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#rue du génie
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Lounès Darbois: Paris ce n’est pas une ville pour “investir”, où n’importe quel putois mondial aurait droit à son “pied-à-terre”. Paris c’est la concentration du génie pratique français de la construction et de l’art ornemental passés par de crucifiants essais et erreurs étalés sur des siècles, trouvant début 17ème son type classique fixé dans la pierre calcaire et le toit d’ardoise, pour enfin en obtenir fin 19ème-début 20ème siècle, une merveilleuse résurrection néo-classique. Paris c’est pour les Français seuls, c’est “pour nous, à nous, chez nous”. Les squatteurs étrangers qui y résident n’ont pas été une seule fois capable de créer un seul bâtiment qui ait le quart de la beauté du plus laid bâtiment érigé durant l’âge d’or 1880-1914. Ce ne sont pas des parisiens ce sont des squatteurs de cavités laissées vacantes par les morts à la guerre et il y a un terme pour les gens qui cherchent ce mode d’habitation: des troglodytes. Et pas plus que de génie pratique, quantifiable, mesurable, concret, ils n’ont de sens esthétique du mode de vie. En vêtement, en gastronomie, en choix de locomotion ils sont lourdingues et nuls. Ils foncent aux grossiers commerces crasseux, aux viandes mal saignées étalées sans bardage sous les présentoirs sans feuillage, à côté de cela comparons ce qu’est une boucherie française traditionnelle, une boulangerie, une cordonnerie bien tenue, avec travail en tablier. Et l’ambiance de frénésie gaie des samedi après-midi de Paris jusque vers 2010, avec ses familles françaises nombreuses, ses jeunes femmes habillées, coiffées, ses darons sans ventre en manteau longs et chaussures cirées qui passaient en coup de vent acheter la tarte aux poires du déjeuner, toute cette petite beauté gratuite de la rue, la vraie France organique, parquet et lambris, ascenseur à grillage et escalier à tapis serti de tiges de maintien, tout le savoir-faire d’hommes inconnus d’avant, qui avaient des vrais beaux noms de provinces francophones, pas ces noms trafiqués de tricheurs importés, de gougnafiers qui n’ont jamais rien embelli et qui se prétendent des droits sur nous. C’est le ressentiment? Mais le ressentiment contre une telle exploitation, un tel mensonge, une telle colonisation forcenée alors que nous n’avions rien fait, cela ne s’appelle pas ressentiment cela s’appelle du sang qui crie justice, un véhément redressement qui renverse la pensée contre soi-même, cela s’appelle la Grâce, et merde et cent fois merde aux catégories nietzschéennes et à leur engrenage mental incapacitant. La vie organique d’abord bordel! Et l’évidence, l’intuition, l’instinct d’abord. Nous disons ce que nous disons pas pour l’avoir “pensé” (penser la société...) mais pour l’avoir expérimenté, payé sur le terrain depuis 20 ans, depuis 50 ans même pour certains, et il faudrait s’inhiber l’évidence par respect d’un philologue allemand d’université qui n’a jamais vu venir l’invasion barbare contrairement aux grands Français Art Déco, les Céline, les Morand dès 1925 avec L’Europe galante, dès 1928 avec Magie Noire? Et Lapouge même avant. La vraie impulsion révolutionnaire c’est ça, et tout ce que ça induit.
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annlocarles · 8 months
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A la porte des écoles, dans les profondeurs bleues ou grises des matins et des soirs, les mères sont là, rêveuses et souvent impatientes, sentant leur ventre vide et leur cœur nu d’avoir abandonné l’enfant à d’autres un si long temps. Elles gardent en elles le goût de son baiser léger, de son rire mal éteint, elles gardent en elles leur propre solitude comme un vaisseau qui aurait déployé ses voiles sitôt que lui, l’enfant, aurait franchi la grille.
Elles se souviennent d’elles, exclues, séparées, regardant, regardant la multitude des enfants, petites vagues vagabondes et bruissantes, et l’un d’entre eux, le leur, petit embrun cherchant le large au sein même du flot, et le trouvant, car l’enfant a le pouvoir d’être ce corps vivant, impossible et ardent, qui fait tomber les murs tout autour, qui s’approprie le monde, renaissant à lui-même et à tous ceux qu’il appelle ses copains, triomphant toujours. Les cours de récréation sont ces lieux-là, parcelles de lumières, de fables, d’entraves vaincues. Elles sont l’ivresse et le cyclone, les larmes et le plaisir qu’attise le vent de la liberté. Jamais brimée, jamais définitivement brimée. Les enfants qui les peuplent les font se dilater pour mieux absorber et rejeter l’espace et le temps n’appartenant qu’à eux. Leurs cris s’enflent, c’est une rumeur qui s’épanouit, retentit jusqu’à la rue, jusqu’aux maisons, bureaux, usines où se tiennent leurs pères et mères et la société tout entière. Elle fendille leurs défenses faisant battre de grands coups sourds leur corps triste. Elle est comme une eau qui s’écoule ressuscitant la vie.
Sylvie Fabre G. In Le génie des rencontres . Éd L'Amourier 2003
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raisongardee · 11 months
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“Ne vous laissez pas tromper par de vaines paroles. Plusieurs chercheront à vous persuader que vous êtes vraiment libres, parce qu’ils auront écrit sur une feuille de papier le mot de liberté, et l’auront affiché à tous les carrefours. La liberté n’est pas un placard qu’on lit au coin de la rue. Elle est une puissance vivante qu’on sent en soi et autour de soi, le génie protecteur du foyer domestique, la garantie des droits sociaux, et le premier de ces droits. L’oppresseur qui se couvre de son nom est le pire des oppresseurs. Il joint le mensonge à la tyrannie, et à l’injustice la profanation ; car le nom de la liberté est saint. Gardez-vous donc de ceux qui disent : Liberté, Liberté ! et qui la détruisent de leurs œuvres. Est-ce vous qui choisissez ceux qui vous gouvernent, qui vous commandent de faire ceci et de ne pas faire cela, qui imposent vos bien, votre industrie, votre travail ? Et si ce n’est pas vous, comment êtes-vous libres ?”
Félicité de Lamennais, Paroles d’un croyant, 1834.
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tournevole · 2 years
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Jacqueline Goddard , née Barsotti (1912-2003), était un modèle préféré de l'artiste et photographe surréaliste Man Ray à Paris dans les années 1930.
Comme Jacqueline Barsotti, elle était arrivée à Montparnasse à l'âge de 17 ans, une grande beauté aux cheveux blonds indisciplinés. Elle fréquente bientôt La Coupole et d'autres réparations des artistes à la mode de l'époque. De nombreuses années plus tard, alors qu'elle a vécu sur l'île de Wight, elle a écrit un mémoire personnel dans lequel elle a rappelé ses expériences et a offert quelques observations piquantes sur les personnalités qu'elle avait appris à connaître.
Elle rencontre Giacometti, Picasso ("le plus grand génie, sans aucun doute, avec une production colossale, mais de mauvaises manières"), Derain et Matisse. Elle devient le modèle préféré du peintre Foujita qui, lorsqu'ils se promènent ensemble dans les rues de Paris, "aime entendre son nom murmuré par les passants".
Elle a aussi rencontré des écrivains. Une fois, elle a dansé avec Somerset Maugham, qui lui a dit qu'elle était la plus belle femme qu'il n'avait jamais connue. Simenon, qu'elle n'aimait pas, « se vantait d'avoir, à 30 ans, écrit plus que Balzac ». "Plus tard dans sa vie", a ajouté Jacqueline Barsotti, "il a affirmé avoir eu des milliers de maîtresses, mais je ne l'ai jamais vu avec quelqu'un d'autre que sa femme." Il devait utiliser Jacqueline comme personnage dans l'un de ses romans.
