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#échelle et proportions
caroline-tsnt · 5 months
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7 règles de composition pour améliorer tes dessins
Si tu as fait du design graphique, de la photo ou toute autre forme d’art visuel, alors tu as sûrement entendu parler de quelques règles de composition comme la fameuse règle des tiers, l’utilisation de la symétrie ou encore des points de fuite… Après plusieurs recherches sur la composition et sur comment l’utiliser en dessin, je te propose dans cet article de faire un petit tour sur les…
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if-you-fan-a-fire · 21 days
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"Rumeur de grève des employés municipaux," La Patrie (Montreal). May 16, 1934. Page 1 & 2. ---- Deux démentis catégoriques ont été prononcés ce matin par l'échevin J.-M. Savignac, président du comité exécutif, au cours d'une entrevue qu'il avait avec les journalistes.
"Je n'ai jamais dit", a déclaré le notaire Savignac, parlant d'une nouvelle parue dans un journal du matin, "que la Cité avait l'intention, an cours de la prochaine session spéciale du gouvernement provincial, de demander les moyens nécessaires pour imposer une taxe directe de trois pour cent sur les revenus. Ce n'est pas du tout ce que j'ai déclaré. Ce que j'ai dit aux propriétaires de Saint-Denis c'est que la ville a vait l'intention de présenter à la Législature un projet d'impôt sur les revenus et je n'ai jamais fixé de montant définitif à ce su jet. Ce que nous voulons, c'est un impôt solide sur les gros revenus afin de dégrever le pau- l'évre propriétaire qui aujourd'hui sue sang et eau pour obtenir des moyens de vivre".
Le deuxième démenti da président concerne la nouvelle parue dans les journaux du matin à l'effet que les salaires des employés municipaux seraient diminues de 8 1-3 pour cent, moyennant suspendion d'un mois de salaire.
"Je n'al jamais déclaré une telle chose", nous a dit M. Savignac. "Les salaires des employés municipaux ne seront pas réduits. Tout ce que j'ai demandé était un sacrifice de la part de tous, comme nous l'avons fait dans le temps de la guerre. Si des employés sont priés de prendre un congé d'un mois sans salaire, lis seront immédiatement repris dès que le besoin s'en fera sentir à l'hôtel de ville, au même salaire, qu'ils avalent auparavant Ce n'est pas une diminution de salaire, cela", continue le président de l'exécutif, "c'est simplement an sacrifice que nous dermandons à nos employés. Il me semble que ees derniers, comme tous les autres, les propriétaires par exen ple, pourraient faire un sacrifice pour sauver la situation financiere de la cité de Montréal."
UNE GREVE ? Interrogé par le représentant de la "Patrie" au sujet de la rumeur que si l'administration municipale baissait les salaires des employés municipaux ces derniers feraient grève, M. Savignac se contenta de sourire et dit: "Veyons! De tellez rameurs ne peuvent être sérieuses. Les employés municipaux ne déclareront aucune grève, à mon avis, simplement parce que nous leur demandons un sacrifice. D'ailleurs, ne seraient-ils pas les premiers à en souffrir?"
LES OPINIONS Plusieurs échevins, interrogés à ce sujet, se sont déclarés plutôt sceptiques. Réduire les salaires à raison, d'un douxième annuel leur semble impossible. C'est une chose qu'il ne faudrait pas faire, ont déclaré plusieurs. Cette nouvelle, d'après eux, est venue souvent sur le tapis, mais il n'en est j'amais rien résulté. Ce sera probablement la même chose qui se répètera cette année.
Plusieurs échevins nous ont aussi déclaré que s'il fallait absolument que les salaires des employés municipaux soient diminués, il faudrait au moins choisir ane échelle de diminution équitable. "Pourquoi", nous ont demandé plusieurs, "réduirions-nous de même façon, c'est-à-dire sur la même base, des salaires qul chez certains sont de $10,000 par année et d'autres ne sont que de $1,000. Si l'on réduisait de 25 p.e. les gros salaires en abaissant graduellement la proportion jusqu'aux salaires, disons par exemple de $1,800.00, est-ce que cela ne serait pas plus équitable? Et la ville en retirerait autant."
A tout événement, la question est vivement discutée à l'hôtel de ville, mais l'opinion quasi générale en dehors des bureaux du comité exécutif, c'est que la chose ne se fera pas.
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patriciacointelaurent · 2 months
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LES TEMPS CHANGENT
Mais les temps changent ! La population change , la vie change ! Ceux qui mangeaient des bonbons autrefois sous la table rêvaient de leur révolution moderne . Une révolution pacifiste avec des colliers de fleurs autour du cou ! Aujourd’hui on renverse un policier avec sa moto , on savate un collégien jusqu’à ce qu’il succombe et on harcèle une jeune fille jusqu’à ce qu’ elle se suicide et on dépasse toutes les limites ! On flirt avec la folie , le crime .
Où est le mal ? tout le monde
s’ interroge .
Les parents démissionnaires ou parfois aussi barrés que leurs progénitures et plus cruels encore !
Ou est le mal ? Le manque d’ argent ,
d’ intelligence ? Ne dit-on pas bête et méchant ? Oui ou est le mal ? .
Le manque d’ éducation , les limites que les parents ne savent plus poser aux enfants ? La crainte de la vengeance d’ un fils ou d’ une ados qui exerce le chantage comme un vieux gangster sur ses parents ? Parce que eux même disent bien souvent être des loups , des invincibles , des Rambos dans une société dure et sans pitié .
Il est tard !
cette génération nouvelle a une phylosophie particulière !
Les rapports de forces partout et toujours . Particulièrement dans les réseaux où la plupart avancent masqués ! La porte grande ouverte aux pires échanges , aux pires cruautés, aux injures , aux moqueries , et bien sûr au harcèlement ; le graal !
Les enfants sont élevés ainsi ! La famille est supérieure ! Plus forte et plus cruelle aussi que ne pourrait être l’ ennemi !
C’ est la loi de la surenchère ! Au plus fort et à celui qui détient la vérité !!
L’ ennemi ce peut-être
n’ importe qui ! Une fille habillée
d’ une certaine manière considérée comme inappropriée, la jalousie celle
d’une maison , une voiture , d’une école , d’un canapé où des fiches de paies , d’une promotion ! .
Les enfants subissent depuis leur plus jeune âge la course à la réussite ! Mais sans la morale aujourd’hui , sans
l’ humilité , sans codes de l’ honneur qui existait après la guerre , sans bien souvent aussi , la religion , la bienséance et la retenue ! . La crainte du gendarmes est passée de mode depuis longtemps , la crainte des sanctions bientôt aussi ! .
Il me semble me souvenir de la phrase de Monsieur DELON ! Tout à foutu le camps ! .
Faut les envoyer au front ces gens-là maugréait un vieux qui avait fait la guerre ou celle-ci lui avait-elle été racontée par le menu du sang un jour de paix et de prospérité ! Au front ! Eux ils se battent en Ukraine ! Des guerres se découvrent aujourd’hui qui tuent ! L’ échelle des violences dénombrées, des crimes de guerre
ont dû se métamorphoser plus violents aussi ; Nous sommes en temps de guerre !
Et puis il y a ceux qui pensent étroitement que parce que l’on est pauvre on devrait avoir la permission d’être con et pourris ! La permission de déraper ; enfin des passe droits à se comporter en voyou sans vergognes et sans limites !.
N’ est ce pas dans la difficulté que
l’homme se réalise selon l’adage !
J’ ai toujours aimé les vieux dictons ! Quand une pomme est pourrie dans un panier !
C’est clair comme ils disent , il faut alors l’y ôter et
l’envoyer plus loin là où elle ne sera plus nuisible ou pourrira esseulée définitivement oubliée de la vindicte populaire !
Il faut toujours punir en bonne proportion des mauvais actes commis disait un Roi .
Dans le cas contraire , c’est la porte ouverte à tous les crimes et délits ! La garantie d’ être exempté un an , peut-être deux ou cinq
pour avoir commis , un vol , un abus , un viol et pourquoi pas un crime . Profiter d’ une situation fragilisée des institutions peut avoir des conséquences graves .
