Tumgik
nakura-san · 2 years
Note
Allez vous faire tout les chapitres de la traduction de Durarara!!sh ?
J’ai commencé à traduire Durarara!!SH à un moment où j’avais beaucoup de temps libre. Malheureusement je suis maintenant très occupée et je ne pense pas que j’arriverais à me dégager suffisamment de temps pour continuer les traduction un jour :/ 
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nakura-san · 5 years
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre  6B L'Observateur (Partie 2)
L’après-midi. West Gate Park, Ikebukuro.
Derrière la scène extérieure du West Gate Park.
L’excentrique duo, composé d’un homme en costume de barman et d’une femme en combinaison de motard d’un noir intense, était assis sur un banc tubulaire.
‘Donc ce Yahiro-kun s’est vraiment battu avec toi, Shizuo ?’
Lisant l’écran du smartphone de Celty, l’homme en costume de barman -Heiwajima Shizuo- répondit honnêtement,
« Il était avec un gamin aux cheveux verts, pas vrai ? Donc c’est probablement le même gars. »
Se remémorant ce qu’il s’était passé quelques jours plus tôt, Shizuo regarda vers le ciel, et continua :
« Donc vous êtes amis. Le monde est vraiment petit. »
‘Non, je l’ai rencontré pour la première fois hier seulement… Beaucoup de choses sont arrivées, c’est un vrai bazar.’
Celty avait entendu parler de la disparition de Shiki, et cherchait des informations à travers la ville.
Au fil de ses recherches, Akabayashi lui avait conseillé de faire attention, vu qu’elle était toujours soupçonnée elle-même, mais juste après, Shizuo, qui venait de prendre sa pause, l’avait aperçue et appelée.
Celty, se rappelant sa conversation avec Yahiro et Li-Pei de la veille, lui en avait parlé pleine de doutes, et fut choquée en voyant que Shizuo confirmait les faits.
‘Incroyable. Simon c’est une chose, mais un lycéen normal qui peut de tenir tête...’
« Tu me prends pour quoi exactement ? »
‘Désolée. C’est juste que je ne t’ai jamais vu avoir du mal à te battre contre quelqu’un au corps à corps.’
Un certain informateur avec qui il s’était déjà battu vint à l’esprit de Celty, bien qu’il ne s’agissait pas vraiment de corps à corps ; mais elle ne le mentionna pas, voyant que Shizuo avait déjà l’air agacé.
Assez bizarrement, ce fut Shizuo qui l’évoqua :
« Tu te souviens d’Izaya ? »
‘Qui pourrait l’oublier ?… C’est étrange de ta part de parler de lui.’
« C’est pas comme si je voulais me souvenir de lui… Mais, mm, c’est bizarre, mais vu que tu le connais, tu pourrais garder un œil sur ce Mizuchi Yahiro ? »
‘ ? ’
Celty pencha le casque sur le côté, en réponse à quoi Shizuo, avec une expression étrange, ajouta :
« Ce gamin aux cheveux verts… C’est le même genre de personne que ce bâtard d’Izaya. »
‘Vraiment ?’
« C’est juste mon instinct qui me le dit. »
‘Je vois.’
-      C’est vrai qu’il était tellement agité que ça ne faisait pas naturel.
Se rappelant la manière dont il avait pris la photo d’elle, Celty rit jaune au fond d’elle.
Elle avait découvert que la photo avait fait les gros titres ce matin.
Le suzu castella et le karaoke sortaient de nulle part, mais comme il l’avait décrite comme n’étant pas du genre à kidnapper qui que ce soit, elle était plus reconnaissante qu’en colère.
‘Mais pourquoi tu t’inquiètes pour Yahiro-kun en particulier ? S’il est vraiment comme Izaya, tous les gens qui côtoient ce garçon aux cheveux verts vont finir par avoir des problèmes.’
Celty tapa cette question légitime, et Shizuo, après réflexion, répondit :
« Je sais pas comment dire ça exactement, mais quand je me suis battu avec lui, il m’a rappelé mon ancien moi. »
‘Ton ancien toi ?’
« S’il est si fort, il va finir par avoir plein de problèmes. Surtout que je ne l’ai jamais vu avant ; il ne doit pas être d’ici. »
Shizuo se perdit dans ses pensées, et, claquant sa langue, il ajouta :
« Hey, Celty. »
‘Oui ?’
« Dans l’hypothèse où j’aurais été capable de m’entendre aussi bien avec Izaya qu’avec Shinra, qu’est que ça aurait donné à ton avis ? »
‘C’est une question incroyable.’
Celty ne cacha pas sa surprise, et cherchant à comprendre les intentions de Shizuo, elle demanda :
‘Pourquoi cette question ?’
« Pour rien… C’est juste que, ce bâtiment qu’on a détruit il y a un an et demi a été complètement reconstruit il y a quelques mois... »
‘Oh, ce bâtiment là.’
Il y a un an et demi.
Au cours d’une série d’événements, Shizuo s’était engagé dans un combat à mort contre son Némésis, Orihara Izaya.
La survie d’Izaya n’a jamais été confirmée vu qu’il a disparu de la ville, mais les cicatrices de leur incroyable combat étaient restées gravées dans la ville elle-même.
Il y avait eu une explosion gigantesque dans un bâtiment en construction, mais le criminel n’avait pas pu être arrêté, puisque Izaya, le responsable, avait disparu.
La police avait sûrement compris que Shizuo était lié à ça, mais comme il n’avait toujours pas était interrogé, on pouvait supposer qu’elle avait laissé tomber, ou qu’il y avait eu un arrangement spécial avec le département.
La construction du bâtiment avait été retardée par l’explosion, et Celty se rappela que la date d’inauguration était pendant ses vacances avec Shinra.
« J’ai repensé à ce qui s’est passé ici… Et j’ai pas envie de l’imaginer, mais je me disais, si j’avais été ami avec cette vermine, peut-être que ça aurait éviter beaucoup de problèmes à ce quartier... »
-      Ce n’est pas vrai…
tapa Celty, mais ses doigts s’arrêtèrent.
Parce qu’elle réalisa qu’en effet, si Shizuo et Izaya avaient été en bons termes, les victimes qui avaient été entraînées dans leurs combats auraient pu avoir une vie beaucoup plus tranquille.
Bien sûr, cela incluait également Celty.
‘Bon, c’est peut-être vrai, mais ça aurait aussi bien pu être désastreux.’
« Vraiment ? »
‘Oui. En aucun cas Izaya aurait pu être quelqu’un de bien. Si tu t’étais entendu avec lui, il aurait pu se servir de toi pour faire des choses terribles.’
« Oui… C’est vrai. »
Shizuo soupira légèrement, et dit à son amie, le Motard sans tête :
« Ce Yahiro, au milieu de notre combat… Comment dire ça ? Il… Il avait l’air heureux. Il s’est probablement toujours trouvé forcé à se battre jusqu’à maintenant.
‘Forcé à se battre ?’
« Oui. Quand j’ai tout donné pour la première fois de ma vie, contre ses gens contrôlés par cette épée… Je me suis amusé, moi aussi. Juste un peu. »
Comme gêné de dire ça, Shizuo changea de sujet pour parler du futur.
« Peut-être qu’il a ressenti la même chose que moi à ce moment là… Si tu es vraiment fort au combat, ça va attirer toutes sortes de gens. Si l’autre vermine était toujours là, il l’aurait déjà approché. »
‘Je sais.’
« C’est pourquoi, aussi parce qu’il est du même lycée que moi… Je ne veux pas qu’il prenne le même chemin que l’autre vermine et moi. Et je ne laisserai personne comme l’autre vermine essayer de se servir de lui… Je veux dire, parfois on ne peut rien faire, donc je ne veux pas trop intervenir. Mais si quoi que ce soit arrive, peux-tu lui dire de ne pas finir comme moi, Celty. »
‘Pourquoi tu ne lui dis pas toi-même ?’
Aux mots de Celty, Shizuo leva les sourcils, et dit :
« Toi ou Shinra ou Tom-san c’est une chose, mais si je vais le voir et parle à un simple lycéen je risque de lui poser des problèmes. »
-      Attends… C’est pas la même chose si je deviens amie avec Yahiro-kun… ? Et ça veut dire que tu considères que c’est bon si tu m’attires dans tes problèmes ?
Elle était tentée de répondre ça, mais pensant qu’il allait probablement veiller sur le garçon à sa manière, elle ne riposta pas.
-      Mais entendre Shizuo dire de telles choses – il s’est vraiment adouci.
-      Bon, Izaya a disparu dieu sait où, donc il n’a plus de raison de s’énerver tout le temps, je suppose.
Celty, acceptant graduellement les changements chez son ami, se leva du banc.
‘Désolée de t’avoir pris ta pause. Il faut que j’y retourne maintenant.’
« Tu vas bien ? On dirait que les temps sont durs pour toi. Si je peux faire quoi que ce soit, dis le moi, okay ? »
‘Oui, tout va bien.’
-      Il vaudrait mieux éviter d’impliquer Shizuo, qui s’était enfin calmé.
Avec cette pensée pour le futur de son ami en tête, Celty était sur le point de retourner sur la piste de Shiki, mais -
« Motard sans tête-san ! »
Une voix l’arrêta.
Quand Shizuo et Celty se retournèrent, ils virent une jeune fille.
Peut-ëtre avait-elle couru vers eux, toujours est-il qu’elle était à bout de souffle ; et après s’être calmée, souriant à Celty, elle dit débordante de joie :
« Je… Je vous retrouve enfin ! »
-      Huh ?
-      Cette fille c’est…
Avant qu’elle ne puisse retrouver le nom de cette fille qui lui était familière, Shizuo lança :
« Yo, Akane-chan. »
-      Oui, c’est elle.
-      Akane-chan.
Awakusu Akane.
C’était la petite fille d’Awakusu Dougen, le président d’Awakusu-kai dont le simple nom pouvait presque faire taire un bébé qui pleure ; et elle avait un passé commun avec Celty et Shizuo.
« Bonjour, Sh-, Shizuo-san. »
Akane inclina rapidement la tête devant Shizuo, et se tourna de nouveau vers Celty.
« Dieu soit loué… Vous êtes de retour ! »
‘Oui, j’étais en vacances pendant un moment...’
« En vacances ? »
‘Oui, je suis allée voir le festival de feux d’artifices d’Akita, les îles Kerama à Okinawa, ce genre de choses. Ça m’a pris environ un an pour aller du Nord au Sud.’
Elle n’avait pas vraiment reparlé à Akane depuis l’incident, donc pourquoi était-elle si bouleversée par son retour ?
La question perturba Celty, mais elle décida de répondre d’abord sans trop y réfléchir.
En réponse, Akane prit une expression totalement soulagée, et, au bord des larmes, elle regarda Celty et dit :
« Dieu merci… Vous n’étiez pas la coupable après tout. »
‘Oh, quoi ?’
« Oui… Pour être honnête, une de mes senpai a disparu… et c’était une grande fan de vous ! »
-      Encore ça ?
Celty se raidit intérieurement, tandis que Shizuo, fronçant les sourcils, exprima la même pensée dans un murmure.
« Une fan de… Celty ? »
Après avoir pris connaissance de la situation, Celty fut capable de comprendre plusieurs choses.
-      Je vois.
-      Hier, Yahiro-kun a dit que la senpai d’une collégienne avait disparu aussi… Mais je ne pensais pas qu’il pouvait s’agir d’une connaissance d’Akane.
Le lien était inattendu, mais Celty se demanda simplement si c’était le destin, ou si peut-être que finalement le monde était juste plus petit qu’elle ne le pensait, toujours est-il qu’elle était plutôt étonnée.
Et se rappelant que ce n’était pas le moment pour réfléchir à ça, elle posa sa main sur sa poitrine, et rassura Akane.
‘Ne t’en fais pas. Je vais faire tout mon possible pour retrouver ta senpai et Shiki-san.’
Mais à ce moment précis, le doute s’empara du visage d’Akane.
« Huh ? »
‘Huh’
« Comment ça… Shiki-san ? »
-      Merde !
Apparemment, Akane n’avait pas encore entendu parler de la disparition de Shiki.
Shizuo, bien que ne connaissant pas les circonstances, semblait avoir compris qu’elle avait fait une terrible erreur, et il la transperça du regard avec un air de dire ‘Mais bon sang, qu’est-ce que tu fais ?’.
‘D-, désolée. J’ai fait une erreur de frappe. Je voulais dire que je ferai tout mon possible pour retrouver ta senpai avec Shiki-san.’
« Vous… mentez, n’est-ce pas ? »
Il semblait qu’Akane ait parfaitement lu à travers le jeu de Celty et sa phrase bizarrement tournée.
‘… Désolée. Je pensais que tu serais au courant.’
Après ça, Celty calma Akane qui avait proposé de chercher le kidnappeur avec elle, et apprit ce qu’Akane avait déjà découvert.
Ce qui la perturba le plus fut l’information suivante.
« Tatsugami-senpai… parlait de vous comme si vous étiez un dieu. »
‘Un dieu...’
« Je n’exagère pas… Elle aurait pu dire que vous aviez changé sa vie… Ou, qu’elle aurait pu donner jusqu’à sa vie pour devenir comme le Motard sans tête... »
‘… C’est flippant.’
-      En parlant de ça, il y a bien une fille qui a fait de la chirurgie plastique pour avoir le même visage que moi.
Se rappelant de la fille qui était en Amérique à présent, Celty continua à réfléchir.
-      Shiki-san a dit que les gens qui font des recherches sur moi disparaissent, mais…
-      Avoir des fans c’est sympa, et c’est une chose, mais être traitée comme un dieu me fait juste me sentir mal.
-      Je ne suis pas si importante que ça…
‘Dans tous les cas, laisse ça à Akabayashi et moi, et ne fais rien de dangereux, Akane-chan.’
Inquiète qu’Akane puisse dans le pire des cas se retrouver en danger à cause d’elle, et également parce que ça pourrait implique l’Awakusu-kai, Celty la découragea de chercher le coupable avec elle.
« Mais c’est aussi ce que Shiki-san avait dit... »
‘J’ai dit que tout irait bien ! Crois en moi, d’accord ? J’étais parti pendant un an et demi, mais je suis là maintenant, n’est-ce pas ?’
Celty insista sans structurer ses arguments, mais elle réussit au moins à transmettre sa sincérité, et Akane acquiesça à contre cœur.
‘Ne t’inquiète pas et donne moi juste un peu de temps. Je ramènerai ta senpai et Shiki-san sans faute.’
Celty tapa cela en grand.
Shizuo lui demanda :
« Hey, je vais aider aussi. Qu’est-ce que je peux faire ? »
‘Si ça devient si problématique que je n’arrive plus à tout gérer toute seule, alors je t’appellerais. Sinon… Tu peux demander à Tom-san s’il a le moindre indice.’
« Ça marche, appelle-moi quand tu veux. Je viendrai même si je dois sécher le boulot. »
Voyant Shizuo sourire en disant ça, Celty partit le cœur plus léger.
-      Bon, si j’en arrive à appeler Shizuo, c’est que je me serais retrouvée face à une organisation de vampires ou un truc de ce niveau...*
(*Référence à Vamp !, une autre série de Narita.)
Si Shizuo venait et donnait tout ce qu’il a dès le début, la plupart des criminels finiraient aplatis en une seconde.
Mais là, il y avait des otages.
Si Shizuo se déchainait, ça pourrait être dangereux pour les victimes, dont la sécurité devrait être la priorité.
