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cinefiltre · 9 years
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Big Eyes
de Tim Burton, avec Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston, ....
USA - 2014 (2015 en France)
Titre français : Grozieux
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La niaiserie kitsch et banale d’un sobrement sublime Tim Burton : Timmy là où on l’aime.
Qu’est-ce que quoi, l’histoire ?
Margaret Ulbrich, jeune divorcée douce, gentille et timide,  peint des enfants tristes avec des grands yeux qui nous fixent. Elle rencontre Walter Keane qui la prendra sous son aile et diffusera les Big Eyes sous son propre nom, créant en passant les premières reproductions de peintures vendues en masse. 
On aime ?
On avait donc très peur du retour aux affaires de Burton après une période difficile (Alice Aux Pays Des VFX et Dark Mollesse) et un petit bijoux passé sous silence (Frankenweenie). Le projet s’annonçait plutôt bon : petit budget, distribution toute fraîche et scénaristes prometteurs (Ed Wood). Bref, le film se devait d’être un minimum bien et........ bien........... OUI !
Sans aller décrocher le chef-d’œuvre, Tim Burton nous offre un petit bijoux intimiste et kitschounet, à l’image parfaite de son sujet et de ses tableaux. 
Le récit, construit en plusieurs paliers est extrêmement intéressant, car, plutôt que de développer l’histoire en trois grandes parties, il préfère poser différents actes les uns après les autres, comme de petits bouts de vie, bien évidemment décisifs. Quelque part entre le biopic américain typique (”Tiré d’une histoire vraie”, générique final, etc.) et ses penchants surréalistes, le film décide donc d’embrasser le point de vue de Margaret, quitte à modifier la façon de mettre en scène certains personnages. Ainsi, de petits détails “sucrés” se glissent par-ci par-là : les cadres extrêmement perturbants de Walter à une émission de télé (Temple de la normalité), les big eyes du supermarché, etc. Le film, tout en retenue, présente donc un monde dingo, fondamentalement kitsch où l’argent règne en maître, poussant toute personne à la folie. Seulement, Grands Yeux observe ce petit grand monde avec les globes oculaires attendris de Margaret, devenue icône féministe par sa timidité et sa retenue. N’attendez donc point la folie expressive d’un Ed Wood ou l’envolée lyrique d’une Môme. Le nouveau Tim Burton est simple, beau, touchant. Mais simple.
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Malgré son court budget, la direction artistique de Big Eyes est remarquable, encore et toujours pas sa simplicité. Ambiance 50′s, 60′s et même 70′s, c’est parti ! Les costumes hauts en couleurs de la talentueuse Coleen Antwood vont de pair avec la photographie sobrement saturée de Bruno Delbonnel, dans un décor West Coast extrêmement bienvenu. Danny Elfman se contente de meubler, dans une atmosphère retro cependant réussie, par ses sons très ronds et jazzy. Lana Del Rey se voit offrir son moment, relativement important dans l’histoire. Pas forcément réussi, elle a le mérite de lâcher pression quelques secondes avant que le grand méchant loup revienne.
Le jeu de Amy Adams (Golden Globes en premier rôle) est réussi (sans être génial à mon sens) et Christoph Waltz, comme à son habitude, est excellent dans ce rôle de gentil Diable incompris, berné par quelque chose qui se rapprocherait de la gloutonnerie et l’honneur. 
Un film à voir et à revoir, donc. A voir pour sa touchante beauté et à revoir pour bien comprendre que Burton est toujours bel et bien un artiste et qu’il fait un peu ce qu’il veut, que ça plaise ou non.
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On y met subjectivement combien, les gars ?
8/10
On retient quoi ?
“Eeeeyes... are the window of the sooooul.”
Mention spéciale
Le style marin de Watler Keane lors de sa première apparition
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Qui a dit coloré ?
3 notes · View notes
cinefiltre · 9 years
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Birdman
De Alejandro G. Iñárritu, avec Michael Keaton, Edward Norton, Emma Stone, ...
2014, USA
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"You're Birdman, remember !"
Qu'est-ce que quoi, l'histoire ?
Ancienne star d'une franchise de Super-héro, Birdman, Riggan Thomson tente son come-back 20 ans plus tard, sur les planches d'un théâtre de Broadway. Dimension méta pour l'acteur Michael Keaton, ayant interprété les Batman de Tim Burton (1989 et 1992) ayant sombré dans l'oubli après cela. 
On aime ?
Il faut bien avouer que c'était l'un des films les plus ambitieux et les plus attendus de cette année. Tourné principalement en un faux plan-séquence de 1h45 (à la caméra, le talentueux chef opérateur mexicain de A. Cuarón ou T. Malick, Emmanuel Lubezki), Michael Keaton faisant son come-back après sa furtive apparition dans le remake de RoboCop (2014) et une dimension satirique des blockbuster hollywoodien envahissant de plus en plus nos salles ainsi que de l'égo surdimensionné y régnant depuis bien longtemps, voilà qui semblait croustillant. Brillant. Epoustouflant.
Les différentes bande-annonces laissant présager le meilleur et les principales nominations aux Oscars remportées (si ce n'est M. Keaton), le film est décevant.
Pourquoi décevant ? 