Jacqueline Barsotti est devenue une amie proche de Man Ray, et de son ancienne maîtresse, Kiki de Montparnasse . De Man Ray, elle a rapporté : « Il n'était pas beau, son nez n'avait pas d'opinion et allait partout. Il semblait toujours méditer et avait rarement le cœur léger. C'était bien dommage qu'il ne souriait pas beaucoup. Son petit sourire l'a complètement changé. Kiki, sans maquillage, "ressemblait à une patate".
Une autre des maîtresses de Man Ray était le photographe américain Lee Miller . Le soir où Lee Miller a quitté Man Ray, Jacqueline Barsotti a marché avec lui sous la pluie à travers le cimetière du Montparnasse avant de retourner à son atelier, où il a disposé une table avec une bouteille de poison, un fusil et une corde. Puis, alors que Man Ray était assis à table, Jacqueline elle-même a pris la photo de l'artiste envisageant de se suicider.
Lorsque Man Ray lui présente un livre de ses photographies, il propose l'inscription « À la plus belle fille que j'aie jamais photographiée » ; elle a hésité. Alors il a recommandé : « Au seul avec qui je n'ai pas couché » ; Jacqueline Barsotti a déclaré que cela compromettrait ses autres modèles. De même, elle a rejeté "Au plus inspirant" comme "un compliment pour moi, mais grossier envers les autres". Au final, il a dû se contenter de "Avec tout mon amour, Man Ray".
Elle a insisté sur le fait qu'elle et Man Ray n'avaient jamais été amants : « Il avait 50 ans alors que j'en avais à peine 17. J'étais grande, il était petit. J'étais censé être très agréable à regarder, il ne l'était pas. Après sa mort, Juliette, l'épouse de Man Ray, a offert à Jacqueline une lithographie de son autoportrait, en y inscrivant «À Jacqueline qui n'a pas fait».
Jacqueline Marthe Barsotti est née le 13 novembre 1911 d'une mère française et d'un père italien, sculpteur prolifique. Sa petite enfance se passe à Paris, où son père avait un atelier ; un voisin voisin et ami de la famille était Henri « Le Douanier » Rousseau. De son propre aveu, elle était une enfant difficile : « Je n'étais pas populaire alors, je suis devenu impossible, et je le suis resté », écrit-elle dans sa vieillesse.
Après l'Armistice, elle part avec son père vivre près de Carrare en Italie. Les illustrations de son édition de La Divine Comédie lui donnaient des cauchemars. Sa mère a été persuadée de rejoindre la famille, mais elle détestait l'Italie et s'est mise à boire, et presque immédiatement après son arrivée, Jacqueline a été envoyée au Collège Giuseppine à Pise. Ici, elle a soulagé sa frustration en crachant sur ses camarades de jeu depuis le toit de l'école. Elle se sentait rejetée par ses parents et détestait son père, à qui elle volait de l'argent : « Complètement honnête avec les étrangers, j'étais totalement sans scrupule avec ma propre famille », se souvient-elle.
Ayant montré beaucoup de promesses initiales à l'école, elle a abandonné le travail et s'est mise à devenir « ingérable » ; désespérées, les religieuses lui demandent de partir. Jacqueline s'occupe maintenant d'apprendre à conduire une moto Harley Davidson sans les mains, tout en tournant sur la selle. Elle est sortie faire des tours avec des pilotes de course. Elle est allée danser. Détectant un nouveau climat d'anticonformisme, elle "sentait que les femmes audacieuses avaient beaucoup à dire et à faire", et devenait "assez indifférente aux opinions des autres".
Lorsque Jacqueline Barsotti avait 17 ans, la famille est revenue à Paris, où son père est décédé peu de temps après. Son entrée dans le monde artistique s'est faite lorsqu'un sculpteur argentin lui a demandé de poser pour une tête, et ce fut la libération qu'attendait Jacqueline : « J'ai remplacé ma famille plutôt désastreuse par les personnalités les plus brillantes du siècle. La plupart des artistes avec qui elle fréquentait étaient dans la cinquantaine, et pour la première fois de sa vie, dit-elle, personne ne s'est moqué d'elle : « Les bohémiens de l'époque étaient bien plus bourgeois que n' importe quelle classe de personnes que je connais. avait connu jusqu'à présent. Mais ils étaient amusants.Elle a cependant entretenu une relation longue et souvent volatile avec le peintre Mayo.
Pour subvenir à ses besoins, Jacqueline Barsotti se faisait poser pour un portrait lorsqu'un de ses amis riches voulait ajouter un artiste célèbre à sa collection ; elle achèterait alors celui le tableau et le revendrait à son amie avec profit - mais à un prix inférieur à qui aurait été demandé par une galerie.
Elle a également suivi un cours de soins esthétiques à l'école d' Helena Rubinstein du Faubourg St Honoré. (Ayant été présenté à Mlle Rubinstein, Jacqueline Barsotti a conclu qu'"elle était frappante, mais pas la grande beauté qu'elle s'imaginait être".)
Jacqueline Barsotti est discrètement sortie de l'histoire culturelle en 1938, lorsqu'elle a épousé un major de l'Artillerie royale, Creed Creed-Miles, qu'elle a rencontré à Grande Canarie ; il avait été l'un des principaux jockeys amateurs et, à Cambridge, il avait possédé six chevaux de course. Le mariage a été dissous en 1946, et elle a épousé en second lieu, en 1949, Ivor Goddard, un photographe sur l'île de Wight, où elle a vécu jusqu'à sa mort le 17 juillet, ne perdant jamais son accent français .
(via le Telegraph :  http://www.telegraph.co.uk/news/obituaries/1437032/Jacqueline-Goddard.html )
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cogitontos · 8 months
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J'ai pu comprendre en ce mois d'Août et ce plus qu'avant par expérience, pourquoi Nietzsche se voyait nécessairement déplacer son corps dans une géographie différente au nom de sa propre santé, pour LA santé.
Nietzsche de part l'exemple de sa propre vie nous a montré que changer de géographie était parfois primordial pour le bien de notre vitalité, notre corps, notre santé ainsi que notre créativité.
En ayant changé d'atmosphère, j'ai pu vivre en partie les raisons que Nietzsche avait à promouvoir le déplacement du corps et de la vie vers un endroit qui augmente sa vitalité et permet de déployer les ailes de son âme créatrice afin de ne pas laisser son potentiel se rétracter comme une araignée mourante entrain de stagner en dessous de nuages sombres où l'air semble être saturé de poison. Pour ce qui est de la terre promise du corps, il s'agissait des vertus d'une place solaire et revivifiante. Lui qui incarnait le génie vivant dans le corps hypersensible et réceptif à la totalité du réel savait que pour se sauver il fallait fuire vers de nouvelles terres pleines de promesses pour notre vitalité. Pour Nietzsche c'était l'air balayant des montagnes sans nuages et au soleil absolu, pour moi ce fut le vent purificateur et iodé de la mer dont les différents souffles étaient accordés par les montagnes nous encerclant.
Ainsi, mon corps se sentait revivifié, porté par les vagues, se baignant dans les bombardements solaires. En cet endroit les pensées naissaient sans effort. L'inspiration était toujours au coin de la rue sous les pins grattés par les écureuils, temoins des histoires qui se comptent parmis les touristes imbibés d'alcool toute la nuit. Craignant de finir en cendre dans les feux titanesques, la verdure sèche se fait discrète bien que les épines tournant au marron finissent par millier sur les routes bitumées.
Parfois il est nécessaire de faire honneur à son corps et de changer de paysage. Il en va littéralement de notre vitalité.