Avec ça en tête, Celty retourna à la moto noire qu’elle avait garée à l’entrée du parc.
Priant pour que les victimes enlevées soient toujours en vie et servent d’otages.
Et, l’instant d’après…
Sentant une présence derrière elle, et se retourna.
Akane et Shizuo lui disaient au revoir de la main, donc elle se tourna à nouveau, et observa le parc.
-      Qu’est-ce qui se passe…
-      Je me sens observée.
-      C’est différent des regards curieux habituels…
Celty en arriva alors à supposer qu’il s’agissait du Motard Blanc, et partit avec un frisson dans le dos.
Celle qui observait le Motard sans tête continua à le fixer jusqu’à ce qu’il disparaisse, puis, à voix basse, elle dit :
« Heiwajima Shizuo c’est bon, mais pas cette fille. »
La ‘femme’ dans le véhicule garé à côté du West Gate Park dirigea son regard acéré vers Shizuo et Akane, et continua :
« Cette fille va disparaître aussi. »
Et avec une voix remplie de désir proche de l’adoration :
« Elle est beaucoup trop impliquée ; cette personne va l’enlever. »
Ces yeux étaient emplis de haine et de pitié pour Awakusu Akane.
Un sourire apparu sur son visage, vide d’émotion, comme celui des poupées de mauvaise qualité.
« C’est son destin. »
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nakura-san · 7 years
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Inktober Day 13
Witch Himeka (from Durarara!!SH)
(Werewolf Yahiro here & Vampire Kuon here)  
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Inktober Day 12
Vampire Kuon (from Durarara!!SH)
(Werewolf Yahiro here)
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Inktober Day 11
Werewolf Yahiro (from Durarara!!SH)
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre  6B L'Observateur (Partie 1)
Quelque part à Tokyo.
Revenons une demi-journée plus tôt, tard le soir après la rencontre de Yahiro et Celty.
Quand on retira le bandeau de ses yeux, ce fut une pièce complètement inconnue que Shiki vit devant lui.
Vu les piles de cartons, les bidons de kérosène dans le coin, les bêches et autres outils posés contre le mur, on pouvait imaginer que cette pièce spacieuse faisait partie d’une villa, et servait de garage.
Il n’y avait pas de fenêtres, donc on pouvait penser que la salle était sous terre.
Avec ces déductions, Shiki regarda en direction de celui qui venait de retirer son bandeau.
Ses mains étaient liées dans son dos avec du gros scotch, tout comme ses jambes.
Il ne pouvait pas faire grand-chose à part observer ou parler, mais même comme ça, Shiki ne paniqua pas, et évalua la situation calmement, dévisageant les kidnappeurs qui avaient, en l’enlevant et l’amenant là, prouvé leur audace.
Vêtus de lunettes de soleil, masque et casquette au milieu de la ville, ils étaient plus que suspects.
Il voulait leur dire de porter au moins des cagoules, mais il décida de garder le silence et d’observer la situation à partir de maintenant.
Et alors, devant lui, l’homme tombé à ses pieds commença à hurler.
« Qu’est-ce que vous voulez, bâtards ! N’allez pas imaginer que vous vous en sortirez comme ça ! »
C’était le subordonné chauve de Shiki, celui qui lui servait habituellement de chauffeur.
« Silence. »
Un seul mot de Shiki et un frisson traversa le corps de l’homme tout entier, et il tourna son regard vers Shiki.
Comme Shiki, ses membres étaient liés, mais contrairement à Shiki, qui était assis, lui était allongé au sol.
« A- Aniki ! Je suis désolé ! C’est de ma faute… C’est de ma faute si vous vous retrouvez ici ! »
« Ne crie pas. Et appelle-moi Manager. »
Shiki mit fin aux gémissements de son subordonné, et réfléchit à ce qui les avait amené à une telle situation.
-      Les choses sont en train de s’envenimer.
-      Quel est leur objectif au juste ?
 Environ une heure auparavant.
Il était tard le soir, à Tokyo.
Shiki, après sa discussion avec Celty, avait pris la voiture avec son chauffeur pour rentrer aux bureaux d’Awakusu-kai et faire son rapport -
Mais remarquant que le chauffeur ne l’avait pas salué comme d’habitude, son esprit était immédiatement passé en mode urgence.
Sans paniquer, il regarda naturellement dans le rétroviseur intérieur.
L’homme sur le siège conducteur avait le même crâne bien rasé, mais au premier regard on pouvait facilement voir qu’il ne s’agissait pas de la personne qui avait conduit Shiki jusqu’au parking.
Même si Shiki était un Yakuza, il n’y avait aucune raison pour l’instant de sortir une lame ou une arme à feu, puisqu’il n’était pas engagé dans un combat.
Sortir une arme ne pourrait que mettre son chef en danger maintenant que la loi avait était renforcée.
-      Maintenant, selon s’il s’agit d’une attaque contre moi ou contre l’Awakusu-kai, ça change tout.
-      Est-ce que c’est le groupe Asuki, qui n’approuve pas la paix mise en place, ou un autre groupe avec qui nous a des tentions… ?
-      Ou quelqu’un d’Awakusu-kai, même si… c’est une bien triste possibilité.
Il avait vérifié les portes des deux cotés pour s’assurer qu’il pourrait s’échapper rapidement, mais il était bien conscient que tenter de partir en courant serait futile.
Des hommes musclés, le visage couvert par des lunettes de soleil et un masque, arrivèrent de chaque côté, et ouvrirent les portières à l’unisson.
« Vous devez être Shiki-san. »
« Vous allez venir avec nous. »
dirent les hommes d’un ton grave.
En les voyant, Shiki ne put que froncer les sourcils.
C’était parce qu’à l’instant où il avait vu leur comportement, un profond sentiment de malaise s’était emparé de lui.
Ce malaise découlait de ses années d’expériences dans une organisation illégale – mais Shiki était incapable de l’ignorer, et demanda,
« … Je suis votre cible ? »
« On ne peut pas répondre. »
« Qu’est-il arrivé à mon chauffeur ? »
« Si vous coopérez, ni vous ni lui ne seront blessés. »
La voix était étouffée par le masque.
Shiki plissa les yeux, et regarda non pas les hommes mais autour de la voiture.
Les voyous à côté de lui n’avaient pas l’air de porter d’armes à feu.
Même s’ils en avaient, le fait qu’ils ne les montrent pas traduisait leur confiance quant à leur capacité à contenir Shiki.
Cependant, à travers la fenêtre, Shiki pouvait voir qu’il y avait plus de dix hommes également masqués qui attendaient.
En voyant ça il soupira.
-      Quelle merde. Akabayashi ou Aozaki pourrait gérer un tel nombre.
-      Mais le combat n’est pas mon point fort… Quelle plaie.
« Si vous coopérez, on ne vous tuera pas. Rassurez-vous. »
-      …
-      Ces types… ?
Shiki, détectant une variation dans la voix, répondit froidement,
« Très bien. J’écouterai ce que vous avez à dire. »
Après ça, il fut amené à un van garé à proximité, et fut transporté, les yeux bandés, pendant environ une heure.
D’après ce qu’il avait senti des mouvements du van, ils étaient probablement à l’Ouest de Tokyo, après le 23ème district ; dans une des villas entre Tokyo et Hachiouji.
-      Mais il ne faut pas trop s’appuyer là-dessus non plus.
Alors qu’il pensait ça, Shiki s’adressa au groupe d’hommes dans la cave.
« Donc ? Qu’est-ce que vous attendez de moi ? »
« Rien, apparemment. »
« Comment ? »
« Pour être précis, on dirait qu’on va vous garder ici un moment. C’est tout. »
-      Donc c’est du menu fretin.
-      De simples pions sans idée du plan complet.
-      Non, si je ne me trompe pas, ce ne sont pas de simples pions…
Juste quand il pensa cela, il y eu une bousculade à la porte.
La porte s’ouvrit, et d’autres hommes entrèrent dans la pièce.
Dans l’ouverture, il vit des escaliers qui montaient, donc ils étaient, en effet, dans un sous-sol.
Puis Shiki regarda les nouveaux venus.
Des trois hommes qui venaient juste d’entrer, deux étaient masqués comme les autres.
Le troisième était un garçon aux cheveux vert pétant, ligoté de la même manière que Shiki.
« Reste ici et tiens-toi tranquille. »
« J’espère qu’il y aura de jolies filles... »
L’ignorant, les hommes le poussèrent violemment.
Le garçon, s’étala aux pieds de Shiki, et commença à crier suffisamment fort pour que la pièce résonne.
« Elles doivent être là, dans ce bâtiment ! Tatsugami Aya-san et Ai-chan ! »
L’un des hommes lui donna un coup de pied dans le ventre.
« La ferme. »
« Ah owowow ! Okay ! Okay ! Je vais me taire, donc arrêtez ça ! »
Après avoir jeté un regard froid au garçon, les hommes s’en allèrent sans lui retirer le bandeau qui avait sur les yeux.
Il restait un garde devant la porte, mais visiblement peu enclin à parler, il se tenait simplement adossé au mur en silence.
Shiki, jugeant qu’il pouvait parler sans prendre de risque, demanda au garçon à ses pieds,
« Tu vas bien, gamin ? »
« Ah, excusez-moi. Pourriez-vous retirer mon bandeau ? »
« Désolé, je ne suis pas l’un d’eux. Je peux voir, mais que suis attaché, comme toi. »
« Je vois. Merci quand même. »
Shiki examina du regard le garçon, avant de demander discrètement,
« Tu es le garçon des infos de ce matin, pas vrai ? »
« Hein ? Vous êtes au courant, vieil homme ? »
« Je n’ai pas visité le site moi-même, mais je fais des recherches sur le Motard sans tête de temps en temps. »
« Aw c’est dingue, j’arrive pas à croire que je sois aussi connu maintenant ! »
Le garçon sourit bizarrement.
Shiki continua, froidement,
« Oui, mais je sais aussi que tu as menti. »
« Huh ? »
« Le Motard sans tête ne mange pas, il n’a donc pas de nourriture favorite. Et il ne peut pas faire de karaoké non plus, n’est-ce pas ? Vu qu’il n’a pas de tête. »
« Oho, tu penses que le Motard sans tête n’a vraiment pas de tête, vieil homme ? »
Le garçon le provoqua sur un ton forcé, ce à quoi Shiki répondit simplement,
« Que je le crois ou non, c’est un fait avéré. Tu dois bien le savoir vu que tu as rencontré Celty toi-même, n’est-ce pas ? »
« … Hey, vieil homme. La façon dont tu parles, le fait que tu connaisses le nom du Motard sans tête… Ne me dit pas que tu es un yakuza ? »,
dit le garçon en rigolant.
Le subordonné de Shiki, allongé non loin sur le sol, commença à le réprimander.
« Oi, comment oses-tu être aussi insolent envers Aniki ? Huh ? »
Shiki soupira en voyant comment son subordonné essayait d’effrayer un gamin alors qu’il était lui-même ligoté, et alors qu’il allait poser une question au garçon, -
« Manager, je connais ce gamin. Les gars au bureau ne parlaient que de lui l’autre jour. »
Le subordonné s’en rappela en voyant les cheveux du garçon, et dit, anxieux,
« Il était avec le gamin qui s’est battu contre Heiwajima Shizuo. »
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre  6A Les Visiteurs (Partie 3/3)
Quelques minutes plus tard.
Yahiro et Himeka, qui avaient été guidés jusque dans le salon et à qui on avait servi des gâteaux, s’échangeaient des regards, ne sachant pas quoi dire.
Pendant ce temps, leur interlocutrice, assise les jambes contre la poitrine et servant le thé, ne trouvait pas non plus d’opportunité de parler.
Mais alors, Kotonami Nozomi parla d’une petite voix, sans les regarder dans les yeux,
« Vous devez être, Mizuchi Yahiro-kun, et Tatsugami Himeka-chan. »
« ! »
Yahiro était surpris qu’elle connaisse leurs noms et prénoms alors qu’il s’était seulement présenté en tant que ‘Mizuchi’.
Himeka demanda d’une voix monotone,
« Vous connaissez nos noms ? »
«  Bien sûr. Vous êtes les amis de mon adorable petit frère. »
À la vue de Nozomi, qui souriait, toujours en détournant le regard, Yahiro était un peu déconcerté.
Mais sans se poser plus de questions, il accepta que la capitale ait des gens comme ça aussi, et continua la conversation sans s’attarder dessus.
« Um, en fait, Kuon-kun n’est pas venu à l’école aujourd’hui, donc… »
« Oui, je sais. »
« Hein ? Donc il était absent pour une raison en particulier, pas vrai ? »
« Oui, il y a une raison. »
Alors qu’elle sirotait son thé, un sourire sombre apparu sur son visage, et elle dit, joyeusement,
« Il a été enlevé la nuit dernière. »
« … ? »
« Il a été enlevé ; kidnappé. Mon frère Kuon. »
« Quoi… »
Elle dit cela d’un ton si détaché que Yahiro pensa d’abord à une blague, mais il se rappela ensuite de leur échange plus tôt.
« A- alors, vous n’avez pas ouvert la porte juste parce que vous pensiez qu’on était le kidnapper ? »
« Pas vraiment. J’ai peur des étrangers. Je n’ouvre la porte qu’à Kuon et aux livreurs. »
« ??? »
Incapable de comprendre ce qu’elle voulait dire par là, Yahiro se tourna vers Himeka.
Himeka, calme comme toujours, demanda doucement à Nozomi,
« …On dirait que vous n’avez pas prévenu la police à propos de ça, hm. »
« En effet, je ne l’ai pas fait. Kuon doit avoir des problèmes, et je détesterais que la police vienne dans cette maison. »
Elle se balançait d’avant en arrière, et même maintenant elle frissonnait encore légèrement.
« Honnêtement, c’est vraiment stressant que des gens que je n’ai jamais vu avant soient chez moi en ce moment, vous savez ? Je me sens mal à propos de la situation, surtout que vous avez fait tout le chemin jusqu’ici… »
Le regard perdu au plafond, Nozomi sorti un carnet et un stylo, et le fit passer à l’autre bout de la table, devant eux.
« P- pouvez-vous écrire vos numéros de téléphone ici ? Chacun d’entre vous. »
« ? »
-      Donc elle nous demande de laisser nos contacts et de rentrer chez nous.
-      Bon, on est entré de force, donc on pouvait s’y attendre.
Yahiro interpréta la situation de la sorte, et avec un regard à Himeka, il nota son numéro et rendit le carnet.
« M- merci. Buvez votre thé. Il y a plus de trucs à grignoter dans le frigo, donc servez-vous, okay ? »
« Er, huh ? »
Yahiro, qui s’attendait à être renvoyé chez lui, pencha la tête sur le côté en signe de confusion.
Alors, Nozomi rampa ou presque jusqu’à la porte, et se glissa dans sa propre chambre au fond du couloir.
« Qu’est-ce qui se passe… Qu’est-ce qu’on doit faire ? »
« Aucune idée… »
Les deux s’échangèrent des regards quand soudain, le téléphone de Yahiro sonna.
« Huh ? »
Yahiro fut surpris qu’un numéro inconnu l’appelle, mais il décrocha quand même.
Et alors –
‘Yaho~ ! Ça va bien ? Ah~, désolée qu’on n’ait pas été capable d’avoir une discussion correcte à l’instant !’
C’était la même voix que celle qu’il avait entendue dans le salon juste avant.
