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#bus de londres
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LONDON
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ernestdescalsartwok · 3 months
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ARCHWAY-LONDON-PAINTNGS-PINTURA-LONDON-PAINTINGS-BUS-STOP-URBAN-LANDSCAPE-ARTIST-PAINTER-ERNEST DESCALS
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ARCHWAY-LONDON-PAINTNGS-PINTURA-LONDON-PAINTINGS-BUS-STOP-URBAN-LANDSCAPE-ARTIST-PAINTER-ERNEST DESCALS por Ernest Descals Por Flickr: ARCHWAY-LONDON-PAINTNGS-PINTURA-LONDON-PAINTINGS-BUS-STOP-URBAN-LANDSCAPE-ARTIST-PAINTER-ERNEST DESCALS- Una parada de autobús en ARCHWAY, LONDRES, Reino Unido, paisaje urbano con personas esperando el próximo autobús debajo de la marquesina que destaca de los edificios azulados del fondo, mientras la luz del sol se insinúa con esperanza. Escenas de la vida cotidiana en la gran ciudad y capital de Inglaterra. Pintura del artista pintor Ernest Descals sobre papel de 40x 70 centímetros, pintar los millones de momentos que nos ofrece la urbe de London.
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Gazebo, Raymond Carver
Esperando el bus en Londres entramos a una librería y compré “What we talk about when we talk about love” de Carver. Lo he estado leyendo por las noches y el tercer o cuarto cuento es Gazebo. Lo termine hace 5 minutos y me dije que tenia que mandártelo, ya entenderás porque. No se si ya lo has leído, pero te mando el link para que lo leas.
Siento que esos somos tú y yo en un universo paralelo, donde todo sale mal al final. Hay muchas coincidencias muy locas (unas más que otras) pero siento que además la forma de ser de ambos personajes es muy parecida a nosotros. Nos veo mucho en ellos.
Te mando esto porque el tema de los últimos días ha sido la última luna llena del año que cayó en Cáncer y se supone que es un momento de dejar ir todo el estrés emocional con que el uno ha estado cargando todo el año. Siento que este cuento fue una señal recordándome por lo que pasamos y mostrándome que tomamos la decisión correcta. Por lo menos en este universo no acabaremos así.
Para este año que viene quiero poder sanar y dejar ir para poder amar desde un mejor lugar.
Gazebo set me free
Te amo siempre,
María
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2as2gs · 7 months
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El error del andén en Oxford Circus
Envejecer entristece y procuro olvidar muchos cumpleaños. Sin embargo recuerdo una encrucijada el día de cumplir los treinta, viviendo en Londres habiendo perdido el último metro en Central line. Condenados al bus doble nocturno, en la niebla y la lluvia de Enero, sintiendo la asfixia existencial, - esto no puede ser todo lo que hay. Mirándote a los ojos sin sentir mucho y arrepintiéndome de las decisiones que me hacen estar aquí contigo y no de vuelta en casa con ella.
De Mi vida en los labios
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freddieraimbow74 · 20 days
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11 avril 1979, Reine au Japon 🇯🇵 - Freddie Mercury est arrivé à l'aéroport international de Narita en provenance de New York.
Freddie est arrivé premier à 15h16 sur le vol Pan American 801. Il est arrivé en avance sur le calendrier.
Le nombre de fans qui attendent est dans les douzaines. Selon le garde du corps personnel de Freddie, Itami-san, comparé à l'époque où ils sont arrivés en 1976, il a perçu une vibration qui l'a rendu difficile à approcher.
Roger Taylor et Brian May sont arrivés sur le vol JAL 442 à 16h54 de Londres.
Bien qu'il y ait une ruée de fans et de membres de la presse aux portes, il n'y a pas autant d'agitation que les deux précédentes tournées. L'équipe de scène était également sur ce vol, donc ils se dirigent vers l'hôtel en bus.
Ils sont tous allés à l'hôtel sans incident.
John Deacon est arrivé le lendemain jeudi 12 avril
Ce serait la plus longue tournée au Japon du groupe, composée de 15 dates du 13 avril au 6 mai 1979
Source : Journal de la tournée Queen Japan
« Live Killers Tour »
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swedesinstockholm · 3 months
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14 décembre
pas un seul moment de mélancolie à reporter depuis hier, je sais pas ce qu'il s'est passé, j'ai eu une espèce de déclic. ce que je sais: j'ai définitivement tué la delulu. il suit une musicienne sur ig qui joue des trucs bizarres au synthé et dans certaines vidéos on l'entend parler et elle est un peu bizarre et pas très jolie et il adore tout ce qu'elle fait et je sais pas, c'est con de dire ça et de penser ça comme ça, en ces termes-là, mais ça m'a fait voir la réalité en face. j'ai vu comment il pouvait possiblement me voir. et j'ai accepté. et puis ce matin j'ai vu un post de rebeka warrior qui annonçait la sortie de son ep avec claire ottaway et omega qui sont tous les deux autistes et elle dit que quand ils se sont rencontrés ç'a été le coup de foudre et je me suis demandé si j'étais claire ottaway et r. c'était rebeka. mais non, claire ottaway est claire ottaway et r. est r. et je suis moi et puis c'est tout. je suis moi et on s'en fout.
18 décembre
j'ai rêvé que j'allais à mon rdv chez le dr. r. avec ma couette, je m'allongeais confortablement sur son bureau en me couvrant avec ma couette et ça le faisait rigoler. chez j. à paris j'ai rêvé que jenna lyons me lavait les cheveux et ça voulait dire quelque chose de très spécial mais je sais plus quoi. je dormais sur le canapé avec m., j'ai lu son texte dans le bus hier parce qu'évidemment quand elle l'a lu à la librairie j'ai pas réussi à écouter ce qu'elle disait, et dans son texte elle se genre en non-binaire mais tout le monde disait elle ce weekend. elle raconte qu'elle s'est coupé les cheveux courts et qu'elle vole les habits de ses amants (c'est rigolo parce que dans mon texte je parle de mes amantes mais les miennes sont imaginaires) et qu'elle s'achète des chemises d'homme qui se boutonnent de l'autre côté. elle est accordéoniste professionnelle et elle donne des cours d'accordéon à des enfants mais elle en a marre de faire ça parce qu'elle aime pas les enfants. alors elle se sent un peu coincée parce qu'elle sait pas quoi faire à la place et comme elle est fonctionnaire elle touchera pas le chômage si elle part. on a discuté du travail dans le métro et elle disait que tous les gens qu'elle connaissait étaient un peu devant le même dilemme: être malheureuse au travail ou être pauvre.
j. fait un truc de gestion-comptable dans un grand groupe immobilier. elle a fait des études de lettres à la sorbonne comme moi mais au lieu de laisser tomber son master pour faire un séjour en clinique psychosomatique puis partir en islande pour faire de l'art qui sert à rien elle a fait un master de gestion en parallèle de son master littéraire, to be on the safe side, et maintenant elle a un job bien payé un appart à paris avec un balcon dans lequel elle habite avec sa copine elle a publié un recueil de poésie et elle co-dirige une revue littéraire. elle a bien pris le tournant. l'autre jour m. disait que moi j'avais pas mal tourné, j'avais juste jamais tourné du tout. ça m'a un peu vexée. j'aurais préféré mal tourner, c'est plus intéressant.
s. qui co-dirige la revue avec elle est doctorant, il vient d'une longue lignée d'universitaires aussi bien du côté de sa mère que du côté de son père (ça me fascine), il a fait l'ens et en ce moment il fait une pause dans sa thèse parce qu'il a reçu une bourse pour faire des recherches sur la poésie visuelle et concrète à londres. le reste du temps il enseigne le français dans une boarding school chic avec des maisons avec des blasons comme à poudlard dans le village natal d'ed sheeran. c'était sa petite anecdote rigolote. sa copine habite dans un manoir avec une piscine au milieu de londres. il parlait beaucoup, il était très à l'aise, il prenait beaucoup de place et il prononçait les mots anglais avec un accent anglais très prononcé.
plus je les écoutais parler, plus je me rendais compte que, malgré ma situation infortunée et la brièveté de mes études, j'étais tout à fait à leur niveau. intellectuel je veux dire. je connaissais les choses dont ils parlaient, je connaissais les mots grecs et latins qu'agitait s. pour mettre sa culture en étalage, je parle quatre langues et un peu plus, j'ai voyagé, ça va. quand on est allé boire un verre après la lecture, l. discutait des nouveaux mots qu'elle avait découvert dans mes poèmes avec ses deux amis du master de création littéraire de paris 8, ils portaient tous les deux une veste en cuir et ils se la frottaient l'une contre l'autre pour voir laquelle crissait le plus. celui qui ressemblait à robert pattinson avec son air paumé et ses cheveux décoiffés avait un livre gallimard de patrick modiano qui dépassait savamment de la poche de sa veste en cuir. il était bibliothécaire. quand un vendeur de roses est passé à notre table il a nonchalamment négocié une rose rouge à deux euros pour l'offrir à l. je sais pas pourquoi pendant un quart de seconde je me suis dit qu'il allait me l'offrir à moi.
et donc il me demandait ce qu'étaient les champs phlégréens et celui avec la veste en cuir noire me demandait ce qu'était la diapause et pourquoi j'avais choisi le mot mégalithe et pas monolithe (parce que c'est pas le même mot??) et comme je les faisais deviner robert pattinson a proposé qu'on devine chacun une définition et quelqu'un a lu le passage de mon poème où je dis que je suis en pyjama en diapause comme les morses et les papillons, pour donner le contexte, et je me suis sentie très vulnérable et exposé en entendant mes mots dans la bouche de quelqu'un d'autre. j'ai zéro pudeur ni sentiment de vulnérabilité quand je lis moi-même mes textes, mais dès que j'ai plus le contrôle dessus, ça fait bizarre. et puis robert pattinson a sorti sa liste de mots obscurs sur son téléphone pour continuer le jeu et je pensais à c. et à son cours de français de vieux réacs où chaque semaine quelqu'un doit apporter un mot compliqué pour en faire deviner sa signification. s. en faisait des tonnes avec les racines grecques en gesticulant beaucoup et moi je les écoutais en silence avec un léger sourire, savourant ma présence au sein du groupe.
quand les deux garçons en veste de cuir sont partis j'ai discuté avec l. et elle m'a fait lire le poème qu'elle voulait envoyer à la revue mouche, on l'a lu ensemble sur son téléphone et on a discuté du thème bizarre et je l'ai encouragée à l'envoyer parce que je le trouvais vraiment bien. elle a 26 ans. on discutait de notre âge en mangeant nos sandwiches halloumi falafel après et m. disait qu'elle était persuadée comme moi qu'elle allait peaker à quarante ans, mais que ça commençait quand même à se rapprocher maintenant et qu'elle devait un peu se dépêcher si elle voulait arriver au sommet. mais elle a que 32 ans donc moi je trouve que ça va elle a le temps. on était plus que toutes les quatre et sans la présence d'égo de mâle encombrant j'étais déjà beaucoup plus bavarde.
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frenchcurious · 2 years
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C'est ainsi qu'ils prouvent que les bus à impériale de Londres n'ont pas de risque de basculement, 1933. - source Another Vintage Point.
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steff-02 · 7 months
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Voilà, dernier réveil en Afrique du Sud 😔. Je suis à la fois excité de notre vol de ce soir et de revoir notre chez nous et nos animaux, et de vous revoir vous !! mais à la fois triste d’arriver au terme de ces belles vacances 😍.
Nous commençons notre journée par le petit déjeuner. Et comme annoncé dans le post d’hier, ce sera fruits et yoghurt 😂. Pas de bouche en feu pour ce matin 😁Ensuite on prépare nos sacs, faisons le check-out et demandons si nous pouvons laisser nos bagages à l’hôtel pour la journée.
On commande notre Uber direction l’apartheid museum. Dès notre arrivée, on est tout de suite mis dans le bain. On reçoit chacun un ticket sur lequel est inscrit si nous devons emprunter l’entrée pour les blancs ou celle pour les noirs. La séparation ne dure que quelques mètres, mais ça fait tout bizarre 😅. Ensuite commence le musée. Au début j’ai un peu de mal à crocher, jusqu’à l’histoire de Nelson Mandela et au début des arrestations des militants noirs, où j’ai plus été pris par l’histoire. Il y a une salle où le plafond est recouvert de corde pour se prendre. Il y en a au moins une cinquantaine. Elles représentent les personnes victimes d’exécutions politiques. Ça fait froid dans le dos, l’atmosphère est lourde dans ce musée. Vers la fin de l’exposition, ils diffusent des films d’archives sur des écrans. Je ne suis pas resté longtemps dans les salles. Les films étaient extrêmement violent, rien n’était censuré. Nous avons mis plus de deux heures à faire le tour du musée. Il est presque 13h lorsque nous arrivons à la cafétéria où nous mangeons quelque chose avant de prendre le bus.
Nous nous rendons à nouveau à Rosebank, où nous faisons quelques derniers achats. Sur le coup des 16h, nous appelons un Uber pour retourner à l’hôtel chercher nos affaires. Il y a beaucoup de circulation pour arriver au centre ville, mais ça va on a prévu de la marge. On réorganise nos sacs en soute et nos sacs cabine (on en avait un chacun un pour venir et maintenant deux chacun pour le retour 😅), et à 17h nous prenons notre encore un Uber (mais cette fois le dernier) direction l’aéroport. Pour sortir de la ville le traffic est fluide. On avait un chouette chauffeur avec qui on a bien parlé. Surtout d’argent à vrai dire 😂 on s’est rendu compte que pour les sud-africains tous les blancs sont riches. Alors on lui a expliqué que certes on a assez d’argent pour voyager mais on ne roule pas sur l’or pour autant. Lorsqu’on lui a dit le prix de notre loyer il était abasourdi. Bon qu’on se comprenne bien, on est pas du tout en train de se plaindre de notre situation financière auprès de lui hein 😂😂, on est très reconnaissant de la chance qu’on a de mener la vie qu’on mène. Ensuite il nous parle de ces voyages, et qu’il ressent une certaine angoisse de quitter le pays. Il a peur de comment il sera traité ailleurs. Je pense que cette peur est fondée, surtout lorsqu’on qu’on connaît le passé du pays. Mais je pense qu’il risque moins de venir en Europe que nous dans les rues de Joburg 😂.
Il est 17h40 lorsque nous arrivons au terminal A de l’aéroport de Johannesburg. Nous nous rendons directement au check-in, qui a pris beaucoup de temps car il n’y avait que trois guichets ouverts. Nos sacs dépose, on passe la sécurité et la douane (on a eu notre tampon de sortie, on va pouvoir rentré ! 😘). On se dirige ensuite vers le lounge, qui n’était pas compris dans nos tickets, on l’a réservé en plus et il était vraiment pas cher, un peu plus de 20CHF chacun. Et ça en vaut la peine, il y a le buffet salé et sucré, les boissons chaudes, sodas, et boissons alcoolisées, et on a même pu aller se doucher! Ça fait trop du bien après une journée passée en ville. On est prêt pour nos 11h de vol retour pour Londres 🇬🇧!
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fusilsapompe · 1 year
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Karma & Energy : A Lonnie Bands Interview by Tuego
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J'arrive à 18h30 dans un hôtel du nord de Paris, un de ces lieux modernes où se mêlent bar, restaurant et salle d'attente dans une ambiance tamisée et design. J’entre dans le hall au moment ou deux femmes sortent pour fumer une cigarette. A droite le bar, derrière un restaurant, devant moi des tables hautes en longueur où des clients assis sur des tabourets sont visiblement en train de profiter du WIFI de l’hôtel. Pas un lieu désagréable pour télé-travailler à vrai dire. Je me dirige vers ce qui semble être la salle d’attente de l’hôtel. J’aperçois un jeune noir assis sur un canapé, absorbé par son téléphone. C’est Onfully, jeune rappeur qui gravite autour de Lonnie, qui ne doit rapper que depuis quelques années seulement. Il accompagne le Bandman lors de son séjour à Paris. Je l’interpelle brièvement et lui explique pourquoi je suis là. On essaie de prendre l’ascenseur pour aller dans leur chambre d’hôtel mais il n’a pas la carte qui permet de l’activer. Il passe alors un coup fil « Tell Bandman somebody’s here for him », puis me dit qu’il va arriver dans quelques instants. Il me demande ce que je cache dans mon sac : Rien d’autre qu’une petite bouteille de Christaline, un calepin sur lequel j’ai noté mes questions et un parapluie. Quelques minutes plus tard Lonnie arrive. On se sert la main et on monte dans l’ascenseur. On entre dans la chambre, un troisième rappeur qui s’est joint au voyage est présent, Hitta J3. Il regarde des vidéos de stand up sur son téléphone. Lonnie s’excuse du désordre (« Sorry it’s a bit janky ») et me propose de faire l’interview sur le balcon. Effectivement c’est un peu le bordel, mais rien de choquant. J’attends quelques minutes sur le balcon. De là-haut on peut entrevoir tout Paris. Il fait encore un peu jour. Il se sert un verre, enfile une cagoule et me rejoint sur le balcon. « Oh, let me grab my cigarettes ». C’est bon, c’est parti …
C’est la première fois que tu es à Paris j’imagine ?
Première sortie du pays même, j’ai eu mon passeport deux jours avant d’embarquer pour ici.
Alors qu’est-ce que tu penses de la France pour l’instant ? Tu as eu le temps de faire quoi ?
J’aime bien. J’ai vu la Tour Eiffel, j’ai traîné avec quelques filles, j’ai fait un peu de studio, rencontré des artistes français.
Qui ça ?
Bu$hi, Manast, j’ai pas retenu tous les noms… Et Brodinski, que j’avais déjà rencontré à L.A.
Ah oui, il est connu aux USA, non ? Il a fait pas mal de choses, je ne sais pas si c’est sorti mais, avec ZMoney non ?
Oui, avec ZMoney, avec Shoreline Mafia.
Et avec Hoodrich Pablo Juan ? Je crois qu’ils ont un EP ensemble. Mais on a jamais entendu ce qu’il a fait avec ZMoney, ça devait être une tape je crois…
Ah oui, et c’est jamais sorti ?
Pas que je sache en tout cas. Sinon, j’étais au concert vendredi…
Ah, alors tu as aimé ?
Oui, très bon.
Merci
Je ne vais pas à beaucoup de concerts en vrai, mais j’ai apprécié. Comment tu as trouvé le public français ?
J’ai adoré. J’ai vraiment été touché de les entendre crier mon nom. Ça m'a presque mis la larme à l’œil…
Tu penses revenir alors ?
Bien sûr, obligé.
Pour un plus gros show avec plus de monde peut-être. Qui t'emmènerais si l’occasion se présentait ?
Tout le Bandgang
Tu es en contact avec tous, toujours ?
Oui, on est une famille. Moi, Javar, Biggs, on est vraiment cousins. Par le sang.
Ok, j’ignorais ça.
Et Paidwill et Jizzle, on a grandi avec eux. Depuis qu’on a sept ou huit ans
Dans le sous-sol de Biggs, là où tout a commencé
Le sous-sol de Biggs ! Exactement ! Putain t’es bien renseigné !