Cet endroit, ce Sud méditerranéen me manque. Mais il n'est jamais bien loin. Mon âme sent encore sa chaleur caresser ma peau salée.
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aisakalegacy · 1 year
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Hiver 1898, quelque part au milieu de l’Atlantique (1/6)
Cher cousin Adelphe, Je vous écris de ma cabine de seconde classe au bord de La Bourgogne, sur laquelle j’ai quitté New York il y a bientôt une semaine. Je suis rentré à Hylewood à la fin de l’automne dernier, où j’ai passé quelques mois. J’ai dû quitter l’Egypte un peu précipitamment pour des raisons personnelles, laissant derrière moi ses couleurs, ses rues grouillant de vie, ses effluves de nourriture grillée, de pain frais et de viande, son air chargé d’épices, ses beautés enivrantes. J’ai quitté le soleil brûlant du désert pour l’hiver glacé et impitoyable de l’Ontario, son ciel gris, son air froid, ses paysages couverts de neige, ses gens emmitouflés dans des vêtements épais, sa vie terne et ennuyeuse.
Ma femme m’attendait sur la plage, dans la neige, notre fille dans les bras - vous ai-je dis que j’ai une fille ? Louise a eu quatre ans cet automne. Je la rencontrai pour la première fois.
La première chose que je remarquai chez ma femme, c’était son sourire. Un sourire chaleureux qui n’avait pas changé après cinq ans d’absence, éclairant un visage familier mais plus tout à fait - j’avais laissé une jeune fille enceinte et je retrouvai une femme. Je craignais de retrouver une étrangère - il est vrai que nos correspondance avaient été un peu erratiques. Mes peurs s’envolèrent dans le soulagement de la retrouver et de la tenir contre moi pour la première fois depuis cinq ans.
[Transcription]
Jules Le Bris : Génie. Eugénie Le Bris : Jules ! Jules Le Bris : Et une jeune dame que je ne connais pas encore ! Eugénie Le Bris : Dis bonjour à Papa, Louise. Louise Le Bris : Huh… Eugénie Le Bris : Je comprends pas, elle capotait ce matin avant le dîner… Avant de partir elle courrait partout, elle était folle comme un balais et astheure elle fait la timide… Jules Le Bris : Avec ma moustache pleine de givre, je dois l’intimider. Nous aurons tout le loisir de faire connaissance à la maison, au chaud ! Eugénie Le Bris : Oh, je suis contente de vous voir ! Vous avez fait bon voyage ? Avec cette neige, j’avais peur que votre barque se renverse. Criss, vous êtes gelé et y tombe des peaux de lièvre… Eugénie Le Bris : Vous avez déjà la guédille au nez. Rentrons vite à la maison, Coral vous donnera un peu d'lait si vous êtes assoiffé. Vous allez manger des toasts su'l'poêle à bois, et… Jules Le Bris : Ne vous inquiétez pas pour moi. Une bonne pipée, un lit confortable et une bonne nuit de sommeil, et je serai comme neuf.
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havaforever · 11 months
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ELLIOT ERWITT - Rétrospective au Musée Maillol
Elliott Erwitt, 94 ans, est ce qu’on appelle un photographe total. Il a tout fait : de la photographie intime, du grand reportage, de la mode, de la publicité. Son regard singulier, à la fois moqueur et plein d’humanité, illumine tout son travail, 
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Pilier de la prestigieuse agence Magnum où il est entré en 1954 sous la houlette de Robert Capa, Elliott Erwitt est à cheval sur les deux rives de l'Atlantique : né en France de parents immigrés russes en 1928, il a ensuite grandi en Italie avant de faire carrière aux Etats-Unis et de parcourir le monde en tant que reporter. 
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Riche de 220 photos, l'exposition est divisée en une dizaine de thématiques définies par l’artiste lui-même (couples, enfants, chiens, villes etc.). Quel que soit l’angle abordé, on retrouve son regard amusé, ironique mais affectueux. Un régal.
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Qu’il observe les vacanciers à la plage ou des nudistes sous toutes les latitudes, qu’il immortalise des scènes de rue, des animaux, ou qu’il traite des immeubles comme des personnes, son regard amusé, doucement ironique, sur ses semblables et sur le monde, est sa marque de fabrique. 
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Il parvient même à conserver ce sourire pour des travaux de commande austères – une entreprise de chimie – ou dans ce qu’il appelle ses "abstractions", des clichés dénués de personnages.
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Modeste, il assure que ce n’est pas lui qui est drôle, mais les situations et la réalité qui sont drôles. "Il suffit de savoir les saisir", dit-il. Mais s’il a l’œil pour repérer le comique de situation, il sait également provoquer la drôlerie. L’exposition est ainsi jalonnée de ses autoportraits, tous plus désopilants les uns que les autres – avec perruques ou dans des situations loufoques -, confirmant que l’homme à aussi le goût de l’auto-dérision chevillée au corps.
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S’il a beaucoup d’humour, Elliott Erwitt sait aussi aborder l’intimité avec grâce. La photo comme il dit de "mon premier chat, ma première femme et mon premier enfant", prise sur un lit chez lui à New York en 1953, dans un clair obscur magnifique, porte un regard doux et tendre sur cette trinité. Ce cliché, repéré très tôt par Edward Steichen, directeur du département photo du MOMA, a lancé sa carrière.
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Au dernier étage, dans l’espace consacré aux femmes, le cliché poignant de Jackie Kennedy, très digne alors que quelques larmes s’écrasent discrètement sur sa voilette, aux obsèques de son mari John F. Kennedy, ou bien la mère de Robert Capa effondrée sur la tombe de son fils en 1954, témoignent encore de sa capacité à saisir les sujets graves avec sensibilité. 
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Il sait aussi jeter le trouble et interroger, comme sur cette photo d’un petit garçon noir de Pittsburg qui retourne un revolver jouet sur sa propre tempe. Enfin, il est un portraitiste célébré pour ses clichés de personnalités, de Nixon et Khrouchtchev au Che, sans oublier Marilyn ou Obama.
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L’ensemble est rythmé, équilibré, vivant, plaisant évidemment, mais très souvent aussi saisissant de génie, d’inattendu, de puissance créatrice et de poésie. On sort de ce moment de grâce charmés et complètement conquis. 
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yannlyr · 11 months
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Réflexion autour de trois œuvres: Time Machine (H.G. Wells, 1895), The invisible Man (H.G. Wells, 1897), I am Legend (Richard Matheson, 1953)
Tout le monde connaît La Machine à explorer le temps, L’Homme invisible, Je suis une légende. Pourtant, personne n’a lu ces romans. On connaît soit le titre, soit une expression populaire liée à ces titres, certains en auront vu des adaptations cinématographiques. En définitive, personne ne connaît ces trois romans. La plupart du monde joue l’imposture.
Une preuve de ce que je prétends? Quel est le patronyme du souffre-douleur de l’Homme invisible? (Réponse en fin de ce billet).
La Machine à explorer le temps a toujours été trahie par les scénaristes du grand écran. La dernière trahison date de 2002 et a été signée par Simon Wells, un arrière-petit-fils du romancier qui n’aura fait aucune ombre au génie de son aïeul avec son adaptation médiocre de l’œuvre. Souvent, on pense que la morale de l’histoire est qu’on ne peut rien changer au temps. Une telle conclusion ne ressort pas de l’ouvrage. Les êtres que l’Explorateur, pour reprendre le terme employé par le narrateur, rencontre ne parlent pas, ils ont à peine une conscience: ils réagissent instinctivement. Cependant, on décrypte parfaitement la sensibilité socialiste de H.G. Wells dans son roman où l’exploitation des uns par les autres y est décrite férocement. Il est à parier que cette tendance du vrai socialisme de la fin du XIXe siècle n’aura pas plu à Hollywood.