‘Ah~, on peut enfin parler ! Je suis vraiment nulle pour parler en face à face, tu vois ! Ça me rend tellement nerveuse que j’arrive plus à parler correctement ! Je suis vraiment désolée ! C’est pas que je vous aime pas ! En fait je vous adore ! Je vous aime vraiment beaucoup tous les deux !’
C’était la même voix ; mais tellement plus enthousiaste qu’il était dur de croire qu’il s’agissait de la même personne.
« Um… Nozomi-san ? »
‘Oui, c’est moi ! Ah, tu sais comment passer en haut-parleur ? Comme ça Himeka pourra parler aussi.’
«  Désolé, je sais pas comment on fait. »
Après ça, grâce à quelques explications, Yahiro parvint à activer cette nouvelle fonction de son téléphone avec succès.
‘Hello~ ? Himeka-chan, tu m’entends ?’
« Oui, ça marche. »
‘Ok~ ! Je peux t’entendre moi aussi !’
Apparemment, en projetant la conversation à travers le haut parleur, ils étaient capables d’avoir une conversation normale.
Après tout, leur interlocutrice était dans la pièce d’à côté.
‘Je me présente à nouveau ! Kotonami Nozomi ! Une sorte d’ermite, mais je gère toutes les dépenses de la maison, donc je ne suis pas une NEET ! Je paye aussi l’école de Kuon et les courses.’
« Êtes-vous écrivaine alors ? »
Himeka dit la première chose qui lui vint à l’esprit en pensant à une personne vivant recluse mais avec un travail, mais elle fut rapidement corrigée.
‘Nope, c’est pas ça ! Ah, mais je suppose que c’est quand même en rapport, vu que j’utilise un nom de plume et que j’écris des articles !’
« Un nom de plume ? »
‘Yep, c’est un pseudo, mais vu que j’écris, peut-être que nom de plume ça sonne mieux en fin de compte !’
Puis elle énonça un nom spécifique à travers le haut parleur :
‘Avez-vous entendu parler de … Lila Oha Zaiya ?’
Lila Oha Zaiya.
C’était un nom bizarre et c’était dur de savoir de quel pays il venait, mais Yahiro avait le sentiment de l’avoir déjà rencontré auparavant.
-      Huh ?
-      Je crois que j’ai déjà vu ce nom quelque part aujourd’hui…
Avant que Yahiro ne replace où, Himeka parla.
« … l’admin d’‘IkeNEW’, c’est ça ? »
‘Bingo ! Tout juste !’
« Ah- »,
s’exclama Yahiro en se rappelant.
Il se rappela que pendant la pause déjeuner, ses camarades de classe lui avaient montré un site qui avait diffusé la photo de Kuon avec le Motard sans tête.
C’était un blog appelé IkeNEW, et l’administrateur se nommait Lila Oha Zaiya.
« Huh ? Quoi ? Mais… »
‘Yep. L’article entier était une vaste mascarade de notre part~. Tu ne pourras pas retrouver le blog d’origine, vu qu’il n’existe pas ! Tout le monde s’est complètement fait avoir, trop drôle n’est-ce pas ?’
« ??? »
Des points d’interrogations apparurent tout autour de la tête de Yahiro.
-      Un article basé sur un faux blog ?
-      Pourquoi faire une telle chose ?
-      Et répandre des mensonges sur le Motard sans tête en même temps ?
-      C’est vraiment une bonne chose pour un site d’information de mentir comme ça ?
-      Au final, qui a kidnappé Kuon ?
A côté de Yahiro, dont la tête était trop occupée avec tout ses ‘?’, Himeka demanda à travers le téléphone,
« Et c’était… et du coup il a été kidnappé ? »
‘...Oh ? tu es vraiment futée.’
« … »
‘Il y a un problème Tatsugami-san ? Tu as une idée de qui peut bien être le kidnappeur, peut-être ?’
Yahiro, mettant de côté ses propres doutes, répondit à Nozomi, qui venait de dire des choses si étranges.
« Elle ne sais pas. »
‘Pourquoi tu dis ça ?’
« Si elle savait qui c’était, elle l’aurait simplement dit à la police. »
‘Je peux pas croire que je viens d’entendre quelque chose d’aussi droit et innocent à notre époque !’
Un rire rauque sorti du haut-parleur ; Yahiro pencha la tête sur le côté se demandant s’il avait dit quelque chose de drôle.
‘Yahiro-kun, tu es plus intéressant que je ne le pensais. À ton avis, qui a kidnappé toutes ces gens ?’
demanda Nozomi, clairement sérieuse.
Yahiro réfléchit intensément pendant un moment, avant de répondre,
« Les yakuza, peut-être… »
‘Et pourquoi tu penses ça ?’
« Um, je n’ai pas grand-chose sur quoi m’appuyer, même si… j’ai moi-même été kidnappé en 2ème année au collège, donc… »
‘...’
« … »
Himeka et Nozomi restèrent silencieuses.
Les deux étaient maintenant conscientes que Yahiro n’était pas du genre à faire des blagues.
Mais comme elle ne pouvait pas savoir pourquoi il aurait été kidnappé, Himeka était complètement incapable d’assimiler l’information, et même Nozomi, qui était plus ou moins consciente des rumeurs qui couraient sur Yahiro, était restée sans voix par la portée de ce qu’il venait de dire.
« À l’époque, ma grand-mère avait parlé avec quelqu’un de très important venant de ce groupe et m’avait récupéré, mais j’ai eu très peur tout du long. »
‘Tu es vraiment très intéressant.’
Puis Nozomi murmura :
‘Je vois~, c’est donc pour ça que Kuon est aussi intéressé.’
« Um, donc au final, est-ce que Kuon va bien ? Vous ne semblez pas très inquiète. »
Bien que la sœur de Kuon soit la victime dans cet incident, Yahiro énonça tout haut ses doutes.
Et elle répondit, nonchalamment :
‘Bon, je ne sais pas s’il va bien, mais il a son propre plan, je suppose ?’
‘Et puis, comme notre princesse vient de le dire… il a fait exprès de se faire kidnapper.’
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre  6A Les Visiteurs (Partie 2/3)
Après les cours. Sur le toit.
« Et donc tu es venu me voir. »,
dit Kuronuma Aoba, adossé à la rambarde.
Il y avait à l’autre bout du toit un jardin que les élèves utilisaient comme espace de détente.
Comme il y avait une installation de panneaux solaires à cet endroit, presque personne n’allait pas là, et ceux qui s’y rendaient n’étaient généralement pas des élèves modèles.
Vu que Raira n’avait pas une population importante de ‘délinquants avec une allure de délinquants’, le toit était en accès libre.
Mais au niveau des panneaux solaires, on pouvait sentir une tension qu’on ne retrouvait nulle part ailleurs.
« Oui, je me suis dit que tu saurais peut-être quelque chose, Kuronuma-senpai. »
Yahiro, bien qu’effrayé par l’atmosphère du lieu, pressait Aoba de questions.
« Je peux pas croire qu’il soit allé jusqu’à dire que la nourriture favorite du Motard sans tête soit les suzu castella, sérieux. C’est tellement abusé. »,
répondit Aoba à son kohai avec humour.
« Bon, tu me demandes où il est, mais j’aimerai bien le savoir moi-même. Je lui ai téléphoné à l’instant où j’ai vu l’article. »
« Est-ce qu’il a décroché ? »
« Non, soit il n’a plus de batteries, soit il n’a pas de signal… »
Il s’arrêta là, et, dans une grimace, il continua,
« Peut-être que quelqu’un l’a emmené dans un endroit sans réseau… »
« ! »
« Si tu cherches le Motard sans tête, le Motard sans tête va t’enlever… C’était ça ? »
« Tu veux dire qu’il a été enlevé par le Motard sans tête-san ? »,
lâcha Yahiro, anxieux.
Aoba plissa les yeux.
« Oh… Motard sans tête ‘-san’, huh… »
« Ah… »
« Se pourrait-il que tu étais avec Kuon, et que vous ayez rencontré le Motard sans tête ensemble ? »
« … »
Pris la main dans le sac, Yahiro resta sans voix.
Mais c’était comme confirmer la supposition d’Aoba.
« Tu ne sais vraiment pas mentir, huh. »
« Vraiment ? »
« Vraiment. »
Yahiro pencha la tête sur le côté, alors qu’Aoba répondit avec un sourire forcé.
« Bon, c’est pas un problème si tu as rencontré le Motard sans tête, mais il y a une chose que je peux dire à coup sûr. »
« Qu’est-ce que c’est ? »
« Le Motard sans tête n’est pas le genre d’humain à kidnapper quelqu’un… Bon, déjà parce que c’est pas un ‘humain’ pour commencer… Mais pas besoin de compliquer les choses, donc restons en là. »
« ? »
Il parlait comme s’il connaissait le Motard sans tête depuis longtemps ; Yahiro redressa la tête.
« Tu aimes bouger la tête, huh. »
« Ah, désolé. Il y a encore tellement de choses que je ne sais pas sur Tokyo… »
« Ça n’a rien à voir avec Tokyo, mais je vois… Bon, on peut probablement éliminer le Motard sans tête de la liste des suspects. Même s’il avait une raison de kidnapper quelqu’un, il ferait en sorte de ne blesser personne. »
Avec un sourire d’autodérision, Aoba continua de décrire sa propre impression sur le Motard sans tête.
« Faisons simple. En un mot… Le Motard sans tête est quelqu’un de bien. »
« Quelqu’un de bien ? »
« Plus que quiconque. Il a beau conduire sans permis, s’il voit quelqu’un dans le besoin, il ira vers lui pour l’aider plus certainement qu’une personne normale. »
« Tu connais le Motard sans tête, Kuronuma-senpai ? »
On pouvait s’attendre à la question, mais Aoba l’esquiva complètement.
« Je ne pense pas qu’on soit suffisamment proches pour que tu puisses me poser ce genre de question, pas vrai ? »
Après réflexion, Yahiro inclina la tête respectueusement.
« Tu as raison. Merci beaucoup. »
« Ah, tu n’essaies même pas d’argumenter. »
Aoba haussa les épaules, l’air légèrement déçu.
Juste au moment où son kohai se retournait pour partir, Aoba l’arrêta, et dit :
« Ah oui. J’ai une autre info que je peux te donner. »
« ? »
« Tu sais où Kuon habite ? »
 ♂♀
 Le soir. Quelque part à Takadanobaba.
« Donc c’est… la maison de Kuon… »,
murmura Yahiro, en regardant l’immeuble.
Yahiro, ayant récupéré l’adresse de Kuon auprès d’Aoba, avait décidé de venir lui rendre visite après les cours.
Bien qu’il espérait que Kuon ait juste attrapé un rhume, l’empêchant d’aller en cours, Yahiro ne pouvait pas ignorer ses craintes.
L’immeuble était assez loin de la gare de Takadanobaba, et il était plus grand que les autres bâtiments des alentours ; depuis le toit, on pouvait sûrement voir une grande partie de la ville.
Comme l’immeuble avait plus de 30 ans, la sécurité à la porte était assez faible, et il n’y avait probablement même pas de caméra à l’entrée.
En regardant l’immeuble, Himeka pensa tout haut :
« Il est grand, mais il fait plutôt vieux. »
« Vraiment ? »,
demanda automatiquement Yahiro en entendant Himeka.
Venant d’un village sans appartements, il était plus ou moins incapable de faire la différence entre un immeuble vieux ou récent.
Il n’y avait pas de fissures sur les murs ou quoi que ce soit ; il ne paraissait pas spécialement vieux comparé à leur lycée.
« Oui… Si un bâtiment aussi grand était construit aujourd’hui, je ne pense pas qu’on pourrait faire librement tout le chemin jusqu’à la porte d’entrée. »
Sur ce, Himeka avança à l’intérieur de l’immeuble.
Il n’y avait toujours aucune mesure de sécurité ; le modèle de bâtiment était tel que les livreurs pouvaient apporter les colis jusqu’aux portes des gens.
Dans l’ascenseur, les deux discutèrent de ce qu’ils pourraient dire une fois devant la porte.
« Qu’est-ce qu’on va dire à sa famille ? »
« Il était absent aujourd’hui, donc on peut juste dire qu’on est venu lui rapporter un livre. »
Himeka sorti un livre de son sac en disant ça.
C’était un livre qu’elle lisait occasionnellement pendant les pauses.
Il s’intitulait Ikebukuro contre-attaque.
« Ça parle de quoi ? »
« C’est une présentation d’Ikebukuro. L’auteur s’appelle Tsukumoya Shinichi ; il y a quelques passages détaillés sur le Motard sans tête. »
« Oh… »
Il avait fait des recherches sur le Motard sans tête à Akita, mais la plupart sur internet, et il n’avait pas pensé à chercher des livres sur le sujet.
Il se dit qu’il l’emprunterait plus tard, ou qu’il l’achèterait lui-même.
Alors que Yahiro pensait à ça, l’ascenseur s’arrêta à l’étage de Kuon.
‘Kotonami Nozomi Kuon’
C’est ce qui était écrit sur la plaque à côté de la porte de l’appartement.
« Sa… mère, peut-être ? »
‘Nozomi’ était plutôt un nom de femme.
Dans ce cas, peut-être que Kuon vivait avec sa mère.
En pensant à ça, Yahiro pressa le bouton de la sonnette.
Ils attendirent un moment, mais il n’y eu pas de réponse.
« … Peut-être qu’il n’y a personne. »
« On s’en va ? »
Yahiro était sur le point d’acquiescer à la proposition de Himeka –
Mais soudainement, il se figea et regarda en direction de la porte.
« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Il y a quelqu’un. »
« Hein ? »
Himeka vacilla à l’affirmation de Yahiro.
Mais Yahiro approcha sa tête de la porte, et parla pour que n’importe qui à l’intérieur l’entende :
« Excusez-moi, je suis un camarade de classe de Kuon-kun, Mizuchi. »
Il frappa légèrement à la porte, mais il n’y eut toujours pas de réponse.
« Tu t’es peut-être trompé ? »
« Non, j’ai entendu des pas. »
Due à la timidité unique de Yahiro et à l’histoire fabuleuse qui en a découlé, l’ouïe de Yahiro était deux fois plus affutée que celle de la plupart des gens.
Ils avaient été affaiblis un temps par le brouhaha de la foule de Tokyo et l’environnement étranger, mais comme il avait grandi avec, ses sens avaient vite retrouvé leur tranchant.
Des gangsters armés s’approchant de lui par derrière ou depuis un coin sombre.
Yahiro avait détecté les faibles sons à proximité avec le même sens que quelqu’un ‘retenant son souffle’, et se concentra encore plus.
En faisant ça, il avait entendu quelque chose à travers la porte, et réalisé qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur.
« Qu’est-ce qu’on fait… Je suis sûr qu’il y a quelqu’un… mais pourquoi il ne répond pas… ? »
« Un voleur ? »
« … Peut-être. »
Dans le pire des cas, ça pouvait être le kidnappeur, venu pour enlever Yahiro au passage.
Yahiro, visualisant le corps de Kuon gisant sur le sol à l’intérieur, commença à paniquer.
« Est-ce qu’on appelle le concierge pour qu’il ouvre la porte pour nous ? »
« … Il n’y a pas moyen que le concierge ouvre la porte à deux inconnus parce qu’on a entendu des bruits de pas à l’intérieur. »
Himeka fixa calmement la poignée de la porte pendant un moment –
Puis, soupirant légèrement, elle dit à Yahiro d’un ton monotone,
« Sur ce genre de modèle, ça doit être faisable. »
« Modèle de quoi ? »
« Surveille les alentours. »
« Huh ? »
-      Pourquoi ?
