Tumgik
#égalité devant la mort
cobra-reborn · 21 days
Text
Tumblr media
Bouguereau - égalité devant la mort 1848
3 notes · View notes
tumbletumula · 1 year
Text
Un ZCC radical recruté finit par capituler..ANC ;. Le vote DA avance.
Tumblr media
Thème : Un ZCC radical recruté finit par capituler..ANC ;. Le vote DA avance Thomo : l'honnête radical DA vaut mieux que le plus beau discours.; Liberté, Égalité, Fraternité. Brant. Le temps postcolonial de l'ANC des 40 dernières années a été caractérisé à la fois comme une attente pour sortir d'un monde inhumain de colonie impériale anglaise - avec tout ce que cela implique sur le plan religieux D'A" - et comme un temps où opérer un nécessaire réinvention radicale D "A" vs ANC. Chris. C'est à mes yeux à la fois le temps de la fin et le temps de la réinvention, à commencer par la réinvention de ce qui a le plus souffert : le corps et l'esprit égyptiens. Mais c'est aussi le temps de nouvelles luttes radicales D'A' pour le peuple africain Dans des contextes d'extrême pauvreté due à une faim imposée par l'ANC britannique pro-impérialiste, de racialisation extrême et d'omniprésence de la mort de cet empire britannique malade, le corps est le premier à être touché et torturé la faim des pauvres en Afrique centrale Ethiopie . Chris Hanni les avait déjà soulignés dans un exergue à la fin de ses premières débuts publics, Pelle Bianca, parti Black D'A égyptien, lorsqu'il adressait à son corps cette prière : "Ô mon corps, fais toujours de moi un homme interrogateur". cependant, comme le montre l'exemple sud-africain de l'ANC après la fin de l'apartheid de la colline pénale impériale britannique, il ne peut être réinventé que si nous savons regarder l'ANC en arrière et non en avant. Là où ce qui a commencé dans du sang neuf D'A" se termine par une protestation radicale, les chances d'un nouveau départ sont en fait réduites par le danger d'infiltration de l'obsession des matières premières à l'horreur du passé colonial impérial britannique. En d'autres termes, il est facile de réinventer quelque chose simplement en dirigeant contre l'ANC d'autres la violence et la corruption de leur politique anti-foncière qui était autrefois employée contre le D'A' est le vrai cheval de bataille de la réforme radicale protestante ZCC rurale. Il n'y a pas automatiquement une "bonne agriculture D'A" qui devrait remplacer une "mauvaise Incotozizwe à ZAMA" ou qui en tirerait sa légitimité. Tout D'A, bon, consacre toujours une disjonction d'un post-impérialisme. Réinventer la politique dans les conditions postcoloniales nécessite d'abord d'abandonner la logique de revanche de l'ANC, surtout lorsqu'elle s'habille des atours du droit au profit d'une politique peu radicale. Cela dit, la lutte pour sortir d'un ordre des choses ANC ne peut ignorer ce qu'on pourrait appeler la productivité poétique de la religion protestante radicale ZCC : après tout, que serait l'Afrique sans la religion protestante ZCC ? La ZCC religieuse représente ici la ressource imaginaire par excellence du protestant. La contestation radicale ZCC s'entend non seulement comme un rapport au divin en annonçant la contestation radicale ZCC, mais aussi comme une salle de D'A' et d'espoir, dans un contexte historique où l'ANC a échoué et changé de camp non seulement sur le plan matériel infrastructures vendues, mais aussi humaines perdues à cause de la corruption, par le dénigrement et l'anéantissement de ressources précieuses pour les pauvres ». C'est ce discours contestataire radical D'A - parfois intériorisé dans le peuple protestant radical ZCC qui est remis en cause par certaines formes de croyances religieuses populaires égyptiennes, dans le but ultime de rendre enfin capables ceux qui étaient à genoux de "se lever et de marcher". ”. Dans ces conditions, la question dialectique D'A' , politique et éthique est de savoir comment accompagner cette "montée protestante ZCC dans l'humanité" - une ascension au terme de laquelle le dialogue entre les hommes redevient possible et remplace les injonctions de l'homme devant de son objet.
2 notes · View notes
christophe76460 · 5 months
Text
Tumblr media
Je continue le texte.
Quand je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort (Apocalypse 1:17 a).
Quand Jésus était sur terre, Jean avait posé sa tête sur son sein (Jean 13:25), mais maintenant il ne peut plus être aussi familier avec lui. Devant le Seigneur rayonnant de gloire, l’apôtre est paralysé de peur. Cette réaction est normale. Quand sur la route de Damas, Saul de Tarse, le futur apôtre Paul, a vu une manifestation de la gloire du Christ, il est lui aussi tombé par terre (Actes 9:4). Après avoir entendu l’ange du Seigneur leur annoncer la naissance de Samson, son futur père a dit à sa femme :
Nous allons sûrement mourir, car nous avons vu Dieu ! (Juges 13:22).
Ce que disait ce brave homme n’avait pas de sens, mais c’est ce qu’il ressentait. Quand Ésaïe a vu une représentation de la gloire de Dieu, il s’est écrié :
Malheur à moi ! Je suis perdu, car j’ai les lèvres impures et j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures. Et voici que, de mes yeux, j’ai vu le Roi, le Seigneur des armées célestes (Esaïe 6:5).
Chaque fois qu’Ézéchiel recevait une vision, il tombait face contre terre (Ezékiel 1:28; 3:23; 9:8; 43:3; 44:4). Le prophète Daniel a eu une vision de l’Ange de l’Éternel très similaire à celle de Jean et il a eu exactement la même réaction que lui ; il dit :
Je devins tout pâle et mes traits se décomposèrent ; je me sentais défaillir. [ … ] et, en entendant sa voix, je m’évanouis et je tombai la face contre terre (Daniel 10:8-9 ; comparez Daniel 8:17).
Ceux qui se moquent du « petit Jésus », comme ils l’appellent, ou qui le mettent en chansons ne se rendent pas compte de la gravité du crime qu’ils commettent. À moins qu’ils ne se repentent, ils auront à en pâtir pour l’éternité.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Versets 17-18 du chapitre 1 de Apocalypse
Il y a de cela bien des années, j’ai été sollicité par une veuve parce qu’elle était effrayée par une apparition de l’autre monde. Elle m’a raconté qu’elle invoquait son défunt mari à l’aide d’un vêtement lui ayant appartenu, mais au lieu que ce soit lui qui apparaisse, c’était une figure grotesque. Je me souviens encore qu’à l’écouter, j’en avais la chair de poule.
L’apôtre Jean n’a pas vu un être maléfique comme cette veuve, mais le Christ ressuscité, et pourtant, lui aussi a été terrifié.
* * *
Je continue à lire dans le premier chapitre du livre de l’Apocalypse.
Quand je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort. Alors il posa sa main droite sur moi en disant : Cesse d’avoir peur. Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 1:17-18 ; auteur).
À plusieurs reprises, pendant son ministère terrestre, Jésus a dû tranquilliser ses disciples terrorisés, comme lors de sa transfiguration (Matthieu 17:2 ; comparez Marc 9:3), quand il a marché sur les eaux (Matthieu 14:27), ou lorsqu’il est apparu au milieu d’eux après la résurrection (Luc 24:37-40).
Quand Jésus décline son identité à Jean, il utilise un je suis emphatique parce qu’il s’identifie au Je suis (celui qui suis) de l’Éternel quand il s’est présenté à Moïse dans l’histoire du buisson ardent qui ne se consumait pas (Exode 3:14). Jésus affirme donc par là son égalité avec Dieu le Père.
Jésus dit aussi : je suis le premier et le dernier. Cette façon de s’identifier est équivalente à je suis l’alpha et l’oméga qui désigne Dieu, et elle décrit aussi l’Éternel dans l’Ancien Testament. En effet, dans une prophétie d’Ésaïe, Dieu dit :
Moi, je suis le premier et je suis le dernier, et en dehors de moi, il n’y a pas de dieu (Esaïe 44:6 ; comparez Esaïe 48:12).
Jésus va se présenter encore deux fois comme le premier et le dernier (Apocalypse 2:8; 22:13).
Finalement, en disant : Moi, je suis … le vivant, Jésus revendique son égalité avec Dieu car dans toutes les Écritures c’est un titre pour l’Éternel, celui et le seul qui n’a pas été créé, et qui subsiste de lui-même. Dans son Évangile, Jean rapporte que Jésus a dit à ses adversaires :
Comme le Père possède la vie en lui-même, il a accordé au Fils d’avoir la vie en lui-même (Jean 5:26).
Dans les Écritures, Jésus est souvent identifié à l’Éternel, Dieu, ou l’Ange de l’Éternel. Quand toutes les fausses divinités auxquelles bien des hommes se confient auront disparu, Jésus seul demeurera. Il a toujours été et continuera d’être pour l’éternité. Dans l’Apocalypse, la dignité du Christ ressuscité est équivalente à celle de Dieu. Mais cette élévation ne l’empêche pas d’être proche des siens et de prendre soin d’eux.
Jésus affirme aussi être celui qui détient les clés de la mort et du séjour des morts, une prérogative qui appartient à Dieu seul. Il a autorité sur les morts et sur le lieu où ils se trouvent. La mort, notre plus grande ennemie, et la résurrection, notre espérance, sont entre les mains du Seigneur de gloire qui dans son humanité a trouvé la mort, mais qui est maintenant ressuscité et vivant aux siècles des siècles.
L’auteur de l’Épître aux Hébreux affirme qu’en se revêtant de chair et de sang, Jésus s’est identifié à nous et qu’il l’a fait pour réduire à l’impuissance, par la mort, celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et pour délivrer tous ceux qui étaient réduits à l’esclavage leur vie durant par la peur de la mort (Hébreux 2:14-15). Comme c’est Jésus qui contrôle la mort et le séjour des morts, les croyants n’ont pas à les craindre. De plus, le Seigneur a déclaré :
Je suis la résurrection et la vie. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt (Jean 11:25).
Beaucoup d’entre nous font un complexe de culpabilité et parfois, il ressort sous forme de maladies. En effet, je crains que quelqu’un me montre du doigt et dise : Tu es coupable ! Évidemment que je le suis ! Mais l’apôtre Paul répond à cette peur existentielle quand il écrit :
Qui accusera encore les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes. Qui les condamnera ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous (Romains 8:33-34).