PATRICIA COINTE LAURENT
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regledetaille · 3 months
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La Règle de Taille Réelle
Dans le monde numérique d'aujourd'hui, la technologie a révolutionné la manière dont nous effectuons des tâches quotidiennes, y compris la mesure d'objets et de distances. L'une des outils les plus utiles dans ce domaine est la règle de taille réelle, qui permet aux utilisateurs de prendre des mesures précises directement sur leurs appareils électroniques. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les caractéristiques, les applications et les avantages de cet outil, mettant en lumière son importance dans divers domaines et activités.
Qu'est-ce qu'une Règle de Taille Réelle ?
Une règle de taille réelle est une application ou une fonction intégrée dans des appareils électroniques tels que les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, qui permet de mesurer des objets et des distances avec précision en utilisant l'écran de l'appareil comme une règle virtuelle. Contrairement aux outils de mesure traditionnels, qui peuvent nécessiter un effort supplémentaire pour calculer des échelles et des proportions, la règle de taille réelle offre des mesures directes et précises, sans nécessiter de conversions compliquées.
Caractéristiques et Fonctionnalités
Les règles de taille réelle offrent généralement une variété de fonctionnalités pour répondre aux besoins et préférences des utilisateurs. Certaines des caractéristiques courantes incluent :
Unités de Mesure : Les règles de taille réelle permettent aux utilisateurs de choisir entre différentes unités de mesure, telles que les centimètres, les pouces ou les millimètres, selon leurs préférences ou leurs besoins spécifiques.
Mode de Mesure : Ces applications offrent différents modes de mesure, tels que la mesure linéaire, la mesure de surface ou la mesure d'angles, pour répondre à une variété de besoins de mesure.
Personnalisation : De nombreuses règles de taille réelle permettent aux utilisateurs de personnaliser l'apparence et la configuration de la règle, y compris la couleur, l'épaisseur et le style des lignes de mesure.
Capture d'Images : Certaines applications offrent également la possibilité de capturer des images des objets mesurés et d'ajouter des annotations ou des dimensions directement sur l'image pour une référence rapide et facile.
Applications et Utilisations
Les règles de taille réelle ont une large gamme d'applications dans différents domaines et activités. Certains des usages les plus courants incluent :
Travail sur le Terrain : Dans des professions telles que l'architecture, le génie civil et la topographie, les professionnels peuvent utiliser les règles de taille réelle pour prendre des mesures précises sur le terrain sans avoir besoin de transporter des outils de mesure supplémentaires.
Conception et Architecture : Les concepteurs graphiques et les architectes utilisent les règles de taille réelle pour créer des croquis et des plans précis, ainsi que pour effectuer des mesures pendant le processus de conception.
Artisanat et Bricolage : Les amateurs de bricolage et d'artisanat peuvent utiliser les règles de taille réelle pour mesurer avec précision les matériaux et les dimensions lors de projets à domicile.
Éducation : Dans les environnements éducatifs, les règles de taille réelle peuvent être utilisées comme outil interactif pour enseigner des concepts de géométrie et de mathématiques de manière pratique et visuellement attrayante.
Achats en Ligne : Les consommateurs peuvent utiliser les règles de taille réelle lors de l'achat de produits en ligne pour obtenir une idée plus précise de la taille et des dimensions d'un article avant de faire un achat.
Avantages et Bénéfices
L'utilisation des règles de taille réelle offre plusieurs avantages, notamment :
Précision : Les règles de taille réelle offrent des mesures précises et exactes, aidant à éviter les erreurs et garantissant la précision dans les projets et les activités.
Portabilité : Étant intégrées dans des appareils électroniques, les règles de taille réelle sont hautement portables et disponibles à tout moment et en tout lieu où l'appareil est utilisé.
Facilité d'Utilisation : L'interface intuitive et les fonctions simples des applications de règle de taille réelle les rendent faciles à utiliser même pour les utilisateurs non techniques.
Polyvalence : Les règles de taille réelle peuvent être utilisées pour une grande variété de tâches de mesure, des mesures simples aux mesures plus complexes de surfaces et d'angles.
Économie de Temps et d'Efforts : En éliminant le besoin d'outils de mesure physiques, les règles de taille réelle permettent d'économiser du temps et des efforts, permettant aux utilisateurs de réaliser des mesures de manière plus efficace.
Les règles de taille réelle sont des outils polyvalents et pratiques qui offrent une manière pratique et précise de mesurer des objets et des distances en utilisant des appareils électroniques. Avec leurs nombreuses caractéristiques, applications et avantages, cet outil est devenu un élément indispensable dans une variété de domaines et d'activités, de l'ingénierie et du design aux loisirs créatifs et à l'éducation. Avec l'avancée continue de la technologie, il est probable que les règles de taille réelle continueront à jouer un rôle important dans notre vie quotidienne, facilitant les tâches de mesure de manière rapide, précise et efficace.
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entomoblog · 7 months
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Qui sont les enchytréides ?
See on Scoop.it - EntomoScience
Les enchytréides, mais qu'est-ce que c'est ? Sont-ils vraiment importants pour le sol si on n'en a jamais entendu parler ? Micro & Macro font le point !
  16 juin 2018
Auteur : Chez le Père Magraine
Les enchytréides - Les Dossiers de Micro & Macro
  "Tout comme leurs cousins les vers de terre, les enchytréides font partie de l’embranchement des annélides (vers au corps segmenté) et de la sous classe des oligochètes (du grec oligos, “peu” et chète, “poil”) car par rapport aux espèces aquatiques d’annélides, ils possèdent peu de soies locomotrices (4 paires sur chaque segment).
  Ils constituent une famille de plus de 700 espèces dont au moins 200 ont été décrites en Europe. Visuellement, ils ressemblent à de petits vers de terre blanchâtres dont le diamètre est inférieur à 2 mm et la longueur comprise entre 1 et 5 cm. Ils sont assez abondants dans toutes les régions tempérées du globe, particulièrement dans les 5 à 10 premiers centimètres des sols humides (litières forestières, tourbières, sables du littoral).
  [...]
  Un complément ou un substitut au travail des vers de terre
  Les enchytréides effectuent le même travail de bioturbation que les vers de terre mais à plus petite échelle. Il permettent aussi de fractionner les excréments de plus gros vers en minuscules particules. Dans les sols compacts, ils déposent leur déjections (turricules) à la surface, mais dans les sols aérés, ces dernières restent enfouies et peuvent constituer une grande proportion de l’humus.
  En raison de la rapidité de leur cycle de vie (et donc de leur rapidité de colonisation des sols) et de leur résistance aux contraintes climatiques et anthropiques (dues à l’être humain), les enchytréides constituent un véritable “relais fonctionnel” dans les systèmes appauvris en vers de terre.
  Rôle dans le recyclage de la biomasse
  À la fois consommateurs de matière végétale en décomposition et de micro-organismes, les enchytréides sont considérés comme des décomposeurs primaires et secondaires. Ainsi, dans les sols de forêts acides, ou les vers de terre sont absents, les enchytréides jouent un rôle majeur dans la dégradation de la litière.
  Un facteur de résilience face au changement climatique
  Des études à la Aarhus University ont démontré que les enchytréides, dont le cycle de reproduction est court, sont capables d’évoluer rapidement pour s’adapter aux changements environnementaux : l’expérience a ainsi montré qu’il n’a fallu que 7 ans et 15 à 30 générations pour que les enchytréides s’adaptent à une augmentation de 0,5°C de la température (et donc à un environnement plus chaud et plus sec). Cette capacité leur permettrait ainsi d’assurer leur présence (et celle de leurs services écologiques) dans les agroécosystèmes soumis à l’évolution du climat.