Avant qu’il ne puisse poser la question, Himeka avait sorti de son sac deux fins objets en métal, et elle commença à bidouiller la serrure.
« Hein…Heiiiin ?! »
En voyant ce que Himeka était en train de faire, le visage de Yahiro blêmit et il vacilla.
« Attends, Tatsugami-san ?! »
« C’est ouvert. »
« Mais… heiiiiin ?! »
Yahiro avala sa salive ; il était trempé de sueur.
À l’inverse, Himeka était désabusée alors qu’elle posait sa main sur la poignée, le visage totalement blasé.
« … J’ouvre la porte. »
« … O, okay. »
Décidant de mettre ses questions de côté pour le moment, Yahiro regarda en direction de la porte nerveusement.
L’instant d’après, Himeka ouvrit la porte.
Et –
Il n’y avait personne à l’intérieur.
« …Hein ? »
S’était-il trompé ?
Ce fut la première pensée de Yahiro, mais ses yeux virent quelque chose accroupi dans le couloir, gigotant.
« ... »
Plus précisément, plutôt que gigotant, ça semblait frissonner derrière une plante d’ornement.
« Um, excusez-moi. Nous sommes des amis de Kuon-kun… »
Réalisant qu’il s’agissait d’une femme, Yahiro décida de faire des présentations convenables dans un premier temps.
« Êtes-vous la mère de Kuon ? »
À ces mots, la silhouette frissonnante –une femme avec de grosses lunettes- sortie de derrière la plante, et, regardant Yahiro, bégaya en tremblant,
« J’ai… j’ai l’air si vieille… »
La femme avec une aura lugubre se releva doucement, une main sur le mur pour se tenir, et regarda Yahiro et Himeka d’un air inquiet.
« C, c’était pas… fermé ? Comment avez-vous ouvert… »
« On a tourné la poignée quelques fois et ça s’est ouvert tout seul. C’est peut-être cassé. »,
répondit Himeka sans sourcilla avec cet outrageux mensonge.
Yahiro écarquilla les yeux en la regardant, mais avec une expression détendue, elle demanda à la femme à lunettes,
« Je suis désolée si je vous ai choquée. Êtes-vous de la famille de Kotonami-kun ? »
Avec des yeux pleins de peur, la femme se présenta :
« K, Kotonami Nozomi. »
« J, Je suis… la grande sœur de Kuon. »
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre  6A Les Visiteurs (Partie 1/3)
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Le jour suivant. Lycée Raira.
« Bonjour. »
« …Bonjour. »
Himeka répondit à la salutation de Yahiro, avec son intonation habituelle.
« Ça a pas dû être facile pour toi hier. »
« Oui, je n’ai pas encore tout digéré. »
« … »
Yahiro voulait lui parler de ce qu’elle avait dit la veille avant qu’ils ne se séparent, mais il sentit que ça pourrait être trop intrusif et hésita.
« Tu considères toujours le Motard sans tête comme un démon ? »
Mais son hésitation ne le retint pas longtemps, et au final il posa la question quand même.
Si Yahiro avait été du genre à savoir lire la situation, il aurait sans doute eu une enfance plus facile.
« … Tu es vraiment franc. »
Himeka, d’un autre côté, ne semblait pas particulièrement dérangée non plus.
Elle avait probablement compris cet aspect de Yahiro au travers de leurs interactions ces derniers jours.
« Ça aurait peut-être été mieux, ou plus facile à accepter, si le Motard sans tête avait été le coupable. »
« Mais si notre ennemi avait été quelqu’un capable de contrôler ces ombres bizarres, on n’aurait pas été capable de sauver les gens kidnappés. »
« Oui, tu as sûrement raison. »,
dit Himeka d’une voix claire.
Yahiro ne savait pas comment répondre.
« Mais quand même… »
« Mais Yahiro-kun, je me demande… »
« Hein ? »
Himeka se retourna et continua d’avancer, et, avec une voix des plus normales, continua :
« Si le Motard sans tête est si amical, que tu t’intéresses à lui, que tu as fait des recherches dessus… Ça t’a donné encore plus envie de le suivre, pas vrai ? »
« Ah… »
« Tu serais capable de le suivre jusque dans un endroit désert, ou au fin fond de la montagne, n’importe où. »
« Je… suppose que oui. »
Le raisonnement que Himeka venait de donner était logique.
Rien que par ces quelques mots, Yahiro réalisa qu’elle suspectait toujours le Motard sans tête.
Le fait que Yahiro était incapable d’accepter ce qu’elle avait murmuré la veille, le fait qu’elle pensait que le Motard sans tête était un démon, découlait de cette suspicion.
-      Ngh… Et maintenant ? Je suis mauvais dans ce genre de situation.
-      Si Kuon était là, il aurait su quel genre de question poser. Il est doué pour ça.
-      J’aimerai avoir son talent pour faire avancer les conversations.
Yahiro considérait Kuon comme quelqu’un de social, en dépit du fait qu’il s’était isolé des autres en se teignant les cheveux en vert.
Ils continuèrent leur conversation normalement, en marchant en direction de la classe.
Et quand ce fut l’heure des corvées, Yahiro remarqua quelque chose d’étrange.
Une tête verte familière manquait à l’appel.
-      Hm ?
-      Il est peut-être absent.
Il était peut-être simplement absent, mais vu les événements de la veille, Yahiro était perplexe.
À la pause après le premier cours, Yahiro appela Kuon.
‘La personne que vous tentez de joindre est peut-être à court de batterie ou dans une zone sans réseau…’,
répondit une voix féminine, ne faisant qu’augmenter l’inquiétude du garçon.
Yahiro se rappela de ce que Kuon lui avait dit la nuit dernière :
-      ‘Yo. C’était dingue.’
-      ‘Mais Himeka-chan était froide en y repensant.’
-      ‘Elle aurait dû être plus… Je pensais qu’elle dirait un truc provoquant du genre « Rends-moi mes sœurs, sale kidnappeur !’, mais elle était étrangement calme, ce qui a été d’une grande aide.’
-      ‘Bon, à partir de demain, on devra chercher les personnes qui en veulent au Motard sans tête.’
-      ‘On se voit au lycée. Je vais passer par la supérette.’
Ils avaient parlé d’autres choses aussi, mais, de ce que Yahiro se souvenait, leur conversation n’avait pour la plupart été que du bavardage.
Plus important, il avait dit qu’il viendrait au lycée.
C’était difficile de croire qu’il avait prévu de sécher les cours.
Un frisson parcouru le dos de Yahiro.
Il venait de se rappeler la rumeur à propos des disparitions en série et du Motard sans tête.
La rumeur à laquelle les sœurs de Himeka avaient donné raison : ‘Les gens qui sont à la recherche du Motard sans tête disparaissent’.
-      Non, attends. C’est bizarre.
-      Dans ce cas, Tatsugami-san ou moi aurions dû disparaître avant.
Yahiro, troublé, continua à assister aux cours après ça, envahit par une sensation de malaise.
À l’heure de la pause déjeuner, il approcha Himeka.
« Je me demande ce qui est arrivé à Kuon-kun… »
« Est-ce qu’il sèche les cours ? Il n’a pas l’air du genre à prendre l’école au sérieux. »
« C’était direct… Mais j’ai pas non plus réussi à l’avoir au téléphone. »
« S’il n’a pas séché les cours… C’est peut-être lié au Motard sans tête ? »
Le visage de Himeka s’assombrit légèrement quand elle exprima clairement sa pensée.
« J’espère que c’est pas ça, mais… On devrait peut-être envoyer un texto au Motard sans tête ? »
Tout en disant ça, Yahiro ouvrit sa boîte de réception qu’il venait à peine de créer pour communiquer avec sa famille-
Mais avant qu’il ne puisse taper quoi que ce soit, une voix l’interpella,
« Hey, vous sortez ensemble, Mizuchi-kun, Tatsugami-san ? »
Un petit groupe de filles de leur classe s’approcha d’eux en les voyant ensemble.
« Pas vraiment, on traîne juste ensemble. »,
répondit Himeka sans sourciller.
Il n’y avait aucun dégoût ou embarra ; elle avait simplement retranscrit en mots la vérité dans son esprit.
« Eh~ ? Et toi Yahiro-kun ? »
« Huh ? Moi ? »
La réponse de Yahiro n’eut rien à envier à celle de Himeka en termes d’honnêteté.
« Je serais heureux d’avoir une si jolie fille comme petite amie. Mais malheureusement, on ne sort pas ensemble. »
« C’était à moitié une déclaration ça, non ? »
« Vraiment ? »
« Évidemment ! T’es trop drôle ! »
Yahiro pencha la tête avec confusion comme si ce n’était pas lui qui venait juste de dire ça, et pensant que c’était une blague, les filles commencèrent à rire.
« Soit un peu embarrassée, Himeka-chan~ »
« T’es vraiment intéressant, Yahiro-kun. »
« C’est un truc d’Akita ? »
« Non, rien à voir. »
Il répondit ça avec encore plus d’assurance que les autres questions.
Il était différent des gens de son village.
Eux, ceux qui le traitaient de ‘monstre’, étaient des gens normaux.
Yahiro eu du mépris pour lui-même l’espace d’un instant.
Au même moment, les filles autour de lui creusèrent encore :
« Mais, uh, Kotonami-kun ? Ce gars aux cheveux verts, il est souvent avec vous, pas vrai ? »
« Oh ? Un triangle amoureux ? »
« C’est ton genre de mec, Tatsugami-san ? »,
proposèrent intentionnellement ses camarades de classe, ce à quoi Himeka répondit calmement :
« Pas vraiment, on traîne juste ensemble. »
« Whoa~, t’es tellement sûre de toi~ »
Bien que que les provocations des filles étaient un brin malicieuses, Himeka restait de marbre.
Mais son visage changea légèrement à la question suivante.
Et ce fut le cas pour Yahiro également.
« Mais en parlant de Kuon-kun, c’est pour de vrai ? Le truc avec le Motard sans tête ? »
« Hein ? »
Yahiro et Himeka se tournèrent tous les deux vers celle qui venait de parler.
« Oh ? Vous n’êtes pas au courant ? La rumeur a commencé à se répandre à la pause déjeuner. »
En disant ça, la fille sortit son smartphone, et leur montra l’écran.
« Vous voyez… Le gars dans cet article, c’est lui, pas vrai ? »
Sur l’écran, on pouvait voir la photo d’un garçon à côté du Motard sans tête, avec une barre de censure noire sur les yeux.
Le fait est que ses cheveux verts rendaient la censure complètement inutile.
Yahiro et Himeka, qui n’étaient pas au courant des événements, réalisèrent quelque chose pendant leur pause déjeuner : Kuon était à présent au centre de l’attention.
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre 5B Le Génie (partie 4/4)
Interlude : Rumeurs sur internet ④
Site d’information d’Ikebukuro, IkeNEW ! Version I・KEBU・KUR・O
Article populaire, ‘La fin de la Légende Urbaine - Le Motard sans tête est ridiculement amical - mais pas dans le sens qu’on croit’
‘Je suis devenu ami avec le Motard sans tête’ - (issu d’un blog personnel)
« J’ai rencontré le Motard sans tête à Ikebukuro par hasard !
Il était vraiment sympa !
Il est comme n’importe lequel d’entre nous, et on a même pris une photo ensemble !
Apparemment, sa nourriture favorite c’est le suzu castella, et il est fan de Hanejima Yuuhei !
On a beaucoup parlé des dramas récents et on est allé au karaoké, j’ai appris beaucoup de choses sur lui~.
C’est plutôt incroyable.
Je me sens honoré.
Même si quand j’ai commencé à lui parler, il a agit comme une personne tout a fait normale.
Il lit même des mangas comme tout le monde, apparemment.
Et il a dit que ces 6 derniers mois, il était à Hawaï après avoir gagné à la loterie !
Ça veut dire qu’il a un alibi, pas vrai ?
Il n’a pu kidnapper personne s’il était à Hawaï.
Il a aussi dit qu’il avait eu pas mal de problèmes à cause des toutes ces rumeurs bizarres !
Mais sérieusement, je peux me la péter devant tous mes amis maintenant.
Peut-être que je les présenterai au Motard sans tête.
Ça pourrait être cool de former une sorte de club du Motard sans tête ou un truc du genre, non ? »
-(le blog original a été supprimé)
 IkeNEW ! Commentaire de l’administrateur
« Il est super amical depuis qu’il est revenu, huh-nari ?
C’est le dernier développement dans ce scandale des kidnappings en série…
Ce gamin si curieux a posé tellement de questions personnelles et il a même pris une photo, mais il n’a pas été kidnappé-nari.
Si ce gamin ne se fait pas kidnapper après ça, ça veut dire que les rumeurs comme quoi le Motard sans tête est un kidnappeur sont fausses après tout-nari.
Donc, comment vous tous, qui vous êtes fait avoir par les rumeurs vous sentez-vous maintenant –nari ?
Qu’est-ce que ça fait-nari ?
Au final, le Motard sans tête est ridiculement normal-nari.
On finit par se demander s’il n’y a vraiment rien sous son casque-nari.
S’il est sur le registre comme une personne normale, il pourrait poursuivre les gens qui le traitent de kidnappeur pour diffamation-nari.
Bon, je pense qu’avant ça, il serait arrêté pour violation du code de la route-nari.
À part ça, j’ai masqué les yeux du garçon pour protéger sa vie privée-nari.
Mais bon, il ne doit pas y avoir beaucoup de lycéens aux cheveux verts à travers le Japon-nari !
Peu importe combien vous ragerez, je n’arrêterai pas avec les ‘nari’-nari.
Je combattrai les rageux anti-particule-de-fin-de-phrase aujourd’hui encore ! »
Administrateur Lila Oha Zaiya
 ♂♀
 Extraits de tweets typiques du site de microblogs Twittia.
Au final il est ridiculement sympa.
N’a-t-il pas toujours été relativement amical ? Il conduisait tout le temps des gens sur sa moto.
Mais qu’est-ce qu’il raconte l’admin d’IkeNEW, après avoir répandu si furieusement les rumeurs jusque-là…
Ne pas s’excuser de ses propres ragots, c’est la marque de fabrique de ce site.
Appelez la police.
On a toujours aucune confirmation que le Motard sans tête est le kidnappeur.
Non, je veux dire, pour conduite sans phares.
Ah, oui, ça ça craint.
Et sinon, qu’est-ce qui se passe si le Motard sans tête est vraiment innocent ?
Dans ce cas, la question sera de savoir qui est le vrai kidnappeur.
Si les gens qui ont disparu étaient vraiment à la recherche du Motard sans tête, le coupable pourrait être quelqu’un qui a une dent contre lui.
Pourquoi il kidnapperait des gens alors ?
Pour piéger le Motard sans tête ? Il doit vraiment avoir beaucoup de rancune contre lui s’il est prêt à aller aussi loin.
Si c’est ça, ça veut dire que les gens disparus ne vont jamais revenir ?
Je pense en effet. Parce que s’ils reviennent, ça prouverait l’innocence du Motard sans tête.
Reposez en paix.
Tu n’as pas de cœur.
Désolé.
Ce Motard sans tête est un imposteur. S’il vous plaît, arrêtez de partager la photo.
Je pense que c’est le vrai, non ? Sa combinaison ne reflète aucune lumière.
L’image a pu être retouchée. C’est un fake.
Tu flipperais bien si c’était le vrai, c’est ça ?
Je t’ai bloqué.
Huh ? Juste pour ça ?