Ailleurs, Paul écrit aussi que mourir consiste à quitter ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur, ce qui de loin est le meilleur (2Corinthiens 5:8; Philippiens 1:23).
Le Christ glorifié décrit par Jean, et par Matthieu et Marc lorsqu’il fut transfiguré, est très différent de l’homme de douleur (Esaïe 53:3) qui est présenté dans les Évangiles. L’apôtre Paul écrit :
Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points [ … ]. Il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix (Philippiens 2:6-8).
0 notes
actu24hp · 1 year
Text
Carême : « Croyez à l’Évangile »
Le rituel de l’imposition des cendres, qui ouvre la période du Carême, souligne à la fois notre égalité devant la mort et la possibilité de faire le bien durant notre vie terrestre. CET ARTICLE A ETE COPIE SUR www.la-croix.com
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
n-a-colia · 2 years
Text
Nostalgie
Nouvelle du : 11/10/22
Défi : Ecrire une nouvelle à partir d'une image aléatoire.
         Jean marchait dans le parc avec sa femme. Comme d’habitude, il suivait les chemins de gravier jusqu’aux sièges convoités. Il espérait profondément que leur banc favori fût libre. Il marchait, sous le ciel sombre de l’automne…
         Finalement, il arriva au lieu voulut. C’était un endroit calme par le passé. Trois bancs alignés sur la terre noire autour du gazon, donnaient vue sur le chemin de gravier ainsi que sur le petit lac du parc. Ils étaient faits de bois qui avait moisi avec le temps, mais les bancs restaient toujours aussi confortables pour Jean et sa femme.
         Il se dirigea vers celui de droite où reposait une feuille morte, jaune et bientôt, marron… Il s’assit sur les planches de bois et regarda sa femme en tapotant le banc à côté de lui. Sa femme prit place, laissant la feuille entre eux, puis, ils purent enfin couper le silence.
« Tu te souviens, demanda-t-il d’une voix fatiguée, de la première fois où nous étions venus sur ce banc ?
— Oui, Jean… Je m’en souviens. C’était un moment agréable. »
Ils restaient les yeux figés dans l’horizon du lac.
         Ce souvenir, Jean se le remémorait à chaque fois qu’il s’asseyait sur ce banc et, comme d’habitude, il ne manquait pas de le partager une fois de plus avec elle. Il le faisait à chacune de leurs sorties quotidiennes.
« C’était aussi sur ce banc que tu m’avais embrassée pour la première fois.
— Oui… Nous étions si beaux à l’époque. »
Mais les pensées de Jean s’assombrissaient avec le temps. Le regard sur le passé avançait toujours jusqu’au présent. Après un court moment d’absence, il reprit plus tristement :
« Je doute que les jeunes d’aujourd’hui connaissent un jour, le bonheur d’embrasser une belle femme sur un banc solitaire…
— Je ne sais pas. Peut-être certains le font-ils encore ? »
Elle ne semblait pas convaincue par ce qu’elle disait. Comme lui, elle était nostalgique d’un temps plus romantique, plus courtois et plus valeureux. Un temps où la complémentarité de l’homme et de la femme était mise davantage en avant que leur égalité. Un temps où l’on ne simulait pas, mais où l’on était, et où l’on était heureux…
         Des pigeons vinrent se mêler à eux. Ils balançaient leur tête d’avant en arrière, avançant avec confiance devant le banc. La femme de Jean avait autrefois pour habitude de leur jeter un morceau de pain, mais elle ne le faisait plus. Néanmoins, les pigeons venaient toujours auprès d’eux.
« Tu penses qu’on nous oubliera ? » s’inquiéta-t-elle.
Jean tourna son visage vers elle. Il la trouvait encore sublime malgré l’âge. En la regardant, son cœur battait aux souvenirs de mille instants.
« Je pense que, comme nous l’avons fait pour nos anciens, on oubliera notre façon de vivre. Rien ne persistera. Les gens oublieront nos moments de joie au titre que notre vie leur paraitra plus difficile que la leur. Ils oublieront qu’en réalité, nous les plaignons… Car cela leur serait insupportable de penser qu’ils vivent dans un monde malheureux. »
         Le froid s’étalait sur ses mains. Il les frotta entre elles pour se réchauffer partiellement, mais il savait que l’automne allait toucher à sa fin, pour laisser place à un terrible hiver. Dans le regret, il baissa son regard vers la terre mouillée sous ses pieds.
« Si seulement nous avions écouté les joies passées, nous aussi, au lieu de nous croire plus intelligents… »
Sa femme laissa partir un souffle de désespoir. Elle aussi était plongée dans la mélancolie. Elle aurait aimé pouvoir le prendre dans ses bras pour réconforter ses tourments. Une larme glissa sur le visage du vieil homme mais il n’y fit pas attention. Celle-ci allait geler, comme tout le reste.
« Te souviens-tu de notre premier baiser ? » lui susurra sa femme.
Il se redressa lentement, puis il tourna son regard vers le sien. Elle se rapprocha tendrement de lui, poussant la feuille jaune du passage, puis, il lui donna un dernier baiser qui ne sut apaiser sa tristesse… Il se leva du banc, et regarda une dernière fois sa femme.
« Tu me manque terriblement, Martine… »
Seul au milieu de ce parc d’automne, Jean reprit sa route, le cœur déchiré.
1 note · View note
klassizismus · 4 years
Text
Tumblr media Tumblr media
Details: Equality Before Death, Égalité devant la mort, 1848, William Adolphe Bouguereau (French, 1825-1905)
2K notes · View notes
Photo
Tumblr media
William-Adolphe Bouguereau - Equality before Death [Égalité devant la Mort], 1848.
61 notes · View notes
Text
Elle annihile le vortex ,exempte les femmes des corvées. 
Elle jaillit des danses du ventre des planètes osées. 
Flamme Rouge !Ô Flamme Rouge .
Elle tue comme elle fait naître et à travers les fenêtres de l'âme elle ose être ,sans masque flasque et flaques d'or hypocrites.
Elle se bariole de coma éthérique ,explose et s'arrose de Vin de Veines et de Matin aux haleines embrasées. 
Elle arme le vide d'espoir et de décors diaprés par son Rouge criard de résistance .C'est le cri du Sang des Femmes et de celui de Dieu .C'est l'étoile qui chante dans les toiles ardentes de l'amour ou l'on peint la fusion entre le cosmos et la terre .C'est l'accouchement des estuaires de la naissance ,hors d'une vulve qui donne la vie et la mort .C'est le cri des chamanes ,des autochtones,le contraste du Jaune qui hurle de sa lumière extasiée. C'est le crépitement du Christ ,des utopies en fil de soi-même devant la mystère musicale du mystique .C'est le tout et le rien qui ensemble abolissent le néant. C'est le cri de joie ou de rage de l'enfant devant sa sucette.C'est le cri de la Flamme Orange et Rouge qui fait pleurer le ventre de mon âme et danser de son Feu qui brûle en moi-même. C'est le cri d'une utopie Rouge et d'un simple poème qui n'est rien devant la splendeur chaotique de l'éternité semée par un souffle incompris mais qui ose être soi-même et ô grand jamais ne se renie .Car la poésie est Rouge car elle est ce qui pleure, hurle et chante dans mes veines tremblantes et le battement de mon cœur est une danse de rimes  transcendantes qui me hantent du plus beau des cris.
Nébuleuse
Tumblr media
Je n'ai aucune animosité contre ceux qu'on appele gueux,ceux qui demandent du feu éméché,perché et estropié à des 
inconnus pleins de haine nu prenant la fuite devant ces marginaux inopinés. 
Je n'ai pas peur de ce qui ont les pieds froissés,pelés ,pleins de verrues de rues  ni de ceux et celles dont la drogue hante avec leur regards démentiels. 
Je vois des humains avec des veines ,peut importe leur haleine et leur haine tout en déclamant à cette France rance attaché à son souffle moralisateur plein  de rancœur aigrie que chaque peau à un prix sans valeur car elle unique .
Frapper quelqun en hurlant .
Lui cracher dessus .
Se mettre nu dans une ruelle sombre à 3 heure du matin.
Se prostituer,tuer pour survivre 
Être dans une situation  immensément inattendue face à des inconnus qui vous jugent de leur mépris distordue. 
Être mal habillé ou vêtue bizarrement 
Trembler ,suer ,puer,crever 
Dans un monde où ces humains sont à tort considérés comme des déchets malade par les grand capitaux,l'oligarchie, le monde des banques et de la normalisation pathologique des êtres  ils et elle ne sont justement que les symptômes de la maladie qu'est l'organisation d'un système .
Dans un monde où l'on ne choisis pas de naître une parties des foules humaines n'ayant déjà pas appuyer sur un bouton  pour exister subissent la précarité ou même l'extrême pauvreté,l'oppression de l'institution psychiatrique, les viols, la rue ,le harcèlement ,l'incapacité à s'intégrer en plus de la culpabilisation .
J'affirme donc que je conchie ouvertement les diktats moralisateur de cette pseudo politesse de la bienséance et le respect des mœurs sociaux et de la lois car un animal flatule quand il en a envie et un sans abris par exemple est rangé au statut de bête sauvage quand celles ci pour parler d'un autre sujet ne sont d'ailleurs même pas respectées. 
La politesse ,les règles sociales et le savoir vivre toujours cordial pleins de codes imprimés sont des privilèges. 
Parfois si il vous arrive de frapper quelqun là maintenant et que vous êtes en larmes ,en sang et plein de pulsion de suicide avec une seringue de drogue ou un couteau dans la poche vous le regrettez forcément à un moment donné ou si vous ne le regrettez pas c'est que vous n'avez pas le temps ou même pas le privilège d'une vie assez saine et sûre pour le regretter même si c'est mal.
Mais au final où est le bien et le mal ?
Un escroc dont les pulsions libidineuses d'argent coulent à la flot sera applaudit dans les couloirs du gouvernement.
Il aura le privilège social de décider d'avoir des regrets ou pas.
Il aura le privilège entier de rendre l'argent,de présenter ses excuses et de se rendre au  commissariat de sa ville le plus proche.
La beauté hypocrite des privilèges rend les classes dominantes plus attendrissantes tandis que la laideur pourtant véritable et splendide des opprimés les rend encore plus détestables. 
Je clame et acclame alors ces quelques idées .