Birdman ne nous offre pas le grand spectacle qu'il nous promettait, sans doute causé par un scénario inégal, jonglant entre scènes absolument magnifiques et d'autres, ralentissant l'action, nous plongeant dans un ennui bien frustrant, surtout quand ces scènes ne respectaient pas l'idée de suivre Riggan tout du long et étaient inutiles. Et ensuite, le script, tout de même extrêmement bien pensé et écrit nous offre pas un conclusion à la hauteur de ce qu'il nous promettait. Un sentiment de ligne droite sans développement réel, sans crescnedo s'impose à nos pauvres esprits.
Voilà pour les problèmes de ce film, gâchant ce qui aurait pu être un film majeur des années 2010.
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"You're afraid, like the rest of us, that you don't matter. And you know what ? You're right. You don't."
Mais tout de même, ce film est magnifique. Déjà le plus logique : la distirbution est au poil. Emma Stone, fille de Riggan, en rehab, flirtant peu à peu avec le merveilleux Edward Norton en artiste branché New-Yorkais et le trop-peu mentionné Zach Galifianakis, avocat-meilleur-ami de Riggan, très juste. Et bien évidemment Michael Keaton, extrêmement touchant, exaltant, trippant, n'ayant pas trouvé meilleur rôle pour son come-back. Tristesse sans nom de découvrir le faux Stephen Hawkins remporter la statuette ultime devant ce grand homme ou même Channing Tatum (même pas nomminé pour Foxcatcher)
Et il y a ensuite la photographie à tomber par-terre du désormais double-oscarisé Emmanuel Lubezki, suivant les aventures de l'ex-homme-oiseau en "un seul plan", offrant un palette de couleur chaleureusement froide (...). L'idée, assez simple est tout à fait réussie, rendant l'exercice de plus en plus claustrophobique, perdant le spectateur dans ce labyrinthe-théâtre et saisissant tous les détails des émotions proposées par ce grand-angle constant. La musique originale est elle extrêmement spéciale, consistant en une sorte d'impro-raté-réussie à la batterie d'Atonio Sanchez, autours de différents morceaux classiques judicieusement trouvés.
Voilà donc un beau gâchis, l'attente ayant été peut-être trop intense et longue, mais le spectateur ne pouvant niert qui s'offre à lui. Bravo !
On met subjectivement quoi comme note ?
8/10
On y va ?
Carrément...!
On retient quoi ?
Le discours d'Emma Stone, celui de Keaton face à la critique et pas mal d'autres choses.
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-"-Hey, is it for real or you shooting a film ? -A film ! -You people are full of shit !!!"
Mention spéciale ?
L'épisode en slip dans la rue et ce qui suit, absolument dingo.
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Batman vs. Hulk (en slibar)
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cinefiltre · 9 years
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It Follows
De David Robert Mitchell, avec Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto, ...
USA, 2015
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Qu'est-ce quoi l'histoire ?
Suite à un rapport sexuel avec un flirt de jeunesse, l'ado Jay (M. Monroe) se voit transmettre une maladie, celle de se faire constamment suivre par des inconnus, voulant sa mort (sûrement). Difficile à résumer, il faut le voir pour le comprendre.
On aime ? On kiffe ? On surkiffe ?
Comment dire...
Il y a différentes catégories de films qu'on aime. Des films sympa, drôle, touchants, étranges, dérangeants, métaphoriques, symbiotiques....
Mais It Follows ne peut se résumer qu'à un ou plusieurs adjectifs, si profonds soient-ils. Pour vous donnez un ordre d'idée, cependant, on pourrait évoquer l'effrayant, le terrifiant, le génial, l'époustouflant, le tu-te-demandes-comment-que-quoi-que-oh-mon-dieu-OUI.
Reprenons.
It Follows. 
Découvert pour ma part dans un petit festival suisse (#NIFFF), il ne paie pas de mine. Une histoire banale, références à John Carpenter, l'Amérique de banlieue, quelque peu Lynchien, bon. Mais ensuite, on passe à l'étape de la projection. Et là, on se rend petit-à-petit compte, après l'ouverture tout autant banale, qu'on a affaire à quelque chose de grand. La caméra (Mike Gioulakis excellent), extrêmement maîtrisée, très calme, filme les ruines glaçantes, quasi gothiques d'un Détroit en décomposition. Des jeunes, situées dans une temporalité plutôt floue, se prélassent, soda à la main, sur le bord des routes, n'ayant rien de mieux à faire que de parler d'ongles et de garçons. Disasterpeace, le compositeur, habitué aux jeux-vidéos style Mario, nous propose de plonger cette ennui dans une contemplation transcendentale et quasi divine (oui oui), car, en effet, l'histoire extrêmement basique va être sublimée par l'absolue brillance de la réalisation, par un jeu d'acteur époustouflant et oar la terreur contemplative et métaphysique qui se dégage de cet humble chef-d'œuvre.
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Voilà en quelques mots mon avis sur un film déjà majeur de cette année 2015, ouvrant la porte à de nouvelles expérimentations, sans jamais perdre l'héritage de nos anciens. 
It Follows, un film-cataclysme, une méditation, un cauchemar, un rêve. 
A découvrir au plus vite.
M-E-R-C-I
On met subjectivement quoi comme note ?
9.5/10 (en attendant de le revoir et de mettre 10)
On y va ?
Fuck YEAH !
Mention spéciale
La bande originale. Ou le film en général ?
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cinefiltre · 9 years
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Imitation Game
de Mortne Tyldum, avec benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode, ...