L’Homme invisible, paru deux ans plus tard, ne présente aucun super-héros, mais un chercheur dépassé par sa découverte qu’il aura expérimentée sur lui sans jamais avoir une once de sens pratique. Il parvient à la réalisation de sa transformation presque totale en plein hiver, en Angleterre, où pour échapper à ses poursuivants, il n’a comme solution que de se dévêtir totalement et d’aller dans les rues enneigées de la ville puis à travers la campagne. L’homme aura ainsi aussi inventé l’atteinte aux bonnes mœurs parfaite: pas vu pas pris! L’affaire est cocasse et tourne vite en chasse à l’homme, sans qu’aucun rebondissement extraordinaire ne vienne émailler la narration.
Quant à Je suis une légende, dont l’adaptation la plus connue et la plus rentable date de 2007, si certains éléments sont conformes au roman comme l’épisode dans le grand magasin ou lorsque le personnage non infecté s’en va donner le coup de grâce à des dizaines de « monstres », la fin de l’ouvrage n’a rien à voir avec celle du film où le héros se sacrifie après avoir confié son sang, antidote au virus qui a transformé toute l’humanité à part lui-même et deux rescapées sorties de nulle part, le roman n’offre pas la même perspective à ses lecteurs. En réalité, Robert Neville est bien le dernier être humain de l’ancien genre, et dans le nouveau monde, il est un intrus que la totalité des nouveaux humains veut exterminer afin que l’ère ancienne soit définitivement close. Robert Neville est une légende car il est le dernier, une absurdité subsistante, une anomalie résistante quand tout a changé, quand un genre humain en a remplacé un autre. Il sera exécuté par le nouveau genre humain. En cela il demeurera une légende.
Tout cela a plus de sens que ces adaptations qui se veulent plus intelligentes que les originaux. Lisez! C’est une démarche d’honnête homme.
Quant au souffre-douleur de l’Homme invisible, son patronyme est Marvel, un nom de famille que les adeptes des films de la marque éponyme n’auraient pas manqué de se souvenir, s’ils savaient encore lire. Étonnant, n’est-ce pas?
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Léo Ferré en Toscane par André Villers LÉO FERRÉ, ANDRÉ VILLERS, LES CHANTS DE LA FUREUR, p1333..: ..La photographie pour moi, et celle de Villers en particulier, c'est vraiment le temps arrêté dans “La Chanson du Mal-Aimé”, dans les rues de Peille avec Mathieu, dans mon imprimerie avec Marie-Cécile… …C'est ça le génie de Villers: l'arrêt sur une page de la mémoire qui parle, qui parle quand même. Le peintre a des couleurs dont il fait une fête, le photographe vous ramène dans une pellicule et vous attend à la sortie… …Je suis sûr que la vie qui s'écoule a, pour Villers, un sens supplémentaire: elle arrête la tragédie, où qu'elle soit, et se retrouve toujours dans l'attente du lendemain. Salut ! André !
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inhushedwhispershp · 1 year
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Marché noir et crime organisé
Dans toute société, vous trouverez toujours des individus bien placés pour défier le pouvoir en place et organiser une révolte cachée contre des lois ou des prohibitions entravant les libertés individuelles. La nouvelle communauté sorcière de Skye ne fait pas exception à la règle et à peine les Black avaient-ils posé un pied sur l’île qu’ils ont commencé à échafauder leur plan dans l’ombre. Avec la mainmise sur la banque et de nombreux commerces, l’économie tournait grâce à leurs investissements, à l’emploi de nombreuses petites mains et aux alliances familiales et claniques. Aujourd’hui, les cartes se redistribuent.
La production et la vente d’alcool
Si les Black ont fait mine d’accueillir les décrets prohibant la production et la vente d’alcool avec respect, c’était surtout pour mieux organiser leurs fourberies à l’ombre des yeux indiscrets. Ainsi, plusieurs établissements clandestins ont commencé à fleurir ça et là, proposant aux sorciers en quête de divertissement des lieux de confiance où chacun pouvait venir se désinhiber, si tant est qu’ils étaient assez courageux pour le faire. L’ouverture de quelques distilleries clandestines, discrètes, s’ensuivit. Si l’alcool se vendait presque à prix d’or, ça ne ralentissait en rien les affaires. Dans un monde si liberticide, beaucoup voulaient retrouver le goût de la vie d’avant.
Aujourd’hui, les décrets sur le sujet ont été abrogés depuis plus de dix ans, mais le commerce sur ce marché noir se poursuit. Les Black font en sorte de garder le contrôle, autorisant parfois quelques établissements, clans ou groupuscules à produire leur propre alcool contre rentes sonnantes et trébuchantes.
Crime organisé et rivalité croissante
Si le taux de criminalité est relativement faible sur l’île, c’est surtout parce que les autorités veillent au grain, et que les Brigades spéciales ont la réputation de ne pas faire dans la dentelle. Jusqu’à présent, le marché noir se portait bien, et plus ou moins sans encombre car tout le monde était au clair sur une chose : le trône de jais appartenait aux Black. Quasiment incontestés, ces derniers dictaient leurs lois, et les quelques voix qui pouvaient s’élever pour s’insurger étaient rapidement tues.
Néanmoins, cette tendance tend à se modifier depuis l’arrivée sur l’île du clan Song. L’erreur des Black a été de ne pas se méfier, et en trois ans, nos amis asiatiques ont réussi à se créer un petit réseau solide. Inventeurs de génie, payés par le gouvernement pour leurs technologies, associés aux Porskoff et aux Vajarodaya, les Song deviennent peu à peu un ennemi de taille pour les Black. S’ils n’ont pas encore empiété sur leurs plates-bandes, les britanniques savent que leur laisser prendre de l’influence n’est pas une bonne chose. Bagarres de rue, sabotages et tentatives d’assassinat se multiplient dernièrement. La bataille s’annonce acharnée pour la couronne des bas-fonds.
Le Naughty Warlock Spot
L’un des établissements les plus vieux et connus des sorciers malicieux est une propriété des Black : le Naughty Warlock Spot est un bar, en apparence tout ce qu’il y a de plus normal, où il vous est possible de siroter une bièraubeurre. Les vraies affaires se passent à l’abri des regards dans les sous-sols où vous trouverez alcool, cigarettes et parties de poker, à l’image des Peaky Blinders moldus.
Bien entendu, les autorités ne sont pas dupes, et si elles ne connaissent pas tout l’envers du décor, elles savent que des affaires louches se trament quelque part. L’influence des Black les sauve pour le moment, eux qui peuvent facilement payer des pots de vin et passer au-delà des contrôles avec une poignée de mains devenue légendaire.
Le Red Dragon Palace
Ce tout nouvel établissement appartenant au clan Song est officiellement un palace artistique, qui leur sert également de quartier général, eux qui n’ont pas souhaité obtenir d’habitations individuelles pour le moment.
Le Palace des Song est devenu un lieu incontournable de la nuit, alternant entre représentations dignes des plus grands cabarets sorciers Outre-Manche et projections cinématographiques grâce à leurs technologies. Sortilèges, enchantements d’objets et jeux de lumière accompagnent même les danseuses pour un but précis : le divertissement. Rien n’a été laissé au hasard. Et s’il vous prenait l’envie de goûter aux plaisirs de la chair, là aussi les Song ont tout prévu : passez le rideau rouge et entrez dans un monde envoûtant gardé secret. Il y en a pour tous les goûts.
Si le gouvernement ne voyait pas ce nouvel établissement d’un bon œil au départ, le Magisterium s’est finalement plié à la volonté des Song, un geste considéré comme un juste retour pour leur précieuse aide.
