FANCAST FELICIA HARDY AKA BLACK CAT
Tati Gabriele
27 year old /nort-american /1,70 height. I I know her work in The 100 and I can say that she HAS presence, for the little screen time she received she shone!! In the world of Sabrina then? Editable, photogrammable, Instagrammable simply if she became a confident archetype I wouldn't be surprised, the siren eyes bro.....in conclusion she has a feline soul
Ester Exposito
23 years old /spanish /1,66height. I believe that in terms of physical features, she is more similar to Felicia from the first/current comics, her body and sensuality may have enchanted fans on Netflix's Elite but her dubious personality certainly won hearts, seriously, who hasn't seen this girl in their feed? is the type that people want to be, girls envy her and men want her bla bla bla well Felicia vibes, a mean girl paty who is much more than that, her performance is not limited to mean girl or material girl and in HBO's Venus showed me that she is not a vanilla actress, so I believe she would easily navigate the gray ambiguity of the Marvel anti-hero universe
Sydney Sweeney 26 years old/nort-american/1,61 height
Everything Sucks a timeless landmark ,The Handmaid's Tale unspeakable,Cassey it was a spectacle, but I know she can be more than the hot and unstable blonde and I think she's eager for a role that doesn't portray her like that, Felicia is about feminine confidence and self-acceptance/self-esteem above all, like a Barbie written by the director of Openhaimer. I saw some edits of her with Tom's Spider-Man and I think she best suits his universe and I confess that I'm dying to glimpse their chemistry
Its gonna have more of them ,this is only part 1
Please tell more who could plays miss HardyParker
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Sur les images ci-dessus, jeune homme se visualisant dans la tenue d’un tueur en série portant un masque à gaz, dans le film d’horreur “Meurtres à la St-Valentin 3D” (2009).
Ci-dessus, les acteurs Vincent Cassel et Mathieu Kassovitz, ficelés sur le tournage du long-métrage “Birthday Girl” (2001).
Ci-dessus, une image de la comédie horrifique “Leprechaun 4 : Destination Cosmos” (1996) mettant en scène un farfadet meurtrier.
L’image ci-dessus, extraite du film d’animation “Le Bossu de Notre-Dame” (1996), présente les personnages de Quasimodo et de Phœbus, bâillonnés face à Clopin, un saltimbanque animant la Fête des Fous, (une sorte de Carnaval).
Ci-contre : jeune homme aux poignets garrottés avec de la réglisse dans une fabrique de bonbons, au détour de l’une des scènes d’un film pour enfants intitulé “Hop” (2011).
Ci-dessous, un photogramme extrait du film d’horreur “Uncle Sam” (1996) et montrant un homme bâillonné avec un drapeau américain, un jour de fête nationale.
Sur l’image présentée ci-dessous : un homme sanglé, cagoulé d’un masque en caoutchouc macabre représentant un crâne humain. Un photogramme du film “Halloween III : Le Sang du Sorcier” (1982).
Ci-dessous, une image tirée d’un court-métrage intitulé “Thanksgiving” (2007), un film de quelques minutes prenant la forme d’une bande-annonce de slasher movie.
Ci-dessous : un homme ligoté et bâillonné en sous-vêtements avec une guirlande de Noël, après qu’on lui ait volé son costume de super-héros, dans le film pour enfants “La Course au jouet” (1996).
Face-à-face entre l’acteur Romain Duris et le comédien Jean-Paul Belmondo dans le long-métrage “Peut-être” (1999) dont l’intrigue se déroule un soir de réveillon : un jeune homme voyage dans l’avenir et rencontre ses descendants, qui le kidnappent et le séquestrent.
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"REAR WINDOW", LE COMPLOT DU STYLITE, par Warren Lambert
Avec sa réputation devenue vite ronflante de film méta sur le cinéma, on en serait presque à oublier que "Rear Window"/"Fenêtre sur Cour" est un grand film d'amour sérieux, un de ceux de la filmographie d'Hitchcock, avec plus tard "Vertigo"/"Sueurs Froides", au sous-texte le plus audacieux, tordu et un tantinet tragique. Avant que ce ne soit une image qu'il faille reproduire pour s'aimer (comme dans "Vertigo"), c'est une image qu'il faut halluciner ensemble pour tomber amoureux. Séance de rattrapage, donc.