Et tu penses pouvoir faire le même genre de concert dans d’autres pays d’Europe, faire une tournée peut-être ?
J’aimerais aller à Londres. Et là je viens de découvrir que j’avais beaucoup de fans au Panama…
Qui l’aurait cru ?
Qui l’aurait cru…
Tu savais que tu avais des auditeurs en France ?
Je l’ignorais. J’ai compris que j’avais des fans en France quand on m’a proposé de venir ici. Merci à Eddy.
C’est lui qui a organisé ta venue ici ? Comment ça s’est passé exactement ?
Il m’a envoyé un e-mail. M’a demandé combien je voulais. J’ai dit que je prenais rien pour le concert s’ils payaient pour le reste. Parce que jusqu’au bout, j’étais nerveux, jusqu’au show. J’étais pas sûr que les gens écoutent vraiment ma musique ici.
Mais maintenant t’es rassuré ?
Oui, complètement.
Récemment tu as sorti Scorpion Eyes. Incroyable album. Pour moi ton meilleur, très personnel, sans invité, les productions sont folles…
… et j’ai fait l’enregistrement, le mix et le mastering seul, moi-même.
Oh tu as tout fait seul ? Ça tue. C’est la première fois que tu le faisais ?
Non, je m’enregistre souvent seul. Creatures In Paris, encore. Je l’ai enregistré seul, en même pas une journée…
Motivé par ta venue ici ?
Le voyage m’a inspiré oui, et je voulais montrer aux gens d’ici que l’amour est mutuel.
Pour Scorpion Eyes, comment s’est passé l’enregistrement exactement, comment t’as pensé l’album ? Est-ce que ce sont des chansons mises de côté au fil du temps parce qu’elles avaient quelque chose en commun ?
D’abord, j’ai écrit la chanson Scorpion Eyes. Je voulais la garder pour un album qui s’appellera Biggest Creature, mais que j’ai préféré repousser pour en faire mon prochain véritable album. Mais je tenais vraiment à cette chanson. Je vivais des choses particulières à l’époque. Tout ce que j’avais c’était mon studio portable, je devais beaucoup bouger d’un endroit à l’autre. Alors, j’ai enregistré une bonne partie de l’album en bagnole.
Genre dans un bus ?
Nan dans une petite voiture. Donc je devais toujours m’assurer que l’ordinateur était bien chargé. Et puis je me suis remis à écrire.
C'est-à-dire ? Que tu n’as rien improvisé ?
C’est la première fois que je ne freestyle pas depuis AntiSocial. C’est pour ça que les gens comparent beaucoup Scorpion Eyes à AntiSocial.
Ah oui, ta première tape. Ou peut-être la deuxième.
Ma première tape en solo. AntiSocial
Avec la chanson Narcotics dessus. C’était ma préférée sur la tape.
Comment ? Ah Narcotics ! Wooooooooow, tu connais ça !
Après l’avoir découverte, j’espérais que ce serait vraiment le type de chanson, la voie que tu prendrais… Ça été le cas, donc c’est cool.
J’ai arrêté d’écrire après ça, je me suis mis à faire uniquement du punch in parce que j’avais pris la grosse tête. Puis les années avançant, je réalise qu’il y  a un million de rappeurs, et que je dois pouvoir me démarquer même comme lyricist.
Ok ! On sent vraiment que c’est différent de tes autres albums. Pas seulement du point de vue des textes, même émotionnellement. T’es pas dans la vantardise - pas que tu sois vraiment dans ces trucs là - mais c’est vraiment du rap pour ressentir plus que pour montrer. C’est sombre, et ce que j’en retiens, c’est l’idée que le rap, le succès, s’avèrent ne pas être ce à quoi on s’attend au départ : c’est autant une malédiction qu’un cadeau, que le succès vient avec un arrière goût…
Mais c’est exactement ça.
En arrière-plan, il y a aussi ce point positif, cet espoir, que représentent tes enfants, le fait d’être un père de famille…
Avoir des enfants est une bénédiction. Maintenant, quand je m’apprête à faire un truc bête, je pense à eux. Si je suis plus là, c’est d’abord eux que ça affecterait. Donc le dilemme devient : est-ce que je vais laisser la rue prendre mes enfants ? La réponse est non.
On ressent vraiment ce cheminement dans la tape.
C’est parce que je veux avancer, je veux approfondir mon message. Je dois être meilleur, plus fin, pour que tout ce dont je parle prenne fin. Si tu vois ce que je veux dire. Je ne suis pas là pour transmettre un message comme le ferait Kendrick Lamar par exemple, mais je me dois d’être plus profond pour les enfants qui... Enfin, j’essaie de trouver cet équilibre dans ma musique. Parce que tout ça est d’une certaine manière lié à la réalité. Je veux qu’on comprenne que si ce dont je parle est arrivé, ça pourrait arriver encore. Parce que dans la rue il n’y a pas trente-six issues possibles. Moi j’ai réussi à m’en sortir, mais ce n'est pas le cas de tous. On ne peut pas tous revenir de ça. Je pense qu’il y a une force supérieure qui nous y maintient. Une chose qui n’est pas humaine.
Puis même si tu arrives à te lancer dans la musique par exemple, fais en sorte que ton truc soit carré avant de te lancer, fais en sorte de réfléchir à ce que tu vas dire, ce que tu vas faire, et garde le contrôle de ta carrière… On est jamais à l'abri d’un retour de flammes. L’argent ne protège pas de tout dans notre milieu. L’argent peut même tout rendre infernal. Elle peut même aggraver tes pires traits.
Quand tu parles de savoir ce que tu fais quand tu entres dans le business de la musique… La plupart du Bandgang est managée par Poody c’est ça ?
Oui. C’est le boss du label, TF.
Label sur lequel sont sortis quasiment tous les albums du Bandgang.
C’est mon frère de sang. Même mère.
Oh ok. A quel point t’a-t-il aidé pour toute cette partie business ?
Il m’a littéralement tout appris. J’ai suivi tout ce qu’il m’a enseigné, et l’applique aujourd’hui pour mon propre label, AntiMedia
Ah oui, les dernières sorties sont dessus. Et tu penses sortir des albums d’autres artistes ? Onfully, The Big Homie, Godfather,TeeJaee peut-être ?
Oui. Mais je les laisserai prendre leurs propres décisions. Je veux pas d’histoire de contrat, je veux pas de leur argent. Je les aiderai sans contrepartie. Ce sont comme mes frères, je veux juste les voir sortir de la rue.
Comment tu les as connu ?
On a grandi avec eux. C’étaient nos petits frères, on a grandi dans les deux mêmes rues. Mark Twain et Strath More. Tu vois, elles ont donné leurs noms à deux chansons de Scorpion Eyes. Les membres du Bandgang viennent surtout de Mark Twain, et sur Strath Mo’ c’était beaucoup le Shredgang. On n’avait personne, on n’a pas eu d’autres choix que d’être proches. On est une famille. Même si on se bagarre tout le temps.
Comme dans toutes les familles ! Il y a une personne dont j’aurais aimé qu’on parle, c’est Boldy.
Boldy James. C’est mon oncle.
Oncle, genre de sang, vraiment ?
Non, pas de sang.
Oh ok, c’est le Big Unk’. Tu peux me parler un peu de votre relation, comment vous vous êtes connus ?
Il est comme un mentor pour moi. C’est quelqu’un qui s’intéresse véritablement à moi. Quoi qu’il puisse m’arriver, il est toujours présent. Quand mes démons prennent le dessus, il est l’un de ceux sur qui je peux le plus compter.
Vous avez grandi ensemble ou tu l’as connu plus tard ?
Je l’ai connu quand j’ai commencé à rapper. Il avait déjà une petite notoriété à Detroit avec les Bully Boys, il était le plus jeune du groupe. Ca fait longtemps qu’il est là, même s’il commence seulement à gagner en reconnaissance. C’est grâce à tout ce que fait Griselda. Le mouvement autour d’eux, c’est vraiment une sorte de retour au rap strictement rap. Boldy James en a bénéficié.
Sur Manger On McNichols…
Sur quoi ?
L’album Manger On McNichols. Un album qui a été enregistré il y a plusieurs années mais qui n’est sorti que récemment, produit par Sterling Toles.
Oh je suis pas sûr de connaître, il sort tellement de trucs là. C’est celui avec Double Hockey Sticks dessus ? Ou non, ça c’est Bo Jackson, c’est le dernier que j’ai écouté, avec Alchemist.
Attends, je te montre. Celui-là. On peut faire pas mal de comparaisons entre ce disque et Scorpion Eyes.
Oh, il faut que je l’écoute.
Il le faut. C’est un des meilleurs albums, point, dans mon livre.
J’écoute très peu de musique en ce moment. Pour rester pur au moment où je travaille sur mes chansons, pour prendre le moins de choses à d’autres. Je m’occupe en regardant quelques vidéos, je passe du temps avec mes enfants, j’enregistre ou je m’intéresse à l’histoire. C’est tout.
Quand tu parles d’histoire, tu lis des livres, regarde des documentaires ?
Les deux. Récemment je lisais Art of Influence…  Mais je me suis pas mal intéressé à l’histoire de la Grande Bretagne… Comment ils ont bâti toutes leurs richesses grâce à l’esclavage. Parce qu’à l’école, on n’en parle un peu mais ils ne nous disent pas tout, on va pas au delà des guerres et ce genre de choses. On ne dit pas que la couronne est bâtie sur l’esclavage, que les joyaux, notamment certains bijoux à plusieurs dizaines de millions de dollars, ont été volés à l’Afrique. Je l’ignorais en tout cas. C’est pour ça que je te disais que je veux aller au Royaume-Uni après.
Tu as des comptes à régler.
Je veux leur demander d’où est-ce que vient tout ce qu’ils ont.
Je reviens à Boldy. Est-ce qu’il pourrait y avoir un album commun ?
Bien sûr, on en a déjà enregistré la moitié.
Génial. Ça sortirait quand ?
Quand ce sera prêt. Mais j’aimerais qu’il s’adresse à mes auditeurs. En fait, je n’ai pas l’intention de devenir une méga star, donc tout ce que je fais, je veux que ça plaise à la même base de fans. Si quelque chose au-delà arrive, je veux que ça soit de manière organique, je ne vais chercher personne, je m’adresse d’abord à ceux qui s’intéressent vraiment à moi. Je veux que tu viennes à mes concerts parce que tu sais que j’ai des bonnes chansons, parce que tu aimes vraiment ma musique. Et j’y tiens vraiment, parce que je pars de rien, et j’aurais pu rester un moins que rien, mais la musique m’a sauvé. Ca m’a aussi apporté d’autres soucis c’est sûr, mais j’en suis le seul responsable, et j’avance sur ces choses là… Parce que je suis plus le gamin que j’étais.
Aujourd’hui tu as 27 ans. Quand est-ce que ça a commencé à marcher pour toi ?
A 16 ans.  Quand on est arrivé avec le BandGang. Avec mes cousins. Moi, Biggs, Paid, Javar. L’idée est venue de Biggs, on était à l’école, on trainait dans Mark Twain. On était plus au départ, certains sont incarcérés, d’autres doivent encore mettre leur vie à l’endroit. C’est pas simple parce que quand tu deviens rappeur, d’un coup tes affaires judiciaires deviennent de « grosses » affaires. Aujourd’hui avec la culture drill tout est plus emmêlé que jamais. La rue et le rap sont une continuité, c’est plus difficile d’en sortir complètement. Et quand tu réussis tes problèmes personnels deviennent de plus gros problèmes aussi, parce que d’un coup, les gens se mettent à oublier que tu es un être humain. Même en étant connu, il m’arrive d’avoir des mauvais jours, d’être moins bien. Je dois le gérer comme tout le monde. Pour ça, je vais méditer, faire de la musique… Mais si je reste deux, trois jours sans faire de musique, je sens tous mes démons commencer à vouloir se réveiller. Aujourd’hui dès ma première pensée démoniaque, je me dis qu’il faut que je fasse de la musique…
Et le sport ça ne peut pas t’aider aussi ?
Je viens de prendre un abonnement à la salle de sport, juste avant de venir ici ! C’est sur la to-do list de mon retour. Parce qu’après le show… j’étais vidé, je manque d’endurance.
C’était ton premier show depuis longtemps ??
Le premier depuis un an. Mon dernier était dans le Connecticut. Je devais avoir un concert avec Nudy à Phoenix ce mois-ci, mais ils ont annulé.
Pour quelle raison ?
Pas assez de billets vendus, ils avaient vu trop grand. C’était une salle de 2 500 personnes et ils ne voulaient pas perdre d’argent.
Ok. Donc, on va attendre pour cet album commun avec Boldy James, un futur classique inévitablement.
Là j’ai le deluxe de Creatures In Paris qui arrive. Avec des artistes français.
Ah oui donc vraiment la créature à Paris. En parlant de musique à venir. Tu as enregistré pas mal de choses avec Rob Vicious, de Shoreline Mafia…
Je l’adore. Il est fort comme producteur aussi. Il est trop sous-estimé.
Votre chanson LonnieVicious, c’est un classique.
LonnieVicious, je ne sais plus si c’est Rob qui a fait la prod…
Si, il y a son drop au départ « I Think The Feds is Listenin’ »…
Ah oui c’est lui alors.
The Myth sur Scorpion Eyes est produite par lui aussi.
Un album commun est-il envisageable ?
Quand le temps le permettra. J’ai vraiment besoin de faire des pauses. Entre Hard 2 Kill et Scorpion Eyes, il y a un an et demi d’écart. Je fais ma meilleure musique quand je prends mon temps, le temps de vivre, d’être inspiré.
On sent l’évolution de ta musique entre les deux. Sûrement parce que ce qui t’inspire a été maturé.
Et ça m’a amené à devenir plus personnel. Parce qu’ils parlent tous de ce qu’ils ont, de ce qu’ils ont fait, on est moins à aller dans ces profondeurs intérieures.
Quand j’étais jeune, mes deux artistes favoris étaient Tupac et Michael Jackson, les deux plus grands.
On entend l’influence de Tupac sur Scorpion Eyes.
J’ai pleuré en écrivant certaines de ces chansons. Elles me plongeaient dans des flashbacks. Mais j’essaie de trouver un équilibre, pour quand même avoir du plaisir à le faire. Ma musique est liée à l’état dans lequel je suis. Si je vais bien, je vais faire de la musique feel good… Donc si Scorpion Eyes est si spécial, c’est parce que j’ai vraiment pris mon temps pour le faire. J’ai vraiment attendu d’être dans le bon état d'esprit pour chaque titre. J’avais cinquante chansons enregistrées à la fin, parmi lesquelles j’en ai choisi seize. J’aurais aimé en mettre cinquante, mais ça faisait trop hehe.
Après avoir été si introspectif, je me suis dit qu’il fallait revenir à quelque chose de plus fun. C’est dans cet esprit que j’ai créé Creatures In Paris. J’ai voulu y mettre des chansons plus légères. Pour Scorpion Eyes  j’ai pu faire une chanson qui correspond à chacun de mes états d’esprit, c’est plus écrit, je parle de choses dont les gens n’avaient pas idée… Donc là il a fallu que j’abrutisse un peu, que je ralentisse. Parce que j’ai compris qu’en tournée, ce que j’aimerais, ce sont des choses plus galvanisantes. J’aime quand les gens connaissent toutes les paroles et quand on ressent l’amour. Je veux pouvoir sauter dans la foule, et toucher les gens.
L’équilibre entre les deux est la clé.
L’équilibre est la clé. En numérologie, mon numéro c’est le 22, deux et deux, la dualité. J’ai une chanson qui s’appelle Duality, qui sera sur mon prochain album. L’équilibre. Noir et Blanc.
Le prochain c’est Biggest Creature ?
Creature in Paris Deluxe. Et après il y a une tape avec Harry Fraud. The Ghost.
Pour « The Ghost of Dede » ?
Juste The Ghost. Parce que c’est comme ça qu’on m’appelle. Parce que je peux me retrouver quelque part, et disparaître. Je te vois mais toi, tu ne me vois plus. Et ensuite ce sera The Biggest Creature. Puis Evil Genius. Boldy m’a donné ce nom. C’est lui qui m’a donné le surnom de Biggest Creature aussi.
Oui parce qu’il est la ConCreature.
C’est le seigneur des créatures. Il m’a dit que j’étais la plus grosse créature, parce que je fais ma place partout et que je survis à tout. Je me suis fait tirer dans la tête, me suis fait braquer, j’ai perdu du monde, vu tous les gens que j’aimais finir en prison. C’est comme si Dieu me testait pour une raison. C’est aussi pour tout ça que j’ai commencé un travail sur moi, que j’ai mis un terme à mes addictions aux drogues, arrêté de boire du lean. Pour que le monde tourne en ma faveur. Si je reste négatif, je n’attirerai que des choses négatives. Si j’arrive à dépasser tous mes démons, je pense pouvoir devenir the Biggest Person…
L’énergie c’est quelque chose de réel.
Je peux toujours sentir la balle ici, quand je touche ma tempe. Tu peux la sentir. (Lonnie se masse la tempe droite avec l’index)
C’est ce qui est arrivé à Vegas ?
Oui à Vegas. Mais ça a fait de moi une meilleure personne. Même me faire braquer a fait de moi une meilleure personne. Parce que c’est quelque chose que je faisais moi même subir à d’autres avant de le vivre. Le karma c’est réel. Tu récoltes tout ce que tu sèmes. Et personne ne sera jamais là pour te dire que tu es aller trop loin, qu’il est trop tard pour revenir en arrière. Ca m’a fait me recentrer sur moi. A la fin, tout ce qu’il peut te rester c’est ton ego. Et changer permet de changer les choses et les gens autour de soi. C’est comme quand tu pries pour éloigner certaines choses. Ça fonctionne comme la prière.
Je n’ai pas retrouvé la trace de tout ça en remontant instagram, c’était quoi Rich & Dangerous Art ?
C’est ma ligne de vêtements
Mais il y avait des sortes de peintures aussi ?
Oui, ma copine est peintre. Et je m’intéresse vraiment aux arts. Quand j’en aurai le temps et les moyens, c’est dans ce monde là que tu me retrouveras. J’aimerais par exemple être capable de faire faire des statues de Paidwill et Jizzle, façon sculptures grecques, et les faire installer dans leurs quartiers. J’aimerais faire ce genre d’art comme je fais ma musique. Quelque chose de concret, que personne n’a jamais vu. Je considère que je peins avec mes mots. C’est pareil. Quand on rappe, on a des visions, qu’on met en image avec nos mots.
Et tu travailles déjà sur ces arts là ? En cherchant des artistes ou … ?
Je le faisais, mais j’ai compris que j’avais d’abord beaucoup d’apprentissage à faire, et il faut que je me concentre sur une seule chose à la fois. Parce que j’aime faire les choses moi-même, je suis un égocentrique… donc je dois pouvoir m’appliquer. C’est ça le narcissisme, on a du mal à déléguer, on veut tout faire seul, mais à la fin on est de simples hommes. Avec deux yeux, deux mains, une bouche. Mais je n’ai qu’une seule oreille, je suis sourd de l’oreille droite. Bref, je prends mon temps pour tout ça. Parce que je n’ai pas encore vraiment fait de gros sous avec le rap. J’ai jamais touché de gros chèques, jamais signé de contrat, rien. Donc ça viendra quand ça viendra. Mais ça fait déjà dix ans que je m’en sors, je suis bien capable de m’en sortir pour au moins dix de plus.
