers 1850-1925), Muhammad’Abd al-Hādi, 'Alial Qasabj (vers 1860-1926), Ali Mahmud (1878-1946), Muhammad Rif'at (1884-1950), Ibrāhim al-Farrān (mort en 1949), ‘Ali al-Harithet Muhriz Sulaymān. Actuellement, les plus célèbres sont 'Abd al-Azim al-'Atwani (1931), Nasr al-Din Tūbār (1935) et Muhammad al-Halbāwi.
La confrérie al-Hāmidiyya al-Chādhiliyya a, quant à elle, été fondée par l'égyptien Abu Hamid Salāma Hasan al-Rādī (1866 1939), ancien membre des tarīqa-s smakkiyya fasiyya et qawugajiyya dans les villes de Būlāq (près du Caire) et de Minieh (Égypte centrale). Elle constitue une branche de la confrérie des Chādhiliyya, créée par le marocain Abu al-Hasan al-Chādhili (1197- 1258), mort en Égypte. Elle a été officiellement reconnue en 1906. Son fondateur a écrit deux ouvrages sur son enseignement. Critiquée par les intégristes pour sa tolérance et son ouverture, la Hāmidiyya Chādhiliyya gère plusieurs écoles coraniques et de nombreuses institutions charitables. La confrérie est actuellement dirigée par le cheikh ‘Abd al-Mun'im al-Gundi (1933), descendant du fondateur. Son hymnode principal est le cheikh Muhammad al Halbāwi (1938), accompagné par neuf auxiliaires qui tiennent généralement à préserver leur anonymat par humilité.
Les hymnodes sont appelés munshid(pluriel munshidūn), terme classique qui provient de la racine «n/sh/d» demander un objet perdu, rappeler une promesse, implorer Dieu, élever la voix et enfin chanter. L'inshād shādhili consiste en la récitation et le chant, responsorial ou homophonique, de poèmes religieux par des solistes ou des chœurs, le tout a cappella. Généralement accompagnés d'un chœur masculin (bitāna), les munshidūndes servent le samā, intégrant des extraits du répertoire des Grandes Mosquées, des dhikr-s des confréries et des nativités du Prophète. Leur art est sous-tendu par une méticuleuse connaissance du Texte Saint et de ses variantes lexicales, une science musicale très précise. Leur expressivité (hiss) est fondamentalement sereine, toujours inventive et réglée rythmiquement de manière rigoureuse pour mener progressivement une assemblée vers la transe (inkhitāf) ou la méditation (ta'ammul), selon le choix des chefs de confréries. Avec les fidèles, les hymnodes répètent les litanies ou les anaphores en bourdon, pendant que l'un d'entre eux chante à l'octave aiguë ou en tuilage des poèmes monorimes et monomètres (gasā'id) à la louange de Dieu ou du Prophète. Des chants choraux mesurés (tawāshīh) sont aussi utilisés. Certaines gasā’idsont rythmées et interprétées en chœur comme les tawāshīh, selon une tradition très ancienne. La langue employée est l'arabe littéral classique. Une absence de déclinaison est quelquefois notable elle est due comme la chute de certaines diphtongues, aux nécessités de respect des rythmes des mélodies. Les hymnodes populaires qui utilisent le dialecte et quelquefois des instruments de musique sont appelés maddāh-s(panégyristes du Prophète et des grands mystiques). Les plus connus actuellement sont Yāsin al-Tuhāmi (1949), Muhammad al-Tūn (1932) d'Assioutet Ahmad Barrayn (1935) d'Esna. La formation des deux mille hymnodes que compte la tarīqa Hāmidiyya Chādhiliyya est traditionnelle, fondée sur les règles de l'école sunnite shafi'ite(al-madhhab al-shāfi’i). Ils apprennent ainsi la phonologie coranique (‘ilm al-makhārij wa-l-sawamit) et les différents appels à la prière: al-adhān al-māliki presque recto tono et pratiqué au Maghreb al-hanbali, semblable au précédent avec des inflexions plus aiguës et usité en Arabie ; al-laythi ou al-shāfi’i, peu ornementé, en usage en Égypte; al-shar’ī, plus ornementé, licite selon toutes les écoles et employé dans toute l'aire musulmane; al-umawi, très ornementé en mémoire des califes omeyyades et restreint à la Syrie al sultāni, très ornementé en souvenir des sultans ayyoubides mamelouks et ottomans, connu en Égypte, en Syrie, en Irak et en Turquie (où il est aussi appelé al-muhammadi). Les styles de récitation (al-tarti) de psalmodie (al-talhin) et de cantillation (al-tajwid du Coran, ainsi que les orthoépies canoniques (al-qira'āt al-Sab) du Texte Saint n'ont pas de secrets pour eux. Leur connaissance ('ilm) des modes savants (anghām ou maqāmāt) est profonde, de même que leur savoir rythmique (ilm’ al-durub, al-awzān ou al iqā'āt). Déployant leur art de la modulation (al-talwīn) et de la transposition (al-taswir), ils sont devenus maîtres dans l'improvisation (irtijāl) vocale.