Trois panoramas de la cour à trois moments de la journée, réalisés à partir de photogrammes du film.
La caméra happée par ces volets ouverts, ce mouvement circulaire étourdissant qui survole la cour jusqu’à ce front perlé en gros plan de son personnage assoupi, le thermomètre qui dépasse les 90 degrés Fahrenheit... Peut-être Rear Window est parvenu toutes ces années, malgré sa mise en scène toute en lignes claires, à dissimuler le vrai postulat de son incipit : celui d'être la transcription, à l’échelle d’une résidence, d’une poussée de fièvre. Contre la léthargie des corps va s'arbitrer la véracité des images. Les photographies de Jefferies (James Stewart) disposées sur sa table le promettent par le tour d’horizon de morbidité et d’interdit qu’elles opèrent (accident, incendie, essai nucléaire) ; collection d’événements extrêmes dont le meurtre serait la pièce manquante de cet impressionnant tableau de chasse.
Mais cette image, il ne lui suffira pas seulement de la vouloir, il faudra avant tout que les autres y croient, qu’ils croient eux aussi l’avoir vue, en croyant le seul homme dans toute cette affaire qui veuille si suspicieusement avoir raison. C’est selon cette unique modalité, celle de la persuasion, que l’action trouvera – Jefferies étant momentanément infirme – les moyens physiques d’avancer, et avec elle l'histoire d’amour entre lui et Lisa (Grace Kelly). Pour la belle jeune femme, il se jouera effectivement autre chose dans la scrutation des faits et gestes de cet énigmatique Lars Thorwald, dont le prénom épelé par elle à Jefferies au téléphone marquera le point de départ incantatoire de leur romance, cette dernière culminant lors de l'épisode où Lisa se faufilera de l’autre côté de l’écran (enjambant la fenêtre du dit-coupable) pour se passer elle-même la bague au doigt (celle de l’épouse disparue). Que Thorwald découvre cette intruse chez lui et qu'il mime alors maladroitement sur cette pauvre Lisa le meurtre auquel Jefferies aurait rêvé d’assister, voilà le prix à payer envers celui qu’elle aime. La reconstitution supplante la preuve, et l’interprétation l’image. Peu importe l'intervention de la police, pour celle qui, téméraire et obstinée, cherchera le film durant à électriser son homme, les vagissements d’impuissance de Jefferies la regardant crier et se débattre évoqueront bien à s’y méprendre les spasmes du plaisir.
La cour et ses lucarnes agissant telle une caisse de résonance des ambitions comme des craintes des deux personnages vis-à-vis du couple et du mariage, un chantage tacite s’installe peu à peu entre eux sur la base d’un échange de bon procédé : Lisa accréditant le crime spéculé par Jefferies, et Jefferies soumettant à Lisa les épreuves qui s'assureront de ses sentiments envers lui, offrant ainsi à leur idylle, grâce à ce pacte, les meilleures chances d’aboutir. Il n’existe d'ailleurs pas, dans tout l’érotisme latent contenu dans Rear Window, de moment plus jouissif transpirant sur le visage d’ordinaire patibulaire de Stewart que ce reaction shot, dans lequel il s’illumine de l’amour naissant ressenti pour Lisa, à l’écoute de l’excitation que procure chez elle l'adhésion à sa théorie meurtrière. Par son timide sourire benêt, tout s’éclaire en effet : le meurtre promet bien d’incarner la caution de cette union, son facteur déterminant autant que sa condition sine qua non. Rear Window est un drôle de sitcom au sein duquel, en dépit de son happy end, réside cette équation pétrie d’un malaise sourd : l’assassinat vu comme une heuristique sentimentale ; la nécessité du meurtre pour que puisse éclore l'amour.
L'instant où Jefferies tombe amoureux de Lisa.