Et quand est-ce que tu reviens au beatmaking ?
J’ai produit trois titres sur le dernier, Creatures in Paris, Kray et Come Here baby.
Tu aimes ça faire des beats ?
Je dois le faire avec un producteur. Je ne sais pas programmer. Je connais les notes, sais jouer du piano, de la basse, mais j’ai besoin de producteurs pour programmer les 808 et choses du genre. Mais les harmonies, tout ça, c’est moi. Souvent je ne me crédite pas, je laisse le nom du producteur parce que souvent ce sont des gens dont je suis proche. Je suis pas le genre de rappeur à collaborer avec tout le monde, même avec les rappeurs. Quand je travaille une tape, j’ai toujours à l’esprit d’essayer de la faire sans invité. Je m’adresse à mes auditeurs, je ne suis pas là pour leur faire entendre quelqu’un d’autre. C’est moi qui doit prouver des choses, je veux que les gens voient mon art. La musique c’est personnel pour moi, c’est ma vie que j’offre au monde. D’une certaine manière je vous donne un peu de moi, vraiment.
J’ai encore quelques questions, mais plus sur certains points précis de ta carrière. Ça te va si on continue ?
Ça me va totalement si on continue, j’apprécie là, tu es la première personne dont… je m’en souviendrai. Premier vrai concert hier, et là première vraie interview. Je m’en rappellerai toujours.
Alors, l’album Street Dream Team…
Très sous-estimé…
Mais oui ! Extrêmement sous-estimé. Il est fou, avec un sacré casting.
C’est avant tout la tape de FK1st, le producteur. On a d’abord fait la chanson Street Dream Team, puis il a voulu qu’on en fasse tout un concept. J’étais ok, parce que je suis toujours partant pour pousser et mettre en avant mes proches. Mais il n’y a eu aucune promo autour du projet. C’est en partie de ma faute. J’enregistrais Hard 2 Kill à l’époque, j’étais concentré sur autre chose. Mais c’est une tape incroyable. En avance sur son temps. Moi ça m’a ouvert à d’autres producteurs, et c’est là que j’ai compris que tout le monde aimait la musique de Detroit. Qu’ils voulaient faire sonner leurs trucs comme à Detroit. Je me suis mis à bosser avec Tommy II, un producteur qui vit en Nouvelle-Zélande, qui après a bossé sur Scorpion Eyes, et ses productions, c’est comme si elles ranimaient des souvenirs, comme si elles renvoyaient à l’esprit d’origine de toute notre musique, ce qui nous a bercé, influencé : la musique de la Nouvelle-Orléans. Juvenile, Soulja Slim. Cette musique qui vraiment te prend aux tripes quand tu entends le beat. Alors quand j’ai entendu ses beats je me suis dit… putain mon Dieu, c’est ça. C’est ça le son de Detroit, et là on tient le son de Detroit international. J’ai vraiment commencé à capter plus de monde à ce moment-là, je voyais mes chiffres monter. Une fois qu’on a sorti ça, on est passé de quelques uns à trois-mille personnes qui m’écoutent en France, et aujourd’hui vingt mille qui écoutent Creatures In Paris, sept jours avant que j’arrive ici.
Il faut que je bosse sur Creatures In London maintenant, haha. C’est une bonne idée non ?
Oui. Ça pourrait être… comment on appelle ça, quand tu projettes une idée qui devient réelle…
Tu la manifeste.
Parlons de Hard 2 Kill. Pour moi c’était comme ton gros album studio, probablement le plus gros depuis K.O.D.
Oui, ou depuis AntiSocial 1.5
Ouais, mais j’ai vraiment eu l’impression que celui-ci, il y avait un noyau dur de titres travaillés pour lui, mais aussi tout un tas de chansons qui y ont été ajouté, des bonnes chansons, mais qui trainaient par-ci par-là
Et tu as absolument raison.
Pour moi c’était plus une tape. Mais après tu es venu avec Hard 2 Kill, et dès la pochette, on ressent que ton intention est de frapper fort avec celui-là. De A à Z c’est cohérent. Même si personnellement ce n'est pas mon préféré.
Ce n’est pas mon favori non plus, parce que j’étais dans un état d’esprit diabolique au moment de le faire.
Juste après l’accident ?
C’était juste après. C’est pour ça que le titre est bon. Mais ce qui est fou, c’est que c’est une idée que j’ai eue avant l’accident. Comme si de l’avoir dit, je l’avais amené à se réaliser. Je fais très attention à ce que je dis maintenant. Je n’évoque plus la mort des gens par exemple, pour éviter le retour de flamme.
C’est ce qu’on dit de Drakeo aussi, parce que dans une chanson il disait « Dieu, réserve moi une place au Paradis » ou quelque chose du genre. Et s’est passé ce qu’il s’est passé.
Le lean fait ça. C’est la drogue du diable. Tu dis des choses que tu ne maîtrises pas, dont tu ne te rappelles même plus après. Ce qui est sûr c’est que la musique a un pouvoir… Un mec qui met sa musique sur les plateformes, son énergie voyage.
Et le lean, j’imagine que ça l’est mais je demande, c’est dur d’arrêter ?
C’est pas que c’est difficile d’arrêter en soit, mais c’est dur de devoir à nouveau faire face aux choses auxquelles tu essaies d’échapper avec. Ça commençait à altérer ma relation avec les gens que j’aime le plus, mes frères, mes enfants. C’est tout ce que ça t’apporte. En plus de te couter énormément d’argent. J’ai du dépenser 250 000 dollars en lean. T’es accroc à cette merde comme un crackhead. Ca te bousille le corps, je suis devenu énorme. Le COVID a été un accélérateur. J’étais chez moi, avec rien à faire à part boire.
Pour en revenir à Hard 2 Kill, tu semblais mitigé par sa réception, tu disais qu’on ne parlais que du couplet de Nudy…
Je l’ai sorti trop tôt. Certaines chansons ne sont pas correctement mixées… C’est dommage parce que certaines auraient pu être de très gros titres.
Lesquelles par exemple ?
Gate Keeper avec Reese Youngn. J’adore No Fakin…
Ah moi aussi.
J’adore No Fakin et… Faudrait que je regarde la tracklist.
Attend je te montre.
Rich & Dangerous… Where’s Marshall.
La vidéo était marrante aussi. C’est quelque chose dont tu aimes parler, les crack heads blancs, les toxicomanes blancs, pas seulement pour en rire mais c’est un thème récurrent.
C’est un sujet sur lequel je ne développerai pas d’avantage hehe.
Je capte. Pour moi, ta musique change à un moment. Quand tu sors le EP Can’t Ban The Bandman. Il y a un avant, un après…
Je fais de la bonne musique quand j’ai quelque chose à prouver. Parfois j’essaie de me mettre dos au mur, de me mettre moi-même en colère pour écrire. Mais je veux aussi essayer de rendre tout ça plus naturel. J’essaie de me dire que je n’ai pas besoin d’être aussi triste pour faire une chanson triste. J’ai évolué, mûri. Quand je fais Can’t Ban The Bandman, je suis à un moment où je pense arrêter le rap, limite à foutre ma vie en l’air. C’est pour ça que j’ai fait cette tape, sur toutes ces merdes que je traversais, pour m’en débarrasser.
Un autre projet perdu en mission : Detroit To Inglewood.
La chanson sur K.O.D. ?
Mais ça a été annoncé comme un projet complet, il y avait une pochette, j’imagine pour des collaborations entre Detroit, Inglewood et même plus largement Los Angeles.
Nan ça n’a jamais été plus qu’une chanson pour moi.
J’ai du me faire un film en voyant la cover… Bon je crois qu’on est bon.
Merci.
Nan merci à toi. Pour conclure, à quoi on doit s’attendre maintenant, de la part du Bandman ?
Plus de musique, de shows, de vidéos, d’artistes. Plus d’argent, de fringues, d’art au sens large. Plus de gratitude, et plus de succès.
Je te souhaite tout ça.
Merci. Très bonne discussion, vraiment.
Une bonne heure… Bon maintenant faut transcrire tout ça, ça va être moins cool comme boulot.
Ah mais t’es une sorte de vrai journaliste en fait !
L’interview s’achève. Il fait nuit maintenant et la température a bien chuté. En retournant dans la chambre, je remarque que les deux autres en ont profité pour faire une petite sieste. Lonnie me dit que ce soir c’est session studio. On se salue. Je l’entrevois une dernière fois sur le pas de la porte. Je lui souhaite une bonne fin de séjour et un bon retour.
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ivanreycristo · 2 years
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VIRGINIA MAESTRO..se me olvidó ayer recordar q el CD THE NOBLE ART OF ROCK N ROLL (posterior al CD MALA SUERTE) de THE BOO DEVILS en el q colaboras con I WON'T MARRY YOU lo produjo en 2016 Fernando PARDO Jr (de los grupos SEX MUSEUM, LOS CORONAS y CORIZONAS=fusión de los CORONAS +ARIZONA BABY autores del EP THE TRUTH, THE WHOLE TRUTH And NOTHING BUT THE TRUTH) con el q hablé en Abril 2011 cuando actuó con LOS CORONAS el pub CARGO de LONDRES (bajo unas vías del tren o dentro de un túnel que esta pintado con SCARY=ATERRADOR..como vi tras fotografiar cartel anunciador de peli SCREAM IV cuando cruzaba un bus anunciando musical MAMMA MIA y tras el concierto fotografié cartel anuncio del CD FEMME FATALE de Britney SPEARS y pase x ANGEL GATE) ..preguntándole como estaba su PADRE xq al año de invitarme a verle en el 1er Triatlón PARQUE JUANCARLOS I (20-7-08) q corrió con 67 años (estaba casado con una mexicana de 33 años en 3eras NUPCIAS y hacia de representante de la empresa de mi padre en un negocio con TELEVISA MEXICO)..donde llegue tarde o cuando los últimos acababan la natación (como grabe con la videocámara q me acababa de regalar mi padre junto a un GPS)..tuvo un accidente en Bici con 69 años x lo que fue ingresado en el Hospital LA PAZ el día de la Inmaculada Concepción de 2009 (como se hizo eco EL CORREO GALLEGO pues fue el Director Técnico de la Televisión Gallega tras instalarla con mi padre o la Empresa PESA q quebraron mediante la filial q compraron de 3M en EEUU q cotizaba en WALL STREET y que trabajaba para el PENTAGONO).. para morir finalmente en 2016..después Fernando PARDO Jr me dijo que esperara y que ahora volvía pero no lo hizo y me quedé sin poder pedirle Dinero pues entonces vivía en las calles de LONDRES pero cogí un FLYER de una fiesta de ROCK LATINO titulada ENTRE DOS TIERRAS=single del CD SENDEROS DE TRAICION de HEROES DEL SILENCIO sobre q ALGUIEN VA A CAER Y VA ARRASTRAR A OTROS xq está entre 2 Tierras o 2 mundos y no puede estar o seguir y cuyo video versa sobre el TEDIO de una PAREJA encerrada en CASA x lo que empiezan a PELEARSE y al revolcarse como CERDOS acaban FOLLANDO.
X cierto..fui al concierto de LOS CORONAS (donde entre GRATIS al decir q conocia a su padre con camiseta de VIVA EL ROCK con los colores bandera de MEXICO y una mujer_sexy revolucionaria sentada en ALTAVOZ y con un Arma en una mano y una guitarra en la otra )..justo antes de FERNANDO PARDO JR producir el CD THE NOBLE ART OF RNR de THE BOO DEVILS q presentaron en Sala EL SOL produjo el CD EVERYTHING de THE DIESEL DOGS (incluye BEFORE THE UNIVERSE EXPLODES y I AM THE HOLOCAUST) q les vi presentar en la sala EL SOL con la entrada num 1 y con el CD INCLUIDO diciendo el cantante QUE HABIA QUE CAMBIAR DE JEFE antes de versionar DON'T GET FOOLED AGAIN (no te engañen de nuevo) de LP WHO NEXT? de THE WHO
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De Magnus à Alec
Cher Alec,
Avant toute chose, je veux simplement préciser à nouveau que tu es de loin l’homme le plus magnifique que j’aie jamais rencontré, avec les plus beaux yeux bleus, et ce que j’aime le plus chez toi, parmi moult autres caractéristiques, c’est que tu es incommensurablement compréhensif, patient et indulgent.
Oui, ce sont nos vacances. Oui, toi et les enfants vous prélassez sur le doux sable blanc de Saint-Barthélemy, comme il se doit. Oui, j’ai dû me précipiter à Londres pour une affaire urgente impliquant des Blackthorn. Oui, j’ai bien reçu tes nombreux messages de soutien, accompagnés de tes nombreuses photos sur lesquelles, l’air énervé, tu tiens un cocktail avec une ombrelle.
Non, je ne vais pas rentrer aujourd’hui. Tu dois m’imaginer en train d’écrire ça avec le plus profond des soupirs et le plus malheureux des regards. Il me faut un jour de plus. Blackthorn Hall est hanté – ce que j’aurais pu dire à quiconque qui se serait donné la peine de demander, de toute ma vie je n’ai jamais connu d’endroit plus visiblement hanté – et aucun des petits Blackthorn (je suppose qu’ils ne sont plus si petits que ça) n’a eu à gérer ce type de présence fantomatique avant.
De nouveau, permets-moi donc de louer ta clémence en ces temps difficiles. Ce n’est pas du sarcasme, c’est juste un style soutenu ! Je suis vraiment sincère !
Je t’embrasse, Alec. À demain soir. Le lendemain matin au grand maximum.
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Au Plus Grand Homme Qui Ait Jamais Vécu Dans Le Passé Ou Dans Le Futur,
Ce sera demain matin. J’avais l’intention de partir ce soir, mais il est maintenant très, très tard, et j’ai bu plus d’un verre de vin, et ce ne sont pas des conditions dans lesquelles je pourrais ouvrir un Portail en toute sécurité. Ça ne me servira à rien de rentrer à Saint-Barthélemy si je débarque au-dessus du phare de Gustavia.
Comme je n’arrive pas encore à dormir, mais que je dois dormir, je vais te mettre au courant rapidement.
Les Blackthorn rénovent Blackthorn Hall – imagine un peu ça ! – et même si je sais qu’ils sont maintenant de vrais adultes, ils sont quand même assez jeunes pour utiliser une planche de Ouija centenaire qu’ils ont trouvée cachée dans les murs. Ils n’avaient pas de goutte ? Pas de problème, on va simplement en fabriquer une avec des chutes sans faire attention au bois ni aux lignes de ley ni à aucun… Désolé. Je n’ai pas pu m’en empêcher, ça correspond tellement au stéréotype des Chasseurs d’Ombres. Agir avant de réfléchir. En réalité, juste agir. Agir n’importe quand et n’importe où.
Il s’avère (spoiler alert !) que l’esprit de la maison – du moins celui qui est agité – ne semble pas leur vouloir du mal et c’est juste une situation habituelle avec un fantôme standard qui cherche sa babiole perdue pour pouvoir passer à autre chose, comme tu le verras. Mais j’étais surtout terrifié parce que c’était le manoir de Chiswick. Beaucoup de générations de Lightwood y ont vécu pendant de nombreuses années et une ombre sinistre a toujours semblé planer au-dessus du lieu. Au milieu du XIXe siècle y vivait, je le déplore, un horrible Lightwood, assurément l’un des pires Lightwood, et après ça, eh bien, la maison a promptement perdu de sa superbe. Je ne saurai pas dire de quelle époque vient ce fantôme, mais vu sa réaction au nom « Blackthorn », j’avais des raisons de m’inquiéter.
Quoi qu’il en soit, quand je suis arrivé au manoir, Julian et Emma avaient réussi, tu vois, à briser la planche de Ouija en milles morceaux par magie. Je l’ai reconstituée par magie – note pour plus tard : c’est plus facile de réparer quelque chose par magie quand ça a été cassé par magie en premier lieu plutôt qu’avec un marteau par exemple – et j’ai fabriqué une goutte improvisée mais véritablement calibrée et protégée. Et j’ai jeté leur goutte au feu. Dehors.
Ça a été assez rapide ensuite de contacter la présence dans la maison, qui était vague, sûrement parce qu’elle était seule depuis environ un siècle. Laisse-moi te dire, mon cher Alec, que j’étais inquiet à cet instant. Je craignais que ce fantôme ne soit quelqu’un que je connaissais. Quelqu’un qui comptait pour moi, à une époque. Ce n’est sûrement pas le cas – la plupart d’entre eux n’auraient aucune raison d’être des fantômes, encore moins des fantômes coincés ici – mais une fois que cette idée m’était venue à l’esprit, je ne pouvais pas m’en défaire. J’ai essayé de demander, mais tu sais comment sont les fantômes. « Je ne vous connais pas en ce jour » a-t-il dit. Super. Mais est-ce que vous me connaissiez quand vous étiez en vie ? Seulement « Je ne vous connais pas en ce jour ».
Quoi qu’il en soit, la conversation était assez paisible. Nous avons fini par aborder la raison pour laquelle il est un fantôme – nous avons suffisamment entendu sa voix pour savoir que c’est une voix d’homme au moins. Il a parlé à voix haute et avec fermeté : Je suis lié à ce lieu par un anneau en argent, a-t-il dit.
Est-ce que cet anneau en argent est une bague, un bracelet, des menottes, l’idée des « liens qui nous lient », ou un cercle de pièces de monnaie, je n’en ai pas la moindre idée. Mais c’est plutôt normal qu’un fantôme soit lié à un objet et qu’il soit à la recherche de ce qui le lie. Honnêtement, je n’ai pas eu une mauvaise impression de ce type. Je suis… disons à quatre-vingt-dix pourcents sûr qu’il ne s’agit pas de l’Horrible Lightwood cité précédemment au moins. J’ai dit à Julian et Emma que ça ne ferait pas de mal de rester à l’affût d’un anneau en argent en nettoyant la maison, mais de ne pas s’en faire un sang d’encre. Ça me semblait être un judicieux conseil sur le moment, mais nous avions déjà tous bu pas mal de vin.
En réalité, le vin a été bu en continu pendant la soirée, car il y avait quelques bouteilles récupérables à la cave – ce qui est assez étonnant, même si je ne sais pas, peut-être que les Chasseurs d’Ombres ont des runes pour conserver le vin quelque part à la fin du Grimoire. Et boire du vin rouge en parlant à un fantôme m’a simplement semblé être, je ne sais pas, une bonne association ? Mais bien évidemment, maintenant j’ai une affreuse migraine due au mélange des sulfites et de la simple nécromancie. Je vais aller trouver le sommeil que j’ai bien trop repoussé, et demain à six heures du matin pour toi, tu diras au garçon1 que j’aimerais trouver en arrivant un café allongé1, très chaud, et un Sidecar, très froid. J’amuserai ensuite les enfants pour le reste de la journée pendant que toi, mon amour, mon univers, tu feras une sieste et nous rejoindras quand tu le désireras.