Les rituels incluent aussi l'ibtihāl (invocation en vers vouée à Dieu), divers genres de glorification de Dieu variant selon leurs formules, les awrād et les ahzāb (subdivisions du Coran, devant favoriser les vœux et guérir les maladies), différentes sortes de prières (salawāt) pour toutes les circonstances, les asma' Allah al-husnā (psalmodie des quatre-vingt-dix-neuf attributs traditionnels de Dieu), la nativité du Prophète (al-mawlid), son voyage nocturne (al-isrā), son ascension céleste (al-mi’raj), ses hauts faits (al-manqaba), ses miracles (al-mu'jizāt), ses actes et ses propos (al-hadith) et enfin le récit de sa vie (al-sira).
La tradition égyptienne utilise ainsi les grands poètes mystiques classiques, tels Abû al-Atāhiya (748-825), Ibn al-‘Arabi (mort en 1240), Ibn al Farid (1181-1235), Muhammad al-Ju'bari (mort en 1240), 'Abd al-Rahim al-Bura’i (mort en 1250), Sharaf al-Din al-Busiri (1213-1295) et les prosateurs 'Abd al-Ra'üf al-Munāwi (mort en 1721) et Ja'far al-Barazanji (mort en 1763), auteurs de Nativités du Prophète en prose rimée et rythmée, Les poèmes des auteurs égyptiens postérieurs, tel Abu Hamid Salama Hasan al-Radi, sont souvent difficiles d'attribution, car ils sont inclus dans des anthologies quelquefois imprécises ou alors enchevêtrés dans d'autres compositions. Les hymnodes eux-mêmes hésitent. Il s'agit en fait d'une somme poétique où coexistent des strates d'époques différentes, unies par un discours rhétorique d'origine coranique, où toutes les ressources verbales sont mises à contribution. Tout rituel inclut ainsi des passages anciens et modernes, fondus dans le même moule il devient une manipulation machiavélique du langage.
Les chants sont fondés sur l'art des modes (maqāmāt): le terme de maqām est très ancien il provient de la racine trilitère arabe «q/w/m», profondément multivoque (se dresser, se tenir immobile, ressusciter, résister, accomplir, etc..). Elle génère de nombreux verbes et substantifs gawm(tribu), qāmaou qawam(taille), al-qiāyma (la Résurrection), qayyum (un attribut de Dieu éternel, qui existe par lui-même), iqāmat al-salāt (l'accomplissement de la prière), etc... L'idée de base est celle d'une station dressée, d'une érection sur un lieu. Le schème du mot est celui d'un nom de lieu de la première forme verbale simple maqām, muqām ou muqāma (pluriel maqāmāt ou muqāmāt). D'abord employé pour signifier le séjour puis l'emplacement prophétique (maqam d'Ibrāhim à la Kaaba de la Mecque), il est utilisé en littérature au XIe siècle pour désigner un genre rhétorique érudit (maqāma : réunion, assemblée). Le terme de maqām est aussi employé par les mystiques pour les phases de l'initiation des confréries: tahzim (entrée en confrérie), inkhitaf (transport sensoriel), hāl (extase), wajd (enstase), etc…
Le maqām passe enfin dans le vocabulaire musical, sans doute vers le milieu du XVe siècle, grâce au théoricien syrien Shams al-Din al-Saydawi al-Dimashqi il renvoie la position des doigts sur une corde, puis aux mélodies et aux modes qui en sont engendrés. Les modes égyptiens sont fondés sur des tétracordes, des toniques et des sensibles. Ils se fondent sur un parcours hiérarchisé des échelles et des formules mélodiques spécifiques. Il n'existe pas de rythmes ou de modulations imposés, mais plutôt des phrases musicales traditionnelles. Les principaux modes sont au nombre d'une dizaine. Les quarts de tons y sont employés, mais sans subdivisions égales. En musique sacrée, souvent ce ne sont que des tétracordes qui sont entonnés et la pièce musicale peut s'achever sur une modulation, au lieu de revenir au mode originel. Au cours d'un concert, les hymnodes s'échauffent un peu et le diapason relatif de départ hausse d'un ton environ. En l'absence d'un instrument à sons réglables, cette tendance est observable chez tous les chanteurs orientaux Les rythmes sont généralement en 4/4, facilement modifiables en 2/2, avec ou sans le secours des instruments à percussion.