Jésus par exemple est un révolutionnaire qui etiat bien plus loin qu'à une simple idéologie de gauche et méprise vos églises bien à droite où la préciosité d'une vie humaine ne se compte que dans le ventre d'une bourgeoise hétérosexuelle du 16 ème .
N'oubliez pas que le Christ pourrait être un migrant homosexuel incompris,artiste et marginal qui reviens à nous .
Je voudrais dire également que ce n'est pas la Noirceur de vos idées racistes qui éclaircira les peaux et les lumières car la plus belle des lumières est Rouge comme le sang des égalités et la peau est le chant d'un pays qu'il est impossible de changer. 
Mon désir est aussi bien sur d'exprimer qu'un médicament puissant ,une injection dans les fesses d'un patient déshabillé de force et parfois même attaché ne nous guérira pas et si il ne nous tue pas par miracle il nous rendra peut-être encore plus puissant pour vous cracher à la gueule les quantités de gélules d'industrie pharmaceutique que vous nous restreignez à prendre pour nous forcer à moins penser ,courir,chanter ,danser et vivre tout simplement  .
L'Humain à le droit d'exister .
Les marginaux,les fous et folles,les pauvres et les putes  font partie du paysage et de la diversité. 
Vouloir les retirer de notre paysage c'est le crime de déplacer des vies entières,de les tuer ou de leur enlever leur maisons ,leur êtres ,leur enfants,leur vies ,leur espoir .
C'est un crime pourtant bien toléré et cela ne changera rien pour vous apart votre petit caprice de vouloir voir des gens tout beaux et belles ,tout propres ,habillés normalement ,se comportant normalement, sans hurler ,pleurer,parler trop fort ou être dans une situation inattendue .
Ces gens voudraient un petit paradis Sims ou bisounours de gens bien habillés et bien travailleurs dans leur petite playmobiles bien rangés. 
Nous voulons juste un monde dans lequel la folie serait considéré comme un symptôme d'un monde malade et pas l'inverse,pas un monde parfait non.
Justement nous voulons un monde où nous acceptons et logeons les bancals,les fous et folles belles ou laides ,les étranges,les névrosés,les gens qui crient,puent ,parlent fort et dérangent,pas un monde parfait et rose ou nous les éliminons pour se croire dans un monde de fée alors que derrière le périphérique se cache l'immondice des monstres fêlés et dystopique.
Nébuleuse 
Tumblr media
J'ai vu les coquelicots étranglés dans la prairie sanglante
Sous le ciel couleur mangue ,dans leur prières dansantes 
Transformer la souffrance et les angles en fleur transcendantes 
J'ai vu le volcan respirer 
J'ai vu le mutant résister
J'ai écouter le sang malsain et sa symphonie des enfer 
Devenir un saint aux colliers d'éther 
J'ai vu le mal dans le bien qui tentait d'apprivoiser sa flamme pour atteindre le chaos divin 
J'ai regardé dans les yeux le vice du monstre qui voulait attraper Dieu
Dans la folie qui tentait d'être jolie 
Dans le cri qui essayait d'être polie 
Dans la sainte souffrance de la pécheresse divine 
Et sa danse enfreinte dérobant sa poitrine 
Son cœur d'épines cachait une praline
Dans la prairie aux fleurs d'aubépine 
L'Être mérite le pardon
Les Femme doivent saigner sans honte
Les Flammes doivent régner sans fonte 
L'eau doit elle-même s'y baigner 
Les âmes folles sont les prophétesse de l'Art qui combattent le vide à travers le vice et le monstre dans la double face de leur cri de sainte pudique ,aussi violente et sensible qu'un volcan.
Celui qui rougit de timidité et de rage ,se cachant les seins en montrant son âme ou l'inverse .
Le cri de l'averse qui tombe à l'envers,de la terre jusqu'au ciel 
Le cri de l'éther dans un simple verre ,le souffle existentiel dans une simple poubelle 
Le premier Cri qui est oxymore
Car en criant son corps on veux faire fuire celle que l'on appele Mort ,qui est pourtant et enfaites la première Vie 
Sous le crépitement de la Poésie ,enfant de l'Aurore 
 
Nébuleuse 
Tumblr media
3 notes · View notes
tournevole · 4 years
Text
Autoportrait
La mer , l’océan, le bleu le rose, le rouge, le thé, le thé noir, vert, parfumé, mon préféré le lapsang souchong, le coca-cola, les bieres artisanales, et celles de la brasserie lindemans, la joie, les doutes, se promener dans les bois, l’histoire du petit chaperon rouge, alice , tim burton, mathias malzieu, la femme chocolat, petit bout de chocolat noir 90% à fondre sous la langue chaque soir, faire la grasse matinée, prendre le temps de ne rien faire, trier les livres dans la bibliothéque , René char, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, lucien clergue, jacques -henri Lartigue, frida khalo, femme, feministe, parité , égalité, sororité, fraternité, j’ecris ton nom liberté, on n’est pas serieux à 17 ans, zelda sayre-fitzgerald, années folles, champagne, cave à vin, amis-amitié, rire, sourire, heureuse, amour, ma famille, mes enfants, amande, noisette, cerise, mangue, figue, abricot, sexe, faire l’amour, petit geste tendre sur ta peau, respect des silences de l’autre, , regarder les oiseaux, regarder les fleurs, se trouver si petite devant l’immensité de la foret, avoir peur des legendes contes et mystères, la mythologie, le reve d’Icare, magritte, dada, andré breton, picasso, fougita, astro boy, naoki urasawa, hoayo miyazaki, anna karina, benjamin bioley, tom waits, bruce springsteen, des camels, des philipp morris, de la sativa, steve reich, pina bausch, martha graham, philip glass, Merce-angelin-trisha, le sacre du primtemps d’igor stravinsky, l’oeuvre de satie, debussy. le louvre, le grand palais, le musée de l’homme,lucy- toumaï , yves coppens, michel serres, huberts reeves, aurlien barrau,Nietszche Friedrich, spinoza, le bons sens des gens de la terre, apprendre, etre curieuse de tout, saoulante, 2d degré, cinema, théatre, comedie française, théatre de l’odeon, théatre des amandiers, l’opéra garnier, l’olympia, le sud ouest, le sud-est natal, une ford mustang, le vent dans les cheveux, lunettes de soleil, odeur de la pluie d’été sur le bitume. soleil caché par les feuillages, paresse, jouer de la musique, les musiciens, la transmission, dire que je parle chinois en vrai, que j’ai pris l’ascensur avec david bowie, que j’ai assité à un concert de bob marley 1 an avant sa mort,  les savoirs partagés, la chaleur d’un cou, enlacer, faire des rencontres, croire en l’amitié homme-femme, artiviste, ne plus croire au prince charmant, se blinder,les couronnes de fleurs, la legende du roi athur, Morgane, les fées , les sorcières, les sortilèges, la bretagne, ne pas savoir ce qu’est une brosse à cheveux, ne jamais être parfaite, préférer l’être à l’avoir, mon monde interieur, my little mess, mon petit desordre, je n’aime pas choisir, je prefere l’alléatoire, que le destin en decide pour moi, or je ne souhaite pas avoir une vie toute tracée, j’aime le risque,chaque matin est une nouvelle vie, la routine loin de rassurer, m’enferme à tout jamais dans une norme. je suis en perpetuelle revolution, évolution, créative, 100 idées a la minute, foutraque, bordélique, la nouvelle vague, françois truffaut, faire des crepes, cuisiner, suivre son instinct, jeanne Added, etienne Daho, Paolo Conte, Abba- thiefaine, higelin -supertramp, pink floyd, Wish you were here, ne rien comprendre à la physique, au quantique mais m’obstiner, changer une roue, tri selectif, seconde main, manger bio, les amap, l’autre. 
et tant d’autre
22 notes · View notes
feluz9 · 4 years
Text
Peuple, j’ai dit au Monde et j’ai dit à la Ville : Plus de guerre étrangère et de guerre civile. Plus d’échafaud. Devant le ciel bleu Liberté, Égalité devant la mort, Fraternité Devant le Père. Aimons. La haine est un vent sombre et pestilentiel ; Aimez, aimez, aimez, aimez, ― soyez des frères. Soyez purs, soyez doux, soyez frais, soyez bons. Tous sur le grand travail sacré nous nous courbons. Nous prêtres, nous prions. Puisse notre prière, Sortie amour de nous, entrer en vous lumière ! Peuple, aimez. On devient lumineux en aimant. Ce serait être injuste envers le firmament Que de répondre aux feux d’en haut par nos ténèbres. Que, l’azur étant pur, les âmes soient funèbres, C’est mal ; et l’Éternel a fait les vérités, Les devoirs, les vertus, afin que leurs clartés Illuminent le sombre intérieur des hommes ; Et pour que, dans le monde insondable où nous sommes, Et devant l’infini plein d’invisibles yeux, Les cœurs ne soient pas moins étoilés que les cieux. Peuples, aimez-vous. Paix à tous.
Victor Hugo, poème Le Pape
1 note · View note
qgdecvs · 4 years
Text
[LECTURE] L’Homme Révolté, A. Camus
Place de cet ouvrage au moment où ces lignes sont rédigées: un ouvrage qui propose de s’élever au delà du nihilisme, proposer une éthique et des lignes de conduites dans un monde où la vérité révélée – la base de la philosophie politique chrétienne – n’a plus sa place. Camus parle depuis 1950, une époque où l’Occident est certain que sa philosophie politique s’est à jamais débarrassée de toute référence au divin. Si l’on parle encore de cosmologie, de Dieu et des croyances, les théocraties semblent définitivement disqualifiées de l’histoire humaine (occidentale).
Il est intéressant de relire cet ouvrage dans notre contexte déboussolé où la lecture du monde, rassurante, proposée par les théologies politique menace de dénaturer la manière dont nous pensons nos institutions sécularisées (cf. Mark Lilla, le Dieu-Mort Né). Dans cet état de déni où nous nous trouvons, il est salvateur de se souvenir des raisons qui ont poussé les Hommes à se révolter, à faire face à Dieu, à affronter cet être aveuglant comme le soleil, et à enfin penser le politique en termes exclusivement humains.