Avec tout mon amour, tous mes baisers, tu n’imagines pas ce que t’as manqué,
M.
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1 : en français dans le texte.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustrations de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/667938417871634432/dear-alec-before-anything-else-i-just-want-to
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LONDON - LONDRES
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ernestdescalsartwok · 2 years
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LONDON-LONDRES-ART-PINTURA-AUTOBUSES DE DOS PISOS-PAISAJES-MEDIOS DE TRANSPORTE-URBANO-PINTOR-ERNEST DESCALS
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LONDON-LONDRES-ART-PINTURA-AUTOBUSES DE DOS PISOS-PAISAJES-MEDIOS DE TRANSPORTE-URBANO-PINTOR-ERNEST DESCALS por Ernest Descals Por Flickr: LONDON-LONDRES-ART-PINTURA-AUTOBUSES DE DOS PISOS-PAISAJES-MEDIOS DE TRANSPORTE-URBANO-PINTOR-ERNEST DESCALS- El cielo empieza a abrirse en la ciudad de LONDRES y el sol se hace notar con algo de timidez para alumbrar la escena en la que el autobús de dos pisos, tan típicos y representativos de London, se muestra acompañado por peatones que circulan por la acera, paisaje urbano con atención a los medios de transporte londinenses que imprimen un fuerte ritmo al sentido callejero. Pintura del artista pintor Ernest Descals sobre papel de 50 x 70 centímetros.
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Información y fotos sobre sala ARGENTINA luego CANCILLER II e incluso KANGAROO donde toco DIO e hicieron cientos de conciertos de HARD ROCK Y HEAVY METAL de 1er NIVEL MUNDIAL en un barrio Obrero como SAN BLAS azotado entonces o en los 80 y 90 x la DROGA..como la crónica de un tipo q vino de SAN SEBASTIAN bebiendo y fumando porros en el BUS y q no vio a los TELONEROS de SLAYER como fueron "MACHINE HEAD"=Lp de DEEP PURPLE q incluye SMOKE ON THE WATERS [q grabaron mientras se incendiaba el CASINO de MONTREAUX con FRANK ZAPPA al q tiraron 2 semanas después del escenario del RAINBOW de LONDRES..HECHOS SUCEDIDOS CUANDO YO NACI en NOV'71 q Led ZEPPELIN público Lp IV con STAIRWAYS TO HEAVEN)..xq QUEDO CON UNA CHICA [pues si follas gratis y libre pasas de VICIOS Y PUTA MUSICA O IDOLOS DE ORO]..y llegó cuando tocaban al final DAVIDIANOS [secta apocalíptica masacrada por la policía x lo que se vengaron con el MEGA_ATENTADO DE OKLAHOMA el día q ETA voló el coche de AZNAR q se salvo de Milagro]..entonces SLAYER presentaba CD INTERVENCION DIVINA =19_11_94=4 años o IVan_nus exactos después de ver a INXS en el demolido pabellón de REAL MADRID BASKET=19_11_90 ..empezando con SUICIDE BLONDE d cd X dedicada a KYLIE MINOGUE cuando era novio de SUICIDADO HUTCHENCE q me dio su cerveza Mexicana CORONA en sala DIVINO AQUALUNG y su guitarrista TIM FARRISS su pua.
Cuando la DEMOLIERON hicieron un Bloque de PISOS donde grabe como sonaba EUROPE LIVING A CELEBRATION de ROSA LOPEZ 1era ganadora de OPERACION TriUnFO [ con la que se presento en EUROCISION 2002] cuando fui el 3 de mayo de 2020 [recién llegado de RIO DE JANEIRO O BRASIL via ALEMANIA por el CORONA_VIRUS] y un vecino pedia a CAMARON [autor de LA LEYENDA DEL TIEMPO y cuyo ultimo concierto fue en el colegio Mayor SAN JUAN EVANGELISTA=redactor del APOCALIPSIS.. en Madrid donde canto SALUD ES LO QUE YO QUIERO para morir de CANCER con 41 años en BADALONA_BARCELONA siendo un gran FUMADOR que no FOLLADOR estando casado con LA CHISPA aunque NO ES LA ADECUADA de HEROES DEL SILENCIO jaja]
Por cierto..al lado aparte de la ESTACION de BOMB_EROS está la COMISARIA donde me detuvieron tras pararme con mi BMW comprado en calle SALVA_TIERRA a la Altura de la FABRICA de la MONEDA en calle ALCALA porque no recogía más citaciones judiciales al comprobar la CORRUPCION JUDICIAL y estar el asunto en MANOS de ESQUERRA REPUBLICANA DE CATALUNYA desde que me envió una carta CAROD ROVIRA [EX vicepresidente de GENERALITAT DE CATALUNYA que pacto con ETA que no atentaran en CATALUNYA donde en un HIPERCOR hicieron su atentado mas Salvaje] que a continuación se fue con el el EX ALCALDE DE BARCELONA Pascual MARGALL al MURO DE LAS LAMENTACIONES en JERUSALEN saliendole ALZHEIMER.
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lileuph-milkybanana · 22 days
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Cuarto año / Quinto año
Cuarto año/ sexto año
—¿Qué mierda te pasa?
Una parada de bus en algún lugar de Irlanda. Posiblemente en el norte, pero también posiblemente en el sur; Yoongi no podía recordarlo. Gerry quiso llevarlos en un viaje de un día usando transporte muggle, se emocionó un poco más de la cuenta y ahora la mayor parte de la casa de Slytherin estaba perdida y enviándole mensajes enojados a través de sus patronus a Gerry, quien estaba en Belfast y parecía estar teniendo una crisis.
Yoongi y Jimin estaban perdidos por su cuenta. En una para de bus, en medio de bosques, con demasiada cerveza y poca paciencia.
—Nada está mal—dijo Yoongi. Recibió sus resultados de sus T.I.M.O.S; era oficial. En septiembre estaría tomando Adivinación, Pociones, Artimancia y Runas Antiguas. Los resultados no se sentían tan importantes y sostener el pergamino se sentía como lo peor del mundo. ¿Eso era todo?
—Sí, claro—Jimin limpió sus labios y dejó gentilmente la botella en el suelo, a un lado de las latas aplastadas—. Sin hablarnos por un mes, luego apareces y pierdes la snitch de Gerry y, ¿siquiera has visto a Damien? ¿En todo el verano?
Yoongi apartó la mirada y leyó el horario. El próximo bus llegaría en veinte minutos, con suerte.
—Eso es un no.
—He estado haciendo cosas.
Jimin pateó su rodilla. —No te vayas por las ramas, amigo. Solo...maldita sea. ¿Qué has estado haciendo todo el verano?
Bebiendo un montón de té, aunque Yoongi no iba a decir eso. —Esto y aquello.
—No es una respuesta real.
—Simplemente cosas.
Cuando el bus llegó sacaron todo el dinero de sus bolsillos y Jimin susurró un mensaje enojado a Gerry y lo envió en un flash de humo plateado. Estaba enojado con Yoongi, pero incluso Yoongi estaba enojado con Yoongi. Este verano apestaba. Había estado deprimido todo julio, leía sus propias hojas de té, ocupaba las tarjetas del tarot y comía todo lo que su mamá cocinaba.
—Damien y yo saldremos mañana—dijo. Decidió.
—¿Estás seguro?
—Sí.
Jimin frunció el ceño y miró por la ventana. (Les tomaría unas horas llegar a la parada de autobús de Belgast y Yoongi no quería pasarlas en silencio incómodo).
—Simplemente no salgas con tonterías—dijo suavemente Jimin—. Slytherin no tiene muchas personas. No quiero ser un hijo de padres divorciados, ¿está bien?
—Eres idiota—dijo Yoongi—. No serás un hijo de padres divorciados. Damien y yo no somos...tus padres.
—Nah, ese es Gerry—dijo despectivamente Jimin y justo a tiempo, la cara radiante de Gerry saltó a la vista, saludando frenéticamente con sus manos desde una vereda—Está bien. Y trata de no desvanecerte por el resto del verano, imbécil. Por raro que parezca, nos gusta juntarnos contigo.
Yoongi no estaba seguro de si eso lo ponía feliz o, extrañamente, triste.
*
*
*
Su cita con Damien, la primera del verano, fue en Cornwall. Tomaron el bus noctambulo desde Londres y Damien solo mencionó la ausencia una vez, de una ligera forma que significaba que estaba enojado, pero no iba a presionar en el asunto. Yoongi pasó todo julio hablando con nadie, especialmente no con Jungkook o Damien, pero sacudió su mano y dijo cosas familiares, ya sabes y sonaba lo suficientemente vago y serio para que Damien retrocediera.
Cornwall era agradable, sin embargo. Fueron a un lugar de comida rápida y una anciana muggle intentó venderles llaveros con la cara de Aidan Turner. Yoongi compró tres solo para hacer que Damien se riera.
—No tienes un auto—señaló Damien por sobre su carne asada y puré de guisantes—¿Para qué diablos los usaras?
—Regalos de navidad para mis familiares favoritos—Yoongi sonrió, tocando los llaveros—¿Sabías que la amiga de mi mamá ve este programa?
—¿Una bruja?
—Trabaja en estudios muggles para el Ministerio—Yoongi hizo un gesto con la mano—. Pero deberías escucharla hablar sobre ello. Dice que quiere mudarse a irlanda para que pueda conocer a Aidan Turner y tener un montón de bebés raros y trabajar en una mina.
—Toda la gente que conoces está loca—dijo Damien. Su mano, la cual descansaba en la mesa, cubrió la de Yoongi de forma cariñosa.
—Eso no se ve de buena manera en ti, sabes—dijo Yoongi. Encima de la mesa grasosa, giró su mano y entrelazó sus dedos con los de Damien. —. Si todos a quienes conozco están locos, ¿qué tan loco es el chico que está saliendo conmigo?
—Absolutamente demente—dijo Damien—. Te besaría, pero mi boca sabe a puré de guisantes.
—Y estamos siendo juzgados por la señora de los llaveros de Aidan Turner.
—Y eso.
Dieron un paseo después de comer y luego fueron a los acantilados, donde Damien intentó ver un cardumen de peces bajo el agua y Yoongi intentó trenzar el césped y se dieron la mano y era agradable. Yoongi apenas podía recordar por qué había evitado esto por tanto tiempo.
—¿Qué harás el próximo año? —preguntó Damien, caminando despacio con la mano de Yoongi en la suya.
—Pociones, Adivinación, Artimancia, Runas—enumeró Yoongi. Balanceó sus brazos. —¿Qué hay de ti?
—Pociones, Historia, Trasformaciones, Encantamientos—Damien bajó un dedo por cada materia—No sé. Ya sabes, para ese trabajo de auror. Detección de veneno-
—Se ve divertido—completó Yoongi, sonriendo. La frase se convirtió en un eslogan para los Slytherin para junio del año pasado, mientras Damien peleaba para justificar su elección de carrera contra todos los más jóvenes que se quejaban sobre que Harry Potter es un auror y ¿qué pasa si te golpea en la cara? y, ocasionalmente, ¿qué pasa si tú lo golpeas en la cara? —. Eres un bobo, Damien.
—No soy yo quien aspira a profesor de pociones.
—¡Podría hacer otra cosa!
—Sí, pero no lo harás—Damien pateó su tobillo—. Crees que Malfoy colgó las estrellas en el cielo. Y eres bueno en ello. ¿Por qué no lo harías?
—Quizás me vaya de viaje—murmuró Yoongi, jugando con la cabeza de un diente de león—. Comenzar un blog de viaje. Nunca sabes.
—Y luego volverías y te convertirías en el nuevo Malfoy, porque lo amas y amas pociones y eres un nerd gigantesco.
—Y quizá entonces consideraré ser profesor.
Damien se río suavemente. —Lo harás. Puedes hacer todo lo que te propongas.
Ignorando el sentimiento enfermo y perforante en su estómago, Yoongi dejó que Damien pusiera su mano bajo su barbilla y levantara su cara para besarlo, e intentó lo mejor que pudo besarlo de vuelta, intentó lo mejor que pudo no sentirse como un imbécil.
*
*
*
El tren de vuelta a Hogwarts fue menos incómodo de lo que debería, y Yoongi se negaba a creer que era porque Damien no iba con ellos en el Expreso -su madre lo llevaba al colegio. Se acomodaron en uno de los compartimientos Yoongi, Max, Izzy, Alwyn y los dos gemelos nuevos, todos apretados, Yoongi e Izzy presionados contra las ventanas en cada lado de la mesa. Sam, Edie-Maude y el resto de los grandes estaban en el compartimiento frente a ellos. Por un tiempo, se entretuvieron jugando adivinanzas a través del vidrio.
(Yoongi ganó. Película, siete palabras. Joven twink lo recibe por el trasero. Su premio fue ser mirado con disgusto por los dos más jóvenes y ser atacado con dulces desde el otro compartimiento.)
Max saltaba de arriba abajo en su asiento. —¿Vamos a apostar? ¿Podemos apostar? Amo apostar.
—Tengo un dilema: ¿soy un mal superior por incentivar la apuesta, o un mal superior por negarme en participar en una honorable tradición? —preguntó Yoongi. El codo de Alwyn golpeó su boca, así que lo lamió hasta que comenzó a gritar y se alejó.
—¿Apostar? —preguntó uno de los gemelos. ¿Amelia o Aoife?
—Sí—dijo Max—. Pones un galeón por cuánta gente crees que Slytherin recibirá este año. Es muy divertido.
—Apostar—dijo el otro gemelo—, suena estúpido.
—Es muy estúpido.
Izzy depositó una moneda en la mesa. —Tres.
—Cuatro.
—Dos—dijo Max.
Los gemelos se miraron el uno al otro. —¿Cinco? —se aventuró uno. El otro alzó los hombros, sacó dos monedas de su monedero y dijo—Uno, supongo. Esto es realmente estúpido.
—De ninguna manera habrán más de cinco—se quejó Yoongi—¿por qué siempre termino de los últimos?
—A la mierda, apuesta por seis, quizás tengamos suerte—dijo Alwyn.
Yoongi dejó su moneda en la mesa. —Sí bueno, ¿qué tal ninguno?
Y todos le gritaron por ser tan aguafiestas y Yoongi sostuvo sus brazos contra Alwyn e Izzy quienes intentaban estrangularlo con sus bufandas. El almuerzo fue un dulce del carrito y una aventura para Yoongi, quien deambuló por el tren en busca de Hoseok, Seokjin y Namjoon.
Se cruzó con Sadie en el camino.
Sadie, con una insignia brillante de Premio Anual, y una sonrisa. —Hola, Min—dijo—. Soy Premio Anual.
—Puedo leer—murmuró, intentando pasar—. Déjame pasar-
—Soy premio anual, así que no te vas a salir con la tuya como el año pasado—pasó por su lado y su hombro golpeó el de Yoongi—. Te escabulles con mis juniors, ¿uh? Tú y Jeon, haciendo quizás qué cosas en la noche. Todo eso se detiene este año. Como premio anual tengo la autoridad de darte detenciones. Sabes de qué se trata.
—Déjame en paz—dijo Yoongi—. No estoy haciendo nada, Sadie-
—Simplemente no sigas con tu mierda este año. No lo soportaré.
—Sí, claro—y logró escabullirse de su brazo estirado e irse por los pasillos del tren antes de que ella pudiera tomarlo por su túnica de nuevo, y esperaba que Jungkook no hubiera visto nada desde donde sea que estaba con los Ravenclaws.
Seokjin y Namjoon estaban en un mismo compartimiento; Hoseok debía estar con Taehyung o con otros Hufflepuffs, dejando a los dos Gryffindor tirándose gomitas el uno al otro y maldiciendo.
—Muy maduros—dijo Yoongi, dejándose entrar al compartimiento, antes de ver una insignia conocida en la túnica de Seokjin—. Muy maduro para el chico premio anual de Hogwarts.
—Que me jodan si no sé por qué me la dieron—dijo alegremente Seokjin, lanzándole gomitas a Yoongi—. Voy a abusar de mi poder. Vayan con cuidado, cabrones. Seokjin está al asecho. ¿Qué beneficios tengo?
—Creo que un baño mejor—dijo Namjoon.
—Increíble. ¿Quién quiere un baño lujoso? Los agendaré.
—¿Quién necesita drogas cuando tienes un baño lujoso? —dijo Yoongi, deslizándose al asiento que estaba a un lado de Namjoon. —Me encontré a tu compañera de trabajo. ¿Puedes creerlo? Si sobrevivo para ir al baño lujoso seré afortunado.
—Podemos jugar tira y afloja contigo. Ella te pone una detención, yo te la quito—Seokjin mascó una gomita e inmediatamente la escupió—. Un pequeño muñeco de trapo.
—¿A qué sabe?
—Piña podrida.
—¿Cómo mierda conoces el sabor de las piñas podridas?
Seokjin le dio un golpecito a su nariz. —Tengo mis métodos.
El tren avanzó, alejándose de Inglaterra y adentrándose en escocia y comenzó a llover. Yoongi se subió al asiento para cerrar la ventanilla y trató de ignorar lo incómodo que se sentía siendo el tercero en discordia entre Seokjin y Namjoon sin que Hoseok estuviera allí para reducir la incomodidad. No había espacio en el vagón de Slytherin y estaba seguro de que los chicos querían hablar entre ellos, pero probablemente, Seokjin y Namjoon también...y no podía ir a buscar a Jungkook. Lo vio en el andén, rodeado de una pandilla de risueños Ravenclaws vestidos de azul y bronce, todos charlando sobre libros y calderos nuevos y búhos y ranas y Jungkook era quien conversaba con voz más alta.
Había muchas mujeres en el grupo. Yoongi se negaba a creer en eso de otra forma. Sí, muchas chicas, genial...lo que sea.
—Siéntate, maldito—Seokjin tiró de su túnica—. ¿Qué haces, estás actuando algún tipo de novela? Cierra la maldita ventana.
Así que Yoongi lo hizo, y comió las ranas de chocolate que Namjoon sacó de sus bolsillos sin fondo e intentó hacer una carta a Gerry. Querido Gerry. Cómo sobrellevaste los E.X.T.A.S.I.S. Creo que voy a morir y ni siquiera he llegado a la escuela.
Aun así, la escuela era la escuela y Hogwarts siempre iba a ser catarsis.
—Si Sadie te molesta, encuéntrame y le meteré mi pie en su trasero de Veela—dijo Seokjin, dándole una palmada en el hombro de Yoongi mientras el tren llegaba a la estación de la escuela—. Lo mismo para los demás. Tengo que cuidar a mis pequeños e indefensos-
—Oye-
—amigos bebés.
—Oye—Yoongi golpeó a Seokjin en la nuca—. Ten cuidado o haré que Namjoon te golpee.
—Namjoon se rehúsa a ser usado como un instrumento de negociación—dijo Namjoon detrás de ellos, peleando con su maleta y con Friedrich la lechuza—. Namjoon está tomando el control de su vida.
Namjoon se rehúso a hacer el E.X.T.A.S.I.S de adivinación. Yoongi no sabía qué hacer sin Namjoon a su lado haciendo comentarios sarcásticos sobre la cantidad de té que han estado bebiendo por un mes. Ahora que lo pensaba, Yoongi no conocía a nadie en su pequeña clase de adivinación que quisiera hacer el E.X.T.A.S.I.S.