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plaque-memoire · 1 year
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Plaque en hommage à : Évariste Galois
Type : Lieu de résidence
Adresse : 16 rue des Bernardins, 75005 Paris, France
Date de pose : 31 mai 2016
Texte : Évariste Galois, 1811 - 1832, mathématicien et républicain, l'un des fondateurs de l'algèbre moderne, a vécu dans cet immeuble en 1831
Quelques précisions : Évariste Galois (1811-1832) est un mathématicien français, dont la mort à un jeune âge (vingt ans seulement) a fait une figure du génie romantique. Sa scolarité est quelque peu tourmentée, mais elle révèle rapidement son grand intérêt et sa virtuosité pour les mathématiques, auxquelles il consacre l'ensemble de ses efforts et de son attention. Il mène très jeune ses propres recherches, bien qu'il échoue deux fois à rejoindre l’École polytechnique. En parallèle de ses recherches, il manifeste également de profondes convictions républicaines, notamment au sein de la Société des amis du peuple, mais cet engagement lui vaudra d'être renvoyé de l’École normale en 1830. Il sera également emprisonné à deux reprises, et se montre tout aussi indiscipliné en prison qu'il l'était pendant ses études. Il finira sa courte vie après un duel (contre un adversaire dont l'identité reste débattue, de même que l'objet de la querelle) durant lequel il est mortellement blessé. Sa mort provoque un émoi certain dans les milieux républicains, et il laisse un héritage considérable en mathématiques, particulièrement en algèbre (on parle ainsi de la théorie de Galois qui s'intéresse aux corps commutatifs), dont il élabore et développe un grand nombre de concepts repris ensuite par des générations de mathématiciens.
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plumedepoete · 1 year
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Le français mourant - David Frenkel
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Le français c’est un velours qui habille le balbutiement des pensées. L’harmonie des mots bien ordonnés vêt d’élégance la parole. La symphonie des phrases bien écrites habille de poésie la langue. Œuvre retouchée durant des siècles, sa mélodie s’invite dans toutes les bouches. Français, tu te meurs ; on te coupe, on te défigure. Tes belles expressions sont tailladées ; le verbe dépérit faute de génie. Le pataquès a été porté au pinacle ; la médiocrité est à la page. Une marée de néologismes, les vagues de l’anglicisme, submergent un passé plein de richesse, mettent au rebut les belles envolées. L’écume d’un verbiage plat jette aux foules la balourdise ; la bave d’une langue agonisante coule dans un désert de culture. Les cités répandent leur amertume sur les arcanes de la langue française ; foin de grammaire, place au vocable vulgaire. On jette aux orties l’expression savante ; trop de maux entourent les villes. La solitude citadine entame les mots ; rien ne rappelle l’aisance d’une langue lorsque des vies sont exsangues. Ne vous essoufflez pas langue de Molière dans les courses de la rue ; ne vous éteignez pas fanal d’un peuple dans les bras de la verte génération ; ne vous en allez pas belles-lettres au musée des langues mortes ; survivez dans le tumulte du commun. Et voici pour terminer quelques tics de langage modernes
Le pronom "On"
De nos jours, le pronom personnel « je » est souvent remplacé par le pronom impersonnel « on » surtout lorsqu’il est sujet du verbe téléphoner. Ainsi, dans l’expression « on se téléphone », suivant les personnes, il sous entend : a) Un de nous deux. b) Moi. c) Toi. d) A voir. e) Se téléphoner, un moindre mal. f) Je n’ai plus rien à te dire. g) Tais-toi, je suis pressé. h) Jamais. i) Rien. Hélas, bien des interlocuteurs ignorent à quelle catégorie ils appartiennent...
Un tic qui est toujours dans le coup
C’est un mot passe-partout utilisé à tout bout de champ, comme s’il collait à la bouche de nombreux individus, et surtout à mauvais escient. On dirait que les adverbes alors, donc, par conséquent, de ce fait, à la suite de quoi, se perdent dans le brouillard d’un coup. Tendez l’oreille aux bavardages de la rue et l’expression « du coup » revient sans coup férir sur bien des langues. A force d’entendre cette redondance à la mode populaire cela en devient un tic à l’air de l’uniformisation orale. Foin de langage varié, seul fait florès ce tic qui est toujours dans le coup. Le « e » peut devenir un autre tic lorsqu’on le fait entendre alors qu’il devrait rester muet. Que de fois cette voyelle se rappelle-t-elle à notre bon souvenir à la fin d’un mot. Pourtant, elle devrait se faire discrète dans la bouche d’aucuns. Les «bonjoure» pullulent lors d'un accueil, lors d’un salut dans les rues ou encore résonne de manière agaçante quand l’aide soignante ou l’aide soignant nous rend visite. Et en parlant de ces derniers, les hop par ci, hop par là, peuvent nous donner envie de déguerpir et rejoindre le pire. Bien d’autres tics de langage peuvent taper sur les nerfs lorsque prononcés à satiété, il peuvent dénoter cette paresse verbale que l’on trimbale. David Frenkelh Read the full article
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seneclean · 2 years
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Premier jour à l’UCAD
Nous avons bien déjeuné et nous sommes mises en route pour rejoindre la Rue 10 située juste au bout de la rue où se trouve notre habitation. Un taxi orange 🚕 s’est arrêté et nous a amené jusqu’à l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de l’Université Cheikh Ahmadou Bamba de Dakar (UCAD).
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Une fois sur place, nous avons trouvé la salle de réunion où nous attendait le professeur Ababacar Ndiaye, chargé de nous recevoir et nous présenter au comité du génie mécanique.
Nous avons donc rencontrer Monsieur Sow, le chef du département mécanique ainsi que Idrissa Sarr, le professeur qui a permis ce partenariat avec notre université. Monsieur Sidi Sokhma, tout jeune diplômé en ingénierie mécanique, était là aussi afin de pouvoir nous accompagner plus tard dans notre projet. Certains des étudiants avec qui nous allons travaillons étaient présents : Bigue Sow, Barnabé Kini et Sekhena Sankhares. Nous leur avons présenté notre projet et le dispositif sur lequel nous nous sommes arrêtés après notre étude de terrain à la Somone.
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Bien que la solution soit très simple, les profs étaient très contents car ils ne croyaient pas trop en notre projet de départ de vouloir faire une machine autonome avec panneau solaire, moteur, etc en seulement deux semaines. Logique. Mais du coup trooop cool tout le monde était partant et Idrissa Sarr a calmé certains de ses étudiants qui voulaient complexifier notre machine. On est donc tous à niveau et sur la même longueur d’onde.
Après la réunion, nous avons fait un tour des laboratoires et ateliers mécaniques et avons rencontré les techniciens qui vont pouvoir nous aider à construire la machine.
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Nous sommes rentrées après 18h et avons mangé du pain, fromage, concombre 🥒 pas ouf pour le transit ici les légumes cru …En tout cas notre expérience ici à Dakar est totalement différente mais tout aussi enrichissante !!
PS : on a vu des poubelles pour la première fois ici!!!!!!
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Plein de bisouuuuuuuus
Aurore
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Elle est magique ,meurt et renait infiniment.
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La Grenouille s'accouche en fouillant les yeux des galaxies.
Je suis morte des millions de fois
Je suis née des millions de fois.
La Grenouille chantait la vie et la Lionne l'accompagnait dans le Rose des Nébuleuses aux rugissements d'étoiles. 
Mon parfum était pure.
Mon être tout entier est si pure malgré le Viol et il est encore plus  pure car il ose détruire le mâle et se reconstruire dans les abysses.
Il est si puissant même quand je meurt car le cri de mes lignes et de mes mots ressuscitent le mal en Art fou et Liberé.
