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#poupée vaudou
patoune-prod · 11 months
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Ici Vont Les Morts déménage!
Surtout parce que je suis une abrutie et que j'ai oublié de renouveler les noms de domaine (et j'ai la flemme)
L'ancienne URL n'est donc plus accessible MAIS le webcomic existe toujours ! Vous pouvez continuer de le lire à cette adresse
L'url est donc https://valeriane.org/ivlm/
Je me demande si je reposterais pas l'histoire du début sur un planning bi hebdomadaire, quelqu'un serait partant?
Et sur ce, à bientôt et bonne lecture !
(C'est pas marrant, j'ai réussi à caser plus de blagues sur les morts vivants dans la version anglaise)
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helshades · 1 year
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Quand on vous dit que la NUPES fait rien qu'à bordéliser les débats, hein !
Il n'est peut-être pas inutile de rappeler que Mme Yaël Braun-Pivet ne doit en rien son poste de ~première femme présidente de l'Assemblée nationale~ à ses compétences mais bien à un service rendu au Présiroi d'avoir enterré l'affaire Benalla en 2018.
Pour qui n'a pas pour habitude de suivre les débats au Parlement, je vous assure que c'est édifiant, et donne la pleine mesure du degré réel de la démocratie représentative en France.
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roihangbe · 2 years
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Grigri vaudou garder une relation de coup de foudre/magie Vaudou
Grigri vaudou garder une relation de coup de foudre. La magie Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tout les problèmes de retours d'affection. La magie blanche pour trouver l’amour est un sujet extrêmement controversé dans le domaine
Grigri vaudou garder une relation de coup de foudre. La magie Vaudou offre bien des possibilités exceptionnelles pour tout les problèmes de retours d’affection.La magie blanche pour trouver l’amour est un sujet extrêmement controversé dans le domaine des sorts. Il existe de nombreux points de vue sur l’éthique qui consiste à plier la volonté d’une autre personne.Heureusement, il existe des règles…
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khinoes · 2 years
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Poupées vaudou / Voodoo dolls
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ame-haine · 1 month
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Lâchez ma poupée vaudou
je ne veux plus de vos aiguilles
plantées dans mon cou
de mon torse jusqu'aux chevilles.
comment faites-vous ?
Esquisser une cicatrice du bout de la pointe, métal sépare la chair du monde, le bien du mal.
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wearewitchiz · 2 years
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C’est toujours le même effroi lorsque l’on voit une “poupée Vaudou” dans nos cercles… 🧙🏼‍♀️🧚🏻‍♀️ Et pourtant, elle existe déjà depuis l'Antiquité, où elle était utilisée pour de la magie mimétique dans les sanctuaires d'Isis en Égypte.🛕 Importée par les sorcières, c’est au Moyen-Âge qu’elle fait son apparition sur notre continent au profit de la Wicca, sous le nom de #Dagyde. 🏰 Nous savons toutes qu'une poupée vaudou est un objet occulte pouvant nuire à quelqu'un, mais celle-ci permet également de créer des effets positifs dans la vie d'une autre personne comme apporter la richesse, le succès, l’amour, etc.💞💸 Leurs puissantes représentations ont aidé à guérir de nombreuses maladies, à éloigner de très mauvais esprits et à se protéger des forces négatives ayant une influence sur nous.👀🧿 On les utilise même souvent dans les rituels de magie blanche pour faire le bien.🪄✨ Fabriquées à la main par nos sœurs, chacune d'entre elles est unique et porte l'effigie reliée à l'esprit de la personne que tu voudras bien lui attribuer.🪡 Chez Witchiz, ces poupées magiques ont été conçues à la base pour le bien !💜 Notre communauté ne saurait être tenue pour responsable si une quelconque action malveillante serait commise avec l’une d’entre elles.☠️ #sciencesoccultes #poupeevaudou #magieblanche #sorcieremoderne #wearewitchiz #wearewitchiz💜 https://www.instagram.com/p/CewVfxLtU4N/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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zomb59 · 3 days
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oldteen · 5 months
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Bataille
Claqué et fourbus, je te lance « Écoute cocotte, je suis mort, go salle de bain et dodo pour moi ». Toi, cousant ta dernière poupée vaudou, tu me regardes, me souri et m’envoies un baiser du bout des doigts.