C’est extrême…
On dirait que cette personne est vraiment perturbée à l’idée qu’il puisse être réel.
C’est peut-être le vrai kidnappeur.
#Le compte de l’auteur originel du message a été supprimé après coup.
Où est le blog originel de l’article. Je le trouve nulle part.
T’as raison, je le trouve pas non plus. Je me demande où il est.
Il vient d’être effacé. Ça pourrait mal tourner si son école tombait dessus ou un truc du genre.
En fait, je l’ai croisé souvent à Ikebukuro ces derniers temps.
Oui, ce gamin aux cheveux flashy traînait dans le coin.
D’ailleurs, je l’ai vu traîner avec les Blue Squares.
Attends, ils sont toujours dans le coin ?
Les Dollars ont complètement disparu, pas vrai ?
Les Dollars ? Il y avait un gang comme ça ?
Sérieusement ? Ça fait même pas deux ans.
Non ! Les gens normaux ne retiennent pas le nom des bosozoku !
J’espère que c’est pas vraiment le Motard sans tête.
Pourquoi ?
C’est un peu décevant si le Motard sans tête est juste quelqu’un de normal, non ? C’est scientifiquement impossible pour le Motard sans tête d’être vraiment sans tête, t’en es conscient.
Mais quand même, c’est cool de considérer cette possibilité.
Pourquoi ne pas le voir comme une créature surnaturelle capable de comprendre notre langue ?
C’est comme découvrir que ton idole porte des fringues moches quand elle travaille pas…
En quoi c’est un problème ?
Je viens de voir le gamin aux cheveux verts qui a pris la photo avec le Motard sans tête à l’épicerie à l’instant.
Quelle épicerie ?
Je sais pas si je devrais te le dire ici. Si tu me ‘follow’ je te l’envoie en MP.
C’est bon, c’est fait.
(Il n’y a plus eu de nouveaux messages en public après ça.)
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre 5B Le Génie (partie 3/4)
Pendant ce temps. À l’angle de la rue.
« Oi… Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »
C’était à une intersection, pas très loin de là où se trouvait le Motard sans tête.
Un groupe de personnes espionnait la scène.
« Ça craint Horada-san ! Il y a même le Motard sans tête ! »
« F, ferme-la ! Qui a peur d’un usurpateur comme ça ? C’est les Dragon Zombies le problème ! »
« Le gars qui vient juste de se battre avec Ei Li-pei, c’est le même que celui qui s’est battu avec Shizuo ? »
« Probablement. T’as vu comment il bouge ? Ei Li-pei n’avait pas ses épées aujourd’hui, mais il s’est fait complètement balader. »
Ravalant leur salive, Horada et son gang regardèrent le groupe de Yahiro.
Une demi-heure plus tôt, ils avaient repéré le garçon aux cheveux verts de la vidéo par hasard et avaient commencé à suivre le trio à distance.
Ils auraient pu les approcher et leur demander leur chemin dès le début, mais après tout, la personne qu’ils recherchaient était assez forte pour se battre avec Shizuo.
Si le garçon avec lui était bien celui qu’ils recherchaient, un seul mot de travers et ils risquaient de finir avec un coup de poing dans le nez.
Alors qu’ils étaient en train de réfléchir à ça, le trio s’était retrouvé dans une situation incroyablement étrange.
Le Némésis de Horada, le Motard sans tête, les avaient approché d’un seul coup, et pour couronner le tout, le chef des Dragon Zombies était apparu accompagné des deux filles qui ne le quittaient jamais.
À peine la bagarre venait-elle d’éclater que déjà un vainqueur s’était détaché, et les deux camps s’étaient vite calmés grâce à l’intervention du Motard sans tête.
De là où ils étaient, il n’y avait pas moyen de savoir de quoi ils discutaient depuis.
« Ça craint, Horada-san. À ce rythme là, le gamin va être recruté par les Dragon Zombies. »
« Non mais attends, ils viennent juste de se battre ! »
«  Mais on dirait qu’ils s’entendent bien maintenant. »
« Whaoohh ?! »
Il retira sa tête du coin du mur derrière lequel il espionnait ; en effet, le vacarme avait cessé, et tout le groupe s’était réuni au bord de la route.
« Merde… Il faut qu’on fasse quelque chose. »
Après un peu de réflexion, un sourire abject jaillit sur son visage, et il dit,
« Ah je sais, on va changer de cible. Pourquoi on ne s’en prendrait pas à ses amis d’abord ? »
« Le gamin vert ? »
« Exactement, pour avoir le cheval, tue le marchant. »
« Est-ce que ce proverbe existe au moins… T’as dû te planter quelque part, non ? »
Ignorant les chuchotements de ses subordonnés, Horada concentra son regard sur un des lycéens.
« En tout cas, je ne vois pas très bien d’ici, mais… »
Alors qu’il regardait la fille aux longs cheveux noirs, Horada passa lentement sa langue sur ses lèvres.
« Cette fille a l’air d’être tout à fait mon genre… je vois pas où est le mal si on se montre amicaux avec elle, pas vrai ? »
 ♂♀
 Dans la ruelle.
« Je… ne crois pas un mot de ce que vous dites. »,
dit Himeka à Celty sur un ton monotone, après avoir entendu toutes ses explications et être restée silencieux un moment.
‘C’est compréhensible. Mais à part des alibis, je n’ai rien d’autre pour prouver mon innocence.’
« Mais… Je vais coopérer. Pour le bien de mes sœurs. »
‘Je vois ! Merci beaucoup !’
« Non, c’est moi qui devrais vous remercier. J’espère qu’on fera du bon travail ensemble. »
Himeka inclina lentement la tête.
Yahiro ne savait pas ce qu’elle ressentait.
Himeka n’était pas du genre à exprimer ses sentiments, donc ce n’était pas seulement Yahiro, qui était mauvais en relations humaines, mais la plupart des gens qui avaient du mal à la lire.
« C’est une conversation intéressante. »
Li-pei, qui les observait à l’écart, haussa les épaules en disant ça.
« Si je découvre quoi que ce soit, je vous tiendrai au courant. Est-ce que je peux avoir vos numéros, éventuellement ? »,
demanda naturellement Li-pei à Yahiro et Celty.
Celty, déconcertée, lui répondit avec une autre question,
‘Pourquoi ? Ça n’a rien à voir avec les Dragon Zombies, si ?’
« Nah, c’est juste que ça serait une chance pour moi si vous m’étiez redevable, c’est tout. J’ai compris que vous ne vouliez pas être impliqués avec les bosozoku, mais vous manquez de bras sur ce coup, pas vrai ? »
« Mais je… »
« Tu es toujours fâché que je t’ai attaqué ? »
Yahiro secoua la tête et s’excusa.
« Non, je me suis emporté, et… Je suis désolé. »
« Je te l’ai déjà dit, tout va bien ! Plus important ; tu aimes les motos ? Tu ne trouves pas que mes habits de motard sont cool !? »
« Um, uh, c’est sûr… »
Voyant que Yahiro était perplexe et ne savait pas quoi répondre, Li-pei ricana, et dit plus franchement,
« Tu veux rejoindre mon gang ? Il s’appelle Dragon Zombie. »
« Un gang ? »
Yahiro pencha la tête avec curiosité, et Kuon s’interposa rapidement entre les deux.
« Uh-uh-uh ! Désolé, ce gars arrive tout juste d’Akita, donc il ne sait vraiment rien sur Ikebukuro… En plus, il est peut être fort mais c’est un bon gars, donc je pense que rejoindre un gang c’est un peu trop pour lui, tu sais. »
« Je ne t’ai rien demandé à toi… ? »
Li-pei lança un regard incrédule à Kuon, et après réflexion, il ajouta à Yahiro,
« Je vois, donc c’est comme ça. Je ne vais pas te forcer, okay ? Je t’en dois une pour aujourd’hui, donc appelle-moi quand tu veux si tu as besoin de quoi que ce soit. Pour l’instant, restons sur une relation 50-50. »
« 50-50 ? »
« Oui, si tu m’accordes une faveur, je t’aiderai en retour, et vice versa… un truc du genre. Je ne dirais rien de ridicule du genre ‘va crever’ ou ‘donne moi ta meuf’ ou quoi que ce soit. »
Sur ce, Li-pei se retourna vers Celty.
« Je veux avoir le même genre de relation avec toi aussi. Qu’est-ce que tu en penses ? »
‘Je m’en fiche un peu, mais je peux au moins te donner mon email.’
Celty trouva la lucidité de Li-pei face à un être comme elle curieuse, mais n’hésita pas à accepter l’échange de contacts.
« Ça me suffit. Tu t’entends bien avec Heiwajima Shizuo et Orihara Izaya, pas vrai ? J’étais jaloux qu’ils aient pu devenir amis avec une légende urbaine. »
‘Non, je n’étais pas amie avec Izaya…’
Alors que Celty était en train de taper cette infirmation, Kuon s’approcha d’elle par le côté.
« Um… Motard sans tête-san… Ah, vous vous appelez Celty ? »
‘Oui, pourquoi ?’
« Je serais reconnaissant d’avoir votre contact moi aussi. Accepteriez-vous de prendre une photo avec moi ? »
‘Je m’en fiche un peu, mais…’
À l’instant où elle accepta, Kuon se plaça immédiatement à ses côtés, pour qu’eux deux puissent tenir ensemble sur la photo.
Après avoir pris un bon nombre de photo, il se réjouit bizarrement, et dit à Celty,
« Hyu~ ! Merci~ ! C’est bon si je poste ça sur mon blog, pas vrai ? »
‘Tu en veux toujours plus, huh. … Je suppose que c’est bon, mais la police ou d’autres gens bizarres pourraient en avoir après toi.’
Celty avait l’habitude d’être photographiée donc ce n’était pas un problème pour elle, et elle s’inquiétait plus pour lui.
« Ah c’est vrai, je pensais à autre chose aussi. Si quoi que ce soit arrive, j’ai des amis qui peuvent aider. »
« Ah, Kuronuma-senpai ? »
‘Quoi ? Qu’est-ce que tu viens de dire ?’
« Oh ! Plus important, on commence à attirer l’attention ! »
Yahiro venait de mentionner un nom familier, mais Kuon avait rapidement changé de sujet.
En effet, en regardant autour, on pouvait voir qu’ils commençaient à attirer les curieux qui observaient à distance.
Le Motard sans tête n’était pas vraiment inhabituel pour les habitants d’Ikebukuro, mais les touristes et autres prenaient des photos.
‘Oui, désolée. Contacte-moi plus tard pour qu’on voit les détails.’
Décidant que rester risquait de causer des problèmes aux lycéens, Celty échangea rapidement ses contacts, et retourna à sa moto.
‘Merci beaucoup. Si je trouve quoi que ce soit, je vous préviendrai aussi.’
 ♂♀
 Ikebukuro. Quartier commerçant.
Le groupe s’était dispersé à partir de là, et Kuon était rentré chez lui le premier, prétendant qu’il venait de se rappeler qu’il avait une course à faire.
Yahiro et Himeka marchaient tous deux en direction de la gare, à présent.
Pendant un moment, ils étaient restés silencieux, mais voyant que Yahiro ne savait pas par quoi commencer, Himeka parla la première :
« J’ai été surprise. Tu es fort. »
« C, c’était, um… »
« Si tu ne veux pas en parler, on n’en parle pas. Ça ne me dérange pas. »
La voix de Himeka était comme d’habitude, mais le moral de Yahiro retomba à la pensée qu’elle était peut-être intimidée par lui.
Il décida de dévier la conversation pour changer d’humeur.
« Le Motard sans tête est quelqu’un de bien finalement, huh ? »
« … Oui, il l’est. »,
répondit Himeka d’une voix monotone.
« Tout va bien, si le vrai est de notre côté, on retrouvera tes sœurs à coup sûr. »
Yahiro dit ça pour l’encourager, mais Himeka, toujours sans la moindre expression, regarda au loin, et murmura dans un souffle :
« Mais… Je pense toujours que le Motard sans tête est un démon. »
« Hein ? Pourquoi ? »,
demanda Yahiro, surpris.
Mais sans attendre, elle continua :
« Ça ne donne pas le droit pour autant à quiconque de le haire sur un malentendu… »
Elle ne répondait pas à la question, mais se parlait plutôt à elle-même.
 ♂♀
 3h du matin. Le long de l’autoroute de Kawagoe. Appartement de Shinra.
« Bienvenue chez toi, Celty ! »
‘Je suis rentrée. Désolée, je rentre vraiment tard. Je cherchais des informations dans les environs, j’en ai perdu la notion du temps.’
Sans attendre une seconde après qu’elle ait montré l’écran de son smartphone, Shinra prit Celty dans ses bras sans prévenir.
« Dieu soit loué tu vas bien, Celty ! »
‘Oi, lâche-moi. Qu’est-ce que tu veux dire par là ?’
Normalement, dans cette situation, elle l’aurait repoussé, mais le fait qu’il dise ‘tu vas bien’ lui parut bizarre, donc elle demanda :
‘Est-ce qu’il est arrivé quelque chose ?’
« En effet, Celty. On dirait que ce cas est plus dangereux qu’on ne le pensait. »
‘Qu’est ce que tu veux dire par là ?’,
demanda Celty sérieusement.
Shinra la lâcha, et sur un ton inhabituellement sérieux venait de lui, il répondit.
Pour Celty, c’était une réponse impossible ou presque à croire immédiatement.
« Je viens juste d’avoir Akabayashi-san au téléphone… »
« Et il a dit qu’ils venaient juste de perdre le contact avec Shiki-san… »
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nakura-san · 7 years
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Le dernier passage que j’ai traduit m’a inspiré ^^
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre 5B Le Génie (partie 2/4)
Présent. Quelque part à Ikebukuro.
Après ça, ils avaient reçu la photo de ‘Tatsugami Himeka’ de la part d’Aoba, et Celty pu ainsi la retrouver.
Sachant que la jeune fille était accompagnée par un garçon aux cheveux verts, Celty l’avait retrouvée en quelques jours seulement.
Mais la conversation n’était pas de celles à avoir en public, donc elle avait suivi le petit groupe jusqu’à ce qu’ils entrent dans une ruelle déserte avant de les approcher.
-      J’aurais préféré lui parler seule à seule.
-      Mais elle aurait pu être effrayée et s’enfuir.
Visiblement, le jugement de Celty ne l’avait pas trahi ; grâce au garçon aux cotés de Himeka qui l’avait calmée, elle avait en quelque sorte pu échanger avec Celty.
-      D’abord il faut que je dissipe le malentendu…
Celty était sur le point de lui montrer les vidéos de ses vacances comme alibi pour prouver à 100% son innocence-
Mais alors, les membres des Dragon Zombies étaient arrivés sur leur moto.
« Faisons en sorte de nous entendre. »
Regardant le bel homme au doux sourire, Celty réalisa instantanément.
Elle ne lui avait jamais parlé directement, mais elle l’avait vu de nombreuses fois il y a quelques années.
-      Li-pei.
-      Donc il est de retour.
Ei Li-pei.
Né à Taiwan, il était le leader du groupe de bosozoku appelé Dragon Zombie, qui se partageait autrefois le territoire d’Ikebukuro avec Jyan Jyaka Jyan.
Elle avait entendu dire qu’il était retourné à Taiwan pour suivre un traitement médical prodigué par un spécialiste, mais visiblement il était revenu à Ikebukuro.
-      Izaya avait dit qu’il descendait de la même lignée que la Famille Ei de la triade Chinoise, c’est ça ?