Cette merveilleuse tradition vocale constitue une partie inoubliable de l'art arabo-musulman, qu'elle contribue à enrichir de poèmes complexes et d'arabesques infinies, sous-tendues par une foi sincère, détachée des contingences matérielles, de l'actualité prosaïque et des vulgarités événementielles: «nna l-Lāha — Ta'ālā wa Tabāraka — jamilun wa ya'shaqu kulla jamilin.»
Dieu — qu'il soit exalté — est beau et aime toute beauté.
Bernard Moussali
Professeur agrégé d'arabe à l'Université de Paris IV
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vrheadsets · 6 years
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VR Documentary ZIKR: A Sufi Revival Acquired by Dogwoof at Sundance Film Festival
Last week the popular Sundance Film Festival took place, showcasing some of the best films from around the world. One of those in attendance was ZIKR: A Sufi Revival which VRFocus reported on just as the event took place. Now it has been revealed that documentary producer, sales agent and theatrical distributor, Dogwoof has purchased the immersive documentary.
Directed by Gabo Arora (Ground Beneath Her), produced by Jennifer Tiexiera, and created by Sensorium, Superbright, and Tomorrow Never Knows, ZIKR: A Sufi Revival premiered 19th January in the New Frontier section of the festival. The film takes four participants on an interactive, virtual reality (VR) journey into a world of ecstatic ritual and music in order to explore the nature of faith alongside followers of this mystical Islamic tradition. By opening up an experience to Sufism, dancing and singing alongside members of the Tunisian group Association de la Renaissance du Maalouf et du Chant Soufi de Sidi Bou Saïd, it aims to shed light on the religion, revealing an Islamic practice of inclusion, acceptance, art, joy and understanding.
The deal was brokered on the last day of the Festival by Dogwoof’s Andy Whittaker and Tomorrow Never Knows’ Nathan Brown. The agreement secures funding to support additional development, including an online version of the VR experience to bring multiple players into the experience from around the world.
Dogwoof will also look to global distribution with location based installations at high profile international cultural centers, cinemas and museums. This is the first public project for Tomorrow Never Knows, a newly formed VR/AR/AI startup founded by industry veterans Arora, Brown, Saschka Unseld and Tom Lofthouse.
“There is real demand and a growing market for distinctive storytelling in VR/AR,” said Brown, CEO of Tomorrow Never Knows. “To partner with Andy and Dogwoof, one of the world’s most acclaimed producers and distributors of non-fiction stories, is more than a signal, it’s a lightning bolt for the entire industry.”
“Andy and his team at Dogwoof, have proven themselves over and over with their work in traditional documentary. And, with their first VR acquisition with ZIKR, they will bring their same tenacious spirit to making sure more and more people can experience a story very pertinent to what’s happening in the world now,” said Arora. “I couldn’t dream of a better home for ZIKR or a better team than Dogwoof for global distribution. I am honoured to be joining their award winning catalog.”
For the latest news on VR and 360-degree filmmaking, keep reading VRFocus.
from VRFocus http://ift.tt/2DTotnr
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actualite-news · 5 years
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Coup d'envoi du Festival de la Medina de Tunis : Chants Soufis, Malouf, Mezoued et Stambali
http://dlvr.it/R4W3B0
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