  [Image] Place des enchytréides dans le réseau trophique du sol
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photos-car · 1 year
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news24fr · 1 year
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NatWest a annoncé qu'elle cesserait d'offrir des prêts aux nouveaux clients espérant financer des projets d'exploration, d'extraction ou de production de pétrole et de gaz, dans le cadre d'un plan de transition climatique plus large qui doit être dévoilé la semaine prochaine.La directrice générale des banques, Alison Rose, a déclaré que des mesures similaires seraient prises pour supprimer progressivement le même financement pour les clients existants, ce qui signifie que la banque refuserait de renouveler, de refinancer ou de prolonger les prêts pour les projets gaziers en amont à partir du début de 2026."Nous voulons nous assurer que notre capital est utilisé pour soutenir une transition tout en continuant à réduire le financement des émissions nocives", a déclaré Rose."J'espère que cela envoie un signal fort indiquant que nous sommes déterminés à mettre fin à l'activité la plus nocive tout en finançant la transition", a-t-elle ajouté.Rose a fait cette annonce alors qu'elle suivait la publication du premier plan de transition climatique de la banque, qui doit être dévoilé avec les résultats annuels de la banque vendredi prochain. Le plan, qui sera l'un des premiers publiés par une banque britannique, donnera une ventilation secteur par secteur de la manière dont NatWest réduira de moitié les émissions créées par les projets et les entreprises qu'elle finance d'ici 2030.Rose a déclaré que la banque – qui est toujours détenue à 48% par le gouvernement britannique – donnerait la « priorité aux secteurs avec des taux d'émissions élevés ou des valeurs d'exposition au bilan ».Cependant, le montant des projets à forte intensité de carbone que NatWest finance en proportion de son portefeuille de prêts global est relativement faible, représentant 0,7% de ses prêts en cours, d'une valeur d'environ 3,3 milliards de livres sterling l'année dernière.Le patron de NatWest a également annoncé que la banque lançait un projet pilote visant à démontrer "que la rénovation de maisons à grande échelle peut être un objectif réalisable et abordable".Il s'agira de s'associer à une «coalition de propriétaires», ainsi qu'à Centrica et Schneider Electric, et de se concentrer sur l'amélioration de l'efficacité énergétique des logements sociaux à travers le Royaume-Uni.Rose a déclaré qu'elle était également en discussion avec Airbnb sur la manière d'aider les hôtes à rénover leurs maisons grâce aux prêts verts de NatWest – après avoir invité la directrice générale d'Airbnb pour l'Europe, Amanda Cupping, à son discours au siège de NatWest à Londres."Je comprends que le coût de la vie est ce sur quoi la plupart des gens se concentrent, mais je pense que les préoccupations liées au coût de la vie peuvent conduire à des actions plus nombreuses et meilleures pour lutter contre le changement climatique", a déclaré Rose. « Les annonces que j'ai faites aujourd'hui ne sont que le début de notre activité en 2023 pour faire face à la crise climatique."J'espère que cela montre de bons progrès et la bonne intention et ne vous laisse aucun doute sur le fait que la lutte contre le changement climatique continue d'être une priorité majeure pour cette banque", a-t-elle ajouté.ignorer la promotion de la newsletterInscrivez-vous pour Les affaires aujourd'huiNewsletter quotidienne gratuitePréparez-vous pour la journée de travail - nous vous indiquerons toutes les actualités et analyses commerciales dont vous avez besoin chaque matin
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francoisege · 2 years
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Quand les élites prennent peur
Quand les élites prennent peur
Nous étions si fragiles…     La grande crise de 2029, survenue pendant le quinquennat de Laurent Wauquiez, avait réitéré le scénario du film de 2007-2008 mais dans des proportions et à une échelle inégalées, le pays affaibli par cinquante ans de politiques marchéistes n’ayant plus les leviers qui lui auraient permis d’en atténuer les conséquences. Le chômage avait crevé tous les plafonds et…
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titou-nz · 2 years
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Pyramides d'Égypte - Égypte
La maquette supposée
Les souterrains sont assimilés à une ébauche (à échelle réduite) de la descenderie et du couloir ascendant de la grande pyramide. Ils se trouvent à l'angle nord-est de la grande pyramide.
Nous reconnaissons dans ces vestiges, la descenderie, passage long de 21 mètres suivant une pente de 26°32' et dont la section est de 1,05 mètre sur 1,20. À 11 mètres de l'entrée, un passage associé au couloir ascendant prend naissance dans le plafond de la descenderie et rejoint le bas de la grande galerie qui est ébauchée jusqu'au niveau du sol. La section du couloir ascendant est plus large que celle de la descenderie afin d'accueillir des blocs bouchons. Un puits vertical de section carrée de 0,727 m, sans équivalent dans la grande pyramide, a été aménagé afin de relier l'extérieur au premier embranchement.
L'une des principales différences entre l'agencement interne de la grande pyramide et de cette infrastructure est, outre celle des proportions, la disposition souterraine dans la maquette d'éléments figurant dans le corps de la maçonnerie de la grande pyramide. De plus, la descenderie n'a pas été creusée sur sa totalité et la chambre souterraine est absente.
Bien qu'elle ne soit accompagnée d'aucune superstructure, l'égyptologue Mark Lehner y voit une sépulture inachevée. Malgré les similitudes de plan entre la pyramide et cette structure, le débat n'est toujours pas tranché.
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jbgravereaux · 4 years
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CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19 Coronavirus en France : « En matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie »
Pour l’ancien directeur général de la santé William Dab, le gouvernement fait peser, avec le confinement, l’ensemble des efforts de prévention sur la population.
Propos recueillis par Paul Benkimoun Publié le 11 avril 2020                                                                                                                                                                                                                                                                                      Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), où il était il y a peu titulaire de la chaire Hygiène et sécurité, William Dab est médecin et épidémiologiste. De 2003 à 2005, il a été directeur général de la santé et avait démissionné en raison de désaccords sur la politique de santé publique avec le ministre de la santé d’alors, Philippe Douste-Blazy. Il livre une analyse critique de la réponse française au Covid-19                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Quelle est votre appréciation de la situation sanitaire de l’épidémie de Covid-19 ?                                                                                                                                                                                                                                                              Un premier élément à prendre en compte est qu’actuellement nous avons un décompte de la morbidité et de la mortalité directement liée au virus. En fait, nous aurons aussi à déplorer des répercussions sur la santé à moyen terme qu’on peut appeler indirectes parce que ce n’est pas le virus qui sera en cause, mais les complications chez les patients souffrant de maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, etc.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Ces complications ont deux origines. Le Covid-19, qui entraîne un alitement, qui est un facteur de risque important chez les personnes âgées. Et le fait que le suivi des malades chroniques est moins bon parce que le système de soins est saturé par l’épidémie. Il faut donc s’attendre au total à plusieurs dizaines de milliers de décès directement et indirectement liés à l’épidémie.                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus: « Si les gens connaissaient cette cochonnerie, ils respecteraient les consignes », des guéris témoignent                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Et sur l’évolution de l’épidémie ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Je suis frappé par le fait qu’après quatre semaines de confinement, la courbe épidémique n’est que ralentie. Nous restons avec un flux important de malades chaque jour. Trois raisons peuvent expliquer cela.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            D’abord le confinement n’est qu’imparfaitement respecté. En particulier, ceux qui continuent de travailler et qui prennent les transports en commun peuvent se contaminer, alors que le port du masque n’est pas généralisé. Ensuite, on peut se demander s’il n’y a pas une transmission aérienne du virus et pas seulement par les gouttelettes. Cette question est débattue, notamment cette semaine dans la revue Nature. Enfin, et cela me semble très grave, on laisse retourner chez elles des personnes contagieuses à la sortie de l’hôpital ou du cabinet du médecin parce qu’elles n’ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors contaminer leurs proches. Comment l’éviter quand on vit dans un petit appartement ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus : l’urgence absolue de créer des structures de prise en charge des patients peu symptomatiques                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Que faudrait-il faire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Cela fait des jours que plusieurs instances, dont le conseil scientifique du gouvernement, recommandent de mettre ces personnes, de même que leurs contacts, en isolement dans des hôtels (qui sont vides) ou des lieux fermés analogues. La maire de Paris le demande aussi, mais il ne se passe rien.                                                                                                                                                                                                                                                                            De façon générale, dans les mesures adoptées, il y a un mélange d’excellence et de médiocrité. L’excellence, ce sont les soins. Des centaines de vie ont été sauvées par l’héroïsme des soignants et des aidants, ainsi que par un effort sans précédent qui a permis de doubler nos capacités de réanimation et de désengorger les hôpitaux saturés. C’est vraiment remarquable.                                                                                                                                                                                                                                                                                            