-      Bon, je ne sais pas s’il est toujours en contact avec sa famille en Chine…
-      Mais pourquoi était-il là au juste ?
-      S’il était là pour déclencher une bagarre, il aurait amené plusieurs membres de son gang avec lui, plutôt que ces deux femmes.
-      Non, je ne peux mettre de côté le fait qu’elles puissent être aussi fortes que Mikage-chan du dojo Rakuei…
Celty hésitait, incapable de jauger la situation, et alors Li-pei lui tourna le dos et commença à parler avec le garçon à coté de Himeka.
« Donc, j’ai entendu dire que tu es fort. »
« Hein ? »
« Assez fort pour faire face à Heiwajima Shizuo ? »
-      …
-      Hm ?
-      Qu’est ce qu’il vient de dire ?
Celty eut le sentiment qu’elle venait juste d’entendre quelque chose d’étrange.
C’était un nom qui lui était familier, utilisé dans un contexte impossible.
‘Le soleil est plutôt froid.’ Avec le sentiment d’avoir entendu quelque chose du même effet, Celty supposa qu’elle avait mal entendu, et continua calmement d’écouter la conversation.
N’ayant pas remarqué la réaction du Motard sans tête, Li-pei se présenta au garçon.
« Je m’appelle Li-pei. Ei Li-pei, faisons en sorte de bien nous entendre. »
Li-pei sourit sans crainte et tendit la main droite, que le garçon saisit, inclinant la tête avec curiosité.
« Ah, de même… Je m’appelle Mizuchi Yahiro. »
« Je m’excuse à l’avance : Je suis désolé, okay ? »
« Huh ? »
« Je vais te tester un petit peu maintenant. »
Et l’instant d’après, le monde de Mizuchi Yahiro se mit à tourner.
« ?! »
Yahiro réalisa instantanément ce qui venait de lui arriver.
Au moment où il avait serré la main de Li-pei, son centre de gravité avait été déséquilibré, l’envoyant au sol.
Mais avant qu’il ne finisse de comprendre, le corps de Yahiro avec déjà réagit par instinct.
- J’ai été attaqué.      - Par qui ?     - Pourquoi ?
- Sorti de nulle part.            - J’ai rien fait de mal.
- J’ai peur.         - J’ai peur j’ai peur j’ai peur.               - Vite.
- Il faut que je l’explose.      - Avant d’être tué.         - Avant qu’on me tue.
- Avant qu’on me tue, avant qu’on me tue qu’on me tue qu’on me tue qu’on me tue !
L’espace de quelques secondes, un nombre incalculable de pensées traversèrent son esprit, et le corps de Yahiro, instantanément, bougea pour contrer l’‘ennemi’.
Avant que son corps en chute ne puisse toucher l’asphalte, la main de Yahiro jaillit pour repousser le sol.
Et concentrant tout son poids sur cette main afin de se mettre en position d’équilibre, il tordit son corps.
D’un mouvement fluide, il étendit ses jambes, et son corps se tourna, les jambes prêtent à enserrer le cou de Li-pei.
« Oh ? »
Pour Li-pei, qui avait prévu qu’il puisse lui asséner un coup de pied rotatif depuis sa position d’équilibre, comme en capoeira, c’était une surprise.
Yahiro coinça la tête de Li-pei entre ses jambes comme pour lui tordre le cou, et le fit basculer sur le coté.
Mais Li-pei se libéra au dernier moment, et fit rapidement un pas en arrière pour reprendre son équilibre.
De son coté, Yahiro avait pris avantage de ce retrait.
Sans prendre de pause il se jeta en avant ; il lança un regard prédateur à Li-pei, son corps au ras du sol, comme s’il se déplaçait à travers l’asphalte.
Il s’était propulsé depuis la position accroupie ; Li-pei tenta de lui donner un coup de genou dans le visage.
Mais Yahiro avait prévu ça ou l’avait vu bouger et avait réagit avec des réflexes surhumains ; juste avant d’être frappé, il se redressa et bondit.
Son pied droit prit appui sur le genou de Li-pei, et l’utilisant comme tremplin, Yahiro se projeta en l’air.
Il visait la tête.
Son genou fonça vers le nez de Li-pei-
Mais Li-pei tordit son corps au dernier moment, l’évitant.
« … ! »
Yahiro, toujours en l’air, modifia sa position, et sa main vint vers le cou de Li-pei.
S’il était capable d’étrangler Li-pei, il pourrait le plaquer au sol.
Mais selon la force qu’il appliquerait, il pourrait lui briser la nuque.
« Whoa ! »
Li-pei roula sur le côté, échappant à la main de Yahiro.
Il se remit sur pieds rapidement, mais Yahiro revenait déjà à la charge.
« … ! »
Une paume de main frôla le menton de Li-pei en diagonale.
Il esquiva de justesse, mais au même instant, un poing fondit depuis la diagonale opposée vers son arcade sourcilière, tel un marteau.
« Attends… »
Li-pei esquiva d’un cheveu.
Vu qu’il était capable d’éviter chaque assaut, de l’extérieur, il paraissait puissant, mais Li-pei était en réalité au bout du rouleau.
Depuis qu’il avait contré la toute première attaque, il avait été forcé à rester sur la défensive.
Même quand il avait une idée de comment répliquer, il n’avait aucune marge de manœuvre pour le faire.
-      C, ce gars…
De plus, Yahiro ne s’était pas simplement appuyé sur ses capacités physiques pour le frapper.
Il était clair, au moment où il avait différencié sa paume et son poing, que sa force n’était pas son seul atout.
Même quand Li-pei essayait de mettre de la distance entre eux, Yahiro ne le lâchait pas.
Arrivé à une distance si proche qu’il n’aurait même pas pu décocher un coup de poing correct, alors qu’on pourrait croire qu’il allait effectuer un clinch comme à la boxe, Yahiro tordit son corps.
Et l’instant suivant, il projeta son coude soigneusement plié droit dans le menton de Li-pei.
Li-pei, sentant que ce coude était aussi dangereux qu’une lame, oscilla sur le côté pour l’éviter-
Comme s’il n’attendait que ça, l’autre bras de Yahiro vint vers la gorge de Li-pei.
Li-pei aurait été capable de parer avec son bras droit, mais il avait peur pour sa vie.
Depuis le début, la plupart des attaques de Yahiro étaient à pleine puissance.
Sans hésitation ou merci, il avait consciemment visé les points vitaux.
Et puis, malgré son offensive continue, il ne trahissait aucun signe de fatigue.
-      Il n’y a pas de doute.
-      Il est fort !
-      Fort dans un sens différent de Heiwajima Shizuo !
-      À quel point il est endurant exactement ?
Li-pei n’avait aucune marge pour examiner le secret de la force de son adversaire.
-      Je pensais qu’être proche de vaincre Shizuo était une exagération…
-      Mais s’il est fort à ce point, je veux bien le croire… !
-      Mais quel garçon étrange.
Li-pei regarda les yeux de Yahiro.
L’émotion qu’il vit danser dans ses yeux plissés le perturba.
-      Pourquoi… tes yeux sont si effrayés, quand je suis celui qui se fait malmener ?
Bien qu’il était en train de se défendre, un sourire se dessina sur son visage.
Cette complaisance lui fut fatale.
Il vit la jambe de Yahiro foncer entre ses jambes ouvertes, visant son entre-jambes.
-      Merde.
Il bloqua in extremis le coup de pied avec ses deux mains.
Mais ce n’était qu’une feinte de Yahiro.
Alors que Li-pei n’était pas encore redressé, Yahiro agrippa l’arrière de sa tête d’une main, et son menton de l’autre main.
De là, il tordit le cou de Li-pei, et le jeta au sol.
S’il avait était malchanceux, Li-pei aurait pu se briser la nuque.
Ignorant ses instincts, il n’avait pas résisté aux mouvements de Yahiro, évitant à sa nuque de rompre.
Immédiatement après avoir était lâché, il vit Yahiro lever son pied.
-      Oh non, ça craint.
Tous ses poils se dressèrent quand il comprit que le pied de Yahiro allait s’abattre sur son visage.
-      Je vais mour…
Juste au moment où Li-pei commençait à voir sa vie défiler devant ses yeux, la scène s’interrompit, enveloppée dans des ombres noires.
« ?! »
« ! »
Pas seulement Li-pei et Yahiro, mais aussi les autres témoins de la scène écarquillèrent les yeux de surprise.
L’ombre du Motard sans tête avait projeté des sortes de tentacules noires entre Yahiro et Li-pei en position de faiblesse, tentant d’attraper le pied de Yahiro avant qu’il ne s’abatte.
« … ! »
Instantanément il changea de direction, ne dégageant pas seulement sa jambe des ombres, mais se propulsant entièrement en arrière.
Comme si un ou deux pas ne serait pas suffisants, Yahiro continua à reculer par bonds, à la manière d’une crevette dans l’eau.
Finalement il s’arrêta au bout de la ruelle, et fixa Celty, la source des ombres, prudemment.
-      Incroyable.
Celty, pour une fois, était honnêtement impressionnée par les capacités physiques de Yahiro.
-      Je ne pensais pas qu’il pourrait s’échapper de ça.
Pour arrêter le combat qui avait soudainement pris une mauvaise tournure, Celty avait décidé qu’il valait mieux immobiliser Yahiro, qui était en train de procéder à un passage à tabac.
Mais elle ne s’attendait pas à ce que ce tour qu’elle avait utilisé si souvent sur des délinquants avant ça, Yahiro puisse, avec l’attitude d’un animal sauvage, l’éviter avec succès…
-      Ce pourrait-il que…
-      …qu’il puisse vraiment tenir tête à Shizuo ?
-      Est-ce qu’il s’est passé quelque chose entre lui et Shizuo ?
-      Mais qu’est-ce qu’il s’est passé en six mois au juste…
Ne sachant pas que l’affaire avait commencé seulement quelques jours plus tôt, Celty déprimait en constatant à quel point le tissu de la société s’était développé en son absence.
Mais au final, elle n’avait pas tout à fait tort.
Alors qu’elle regardait Li-pei se relever, Celty réfléchit plus encore.
-      N’est-ce pas quelqu’un sur qui Kadota et Izaya gardaient un œil ?
-      Le battre si facilement ?
-      Par quel miracle ?
-      Et qui… est ce garçon au juste ?
D’apparence, Yahiro n’était rien d’autre qu’un jeune homme dans la moyenne.
Il ne dégageait certes pas une impression de fragilité comme Mikado, mais il ne donnait pas non plus l’impression d’un Hulk tout en muscle.
On pouvait difficilement deviner sa musculature à cause de son uniforme, mais si elle avait dû lui donner un art martial, plutôt que le judo ou la lutte, elle l’aurait plus vu comme un boxeur ou un escrimeur.
Elle avait une infinité de questions, mais le plus important maintenant était de mettre fin au combat.
-      Que faire ?
-      Juste essayer de l’envelopper par la force ?
-      Ça risquerait d’envenimer les choses…
-      Ça doit être le premier à s’échapper aussi facilement de mes ombres depuis le Motard Blanc.
À la pensée de son Némésis et officier de police de la route, un frisson remonta le long de son dos.
Alors qu’elle était en train de réfléchir à quoi faire, le garçon aux cheveux vert interpella Yahiro.
« Oi ! Yahiro ! Yahiro ! Calme-toi ! Okay ?!”
À sa voix, les yeux de Yahiro changèrent imperceptiblement.
« Ah… »
L’instant d’après, il secoua la tête, regarda autour de lui et inspecta ses propres membres, la tristesse prenant le dessus sur la méfiance sur son visage.
Voyant ça, le garçon aux cheveux verts courut vers Yahiro.
« Ressaisis-toi, tu as déjà gagné, pas vrai ? Tu as gagné ! Tu l’as fait ! Hyu~ !Yeah~ ! »
« … »
Le garçon aux cheveux verts plaisantait à moitié, mais Yahiro était à moitié dans son monde de toute façon.
De l’autre côté, le jeune homme, s’étant remis debout, laissa les deux filles qui l’accompagnait prendre soin de lui.
« Je te l’avais dit, pas vrai ? Tu ne pourras rien faire à mains nues. »
« Tout ça c’est arrivé parce que tu t’es laissé emporter, tu sais ? »
Les filles réprimandaient Li-pei sans s’énerver, ce à quoi il répondit en haussant les épaules,
« Désolé, c’est exactement comme vous l’aviez dit, Nee-san-tachi. »
Celty eu un temps d’arrêt en entendant ça.
-      …‘Nee-san-tachi’ ?
-      Huh ? Attends…huh ?!
Les deux filles qui se tenaient aux cotés de Li-pei étaient jeunes ; elles avaient l’air loin d’être majeures.
« Est-ce que tu viens juste de dire ‘Nee-san’ ? »
Apparemment, Celty n’était pas la seule à penser ça, vu que le garçon aux cheveux verts posa directement la question à Li-pei.
« Ouais, C’est bien ça. C’est dur à croire, mais je suis plus jeune. J’ai 21 ans. »
« 22. »
« Moi 23. »
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Les deux femmes firent un léger signe de la main en donnant leur âge respectif.
« Huh ? Oh, c’est vrai, moi c’est Kotonami Kuon. »
Kuon inclina la tête et se présenta automatiquement.
Sur le côté, Yahiro fixait toujours Li-pei, vacillant.
« Uh, erm… Je… »,
bafouilla Yahiro.
Li-pei lui dit,
« C’est de ma faute, désolé pour ce qui vient de se passer. Je reconnais ma défaite, donc on pourrait peut-être arrêter de se battre et s’entendre. »
Li-pei sourit avec insouciance, comme si Yahiro n’avait pas essayé de lui exploser le visage sous son pied quelques minutes avant.
« Ah, oui… Je suis allé trop loin. Désolé. »
Yahiro baissa la tête tristement, et voyant ça, Celty échappa un soupir de soulagement.
-      C’est… fini ?
-      Dieu merci.
Soulagée de pouvoir continuer sa conversation, elle se retourna vers Himeka, qui avait tout observé avec un regard plein de surprise, et commença à taper sur son smartphone une fois de plus.
‘Les choses se sont un peu emballées, mais c’est bon de voir que ton ami n’est pas blessé.’
Peut être fatigué par l’agitation, Celty avait retrouvé son ton informel habituel.
‘Peux-tu me laisser t’aider à retrouver les membres de ta famille ?’
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre 5B Le Génie (partie 1/4)
Le long de l’autoroute de Kawagoe. Appartement de Shinra. Parking souterrain.
Retournons quelques jours plus tôt.
« Tu as saisi la situation ? »
‘...Oui.’
Dans un coin du parking désert, un homme parlait à la femme en combinaison de motard noire qui se tenait devant lui.
« Et tu n’as rien à ajouter ? »
‘S��il te plaît crois-moi, je n’ai rien fait du tout !’
« Je sais. C’est ce que j’aimerais pouvoir croire. »
C’était un homme en costume et au regard vif.
Il s’appelait Shiki.
Il travaillait officiellement comme vendeur d’œuvres d’art.
Mais cette occupation n’était rien de plus qu’une façade, et cet homme était plus connu en ville pour son implication dans des affaires illégales.
Son visage n’était pas particulièrement marqué, mais il suffisait d’entrevoir ses tatouages sous sa chemise et observer l’atmosphère autour de lui pour savoir par instinct qu’il n’était pas un honnête citoyen.
Agent d’Awakusu-kai du groupe Meidei : Shiki.
C’était son véritable métier, et la femme en face de lui était une collègue de longue date dans sa carrière frauduleuse.