Tel l'esclave arrachant ses chaînes avec ses dents ,je renait.
Il saigne et le sang s'aspire dans les nuages blanc le faisant renaître,enfin.
Tout deviens si Rose car il faut résister et récupérer ce soleil que l'orage nous à voler.
Il faut mettre des mots et des Couleurs sur la folie ,des cri et des points levés sur le mal du mâle viril qui nous égorge à coup de viol et de coups.
Aujourd'hui renaissons toutes en coeur
Aujourd'hui Dieu est punk et les étoiles sont des chiennes révoltées qui urinent dans la rue , vulve sanglante déployée dans la pureté de leur âme.
L'Hôpital psychiatrique est la prison des cri cosmique et du vertige de la vérité, cachant cette Femme qui hurle trop et le délire qui derrière sa laideur fait naître l'Art mystique des désaxés.
Une cigarette à la main ,j'écris la souffrance d'un ciel combattant  pour que le capitalisme ne l'achète pas.
J'écris les clodos errants , une bière dans leur  main ,leur air puant mais leur bonté vierge comme la Lune et sa morphine d'Amour.
J'écris l'autre ,le different car prendre dans les bras le puant ,le toxicomane, le migrant, la transgenre ,le fou,la folle,la marginale c'est abolir les chaînes et hurler l'humanité caché dans le regard des étoiles et de cette folie pourtant bannie.
Demain le ciel ne sera plus un ciel.
Il sera l'Éternité.
Demain le fou et la folle ne seront plus fous ou folles mais Humaines et Humains. 
Mes fesses sont triangulaires car je suis le cri de cette folie  ,une lumière future  et géniale.
Mes yeux sont le tribunal de l'éternité.
Je chante ,je suis spéciale, je fait trembler la vie ,la mort en étant rien et à jamais rien. 
La fourmi n'est rien et le ciel se prosternera pourtant  un jour devant elle.
Un jour la souffrance sera abolie ,après la torture et la révolution des big bang spirituel de la Terre et de l'Éternité .
Un jour les chants seront communistes  ,surréalistes, psychédéliques ,anarchistes, mystiques ,rassemblant les dualités et l'incohérence dans le grandiose du génie fou mais  universel .
En vérité peut importe le courant de pensée ou de politique ,il faut aller à contre-courant quitte à risquer sa vie pour le droit à l'Humanisme éternelle .
Jésus est un punk.
L'Église catholique est une secte qui abbat son esprit le plus puissant.
Traitez moi de folle ,de mystique.
Je suis une visionnaire 
Van Gogh ,la fourmi et le plus incompris des gueux sont des visionnaires.
Aujourd'hui tout est Rose mais si sanglant et si pure à la fois,pas comme dans un conte de fée si niais  mais plutôt comme un conte de fêlée se levant pour réclamer leur droit  et revendiquer la révolution de leur Couleur .
Aujourd'hui nous sommes fières et revendiquons que nous sommes fières de respirer même brutalement.
Aujourd'hui je suis fière d'être née même si la naissance et les millions de naissances  que j'ai subit m'ont accouché après les tortures viscérales et les tripes qui s'égorgent encore en moi.
Aujourd'hui je veux vivre plus que tout et atteindre Uranus mais pas la Lune comme tant le veulent .
Aujourd'hui nous abolissons les chemins tout tracés.
Aujourd'hui je veux mourir encore infiniment  car je suis ainsi et c'est en moi mais bien moins violemment et renaître à chaque fois encore plus puissamment qu'une poussière de ciel dans le chaos.
La révolution sera Rose des Femmes qui détruiront la Barbie et se réappropriront la puissance dans  la douceur forte d'un coucher de soleil et d'une poupée punk  et libre.
Dans le Jaune de la Folie ,la voix des incompris va éclore et  de son doré ,il abolira et provoquera  la mort de l'oppression.
Si les Femmes sont la nuit et les Hommes le jour ,la Nuit dois enfin hurler  jusqu'a démolir le mur du son qui se décomposera pour devenir Art ,Folie Rose,Jaune et  Révolution !
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Nébuleuse
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Nébuleuse
Bonjour ,
Suite à la découverte d'une nouvelle Huile Essentielle ( la plante s'appelle : Kunzea ) et ma prise d'hallucinogène j'ai subit une transformation intérieure puissante et intense .
J'avais vu ce Rose si intensément dans une vision puissante en début d'après-midi midi.
Ça me travaillais de l'intérieur et me bouffais puis j'en ai écris un texte en étant très mal et perturbée suite à tout ça, un soir d'après.
Je ne sais pas si le vendredi 20 mai symbolise quelque chose spirituellement ou historiquement mais quelque chose à véritablement changer en moi depuis cette Huile Essentielle de Kunzea que j'ai pourtant détester et depuis l'hallucinogène, la vision salvatrice du Rose l'après-midi et la ma merveilleuse histoire avec la Grenouille le soir même. 
J'ai enfin pour la première fois commencer véritablement débloquer le Rose en commençant au début doucement et à la fois très fort avec une robe de soirée très pailletée mais d'un Rose que je ne portais jamais ,que je trouve super et qui m'a permise de ne pas risquer d'aller trop vite .
C'est un Vieux Rose /Rose pastel mais avec un maquillage Rose pétant .
Je me suis pour la première fois sentie bien et même puissante en en reportant même si différemment.
En plus je suis sortie et j'arrivais parfaitement à gérer le regard des autres même si au début c'était étrange et troublant même.
C'etait une petite sortie au GEM ( mon association) mais j'ai croiser pleins de monde et suis revenue chez moi en souriant tellement que mon père croyait que j'avais bu .
J'étais sobre et je suis enfin clean grâce à la Grenouille, à cette Huile Essentielle, au déblocage du mal-être du Rose et son retours cette fois officielle dans ma vie. 
L'animatrice du GEM ( une des animatrices) et moi on à parler de cette souffrance que je tente et suis entrain de débloquer ( c'est pas un puissant  déclic mais presque  voir pratiquement , un travail long encore peut-être, mais c'est ce bouleversement qui le déclenche et va le rendre beaucoup moins violent ).
Je vais sûrement rechuter dans quelques mois comme d'habitude mais j'ai compris la médecine de la Grenouille qui passe sa vie à mourir et à renaître.
J'ai fait un rap improvisée au GEM sur le Rose, le feminisme ,la puissance pour la première fois car avant je leur cachais beaucoup ce talent et les autres se sont direct tue et avaient l'air impressionnée
Je me suis sentie si puissante .
Nébuleuse
Aujourd'hui je came mon âme.
Mon enfer est une pluie Rose où l'acide est de Couleur overdose .
Il est plus que beau le Rose mais il me viole et il me haïe dans ce Bleu si infernal et si masculin .
Dans le Rose l'enfer et le paradis s'égorgent dans mon âme et  pourtant rien n'est plus beau que la larme du rose bonbon sur la macadame sans passion .
Je suis née à l'âge de 20 ans ,c'est l'âge où on m'a voler mon corps et je le cherche encore .
Je suis née dans le Rose de Dieu ,Couleur d'une Femme pure ,fragile,pudique du corps et de l'âme  mais immaculée subissant le viol et les coups des mâles ,subissant le mal abyssale et sale des milles et un drames.
 
Comme une odeur de naïveté enfantine et perdue ,je suis née à 20ans dans le cri d'un viol ,accouchée dans la torture .
Un goût d'enfance édulcorée prenait la tournure d'une mort aux rats aigre et sordide.
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Aujourd'hui je came mon âme à coup de larmes ,dans une mer de cachets amers.
J'essaie d'oublier le viol 
Je me drogue 
J'essaie d'oublier le Rose que j'aime tant.