Car si Camus pointe les dangers inhérents à l’attitude du révolté (le nihilisme, la sacralisation de l’histoire, la démesure), jamais sa légitimité n’est remise en cause. Au contraire. La révolte, c’est l’humanité par excellence. Oui, elle est légitime, émouvante et profondément émancipatrice. Camus défend ardemment ce cri porteur de tant d’espoir et de misère, et il ne pardonne pas son dévoiement au nom des révolutions historiques, des humains qui se font dieux, cruels et juges à la fois.
L’Homme Révolté parait en 1951 – et signe le début de la querelle avec les existentialistes. Dans le Mythe de Sisyphe, Camus théorise l’absurde, réfute l’absolu divin, la lecture finaliste du monde. Les existentialistes partent eux aussi de ce postulat. L’ennui, c’est ce que Camus déduit de la révolte: une nature humaine digne car toujours demandeuse de sens face à l’absurde; une nature humaine qu’il faut toujours respecter, d’où son aversion pour toute idéologie – pour se sauver elles-mêmes, elles justifient l’assassinat. La révolte Camusienne consiste à refuser l’injustice et le nihilisme, à affirmer l’homme. Sartre et les existentialistes, s’ils admettaient que la révolution était une notion limite qui ne s’accomplirait peut-être pas, considéraient que l’action devait donner un sens à l’existence, s’inscrire dans l’Histoire. Bref, ils y voyaient une fin et en cela retrouvaient un projet totalisant voire totalitaire. Pour Camus, la valeur de l’insurrection compte. Pour Sartre, c’est sa visée.
Signe la notion de théocratie totalitaire = orthodoxie de la pensée.
Cheminement intellectuel, plus de place aux idées qu’aux dynamiques socio-économiques. Il part du particulier pour arriver au général: accorde de l’importance au Monde, là où Sartre est centré sur le sujet « condamné à être libre ».
L’idée n’est pas de définir le totalitarisme, il ne joue pas dans la même cour que Aron et Arendt à la même période.
Parenté avec les Lettres à un Ami Allemand, publiées dans l’immédiat après-guerre. Le paysage intellectuel qu’il brosse se joue des frontières des états-nations. On retrouve l’idée Camusienne d’une Europe fraternelle, à l’heure où le mot Europe faisait horreur aux intellectuels issus de la Résistance (dont Sartre) puisqu’elle avait été abondamment usitée par la propagande nazie.
S’oppose par exemple à Humanisme et Terreur de Merleau-Ponty, où les assassinats sont justifiés par les l’idéologie (M-P n’était pas Sartrien non plus: opposition explicite dans la préface de Signes, 1960).
Fil directeur: conception « allemande » de la démesure =/= mesure méditéranéenne. (qui est une position fondamentale et radicale, ne pas confondre mesure et mollesse. Poser des limites demande du courage, de l’honneur, de l’intelligence).
Thèses principales:
« La révolution sans autre limite que l’efficacité historique signifie la servitude sans limites. »
Il part d’un constat: c’est le temps du meurtre logique, du crime raisonnable, de l’assassinat justifié. Se refusant à juger son époque – c’est la bannière de l’innocence qui protégeait les crimes qu’il faudrait juger, l’ouvrage est d’abord un effort « pour comprendre » le monde. Le meurtre, dans la révolte, est-il inéluctable?
Si l’on érige le sentiment de l’absurde en règle d’action, alors le meurtre est en tout cas indifférent, l’effet d’un pur hasard. La contingence fait de l’homme un saint ou un assassin. On peut ne pas agir, et si l’on se met en mouvement c’est vers la seule efficacité puisqu’en l’absence de sens, il n’est pas une valeur supérieure qui puisse servir de guide.
Mais l’absurde ne peut pas être autre chose qu’un passage. En effet, il est contradictoire: dans le Mythe de Sisyphe, il a été démontré que la conséquence du raisonnement absurde est le refus du suicide. La fuite consacrerait la fin de confrontation à l’absurde; il ne peut pas se nier lui-même. Dans le raisonnement absurde, il faut refuser la cohérence au meurtre et au suicide, les deux ensemble. La vie est le seul bien; elle permet la confrontation à l’absurde, qui par nature est contradiction. Il n’est, dans l’optique Camusienne, qu’un point de départ en effet. Il rend indifférent au meurtre mais, en refusant la négation absolue, en persistant dans la vie, affirme bien le début d’une valeur suprême. Sur le sentiment absurde:
Il exclut les jugements de valeur en voulant maintenir la vie, alors que vivre est en soi un jugement de valeur. (p21)
Penser l’absurde, tenter de donner une cohérence au temps par le langage, c’est déjà lutter. Vivre, même dans le silence, est un refus de la non-signification. Théoriser l’absence de sens, c’est lutter contre elle. En cela, l’absurde est avant tout une émotion, « un sentiment parmi d’autres » dont on ne peut pas tirer de règles universelles – le sentiment est une expérience individuelle. Dans l’absurde se cache un désespoir, le nihilisme, qui peut être le point de départ d’un raisonnement (comparaison avec le cogito cartésien: il fait table rase mais il doit être envisagé comme une destruction créatrice, pas une fin en soi).
Je crie que je ne crois en rien et que tout est absurde, mais je ne peux douter de mon cri et il me faut au moins croire à ma protestation (p 23)
Devant l’incompréhensible, la révolte est la seule évidence claire. Elle veut transformer le monde chaotique, injecter le sens, agir. Avec tous les dangers que cela comporte: rappelons-le, avec les termes de Camus: « elle ne sait pas si le meurtre est légitime ». Dans l’absurde, ce sentiment qui lui donne vie, elle ne trouve pas à la réponse.
Comment justifier l’action du révolté, alors? Il n’y a pas de transcendance qui puisse éclairer les raisons, pas de mythe auquel se raccrocher. Il n’y a plus rien que la révolte elle-même, qui devient alors sa propre justification.
Ce que propose Camus, c’est de disséquer les révoltes européennes – de trouver, peut-être, une éthique dans cette « histoire de l’orgueil européen », d’éclairer la nature de la révolte, née du refus de l’homme d’être ce qu’il est, de son désir destructeur de transcendance.
La révolte: une évidence humaine.
Définition de la révolte: une négation (« celui qui dit non ») et une affirmation tout à la fois. En refusant de subir un comportement, un état de fait, une domination, le révolté pose une limite et exprime un droit: celui de s’affirmer en tant que conscience refusant l’oppression (ou une expression de l’oppression). Se faisant, l’homme s’apprécie lui-même: on ne peut pas se révolter si l’on n’a pas conscience de soi, que l’on ne pense pas « valoir la peine de ». Dans ce mouvement, cette volte-face, l’homme prend conscience qu’il y a autre chose que l’ordre des choses, il peut se retrouver dans un autre, s’identifier dans une valeur. C’est cette identification à un autre ordre qui permet à la révolte de s’étendre: le révolté s’était retourné contre le coup de fouet de trop, il peut à présent nier la légitimité du régime dans son ensemble. Du refus, il passe à la révolte. L’affirmation d’un tout, reposant sur de nouvelles valeurs, permet à l’esclave de nier non seulement les coups de fouets mais aussi son état tout entier d’esclave.
Définition de la valeur: « passage du fait au droit, du désiré au désirable » (cite Lalande). C’est un bien, pour le révolté, qui dépasse sa propre destiné. Il peut se sacrifier pour ce Tout, si cela permet de faire advenir ce qu’il estime communément désirable. S’il demande le respect, c’est en tant qu’homme; il s’identifie donc à une communauté naturelle qui le dépasse. Au contraire du ressentiment, la révolte « fracture l’être ». L’envie et le ressentiment consistent à demander ce dont on estime être privé. La révolte repose, on l’a vu, sur une conscience de soi et sur l’exigence de la dignité commune à tous les hommes (pour cela, la révolte peut naître chez celui qui est témoin de l’humiliation d’un autre, voire même d’un adversaire)
Le ressentiment est toujours ressentiment contre soi. Le révolté, au contraire, dans son premier mouvement, refuse que l’on touche à ce qu’il est. (p 32)
-> Critique la position de Sheler (l’Homme du Ressentiment) quant à la notion de révolte. Il envisageait celle-ci en pensant à ceux qui ont défendu l’humanité et les idéaux en prétendant se défendre l’homme. Camus précise que le mouvement de révolte ne nait pas d’un idéal abstrait, mais de la partie de l’homme qui ne peut pas être niée, celle qui est envers et contre tout. La révolte n’est généralement pas utilitariste, elle ne crée rien, mais « révèle ce qui, en l’homme, est toujours à défendre ».
-> Jusque là, Camus évoque « la » révolte ce qui pourrait laisser penser qu’elle est universelle. Bien sûr, elle prend des formes différentes selon les cultures et les époques. La révolte en tant qu’elle est définie dans cet essai n’a de sens que dans les cultures occidentales. L’esprit de révolte s’exprime lorsqu’une « égalité théorique recouvre des inégalités de fait », donc difficile de la rapporter à une société de castes hindoue par exemple, où l’inégalité est légitimée. Elle est née, semble-t-il, du fossé entre la conscience de l’homme en tant qu’il fait partie d’une communauté humaine, et la liberté restreinte dont il jouit de fait.
Finalement, il définit l’homme révolté:
L’homme révolté est l’homme situé avant ou après le sacré, et appliqué à revendiquer un ordre humain où toutes les réponses soient humaines, c’est à dire raisonnablement formulées.
Dans un monde désacralisé, la révolte devient la réalité historique. C’est pourquoi il est vital de définir une éthique par rapport à elle, sans nier son existence, car à moins de revenir au monde de la grâce, la révolte est inévitable. La révolté nait d’une conscience humaine, elle est fondée sur  « la solidarité des hommes ». De cela, Camus déduit qu’une révolte qui nie la nature de l’homme et l’asservit de nouveau ne peut pas décemment arborer cette bannière. Pervertie ou non, la révolte a toujours ce mérite: faire passer l’Homme d’une souffrance égocentrée (l’absurde) à une libération ou à une misère collective. D’où l’affirmation que la révolte fonctionne comme le cogito: je me révolte, donc nous sommes.