En revanche, en matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Pourquoi ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              La seule mesure de prévention est en réalité le confinement généralisé assorti de recommandations d’hygiène. Autrement dit, on fait peser sur la population la totalité des efforts de prévention. Ça ne peut pas marcher et le coût humain est effrayant avec un cortège d’inégalités sociales qui s’aggravent. Réalise-t-on bien ce que cela représente pour une famille avec disons deux enfants qui vit dans 50 m² avec les deux parents en télétravail et les enfants qui doivent faire l’école à la maison ? Si l’effort de prévention est partagé, cela peut tenir encore quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des mouvements de révolte. Or l’adhésion du public est une condition pour casser l’épidémie. Le macromanagement ne suffit pas. Il faut une capacité de micromanagement.                                                                                                                                                                                                                                                                        Je considère que nous entrons dans une période où le confinement aura plus d’inconvénients (économiques, psychologiques, familiaux, médicaux) que de bénéfices.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Lire aussi  Coronavirus : « Les nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de viralité »                                                                                                                                                                                                                                                                                      Que peut-on faire d’autre ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                D’abord de l’épidémiologie de terrain. Comment se fait-il que ce soient des épidémiologistes britanniques qui ont estimé la proportion de Français infectés ? Comment lutter contre une épidémie sans connaître son étendue ? Des enquêtes par sondages hebdomadaires par téléphone ou Internet permettraient de suivre son évolution. C’est facile à réaliser. Ce n’est pas complètement fiable, mais c’est mieux d’être dans le brouillard que dans le noir absolu. En attendant que des tests sérologiques soient déployés à grande échelle, même avec des imperfections, ce type d’enquête par sondages répétés nous donnerait une tendance sur l’évolution de la prévalence de l’infection.                                                                                                                                                                                                                                                                                  De même, il faut comprendre pourquoi on a encore tant de nouveaux malades. Où ont-ils été contaminés ? On ne peut pas enquêter sur tous les cas, mais, là encore, une procédure d’échantillonnage suffirait à fournir des indications sur les circonstances de l’infection. Dans les CHU, de nombreuses études cliniques sur d’autres thèmes que le Covid-19 sont actuellement suspendues. Les professionnels de santé qui les réalisent sur le terrain et ont un savoir-faire pourraient être mobilisés à cette fin.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Autre exemple, il y a des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de deux mois qu’il y a un débat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas si ces patients sont moins atteints par le coronavirus que les autres ? Nous avons des bases de données accessibles pour faire ce travail et une agence du médicament pour le faire.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Ensuite, on ne dit pas clairement à la population quand les masques et les tests arriveront. Si on ne le sait pas, il faut le dire. Aucun déconfinement n’est envisageable sans ces outils. De même, quand les soignants seront-ils enfin correctement protégés ? On n’entend pas la réponse.                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Enfin, il faut un commandement unifié et moins de bureaucratie.                                                                                                                                                                                                                                                                                        Que voulez-vous dire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Je vais vous donner un exemple personnel. Dès le début de l’alerte, je me suis inscrit à la réserve sanitaire. Il y a une semaine, je reçois un message me demandant si je suis prêt à appuyer au plan épidémiologique une ARS [agence régionale de santé] dans un département d’outre-mer. Je réponds immédiatement que je suis volontaire et que je libère tout mon agenda jusqu’à fin juin. Au bout de six jours, pas de réponse. Je fais savoir que je trouve cela anormal en situation d’urgence. Je reçois alors comme réponse que mon dossier administratif n’est pas complet. Il manque la copie de mon diplôme de docteur en médecine (qui est à mon bureau, donc inaccessible) et un certificat d’aptitude médicale. Je n’aurai pas l’odieuse pensée de déranger un confrère surchargé pour qu’il atteste que je suis apte à faire de l’épidémiologie ! Le président de la République a déclaré la guerre, mais les services continuent de fonctionner comme en temps de paix.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : mise en place pour réagir à ce type de crises, la réserve sanitaire est pourtant débordée par la situation                                                                                                                                                                                                                                                                                                        En 1917, la première chose qu’a faite Georges Clemenceau en devenant président du Conseil et ministre de la guerre, c’est de se débarrasser des bureaucrates sans valeur ajoutée, voire à valeur négative. Ensuite, il a obtenu des Alliés un commandement unifié. On multiplie les instances, les conseils, les comités qui font de leur mieux, mais il n’y a pas le souci des détails, ils n’ont pas de rôle opérationnel. Quand Clemenceau visitait le front au péril de sa vie, ce n’était pas seulement pour soutenir le moral des troupes. C’était aussi pour vérifier que l’intendance suivait.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Pour gagner contre une épidémie, il faut trois conditions : la surveillance, la réactivité et un commandement resserré qui fait un lien opérationnel entre la doctrine et le terrain.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Etes-vous pessimiste ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Oui, au moment où nous nous parlons. Non, si les principes de base de la lutte contre les épidémies sont enfin mis en œuvre de toute urgence en s’affranchissant des contraintes administratives que le gouvernement a désormais les outils juridiques de lever.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Cette situation illustre jusqu’à la caricature la faiblesse de la santé publique française. On mise tout sur les soins sans réaliser que la prévention est un investissement très rentable. Chaque fois que l’on dépense 100 euros dans le domaine de la santé, 96 % vont aux soins et 4 % à la prévention organisée. C’est cela que nous payons, comme nous payons l’incurie de la gestion de l’amiante – 100 000 décès cumulés.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Tous les soirs à 20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la prévention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Lire aussi  Coronavirus : immunité, traitements, tests, incubation, les réponses aux questions que vous nous avez posées                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Paul Benkimoun
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claudehenrion · 3 years
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Intelligence humaine contre intelligence artificielle : un match ''Orthèse / Prothèse''...
  Notre temps est enclin à penser que l'action est préférable à la pensée, la conclusion supérieure à l'émission d'hypothèses, et le passage à l'acte plus noble que la sagesse et la réflexion... et c'est dans cette erreur fondamentale que réside une partie des erreurs qui ruinent nos jours : préférer ce qui est nouveau à ce qui existe (et qui marche, au fond, pas si mal que ça), tourner le dos à ''ce qu'on a été'', dénigrer le passé ou le déformer... ne peut être qu’une  source de désillusions profondes. L'histoire de la France depuis 4 ans en est une démonstration bien attristante, chacun d'entre nous se retrouvant seul face à cette querelle intime entre ''l'ancien et le moderne, en lui''. Et on tente de nous faire croire que seul compterait ce qui est à la mode et que les responsables de ce drame croient être ''moderne'' ! 
  Devant ce dilemme entre un hypothétique ''devoir être'' et un ''avoir été'' éprouvé, je me garderai bien de rendre publics les choix auxquels m'ont amenés mes longues heures d'errance, mes travaux et mes recherches, rarement faciles, parfois douloureux mais toujours enrichissants : j'ai moi-même été très souvent ébranlé par certains des résultats auxquels me faisaient accéder mes réflexions et mes découvertes, notamment en matière d'informatique. L’ordinateur, par exemple, qui peut être décrit comme une ''orthèse du cerveau'', a évolué comme s’il n’avait d’autre finalité que de trouver une solution automatique au processus-séquence de base de la pensée humaine : ''je calcule, et je choisis''.
  Il s'agit d'une problématique fondamentale, du ''cogito, ergo sum'' cartésien. Le ''cogito'' en effet, se situe à une croisée de chemins : d'une part, la fonction ''Je calcule'' --qui a évolué depuis la main puis l’antique boulier chinois, jusqu’aux calculettes de poche à 10 euros l’une mais tellement puissantes, ''via'' les machines à compter de Schickard (1623) et Pascal (1645)... et d’autre part, la fonction ''Je choisis'', qui, partie des trois principes de la logique aristotélicienne, a évolué à travers la ''Zaïrja'' des royaumes grenadins (IXe siècle) et la ''Caractéristique Universelle'' de Gottfried Leibnitz (circa 1688), pour arriver à l’algèbre logique de Boole (1890) qui ouvrait la porte aux machines cybernétiques... et enfin à la ''logique mathématique'' (NDLR- Tous les détails de cette ''quête'' iso-éternelle sont dans mon bouquin ''Comprendre demain'' (2012) chapitre 3, pp 97 à 142).