2014, UK-USA
Titre original : The Imitation Game
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"What the bloody Hell ?"
Qu'est-ce que quoi, l'histoire ?
La Seconde guerre mondiale est déclarée, et Alan Turing (B. Cumberbatch) est recruté par le MI-6 pour déchiffrer les messages codés des nazis. Pour cela, avec l'aide de Joan Clarke (K. Knightley), il va conceptualiser une machine capable de décoder en quelques instants les messages, créant en quelque sorte le premier ordinateur de l'histoire.
On aime ?
Le film a ses (nombreux) défauts, définitivement le biopic-british-choc-historique-pour-Oscar. Cependant, le film est agréable à regarder, informatif, et émouvant.
Les dialogues sont généralement trop téléphonés, certaines situations peu crédibles et la musique (Des)plate sont les principaux défauts de The imitation Game. Voilà, c'est extrêmement classique, parfois trop. Il y a également ces effets-spéciaux, absolument dégueulasses et inutiles, navrants !
Ceci dit, on ne peut nier la force esthétique (photographie merveilleuse de Oscar Faura) et celle de l'histoire de ce personnage si fort, interprété par le petit génie anglais Benedict Cumberbatch. Ceci est vite dit, mais ç'en est la consistance du film, un film intéressant, émouvant par son classicisme et cependant imparfait.
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Un film touchant, intéressant, beaux et imparfait.
On met subjectivement quoi ?
7/10
On y va ?
Oui, pourquoi pas. Bien plus intéressant que Wild ou Une Merveilleuse Histoire du Temps. 
Mention spéciale
Le design de la machine (Pas Keira) ! Merci à l'originale.
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cinefiltre · 9 years
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Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées
De Peter Jackson, avec Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, ...
USA - 2014
Titre original : The Hobbit : The Battle Of The Five Armies
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"Sort of stretched, like... butter scraped over too much bread."
Qu'est-ce que quoi, l'histoire ?
Dernier épisode de la "prélogie" du Seigneur Des Anneaux, qui se déroule quasi entièrement au pied du Mont Solitaire. Smaug libéré file vers Lacville brûler tout sur son passage comme l'avait finement prédit Bilbon à la fin du deuxième volet. La suite appartient (malheureusement) à l'Histoire.
(Spoilers jusqu'à la 45' du film)
Que dire ?
Oui, que dire ?
C'EST LA FIN. C'est fini-fini. Après des années de complications afin de conduire Le Hobbit en production, Peter Jackson nous offrit l'une des pires déceptions cinématographiques de l'histoire pour ensuite nous présenter un deuxième film un peu plus digeste, voir sympa.
Et nous l'attendions, ce point final. Est-ce qu'on l'attendait plus pour que ça en finisse ou pour enfin assister au grand retour de Jackson avec un Hobbit 3 comme le nain du Retour Du Roi ? Très certainement un peu des deux, la seconde possibilité grandissant avec l'oubli des deux premiers volets.
Mais non.
Jackson a tout de même le culot de nous présenter un plutôt bon début, un intrigue bien ficelée, une image exceptionelle, de l'épique comme Jackson savait en faire. Et voilà que le film s'affale avec Smaug, un longue chute pesante et triste qui marque le début des ennuis des nains comme du spectateur. Pourquoi diable avoir coupé le 2 à ce moment-là, sachant que si peu de temps plus tard, le dragon tombera et se ferait vite oublier. Aucun des volets n'aura la caractéristique d'être celui de Smaug et c'est dommage, car c'est très certainement tout ce qu'il y a à garder.
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Reprenons. L'intrigue principale débute réellement lors de la chute du dragon : l'annonce à travers la Terre du Milieu indiquant la libération du trésor titanesque d'Erebor se répand et différentes armées marchent sur la Montagne solitaire afin de "recouvrir sa part".
Et ça se tape dessus pendant 4h (temps ressenti) : Legolas défiant en toute modestie les lois de la gravité, le grozorque blanc criant qu'il faut attaquer et Thorin ne sachant trop quoi faire : être sympa ou ne pas être sympa. C'est long, la musique est à la fois lourde et inexistante, la photographie-ordinateur fait à nouveau ses preuves et les effets spéciaux LAIDS nous amènent à chercher notre manette de PlayStation quelque part.
Cependant, Martin Freeman, encore et toujours vaut à lui tout seul le film entier. Un talent pareil est à tomber par-terre, si vous voulez mon avis. Lee Pace, interprète du Roi Elfe de la Forêt Noire est également à nouveau excellent, interprétant brillamment cet elfe si fier de lui, si orgueilleux. Le reste de la distribution est pas mauvaise, mais ne crève l'écran.
Voilà, sans trop de spoilers mon ressenti si triste sur cette conclusion. Triste, c'est le mot. Triste de quitter ce monde, triste de quitter ce monde de cette façon.
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Rajout SPOILERS :
La fin est, bien que bâclée et trop rapide, très belle, retrouvant la veine de celle du Retour Du Roi, ce sentiment si juste de doux-amer, du trop-calme après la tempête. Dommage que Peter Jackson ne soit pas allé plus loin, même dans le ridicule, cela en aurait valu définitivement la peine.