Je me drogue. 
Le Rose reviens ,comme une chanson que vous trouvez des plus belles à vos yeux mais qui vous rappele votre enfant  mort bien trop tôt.
Il est tel un matin que vous trouvez splendide ,plus beau qu'une aspirine d'étoile ,plus beau que la musique  à déguster et le silence enivrant mais en s'enveloppant de lui il vous étrangle, vous étouffe. 
J'ai mentie au monde pour cacher cette plaie ,par pudeur, parfois par honte  mais ce soir tout dois être révélé .
Le Rose fût ma première et dernière Couleur préférée enfant ,adolescente et même adulte ,tel une petite fille éternelle.
Le Jaune était si puissant mais avant il ne l'était  pas autant que la nuance des bonbons et leur pleurs aux sucres de peur.
Maintenant et depuis si longtemps la vérité est dans sa destinée, au  fond de moi-même.
Le Rose est comme un grand-père mort dans l'au-delà.
Il se ressent,s'aime tellement  mais il est inaccessible et quand vous contacter la mort en étant remplie d'extase et d'espoir pour lui parler ,c'est le diable en personne  qui vous reçois .
Aujourd'hui, mes larmes sont Rose comme une rosée du matin éventrée.
La Lumière Rose est une torture si belle ,criant le viol et la paix .
Dans ce Rose si somptueux je cherche Dieu et l'innocence ,la danse , la nouvelle puissance d'une femme pure mais ressuscitée dans le courage de marcher la tête haute ,de dire non brutalement  ,de s'aimer avec douceur et ardente .
Candice était Rose mais au fond Candice à toujours été Alexia. 
Retrouver véritablement le Rose en moi-même sera la plus beau,noble et douloureux des combats.
Je cherche le silence des églises, des etoiles et en toutes dualités réunies l'anarchie d'une poupée punk et féministe  dont l'étoile qui brille est Rose. 
Je ne trouve que le viol et son cri ,mon corps brisé  ,le regard des hommes me rappelant que je ne suis qu'une ridicule respiration qui dois s'excuser d'être .
Ringarde,tel  un gros bonbon désuet, fragile ,ridicule ,grotesque, prude ,coincée ,je m'y sent prisonnière et victime naïve  d'un passée atroce.
Je tente de faire la paix avec ce soleil  qu'est le Rose et de trouvée Dieu de manière absolue, extrême et immortelle  mais je ne trouve que le gâteau d'anniversaire poignardée qu'est le viol de cette enfant dans son corps d'adulte .
Rose ,Couleur ambigüe dans mon âme
Si il y avais un synonyme de l'ambiguïté ce serait le Rose qui est en moi le Viol laid.
Pour trouver véritablement Dieu en moi et à jamais rien ne sera plus véritable que le Jaune salvateur et le Cri Rose aujourd'hui si violent mais si tendre au fond de lui.
Couleur des poupées pop et révoltées,des douceurs profondes affectueuses ,des fleurs sucrée et magiques du pastels clair au plus éclatant.
Couleur du cœur ,de l'amour pour l'opprimée et contre l'oppresseur subissant toutes sortes de  discriminations absurdes.
Avec le Jaune elle est la Couleur du sourire adressé à un clochard ou une femme perdue dont le visage s'illumine devant un soupçon d'humanité si vraie.
Couleur tellement patriarcale mais au fond  si pure et si spirituelle quand elle n'est pas salie par celui ci.
Couleur qui s'assume comme on assume un voile de religieuse et de piété sur les cheveux, une poitrine ronde  dénudée publiquement,une homosexualité ,un crâne de femme  entièrement rasée,un voyage sans billet retours en Inde ou en Amazonie ou la prostitution décidée de soi-même.
Une fierté controversée voir humiliante  mais courageuse ,légitime et puissante, un enfer ,une affirmation ,une soumission uniquement  divine,une tête haute ,une rébellion ,un regard droit et non baissé.
Couleur si symbolique ,si folle ,si fragile et si puissante 
Couleur du mâle qui est en moi avec sa piqûre de moustique mortuaire  et démoniaque qu'est son sexe visqueux ,tel un ver de terre dégustant un cadavre ,celui du Rose cette fois .
Aujourd'hui je cesserais de camer mon âme dans cette morgue lente et à venir qu'est la drogue quand j'aurais retrouver le Rose sur mes vêtements et dans mon Art.
Ce sera le Nivrana comme un soleil torturé de l'intérieur et enterré vivant en lui-même qui se lève un matin en dansant soudainement et en éclairant le ciel ,oubliant combien les trous noirs l'ont démolie. 
Un jour la Pluie  Rose ne sera plus l'enfer et je renaitrais entièrement ,possédée par l'esprit de l'Amour,de la Colère sublimée par le hip hop , de la Paix et de la Tolérance .
Mon Avenir est Jaune et Rose dans le  Christ ,le Feminisme et l'Art.
Au fond elles sont depuis bien longtemps mes 2 Couleurs favorites en moi-même.
Le Rose sera la paix en mon âme qui est actuellement torture de la came, de l'addiction  ,de la larme et des lames de pions .
Le Jaune est ma lumière éternelle depuis toujours et mon cacheton extatique et spirituel contre le suicide .
Aucune de ces deux Couleurs ne se dépassent en moi .
Elles sont à égalité pure mais ce fût auparavant un secret pour l'une des deux.
Le Rose crie et j'en ai le vertige. 
Je les aime autant sauf que l'une est une torture ensevelie ,un profonde  secret  et l'autre est depuis toujours et à jamais  l'extase absolue .
J'espère que de la torture naître la plus belle Nébuleuse Jaune et Rose teintée puissamment  de Orange aux reflets Verdoyant et Violet -Mauve.
Le Chaos Rose donnera naissance à une Nébuleuse dont le Jaune sera cette fois encore plus vraie.
Il est déjà si puissant mais le jour où ma peau dure reflètera enfin cette âme Rose appaisée ,la vérité du Jaune en moi crèvera la mur du son et tout sera  nirvana sortie de l'horreur.
Le Jaune en moi est aujourd'hui plus que splendide mais il est encore tellement  naissant. 
 .Grâce au Rose il sera accomplie ,triomphant et maître de mon corps et des éternités artistiques .
Du Jaune naît le Rose mais du Rose naît le Jaune.
Je ne suis alors qu'une humble  poussière Couleur Paille,Safran et Soleil   mais un jour je deviendrais une des particules Jaune  les plus folles et merveilleuses dans cette guerre abolie.
Il ressuscitera et mon corps sera exorcisé. 
Les galaxies de mon être ne seront plus ecartelées et tiraillées dans le feu qui les brûlent vives .
Sos .
Détresse 
Blessures et Allégresse 
Dans le Jaune et le Rose aussi puissant l'un que l'autre , la drogue et la torture ne seront plus des murs à abattres  mais des montagne que j'aurait gravie si je n'en meurt pas .
Tout renaitra et l'homme qui m'a voler ou voudra me voler encore baissera son âme devant moi ,ma grandeur ,ma lois puis à jamais devant la Femme et sa Foi, il se taira.