  Fascinés par les résultats obtenus et la course au gigantisme qui semble en être à la fois la cause et l'effet, on oublie trop fréquemment que ce mode de pensée, de type ''binaire'', correspond bien au mode unique de fonctionnement des ordinateurs, ces orthèses de notre cerveau : la fonction ''je calcule très rapidement et de plus en plus automatiquement'' avait été modélisée dès les premières machines à calculer, tandis que la fonction  ''je choisis de manière automatisée'' n'a été rendue possible que par les progrès, plus récents mais plus révolutionnaires, de la cybernétique.
  Avant d'aller plus loin, une petite halte méthodologique s'impose : des précisions sur la définition des mots nécessaires pour comprendre de quoi il est question, et tout d'abord la différence entre orthèse et prothèse, qui peut étonner : on désigne par ''orthèse'' un appareillage qui compense une fonction absente ou déficitaire, (par exemple : des lunettes pour mieux voir), alors qu'une ''prothèse'' remplace un élément manquant (par exemple : une main artificielle). Et en second lieu, une définition simple de ce que l'on entend par cybernétique, cette ''science des systèmes auto-régulés''. Comme telle, elle aurait dû ne s’intéresser qu’à leur comportement global et à leurs interactions, mais le concept s'est très vite élargi à ''l’ensemble des théories sur les processus de commande, de communication et de régulation dans tout système mécanique, sociologique et économique et sur les processus de rétroaction (feed-back)''. Vaste programme, aurait dit le Général !
  Si l’on se souvient des conséquences aussi gigantesques qu’imprévues de la réalisation des orthèses de la main et du pied (tous les outils, d'une part, et les moyens de transport de l'autre), le développement à échelle planétaire d’une orthèse du cerveau (ce qu'est, en quelque sorte, un ordinateur) ne peut qu'ouvrir la porte à toutes et n’importe quelles possibilités… dont plus rien ni personne ne peut dire si elles se traduiront, en fin de compte, par des progrès amicaux pour l’Homme ou par des menaces terrifiantes pour la suite de l’aventure humaine. Sans doute seront-elles un peu des deux. Dans quelles proportions ?
  Les croyants hurleront devant cet orgueil de la créature qui s’impose à son créateur --nous, dans ce cas-- et prend sa place, en le reléguant peu ou prou au rôle de ''faire-valoir''. Après avoir eu à subir l’apophtegme nietzschéen ''Dieu est mort'', il leur faudrait faire face à cette autre hypothèse : ''l’Homme est mort''. C’est tout de même beaucoup leur demander, d’autant que la suite immédiate à cette acceptation éventuelle entraînerait aussitôt la question suivante : ''Dieu ayant fait l’Homme à son image, c’est donc qu’il pourrait après tout n'être lui-même qu’un incommensurable Ordinateur ?'' et le commentaire facile : ''les Lumières avaient tout faux : il n’y a jamais eu de Grand Architecte mais seulement un Ordinateur perfectionné''... Pas facile à digérer, ni pour les uns, ni pour les autres !
  En revanche, les technolâtres se réjouissent devant cette mise en œuvre en temps réel du mythe de Prométhée revu et corrigé à la sauce virtuelle, et devant les conséquences de cette victoire de la machine sur son concepteur, c’est-à-dire une mise en veilleuse de leur ennemi héréditaire, l’Homme, honni, et exclusivement perçu par eux comme l’inventeur et le responsable de toutes les guerres et de toutes les pollutions… Ils devraient tout de même se méfier : la suite pourrait se révéler moins plaisante pour eux. Quoi qu'il en soit, par le biais involontaire de la fabrication d’orthèses, nous avons mis la main, puis le pied, et maintenant le cerveau dans une série d’engrenages dont nous ne sortirons pas indemnes… à moins que... une forme de ''fin du monde'' ne nous évite d’avoir à trancher entre les quelques (deux, trois, pas plus) avenues qu'il restera possible d'emprunter !
  Dieu, affirme la Genèse, avait pourtant bien prévenu Adam et Eve : ''Vous ne mangerez point des fruits de l’arbre de la connaissance et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez, car le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et alors vous connaîtrez le bien et le mal''. A voir ce que le monde est en train de devenir sous nos yeux, on est en droit de se demander si ce n'est pas la Genèse qui avait raison : ce n'est pas franchement ''que du mieux'', que la connaissance de plus en plus poussée et de plus en plus indépendante de nous et de notre bonheur, nous fait découvrir, échecs dans lesquels nous nous vautrons, comme à plaisir, quitte à suivre d'autres logiques qui ne sont pas les nôtres...
H-Cl
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tayebot · 3 years
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Onze ans - Le Nuevo Che
Le dernier soir de tes dix ans, alors que je venais te donner le bisou du dodo, et avant d'aller livrer une cargaison de chatouilles commandée par ta sœur dans la chambre d'à côté, je t'ai informé que je comptais te congeler pendant la nuit, pour que tu aies dix ans toute ta vie. J'ai promis de te sortir du congélateur une fois par mois pour une partie de FIFA, d'Assassin Creed Origin ou de Hitman 3.
— Il faut juste que j'achète un plus grand four micro-ondes, pour te réchauffer plus rapidement, ai-je prononcé sur un ton pensif.
— Nul, as-tu juste rétorqué.
Tu grandis trop vite. Mes blagues de daron ne fonctionnent plus autant qu'avant. Heureusement, et à ma grande satisfaction, elles provoquent encore le doute, parfois, et j'entends alors, souvent en provenance du continent de la banquette arrière, l'interrogation existentialiste qui me mets en joie, de ta voix de petit gars : "C'est vrai papa ?".
Tu grandis trop vite, je persiste. D'autant qu'on nous vole un peu ces années sans hormones et sans crises. Je voudrais que tous les soirs des trente prochaines années tu me demandes un câlin à l'heure du coucher.
Tu poursuis le tennis les mercredi après-midi et tu as ajouté le ping-pong le samedi matin. Tu es fier parce que le prof t'a félicité pour tes appuis de revers. Tu veux une nouvelle "palette" — tout aussi fier de nous apprendre qu'on ne dit pas "raquette" pour le tennis de table. Evidemment, tu insistes pour que nous acquérions une table de ping pong, dommage que notre maison de ville ne soit pas assez large pour qu'elle puisse y entrer. Tu n'as pas le sens des proportions. Tu dessines des plans sur papier quadrillé, tu découpes des formes en papier pour me démontrer qu'un trampoline, un jacuzzi et une table de ping-pong tiendraient dans le confetti qui nous tient lieu de jardin. Tu commences à maîtriser les conjugaisons, du plus-que-parfait au futur antérieur, tout en refusant de faire tes devoirs sans moi, histoire que je te confirme les terminaisons. Tu hais les -ai, les -ais, les -ait et les -aient. Ton école de hippies a choisi le thème de la défense (au sens large) pour traverser cette année COVID. Tu as visité le Palais de Justice de Bruxelles (en travaux depuis 1984), rencontré en classe un avocat puis un repris de justice. Tu me transmets ses conseils pour survivre en zonzon. Depuis trois semaines, tu dissèques des cœurs de bœufs parce que ton instit' est fils de boucher. Il y a longtemps que j'ai abandonné l'idée d'appréhender la logique du fil pédagogique de cette école.
Tu t'es enfin mis à lire. Des mangas. Je t'accompagne sur Naruto, pour que nous ayons des lectures communes, des discussions sur les enjeux et les héros. Tu as quarante volumes d'avance sur moi, et tu en dévores deux par jour, si on te laisse faire. Et, oui, on te laisse lire tout ton saoul pour que jamais tu n'entendes ce que ma mère me lançait en râlant: "tu lis trop !".
Tu as souhaité un kit de crayons pour apprendre à dessiner comme un mangaka mais je doute un peu de ton assiduité comme de ta persévérance. Tu me ressembles, curieux de tout, embrasé par des passions aussi subites que brèves, fainéant, aussi, comme je le suis toujours. Gentil avant tout.