« La logique du révolté (…) est de s’efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel » = souci du langage et du dialogue, conditions d’une liberté conquise à plusieurs, par la communauté des hommes. A la Libération, il écrivait le devoir de donner au pays « le langage qui le ferait écouter« . La querelle qui l’oppose aux surréalistes – au premier chef à André Breton, repose sur une simplification de l’Homme Révolté, lu au prisme du mot d’ordre. A la déconstruction, à l’analyse méthodique et mesurée de Camus, on répliqua par la polémique et l’insulte (la marque du XXe siècle, selon Camus: « le XXe siècle est le siècle de la polémique et de l’insulte (…) Elle consiste à considérer l’adversaire en ennemi, à le simplifier par conséquent et à refuser de le voir » in « Le Témoin de la Liberté », Actuelles). Ironie d’être ainsi fustigé, pour celui qui défendait l’art comme le chant de la communauté humaine, du partage, l’oeuvre grande du désespoir universel. Tel est d’ailleurs l’horreur du meurtre nihiliste; au dialogue, il substitue la surdité tragique. Or, « à la scène comme à la ville, le monologue précède la mort ».
La Révolte Métaphysique (idées phares de la première partie).
-> Définition: un mouvement spontané de l’homme contre sa condition. Par essence, elle conteste la création (en cela qu’elle est métaphysique) et Dieu. -> Elle contient nécessairement une valeur; c’est au nom de celle-ci que l’esclave pose une limite à sa condition (cf. introduction). Elle ne nie pas l’homme, ne refuse pas au maître son statut d’homme, seulement son statut de maître. -> Au coeur de la valeur revendiquée par le révolté, on retrouve l’exigence d’unité, de clarté, d’explication propre à l’être humain. Une valeur universelle à tous les hommes est nécessaire pour vivre en paix. -> En se révoltant contre une force supérieure, on ramène celle-ci dans l’histoire des hommes. Dieu, les forces intangibles et intouchables, sont à terre comme les Hommes. On n’admet leur existence que pour les contester. L’athée nie Dieu, mais le révolté se ‘contente’ de le défier (l’athéisme ne se confond pas avec la révolte, il en est une conséquence mais pas l’essence). -> D’abord, la révolte métaphysique est un ‘paraître’, il s’agit de polémiquer avec Dieu d’égal à égal (les Dandys). -> Puis, on condamne ce Dieu à mort – les révolutionnaires.
Alors commencera un effort désespéré pour fonder, au prix du crime s’il le faut, l’empire des hommes (p44)
Exemples de révoltes analysées par Camus:
Prométhée: la « douloureuse et noble image du Rebelle » que n’ignorent pas les Anciens. Ses traits, éloignés de la modestie préconisée par les Grecs, se distinguent toujours aujourd’hui (nb: en 1950): messianisme, philanthropie, lutte contre la mort. Mais la mesure grecque n’échappe pas à ce mythe. Ce n’est pas l’ordre des choses que Prométhée récuse, mais l’autorité du seul Zeus (« qui n’est que l’un des Dieux »). Camus parle de « règlement de compte », car Prométhée n’était pas un humain révolté mais un demi-dieu rebelle et là se loge une différence critique avec nos révoltés. Les semblants de révoltes, chez les Anciens, sont limités, sans conséquences sur l’ordre naturel du monde. Même Antigone se révolte au nom de la tradition, ce n’est pas un cri libérateur, mais « réactionnaire ». Pourquoi cette révolte est-elle impensable pour les Grecs anciens: ils n’opposaient pas les hommes et les dieux, n’avaient pas une vue manichéenne de la divinité. Pour penser la révolte, il faut un Dieu personnel, créateur et responsable.
Epicure: l’angoisse de la mort conduit à espérer les paroles d’un Dieu; cela ne ferait qu’accentuer le malheur de l’Homme. Ils préconisent donc le « silence »: ne plus penser aux dieux. Ascèse qui étouffe la sensibilité (l’espérance), une révolte uniquement défensive, en fait.
Lucrèce: raisonnements similaires mais davantage dans la dénonciation des crimes divins (« cet esprit tremble (…) de l’injustice qui est faite à l’homme »). Pourquoi s’empêcher de faire le mal, si l’innocence ne protège pas de la mort injuste? Chez Lucrèce, donc, le meurtre humain est une réponse mécanique au meurtre divin.
=> prémices de la notion moderne de révolte: un dieu personnel est en train de se former dans les pensées de leurs contemporains.
Caïn: le Dieu de l’Ancien Testament fait naître notre révolte (nos révoltés sont donc des « enfants de Caïn.), qui coïncide puis le début avec le crime. Ce dieu qui préfère, sans motif légitime, Abel à Caïn – ce dieu capricieux, en somme, est l’objet de la haine de Sade.
N.B: le « rôle » du Nouveau Testament serait, alors, de donner à Dieu une forme humaine, celle d’un intercesseurs, afin de répondre aux angoisses des révoltés: le mal et la mort. Dieu souffre comme l’homme, et l’apaise en partageant ses doutes, sa douleur (toutes les douleurs devaient légitimes et supportables alors, pour honorer le sacrifice du Christ car:).
Si tout, sans exception, du ciel à la terre, est livré à la douleur, un étrange bonheur est alors possible (p54)
L’Ancien Testament achève l’histoire du Christ en pleine apogée du désespoir, sur la croix – « ainsi se trouvait maintenue la figure implacable d’un Dieu de haine ». Dostoïevski et Nietzsche les premiers oseront demander des comptes AUSSI à ce Dieu d’amour figuré par le Christ.
Sade: rassemble tous les arguments de la pensée libertine. Révolte absolue car enfermé vingt-sept ans…or, en prison, rien n’arrête la pensée, la réalité devient éloignée, seconde. Son rêve de liberté totale devient fantasme de destruction collective.
Si Dieu tue et nie l’homme, rien ne peut interdire que l’on tue et nie ses semblables. (p59)
Il refuse le crime légal mais sa haine de la peine de mort, note Camus, « n’est que celle d’hommes qui croient assez à leur vertu (…) pour oser punir, et définitivement, alors qu’ils sont eux mêmes criminels ».
Les Dandys: « pour combattre le mal, le révolté, parce qu’il se juge innocent, renonce au bien et enfante à nouveau le mal ». Admiration pour le Satan du Paradis Perdu en témoigne: la fatalité ignorant le bien et le mal, le seul coupable est le créateur, seul responsable de la situation. Ils reprennent à leur compte, provocateurs devant l’éternel, l’idée antique du poète démoniaque. Le héros nostalgique du bien commet le mal parce qu’il n’a pas d’autre choix. C’est le créateur qu’il y a forcé. Ainsi,
Le prince du mal n’a choisi cette voie que parce que le bien est une notion définie et utilisée par Dieu pour les desseins injustes (p72)
La seule cohérence de l’être sera esthétique: « dissipé en tant que personne privée de règle, [le dandy] sera cohérent en tant que personnage. » D’où une certaine dépendance vis à vis des autres, du public, qui fait exister le personnage. Cite ici longuement Baudelaire: il était malgré tout « trop théologien pour être révolté », alors même qu’il est un théoricien profond du dandysme. Leur goût du paraître, en effet, les condamne au conformisme.
Si le révolté romantique exalte l’individu et le mal, il ne prend donc pas le parti des hommes, mais seulement son propre parti (p79)
Dostoïevski: par le biais d’Ivan Karamazov, il prend le parti des hommes contre le créateur. Sans nier Dieu, il pointe l’injustice qui pèse sur les hommes innocents, et par-là remet en cause Sa morale. Bien plus que les romantiques, il conteste la place de la divinité (eux ne voulaient qu’être Son égal). Ivan choisit de s’en remettre à la justice, au lieu d’avoir confiance en un dessein mystérieux. Même si Dieu existait, la vérité qu’il promet ne vaut pas la souffrance perpétuelle des innocents. En fait, la vérité ne peut être « qu’inacceptable car elle est injuste ».
Les révoltes romantiques rompaient avec Dieu lui-même, en tant que principe de haine. Ivan refuse explicitement le mystère et, par conséquent, Dieu en tant que principe d’amour (p80)
Mais, au bout du compte, cette révolte métaphysique conduit à la négation de tout. « Tout est permis » si la vertu n’existe pas.
[Ivan] ne se permettra pas d’être bon (…) Le même homme qui prenait si farouchement le parti de l’innocence (…) à partir du moment où il refuse la cohérence divine et tente de trouver sa propre règle, reconnait la légitimité du meurtre. (p82)
Ce sont les mêmes contradictions qui habitait Sade, mais lui s’en accommodait. Dostoïevski introduit davantage d’angoisse existentielle dans la révolte: est-elle supportable pour celui qui veut rester Homme? L’Homme peut-il vivre en Dieu, selon sa propre loi? Ivan, lui, en devient fou…
Nietzsche: « la morale est le dernier visage de Dieu qu’il faut détruire, avant de reconstruire. Dieu alors n’est plus et ne garantit plus notre être; l’homme doit se déterminer à faire, pour être » La révolte passe véritablement du paraître (ou de l’attentisme de Karamazov), au faire. Parallèle avec Stirner qui fréquentait le cercle de la « Société des Affranchis » (jeunes hégéliens de gauche) et était profondément nihiliste – rejetant toutes les idoles nées de « la croyance en des idées éternelles » (Esprit de Hegel, Dieu…) qui ne sont que des moyens autres d’aliéner le moi à un principe supérieur. Rejet de toute « idéalisation » du réel. (« Nos athées, disait-t-il, sont vraiment de pieuses gens »). Ici aussi, la révolte débouchait sur un tout est permis, une négation de tout principe guidant l’action. Le bien, c’est tout ce qui peut me servir. Justifie toutes les puissances de vie, mais par là une « sorte de suicide collectif » des individus absolument libres.
Il n’y a donc qu’une liberté pour Stirner, « ma puissance », et qu’une vérité, « le splendide égoïsme des étoiles » (p89)
Dans ce « désert », fin du raisonnement des nihilistes, Nietzsche élabore la régénération. Si il constate la mort de Dieu et s’en réjouit, Nietzsche ne s’est jamais arrêté là – il pense l’avenir, voit par delà l’apocalypse exaltée par les nihilistes. Dieu est mort, certes, mais il demeure toujours des remplacements médiocres à la divinité disparue. Il s’agit de les détruire pour mieux reconstruire par-dessus, un paradigme entièrement neuf. Il a érigé une méthode de la révolte que Camus examine longuement (commentaire de la Volonté de Puissance).