Et je suis personnellement triste de ne pas avoir retrouvé Frodon, de ne pas avoir eu plus d'informations quand aux évènements qui se déroulent entre le Hobbit et Le Seigneur Des Anneaux. Peter Jackson aurait gagné à terminer la bataille des cinq armées au second opus pour ensuite dédier un film à La Terre Du Milieu, la chasse de Gollum par Aragorn, le chemin de Legolas, les évènements de la Moria, le Mordor grandissant et Bilbon méditant.
Frustration, frustration, frustration.
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On met subjectivement quoi comme note ?
4/10
On y va ?
Nostalgiques de la Terre du Milieu, je crois que ça sert à rien de vous raisonner et je vous comprends. Les autres, non, n'y allez pas.
On retient quoi ?
Les gros vers de terre, bien sûr.
Mention spéciale
Christopher Lee plus que jamais en forme...!
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(Ma critique en une image)
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cinefiltre · 9 years
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White God
De Kornél Mundruczó, avec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér, ...
Hongrie - 2014
Titre original : Fehér isten
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La Planète des chiens
!! Attention, légers spoilers !!
Qu'est-ce quoi, l'histoire ?
Lili, une jeune fille qui tient une relation solide avec son chien se voit confiée à son père pour trois mois. Celui-ci, peu compréhensif avec le chien décide de s'en débarrasser.
On aime ?
On aurait pu vraiment aimer, va-t-on dire.
L'idée, qui balance entre The Birds de Hitchcock et La Planète des Singes, de Franklin J. Schaffner, offre  un côté plus drame social, plus ancré dans la réalité moderne (des parents séparés, le mal-être de l'enfance, etc.) tout en jouxtant avec l'idée quelque peu fantastique de chiens errants se révoltant en groupe.
Du film résulte une grande frustration, celle de ne pas avoir eu un film grandiose, car il en avait toutes les capacités. Un synopsis extrêmement intéressant, des idées de mise en scène très sympa et des scènes bien badass. Mais tout est bâclé, trop superficiel. Le synopsis tout d'abord intéressant se mue en scénario trop peu crédible et les scènes supposée badass sont trop peu poussée et nous laissent froids.
Reste la mise en scène plutôt réussie, munie de très beaux plans et d'une belle lumière.
Si l'on devait résumer le film, c'est qu'on ne sort pas du cinéma la peur au ventre, effrayé à l'idée de rencontrer un chien. Non, à aucune seconde du film nous oublions que nous avons à faire à des toutous.
On met (subjectivement) combien ?
6/10
On y va ?
Pourquoi pas... mais pas absolument.
Mention spéciale
Les chiens, qui auront dû beaucoup courir, les pauvres.
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cinefiltre · 9 years
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Love Is Strange
de Ira Sachs, avec John Lithgow, Alfred Molina, ...
USA - 2014
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Le Tueur de la Trinité et Octopus se sont attendris.
Qu'est-ce que quoi, l'histoire ?
Deux homosexuels, Ben et George, décident de se marier après 39 ans de vie commune. Les deux hommes étant dans une situation financière compliquée (Ben à la retraite et George au chômage depuis son mariage), ils vont devoir se résoudre à vendre leur maison à New-York et s’installer séparément chez des amis en attendant de trouver un appartement plus modeste et un travail.
On aime ?
Mais plutôt, oui !
Le film se vit à travers ses deux personnages principaux ainsi que leurs proches. Il nous offre ainsi trois points de vues, formant à eux trois une vision touchante d’une histoire moderne dans l’Amérique, dans le Monde d’aujourd’hui.
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Ben, magistralement interprété par un John Lithgow toujours en « grande forme », est un homme en fin de vie, heureux avec la personne qu’il aime depuis presque 40 ans, mais toutefois affaiblit physiquement en mentalement par une vie qui le mène à bout. Le film offre ainsi la possibilité de voir New-York, son entourage, sa vie, depuis son propre point de vue : un univers extrêmement calme, reposé, sage, sans jamais trop effacer cette ombre mélancolique qui plane sur le récit. Cela se traduit esthétiquement par de magnifiques scènes très simples, à touches impressionnistes, caractéristique principale du film. Des lumières magistrales emplissant le cadre sur des notes apaisées de Chopin, le film parle avant tout à nos sensations, à notre inconscience, celle du temps qui passe.
Et le film a également la caractéristique d’offrir ce point de vue extérieur, celui de ses amis, principalement ses hôtes, qui voient en ce dernier une personne empiétant toujours plus l’espace familial par l’ombre de sa présence, de sa vieillesse.
Mais, de fil en anguille, la solitude du personnage et de son alter ego (un Alfred Molina tout en justesse) va parvenir à magnifier leur relation, la rendant plus que jamais étroite et profonde. C’est tout l’intérêt du film.
Le film, qu’il soit vécu à travers Ben, George ou leurs amis, parle de la vieillesse dans la ville moderne, où rien ne vous y retient, si ce n’est l’amour inconditionné de proches. Le film a l’intelligence, à l’’image de La Vie D’adèle, de rapidement mettre de côté le thème de l’homosexualité, rendant Love Is Strange un manifeste intelligent en faveur de l’acceptation du couple homosexuel dans notre société, présentant un couple normal, dans une situation…normale.
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On y va ?
Franchement, si vous aimez Chopin, un film lent (sans être long) et New-York... oui !!
On met subjectivement combien ?
7/10
Mention spéciale
Je ne peux m'empêcher de dire les deux acteurs principaux, au risque de ne paraître que peu original.