Pendant le premier confinement, alors que les écoles étaient fermées, les nouveaux apprentissages suspendus et que ta sœur et toi passiez vos journées dans le parc le moins surveillé du quartier, tu as, dans des circonstances qui demeurent mystérieuses, traversé une lucarne en plexiglas et chuté de plus de deux mètres dans les sous-sols d'une école primaire pour atterrir sur les fesses. Deux policiers appelés en renfort, armés de la grande échelle du concierge, t'ont permis de ressortir. Plutôt sympas, ils nous ont emmené aux urgences dans leur voiture de patrouille, sans enclencher, hélas, ni les sirènes, ni le gyrophare. On pouffait, toi et moi, à l'arrière, parce que tu avais marché dans une crotte de chien — le parc le moins surveillé du quartier étant, en toute logique, celui où les maîtres ramassent le moins les déjections de leur clébard — et que ça sentait très très fort le caca de chien dans la voiture. L'hypocondriaque en moi se taisait, je me répétais in petto qu'il s'agissait d'un vrai moment entre père et fils. La doctoresse de garde nous a joliment enguirlandé, les keufs et moi, parce que nous n'avions pas appelé les pompiers et que personne n'avait sécurisé ta nuque. Deux heures d'examens, de prises de sang et de radio pour conclure que tu avais eu une chance de pendu. Tu n'as jamais rien lâché sur le pourquoi du comment de cette chute, si c'était un défi entre gosses du parc (comme nous le croyons) ou un malencontreux faux pas depuis la rambarde à trois mètres de là (comme tu voulus m'en convaincre).
Cette saloperie de COVID nous priva de nos vacances chez les Hobbits et de la *République éphémère indépendante des enfants* que tu décrètes chaque été avec tes cousins et cousines du côté de ta mère. Plus d'un an sans les voir. A la place, nous passâmes tous les deux des heures infinies dans l'univers de Red Dead Redemption II. J'y pris un plaisir immense, multipliant les défis annexes du jeu pour ralentir ma progression et ne pas le terminer trop vite, tandis que tu te concentrais sur les quêtes principales. Nous discutions de nos aventures de hors-la-loi vieillissant dans l'Ouest américain de moins en moins sauvage, des mérites des différents chevaux, des personnages, des flingues et des défis. Tu me donnais tes trucs et tes astuces pour que je progresse plus vite. Nous nous retrouvons maintenant sur Assassin's Creed Origin.
Les fous rires dont je me souviens, à ton âge, en écoutant les cassettes de Coluche ou Thierry Le Luron piquées à mes frères, tu les vis sur You Tube en regardant les sketches d'Artus et consort. Pour pallier l'interruption de nos sorties ciné, et après avoir épuisé les épisodes du Mandalorien, nous avons regardé ensemble Tenet. Tu as adoré, comme moi, sans tout comprendre. Nous avons en commun cette sympathique fainéantise qui nous caractérise et nous fait accepter bien des licenses poétiques dans ces aventures cinématographiques plus grandes que nos vies sous couvre-feu. Et comme tu me le disais encore, alors que tu me voyais taper sur mon clavier :
— Nous, tout ce qu'on voudrait, c'est pouvoir jouer au tennis.
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Ta sœur et toi êtes inséparables, chamailleurs, taquins, sans cesse l'un sur l'autre et jamais l'une sans l'autre. On parvient à vous séparer, parfois, jamais pour très longtemps. Nous regardons Koh Lanta ensemble, le vendredi soir, le seul rendez-vous télévisuel de notre famille. Nous n'avons pas les mêmes samedis soirs que ceux de mon enfance, quand nous, les quatre enfants, subissions le choix du programme parmi ceux proposés par les trois chaînes de télé (en général : Champs-Elysées avec Michel Drucker). J'essaie de recréer cette ambiance avec un film choisi en commun. Ça nous prend des plombes. Tu ne proposes que des James Bond, Pirates des Caraïbes ou la saga des Marvel - tout ce qui soi-disant fout les jetons à la Nueva Frida - en plus, elle n'aime pas Star Wars. La recherche du consensus aboutit parfois à des séances un peu molles, une cinématographie du navet. On en discute.
Tu écumes Netflix et Disney Plus, trouves des soluces sur YouTube, colorie encore avec un bout de langue qui dépasse. Tu détestes que l'on interprète tes pensées ou tes propos, que l'on juge sans savoir. On ne peut pas deviner ce qui se passe dans la tête d'un petit garçon de onze ans, il nous faut nous rappeler de poser la question, de ne pas préjuger. Tu nous prodigues ces leçons en boudant, jamais longtemps. Nous appliquons la règle d'or de ne jamais nous coucher fâchés.
De temps à autre, alors que je télé-travaille, que les réunions Zoom, Webex, Skype s'enchaînent, tu te glisses dans le bureau que je me suis aménagé, tu te poses sur la banquette avec un Naruto, tu lis sans un mot. Quand nous avons de la chance, notre chien, reconnu comme mammifère domestique le moins démonstratif de tout l'univers, vient poser sa tête sur tes genoux. On échange un regard. On se sourit. Tu m'enseignes le moment présent, tu partages avec moi l'éternité de ton enfance.
Le Nuevo Che a eu deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans, huit ans, neuf ans (mais je n’ai rien posté), dix ans.
La Nueva Frida a eu deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans (mais je n’ai rien posté), sept ans, huit ans.
Le FILF a eu quarante-cinq ans.
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plusjaimemonchien · 4 years
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Coronavirus #3 - Notre gouvernement n’est pas incompétent...
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Faisons le point.
Fin 2019 ont émergé, dans la province de Hubei en Chine, de nombreux cas d’une maladie apparentée à une pneumonie (nommée COVID-19, pour COronaVIrus Disease 2019) causée par une souche jusqu’alors inconnue de coronavirus (nommé SARS-CoV2). Dans les mois qui ont suivis, le virus, et donc la maladie, se sont propagés dans le monde entier, jusqu’à un stade de pandémie. Les pays touchés (c’est-à-dire à peu près tous les pays) ont mis en place une série de mesures, notamment de confinement partiel ou total de la population, parfois de quarantaine, de distanciation physique, de test et de prise de température à plus ou moins grande échelle, et d’isolation des patients touchés. Pendant ce temps, les infrastructures de santé se sont vues débordées par le nombre de cas nécessitant une hospitalisation et des soins plus ou moins intensifs, d’une part de par la nature de la progression de la maladie (j’y reviendrai plus bas), et d’autre part en raison d’un manque de moyens (humains, matériels, et financiers en général).
On peut incontestablement parler de catastrophe sanitaire. L’obstacle premier à la gestion de cette catastrophe sanitaire est le manque d’informations. En effet, les résultats des premières recherches sur le virus nous parviennent grosso modo en même temps que les premiers décès. Le deuxième obstacle à la gestion de la crise tient dans le mode propagation du virus. Il se transmet très facilement (par contact avec des surfaces contaminées, ou par proximité avec les sécrétions respiratoires d’une personne porteuse). En outre, la durée d’incubation du virus (de 6 à 14 jours, vraisemblablement), ainsi que le fait qu’une partie des personnes infectées soient asymptomatiques, rendent difficile le traçage du virus. Avant de consulter un médecin, d’être testé-e et d’éventuellement être confiné-e ou hospitalisé-e, un-e patient-e aura eu le temps d’être en contact et de potentiellement contaminer de nombreuses autres personnes. Certaines, qui seront infectées tout en étant totalement asymptomatiques, pourraient ne jamais être au courant de leur infection, non sans l’avoir transmise à d’autres. Cette situation est d’autant plus compliquée à gérer qu’en raison de ce mode de propagation, les informations sur le nombre de personnes infectées (puis guéries ou décédées) ne peuvent être connues qu’a posteriori, et non en temps réel (et elles ne concernent que les gens qui présentent des symptômes).
Bref, c’est la merde.
Dans cette situation, deux priorités semblent s’imposer: la première, c’est de minimiser le nombre de morts, puisqu’associée à certains facteurs (âge, maladie ou condition médicale préexistante, etc.), la maladie peut s’avérer mortelle (ce sont les fameuses populations à risque). La seconde, c’est de se ménager du temps.
Car le temps est une ressource primordiale, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, le temps est nécessaire pour étudier correctement le virus, pour pouvoir envisager la conception d’un traitement, et éventuellement d’un vaccin. Tout travail (sérieux s’entend) en la matière nécessite du temps. À l’heure où je tape ces lignes, il n’est pas question de traitement ou de vaccin efficace, outre le traitement des symptômes jusqu’à la guérison ou le décès des patient-es, et il est raisonnable de penser que ce ne sera pas le cas avant un certain temps.