« Tu comprends la situation ? Si nous devons continuer à travailler ensemble, il faut que tu prouves ton innocence au public d’une façon ou d’une autre. »
‘Je sais.’
« C’est pas bon si les gens ont des soupçons sur toi. Sachant que nous faisons affaire avec toi, c’est une gêne pour nous, tu comprends. Si ça continue, même si nous sommes absolument certains que tu es innocente, nous devrons, malgré tout, couper les ponts avec toi. »
Pour commencer, il venait clairement d’une organisation avec laquelle il valait mieux couper les ponts.
Mais la femme en combinaison de motard était incapable de le faire, pour certaines raisons.
« En d’autres mots, nous ne pouvons pas te fournir d’informations ou nettoyer derrière toi tant que le problème n’est pas réglé. Bien sûr, c’est physiquement impossible de te faire disparaître… Donc dans le pire des cas, nous devrons donner ton adresse à la police pour qu’elle se débarrasse de toi pour nous. Nous espérons que tu coopéreras dans notre quête de la vérité afin que nous n’ayons pas à en arriver là. »
Ses mots étaient à la limite du raisonnable, mais la femme en combinaison de motard ne répondit pas.
Et alors, Shiki soupira profondément et continua sur un ton moins sévère :
« Ce n’est pas lié au travail, mais j’ai une requête personnelle. »
‘Qu’est-ce que c’est ?’
« Une des amies de mademoiselle Akane a était enlevée. »
‘!’
 « Naturellement, comme tu es sa bienfaitrice, mademoiselle Akane est agacée que tu sois soupçonnée… Je réalise bien que tu viens à peine de revenir, mais peux-tu essayer de faire passer ce cas avant ton boulot ? »
La femme en combinaison de motard opina du casque en guise de réponse.
L’homme de l’organisation illégale, comprenant sa réponse, sourit inconsciemment alors qu’il tournait le dos à la femme.
« Merci. J’enverrai les informations que j’ai au docteur Kishitani par e-mail. J’espère que nous pourrons continuer notre harmonieuse collaboration avec toi. »
Ce n’était pas un membre honnête de la société.
Il utilisait la violence et d’autres sortes de ‘pouvoirs’ pour modeler l’éthique et la société selon sa volonté.
C’était le genre de monde dans lequel Shiki avançait, et sa source de revenu.
Mais même depuis la perspective d’un tel homme, la femme était un être d’un autre monde.
L’être qui se tenait devant Shiki était la ‘légende urbaine’, qui, violant les lois de l’humanité, luttait pour vivre dans la société moderne – Le Motard sans tête lui-même.
 ♂♀
 Celty Sturluson n’était pas humaine.
Connue en tant que dullahan, elle était une sorte de fée originaire d’Écosse et d’Irlande – un être qui frappait à la porte des maisons de ceux qui allaient bientôt rendre leur dernier souffle pour les informer de leur mort imminente.
Avec sa propre tête tenue sous le bras, conduisant une calèche à deux roues tirée par un cheval sans tête –un Cóiste Bodhar- elle visitait la maison de ceux qui allaient mourir.
Si quelqu’un était assez imprudent pour ouvrir la porte, il recevait un seau de sang au visage.
Similaire à la banshee, tel un présage d’infortune, le dullahan était un personnage du folklore Européen oublié au fil des générations.
Mais pour la Celty d’aujourd’hui, son histoire et son identité n’était pas importantes.
Pour l’instant, elle était décrite par la foule comme ‘la faucheuse qui enlève les gens’, pour un crime qu’elle ne se rappelait pas avoir commis.
 ♂♀
 Le long de l’autoroute de Kawagoe. Appartement de Shinra.
30 minutes après la rencontre avec Shiki.
Le Motard sans tête, Celty Sturluson, qui n’était pas seulement suspecté de kidnapping, mais aussi victime que cette information ce soit retrouvée sur internet avant d’avoir été vérifiée, était maintenant recroquevillée misérablement.
L’homme qui vivait avec elle, le docteur clandestin Kishitani Shinra, s’assit dans le sofa avec les bras autour des genoux, la regarda, et en soupirant, il dit :
« Je te l’avais dit, Celty, tu ne dois pas laisser les événements t’affecter. »
‘Je ne peux pas ne pas être affectée. Mon honneur a été terni.’
Toutes sortes de désinformations étaient en train de se répandre sur le net, et en plus de cela, il y avait même des commentaires de mauvais goût qui disaient des choses comme ‘Peut-être que son casque est fait en algues marinées’, ce qui était à la fois dégradant pour Celty et pour les algues, mais dans tous les cas, c’était le chaos.
‘Pourquoi des algues marinées…’
« C’est rien, je vais demander à un super hacker que je connais de trancher toutes ces rumeurs sur toi comme des algues. »
‘Quel super hacker… ?’
« Je l’ai rencontré sur internet il y a pas longtemps, c’est un type incroyable, très compétent. Il s’appelle Tsukumoya. »
« Dans tous les cas, je vais lui demander de faire des recherches sur les gens qui te dénigrent, il peut hacker leur ordinateur et exposer tous leur porno à tous leurs collègues de bureau ou camarades de classe. »
Ignorant la proposition de vengeance de Shinra, qui pourrait causer des problèmes excessifs dans les écoles et les bureaux, Celty serra les poings et se mit debout.
‘De toute façon, je ne pense pas à la vengeance là. Et d’abord, il faut qu’on éclaircisse le malentendu… Et je suis inquiète pour les gens qui ont disparu.’
« Tu te préoccupes plus des autres que de ta propre vengeance, Celty, ta gentillesse ne connaît aucune limite, pas étonnant que tu sois si populaire ! »
‘Ça suffit, t’as pas une idée plutôt ?’
« Mm~, Shiki-san m’a envoyé des informations plus tôt,… Il semblerait qu’Awakusu-kai fait des recherches de son coté aussi. »
Shinra afficha les informations sur l’écran de son ordinateur posé sur la table.
« Parmi les cas récents, celui qui retient le plus l’attention est celui des deux sœurs disparues ensemble. En plus, l’aînée des deux était une reporter qui faisait des recherches sur toi. »
‘Sur moi ?’
« Oui, um… Ah, des trois sœurs, la plus grande et la plus petite ont disparu apparemment. »
‘Et pour la troisième ?’
C’était une question évidente.
Shinra répondit, clairement,
« Il ne disent rien dessus, donc elle va probablement bien. Mais si on comprend pourquoi elle n’a pas été kidnappée, ça pourrait être un indice majeur. Je suis sûr que la police a déjà mené son enquête, mais… »
‘Oui… mais on ne connaît personne qui pourrait demander à la police pour nous… Ah, c’est vrai, tu peux demander à ton super hacker de jeter un œil aux dossiers de la police…’,
commenta Celty, avant de se claquer la nuque et de se reprendre.
‘Ahh, non non non ! À quoi je pense moi, je ne peux pas demander à quelqu’un de commettre un crime pour moi quand je suis en train d’essayer de résoudre un crime moi-même, c’est contre-productif.’
« Tu peux pas vraiment dire ça en tant que coursier sans permis ni phares, mais le fait est que ce que tu viens de dire est vraiment beau.… Bon, le problème n’est pas vraiment là, Celty. Même si tu veux voir leurs infos, ce genre de dossier en cours d’enquête n’est généralement pas entré dans un ordinateur avec un accès internet, pour éviter les fuites. »
‘C’est vrai… Du coup, qu’est-ce que je peux faire ?’
« D’après les informations de Shiki-san, la seconde sœur va au lycée Raira. »
Le lycée Raira.
Celty s’arrêta à ce nom.
Incluant son passé en temps que lycée Raijin avant la fusion, c’était une école avec laquelle Celty avait une longue histoire.
Bien sûr, elle n’avait pas porté l’uniforme et n’y avait pas étudié, mais beaucoup de gens qu’elle connaissait bien en étaient diplômés.
Elle connaissait aussi quelques élèves actuels.
On pouvait dire que de tous les établissements scolaires du Japon, c’était celui avec lequel elle avait le plus d’affinités.
« N’est-ce pas parfait ? Ryugamine-kun est toujours en troisième année là-bas, depuis qu’il a récupéré de ses blessures. »
Ryugamine.
Ce nom avait autant d’importance pour Celty que le lycée Raira.
Le troisième année au lycée Raira, Ryugamine Mikado.
Il avait l’âge d’être déjà diplômé, mais il avait reçu de nombreux coups de couteaux lors d’un accident, l’empêchant de suivre les cours.
« Il faut qu’on le contacte d’une manière ou d’une autre. »
‘Attends Shinra.’
Celty attrapa la main de Shinra alors qu’il allait prendre son téléphone, et tapa,
‘N’impliquons pas Mikado une nouvelle fois.’
« Celty. »
‘Il a finalement réussi à retourner à une vie paisible. Je le considère toujours comme un ami, mais c’est précisément pour ça que je ne veux pas l’entraîner de nouveau dans ce genre de problème.’
« Tu es vraiment gentille, Celty. Je suis un peu jaloux de Mikado-kun. »,
dit Shinra.
Celty répondit, gentiment,
‘Oui, le seul que je veux entrainer avec moi dans toute cette pagaille c’est toi, Shinra.’
Elle dit ça à moitié en plaisantant, mais les yeux de Shinra s’illuminèrent comme ceux d’un enfant à qui on offre un nouveau jouet, et il prit Celty dans ses bras.
« Celty ! Ahh, en d’autres mots, nous ne faisons qu’un. Notre lien est devenu mélodie et harmonie, on est comme cul et chemisububububu »
‘On a pas le temps pour ça maintenant !’
Elle lui pinça la joue et le repoussa, mais Shinra dit, joyeusement,
« Dieux merci, tu es toi-même à nouveau. »
‘De toute façon, il y a déjà une autre personne que Mikado qui correspond ! Quelqu’un qui nous a causé beaucoup de problèmes !’
« Qui ? Izaya a disparu non ? »,
demanda Shinra.
Celty répondit,
‘Aoba, Aoba ! Kuronuma Aoba !’
« Ahhh~… »
Le visage de Shinra s’éteignit un peu. 
Évidement, il n’avait pas un avis favorable sur ce garçon ; il soupira profondément en prenant son téléphone.
« Honnêtement, un gamin qui ne te voit que comme un outil à utiliser pourrait rapidement obtenir ce qu’il mérite et emprunter une énorme somme d’argent à des préteurs sur gage et être harcelé plus que de raison pour payer ses dettes et disparaître. »
‘Ne dis pas des choses aussi effrayantes sur un ton aussi enthousiaste.’
Le temps de leur bavardage, Aoba décrocha à l’autre bout du fil, et Shinra dit, à contrecœur,
« Ah… Allo ? C’est bien Kuronuma-kun ? En fait, je déteste avoir à dire ça, mais j’ai besoin de ton aide. Peux-tu trouver une élève de Raira et nous donner des informations. »
« Er… Tout ce que je sais c’est qu’elle s’appelle Tatsugami Himeka. »
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nakura-san · 7 years
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Bonjour ! Allez-vous traduire Sunset ? Et pourquoi ne pas envisager de trouver quelqu'un pour la relecture et la correction pour que cela soit moins laborieux pour vous ?
Bonjour :)Je ne sais pas encore si je traduirai Sunset, ça dépend beaucoup du temps libre que j’aurai et aussi un peu de ma motivation ^^’J’ai demandé de l’aide à ma sœur pour la relecture, mais même comme ça il reste quelques fautes, parce qu’elle est tellement concentrée sur l’histoire qu’elle en oublie parfois de corriger X)
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.2 - Chapitre 5A Le Messager (partie 3/3)
30 minutes plus tard. Quelque part dans Ikebukuro.
« C’est plutôt désert par ici, huh. »
C’était une rue un peu à l’écart du centre-ville.
Ils passaient par-là après avoir visité un coin touristique ; et Yahiro était surpris en voyant ce chemin.
« Oui c’est pas faux. Parfois, à quelques rues près on se croirait dans un tout autre quartier ; ça arrive souvent, et pas qu’à Ikebukuro. Et selon le moment de la journée, un endroit peut beaucoup changer aussi. »
« Je vois… »
Pour Yahiro, la vie jusqu’au collège c’était restreinte à son village.
Comme il connaissait tous les recoins de son village, peu importe où il allait l'endroit lui était familier, mais avec une nouvelle ville comme environnement, le moindre changement paraissait complètement différent pour lui.
Yahiro méditait sur cette différence de population drastique entre deux endroits si proches quand-
Soudainement, il se sentit mal à l’aise et s’arrêta.
« Un problème ? »,
demanda Himeka, voyant qu’il s’était arrêté de marcher si brutalement.
Yahiro ne la regarda pas directement, et fixa avec persistance le fond de la ruelle dans laquelle ils marchaient.
« Il y a quelque chose… là-bas. »
« Hm ? Comment ça quelque chose ? »
Kuon, en entendant ça, plissa les yeux.
À première vue, tout était normal, la rue était déserte, mais-
« …ah ? »
Là, dans les ténèbres entre deux lampadaires.
Contrairement au quartier commercial où les rues étaient éclairées par les magasins, l’endroit était très sombre.
Et dans le noir, se tenait quelque chose d’encore plus noir.
« Qu’est-ce que ça peut être… »
Yahiro força encore plus sur ses yeux, et vit quelque chose sortir des ténèbres.
C’était un simple casque intégral, avec une visière teintée.
Pour Yahiro, c’était quelque chose qu’il avait déjà beaucoup vu sur internet.
« … ! »
Son cœur accéléra.
Il pouvait voir la masse ‘plus noire que noire’ approcher d’eux, petit à petit.
Quand la masse rencontra la lumière, elle ne refléta rien du tout.
N’importe qui pouvait le voir.
C’était une moto.
En plus du fait qu’elle n’avait ni phares ni plaque, ‘quelqu’un’ vêtu d’une combinaison intégrale d’un noir de jais la chevauchait.
Il n’y avait pas besoin de se poser la question.
« Oi, sérieusement… ? »
Murmura Kuon, réalisant ce qui se passait, tandis que Himeka, à côté de Yahiro, identifia à haut voix la silhouette, alors que ses mains devenaient moites.
« Le Motard…sans tête… »
Ses yeux étaient écarquillés, et son souffle court.
Yahiro la vit ravaler sa salive, envahie de peur, et dépassant sa propre nervosité, il demanda :
« Tatsugami-san… Tu vas bien ? »
Yahiro entendit le léger tremblement dans sa propre voix, et réalisa qu’il était lui-même à cran.
Yahiro et Himeka avaient la même expression sur le visage mais il y avait une différence fondamentale.
Son choc était évident et masquait le reste, mais au fond de son cœur, Yahiro n’était que jubilation et espoir.
Alors que les émotions derrière le regard de Himeka étaient claires : haine et terreur.
La raison pour laquelle il était venu à Tokyo était juste devant lui.
Le suspect du kidnapping des membres de sa famille était juste devant elle.
Ni Yahiro ni Himeka n’avaient imaginé que cet être pourrait se montrer de lui-même si facilement.
Le Motard sans tête.
Une légende urbaine vivante.
Cela dit, personne ne savait si elle était vraiment vivante.
Certains disaient que c’était l’esprit vengeur d’un motard tué dans un accident.
Certains disaient que c’était la grande faucheuse.
Certains disaient que c’était une sorte de fée ; un dullahan.
Certains disaient que c’était une simple performance artistique.
Certains disaient que c’était une moto hantée qui avait développé sa propre volonté.