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cinefiltre · 9 years
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Night Call
De Dan Gilroy, avec Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed, Rene Russo, Bill Paxton, ...
Titre original : Nightcrawler
USA, 2014
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Drive on Mulholland Drive, buddy.
Qu'est-ce que quoi, l'histoire ?
Louis (Gyllenhaal) est un solitaire de Los Angeles, voleur, à la recherche intempestive d'emploi. L'illumination se produit alors qu'il assiste à un sauvetage de police après un crash de voiture. Non, son âme sympathique ne se réveille pas pour intégrer le 911, mais bien pour filmer les gros scoop de L.A. afin de les vendre à la télévision.
En gros.
On aime ?
On doit bien avouer que c'est pas facile à dire.
Jake Gyllenhaal et son visage creusé, ses gros yeux de taré et sa caméra portent le film de manière époustouflante, avec une interprétation en crescendo, poussant l'entêtement jusqu'à la folie pure.
Et c'est bien autour de Louis que gravite le film, qui n'est rien d'autre qu'un chronique accablante de notre société d'aujourd'hui, des médias, de la recherche infatigable d'audience, mettant de côté toute morale et toute logique. C'est tout l'intérêt du film, malgré un côté parfois trop absurde vers la fin (même si ceci est assumé) qui sonne faux et nous sort du film. Le film opère une première heure presque exceptionnelle, où nous sentons quelque chose de déréglé. Nous attendons de moins en moins patiemment le dénouement, le film, à l'image de Louis, de plus en plus dément. Mais Night Call fait l'erreur de ne plus respecter ce réalisme extrêmement froid, en passant trop du côté de son personnage principal.
Mais ça reste du bon !
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Peut-être trop dans l'ombre de Drive, le film est cependant très différent de ce dernier, autant scénaristiquement que esthétiquement, malgré un thème commun : la folie de L.A. et les bagnoles. C'est pour cela qu'il est dommage  et donc déconseillé d'aller avec Drive en tête, car Night Call est définitivement un autre objet, peut-être plus moraliste, moins stylisé et tout simplement différent.
On y va ?
Oui !
On met subjectivement combien ?
7/10
On retient quoi ?
"If it bleeds it leads."
Mention spéciale
Riz Ahmed, complètement dans l'ombre de Jake Gyllenhaal et pourtant magnifique, drôle et tellement juste.
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cinefiltre · 9 years
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Vie Sauvage
De Cédric Kahn, avec Matthieu Kassovitz, Céline Sallette, David Gastou, ...
2014, France
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La bande-annonce la plus épuisante de l'année.
Qu'est-ce que quoi, l'histoire ?
Un père "nomade" (Kassovitz), qui a perdu la garde de ses enfants, décide de les emmener avec lui pour cette vie sauvage, malgré le refus de la mère (Sallette), récemment sédentarisée et la "société". Adapté d'une histoire vraie.
On aime ?
Hm.
Il y a du bon et du moins bon.
Le début est tout à fait réussi, nous faisant entrer directement dans le film, en prenant brillamment connaissance des personnages principaux. Le film évolue donc bien pendant la première partie, porté par un Mathieu Kassovitz ainsi que Céline Sallette en forme.
Mais la deuxième partie se vautre un peu, avec le comédien de l'aîné jouant de manière plutôt fade et des dialogues ressemblant bien trop à ceux de la bande-annonce. Même Matthew Kassov' joue moins bien.
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Et au final, on se demande presque si en faire un documentaire aurait été plus bénéfique à une histoire plutôt que ce traitement pseudo-réaliste.
Il n'en demeure pas moins que cela reste un relativement bon avec de belles scènes.
On met subjectivement combien ?
7/10
On y va ?
Si l'histoire vous intéresse, pourquoi pas !
Mention spéciale ?
La bande-annonce, définitivement bien pourrie.
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cinefiltre · 9 years
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Interstellar
De Christopher Nolan, avec Matthew McConaughey, Anna Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, ... 
2014
No spoilers.
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2014 : A Father's Odyssey
Quelle est l'histoire ?
Le Monde. Futur. Plus assez de ressources. Trouver autre planète habitable.
Cooper (McConaughey), fermier, ingénieur est recruté par la Nasa pour aller trouver d'autres planètes potentiellement habitables. Ce qui signifie quitter sa famille pour ne peut-être jamais revenir.
Qu'en est-il ?
Nolan a fait son 2001.
Cela ne signifie pas qu'il a réussi le défi.
Nolan a cependant fait son monstre film, qui va au-delà de nos limite connue pour atteindre.... quoi ? A vous de le découvrir sur les écrans.
Cela faisait longtemps qu'on avait pas tant attendu un film : Nolan revient avec un film SF qui nous interroge sur la vie, tourné en pellicule, IMAX, Matthew et tout simplement le nouveau Nolan post-Dark-Knight.
Est-ce que le film répond aux attentes si énormes qu'il a pu faire naître en certains d'entres nous ? Malheureusement non. Il fallait un pur chef-d'œuvre pour cela et ce n'est pas le cas.
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Le film est une expérience phénoménale, une véritable odyssée spatiale, un projet monumental sur fond de drame intimiste. Il faut reconnaître le talent, le génie du réalisateur qui nous offre une mise en scène absolument dingue, des images à couper le souffle, des effets spéciaux jamais vus et une extrême sobriété.