Por favor, Dios, que haya alguien. Yoongi no creía que pudiera soportar tantas horas a la semana con Bloom a solas. Necesitaba algo para diluir esa intensidad espeluznante.
En camino a la escuela se reencontró con los Slytherin, pero esta vez con Damien, quien sostuvo su mano y habló alegremente sobre el autobús noctambulo y sobre cómo su mamá le compró nuevos calcetines, y como tuvo que mandar su corbata a la tintorería, la cual costó casi un brazo y una pierna. Yoongi sonreía y asentía.
—¿Cómo quedó la apuesta?
—Los niños pusieron casi todo el dinero—dijo Yoongi, deslizándose en su asiento en la mesa de Slytherin, contra la pared para poder ver a los nuevos potenciales que temblaban en el Gran Comedor.
—¿Qué apostaste? —Damien todavía sostenía su mano, pero debajo de la mesa. La mirada del resto del gran comedor era penetrante.
—Cero—Yoongi sonrió—. No quedaban otros números.
—Maldito bastardo depresivo.
—Ese es mi nombre en la calle, sí.
Era una buena cantidad de niños este año. Yoongi creía que había cien, quizás un poco menos, con túnicas demasiado grandes y corbatas genéricas que todavía no cambiaban al color de la casa que les correspondía. Todos los Slytherin estaban nerviosos, listos para ganar o perder la apuesta, listos para recibir muchos o pocos; Max se veía especialmente nervioso. Izzy y Alwyn estaban jugando a los pulgares debajo de la mesa; Samantha parecía haberse quedado dormida, con su barbilla descansando en su mano.
Estaba bien. No había mucho que esperar. Uno o dos, como siempre.
A medida que los niños subían, mientras más y más de ellos eran asignados al azul, al rojo y al amarillo, Yoongi sentía cada vez más que lo miraban fijamente, pero cuando miraba a su alrededor solo había tres mesas aplaudiendo, y los Slytherin estaban acurrucados, desamparados y pequeños.
—Parece que vas a ganar la apuesta después de todo—dijo Max. Se supone que debía sonar de forma despreocupada, pero no lo hacía.
Los últimos tres en la línea y Yoongi estaba mirando con el corazón en la garganta. De ninguna forma no recibirían niños este año. Eso era ridículo.
—¡Willow, Jessica!
Una pausa. Jessica Willow era alta y delgada y temblaba.
—¡Gryffindor!
Aplausos, y cuando Yoongi miró a la mesa de Gryffindor vio al chico de su año que le dio un puñetazo en el ojo, aplaudiendo y celebrando y saludando a Jessica Willow. Parecía en las nubes.
—¡Wandsworth, John!
John Wandsworth era bajo, robusto y tenía la cara roja. Caminó hasta sentarse bajo el sombrero con toda la confianza y valentía de un general militar. Le guiñó un ojo a la última persona en la lista y se sentó con los ojos cerrados.
Vamos.
—¡Hufflepuff!
—Santa mierda—dijo Alwyn. Samantha había despertado y toda la mesa de Slytherin miraba con ojos hambrientos a la última chica que subía. No había ninguna forma. Nadie. ¿Nadie?
—¡Yaworsky, Zoe!
La cara de Zoe Yaworsky estaba escondida tras un flequillo de pelo rubio y caminó como si recién hubiera aprendido hacerlo, sus manos metidas de forma incómoda en los bolsillos de su túnica. No había ni un sonido en el gran comedor, todos estaban tensos. Tenía que haber uno en Slytherin.
—No quiero ganar la maldita apuesta—susurró Yoongi cuando Zoe Yaworsky recibió el sombrero. —. Realmente no quiero ganar la maldita apuesta.
—¡Ravenclaw!
Zoe corrió hacia el azul y bronce con una expresión de alivio en su cara, y el gran comedor explotó en celebraciones y risas, lo último dirigido firmemente a los Slytherin.
—No quiero el dinero—dijo Yoongi rotundamente.
Toda la casa dejó el banquete temprano. Dieciocho de ellos ahora, desplazándose a la Sala Común, y cuando Yoongi miró hacia atrás vio a Jungkook dándole palmadas en la espalda a Zoe Yaworsky, con sus mejillas sonrojadas y sus ojos brillando.
Yoongi se sintió, extrañamente, engañado.
*
*
*
Yoongi llegaba temprano a pociones todos los miércoles en la mañana. La primera hora la tenía libre y solo le tomaba medio minuto llegar a la clase de Malfoy desde la Sala Común. Hasta el momento su horario estaba resultando ser bastante agradable; era mediados de septiembre y había logrado evitar a casi todos los estudiantes, se escabullía por los pasillos hacia las torres y alrededor de las mazmorras en su mayoría.
—¿Temprano de nuevo, Min?
—Buenos días, señor—dijo Yoongi, dejando sus libros en el escritorio cerca del almacén. Se rehusaba a alegrarse por el hecho de que el E.X.T.A.S.I.S de pociones era una materia individual y que no tenía que sentarse al lado de Damien, porque eso sería estúpido, porque Damien es su novio a quien quería mucho. Sí.
Malfoy se veía cansado, pero de nuevo, Malfoy siempre se veía cansado. Había libros apilados en su escritorio y tazas vacías por todos lados, rollos de pergamino caían de la mesa al suelo. —Felix Felicis—dijo—. ¿La has intentado hacer antes?
—No. ¿La haremos?
—No hoy, pero haré que la hagan antes de fin de año—dijo Malfoy—, y- Min. ¿Qué piensas de la nueva chica premio anual?
—¿Sadie? No puedo decir que la conozco muy bien—dijo Yoongi, pero sí era un poco cierto. Detrás del hombro de Malfoy, Snape entró a su pintura original, viéndose de la misma forma que siempre; molesto, silencioso, melancólico. Enojado. —¿Por qué?
—Por nada en especial—dijo Malfoy, justo cuando llegaban más estudiantes; Damien, con una sonrisa suave, rozó su mano contra la espalda de Yoongi mientras iba a su asiento, y Yoongi le sonrió de vuelta, solo dejando que su cara cayera cuando Damien se dio la vuelta. En conjunto, había seis personas en la clase: Damien, Yoongi, tres Hufflepuffs y un Ravenclaw, y todos a excepción de Yoongi estaban aquí con la esperanza de convertirse en aurores.
(Cuando le dijeron a Malfoy eso, a principio de año, cerró sus ojos brevemente y masajeó su cien. —Bien—dijo—. Eso está bien).
(Yoongi creía que no estaba todo bien, pero era Malfoy. ¿Qué se supone que hiciera?).
—Hoy prepararemos las seis bases esenciales—dijo Malfoy—. Espero muestras de cada una en mi escritorio al final de la clase, etiquetadas y con nombre. Las próximas semanas las usaremos para crear otras pociones, así que tengan mucho cuidado. No dejaré que las preparen de nuevo.
A Yoongi le gustaba hacer bases; lo hizo tan seguido el año pasado que probablemente podía hacerlo durmiendo, y no tenía ganas de hacer algo difícil tan temprano en el año. Bases elementales. Simple.
Totalmente simple.
—Le estás añadiendo agua a la infusión incorrecta—dijo secamente Snape—. No quieres arruinar tu poción.
Yoongi le frunció el ceño, pero vació el contenido de todas formas y esperaba que Malfoy no lo haya visto. Quería que Malfoy pensara que era bueno en pociones, después de todo.
*
*
*
—¡Min!
—Aw, mierda—Yoongi miró el busto de Merlín el Segundo y se preguntó si era demasiado tarde para esconderse tras él. Lo intentó, de todas formas, incluso cuando Snape-la-pintura le advirtió desde el otro lado del pasillo que lo habían visto, pero la espalda de mármol de Merlin lo empujó contra la pared y estaba demasiado cansado para hablar hoy, demasiado cansado para hacer otra cosa que no fuera ir a la sala de menesteres para jugar Gobstones con Jungkook, como se supone que debía hacer. Se supone. Iba a hacerlo.
—Estás dañando propiedad de la escuela—le dijo Sadie, de pie entre la estatua y la puerta del salón principal, con sus manos en su cintura. Se veía bastante satisfecha al haberlo encontrado. —Sabes lo que eso significa, ¿no?
—Una mierda estoy dañándola, estoy de pie atrás de ella—respondió de golpe, retrocediendo. La estatua de Merlín el Segundo giró la cabeza, le guiñó un ojo a Yoongi y luego le lanzó una frambuesa a Sadie.
—Dejaste rozaduras de bota en el mármol—dijo Sadie, ignorando el dedo de en medio que la estatua le enseñó—. Eso significa detención.
—No, no es cierto.
Merlín sacudió su cabeza de mármol. En la pared de al frente, dentro de la pintura, Snape tenía sus brazos cruzados y una expresión de molestia en su cara. Esta era la tercera vez que pasaba durante este semestre, y apenas habían empezado octubre y Yoongi ya estaba harto de la placa plateada que brillaba en la túnica de Sadie. —Detención—dijo de nuevo—. Si no me muestras la hoja de detención haré que te quiten el permiso para ir a Hogsmeade, así que haz que la firmen, ¿está bien?
—Jódete—dijo cansado Yoongi, pero tomó la hoja que le estaba entregando—. Lo que sea.
Lo vio irse, pero no lo siguió, y fue hasta la sala de menesteres donde Jungkook ya estaba sirviéndole una taza de té. Snape no estaba ahí, afortunadamente, pero también quizá no tan afortunadamente, porque Yoongi tenía la sospecha de que la pintura iba a decirle a Malfoy cada vez que Sadie decidía molestar a Slytherin. Era agradable, pero toda la casa estaba siendo mimada por Malfoy en este punto, y Yoongi tenía un poco de miedo de decirle a Snape que se detuviera.
—¿Qué te tomó tanto tiempo? —Jungkook tomó un sorbo de forma gentil de su taza, antes de ponerle más leche.
Yoongi dejó el papel de detención en la mesa. —El tercero del año. Por la mierda.
Jungkook arrugó su nariz. —¡Ve con el Profesor Ryder, entonces, maldita sea!
Ah, sí. El profesor Ryder, el notoriamente ausente (en cuerpo y alma) director de Hogwarts, quien pasaba casi todos sus días en Escocia o Irlanda, volviendo a la escuela una vez cada cuanta semana para hacer presencia en la mesa de profesores y sonreír tontamente a sus estudiantes favoritos. Un Gryffindor, y orgulloso. No muy probable que fuera de ayuda para los Slytherins; en el primer año de Yoongi, Gerry lo apartó a un rincón y le dijo que, si pasaba algo, si le hacían algo malo, era mejor decirle a Gerry o el profesor Malfoy, porque Ryder probablemente no iba a ayudarlo.
—Ryder no hace nada—dijo Yoongi. Su cabeza le dolía; seguían teniendo esta conversación y Jungkook todavía no parecía entender.
—Lo haría si supiera qué tan malo es.
Yoongi quería llorar. Jungkook era bueno, y tenía buenas intenciones, y no lo iba a entender por el momento. —No le importa—dijo, tomando un sorbo de té, hecho justo como le gustaba. —Estoy en Slytherin. Pensará que debí haber hecho algo a Sadie para merecerlo, porque los Slytherin son malos, y horribles y asquerosos. Debí haber hecho algo a Sadie primero, porque de otra forma, ¿por qué haría eso? Es una Ravenclaw y los Ravenclaw son inteligentes y no son malos porque si eres malo vas a Slytherin.
—Yoongi-
Yoongi se dio la vuelta, y la sala de menesteres obligatoriamente le entregó el set de Gobstones que le compró a Jungkook en el verano antes de su cuarto año. Un poco dañado y con cicatrices, pero todavía funcionando. —Solo vamos a jugar, o algo. Olvídalo.
La boca de Jungkook se torció—Yoongi-
—Por favor—dijo tranquilamente—. Olvídalo—estiró la mano y tomó la hoja de detención, la dobló y la guardó en su bolsillo.
—Jugaré con el rojo—dijo Jungkook. Tomó la pequeña bolita tintineante, con el ácido dentro de ella, esperando salir.
—Verde.
Jugaron en un silencio incómodo y forzado; ninguno de los dos estaba jugando muy bien y después de la cuarta vez que Yoongi recibió ácido en su mejilla, Jungkook suspiró. —Quizás deberíamos ir a dormir—dijo—. Sigamos jugando mañana.
Yoongi mordió su lengua. Tengo detención mañana. En cambio, dijo: —Suena bien. Seré el verde de nuevo.
Quería pedir disculpas, pero no sabía cómo, o por qué lo haría, y sí estaba cansado.
Snape lo estaba esperando en las pinturas alineadas en el pasillo de Slytherin. No dijo nada, pero siguió a Yoongi a través de distintos cuadros, empujando a antiguos profesores a un lado, botando canastos con fruta de las mesas.
—¿No dirás nada? —preguntó finalmente Yoongi, deteniéndose fuera de la Sala Común. —¿Debería decirle a Ryder, o a Longbottom, o al Ministro de Magia? ¿Cuál recomendarías?
—Eres muchas cosas, Min, pero no eres un tonto, y apreciaría si no me tratases como si yo lo fuera—dijo Snape—. Ve a la cama. Y si soy arrastrado a un melodrama adolescente una vez más-
—Sí, sí, me arrancaras la cabeza y la venderás, lo tengo—Yoongi entró a la Sala Común, confundido cuando notó que Snape no lo siguió. Izzy, Alwyn y Max estaban acurrucados juntos en el sillón, durmiendo, y las dos chicas nuevas -de segundo año, ahora, las gemelas irlandesas- estaban jugando ajedrez y se detenían en cada jugada a bostezar y estirarse.
Yoongi tocó con sus dedos el tablero de ajedrez. —Quizá deberían irse a la cama—dijo, y las dos lo miraron sorprendidas. —Tienen un largo día de aprendizaje—lo dijo con el sarcasmo suficiente para que una de ellas se riera y ambas asintieron.
Luego sacudió al trío en el sillón para que despertaran. Izzy lo miró mientras parpadeaba. —¿Mañana?
—Noche—rodó los ojos y no dijo nada cuando los tres se dirigieron a la habitación de Max. Difícilmente podría decir algo sin sonar como un hipócrita, incluso si él y Damien dormían la mayoría de las noches en sus propias camas y no habían hecho nada desde aquella noche cuando ganaron el partido de Quidditch.
Lo que sea.
Damien estaba durmiendo cuando Yoongi llegó a su propia habitación y no era un maldito alivio. No lo era.
*
*
*
—Detención conmigo de nuevo—Malfoy firmó el papel.
Yoongi miró el papel. —Gracias, señor—Sadie no podía decir nada contra Malfoy firmando las notas de detención; era una buena escapatoria que encontró después de la primera detención que tuvo con Longbottom, replantando mandrágoras bebé.
Malfoy frotó aquel punto de su cien otra vez. —Hablaré sobre esto en la próxima reunión.
—Gracias, señor.
—Puedes ayudarme haciendo pociones para los de primer año—dijo Malfoy—una detención de nivel especialmente cruel para mi rufián favorito.
—Gracias, señor—dijo Yoongi, y esta vez lo decía en serio. Hacer pociones para que Malfoy le enseñara a los de primer año no era nada especial; simplemente era hacer Tónicos de Hígado, Cura para Resfriados y Cremas para Moretones una y otra vez, pero era mil veces mejor de lo que podría estar haciendo y Malfoy era, básicamente, una de las personas más geniales que conocía entre veinte.
(Aparte de Gerry. Gerry era una excepción, porque Gerry era Gerry).
Y desde la pintura que se encontraba arriba del escritorio de Malfoy se encontraba Snape, diciéndoles el terrible trabajo que estaban haciendo.
Era casi divertido.
*
*
*
—En Víspera de todos los santos, siete almas solitarias se fueron...
Namjoon le lanzó un regaliz de licor a Seokjin; rebotó en su hombro y llegó hasta el lago, seguido del sonido feliz del calamar gigante al atacar el dulce.
—En Víspera de Todos los Santos...
—Acéptalo, eres un cuentacuentos terrible—le gritó Jimin, con un dulce en su boca y Taehyung en su regazo—. Que alguien más lo haga.
—No abandonamos el banquete para que intentaras hacer un tipo de orgia homoerótica en el bosque. Podría estar comiendo pie ahora mismo.
—Comes pie toda la maldita semana.
—Pie de Halloween.
—¿El mismo de siempre pero más naranja?
—¿Pie aterrador?
Seokjin suspiró y se sentó. Se escabulleron del banquete de Halloween a la mitad, y aunque Yoongi estaba seguro de que Malfoy lo vio irse, estaba igualmente seguro de que el profesor no le daría más problemas de los que ya tenía. Sadie le estaba dando detención una vez a la semana, quizás dos y estaba con el premio anual y le agradaban al calamar gigante. Estaban a salvo lo más que podían, especialmente en Hogwarts. —Si no puedo contar la historia, ¿quién lo hará? Todos saben que soy el mejor.
—Que Yoongi lo haga—dijo Jungkook. Sonaba un poco borracho, Yoongi creía que lo estaba. Hoseok hizo un excelente trabajo abasteciéndolos de alcohol ilegal esta noche; había latas y botellas esparcidas alrededor de ellos, listas para ser recogidas cuando despertaran en la mañana.
—No conozco historias de terror—Yoongi cerró sus ojos y descansó su barbilla contra el hombro de Jungkook. —Como esa acerca del payaso que fue visto por última vez en un pueblo, ese tipo de mierda. Elige a alguien más.
Hoseok contó una historia sobre un granjero que cortó un árbol de hadas y fue asesinado brutalmente por las hadas enojadas que vivían en él. Namjoon contó la historia de un hombre con una mano de gancho y un auto y Seokjin contó una larga historia que fue interrumpida cuando todos le tiraron regaliz.
(Algunas cosas nunca cambian).
Jungkook contó la historia sobre una mujer que pensó que su perro estaba lamiendo su mano cuando en realidad era un asesino. Taehyung estaba durmiendo. Jimin contó una historia que sonaba asquerosa hasta que se dieron cuenta de que era la trama de El juego del miedo y le lanzaron dulces.
—Vamos, Yoongi—dijo soñolientamente Jungkook—. Cuéntanos una historia y podemos irnos a dormir.
—Tú mamá—dijo Yoongi.
El regaliz dolía cuando rebotaba en tu cabeza y Hoseok tenía muy buena puntería para alguien que estaba muy borracho.
—Uh. Hubo una vez un chico...que se enamoró de una chica-
—Cierren la puta boca, malditos bastardos—Yoongi levantó los dos dedos de en medio a Namjoon—. Un chico que se enamoró de una chica, jódete, pero ella estaba casada.
—La asesinó de manera horrible—murmuró Taehyung en el hombro de Jimin.
—Pero estaba casada, así que la veía irse al trabajo todos los días, en el autobús, cierto, porque ambos tomaban el mismo autobús. Y se sentaban y jugaban juegos en sus celulares porque ella era muy amigable y él estaba un poco solo y era un perdedor, pero a ella no le importaba.