Certains disaient que c’était la blague d’un groupe d’étudiants.
Certains disaient que c’était le canular d’une chaîne de télévision.
Certains disaient que c’était l’œuvre d’un groupe d’artistes perturbateurs.
Certains disaient que le Motard sans tête n’avait jamais existé, pour commencer.
C’était un être de fiction, pourtant, il existait indéniablement dans la réalité.
Même s’il y avait quelque chose d’un peu inhabituel dans ce trio, ce n’était au final qu’un groupe de simples lycéens humains.
Devant ce trio qui ne pouvait pas être plus rattaché à la réalité, cet être était apparu de lui-même.
« Oi… C’est une blague c’est ça ? »
Kuon eu des sueurs froides en disant ça, mais Yahiro lui, garda la tête froide.
« C’est… le vrai ? »
« Tu le vois bien, non ? Je veux dire, c’est vrai qu’il y en a eu des faux avant, mais là… »
Quand Yahiro regarda en direction de Himeka, elle avait la même expression sur le visage que d’habitude, mais son corps était parcouru de légers spasmes.
En voyant ça, Yahiro fut capable de parler avec un calme surprenant.
« C’est quoi le plan ? »
« Huh ? »
« On court ? »
« Ah… »
Ramenée à la raison par son ami resté calme, Himeka retrouva son propre calme.
« C’est bon, merci. »
Elle avala sa salive une nouvelle fois, et reprit son souffle.
Ses doigts serrés dans ses poings, calmement, elle continua de regarder le Motard sans tête venir vers eux.
« … »
Kuon regarda Himeka puis le Motard sans tête et lança :
« Huh ? Attendez, vous êtes sérieux… Il vient droit sur nous, pas vrai ? Et maintenant ? Si on se met à courir on devrait s’en sortir, mais si vous voulez qu’on lui parle, qu’est ce qu’on va dire ? »
C’était peut-être parce qu’il était de Tokyo et qu’il avait déjà entendu parler du Motard sans tête auparavant, mais Kuon n’avait pas l’air aussi effrayé qu’il aurait dû.
Mais pour Yahiro c’était une légende urbaine mythique, et plus important, pour Himeka c’était l’être qui avait pris ses sœurs.
Avec cet être en face d’elle, il aurait été normal de penser ‘Il est là pour enlever la troisième sœur’.
Yahiro avait lui aussi compris ça, et naturellement il avait fait un pas en avant, comme pour défendre Himeka.
Comme ça il pourrait agir imm��diatement, peu importe pourquoi le Motard sans tête était là.
-      Mais qu’est-ce qu’on devrait faire ?
Bien sûr, le visage de Yahiro était trempé de sueur.
-      S’il attaque vraiment… Est-ce que je pourrais le retenir ? »
Il avait déjà eu des êtres humains normaux comme adversaires un nombre incalculable de fois auparavant.
Même quand ses opposants étaient des gangsters munis d'armes blanches, il avait été capable de gérer la situation, tout effrayé qu’il était.
Mais c’était la première fois qui faisait face à quelqu’un qui pouvait former une gigantesque faux et d’autres armes à partir d’ombres.
Si, comme les vidéos en ligne le montraient, le Motard sans tête brandissait ce genre d’arme, comment devrait-il esquiver le coup-
Alors qu’il imaginait le résultat s’il venait à rater son esquive, un frisson remonta le long de son dos.
Le garçon peureux concentra son attention au maximum sur l’instant, réfléchissant furieusement aux stratégies à adopter pour chaque situation.
Mais sa réflexion fut stoppée un moment.
Car ce que le Motard sans tête fit en arrivant à deux mètres d’eux surpassa complètement ses prédictions.
‘Um, excuse-moi.’
Depuis la combinaison de motard qui ne reflétait aucune lumière à tel point qu'elle semblait faite des ténèbres elles-mêmes, le Motard sans tête sortit un smartphone, tapa quelques mots de japonais dessus, et le tendit devant eux.
‘Puis-je te déranger un instant ? Je ne vais pas t’inviter à rejoint une religion bizarre, et ça ne prendra pas longtemps.’
« … »
« … »
« … hein ? »
Le visage de Kuon et Himeka se figea et ils restèrent silencieux, tandis que le cerveau de Yahiro s’était arrêté de fonctionner.
Quelques secondes s’écoulèrent avant que Yahiro ne revienne à la réalité, et ne comprenne que c’était lui qui avait laissé échapper le « …hein ? ».
Cette créature surnaturelle, le Motard sans tête, tenait un smartphone, un outil moderne.
L’écran tactile et lisse brillait comme pour prévenir de sa présence au milieu des ténèbres qui absorbaient toute lumière.
« Um… »
Ça avait coupé l’herbe sous le pied de Yahiro qui était sûr qu’une attaque était imminente, mais quand bien même, il se dit qu’il pouvait s’agir d’un acte délibéré pour lui faire baisser sa garde, et, toujours vigilant, il répliqua :
« Uh, c’est à quel sujet ? »
‘Ah, excusez-moi, en fait, c’est quelque chose dont je dois parler avec la jeune fille.’
Avec cette réponse qui sonnait comme une négociation entre professionnels, le Motard sans tête montra à Himeka sa question suivante:
‘C’est que, tu es Tatsugami Himeka-san, pas vrai ?’
« ! »
Prise par surprise, de l’hésitation apparue sur le visage de Himeka-
Mais en quelques secondes elle enregistra le sens de ces mots, et lança un regard noir mais prudent au Motard sans tête.
« Est-ce que Nee-san et Ai… vont bien ? »
Pensant que peut-être il était là pour l’enlever elle aussi, ou pour lui donner les conditions de la rançon, Himeka parla sur un ton provocateur.
« Pourquoi… êtes-vous ici ? »
Ses mots seuls laissaient à penser qu’elle était calme comme toujours, mais Yahiro remarqua que sa voix tremblait.
En réponse, le Motard sans tête agita anxieusement les mains, et toujours à distance, il leur montra son écran.
‘S’il te plaît, ne te méprends pas. Je savais que tu risquais de dire ça mais…’
C’est comme s’il s’attendait à ce niveau de méfiance, et qu’il gardait deux mètres de distance entre eux pour ça.
Il continua à taper son écran avec une police d’écriture particulièrement grande.
‘S’il te plaît, ne t’enfuis pas tout de suite.’
« … ? »
‘Laisse-moi te dire ça d’abord. En ce qui concerne les kidnappings, je n’y suis pour rien.’ 
D'entrée de jeu, le Motard sans tête déclara son innocence.
Le trio échangea des regards, sans voix face au caractère douteux de la situation.
« Oh ? Je n’avais pas vu ça depuis longtemps… »
Un passant en vélo, qui semblait être un habitué d’Ikebukuro, murmura ça en passant au niveau du Motard sans tête.
Entouré d’une atmosphère hostile, Himeka répondit un simple mot :
« Non… »
‘Je dis la vérité ; je ne me rappelle pas avoir fait quelque chose comme ça un jour.’
« Ce n’est pas possible, mes sœurs, elles… »
Sa voix trahissait de l’inquiétude, mais l’expression sur son visage avait à peine changée.
C’était comme si plus que seulement en colère et terrifiée, elle était confuse de voir le Motard sans tête apparaître soudainement et se comporter aussi amicalement.
« Hein… ? »
‘Peux-tu me dire ce qui est arrivé exactement… à tes sœurs ?’
Et alors, le Motard sans tête dit quelque chose de complètement inattendu.
‘Je veux t’aider à les retrouver.’
Tout à coup, Kuon, qui était resté silencieux jusque là, prit la parole :
« Attendez, nonononon ! C’est juste trop bizarre ! »
« Kuon-kun ? »
« A, attendez, du calme ! On va tous se calmer, okay ? »
« C’est toi le plus agité ici, Kuon-kun. »
Ignorant le commentaire de Yahiro, Kuon résuma la situation en quelques mots :
« Qu’est ce que se passe ici ?! On était sensé chercher le Motard sans tête, non ? Mais en fait c’était le Motard sans tête qui nous cherchait et il est déjà devant nous ! »
Kuon, agacé, se retourna vers Yahiro et Himeka, et continua ses divagations :
« Et juste au moment où on était en train de penser ‘Uhyaa, c’est vrai que le Motard sans tête te kidnappe si tu le cherches ! On est foutu~ !’, juste à ce moment là, le Motard sans tête commence à taper la discute avec nous avec un smartphone ?! Et c’est le dernier modèle en plus ! C’est sérieux ?! »
« Ses vêtements absorbent la lumière et sa moto ne fait pas de bruits de moteur ; il n’y a pas de doute. Je ne pense pas qu’un imposteur puisse reproduire ça, et quand bien même, la moto à l’air vraie, et au pire, ça vaut la peine de parler avec quelqu’un qui connaît aussi bien le vrai Motard sans tête. »
« Wow t’es vraiment calme Yahiro ?! T’es pas en colère ?! »
« … »
Kuon pencha la tête sur le côté, abasourdi, et voyant ça, Yahiro resta silencieux un moment.
-      Ahh, ça recommence.
-      C’est, ce truc… Kuon-kun à l’air faux.
Occasionnellement, il était capable de percevoir la fausseté de son ami, mais il ne s’attendait pas à être systématiquement là dans de genre de situation.
Au final, incapable de comprendre les intentions de Kuon, Yahiro ne pu que laisser passer.
‘En fait, ça m’aiderait beaucoup que vous restiez calme.’
À l’inverse, le Motard sans tête, qui semblait avoir parfaitement remarqué la fausseté de Kuon, opina légèrement du casque, et montra à Yahiro ce message :
‘Merci. Tu n’es pas surpris, donc tu dois être d’ici, pas vrai ?’
« Non, Je… »
Incapable d’avouer qu’il était venu d’Akita juste pour le rencontrer, Yahiro répondit faiblement, l’esprit embrouillé.
-      Et maintenant.
-      Je ne m’attendais pas à ça.
Yahiro senti toutes les impressions qu’il avait eu sur le Motard sans tête jusque-là s’entrechoquer, mais soudainement, il se rappela :
-      Ahh, mais…
-      Ça correspond au Motard sans tête qu’Awakusu-san et Mairu-senpai m’avaient décrit au dojo la dernière fois.
-      Et…
Il senti la douleur de ses blessures qui pourtant être déjà guéries, et se rappela ce que Heiwajima Shizuo avait dit.
-      « Cette personne ne ferait jamais rien pour faire pleurer quelqu’un, alors un kidnapping, sûrement pas. »
-      Oui, si Heiwajima-san à dit vrai, la situation est logique.
Yahiro était capable d’accepter ça, mais Himeka, d’un autre côté, nageait en plein désarroi.
Probablement grâce à la nature de sa personnalité, elle n’était pas en train de paniquer, mais bien que son visage était habituellement impassible, à présent on lisait clairement l’inconfort dans ses yeux.
« Qu’est-ce qui se passe, vous n’étiez pas celui qui… »
‘Ce n’était vraiment pas moi. Je n’ai aucune preuve de ce que j’avance, mais s’il te plaît, crois-moi.’
« Dans ce cas vous devriez prévenir la police. »
‘Je n’ai pas de permis de conduire, donc c’est dur de parler avec la police. Et puis je n’ai pas envie d’être arrêtée pour quelque chose que je n’ai pas fait.’
Le Motard sans tête haussa les épaules, et continua sérieusement :
‘Je veux sauver les victimes pour laver mon nom. Et puis si j’ai un imposteur dans le coin, il faut que je m’en débarrasse.’
Le casque intégral masquait l’expression du Motard sans tête.
Peut-être qu’il n’y avait pas d’expression à voir pour commencer, si les rumeurs étaient vraies.
Quand bien même, pour Yahiro, c’était comme si le Motard sans tête avait dit ça sur un ton vraiment sérieux.
Ou peut-être était-ce que le trio était déjà en train de penser la même chose de la ‘légende urbaine’ devant eux.
-      Il est sympa.
-      Il est… plus amical que ce que je pensais !
« Um, dans tous les cas, qu’attendez-vous de Tatsugami-san ? »
Au final ce fut Yahiro, le plus calme du groupe, qui posa la question, et le Motard sans tête acquiesça alors qu’il commençait à taper sa réponse.
Mais alors-
Au loin résonnèrent des bruits d’accélération de motos, et rapidement, la source se rapprocha d’eux jusqu’à apparaître dans leur champ de vision.
« Hein ? »
À y regarder de plus près, il y avait trois motos roulant de front et ondulant légèrement, ce qui rappelait les mouvements fluides d’un dragon.
« Des Bosozoku ? »
Kuon fit un pas vers le trottoir pour éviter tout problème-
Mais les motos ralentirent pour s’arrêter pile à leur niveau, en formant un demi-cercle.
Trois personnes descendirent de leur véhicule.
La personne qui était sur la moto la plus en avant était un homme autour de la vingtaine, et les autres étaient deux femmes.
Cependant, l’espace d’un instant, Yahiro cru qu’il s’agissait de trois filles.
Les trois retirèrent leur casque et l’attachèrent autour de leur cou, rendant ainsi leur visage visible.
L’homme était particulièrement beau, avec des traits féminins, et une partie de ses cheveux noirs et soyeux étaient attachés.
À cause de son état d’alerte, Yahiro avait remarqué qu’il s’agissait d’un homme à la structure de ses hanches et à la légère bosse de sa pomme d’Adam, mais n’importe qui d’autre l’aurait probablement pris pour une femme.
« …Geh. »
Alors que Yahiro remarquait ça, Kuon était plus inquiet de quelque chose d’autre à propos des trois nouveaux arrivants.
Leurs trois motos affichaient le même autocollant.
Il ressemblait au squelette blanc d’un serpent, mais en regardant de plus près on pouvait voir des pattes et en conclure qu’il s’agissait en fait des restent d’un dragon.
« … Dragon Zombie. »
« Oui, c’est bien ça. »
L’homme à la tête du groupe ricana en répondant à la réflexion empreinte de crainte de Kuon.
À y regarder de plus près, il avait un tatouage de dragon autour du cou ; malgré son visage innocent, il dégageait l’aura de quelqu’un clairement du mauvais côté de la loi.
Il jeta un œil en direction du Motard sans tête, puis focalisa son regard sur Yahiro.
« ? »
Sentant l’homme le scanner de haut en bas, Yahiro se remit sur ses gardes.
À ce moment, l’homme se retourna vers les deux femmes derrière lui, et demanda, d’un ton naturel,
« C’est ce gamin ? »
« Oui, c’est lui, Li-pei. »
« C’est celui dont on t’a parlé. »
Les deux femmes acquiescèrent et répondirent à tour de rôle, et l’homme qu’elles venaient d’appeler Li-pei sourit et se tourna à nouveau vers Yahiro.
« Très bien, salut~ »
« Huh… Ah, oui, salut. »
Derrière Yahiro, qui avait incliné la tête et retourné la salutation automatiquement, Himeka murmura, « Hein, un homme ? ».
Visiblement elle n’avait pas réalisé que Li-pei était un homme avant d’entendre sa voix.
« Heureux de te rencontrer. Ahh, ça doit être un tour du destin que le Motard sans tête soit là pour voir notre première rencontre. »
L’homme regarda à nouveau le Motard sans tête, avant de s’adresser à Yahiro ; mais chargés de sa nonchalance, les mots qu’il prononça ensuite firent l’effet d’une douche froide à Yahiro.
« Donc, j’ai entendu dire que tu es fort. »
« Hein ? »
« Assez fort pour faire face à Heiwajima Shizuo ? »
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