Le problème de Interstellar n'est pas qu'il est trop américain. Ce n'est pas qu'on comprend rien. Ce n'est pas que c'est long. Tout est très maîtrisé de ce côté-là. Non. Interstellar n'a pas les couilles de s'offrir le gros trip complètement personnel et tente inlassablement de nous clarifier la situation. On ne veut pas de ça. Laisse-nous divaguer dans l'océan intergalactique comme tu saurais le faire, Chris !
Je ne peux malheureusement pas aller plus loin de ce côté-ci sans spoiler.
De manière plus précise, certains problèmes de scripts. Ce n'est pas un réel spoiler, mais par exemple le début est quelque peu tiré par les cheveux. Comment Cooper peut-il être recruté par la Nasa et partir SI VITE pour un putain de voyage pareil. Pas de préparations, rien. Ils discutent de ce qu'ils vont faire aux abords de Saturne, quoi (ok j'exagère peut-être un peu.). On comprend bien que c'est pour servir l'histoire de Cooper et sa fille, mais quelque chose comme ça est grossier. Dommage.
Niveau image, c'est somptueux, il n'y a rien à dire. Ce mélange de cinéma et presque-documentaire (caméra fixée sur le vaisseau, etc.) marche à merveille.
Les interprétations sont tout simplement géniales, respect à tous.
Et Hans Zimmer nous offre l'une des meilleurs bande-originale de 2014, brillant par sa simplicité et sa limpidité. C'est merveilleux.
Il y a juste ces petits rien qui en font un problème majeur de ce qui aurait dû être the masterpiece of 2014, of les années 2000, of la SF.
Mon cœur pleure. Ma tête en est encore toute retournée, des images et des sons plein la tête.
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On met subjectivement combien ?
8/10
On y va ?
OUI.
Allez le voir le plus grand possible (IMAX), avec le meilleur son possible et en pellicule. C'est ce que veut Nolan et c'est ce que veut le Cinéma.
On retient quoi ?
"Are you ready to say goodbye to our... solar system ? To our Galaxy..."
Mention spéciale ?
Un personnage arrivant en milieu de film, tout simplement brillant.
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"Houston, I have a bad feeling about this mission."
PS : https://www.youtube.com/watch?v=kpz8lpoLvrA
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cinefiltre · 10 years
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Bande De Filles
De Céline Sciamma, avec Karidja Touré, Assa Sylla, Idrissa Diabaté, ...
2014 - France
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Troisième film sur l'enfance/adolescence de Céline Sciamma.
Qu'est-ce comment, l'histoire ?
Une jeune fille de 16 ans, habitant en banlieue parisienne et n'ayant pas la plus fun des vies rencontre trois filles. Elles sont genre sympa et tout.
On aime ?
Et....non.
Après le magnifique Tomboy et l'étrange Naissance Des Pieuvres, Céline Sciamma rate pour la première fois un film. Peut-être dû à cette idée de représenter cette communauté française avant de penser à une histoire en soi.
Le film ne tombe pas dans le cliché et pourrait même souffrir du fait de trop vouloir s'en séparer. Vous m'avez compris ? J'espère.
La mise en scène est relativement banale, parfois belle et une recherche de couleur pas mal du tout.
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Mais quoi alors ?
On s'emmerde. Assez profond.
Le film ne mène nulle part, l'histoire ne suit pas, les personnages ne sont pas toujours logiques, le jeu d'acteur est plutôt faible et on ne comprend tout simplement pas l'intérêt de ce film. 
La distribution est relativement mauvaise, si ce n'est les personnages vraiment principaux et la musique est parfois très belle, même si pas la plus originale.
C'est triste et une belle déception.
On y va ?
J'ai entendu pas mal d'avis favorables donc pourquoi pas. Mais ne vous attendez pas à grand-chose.
On met subjectivement combien ?
3/10
Mention spéciale ?
Diamonds.
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cinefiltre · 10 years
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Fury
De David Ayer, avec Logan Lerman, Brad Pitt, Shia LaBoeuf, ...
2014
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"Stop doing your dick. It's my movie, son."
Qu'est-ce que quoi l'histoire ?
24h en Allemagne, 1945. Un char surnommé, prénommé (..?) Fury, portant à son bord la crème soldat américain affronte l'Allemagne à ses retranchements. Un jeunot dactylo n'ayant jamais porté une arme se voit assigné au rôle de mitraillette (ou un truc du genre, j'y connais rien). Il flippe un max.
C'était comment ?
Un beau film !
Il y a pas 150'000 trucs à dire sur ce film. Une claque émotionnelle, brillamment réalisée, un nouveau constat sur l'atrocité de la guerre, l'horreur du nazisme et des champs de bataille. Le film se veut une sorte de huit-clos dans ce tank-maison, avancement en première ligne d'invasion américaine en Allemagne.
Les interprétations sont plutôt magistrales (à part le principal, L. Lerman, qui joue son rôle à l'amerlock, sans être nul), certaines scènes, intimistes, de guerre, de tension sont parfois amenées de très belle manière et ce film vous restera en tête quelques jours. 
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L'image est relativement magnifique ! Je trouve par-contre dommage de toujours devoir passer par ce cliché guerre = no sun. Et même quand il y a du soleil, il y a TELLEMENT de poussière qu'il devient....gris. Dommage. 