La vraie morale, pour Nietzsche, ne se sépare pas de la lucidité. Il est sévère pour les « calomniateurs du monde », parce qu’il décèle, dans cette calomnie, le goût honteux de l’évasion. (p94)
La révolte, chez Nietzsche, aboutit encore à l’exaltation du mal. La différence est que le mal n’est plus alors une revanche. Il est accepté comme l’une des faces possibles du bien et (…) comme une fatalité. Il est donc pris pour être dépassé. (…) Il s’agissait seulement du fier consentement de l’âme devant ce qu’elle ne peut éviter. On connait pourtant sa postérité (p102).
Sur le dévoiement de la pensée Nietzschéenne:
On a tourné, en son nom, le courage contre l’intelligence; et cette vertu qui fut véritablement la sienne s’est ainsi transformée en son contraire: la violence aux yeux crevés. (p103)
Mais si l’aboutissement du grand mouvement de révolte du XIXe et XXe fut le national-socialisme, faut-il encore se révolter? se demande alors Camus. Il analyse ce qui, dans l’oeuvre de Nietzsche, nourrit les idéologies meurtrières. Ce n’est pas le refus des idoles, mais ‘l’adhésion forcenée’ car enfin, dire oui à tout suppose « que l’on dise oui au meurtre »…soit à l’esclavage et à la douleur des autres et de soi-même, soit à la domination totale des autres.
Une autre responsabilité de Nietzsche: celle d’avoir sécularisé l’idéal. L’Homme doit trouver le Salut sur terre.
Le grand rebelle crée alors de ses propres mains, et pour s’y enfermer, le règne implacable de la nécessité. Echappé à la prison de Dieu, son premier souci sera de construire la prison de l’histoire et de la raison, achevant ainsi le camouflage et la consécration de ce nihilisme que Nietzsche avait prétendu vaincre (p108)
La poésie révoltée (fin XIXe-début XXe): elle oscille entre les deux pôle du « paraître » (se borne à la négation de ce qui est) et du « faire » (ne conteste rien de la réalité). Cite les exemples de Lautréamont (les Chants de Maldoror) qu’il compare au Rimbaud adolescent des Illuminations.
[Maldoror] est comme Rimbaud, celui qui souffre et qui s’est révolté; mais, reculant mystérieusement à dire qu’il se révolte contre ce qu’il est, il met en avant l’éternel alibi de l’insurgé: l’amour des hommes (p111)
Contradiction: se révolte pour les hommes mais ne voit pas leur bonté (« montre-moi un homme qui soit bon »). L’homme seul ne peut se déclarer innocent, il est donc condamné à se haïr. « On peut au moins déclarer que tous sont innocents, quoique traités en coupables. Dieu, alors, est criminel ».  Il s’agit alors de faire tomber Dieu (qui a « une face de vipère ») et de louer le rebelle Luciférien, le Maudit (sic), le dandy métaphysique, comme le nomme Camus.  (« faire souffrir et, ce faisant, souffrir, tel est le programme »).
Les surréalistes: Rimbaud a la révolte dans ses oeuvres, mais le nihilisme dans sa vie. « Il faut dire que le génie seul suppose une vertu, non le renoncement au génie ». Il préfère donc le suivre « chez ses héritiers », les Surréalistes.
Il trouve ses racines dans le mouvement dada, donc le renoncement à tout, l’humour et l’insoumission. (Jarry était lui-même un « dandy métaphysique »). Cependant, le surréalisme n’abandonne pas toute espérance, toute idée d’ordre (héritage de Rimbaud). Chemin « classique » de la révolte d’abord qui affirme l’innocence des Hommes mais finit par exalter le suicide comme une solution (Crével, Vaché, Rigaut, se donnent la mort). Il a aussi osé dire « que l’acte surréaliste le plus simple consistait à descendre dans la rue (…) et à tirer au hasard dans la foule ». Revendication de liberté absolue, triomphe de l’irrationnel, etc. La société apparait comme ce frein à la sensibilité, au désir (proches ici de Sade). Pour détruire la société, ils s’en remettent donc au marxisme (même si, Camus le note: « on sent bien que ce n’est pas l’étude du marxisme qui les as menés à la révolution », ouch). Au contraire, ils s’efforcent de concilier le marxisme avec leurs propres angoisses.
Mais ces frénétiques voulaient une « révolution quelconque », n’importe quoi qui les sortît du monde de boutiquiers et de compromis où ils étaient forcés de vivre (p125)
La vraie destruction du langage, que le surréalisme a souhaitée avec tant d’obstination, ne réside pas dans l’incohérence ou l’automatisme. Elle réside dans le mot d’ordre. (p125)
Ils prenaient la révolution non pas pour une fin que l’on réalise chaque jour, mais pour « un mythe consolateur ». La plupart, dont Breton, rompent d’ailleurs avec le marxisme.
André Breton voulait, en même temps, la révolution et l’amour, qui sont incompatibles. La révolution consiste à aimer un être qui n’existe pas encore (p126)
La révolte historique: « Dieu mort, restent les hommes, c’est à dire l’histoire qu’il faut comprendre et bâtir.
La révolte invite à soit à écrire l’histoire, soit à faire l’histoire. Unité dans le désordre par l’action révolutionnaire ou la création artistique. Dans tous les cas, Camus considère que le monde finira toujours par vaincre l’histoire – l’art, l’amour, la nature sont a-historiques. Ils font partie de cette ‘part de joie’ que l’histoire oublie. La révolte, posant une valeur, limite le pouvoir de l’histoire. « L’homme n’est pas entièrement coupable, il n’a pas commencé l’histoire; ni tout à fait innocent puisqu’il la continue »
La mort de Dieu: l’homme s’exclut de la grâce et vit par ses propres moyens. On a poussé les frontières du royaume de l’homme. Forteresse contre dieu. Sa liberté était simplement celle de bâtir la prison de ses crimes…Le seul royaume qui s’oppose à celui de la grâce, c’est celui de la liberté (tuer Dieu et bâtir une église: mouvement paradoxal de la révolte)
Tu as pris dans un but sublime, une route hideuse (Lorenzaccio), voici ce que l’on pourrait opposer aux révolutionnaires. Eux rétorqueraient, comme le Caligula de Camus: « Qui oserait me condamner dans ce monde sans juge, où personne n’est innocent? », mais, au moins, le tyran dépeint par Camus n’a pas d’idéologie pour supporter son pouvoir absolu. Il est désespéré, rien de plus, rien de moins.
Définition de la révolution:
(…) une révolution est une tentative pour modeler l’acte sur une idée, pour façonner le monde dans un cadre théorique. C’est pourquoi la révolte tue des hommes, alors que la révolution détruit à la fois des hommes et des principes (…) (p140)
Remonte un fil de la révolte à partir de Spartacus à la fin du monde antique (70 000 insurgés marchant contre l’empire romain) = n’apporte cependant aucun principe nouveau à la société romaine. Elle se déroule et se termine dans le sang.
Les régicides. A partir de 1793, on s’attaque plus seulement à la personne du Roi, mais à son principe. Cela s’explique à partir de la pensée Rousseauiste. Soumis au droit naturel, en prison, la grâce divine qui habitait la personne du Roi de France ne cesse pas d’exister. Si on nie Dieu, il faut tuer son principe, le Roi. Rousseau ne l’aurait pas voulu, souligne Camus, mais c’est bien sa pensée qui précipite les événements, tels qu’ils sont incarnés par Saint-Just. La volonté générale est l’expression de la raison universelle et le seul souverain. Si le souverain l’ordonne, alors il faut consentir à mourir (cela explique, souligne Camus, le silence de Saint-Just en route vers l’échafaud). p 154-171: analyse la pensée des révolutionnaires en rappelant qu’ils ne vont pas encore au bout de la pensée révoltée puisqu’ils érigent en guide transcendant, supérieur des abstractions, des principes éternels que la bourgeoisie dévoiera plus tard…
Les déicides: tout principe transcendant est tué; l’homme ne peut se référer qu’à l’histoire. Camus l’associe à la pensée allemande du XIXe (Hegel).
A la révolution jacobine qui essayait d’instituer la religion de la vertu, afin d’y fonder l’unité, succéderont les révolutions cyniques, qu’elles soient de droite ou de gauche, qui vont tenter de conquérir l’unité du monde pour fonder enfin la religion de l’homme (p171)
Continuent la pensée de la révolution en la débarrassant de ce qui a causé son échec, selon eux: principes jacobins abstraits. A la raison universelle, Hegel préfère un universel concret. La raison n’est plus supérieure aux événements, elle est « incorporée au fleuve » de l’histoire qu’elle « éclaire en même temps qu’ils lui donnent un corps ». En rationalisant l’irrationnel, en donnant un mouvement perpétuel et dynamique à la pensée, la pensée allemande la jette dans un devenir historique. Les valeurs ne sont plus des repères mais des buts; il n’y a donc plus de valeur supérieure pour guider les hommes vers ces nouveaux buts. En ce sens, parce qu’il est un philosophe de l’efficacité, Hegel est « napoléonien ».
De Hegel, en tout cas, les révolutionnaires du XXe siècle ont tiré l’arsenal qui a détruit définitivement les principes formels de la vertu. Ils en ont gardé la vision d’une histoire sans transcendance, résumée à une contestation perpétuelle et à la lutte des volontés de puissance (p176)
La transcendance est vue, en effet, comme un reste du souvenir de Dieu (c’est par elle que l’absolutisme justifiait son arbitraire).
Tout le monde est vertueux pour le Jacobin. Le mouvement qui part de Hegel, et qui triomphe aujourd’hui, suppose au contraire que personne ne l’est, mais que tout le monde le sera. Au commencement, tout est idylle selon Saint-Just, tout est tragédie seon Hegel. Mais à la fin, cela revient au même. Il faut détruire ceux qui détruisent l’idylle ou détruire pour créer l’idylle (p177)
NB: Camus note que la philosophie de Hegel peut être contradictoire et qu’elle ne se résume pas à l’histoire comme lutte des volontés de puissances (idée tirée de la dialectique du maitre et de l’esclave: le vainqueur a toujours raison), mais comme Nietzsche, sa pensée a été plus ou moins dévoyée.
p178-191: commentaire sur la Phénoménologie de l’Esprit.
Le terrorisme individuel russe: à partir des Décembristes de 1820 (Bielinski, Pissarev, Bakounine, Netchaïev) et des « meurtriers délicats », pour lesquels la compassion de Camus transparaît (Kaliayev). Influence de l’idéologie allemande du XIXe via la germanisation de la Russie.