Malicieusement, du reste, par touches discrètes, le film insinue que le crime pourrait aussi bien se dérouler ailleurs que chez les Thorwald, et cela parmi beaucoup d’autres recoins laissés inexplicablement vierges de toutes projections : un couple occupé la quasi-totalité du film à batifoler le store baissé (ou quelque chose de plus « sinistre », suggère même Lisa) ; une voisine étendue sur un transat, inerte, un journal ouvert recouvrant son visage. Dans ce hammam de visions potentiellement morbides, ce n'est pas un hasard que l’œil de Jefferies s'attarde sur ce couple à la femme alitée et au mari effectuant les cent pas entre le salon et la chambre à coucher. Un couple qui peine à se séparer comme Lisa et lui peinent à se mettre ensemble. Mieux qu’un écran : un miroir, et élu par son regard. Car il y a un alignement dans les destins qui lient aussi bien Lisa et Jefferies à Mr et Mme Thorwald que, par exemple, Miss Lonely Heart – la dépressive du rez-de-chaussée – à ce pianiste niché au dernier étage de l’immeuble d’en face, dont la mélodie envoûtante arrêtera miraculeusement le geste suicidaire.
La vie des autres fonctionne à la manière d’un decorum sentimental de ce que Jefferies est heureux de voir uniquement hors de chez lui, détaché de sa vie pareil à un album photo dont chaque vignette serait ce à quoi il a échappé : célibat douloureux, dénigrement artistique, sollicitude sexuelle. Il devine que la vie du couple Thorwald s'apprête à devenir son présent le plus imminent. C'est pourquoi lorsque ce mari se délectera dans son canapé d’un cigare qu’il n’a sans doute, par le passé, jamais eu la chance de savourer, cette paix retrouvée est bien ce qui alarmera le reporter. En proie aux hésitations de sa propre vie, la quiétude qu’il observe est la rupture la plus insupportable de ce jeu de reflets duquel Jeff pensait, la veille encore, se tenir du bon côté. Privé de ce rassurant et cathartique coup d’avance quant au devenir de son couple, ou pire de sa résolution lugubre, la ténacité dont il devra faire preuve aura pour but de rétablir l’ordre du cadastre amoureux dans lequel s'inscrivait son statut de célibataire endurci.
Dans l'écologie de cette alcôve new-yorkaise, toutes et tous se voient sans se regarder, jouissent sans se toucher, savent sans connaître, mettent à mort sans cadavre, et ce alors que chacun se plaît à rêver d’étreinte ou de liberté, de succès, de répit ou de tranquillité. Le chien inanimé des voisins posé au milieu de la cour figure cet élément sacrificiel, ce pavé dans la mare jeté aux visages des divers locataires, de leurs situations et de leurs aspirations muettes. Leur bref sursaut coïncide alors avec cette seule mort visible de l’intégralité du film, et acculant davantage Thorwald, non en raison de sa simple implication subodorée dans la mort de l’animal, mais parce qu’il n’aura aucunement pris la peine de feindre, avec l’ensemble de la cour, l’affectation polie qu’il était censé témoigner. De ce fait, le cri primal que pousse la propriétaire de la malheureuse bête est l’expression de cette défaillance qui règne dans ce cul-de-sac des passions ; l’indice de son moment de bascule. Il rappelle que les vocalises résonnant sur le visage endormi de Jefferies, et qui annonçaient la première apparition diaphane de Lisa dans la trame de Rear Window, en étaient la version préliminaire : un chant de sirène déjà synonyme de danger.
Jefferies et Little Nemo, deux rêveurs et deux éveillés.
Les nuits, pour Jefferies, sont propices aux écarts et aux divagations ; elles sont une voûte urbaine faite pour nourrir ses oracles, cherchant à travers la loupe grossissante de son téléobjectif des réponses dans ce catastérisme tantôt attendrissant, tantôt effrayant. Telle son aide-soignante, Stella (qui clame dans l’une des premières séquences avoir prédit le krach boursier de 1929 sur la base de l’auscultation d’un directeur de General Motors), Miss Torso, Miss Lonely Heart, The Songwriter, tous ces noms affublés par Jefferies lui-même aux visages anonymes peuplant sa résidence, sont le dédale de son grand dessin astral privatif à l’égard de la crise affective qu’il traverse. Il lui aura fallu inventer un monstre (Thorwald) qui incarnerait donc cette crise, qui la séculariserait par un nom civil pour lui prêter les contours de ses accusations, inculpant plus lâche et détestable que lui – gage vivant de l’échec marital qu'il cherche tout du long à démontrer. Sous les pressions répétées de Lisa à venir partager sa vie de globe-trotter, cet opportun assassinat lui permettra un temps de remettre sa décision et son jugement entre les mains d’un autre.