Après, ça reste un film héroïque Hollywoodien. Nous n'échappons donc pas à certaines scènes "Je reste. Me battre. Jusqu'à. La Mort.".
La musique est très réussie, par le petit Steven Price, qui ne s'éloigne cependant pas assez de sa partition de Gravity.
On va le voir ?
Si le film de guerre ne vous répugne pas, si vous n'avez pas trop l'âme sensible et que vous n'êtes pas nazis, oui !
On met subjectivement combien ?
8.5/10
On retient quoi ?
Que franchement, Brad Pitt à torse poil, il est trooopppp b... ... Les Nazis, c'est pas bien !
Mention spéciale ?
La scène après le repas chez les Allemandes. C'est amené comme un gros camion, mais le résultat est brillant.
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"I got that feeling that we're not in Kansas anymore."
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cinefiltre · 10 years
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Magic In The Moonlight
de Woody Allen, avec Colin Firth, Emma Stone, Hamish Linklater, ...
2014
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Regardez-moi ça...
De quoi, comment, l'histoire ?
L'histoire d'un célèbre magicien (C. Firth), réincarnation même de Woody Allen, ne croyant donc à absolument rien part au sud de la France prouver au monde entier qu'une medium (E. Stone) n'est qu'une charlatante de plus.
C'était comment ?
Il y a Emma Stone. 
Ensuite, il y a Woody Allen.
Et enfin, le film début sur trois des plus beau morceaux classiques existant sur Terre (Le Sacre du Printemps, Le Boléro et la 9ème de Beethoven).
Et pourtant, le film est une déception.
Je ne vais pas vous cacher que la photographie est magnifique, les musiques géniales, le jeux d'acteur dingue et Emma Stone très belle. Cependant, les dialogues ne font pas mouche. On ne retrouve pas ici le génie de Woody, son âpreté, son cynisme. On cherche, on cherche et on ne trouve pas. Stanley, le personnage principal, EST Woody Allen, tout simplement. Un homme convaincu que l'existence de l'homme est futile, destinée à absolument rien et que rien n'existe si ce n'est l'éphémérité du moment présent. On s'attend donc à des répliques qui nous flinguent, dégainées aussi vite qu'un Woody avec le talent d'un Colin Firth. Mais non, c'est plat et on rigole trop peu (mais quand même, je vous rassure !). Et un peu trop niais, du coup.
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Dommaaaaaage.
On y va ?
C'est pas le film à voir en priorité. Mais il reste qu'on passe un bon moment.
On met subjectivement combien ?
6.5/10
On retient quoi ?
"-Regardez, c'est magnifique ! -C'est éphémère."
Mention spéciale
Toutes les scènes de bal, dans les bars, de ces années 20...!
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cinefiltre · 10 years
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Samba
De Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Tahar Rahim, Izïa Highelin, ...
2014
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Philosophie de l'image : Malgré son chapeau, Samba n'est pas à l'abri des ennuis qui lui courent après. C'est nul. Pas le film, hein.
Qu'est-ce que l'histoire ?
Samba (Omar Sy), sans-papier en France depuis dix ans, se fait attraper et va rencontrer vers son chemin vers la -possible- liberté Alice (Charlotte Gainsbourg), une fille kind of dépressive. Amour ?
Comment que c'est ?
Franchement, c'est pas mal, tout ça !
Fort de leur succès international Intouchables, le talentueux duo non-fraternels nous offre une comédie dramatique dans les règles de l'art sur un sujet sensible actuel.
On ne peut nier le brillant des scénarios et de la réalisation de cette paire de réalisateurs. Intouchables, d'accord. Mais Nos Jours Heureux et Tellement Proches étaient eux aussi de petits bijoux ! On sent donc bien ici cette patte qui parvient à mêler drame et comédie de belle façon, sans jamais dépasser les limites du genre.
C'est populaire, c'est parfois un peu facile, mais c'est bien. Le récit, parfois un peu long, nous offre néanmoins de jolis dialogues, des scènes dramatique intéressante bien souvent désamorcées de façon brillante par l'humour nécessaire à ce non-mélodrame.
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Donc voilà. Vous l'aurez compris, ce n'est pas le film de l'année, cependant, le film est un bon divertissement sur une situation dramatique et le film offre à la France de réfléchir un peu sur ce qu'il se passe autours de nous.
Le comédiens sont brillants, notamment Charlotte Gainsbourg qui fume, d'accord, mais qui joue avec brio ! (et Omar Sy). Les seconds rôles sont également à saluer.
On met subjectivement combien ?
7.5/10
On y va ?
Disons qu'il y a d'autres films à voir encore au cinéma. Mais si vous pensez que ça vous intéresse, oui, allez-y !
On retient quoi ?
"Ils sont ivres."
Mention spéciale ?
La scène d'ouverture.
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cinefiltre · 10 years
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Lou! Journal Infime
De Julien Neel, avec Lola Lasseron, Ludivine Sagnier, Kyan Khojandi, ...
D'après la BD Lou!
2014
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Qu'est-ce que hein, l'histoire ?
Lou (L. Lasseron) vit seul avec sa mère très sympathique et atypique qui serait plus une grande sœur qu'une mère. Cette dernière et sa fille galèrent un peu niveau amour. Le tout dans cet univers de BD peu réaliste et très rêveur.
Comment que c'est ?
Pas mal ! 