Ensuite, le temps est aussi nécessaire pour rencontrer la première priorité, la réduction du nombre de morts. Car c’est en étalant le nombre de cas nécessitant une hospitalisation dans le temps que notre système de santé peut assurer la prise en charge de tous-tes les patient-es qui en ont besoin. Ce fut d’ailleurs l’argument principal avancé dans la communication autour de l’importance du confinement et de la généralisation des gestes barrières, le fameux “Flatten the curve”: étaler le nombre de cas dans le temps, pour que la courbe des malades reste en dessous du seuil de capacité du système de santé.
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En somme, le temps est un facteur essentiel en ces temps de pandémie, et une ressource précieuse, tant pour la recherche que pour éviter de surcharger nos hôpitaux, et ainsi minimiser le nombre de personnes pour qui le COVID-19 sera fatal.
Et l’incompétence dans tout ça ?
Car oui, comme le présage le titre de cet article, c’est bien de cela que je souhaite parler aujourd’hui. Si j’ai ouvert ce billet sur cet état des lieux (sans doute incomplet), c’est parce que c’est dans de telles situations que surgit toute une myriade de discours sur la compétence des uns, ou l’incompétence des autres.
Et s’il est bien un groupe de personnes, en ce moment, qui constitue une cible privilégiée pour les procès en incompétence, c’est bien le gouvernement (ainsi que la pelletée d’experts et de figures médiatiques dont certains médias se figurent que l’opinion mérite d’être diffusée).
On peut en effet voir, ça et là, toute une série de discours, de commentaires, de saillies, qui confinent (lolilol) même parfois au réquisitoire contre l’un ou l’autre, quant à son incompétence: incompétente Maggie de Block, qui détruit des stocks de masques périmés sans les remplacer juste avant la crise. Incompétente, Sophie Wilmès, alors ministre du budget, qui a diminué la proportion du budget allouée à la santé. Incompétent le gouvernement, qui laisse à la grande distribution le soin de vendre le matériel de protection avec une réglementation minimale, ouvrant la porte à la spéculation et à divers abus, au lieu de les distribuer à la population. Incompétent le gouvernement qui laisse crever à petit feu le secteur culturel, ou l’horeca. La liste pourrait être plus longue.
L’incompétence de nos politiques serait donc endémique ? Serait-il possible que l’incompétence soit le mal du siècle ? Est-ce pour cause d’incompétence qu’écoles et commerces rouvrent étonnamment tôt dans le processus de déconfinement ? Est-ce l’incompétence qui est à blâmer lorsque les pratiques managériales prédatrices s’insinuent progressivement dans le secteur public, au détriment de la qualité du service et du bien-être des travailleur-euses et des usager-ères ? Est-ce l’incompétence de quelques-uns qui condamne une grande partie de la population à subir la chute de monceaux de merde dès qu’un petit bout de crise pointe le bout de son nez ?
Et si tout cela était au contraire le reflet d’une certaine compétence ?
La réponse à toutes ces questions est: non. Ce n’est pas de l’incompétence, ni de l’amateurisme, ni même de la nullité crasse.
Qu’on le veuille ou non, notre gouvernement est tout sauf incompétent. 
Il n’a simplement pas les mêmes priorités. Rappelez-vous, il y a quelques paragraphes de cela, je soulignais qu’un certain nombre d’aspects de cette crise sanitaire, une fois pris en compte, faisaient émerger deux priorités: minimiser les morts, et gagner du temps pour le secteur de la santé et de la recherche.
Vraisemblablement, notre gouvernement a sa propre interprétation de ces priorités. À défaut de minimiser les morts, il s’agit de minimiser les morts parmi ceux qui peuvent encore être productifs et qui ne coûtent pas trop cher, et à défaut de gagner du temps pour la santé et la recherche, il s’agit de gagner du temps pour sauver le capital, sans que ça se voie trop.
On comprend alors que le procès en incompétence est caduc. Notre gouvernement est au contraire très compétent. On comprend alors la mise en place relativement timide et tardive des mesures de confinement (on ne va quand même pas stopper l’économie pour quelques pneumonies en Chine). On comprend l’hécatombe dans les maisons de repos (ils tombent malades pour rien les vieux, en plus ils coûtent des sous). On comprend les réouvertures vraisemblablement prématurées de certains secteurs, de même que celle des écoles (puisqu’il faut bien mettre les moutards quelque part pour que papa et maman puissent retourner bosser). On comprend alors le pourquoi d’un stock de masques détruit et non renouvelé (parce que le flux tendu, c’est mieux que le stockage, ça fait tourner le business). On comprend aussi pourquoi le modèle entrepreneurial s’impose partout, y compris dans des secteurs qui n’ont aucune propension au profit (la santé, l’enseignement, les transports, pour ne citer que ceux-là), le délaissement de commerces et de services locaux au profit de multinationales à l’éthique inqualifiable. On comprend l’escroquerie monumentale que constitue une promotion du déconfinement en soulignant que certain-es d’entre nous ont désespérément besoin d’un revenu professionnel, au lieu de pointer du doigt les décennies de politiques qui ont condamné ceux-là à la précarité.
Tout ce qui serait censément le reflet d’une incompétence gouvernementale ne constitue ni plus, ni moins que le reflet de choix éclairés, d’une certaine compétence indiscutable, qui placent comme priorité non pas le bien-être de la population, mais bien l’optimisation du profit et la préservation du capital.
Le virus a bon dos
Des observateurs-ices dans le domaine économique rappelaient déjà en début de crise que ce n’est pas l’émergence de ce virus qui cause la crise économique qui s’installe comme le clament haut et fort à peu près tous les médias. De même, nombreux-ses sont celleux qui anticipent avec appréhension la manière dont les néolibéraux vont exploiter les événements [1] [2] [3].
En réalité, rien de ce que nous vivons aujourd’hui, en pleine pandémie, n’est neuf. Le virus n’a fait qu’exacerber les inégalités, les comportements prédateurs des capitalistes, les politiques néolibérales, ou le recul progressif des libertés. S’enfermer dans l’idée que le virus est une cause de tout cela, et que nos gouvernements ne sont pas capables de faire en sorte qu’il en soit autrement, c’est oublier que nous sommes englués depuis des décennies dans un capitalisme néolibéral qui ne se fixe aucun autre horizon que la poursuite d’un profit toujours plus grand, et tant pis si pour cela, il faut qu’on en crève.
Il s’agit moins de sortir d’une crise sanitaire et d’en finir avec le coronavirus que de sortir d’un capitalisme qui, au-delà de la crise sanitaire, nous promet une période de récession et une crise économique lors de laquelle il faudra (encore) sauver les banques, puis de nous enfoncer encore plus profondément dans une crise écologique sans précédent, dont on ne peut qu’appréhender les conséquences dramatiques, qui nous frappent d’ailleurs déjà à bien des égards.
On ne peut pas se contenter de réclamer le départ de politicien-nnes supposément incompétent-es, ni de réduire nos espérances à la sortie de la crise sanitaire. Il s’agit de se défaire d’un modèle économique qui ne repose aujourd’hui sur rien de plus que son martelage incessant et assourdissant, sous couvert de “bon sens”, alors même que ses limites, ses impossibilités et ses méfaits sont connus depuis plus de deux siècles.
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MARDI 28 JUILLET 2020 – (Billet 1 / 3)
Si on en parle aujourd’hui ici, c’est que ce sondage a été commenté tout récemment dans le journal en ligne « Huffingtonpost » (journal clairement marqué à Gauche, créé dans sa version française en 2011 en association avec le groupe Le Monde et dirigé à l’époque par Anne Sinclair). Nous vous avons mis en fin de Billet le lien vers cet article si vous pensiez que nous vous racontions des carabistouilles.
Vous devinerez alors aisément pourquoi notre Président, E. Macron, déjà en campagne pour l’élection de 2022, se rapproche de plus en plus de la Droite.
On ne va pas vous répéter encore une fois que nous plaignons très sincèrement tous les électeurs de Gauche qui ont voté pour lui, ça deviendrait lassant…
Mais ce n’est pas pour ça que nous, nous voterons pour lui en 2022. La loi sur la bioéthique autorisant la PMA - une porte ouverte pour la future GPA (c’est ce qui est arrivé dans TOUS les pays où la PMA a été votée) - qui va MALHEUREUSEMENT passer avant la fin de l’été (pour caresser un peu ce qui lui reste de son électorat de Gauche et la totalité de l’électorat LGBT du 4ème arrondissement de Paris) ne nous incitera pas à changer d’avis et ce, quel que soit la personne qui lui sera opposée au second tour.