—Y un día el hombre se dio cuenta que estaba enamorado de ella...
Yoongi se dio cuenta que la mayoría estaban dormidos—Se enamoró—dijo malhumorado—. El amor es el monstruo horrible. Jódanse todos, quiero un Bafta.
—El amor es el monstruo horrible. Eso es muy profundo—dijo Jungkook, y se quedó dormido, con su brazo envuelto alrededor de Yoongi, su boca un poco abierta y sus ronquidos muy muy fuertes.
Yoongi simplemente suspiró y se movió para sentarse de forma apropiada en el regazo de Jungkook y se quedó dormido, esperando que nadie lo matara por hacer esto cuando su novio estaba sentado en el castillo por su cuenta después del banquete.
Yoongi se sentía como un maldito y no sabía cómo arreglarlo.
*
*
*
Solo estaba él, solo él y Amanda Relly en la clase de Adivinación de Bloom y Yoongi no pudo evitar sentirse aliviado al saber que había alguien lo suficientemente tonto aparte de él para ser cualificado en una materia tan horrenda. A la profesora Bloom le gustaba que llevaran sus sillas hasta su escritorio y tomaban té y hablaban sobre sus vidas y, al final de la clase, a Bloom le gustaba compartir sus tazas.
Yoongi tomó la de Bloom y le dio la suya a Amanda. Bloom era difícil de leer; sus hojas de té estaban revueltas, pero cuando entre cerró los ojos y giró la taza creyó ver felicidad. O algo. —¿Está feliz? —dijo. Preguntó, en realidad. —Um. Perdón. No puedo ver nada más que eso.
—Estoy feliz, así que acertaste—dijo.
Yoongi dejó la taza en el escritorio, esperando a que Amanda le entregara su taza. La chica parpadeó al ver la taza de Yoongi, se veía confundida. —¿Uh? ¿Yoongi? Algo sobre un chico. Y... que mal interpretaste una predicción.
Bloom asintió, tomó la taza y las intercambiaron. Amanda le dijo un montón de cosas a Bloom, y Bloom asentía como si tuviera sentido. Luego le decía a Amanda que sus hojas de té hacían parecer que tenía cuatro orejas.
El E.X.T.A.S.I.S de adivinación era, honestamente, ridículo.
Bloom les entregó tarea: un ensayo sobre la diferencia de la lectura de hojas de té y las cartas de tarot, lo que hizo que Amanda se quejara porque no había estudiado las cartas de tarot y eso era horas y horas de estudio extra solo para tenerlo listo el viernes.
Yoongi tomó su bolso y dejó salir un suspiro. Sí. Cartas de tarot. Que molestia.
Bloom parecía esperar grandes cosas de él.
¿Qué fue lo que vio? Jungkook, besando a una persona con la cara borrosa, alguien llorando y Damien gritando.
—¿Profesora?
Amanda se había ido y Bloom se encargaba de lavar las tazas, moviendo su varita y murmurando el hechizo para invocar jabón y una esponja para que lo hiciera por ella. Sus manos estaban rojas donde las sumergió en agua caliente y sus ojos estaban abiertos de par en par; se veía tan loca como siempre. —Yoongi. ¿Qué puedo hacer por ti?
—¿Qué significa niebla? En una predicción —miró hacia arriba y vio a Snape, mirando por encima de su hombro—. Uh. Hipotéticamente.
—¿Neblina?
—¿Sí?
—Por lo general, significa que el adivino no está viendo lo que cree que ve—dijo Bloom. Con un movimiento de su varita, las tazas volaron de regreso junto a la tetera. —Significa eso, o que...la niebla es alguien que no puedes imaginar. O algo que no puedes imaginar.
—Gracias.
—¿Pude ayudarte?
—Sí.
En realidad, no, pero Yoongi no se lo dijo. Solo sonrió y luego corrió tan rápido como pudo desde la torre hasta las mazmorras, evitando a Sadie y a la mayoría de los estudiantes en su camino.
*
*
*
El día antes de que terminara el trimestre, Yoongi estaba intentando desesperadamente cubrirse la nariz ensangrentada y la mejilla magullada con el maquillaje que Izzy le prestó a regañadientes, antes de tener que encontrarse con Jungkook, antes de la inevitable pelea de gritos, la discusión forzada y los horribles silencios. Estaba siendo observado por la fantasma que vivía en los baños, una chica llorona que no decía nada cuando Yoongi intentaba hablar con ella; siendo observado por ella y por un pequeño ratón, chillando junto al cubículo vacío más cercano.
—No cubres los moretones de esa forma—dijo eventualmente la chica fantasma. Yoongi creía que su nombre era Maureen...o quizás Myrtle.
Yoongi cerró sus ojos y apoyó su frente contra el espejo. Si agudizaba el oído, podía escuchar el coro fantasma cantando sus villancicos, y si se esforzaba mucho y añadía algo de imaginación, podía escuchar a Seokjin y Namjoon lanzando oropel a los de primer año mientras bebían Whisky de fuego en botellas de cerveza de mantequilla, solo deteniéndose para besarse en la mejilla como niños pequeños debajo del muérdago. —¿Cómo cubres los moretones, entonces? —Preguntó. Odiaba esto. Odiaba casi todas las cosas.
La fantasma Myrtle/Maureen le enseñó, explicándole como esparcir cosas pegajosas y delgadas sobre su mejilla. Sin embargo, la piel de Izzy era un poco más morena que la de Yoongi, así que se veía mal. Se veía como un encubrimiento.
—¿Estarías más molesta si supieras que tu amigo fue herido o al saber que intentó esconderlo de ti? —Yoongi se miró en el espejo y luego comenzó a limpiar la sangre con la manga de su camisa. Parecía familiar.
(Cubrir su cara con niebla, quizás, entonces lo reconocería. Dios, sí era un idiota)
—Me molestaría con cualquiera—dijo la fantasma—¿Quién es tu amigo? ¿Lo conozco? Solía conocer a un chico de Slytherin, sabes. Venía hasta mí y lloraba, y lloraba. Y luego...oh, alguien lo hirió. ¿Quién fue?
Yoongi se encogió de hombros con indiferencia y comenzó a limpiar su cara. Contra su piel, pálida por el frío del castillo, el moretón destacaba como si fuera un durazno marcado.
—Draco Malfoy—dijo soñadoramente Myrtle/Maureen—. Con el cabello bonito. Y no estaba comiendo, ese año, con el estrés...y venía y lloraba con sus ojitos bonitos. Por supuesto, Harry Potter lo arruinó todo, y tuve que ir a buscar a Draco yo misma. Estaba todo ensangrentado y triste, y bonito como siempre.
La antigua historia. —Sé sobre eso—dijo Yoongi—. Nosotros...—dejó soltar una risa temblorosa, pero fingió que no lo hizo—Lo llamamos Harry Maldito Potter.
—No me agrada—dijo la fantasma—. Pensé que era mi amigo, pero...
—Creo que voy a herir a mi amigo—le dijo Yoongi. Vio por encima de su hombro, pero cuando miró el espejo, la fantasma era solo una masa plateada, apenas estaba allí—Estará triste, no importa lo que haga. No es como si quisiera...que me golpeen, o lo que sea.
—Quizá se preocupa por ti.
—Quizás lo hace.
—Buena suerte—dijo Myrtle/Maureen, cuando estaba marchándose, con la cara llena de manchas de maquillaje y agua del grifo y sin lágrimas—. Si te acuerdas, deberías decirme qué tal todo. Es muy aburrido, llorar en los baños y asustar pequeñas niñas muggles cuando se están lavando las manos.
—Estoy seguro de que lo es—dijo Yoongi. El baño estaba solo a un piso de la Sala de Menesteres, de Jungkook y una pelea, y Yoongi estaba tenso incluso antes de poner sus ojos sobre Jungkook y esta no era la mejor manera de tocar todo este tema, pero estaba cansado.
Snape lo siguió a través de las pinturas, pero Yoongi no le dijo nada y Snape no le dijo nada a él y Yoongi lo ignoró para que el silencio no fuera incómodo.
Lo fue, sin embargo, cuando Jungkook levantó la mirada de la mesa en la Sala de Menesteres y Yoongi pudo ver como sus dientes se apretaban, su mandíbula apretada a través de sus mejillas. El tablero de ajedrez estaba al lado de la tetera, la cual humeaba; las piezas de ajedrez estaban hablando ente sí antes de que comenzara la partida. —¿Quién fue esta vez? —preguntó, con un aire calmado ya practicado—¿Sadie? ¿Alguien más? ¿Qué hiciste esta vez?
—Izzy estaba ahí—dijo Yoongi, cerrando la puerta—. Izzy es más pequeña que yo.
—¿Y eso qué?
—Seré negro, si jugamos ajedrez.
—No vamos a jugar ajedrez.
—Tú lo preparaste—dijo Yoongi. Se sentó. Todavía podía sentir su nariz goteando, todavía palpitaba por el golpe, pero si se fregaba la nariz solo enojaría más a Jungkook, atraería más atención. —. Sería un desperdicio de un tablero si no jugamos ajedrez, ¿cierto? Tú serás blanco.
Las manos de Jungkook eran puños, cerrados fuertemente. —Eres malditamente ridículo. Mírate, Yoongi, demonios, pelea de vuelta o algo. No recibas simplemente-
Verán, Izzy estaba sola. Caminando a Herbología por los pasillos, y Yoongi estaba yendo a la Sala Común para intentar estudiar un poco antes de la cena. E Izzy no los había visto, tres Hufflepuff gigantes del equipo de Quidditch, pero Yoongi sí y Izzy era muy pequeña y lloraba cuando alguien le gritaba y Yoongi nunca olvidó -jamás podrá olvidar- a Chester huyendo, a Izzy en el suelo de las mazmorras gritando y sosteniendo su brazo.
Así que él simplemente-
—Te importan los más pequeños, bueno, eso es simplemente fantástico, te mereces una medalla de oro-
—Jungkook-
Así que simplemente tocó el hombro de uno de ellos y le preguntó cuál era su problema. Vio a Izzy con sus ojos abiertos de par en par, corriendo lo más rápido que podía al invernadero, con su cabello flotando.
Jungkook se veía mal y enojado. —¡Puedes preocuparte de los demás sin tirarte al suelo y aceptarlo, maldita sea!
—¡Es la forma más fácil!
—¿Fácil para quién? ¿Para ti?
Izzy lo encontró después y depositó el maquilla en su mano, lo abrazó fuertemente y dijo muchas gracias lo siento tanto y eso hizo que valiera la pena. Yoongi puso un pañuelo contra su nariz, acarició su cabeza y la vio irse de nuevo y esa es la cosa.
—No me importa si yo- lo que sea—dijo Yoongi, deseando que Jungkook lo entendiera—. Pero no podría soportar si ellos- y yo no hice nada-
—Así que importa solo si es alguien más que tú—dijo con voz apagada Jungkook—. Eso es lo que estás diciendo. Vienes aquí todo golpeado y se supone que solo debo ignorarlo y jugar ajedrez.
Yoongi cruzó sus brazos y no se movió cuando Jungkook se puso de pie, ¿y cuándo Jungkook se volvió más alto? ¿Cuándo pasó eso? —Tienes que aceptar el hecho de que puedo hacer lo que quiera. Soy más grande que tú.
—Sí, y tomas malas decisiones.
—No te tiene que importar—dijo Yoongi, y todo está resultando mal. Malmalmal. —No te tiene que importar, no quiero que te importe-
Y entonces se congeló.
Está resultando mal. En la bola de cristal vio a Jungkook con lágrimas en sus ojos, gritándole a un hombre con la cara borrosa, y se dio cuenta con enferma satisfacción lo bueno que era en adivinación.
—Tú no- —Jungkook parpadeó. Estaba llorando, o, no llorando, pero sus ojos estaban brillosos y húmedos—. ¿No quieres que me importe? —Llorando y gritando—Sí, eso es malditamente fantástico, la amistad es solo de un lado aquí, no se supone que me importe una mierda si mi mejor amigo llega con un maldito brazo roto-
—Ahora estás exagerando-
—Sí, claro, ¡porque no debe importarme! ¡¿Qué mierda crees que es esto?!
—Tú no eres- no quiero que tú-
Jungkook abrió los brazos de par en par, horriblemente melodramático en la peor de las formas, las lágrimas se arrastraban vergonzosamente por las esquinas de sus ojos. —¿Por qué-? Oh, no necesitas que me importe, tienes a Damien para eso, solo estoy aquí para- para-
—Damien, ¿por qué estamos hablando de Damien-?
—No sé, tú dime por qué estamos hablando de Damien.
—Tú lo mencionaste—toda la cara de Yoongi dolía y quería llorar, pero sabía que los moretones de sus mejillas lo odiarían si se movía—. Yo- Jungkook-
—No importa, porque no se supone que me importe—Jungkook intentó limpiarse sus mejillas, pero nuevas lagrimas cayeron incluso antes de que bajara su mano—¿No es así?
Yoongi tragó el grueso nudo en su garganta—Simplemente déjalo.
—Lo he estado dejándolo por cuatro años—dijo Jungkook. Estaba triste y herido y enojado y eso era culpa de Yoongi—. Cuatro años- no puedo soportarlo, Yoongi, no puedo soportar que actúes como si no importaras lo mismo que el resto por un maldito resultado de una prueba de personalidad-
—No es eso-
—Entonces dime qué es—dijo Jungkook—. Me vuelves loco.
Yoongi abrió su boca, luego la cerró, en los largos segundos que siguieron. Su corazón latía fuertemente y su nariz dolía, y creía que su ojo probablemente se pusiera morado mañana, al igual que su mejilla y no quería tener esta pelea. No ahora. —Lo siento—comenzó a decir, y Jungkook hizo un pesado sonido.
—No quiero que lo sientas—dijo—quiero que tú no...hagas esto. Quiero que tú-
—Jungkook-
Se fue, entonces, salió por la puerta mocoso y llorando, azul y bronce y brillante. Dejó a Yoongi con un juego de ajedrez burlándose de él y una tetera, todavía llena, a un lado de dos tazas. Limpió su cariz. Tocó su mejilla, a pesar de que dolía, porque sentía que merecía algo así.
Volvió a la Sala Común, eventualmente, y le devolvió su maquillaje a Izzy e ignoró sus miradas inquisitivas y la compañía de Damien lo hacía sentir peor, no mejor.
El coro fantasmal cantaba O Come Emmanuel y si Yoongi se acurrucó con la almohada entre las piernas y las sábanas en la boca para que Damien no lo escuchara llorar, bueno, eso era asunto suyo y de nadie más.
Lo que sea.
No importaba, de todas formas. Jungkook tenía razón.
Yoongi simplemente era un imbécil, eso era todo, y ese era el final.
*
*
*
Lo bueno de ir a casa por el receso de navidad era algo de perspectiva. En teoría. Yoongi extrañaba a sus amigos muggles, Nathan y Josh, y extrañaba el no entrar en una crisis cada vez que se iba a dormir porque compartía habitación con un chico al cual no amaba, y extrañaba comprar Haribos y Cadburys sin que explotaran, se convirtieran en rana o algún otro encantamiento que los dulces no deberían tener.
Era un purista. ¿Qué con eso?
Además, Nathan y Josh eran excelentes amigos para conversar, porque no sabían nada sobre Slytherin, Ravenclaw o Harry Maldito Potter. Hasta donde ellos sabían, Yoongi iba a una escuela en Escocia y volvía a casa para que pudieran quejarse de la burguesía y burlarse de Boris Johnston poniendo trapeadores en su cabello.
—Amigo, tienes que terminar con Damien, inmediatamente—dijo Nathan en su habitación mientras jugaba GTA V y su hermano pequeño soltaba groserías—Eso es como tu gran problema. Santa madre.
Tercera perspectiva, eso era. Yoongi miró melancólicamente su rodilla. —Pero me gusta Damien. No quiero herirlo.
—¿Te acuerdas esa vez que cogí con Chloe y luego fui y comencé a salir con Katherine sin decirle a Chloe primero, y Chloe vino a mi casa y me golpeó en las bolas y comencé a llorar?
—¿No?
—Oh. Bueno—Nathan frunció el ceño—Bueno, imagina eso, pero Chloe es Damien, así que a lo mejor sabe exactamente dónde dolerá. Probablemente deberías decirle.
Yoongi dejó salir una sonrisa. —No me dijiste que estabas saliendo con Katherine.
—Rompió conmigo después de que Chloe le dijera que era un imbécil.
—Oh.
Lo que estaba bien. Yoongi pasó mucho tiempo en la casa de Nathan, recibiendo consejos amorosos de los muggles más inteligentes que conocía y jugando GTA y gritando groserías a niños de doce años a través de Xbox.
Y luego, en algún momento, apareció Gerry sobre una escoba con su barba llena de escarcha y sus manos rosadas y azules en el jardín de Yoongi. En retrospectiva, quizás Yoongi no debió hacer su carta tan melodramática y vaga, pero nunca esperó que Gerry apareciese con una tarta de manzana casera para la mamá de Yoongi y un brillo en sus ojos para Yoongi.
Era 27 de diciembre, y la madre de Yoongi estaba tan sorprendida por la llegada de un hombre irlandés gigantesco -y una tarta-, que no dijo nada cuando Gerry arrastró a Yoongi fuera de casa.
—Llévame al bar más cercano—dijo Gerry. Estaba usando túnica. En la bonita área residencial muggle de Yoongi, estaba usando túnica y tenía un brillo maniático en sus ojos y acento irlandés. Yoongi estaba sorprendido de que nadie lo hubiera reportado por terrorismo aún.
—Si te vieras menos loco, lo haría—dijo Yoongi—. Hola, señora Daly. Sí, este es mi amigo de la escuela-
Gerry saludó animadamente con la mano a la anciana.
—Amigo. Tienes escarcha en tu barba.
—No, no tengo.
—Sí, sí tienes.
—No es mi culpa que el océano irlandés sea tan frío.
—No tenías que venir aquí—Yoongi señaló un bar y dejó que Gerry entrara primero—. Simplemente podrías haberme respondido por carta y haber dicho, oye, eso apesta, déjame darte consejos sobre relaciones como el hombre maduro de veintidós años que soy, en vez de cruzar el océano irlandés en una escoba en maldito diciembre solo para que pudieras beber. En un bar. Los cuales tienes bastante, porque vives en irlanda.
—Dos cervezas—dijo Gerry al chico detrás de la barra—. En serio, Yoongi, que pesimista. Me alegro de haber venido. Claramente necesitas la terapia.
Yoongi ahogó su grito en la manga de su suéter, pero cuando las cervezas llegaron a la mesa, no se quejó. Bien podría recibir cerveza gratis con un poco de humillación por navidad, de todas formas.
—...y es por eso por lo que soy un imbécil.
Gerry asintió pensativo, acariciando su barba. (Había estado acariciando su bigote hasta que Yoongi le dijo que se veía como un idiota, y ahora estaba intentando verse como un irlandés sabio, pero sin inteligencia o vello facial.) —No creo que seas un imbécil.
—Oh, gracias.
—Creo que eres un idiota, pero no un imbécil.
Yoongi quitó la espuma de su cerveza con el pulgar y lo llevó a su boca. —¿En dónde estoy siendo un idiota? ¿Damien o Jungkook?