Révolution élevée en valeur absolue pour Bakounine et Netchaïev (Le Catéchisme du révolutionnaire): l’insurgé révolutionnaire a tous les droits. Cynisme politique. Justifie même la violence faite aux compagnons de lutte. Cite les Possédés de Dostoïevki, qui relate la condamnation à mort d’un des membres du groupe de Netchaïev par ce dernier. Au départ, la pensée hégelienne invite au quiétisme social; il suffit de prendre conscience de la rationalité du monde contre l’arbitraire et le hasard. Exemple de Bielinski, qui est prêt à supporter la souffrance dès lors qu’elle ne concerne que lui. S’insurge face à l’injustice faite aux autres:
Si l’on ne peut accepter la souffrance des autres, quelque chose au monde n’est pas justifié et l’histoire (…) ne coïncide plus avec la raison. Mais il faut qu’elle soit tout entière raisonnable ou elle ne l’est pas du tout. (p197)
Vient ainsi la pensée suivante: « l’individu ne peut accepter l’histoire telle qu’elle va. Il doit détruire la réalité pour affirmer ce qu’il est ». Bakounine fut hégélien dans sa jeunesse mais le rejette ardemment pour se tourner vers la révolution. Pour lui, l’histoire n’est régie que par deux principes, « l’Etat et la révolution sociale », qui sont absolument irréconciliables. (« L’état, c’est le crime »). On retrouve les motifs du rebelle Luciférien contre l’autorité divine.
La lutte contre la création sera donc sans merci et sans morale, le seul salut est dans l’extermination (…) En effet pour [Bakounine] comme pour tous les opprimés, la révolution est la fête, au sens sacré du mot. (p204)
Les meurtriers délicats: terrorisme russe inauguré en 1878 par le meurtre du général Trepov par Vera Zassoulitch. Culmine en 1905 par le meurtre du grand-duc Serge par Kaliayev. Camus analyse leurs motifs avec un certain respect – ces « martyrs » ont suivi leurs convictions, mais prouvent que la révolte est aussi créatrice de valeurs (amours qu’ils se portaient les uns les autres, refus de la négation et de la solitude). Kaliayev s’élève par delà le nihilisme: refus de jeter sa bombe lorsque le grand-duc est accompagné d’enfants. Affronte la mort pour son crime avec dignité.
Ces martyrs ont, selon Camus, été l’alibi des « prêtres et des bigots » de la révolution qui, eux, refuseront de sacrifier leur vie. « Ils consentiront au risque de la mort, mais accepteront aussi de se garder le plus possible pour la révolution et son service. Ils accepteront donc (…) la culpabilité totale ».
Le consentement à l’humiliation, telle est la vraie caractéristique des révolutionnaires du XXe siècle, qui placent la révolution et l’église des hommes au dessus deux-mêmes. Kaliayev prouve au contraire que la révolution, moyen nécessaire, n’est pas une fin suffisante. Du même coup, il élève l’homme au lieu de l’abaisser. (p221)
Le terrorisme d’état: la terreur irrationnelle
Exercée par les partis fascistes lorsqu’ils atteignent le pouvoir (surtout le nazisme dont il est question). La nature pour eux est le lieu de l’affrontement des epères, l’histoire celui de l’affrontement des races. C’est un mouvement perpétuel de conquête qu’incarne le nazisme: la culpabilité devient universelle (les victimes deviennent bourreaux dans les camps et le parti implique toutes les sphères de la société dans sa folie meurtrière, personne n’y échappe). Idée du suicide collectif.
Le terrorisme d’état: la terreur rationnelle.
Camus s’étend beaucoup plus, compte tenu de la force, en 1950, des idées communistes. Analyse de la pensée de Marx: nourrie du messianisme de la chrétienté, croyance au progrès typique de la bourgeoisie de la fin du XIXe mais est également révolutionnaire. L’histoire repose sur le le développement des moyens de production qui conditionnent ls institutions et l’existence des classes. L’évolution de ces moyens de production peut donc modifier la superstructure et le rapport des classes; un nouveau paradigme, en somme. Mais Marx se trompait en imaginant que le capitaliste créait un prolétariat de plus en plus nombreux, soumis à des capitalistes de moins en moins nombreux, le mouvement inverse s’est produit.
L’art et la révolte.
L’analyse de Camus semble aboutir à une disqualification de la révolte: trop vertueuse, elle tue, trop cynique, elle tue aussi. Comment définir une ligne de conduite universelle et pérenne dans la révolte? Est-ce seulement possible?
Dans l’art se retrouve le oui et le non de la révolte. Le consentement au monde et à sa beauté; le refus des injustices. L’artiste se dresse, rival du créateur, et stylise le réel. Il le dépeint comme une unité, il donne sa cohérence au chaos (il fait la synthèse de l’hétérogène, dirait Ricoeur). Il fabrique « un univers de remplacement », d’où la méfiance des révolutionnaires idéalistes à son égard. Meilleur exemple selon Camus: le roman.
Mesure et démesure
Maurice WEYEMEBERGH, dans le Dictionnaire Albert Camus: « Camus rappelle que nous vivons au temps des meurtriers, ce qui met le « nous sommes » qui résulte de la révolte en question: la communauté n’existe que si personne n’en est exclu. Qu’il faille tuer pour la réaliser, en supposant que « nous serons » un jour, explique la tristesse de Kaliayev et de Saint-Just. »
Une révolte camusienne doit se faire dans la reconnaissance mutuelle d’êtres qui partagent une condition similaire. Elle invite donc au dialogue (il donne une place très importante au langage, à la communication. Cf. Le Malentendu) et in fine, permet la complicité des Hommes. La révolte ne peut en aucun cas revendiquer la liberté totale – sa liberté connait une limite, celle du pouvoir de révolte inhérent aux Hommes. Elle est, en fait, sa propre limite. Il ne s’agit pas, contrairement à ce que les disciples d’Hegel ont cru, de revendiquer la place du maître (qui veut être roi?) mais d’assurer la liberté respectueuse de tous.
Le problème avec la révolte prise dans l’histoire: elle ne reconnait pas de principe supérieur et se fixe donc des moyens par rapport au moment présent. Les révoltés devenus cynique sont ceux qui ont oublié leurs origines. Si Camus a un certain respect pour Kaliayev, par exemple, c’est pour son refus de la liberté de tuer. Il ne refuse pas de tuer, il s’oppose à l’autodivinisation de son être à laquelle tendent les idéologies totalitaires.
Si la loi devient crime, elle punit la vertu cette arrogante qui « discute la loi » (Juge Casado, L’état de siège). Pour Camus, le droit est une limite au même titre que l’éthique, à la force. Il n’y a pas de justice sans un droit naturel ou civil qui le fonde. Si l’on veut que la justice apparaisse, il faut exprimer ce droit. (figure de Dora dans les Justes). l’institution judiciaire, en simple rouage de l’état, est utilisée contre le plus faible, l’homme seul, et universalise la culpabilité des hommes. (Faut-il rappeler qu’il était viscéralement opposé à la peine de mort, meurtre légal?  Olivier Todd dénombre 150 interventions en faveur de nationalistes Algériens – la vie des hommes est au dessus des querelles d’idées.)
La Peste, les Justes, l’Etat de Siège, puis l’Homme Révolté : ces ouvrages définissent la révolte, qui nait spontanément lorsque l’humain est nié, opprimé. Elle s’élève par exemple contre la tyrannie et la servitude. Pas un principe abstrait. C’est l’action nécessairement limitée d’un individu (cf. la Résistance : tissu de petites actions individuelles). La seule « valeur médiatrice » permettant de dépasser provisoirement l’absurde.
La pensée de Midi
Ce qui piqua Sartre fut certainement cette limite éthique que Camus ‘inflige’ à la liberté – mais n’est-ce pas elle qui précisément permet à la liberté de ne pas se mettre au service de la servitude la plus aliénante?
Qu’est-ce que cette pensée ‘solaire’ tant exaltée? Elle s’oppose à la pensée de minuit, celle de l’idéalisme Allemand. La pensée de midi est celle que chantaient les Antiques, celle des grecs, celle de la Méditerranée. Ce n’est pas, jamais, un renoncement. Camus rejette l’attentisme et le dilettantisme (cf. son indignation face à l’abandon des espagnols au franquisme…) que la négation des valeurs. Il n’aimait pas parler d’engagement de l’intellectuel, lui préférait un terme plus modeste: « l’embarquement ». Car l’intellectuel doit rester modeste, alerte, mais révolté? toujours.
Il y a liberté pour l’homme sans dieu, tel que l’imaginait Nietzsche, c’est-à-dire solitaire. Il y a liberté à midi quand la roue du monde s’arrêt et que l’homme dit oui à ce qui est. Mais ce qui est devient. Il faut dire oui au devenir. »
Le révolté fait d’abord l’expérience de l’obscurité (le temps du « non » de la révolte, solitaire). Puis son mouvement le mène à découvrir les raisons de cette révolte, les valeurs qui le poussent à se retourner contre la servitude, à ouvrir les yeux, enfin. C’est l’affirmation, le « oui » de la révolte, la réalisation que l’on vit là une expérience commune à d’autres Hommes.
Au bout de ces ténèbres, une lumière pourtant est inévitable que nous devinons déjà et dont nous avons seulement à lutter pour qu’elle soit. Par-delà le nihilisme, nous tous, parmi les ruines, préparons une renaissance. Mais peu le savent.
1 note · View note
hannibalinart · 5 years
Photo
Tumblr media
Égalité devant la mort by William-Adolphe Bouguereau (detail) as Francis Dolarhyde
52 notes · View notes
christophe76460 · 11 months
Text
Tumblr media
Jésus, l’Éternel
Si nous les humains avons commencé d’exister au moment de notre naissance, ce ne fut pas le cas de Jésus qui pourtant est aussi un homme. Nous, nous avons été créés, corps, âme et esprit, tandis que Jésus, « … , le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » Romains 9:5b est devenu homme.
« ( Le Christ Jésus ), Lui qui étant en forme de Dieu, n’a pas regardé Son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais S’est anéanti lLi-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, trouvé quant à Son aspect comme un homme, Il S’est abaissé Lui-même… » ( voir Philippiens 2:6-8 ).
« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. … 14 … Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » Jean 1:1-3 et 14
Dans le livre des Proverbes ( chapitre 8 ) la Sagesse dit : « L’Éternel Dieu m’a possédée au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté. Dès l’éternité je fus établie, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… Il n’avait pas encore fait la terre, ni le premier atome de la poussière du monde… Quand il disposait les cieux, j’étais là… J’étais à l’œuvre auprès de lui et je faisais ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes. » Proverbes 8:22-31
La Sagesse qui parle ici, vous l’avez compris, n’est autre que la Personne du Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu, la Sagesse personnifiée qui n’a ni commencement ni fin.
Ces paroles nous font remonter le cours du temps avant le commencement des choses créées. Bien plus loin que nos pensées peuvent aller dans l’éternité passée, la Sagesse était là, Personne à côté de Dieu, le Fils avec le Père, dans une plénitude réciproque d’amour et de joie pour concevoir, puis réaliser ensemble l’œuvre de la création.
« Dès avant les origines de la terre… dit la Sagesse… quand Il disposait les cieux, j’étais à l’œuvre auprès de Lui ( de Dieu le Père )… et mes délices étaient dans les fils des hommes. »
Quelle chose extraordinaire ! Mystère insondable ! Avant qu’il n’existe un seul homme, avant même qu’il y ait la terre pour le porter, nous avons été, vous et moi, connus et aimés. « Mes délices étaient parmi les fils des hommes », telle a été la merveilleuse déclaration du Fils éternel de Dieu avant le commencement de toutes choses.
Cher lecteur, Jésus vous aime de toute éternité. Il a prouvé Son Amour en quittant pour un temps la gloire du ciel dont Il était environné pour descendre sur la terre, il y a environ deux mille ans, prenant la forme d’un homme.
Il S’est abaissé Lui-même au plus bas, Lui, le Créateur tout-puissant. Par amour pour nous, Il est allé jusqu’à la mort, la mort de la croix où Il a subi de Dieu la terrible condamnation de nos péchés.
L’œuvre de la rédemption qui sauve le pécheur repentant et croyant n’a pas été accomplie seulement par un homme parmi les hommes, mais par le Fils éternel, le créateur des cieux et de la terre, Celui qui n’a ni commencement ni fin. Sa Personne est infinie et éternelle, de même, Son Amour est infini et éternel et Son œuvre accomplie à la croix est infinie et sauve le croyant pour l’éternité.
Après être entré volontairement dans la mort, Il ressuscite trois jours après. Il est maintenant vivant aux siècles des siècles, élevé au plus haut des cieux, assis à la droite de la majesté, couronné de gloire et d’honneur. Qu’on Le considère dans l’éternité passée ou dans l’éternité future, Il est Le même : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement » Hébreux 13:8
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, Tu es le commencement et la fin de toute chose, je remets ma vie entre tes mains. Sois mon Sauveur et prends les commandes de ma vie car je reconnais que Tu es au contrôle de toute chose et que tout concourt au bien de ceux qui T’aiment. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
0 notes
valeriehervo · 5 years
Link
Tous les indicateurs – nombre de divorces, baisse de la conjugalité, traitement des violences conjugales – démontrent que le couple est une institution en crise, une entité amenée à disparaître », écrit Marcela Iacub, chercheuse au CNRS dans son essai La Fin du couple(1) . Quant à l'écrivaine Virginie Despentes(2), c'est avec un humour jubilatoire qu'elle pulvérise notre idéalisation de la vie commune : "Si on veut se mettre en couple, l'important c'est d'être réaliste. Une fille mettable, qui fait à bouffer, qui n'a aucune habitude dégoûtante et te supporte tel que tu es, sans chercher à te mettre au pas et te faire aimer les légumes verts, on ne peut pas en demander beaucoup plus à l'amour."
Radicales, nos figures féministes ? Lucides, plutôt, si on s'en tient aux statistiques de l'Institut national d'études démographiques (Ined) : en France, en cinquante ans, la norme conjugale a laissé place à un certain désordre amoureux : 44 738 divorces pour 350 000 mariages en 1968 contre 128 000 divorces pour 229 000 mariages en 2018. Mais depuis la révolution de mai, être en couple, ce n'est plus forcément avec la bénédiction de l'Eglise. Depuis vingt ans, le mariage traditionnel a été complété par d'autres formes d'unions, comme le Pacs – 186 000 en 2017 – qui incluent les couples homosexuels, et le mariage pour tous(3) . Aujourd'hui, chaque année, il y a plus d'unions enregistrées devant les autorités qu'en 1968.
La transformation du couple
Le couple n'est pas mort, il s'est transformé. "On assiste à une augmentation du nombre de relations amoureuses dans les trajectoires individuelles. La première mise en couple prend ainsi de plus en plus la forme d'une expérimentation d'un mode de vie et s'inscrit de moins en moins dans une perspective éventuelle de mariage et de constitution d'une famille », analysent les chercheurs de l'Ined(4) . "Je sortais depuis un mois avec un collègue tout juste divorcé, raconte Emmanuelle, 25 ans, professeure d'anglais à Paris, j'étais très amoureuse mais quand il m'a lancé, “on est en couple maintenant”, j'ai été un peu déstabilisée. Etions-nous déjà un couple ?"
Dire qu'on est en couple, c'est appartenir l'un à l'autre, et être capable d'imposer à l'autre la fidélité. Et l'union est définie par le fait de vivre ensemble sous le même toit
La réponse est plus simple quand on est comme Laurent Toulemon, directeur de recherches à l'Ined : "Dire qu'on est en couple, c'est appartenir l'un à l'autre, et être capable d'imposer à l'autre la fidélité. Et l'union est définie par le fait de vivre ensemble sous le même toit." Et comme pour Emmanuelle, un quart des premières unions se font désormais avec un conjoint qui a déjà vécu en couple. Avec la libération sexuelle, les femmes ne s'interdisent plus de vivre plusieurs histoires d'amour : "A peine 7 % des femmes nées en 1950, mais 50 % de celles nées en 1985 ont connu plus d'une union avant l'âge de 25 ans", poursuit le chercheur.
"Pour être un individu, il vaut mieux être deux"
"Pourquoi le couple existe encore" serait donc la vraie question. "C'est une énigme, répond le philosophe Pierre-Henri Tavoillot(5) . Dans une société individualiste, la réponse qu'on pourrait avancer est que pour être un individu, il vaut mieux être deux. On avance ensemble et, contrairement au mythe du self-made-man, on ne se fait pas tout seul. Mais le grand défi du couple, c'est comment grandir et vieillir ensemble. Grandir, ce n'est pas la même problématique que vieillir, il faut rester sur le même timing."
C'est la bonne nouvelle et la mauvaise. Quand ça se passe bien, c'est formidable, mais ça peut se dégrader très vite. Etre en couple demande un investissement et une qualité d'échanges infiniment plus importants que par le passé.
Parmi nos couples témoins*, Anne Nivat et Jean-Jacques Bourdin parlent d'une "évolution partagée", Nicole et Jean-Jacques Picart disent "nos personnalités ont évolué parallèlement", un équilibre fondé sur la complicité, le partage et l'égalité. "Sauf que nous sommes des individus formidablement libres, et totalement démunis, poursuit le philosophe. C'est la bonne nouvelle et la mauvaise. Quand ça se passe bien, c'est formidable, mais ça peut se dégrader très vite. Etre en couple demande un investissement et une qualité d'échanges infiniment plus importants que par le passé. Les codes ne nous tombent pas du ciel, il faut les inventer au quotidien." Le piège est de rester sur des modèles traditionnels alors que l'égalité des sexes est (normalement) acquise. "C'est à la fois très important et déstabilisant. Il y a 50 ans, la femme était encore parfois mineure, avec moins de droits. Le couple est désormais formé de majeurs dont le grand défi est de partager les tâches. On est presque dans une petite société démocratique avec deux personnes qui ont égalité de voix et il ne tient qu'à eux d'organiser leur existence."
"Plus égalitaires en termes de partage des tâches"
Cette liberté et nos échecs qui parfois en découlent nous fragilisent. "Le préjugé à la mode au XVIIIe est qu'on ne doit pas aimer son mari, on rentrait dans la ronde des adultères, il n'y a pas alors de responsabilité morale de l'individu, explique Claude Habib, professeure de littérature du XVIIIe 6) . Dans la société moderne où il n'y a plus de pression familiale, où chacun est responsable de son choix érotique, l'échec est plus douloureux. Certes, on ne croit plus au couple avec la foi du charbonnier qu'avaient nos grands-mères, mais je pense qu'il résiste grâce à la certitude et la mémoire de ce qu'on vit. Le récit d'une existence a une autre saveur quand il a été partagé, "tu te rappelles ce jour-là, tu portais ta petite robe noire et tu as dit… ”. La mémoire individuelle est volatile, la vie commune efface, elle, l'indécision de ce qu'on a vécu, l'autre en est le témoin et le dépositaire, c'est équilibrant. Les existences solitaires sont plus menacées par la dépression."
Si vivre seule est apparemment une gageure, une petite révolution détectée par les démographes de l'Ined est passée inaperçue. Pendant longtemps, les femmes les plus diplômées aux revenus élevés étaient plus vouées au célibat. "Elles faisaient peur aux hommes, ou se mettaient trop tard à la recherche d'un compagnon, explique Laurent Toulemon. Cela a changé, il y a eu récemment un retournement de situation. En France et dans d'autres pays occidentaux, aujourd'hui, à 40 ans, les femmes cadres diplômées sont autant en couple, voire plus, que les femmes peu diplômées et sans profession. Contrairement aux autres, elles ont moins de réticences vis-à-vis de l'hypogamie, cela ne les gêne pas de vivre avec des hommes moins diplômés et moins bien payés qu'elles. On constate d'ailleurs que ces couples sont plus égalitaires en termes de partage des tâches."
Une preuve, s'il en fallait, que le couple échappe à tout mode d'emploi.
Le couple, contre toute attente est encore à la mode!
3 notes · View notes
90sagony · 6 years
Photo
Tumblr media
Égalité devant la mort (Equality Before Death)
William-Adolphe Bouguereau (1848)
3 notes · View notes
cablieu · 3 years
Photo
Tumblr media
William-Adolphe Bouguereau, 1848, Égalité devant la mort, oil on canvas, 141 x 269 cm, Musée d'Orsay
0 notes