__________________________
“Le sondage qui fait débat : la Gauche est-elle en train de disparaître ?
Dans une enquête de l’Ifop pour Le Point publiée le 22 juillet, le score de la Gauche est si faible et l’évolution vers la droite si brutale que ces résultats interrogent.
Il est rare qu’un graphique illustrant l’auto-positionnement politique des Français sur une échelle Gauche-Droite suscite autant de débats et d’interrogations sur les réseaux sociaux. Ces conversations quittent rarement le cénacle des chercheurs en sciences politiques ou les discussions militantes. C’est pourtant le sort réservé à la dernière enquête de l’Ifop pour Le Point, publiée le 22 juillet dernier. Sur une échelle de 0 à 10 (où 0 serait la position la plus à Gauche, et 10 la position politique la plus à Droite, chaque répondant étant invité à s’auto-positionner selon sa sensibilité politique), le “bloc de Gauche” est donné à 13%, le “bloc du Centre” à 32% et le “bloc de Droite” à 39%. Depuis 2014, ajoute l’institut, les Français ont en moyenne glissé de 0,8 points vers la droite.
Une évolution brutale vers la Droite
Le score de la Gauche est si faible et l’évolution vers la Droite si brutale que ces résultats suscitent le débat. Les conservateurs seront tentés de crier à la victoire : ils y verront le signe qu’ils ont gagné la bataille culturelle. Les progressistes oscilleront entre désespoir manifeste et dénonciation des sondages : comment prendre au sérieux de tels chiffres après des municipales plutôt pas si mauvaises pour la Gauche ? Ces résultats remettent sur le tapis une question qui travaille depuis longtemps les spécialistes de l’opinion et les commentateurs : la société française est-elle en train de se droitiser à vitesse grand V ?
Un premier constat, assez établi, c’est que la société ne se gauchise pas. L’enquête de référence European Values Survey (EVS), réalisée tous les dix ans depuis 1981, montrait ainsi qu’en 2018, la proportion d’enquêtés qui se positionnaient à Gauche avait perdu 7 points par rapport à 2008. Depuis 1990, c’est la Gauche modérée qui a connu la baisse la plus importante. Les études du CEVIPOF, l’Eurobaromètre, et d’autres études montrent des tendances similaires.[…]”
(Source : « huffingtonpost.fr »)
Le lien vers l’article du Huffingtonpost :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-sondage-qui-fait-debat-la-gauche-est-elle-en-train-de-disparaitre_fr_5f1aa7c3c5b6296fbf40cc5d
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ahmedmohamed007 · 4 years
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Comment développer une plateforme de shopping sur la blockchain ?
Selon le rapport du Forum économique mondial, 10% du PIB mondial seront stockés par la blockchain d'ici 2027. À l'heure actuelle, l'application la plus étendue de la blockchain concerne les transactions. La décentralisation est la caractéristique la plus forte de la blockchain, qui peut être qualifiée de désintermédiation. Un tel trait est parfait pour la construction d'une plate-forme de shopping.
VDS est sur le point de développer des contrats commerciaux de blockchain par des contrats intelligents, ce qui accélérera la mise en œuvre d'applications commerciales blockchain, créera plus de directions et de possibilités pour le développement de la blockchain et ouvrira la porte à un nouveau monde.
La conception de combiner les contrats commerciaux VDS de blockchain avec le système de timbre et fiducie par des contrats intelligents permet aux commerçants de créer plus facilement leur propre réseau de vente. Le système de timbre et fiducie est composé de nombreux réseaux interpersonnels de VID. Le VID est le seul badge de l'écosystème VDS. Chaque VID est capable de créer son propre système de timbre et fiducie et chaque système est une pyramide interpersonnelle à plusieurs niveaux. Le système utilise la technologie de la blockchain pour distribuer les avantages dans les relations interpersonnelles à plusieurs niveaux et tire parti des caractéristiques décentralisées et inaltérables de la blockchain pour établir un mécanisme de confiance.
Les contrats commerciaux de blockchain sont le système de contrat intelligent unique au sein de VDS. Les fournisseurs peuvent enregistrer leur adresse de réception pour le paiement sur la chaîne de VDS, définir des ratios de commission de contrat intelligents et des contrats commerciaux de blockchain actifs. Grâce à ces contrats intelligents, les commerçants enregistrent leur propre adresse de réception dans leur système de timbre et fiducie et définissent des ratios de distribution sur les commissions des contrats intelligents en une seule étape, créant ainsi leur propre réseau de vente de chaînes de blocs. Les utilisateurs VID du réseau de timbre et fiducie achètent par des marchands qui ont activé un contrat commercial blockchain, puis les 12 VIDs directement connectés au-dessus de ce VID dans le système de timbre et fiducie peuvent tous recevoir la commission de blockchain business contrat du commerçant.
Cette conception permet à chaque consommateur de devenir vendeur, car chaque fois qu'un consommateur partage des produits avec le VID dans le cadre de son système de cachet de confiance, il obtiendra une proportion de commission correspondante si un certain VID effectue un achat. Les commerçants peuvent facilement obtenir une grande équipe de vente dans le monde entier pendant que les consommateurs en tirent profit, ce qui est avantageux pour les commerçants et les consommateurs. En raison de la connexion entre les contrats commerciaux de blochchain et le système de timbre et fiducie, diverses promotions des ventes peuvent être effectuées, le champ d'application des contrats commerciaux de blockchain est en fait plus étendu. N’est pas seulement les biens physiques, mais aussi les produits virtuels peuvent être achetés. De plus, comme il est exécuté par un contrat intelligent, les détails du montant et les méthodes de promotion peuvent être retracés dans un dossier clair, ce qui facilite l'achat de produits virtuels et la mise en place d'un mécanisme de confiance. Les plates-formes de shopping à grande échelle existantes peuvent également intégrer les contrats commerciaux de blockchain par le système de développement de contrats intelligents de VDS et les utiliser comme système de paiement blockchain. Grâce au mécanisme de promotion des ventes du contrat de chaîne lui-même, de nouvelles percées sont réalisées et la frontière du futur domaine d'activité est atteinte.
VAD est un système de diffusion d'enchères publicitaires complètement décentralisé dans l'écosystème de VDS qui étend encore la publicité des informations et aide à attirer les consommateurs. Dans VDS, le système de timbre et fiducie, le contrat business de blockchain et le système de diffusion d'annonces constituent un écosystème commercial décentralisé intégré. Le mécanisme de confiance est construit sur la blockchain, les avantages sont distribués sur la chaîne à travers les relations interpersonnelles à plusieurs niveaux au sein du système de timbre et fiducie. De cette façon, chaque VID a l'enthousiasme de promouvoir, les produits de haute qualité obtiennent une plus grande publicité et les consommateurs bénéficient d'avantages grâce au partage. Il s'agit d'un écosystème commercial décentralisé perturbateur, il conçoit de nouvelles directions et idées pour l'application commerciale de la blockchain à l'avenir, et dessine à chacun un modèle pour un empire commercial mondial décentralisé.
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ariane-paquette · 5 years
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Recherche pratique 8 - accrochage et échelle
Cette recherche n’a pas d’image incluse, mais elle me permet de préciser deux éléments qui ont été choisi pour mon oeuvre. 
L’échelle 
J’ai appris que les dimensions maximales pour mon oeuvre étaient de 24 pouces de hauteur sur une largeur pouvant varier énormément, dépendament la longueur du rouleau de papier d’impression. La hauteur maximale étant donnée par les limites de l’imprimante, j’ai choisi d’opter pour un format standart de photo qui serait de 24 x 36 pouces. L’oeuvre aura ainsi des proportions très grandes, et les détails, en résolution de 300 pixels par pouce, seront mis de l’avant.
Système d’accrochage 
J’opterai simplement pour de petits clous dans le mur pour soutenir l’impression, comme le font les gens qui exposent des oeuvres numériques ou des photographies imprimées. Il n’y a pas vraiment d’autres options esthétiques pour afficher ce genre d’oeuvre.
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