Le film n'est pas à tomber par-terre, mais offre cependant un souffle frais dans le paysage du cinéma français. Le réalisateur cherche à tout prix quelque chose d'original, de nouveau, très fidèle à sa BD originale.
C'est peut-être là où réside le problème : le réalisateur. Nous ne doutons pas du talent de ce dernier, mais offrir le rôle de directeur à quelqu'un d'autre aurait offert quelque chose d'intéressant au film et ce dernier aurait pu être quelque chose de grand.
La distribution est pas mal sans être sensationnelle. Les enfants jouent malheureusement pas à merveille. Mais les deux adultes sont excellents, en particuier K. Khojandi, qui est le soleil du film ! 
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Donc voilà, bravo pour l'essai, il y a du bon et du moins bon. On passe un bon moment.
On y va ?
Si ça vous donne envie, pourquoi pas.
On y met subjectivement combien ?
6.5/10
Mention spéciale
L'arrivée de Khojandi. (Ok je me rappelle plus comment il s'appelle dans le film....)
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cinefiltre · 10 years
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White Bird
De Gregg Araki, avec Shailene Woodley, Eva Green, Christopher Meloni, ...
Titre original : White Bird In A Blizzard
2014
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Mettre du Cure dans un film ne garanti rien.
Qu'est-ce que l'histoire, en gros ?
Une adolescence (S. Woodley) en pleine période de.... d'adolescence voit sa mère ( E. Green) disparaître du jour au lendemain sans laisser de traces. Ça n'a pas l'air de trop affecter, contrairement à son père (C. Meloni).
C'est comment ?
Arty.
Mais encore ?
Malheureusement raté.
On comprend les désirs du réalisateur de réaliser un Gone Girl plus décalé, coloré et rafraîchissant. Le problème réside justement en les désirs trop transparents de Akari. On a affaire à un film qui semble bâclé, où chaque scène est trop facile, sans nous transmettre assez d'émotions. Le film se cherche et se veut original, principalement avec l'acte final quelque peu WTF. Mais on sent l'envie de faire du WTF pour changer et créer un film complètement original. Ça ne marche pas !
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Cela dit, on ne passe pas la pire séance de notre vie. Le film est agréable à regarder, bercé par la New Wave (le film étant sur des ados de fin 80's). Rien ne choque réellement. C'est également le problème du film. Un manque de (permettez-moi l'expression) couilles.
Shailene Woodley joue de manière tout à fait respectable et Eva Green fait du Eva Green.
On sort du film et on l'oublie vite. Voilà le problème profond.
On met subjectivement combien ?
6/10
On y va ?
Si il n'y pas grand-chose d'autre à voir pourquoi pas... mais "no rush".
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Mentions spéciales ?
Pictures Of You, de The Cure, coupé bien trop vite !
Ainsi que le retour de... mais attendez, Twin Peaks, c'est pas 2016 ? (Oui, "Laura Palmer" a un petit rôle !)
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cinefiltre · 10 years
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Gone Girl
De David Fincher, avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, ...
2014
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Le mari modèle, celui qui sort les poubelles.
Qu'est-ce que quoi que comment, l'histoire ?
Nick (Bennie) se réveille, un jour d'apparence banale. Puis quoi ? Une table renversée et la pure et simple disparition de sa femme (Rosamund Pike). Tout semble désigner le grand mou : Nickie. C'est tout ? Non, non.
C'était comment ?
Bah franchement, c'est une expérience de cinéma pure comme on en voit trop peu. C'était bien, bien, bien.
Le film pouvant apeurer par son apparente longueur (env. 2h30), Fincher nous fait oublier la notion du temps pour même nous planter à la fin avec dans notre esprit le simple "Z'en veux encore !!!".
Bref, vous l'aurez compris, c'est un superbe faux-thriller.
Le réalisateur américain nous offre une expérience folle où chaque situation est remise en question par sa scène suivante. Nous suivons un personnage principal pour qui nous ressentons peu d'empathie, mais qui se trouve vite être la victime d'une histoire qui le dépasse certainement. Nous décortiquons gentiment mais sûrement l'avancée de l'affaire qui nous mènera vers un tournant majeur à la moitié du film. Ok, ce n'est peut-être pas le tournant le plus inattendu de l'année, mais Fincher sait apparemment ce qu'il fait et tout va bien.
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La réalisation est tout simplement brillante. Une image fixe, extrêmement maîtrisée, nous plonge directement au cœur de l'histoire. La musique (Trent Reznor, Atticus Ross), folle, ne s'imposant jamais, apporte ce nous-ne-savons-quoi de myst(ique)érieux, inquiétant qui interrogera tout le long du film notre pitite cervelle.
Ben Affleck fait son job sans être transcendant. Après, difficile d'être transcendant avec un rôle pareil. Rosamund Pike sait ce qu'elle fait et le reste du cast...fait son job as well.
Le film demeure une expérience de cinéma unique où vous oublierez sans trop de problèmes le PIB français actuel et la pluie automnale.
On y go ?
Allez-y, ça en vaut définitivement la peine !
On met subjectivement combien ?
8/10
On retient quoi ?
Dur dur dur sans spoiler.
Disons qu'il y a un beau générique. D'ouverture comme de fermeture.
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Mention spéciale
-AlerT """"SpoiL""""-
Quand on me dit "j'ai un petit chalet dans lequel tu pourrais habiter", j'avoue imaginer quelque chose de plus rustique.
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