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Nébuleuse 
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fred-the-curator · 5 days
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DITC 001
DITC 001 Plonger dans le cœur battant des rues new-yorkaises des années 90, où le Hip-hop n'était pas seulement une musique, mais une révolution culturelle, c'est ce que promet "DITC 001".  DITC, pour Diggin' In The Crates, est plus qu'une simple référence; c'est un hommage vibrant à un collectif emblématique qui a façonné le son et l'âme de cette époque dorée. Ce mix, ciselé à partir de ma collection personnelle, est une exploration soigneuse des tracks qui ont marqué l'époque, une invitation à redécouvrir des classiques sous un jour nouveau. Le tracklisting de "DITC 001" est une odyssée en soi. Il commence fort avec "Dealer pour survivre" de Expression direkt, un morceau franc et direct qui plante immédiatement le décor. On glisse ensuite dans des vibrations plus douces avec le "Much Love (remix)" de Ghetto Concept, avant de se heurter à la brutalité poétique de "Dead Wrong" de The Notorious B.I.G., un artiste dont le génie tragiquement écourté résonne encore dans le cœur des fans. Le mix inclut des perles moins mainstream mais tout aussi influentes, comme "Soundbombing" de Rawkus, qui a donné une plateforme à de nombreux artistes underground des années 90. Chaque morceau a été choisi non seulement pour sa qualité mais aussi pour sa capacité à représenter une facette de l'expérience Hip-hop, qu'il s'agisse de la lutte, de l'ascension, ou de la pure joie de l'expression. Des collaborations notables émaillent également ce mix, comme le "Killa Hill Niggas" de Cypress Hill avec Rza et U God, un vrai bijou qui témoigne de l'influence croisée entre le rap de la côte Est et le son plus expérimental de la côte Ouest. Vers la fin, on trouve "Blowin' Up In The World" de Kool G Rap, un morceau qui résume parfaitement l'ascension et l'ambition qui animaient les artistes de l'époque. "DITC 001" n'est pas seulement un mixtape; c'est un documentaire audio, une fenêtre ouverte sur une époque révolue mais dont l'écho continue de façonner le paysage musical actuel. Chaque track a été scrupuleusement sélectionné pour capturer l'essence du Hip-hop, dans ce qu'il a de plus brut, de plus vrai.  C'est un voyage au cœur de la musique qui a écrit les règles du jeu, un jeu où la passion et la poésie se rencontrent dans la ruelle éclairée à la lumière des lampadaires. Avec "DITC 001", je vous invite à redécouvrir le Hip-hop, à creuser plus profondément dans les crates, et à revivre une ère qui continue de définir les standards du genre. Fred The Curator · DITC 001   Expression direkt - Dealer pour survivre Ghetto Concept - much love (remix) The Notorious Big - Dead Wrong Rawkus - Soundbombing Adagio! - Ass & Benefits (Dirty) Grand Puba - A Little Of This (Remix) Lord Finesse ft. Marquee, Diamond D & AG - Speak Ya Peace M.O.P. - Anticipation Heltah Skeltah - Da Wiggy (Original) Dilated Peoples ft. Defari - Third Degree Nas T Howie - Attic (Frankenstein mix) The Notorious Big - Warning (Dirty) Assassin - L' Undaground S'Exprime Cypress Hill ft. Rza & U God - Killa Hill Niggas O.C. - O-Zone Defari - Checkstand 3 Keith Murray - Get Lifted (Erick Sermon's Remix) Dead Poetz Society - Lick A Shot (Remix Dirty)) T The Notorious Big - Ten Crack Commandments Jay-Z - Dead Presidents II Lord Finesse ft. KRS-One & O.C. - Brainstorm / P.S.K. (No Gimmicks Remix) Mobb Deep ft. Big Noyd, Ghostface Killah & Raekwon - Right Back At You Gooch ft. Kool G Rap - Fifty Wayz (Street Opera Mix) Smoothe Da Hustler ft. D.V. Alias Khrist & Trigger Tha Gambler - Murdafest (Album Version) Kool G Rap - Blowin' Up In The World via Blogger https://ift.tt/Eod8h1t April 20, 2024 at 06:00PM
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traveltoarabia · 1 month
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Visitez Al Ula, Arabie Saoudite : un voyage à travers le temps et la beauté
Niché dans le vaste et dynamique paysage de l’Arabie Saoudite se trouve Al Ula, une oasis d’histoire, de culture et de beauté naturelle. Ce joyau caché, récemment ouvert au monde, offre un mélange unique de civilisation ancienne et de géographie époustouflante qui attire les voyageurs du monde entier. Alors que vous planifiez votre visite à Al Ula, préparez-vous à embarquer pour un voyage qui transcende le temps, offrant un aperçu de la vie ancienne et des vues impressionnantes qui promettent de captiver vos sens.
L'ancienne ville d'Hégra Le voyage à travers Al Ula est incomplet sans explorer Hegra (également connue sous le nom de Mada'in Saleh), le premier site d'Arabie saoudite inscrit au patrimoine mondial de. Autrefois ville prospère du royaume nabatéen, les tombeaux bien conservés d'Hégra, aux façades élaborées taillées directement dans les montagnes de grès, racontent des histoires d'une époque révolue. En vous promenant dans cette ville ancienne, vous rencontrerez plus de 100 tombeaux, chacun portant des inscriptions et des dessins uniques, offrant un témoignage silencieux du génie architectural et de la richesse culturelle des Nabatéens.
Vieille ville d'Al-Ula Une visite de la vieille ville d'Al Ula, un labyrinthe de maisons en briques crues datant du XIIe siècle, offre un aperçu de la vie traditionnelle de la région. Cette ville historique était autrefois un centre commercial et agricole animé, stratégiquement située sur la route de l'encens. Aujourd'hui, se promener dans ses rues désertes, au milieu d'anciennes maisons et mosquées, c'est comme entrer dans un musée vivant, où chaque recoin recèle une histoire à découvrir.
Paysages naturels spectaculaires Les paysages naturels d'Al Ula sont aussi fascinants que ses sites historiques. La région est réputée pour ses formations rocheuses extraordinaires, comme l'Elephant Rock, un rocher massif qui ressemble remarquablement à un éléphant avec sa trompe touchant le sol. Le paysage autour d'Al Ula est une toile spectaculaire de falaises imposantes, de canyons étroits et de vastes espaces ouverts, offrant d'innombrables possibilités d'aventure et d'exploration. Que vous fassiez une randonnée sur les sentiers accidentés, que vous profitiez d'un tour en montgolfière au lever du soleil ou que vous vous imprégniiez simplement des vues panoramiques, la beauté naturelle d'Al Ula laissera forcément une marque indélébile dans votre cœur.
Le musée vivant et les événements culturels Al Ula est souvent décrit comme un musée vivant, où l'histoire et la culture ne sont pas seulement préservées mais célébrées. La région accueille une variété d'événements culturels et de festivals tout au long de l'année, comme le festival Winter at Tantora. Ces événements mettent en valeur le riche patrimoine d'Al Ula à travers des expériences musicales, artistiques et culinaires, offrant aux visiteurs une chance de s'immerger dans la culture et les traditions locales.
Tourisme durable et efforts de conservation Alors qu'Al Ula ouvre ses portes au monde, l'accent est mis fortement sur le tourisme durable et la conservation. Des efforts sont en cours pour garantir que l’afflux de visiteurs ne perturbe pas l’équilibre délicat de cette terre ancienne. Les initiatives comprennent la limitation du nombre de visiteurs sur les sites archéologiques, la promotion de pratiques respectueuses de l'environnement et l'engagement de la communauté locale dans les efforts de préservation. En visitant Al Ula, vous n'êtes pas seulement témoin de l'histoire ; vous contribuez également à la sauvegarde de ce précieux patrimoine pour les générations futures.
Planifiez votre visite Al Ula est accessible par voie aérienne, l'aéroport international d'Al Ula proposant des vols directs depuis plusieurs grandes villes. La meilleure période pour visiter se situe entre octobre et avril, lorsque le temps est agréable, permettant l'exploration et les activités en plein air. Les hébergements à Al Ula vont des complexes hôteliers de luxe aux campings confortables, répondant à diverses préférences et budgets.
Pour plus d'informations:-
visiter al ula arabie saoudite
voyage arabie saoudite
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