Le duel final avec Thorwald, Jeffries le provoquera en ébranlant d’abord l’insouciance de celui qui lui ressemble le plus ; celui qu’il choisit de réveiller en dernier recours pour effrayer celle qui ne connaît rien du monde hormis les cocktails littéraires et les réceptions mondaines. Celle à qui il jure, s’il devait l’épouser, une aventure sans illusions et sans mensonges, crue de ce qu’elle contient de laborieux et de répugnant. Ce croque-mitaine aux cheveux blancs, invité à traverser à son tour ce méridien invisible qui le sépare de ses spectateurs, à briser le quatrième mur, est cette hallucination collective venue in fine réclamer son brevet d’existence spolié. Le regard-caméra lancé par Thorwald, à la découverte de celui qui intrigue depuis le début contre lui, reste glaçant et pathétique car il marque la perte brutale de cette innocence du mal qui le caractérisait jusqu’ici, averti désormais de cet autre homme qui en sait autant que lui sur la vie qu’il mène. Son regard suit le geste de Lisa qui s'est passée à l'annulaire gauche la bague de l'épouse disparue. Sans mot dire, c'est le meurtrier qui vient de bénir leur union.
Venu bientôt prier un peu de clémence auprès du responsable de cette rencontre interdite, Thorwald poussera Jefferies par la rambarde de sa fenêtre panoramique pour que s’interrompe l'inavouable, l'inimaginable qu'ils vivent alors tous les deux. À l’instar d'un Little Nemo dans les bandes dessinées de Winsor McCay, la chute est la clé de sortie pour Jefferies, en même temps qu'il sonne le glas de cette image que symbolisait Thorwald, cette image délogée de son cadre. Une fois ce dernier enfin arrêté par la police, soudain les lois de la gravitation se reconfigurent : les jeunes voisins tout juste fiancés ont la gueule de bois de leur serment ; la température redevient raisonnable ; une gynécée s’implante au cœur de la chambre d’un rêveur. Ses photographies les plus réussies, Jeff confessa à Doyle, son ami détective, les avoir à chaque fois prises durant ses jours de congés. Celle qui lui aura donné le plus de mal ne requit finalement aucune pellicule. Mais, après tout, ainsi sont peut-être toujours faites les vraies images.
Les idées maîtresses de ce texte sont nées au cours d'une discussion avec Aurélien Lemant, Pierre Pigot et Steven Lambert suite à une projection du film dans le cadre des séances "Les Voyeurs" au cinéma Le Petit Casino de Saint-Aignan, en décembre 2015.
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AUCUN DANGER
Maintenant qu’il n’y a
aucun danger
dans le métro qui me déplace
vers d’autres lignes
à Gare de l’Est
jamais vers des planètes
mais j’ai déjà mon aventure sur un strapontin
à faire défiler les images sur mon téléphone
et j’ai pris trois photos
depuis que je suis rentrée à Paris
depuis deux mois
est-ce peu ou beaucoup
cela fait 0,05 photo par jour
Le porte-monnaie égaré puis retrouvé de Juliette
sur la pelouse du parc de la Villette
quand nous étions fatiguées
toujours réglées aux heures
des nuits du Canada
Le ticket de la contravention reçue dans un wagon
car ne pas avoir vu le contrôleur à temps
pour lui dire que j’étais dans le train d’avant
coûte 190 euros
mais je n’aurais pas pu le trouver
j’ai même oublié de le chercher
absorbée que j’étais
dans un film avec des constellations
Le photogramme après Vierzon
un peu avant l’amende
quand les rayons du soleil éblouissaient deux lignes de sous-titres
sur mon écran
me rappellent ce moment où l’on croit
qu’on cesse d’être un enfant
Maintenant qu’il y a mon arrêt
Ménilmontant
rue des Bluets
je pense à toutes les photos que j’ai prises
chaque jour au Québec
face aux photos d’ici que je ne prends pas
dans l’un de ces moments où je crois
ne plus pouvoir m’étonner
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