—Con Damien es simplemente porque todos los jóvenes son unos idiotas cuando de romance se trata—dijo Gerry, y Yoongi decidió no mencionar aquella vez hace un año que Gerry dijo que se había enamorado de una de las guías del Museo Nacional de Dublin e intentó aprender a pintar para poder coquetearle—. Damien- lo vas a herir ya sea termines con el ahora o en un año. Pero dolerá más en un año porque habrás estado pensando en eso por todo ese tiempo, y el lo sabrá.
—¿y qué pasa si no lo supiera?
—Entonces te sentirías como la mierda—Gerry le acercó el vaso de cerveza a Yoongi—. Y no quieres sentirte como la mierda. Ese es mi punto, toma. Intento hacerte sentir menos mierda.
—Pensé que me ibas a dar consejos sobre cómo disculparme con Jungkook y Damien.
—No pidas perdón por cosas que no has hecho todavía.
Yoongi parpadeó. —Estoy bastante seguro de que ya la cagué con Jungkook. Estaba furioso, Ger, no lo viste. Estaba tan enojado que lloró.
—¿Y nombró a Damien?
—Sí. Fue raro.
Gerry sacudió su cabeza solemnemente. —Y no tienes idea de por qué hizo eso, ¿cierto?
—No, y es molesto.
—Eres un joven tonto, Yoongi Min—Gerry sonrió—. Dile a Damien la verdad y comienza a decirle a Malfoy cuando la gente te haga cosas. Yo no fui capaz de detener esas cosas, pero eres amigo de Seokjin, y eres el punto débil de Malfoy y la Profesora Bloom, y ella tiene más influencia de la que crees. Comienza a decirle a las personas la mierda que está pasando, y si alguien intenta nombrar a Potter, pégales lo más fuerte que puedas y huye.
—Ese es un mal consejo—dijo Yoongi, pero sus orejas estaban rosadas y su corazón se sentía cálido—Gracias, Gerry. Eres un buen amigo.
Gerry se quedó tres días y se comió casi toda la tarta que trajo, pero a Yoongi no le importaba.
Tenía cosas que hacer cuando volviera a la escuela. Y no sería bueno, pero tenía que hacerlo, tenía que hacerlo, incluso si solo pensarlo lo hacía sentir enfermo.
*
*
*
El semestre volvió el 5 de enero. Epifanía.
—Hoy es el día en que los Reyes Magos visitaron a Jesús—le dijo la profesora Bloom, cuando se lo encontró en los pasillos mientras arrastraba su bolso hasta la Sala Común de Slytherin.
—Le llevaron regalos. ¿Tú recibiste algún regalo?
—Recibí un nuevo set de huesos—le dijo—. Para lanzar.
—Tienes que mostrármelos.
—¿Ahora?
Parpadeó detrás de sus lentes. —¿Los tienes aquí contigo?
Lo que hizo que Yoongi se sonrojara, o algo así, porque tenía la bolsa en su bolsillo, traqueteando. Sus padres debieron haber gastado una pequeña fortuna en ellos; eran huesos, huesos de verdad, aunque probablemente no eran humanos. Se supone que debía tomar seis huesos de forma aleatoria y sacudirlos, para luego lanzarlos al piso y ver qué podía leer dependiendo del patrón en el que cayeran. Entre la multitud de estudiantes que se apresuraban a sus dormitorios, Bloom lo llevó a un salón, sus perlas y brazaletes alrededor de su muñeca la hacían ver incluso más ligera de lo que era.
—Oh, son un buen set.
—Me gustan—admitió, dejando su bolso en la mesa más cercana—. Son muy...claros.
—Claros—repitió Bloom—¿Hay otras cosas que no son tan claras?
—Um. No me gustan las bolas de cristal.
Ella sonrió de forma mordaz y tomó seis de los huesos del tamaño de un dedo pequeño en su palma; cuando los sacudió, traquetearon y chocaron juntos. —A mucha gente no le gustan. Entonces, ¿las hojas de té?
—Sí, supongo—Yoongi la observó mientras sacudía los huesos—. Y las cartas de tarot. Pero en su mayoría el té...y estos, supongo.
—¿Qué viste cuando los usaste por primera vez?
Yoongi había visto tristeza, en realidad, cuando los sacudió la mañana de navidad, los huesos traqueteando en la alfombra. Tristeza y alguien herido, mucho dolor, y lo había frustrado demasiado porque no importaba cuál era su intención, seguía viendo dolor. Quizás pasaría sin importar qué hiciera.
No de mucha ayuda. No le dijo a Bloom eso. —Vi que mi amigo venía de visita, y luego lo hizo, como dos días después.
—Oh, muy bien—Bloom los lanzó en el escritorio, seis huesos pequeños arrojados en un determinado patrón. Sus uñas trazaron sus marcas; eran largas y rosadas, del color de una concha, con pequeñas margaritas en los pulgares. —Eso es interesante. Me gustan estos, Yoongi. De verdad me gustan.
Yoongi tragó saliva. —¿Qué es lo que ve?
—Es sobre ti—dijo, mirándolos con la intensidad desconcertante a la que Yoongi estaba acostumbrado, viéndola hablar con una clase llena de gente como si solo fuera una conversación—. Una predicción sobre ti, aunque me atrevo a decir que no es una profecía.
—Oh. Genial.
—Genial de verdad—murmuró—. El punto esencial parece ser que el sol más brillante sale después de una tormenta. Temo decir que tu año no está siendo demasiado bueno.
—No necesito huesos para que me digan eso—murmuró y tomó la bolsa de los huesos de su mano una vez los guardó—. Gracias, profesora. Yo- la tarea fue buena. Me divertí.
(La tarea: ve afuera, escoge una persona, y devuélvete e intenta adivinar su futuro. Bloom aceptaría que ellos le dijeran si tuvieron éxito o no, y Yoongi predijo la muerte de un hombre, veinte años en el futuro en un accidente automovilístico, y lo había traumado por casi toda la víspera de navidad).
(Aún así fue divertido. Lo intentó unas veces más; una mujer comenzando un nuevo negocio, una niña sosteniendo la mano de su madre...).
Bloom lo dejó con una sonrisa un tanto enigmática, y Yoongi tuvo que volver a los dormitorios solo. Vio a Jungkook en el pasillo e hizo que su estómago se sintiera enfermo, como si se fuera en picada, pero los ojos de Jungkook pasaron a Yoongi como si Yoongi no fuera alguien por quien sentir interés, y Yoongi estaba demasiado ocupado intentando decidir si eso era bueno o no para poder llamarlo. Quizás era para mejor.
—Así que le dije jódase, señor y le levanté el dedo de en medio y escapé antes de que me mataran—Alwyn estaba chillando, contando algo de forma dramática mientras Max e Izzy lo animaban. Edie-Maude estaba jugando ajedrez con Samantha y Damien estaba cerca de la chimenea mientras leía un libro, y el sentimiento de estar enfermo se agravó en el pecho de Yoongi.
Estaba jodido. La había jodido. De verdad.
—Hola, tú—dijo Damien, arrugando su nariz mientras sonreía de forma cariñosa—¿Cómo estuvieron tus vacaciones?
—Estuvieron bien—dijo Yoongi. Damien intentó besarlo, pero Yoongi pretendió no haber visto y señaló el dormitorio. —Voy a... desempacar.
Se escabulló, seguido de los gritos de Max e Izzy intentando demostrar con un plátano y un paquete de galletas de jengibre cómo exactamente eran las películas que había encontrado en la habitación de su hermano durante las vacaciones.
Los huesos sonaron en el bolsillo de Yoongi. Gerry le dijo que debería decirle a Bloom o a Malfoy, y lo haría, tan pronto como solucione lo de Damien y el Quidditch, oh, dios el Quidditch. ¿Cómo iban a jugar con el equipo dividido? ¿Cómo iban a jugar?
Yoongi pellizcó su muslo fuerte y tiró los huesos sobre su almohada. Seis de ellos se salieron de la bolsa.
Quizás era casualidad, el número de huesos que cayeron, el patrón que se formó en su almohada, pero Yoongi se había encontrado a sí mismo siendo demasiado bueno en Adivinación para creer que era una coincidencia. Cuando giró su cuello, creyó que podía leerlo; esperaba que pudiera, de todas formas. No importa qué camino escojas, ahí habrá tristeza. Pero la dirección en la que un hueso apuntaba señalaba esperanza y buenos tiempos.
Yoongi nunca había sido optimista.
—¿Estás bien?
Damien.
—Hola—graznó Yoongi. Lo hacían ver tan fácil en los libros. Y en las películas, incluso si la mayor experiencia de Yoongi con ellas eran los gritos de Colin Firth, vestido en ropas de periodo y mojado por razones dudosas. Irrelevante. Ni él ni Damien eran Colin Firth, y se veía mucho menos divertido. ¿Cómo comenzabas?
Damien se sentó en la cama de Yoongi, con sus piernas balanceándose. Todavía estaba con su ropa muggle, la sudadera grande, los jeans y se veía suave y tierno y Yoongi podría hacerlo funcionar. Falsamente, pero podría.
No seas un cerdo, susurró el Gerry que vivía detrás de su cabeza.
—En serio—dijo Damien—¿Estás bien? Te ves- ¿dormiste?
—Damien—susurró Yoongi, su voz áspera y pequeña—. Creo que necesitamos terminar.
*
*
*
—Te traje chocolate caliente.
Yoongi, con una horrible cobija tejida a crochet sobre su cabeza, le gruñó a Izzy a través de los agujeros de las costuras. Estaba en su camisón, adornado con Peter Rabbits porque Izzy era la bebé incluso si había niños más pequeños que ella, y toda la casa de Slytherin ya se había acostumbrado a ignorar, oficialmente, la tetera que Max escondía en su habitación, para que ellos pudieran tener fiestas de té cuando quisieran. También había decidió ignorar, oficialmente, como Izzy, Alwyn y Max dormían en la habitación de Max, porque honestamente había cosas que Yoongi realmente no quería imaginar. —Gracias—le dijo, luchando para salir de la cobija—. Siento como si tus padres se hubieran separado. Yo estoy en el sofá.
Izzy sonrió suavemente. Su cabello estaba desatado, pero todo ondulado por haber estado atrapado en dos trenzas durante tanto tiempo, y le caía sobre sus hombros. —Eres el mejor papá de la casa.
—Sí, claro—era lo propio de los Cadburys. Los padres de Max estaban forrados, y le enviaban por correo paquetes llenos de dulces de marcas costosas, un montón de chocolates y botellas de coca coca y fresas de gominola, y Max compartía porque Max era un regalo de Dios para todos los jóvenes del mundo.
—¡En serio!
Yoongi frunció el ceño con la orilla de la taza en su boca. —No tendré esta conversación contigo.
—Me dijiste que huyera aquella vez. Y esa otra vez. Y llamaste a Malfoy, esa vez con Chester.
—Esas son cosas normales, cosas que la gente hace.
Izzy tiró de su pijama. —Cállate, estúpido. Estoy intentando tener un momento contigo.
—Sí, claro.
Se quedó en silencio por un momento. Luego: —¿De verdad terminaste con él?
Yoongi acaba de terminar de llorar, y en de verdad no se sentía con ganas de empezar de nuevo, así que se encogió de hombres e intentó no hablar mucho. —Tenía que hacerlo.
—¿Y te echó?
—Se siente raro llorar por tu exnovio en la misma habitación cuando él está haciendo lo mismo.
Izzy pateó su pie—Deja de estar tan triste, maldito.
—Estaré triste si quiero estarlo.
—Idiota.
Yoongi hundió sus dedos en la gruesa pasta de chocolate sobre la taza, lo lamió y saboreó el rico sabor. —Izzy...
Le besó en la mejilla, de forma sabe y dulce—Mi habitación no está siendo usada por el momento—le dijo—. Lo sabes. Duerme ahí, ¿está bien? No queremos que te de artritis cuando ya eres un hombre viejo.
—Jódete—dijo. Ella sonrió y se levantó para irse, y Yoongi le tomó su muñeca. —Espera, Izzy, gracias. De verdad.
—No eres un chico malo, Yoongi—le dijo—. Y eres el mejor superior que podríamos tener.
—No soy Gerry.
—No queremos a un bastardo irlandés loco—le dijo cariñosamente—. Te tenemos, y estamos bien con eso. Tú también deberías estarlo.
—Mm.
Se llevó a sí mismo, con la cobija y todo, a la habitación de Izzy, la cual parecía no haber sido usada por meses, quizás en todo el año, y sus sábanas tenían un lindo patrón de rosas y la almohada era lo suficientemente negra, y cuando Yoongi levantaba su cabeza, podía ver el patrón que sus lágrimas dejaron.
Golpeó la almohada y enterró su cabeza en ella, e intentó dormir unas cuantas horas. Todo apestaba. Nunca más iba a tomar el consejo de Gerry.
*
*
*
Seokjin y Namjoon comenzaron a salir a la mitad de enero, lo cual no hacía nada para ayudar con el estado de ánimo que de a poco iba en picada de Yoongi. Intentaban mantener el contacto físico al mínimo, pero había un límite de veces en las que Yoongi podía encontrar a Namjoon restregándose en el regazo de Seokjin antes de comenzar a evitar hacer las tareas en el lago. Y tampoco ayudaba el hecho de que Jungkook todavía era amigo de Jimin y Taehyung, y Jungkook ya no miraba a Yoongi a los ojos cuando intentaba hablar. Era como si, para Jungkook. Yoongi había desaparecido.
Y la Sala Común era incómoda también, de forma intolerable. Damien se iba de la habitación cada vez que Yoongi entraba y los niños, los más jóvenes, los miraban como si fueran espectadores de un partido de tenis, con los ojos bien abiertos y curiosos. Yoongi se estaba cansando de la forma en que la túnica de Damien se sacudía cada vez que se alejaba. Había movido la mayor parte de su ropa de su dormitorio hacía el de Izzy, lo que significaba que Max aceptó que nadie protestaría sobre ellos tres siendo asquerosos y sentimentales y demostrando lo enamorados que estaba y donde sea que Yoongi miraba, veía parejas felices. No hacía nada para ayudar con su ánimo.
—¿Qué base usarías para una solución de hígado?
—Agua—murmuró Yoongi. Estaba sentado mientras estudiaba, en la cama de Jimin con sus piernas estiradas en la pared. —Agua...o vinagre, depende.
—Sí. ¿Depende de qué? —Jimin giró la página, el sonido era demasiado fuerte en la habitación vacía.
—Dependiendo de... ¿la fuerza de la solución? No, mierda, eso está mal. Uh. La velocidad...de la solución. La velocidad de su efecto. Sí.
—Lo tienes—Jimin cerró el libro e hizo sonar sus dedos sobre la portada—. ¿Por qué estás estudiando? Te lo sabes de memoria.
—Para estar preparado.
Jimin suspiró y Yoongi se alegró de que no pudiera ver su cara. —Amigo...no sé qué pasó entre tú y Jungkook, pero si eso es lo que te molesta- o si es Damien- simplemente...tienes que hablar con ellos, no estudiar pociones como un maldito nerd. No puedes simplemente enterrar tus emociones en los E.X.T.A.S.I.S.
—Puedo intentarlo—dijo Yoongi, más que nada al techo de Jimin que a Jimin.
—Sí, mira cómo está resultando eso.
—Jódete.
Jimin suspiró y abrió el libro. —Método que usarías para hacer la cura más efectiva para la tos.
—Doblemente destilada.
—Sí, genial. Bien hecho.
Yoongi le levantó el dedo de en medio, pero no había energía en ello, y no estaba imaginando la tristeza en el suspiro de Jimin mientras cambiaba la página.
*
*
*
Cuando Yoongi entró a la biblioteca un día en febrero, vio a Jungkook y quería simplemente hablar con él, pasar el rato juntos como siempre lol hacían. Pero alguien detrás de él gritó "¡eres un mortifago loco, Min!" y la cara de Jungkook se tensó y Yoongi se giró, le levantó el dedo a los Ravenclaws y se fue.
*
*
*
Gerry le dijo que era un idiota, pero que hizo lo correcto. Yoongi creía que Gerry simplemente estaba siendo agradable, pero no tenía el corazón para decírselo.
*
*
*
La sala de Menesteres no se había movido, pero cuando Yoongi estaba caminando de un lado a otro pensó sobre la catedral y la bola de cristal rota, no sobre la habitación suave y cómoda con la tetera y el juego de Gobstones. Ese lugar tenía escrito Jungkook en todas partes, y siempre y cuando Jungkook decidiera mantenerse lejos, también lo hacía Yoongi. Eso era un problema para el futuro. Por ahora, sacó la pintura de la pared, Snape salió del cuadro de las uvas y caminó dentro de la habitación con mucha más confianza que la primera vez.
La bola de cristal seguía ahí, rota en el piso, y no había un reemplazo en el pedestal. Había una mesa larga, grande y negra en el centro, y no estaba ahí antes.
—Es para tus huesos—le dijo Snape, cuando Yoongi levantó el cuadro—. Los huesos. Lánzalos y observa lo que ves.
—Estoy harto de Adivinación—dijo Yoongi—. No quiero hacerlo.
—A la adivinación no le importa si quieres hacerlo o no.
—Pensé que era un maestro de Pociones, no de Adivinación—Yoongi dejó el cuadro en la mesa, metió sus manos en sus bolsillos y sacó la bolsa con los huesos—. No me importa la adivinación, ¿está bien? No quiero hacerlo y no soy bueno en ellos, y-
—A la adivinación no le importa si quieres hacerlo—repitió Snape, tranquilo y frustrantemente calmado—. Eres bueno en ello sin importar tus sentimientos personales sobre el asunto.
—¡No me importa!
Importa...Importa...Importa...resonó en la catedral, rebotando en el techo curvado y en las paredes con mosaicos. Cuando la palabra alcanzó a Yoongi de nuevo, rebotando hacía ellos, se sintió pequeño, estúpido y tonto, pero no importaba. Lo hecho, hecho está.
—Eso es fantástico—dijo Snape—. No te importa. Estoy tan feliz por ti.
—Cállate—Yoongi sacudió seis huesos al azar en sus manos y los lanzó enojado en la mesa—¡Mira! Tristeza, muerte, ruptura, es todo lo que puedo predecir estos días- —y se calló, mirando los huesos—. Oye- eso es raro.
Snape se estaba balanceado arriba de una naranja, intentando darle un vistazo al patrón—Léelo para mí.
Yoongi trazó uno de los huesos, el más cercano a él. —Arreglar las cosas—dijo—. Dice que el arreglar las cosas se aproxima, si así lo quiero. Arreglarlas y no más niebla.
—Tristeza y muerte, estoy seguro.
Arreglar. Yoongi miró los huesos e intentó tomar todo lo que veía en consideración, la blancura de los huesos contra la piedra negra. Arreglar, pero algunos de ellos chuecos, un patrón raro; arreglar, pero solo sí el lo buscaba, o así parecía. Pero arreglar era mejor que nada, y nada era lo que estaba recibiendo antes, y...
—Comienza con Damien Roadfell—dijo Snape.
—No seas metiche.
—No seas grosero con tus mayores.
—Eres una pintura—dijo Yoongi—. No eres un mayor.
—Lo fui.
—No ahora.
¿Pero qué hay de Jungkook? Una parte de Yoongi le preguntó al resto de su cuerpo. Arreglar las cosas, sí, ¿pero ¿qué hay de Jungkook?
*
*
*
El Filtro de Muertos en Vida no era quizás la mejor poción para hacer cuando estás molesto y un poco mareado, pero Yoongi nunca fue bueno tomando decisiones, y se supone que esta era la poción más difícil de las que debían hacer para los E.XT.A.S.I.S. Hoy, Taehyung le dijo que Jungkook lo extrañaba, como si eso fuera hacer que Yoongi se sintiera mejor, y Damien le pasó la mermelada en la cena cuando Yoongi no le pidió a nadie en especifico que se la pasara, pero seguían sin hacer contacto visual y Sadie seguía dándole detenciones y seguía siendo molestado por aquellos aspirantes a Chester de Gryffindor y estaba bastante seguro de que no era capaz de pasar los E.X.T.A.S.I.S.
Por lo tanto, estaba haciendo El Filtro de Muertos en Vida. Si fallaba, podía ahogarse en el caldero. Si tenía éxito, podría alegrarse o beber la poción y todo estaría bien al final.
(Solo estaba medio seguro de que estaba bromeando).
Snape lo estaba observando, quizás, pero no decía nada, y Yoongi no quería darle la satisfacción de demostrar que lo estaba buscando. Le había dicho algo como una de las pociones más desafiantes, incluso para los verdaderos creadores de pociones, y eso había molestado a Yoongi porque podía hacer pociones mejor que el resto, así que se bebió el alcohol que Jimin había enfriado mágicamente bajo su cama y se apresuró a la antigua sala de pociones, sin uso ahora, para demostrar que Snape se equivocaba.
El humo era pesado. Le recordaba a Yoongi que, sí, aunque la poción mataba a la mayoría de la gente, su función era inducir un sueño eterno, y el humo que salía del caldero lo hacía querer acostarse, si era posible, para siempre.
En el lado bueno, eso significaba que la poción estaba funcionando.
La puerta se abrió mientras Yoongi añadía asfódelo. Cabello rubio, una figura delgada y ojos cansados:
—Ya es pasada la hora en que los estudiantes deben estar en sus dormitorios—dijo Malfoy, sus ojos subieron hasta el moretón en el ojo derecho de Yoongi. No se veía muy molesto sobre lo que dijo. —No deberías estar haciendo eso.
—Tu profesor antiguo dijo que podía—dijo hoscamente Yoongi. El asfódelo tornó el líquido negro, un negro puro, como tinta destilada en perfecto silencio, sin moverse, aunque las llamas bajo el caldero estaban azules por el calor.
—No he dicho tal cosa—dijo Snape desde un cuadro a un lado de la repisa—. Le aconsejé no hacerlo, de hecho.
—Falso.
Malfoy hecho un vistazo en el caldero y dejó salir un pequeño resoplido de satisfacción. —Incluso si eres un idiota, esto está bastante bueno. Llegaste a la última etapa. Es una poción concentrada, ahora.
—Fantástico—dijo Yoongi. La poción debía hervir por una media hora antes de agregar el otro ingrediente, transformándola de una poción que definitivamente te mataría a una que simplemente te haría dormir, probablemente para toda la eternidad. —Me esfuerzo al máximo, señor.
—Perdono el sarcasmo porque estás borracho—dijo secamente Malfoy— ¿Qué le hiciste a tu ojo?
—Nada.
Snape tosió desde el cuadro, y Malfoy se acercó a Yoongi y comenzó a juguetear con el asfódelo. —Tú y Damien Roadfell se separaron.
—Sí—dijo Yoongi con incertidumbre. Puede que le agradara Malfoy, pero no suficiente para buscar terapia de pareja. O lo que sea que Snape y Malfoy piensan que funcionara. —Sí, lo hicimos. Nosotros...terminamos.
Malfoy aplastó el asfódelo entre sus dedos y luego los limpió en su túnica. —¿Qué le hiciste a tu ojo?
—Yo- espera, ¿cree que Damien me hizo esto?
—Soy un profesor responsable—dijo Malfoy, de forma tan seca que Yoongi casi no reconoció el sarcasmo. —Damien Roadfell no podría golpear ni a un cachorro, pero tenía la impresión de que nuestra prefecta se controlaba. Las notas de detención son una cosa.
—Señor, con todo respeto—Yoongi comenzó a acortar la raíz de una planta de forma un poco agresiva—. Tiene que saber que corres como, riesgos laborales al ser un Slytherin. Sin ánimo de ofender. Um. Como Izzy hace unos años.
—Riesgos laborales—repitió Malfoy.
—Sí, o algo así.
Yoongi picó demasiada raíz, pero no se molestó en pensarlo y lo vertió todo en el caldero y observó cómo la sustancia negra absorbía los trozos. Un olor a humedad se levantó espeso con los humos y las ondas, y Yoongi tuvo que luchar para apartar su mirada de las profundidades abrasadoras.
—Min—dijo Malfoy, pasando el pulgar por la hoja húmeda del cuchillo de cortar—¿Qué significa estar en Slytherin?
—Significa que te dan una patada en el trasero.
—Respuestas serias.
Yoongi levantó su ceja. Malfoy era menos profesional a deshoras, con las mangas remangadas y el insomnio tirando de su cara. —Se le salió el relleno de forma seria, señor.
—Diez puntos a Slytherin si me dices, de verdad.
Já. Slytherin no había ganado la copa de las casas desde que tenía memoria, prácticamente; cuando pasaban por los relojes, casi no había esmeraldas en el fondo para mostrar qué joya representaba la casa. Aún así, Yoongi pensó en la pregunta; vio a Snape, por el rabillo del ojo, pretendiendo que no estaba escuchando. —Es como...astuto, ¿cierto? Y, uh, malo...
—No ha habido una bruja o brujo que se volviera malo que no haya sido de Slytherin—recitó Malfoy suavemente—. Pero no, estás equivocado. Otra oportunidad.
Yoongi miró el cuchillo húmedo. —No lo sé. Señor, es tarde, estoy-
—Astuto, sí, eso es algo importante. Ingenio. Ambición—Malfoy jugó distraídamente con el cuchillo, reflejando la luz de la vela en la hoja de la cuchilla—. Determinación, inteligencia. Orgullo, autoconservación...fraternidad. Fidelidad. La capacidad de un amor profundo y duradero—ante eso, Snape se movió en el cuadro, pero Yoongi solo lo miró por unos segundos antes de volver a mirar el cuchillo—. En ningún lugar te dicen que eres una persona malvada sin remedio por pertenecer a Slytherin. En ningún lugar te dicen que tú lugar es al fondo de la escuela.
La poción entre ellos se movió, de forma silenciosa, al igual que la muerte que prometía.
—Cometí ese error una vez, al igual que muchos antes de mi—dijo lentamente Malfoy, mirando el jugo que quedó en la punta del cuchillo—. El de asumir que la casa en la que fui seleccionado me hacia ser quien era. Supongo que Gerry Thompson compartió la historia de Potter.
—La fantasma del baño me dijo, en realidad—dijo Yoongi sin poder contenerse.
Malfoy sonrió finamente. —Fue Myrtle. Y ella fue una Slytherin, también, y murió huyendo de las personas que creían tener el derecho de ser crueles con ella. Pero- Min. ¿Dónde, en esa lista de características, ves la maldad?
—Voldemort estaba en Slytherin—dijo en voz baja Yoongi.
—Y tú también.
Yoongi mordió la parte interior de su mejilla. —Pero yo no- nunca en un millón de años-
—Y tampoco lo haría Park o Roadfell o Isobel o incluso Gerry Thompson. Pero siguen siendo Slytherin. Así que, ¿qué obtienes, cuando comparas estas cosas? —Malfoy lo miró, con los ojos brillosos e intención.
—No lo sé. Solo- mala suerte.
—La reputación sigue un largo camino—Malfoy dejó el cuchillo en la mesa, a un lado de la tabla para picar —. Pero no te mereces lo que recibes por la Casa en la que fuiste puesto cuando tenían once.
—Sí, pero eso es un mundo perfecto—dijo Yoongi sin poder detenerse—. A nadie le importa una mi- nada. Solo a usted, señor, lo que es genial y todo, pero-
—Cuando me doy cuenta. Te darás cuenta de que tengo el poder de quitar puntos al igual que otros profesores, y también te darás cuenta de que a las otras tres casas les importa mucho el ganar o perder, pero tienes que decirme—Malfoy se puso de pie y Yoongi no pudo evitar sentirse aliviado de que el momento, aparentemente, había terminado—. Y recuerda lo que Slytherin es, y no lo que piensa la gente.
Se fue de la sala y dejó a Yoongi impactado a un lado del caldero.
Dentro de la pintura, Snape se río- un sonido tan desconocido que parecía sorprendido de haberlo hecho—. Ese chico siempre fue una bala perdida, incluso cuando era más joven.
Determinación. Fidelidad. Fraternidad.
La capacidad de un amor profundo y duradero.
Yoongi tomó una respiración muy profunda y cuando se fue a la Sala Común fue hasta su antiguo dormitorio y pretendió no notar la forma en que la respiración de Damien se entrecortó por la sorpresa.
Yoongi podía ser un Slytherin y hacer las cosas bien.
*
*
*
Los E.X.T.A.S.I.S eran difíciles, pero Yoongi no se estaba imaginando el rastro de humor en los ojos de Malfoy cuando les dijo que tenían que hacer la poción de filtro de muertos en vida, y la sorpresa exagerada que mostró cuando Yoongi le presentó el producto finalizado, casi una hora y media después de que les dieron la tarea.
Ensayos y pergaminos, pergaminos y ensayos. En marzo, Gerry se vino a quedar en Hogsmeade por dos semanas enteras, y se llevó a Yoongi a un lado y lo abrazó más fuerte de lo que Yoongi había sido abrazado desde hace tiempo, y le dijo estoy orgulloso de ti y Yoongi no se burló de él por quince minutos enteros.
Y Damien dejó de irse de la habitación en la que Yoongi entraba, y la casa dejó de andar con cuidado alrededor de ellos. Max, Izzy y Alwyn comenzaron a comportarse de forma suave y tierna en publico de nuevo, y se dormían frente a la chimenea.
(Nadie mencionó hacer el equipo de Quidditch, y en todo caso, era demasiado tarde para entrar a la liga).
Y cuando Yoongi le mencionó a Malfoy, de forma indiferente, los nombres de los tres chicos de Gryffindor que habían estado escribiendo mortifago en la puerta de la Sala Común de Slytherin, Malfoy sonrió. La siguiente vez que Yoongi pasó por los relojes, Gryffindor tenía una cantidad menor significantemente vacía en la pila de rubíes, y Ravenclaw estaba en primer lugar, y como siempre, había pocas esmeraldas en el de Slytherin.
Era un buen sentimiento.
Bloom le dijo que la bola de cristal predecía un futuro de esperanza para él, e incluso los malditos huesos parecían estar de su lado estos días, aunque no volvió a la catedral en la sala de menesteres.
O la habitación de Jungkook y él. Jungkook parecía estar ahogándose en los TIMOS, Jimin y Taehyung ciertamente lo estaban, y Jimin comenzó a pasearse por la Sala Común recitando, o más bien, gritando los encantamientos con groserías entre cada oración. Y Yoongi quería hablarle a Jungkook, pero-
—Tengo miedo de que siga enojado.
—Eres un cobarde—dijo Seokjin. Estaba realizando un Experimento Muy Serio para ver si era posible emborracharse con chocolates con ron; ya se había comido una caja y media hasta el momento y no mostraba señales de detenerse, mientras el resto los miraba con una mezcla de disgusto y admiración.
(No los niños. Ellos se estaban ahogando en los TIMOS. A Yoongi y los más viejo les importa una mierda todo, en realidad).
—Puede que sea un cobarde, pero me importan sus sentimientos.
Hoseok y Namjoon estaban estudiando para Runas Antiguas. O- Hoseok estaba estudiando y Namjoon estaba dibujando penes en miniatura en las esquinas de los libros de Hoseok cuando no miraba, intentado hacer que se riera. Algunos de los penes estaban usando lentes. A Yoongi, particularmente, le gustaba el que tenía un conjunto de lencería, así que les dijo.
—Me gusta él con un conjunto de lencería, también—le dijo Seokjin a su caja de chocolates, y el libro lo golpeó en la cabeza—¡Oye!
—De vuelta a mí, por favor—dijo Yoongi, poniendo sus brazos detrás de su cabeza y acostándose—. Me siento ignorado.
—Porque lo estás—dijo Hoseok sin mirarlo.
—Sí, espera hasta que veas mi testamento. Te sentirás ignorado entonces.
—Prometiste al menos un Galeón.
Seokjin se comió el resto de la caja y se declaró un poco mareado y decepcionado con los resultados de su experimento. Y también que se sentía un poco enfermo. —Y sobre tu dilema—dijo, cuando terminó de tirar los chocolates en un arbusto—. Simplemente háblale, imbécil. ¿Qué es lo peor que podría pasar?
—No me hablará de vuelta—dijo Yoongi con tristeza.
—Exacto.
Marzo, y abril, y mayo y exámenes.
Hubo muchas oportunidades para hablarle a Jungkook. Yoongi no tomó ninguna.
*
*
*
Después de su examen de final de año de Adivinación, Yoongi se durmió ahí mismo en la sala de clases de Bloom, rodeado de incienso y té y la satisfacción de saber que lo había hecho bien. Bloom le pidió que predijera dónde estaba el brazalete de cuencas que ella había escondido y lo encontró; luego le pidió que mirara tres meses en su futuro y vio a Jungkook en el Callejón Diagon, de frente a Yoongi fuera de una tienda de helados mientras hablaban.
Yoongi no mencionó eso. Simplemente dijo pasando el rato con mis amigos y Bloom había sonreído y dijo no veo por qué no deberías recibir las mejores notas. Veamos cómo te va en el examen escrito.
Porque lo que Jungkook había querido decir es que no podía sentarse y ver cómo Yoongi se jodía la vida, pero Yoongi estaba intentando no hacerlo, y había tenido resultado hasta el momento.
Algo así.
Algo así.
—Deberías hablar con él—dijo Jimin—. En serio. Es un maldito terco, de otra forma ya te habría hablado él mismo. No puedo decirte lo que él quiere decir.
—Me gritó sobre Damien—dijo Yoongi; quedaba un examen y todos se habían juntado en la Sala Común, a excepción de Damien, para estudiar—. Yo no- entiendo la mayoría de lo que dijo, porque fui un imbécil, pero no Damien. No entiendo de qué se trataba.
—Eso es porque eres un idiota—le dijo Jimin—. Hazme una interrogación de Transformación si no vas a arreglar tu vida.
Pero Yoongi no sabía por qué no podía ver a Jungkook a los ojos sin sonrojarse y mirar lejos. Seguía pensando sobre sus ojos grandes, brillando con su risa y llenos de lagrimas por el enojo, y su cabello revuelto después de una siesta, y sus labios haciendo puchero por haber perdido en Gobstones, y sus mejillas sonrojadas después de tomar, y la risa y la forma en que sus orejas se veían y la forma en que nunca le molestaba que Yoongi se apoyara en su regazo. Yoongi pensaba sobre eso todo el tiempo. Todo el tiempo.
*
*
*
En el examen de pociones de final de año, Yoongi tuvo que hacer Amortencia, la poción de amor más poderosa del mundo. Cuando la olió mientras la embotellaba para que Malfoy la calificara al final de las tres horas de examen, su mente se detuvo. —¿Puede excusarme, señor? —dijo lo más respetuoso que puedo, y luego corrió hasta la puerta.
Olió a su verdadero amor. Vainilla, y chocolate caliente, y el distintivo y confortable olor del cabello de Jungkook.
—Oh por dios—susurró Yoongi a su reflejo en el espejo—. Oh por dios.
*
*
*
El último día de clases, mientras subía su equipaje al tren, Yoongi se preparó a sí mismo para hablarle a Jungkook, para hacerlo de forma correcta. Atraparía a Jungkook en un carruaje y le explicaría todo y- y quizás mencionaría el olor de la amortencia, y el hecho de que Jungkook parecía ser su verdadero amor, el hecho de que pensaba sobre Jungkook cuando menos se lo esperaba, el hecho de que Jungkook hacia su día mejor en todas las formas posibles.
Iba a hablar.
Pero entonces vio a Damien -por una vez no lo fue a buscar su madre- entrando en un compartimento, revisando sus cromos de rana. Nadie lo siguió.
Yoongi lo hizo. Damien -pensar en él, verlo- le dejaba un vacío en el estómago.
—Hola—dijo Damien, de forma moderada pero incómoda, cuando Yoongi se sentó—. Los demás están en el otro compartimiento, creo.
—Lo sé. Quería hablar contigo—dijo Yoongi, vacilante—¿Puedo irme si quieres?
—Está bien.
—Fui un imbécil—Yoongi dejó la frase a medias, y cuando Damien no comenzó a maldecirlo inmediatamente, se relajó—. Fui un idiota, un imbécil total, y tu mereces algo mejor, y lo siento. Y arruiné el Quidditch y el resto del año y tienes todo el derecho de golpearme en la cabeza con el libro de Historia de la Magia y tirar de mis orejas y-
—Está bien—repitió Damien—. Quiero decir, sí, fuiste un imbécil total­
Yoongi asintió. Dolía, pero era cierto.
—Pero nadie tiene una ruptura perfecta. Ya lo superé.
—Bien.
—En serio—Damien se encogió de hombros—. Escucha. Eres un gran amigo, pero no fuiste un buen novio. Y te gustaba el chico de Ravenclaw, de todos modos, y me di cuenta de que era solo una cosa de tiempo. Solo me impresionó cuando pasó.
Yoongi ignoró el chico de Ravenclaw por ahora. —Solo-
—Solo, la próxima vez, intenta no hacerlo en navidad—dijo Damien, y había humor en su voz—. Está bien, Yoongi. En serio.
Y Yoongi se dio cuentan de que esto era algo que debía hacer antes de encontrar a Jungkook. Y no le importaba, había extrañado a Damien los meses desde enero, y se sentía raro pero bien volver a como estaban antes de que todo esto pasara.
Y en King Cross, Yoongi sacó un cromo de rana de su bolsillo y sacó la nota rosada de ella. —Amigos—dijo, ofreciéndosela a Damien—¿Está bien eso?
—Amigos—dijo Damien, sonriendo al Aleister Crowley de la tarjeta en su mano—. Este es muy raro, ¿de dónde mierda lo sacaste?
—De por ahí—dijo Yoongi. Vio a Jungkook, caminando fuera de la estación a través de la pared, con su equipaje en la mano. Demasiado tarde para ir a buscarlo.
Tenía todo el verano. Estaba bien.
Se veían bien las cosas, después de todo- y finalmente.
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dealthorpakp · 1 month
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21 Juillet 1983 Déjeuner Sunshine Coach pour le nouvel appel de bus du Variety Club of Great Britain au Guildhall de Londres
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