Je sais que je ne vais pas pouvoir me reposer si facilement
Je sais qu’avant d’avoir fini mes ablutions du soir, tu seras là
Je sais que tes yeux transpirent l’envie
Je sais que tu sais que je sais
Je sais
Appréciant mon haleine rafraîchie, je sors nu de la salle de bain, m’étire comme un félin en fin de vie et pose mon fessier sur le lit. Tu es là. Sourire endiablé. Je sais.
Cette fois-ci hors de question de me laisser faire, je vais prendre l’initiative. Quitte à mourir, mourrons. « Viens par-là vilaine » Tu t’approches. Je me redresse, t’embrasse du bout des lèvres. Mes mains se calent derrière ta nuque, les bisous adolescents transmutent en profond baiser. Nos langues se toisent, s’accrochent, se défient, se combattent. Je susurre ton si bel appendice, « hmm » tu n’aimes pas ça, j’adore.
Mes mains se baladent sur ta peau, explorent ce terrain si souvent conquis. Il n’y a pas d’hésitation. Elles connaissent le mécanisme et s’emploient à ouvrir la serrure de ton plaisir. Elles agrippent ta chair. Omoplates, cuisses, mollets, pieds, hanches, seins, dos, pubis, chaque loquet se déverrouille et libère la bête féroce tendrement voilée par ton innocente douceur.
Tu te défends, ne compte pas rester soumise à mes injonctions tactiles. Tu compenses la fragilité de ton corps par une étonnante brutalité amoureuse. Tu sais. Tu sais ce que tu veux. Ma jouissance est ton objectif militaire. Je ne me laisserais pas anéantir si facilement ! Quoique. A mon oreille tu me souffles « Tu perds ton temps, je me donne 5 minutes avant de faire couler ta semence ». Ces mots réveillent en moi le souvenir de toutes mes défaites. Je me bats pour l’honneur, plus pour gagner.
Tu agrippes ma queue gonflée et sans autres préliminaires la fait disparaître dans ton bas-ventre. Ton bassin se balance, ton corps se remue. Hors de question que tu jouisses, tu veux me faire mordre la poussière.
Par fierté, le vieux mâle que je suis se rebelle. Je vais moi aussi combattre. Je prends le dessus. Cette fois-ci c’est moi qui travaille et attaque ton plaisir. Tes jambes posées contre mon ventre, je te mordille les petons et t’impose deux doigts dans la bouche. Si tu gagnes, tu n’en sortiras pas indemne. J’accompagne mon va et vient par des caresses sur le haut de ta vulve, ta tête chavire.
Je m’arrête. Transpirant, haletant. Je t’ordonne de ne pas bouger, tu acquiesces d’un dérangeant « oui papa ». Du bout des doigts, j’applique un peu de lubrifiant sur ta jolie rondelle et commence à presser ton corps du bout de ton plug en verre. Ton cul l’avale et tu râle « tricheur ». Je pose tes jambes sur le plat du lit et continue la recherche de ton plaisir.
Tu es au abois. Animal acculé tu va tenter ton dernier atout. Tu te libère de mon emprise, me couche, me chevauche. Sans hésiter tu gobes le phallus de ma défaite. Ta chatte sous le nez, j’ai beau essayer de m’y concentrer, je ne peux pas, je n’en peux plus. Je suis perdu. Glorieuse, tu récoltes le nectar, fière tu me lances « tu as perdu » avec la voix et les yeux d’une gamine.
Je suis mort, lessivé, déjà crevé avant de commencer. Mais cocotte, hors de question d’être le seul perdant. Je te rattrape et vais me perdre entre tes cuisses. Ma langue n’a pas travaillé, elle est en forme et sais, elle aussi, te faire fondre. Bonne joueuse, tu te laisses faire. Tes doigts maltraitent ma tignace, griffent mon cuir chevelu. Peu importe, cette fois-ci c’est à toi de lâcher prise. Il n’a pas fallu longtemps pour que ton corps tressaille. Je quitte ton entrejambe et vient t’embrasser. Nous nous serrons fort. A jamais !
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rabiot-magazine · 9 months
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Barbie (2023), de l'huile sur le feu
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Poupée vaudou du modèle culturel américain, Barbie est célèbre, entre autres, pour avoir été la mascotte en plastique des 30 glorieuses. Indispensable fétiche fait d’hydrocarbures, elle entra comme un cheval de Troie des standards de beauté surréalistes dans la panoplie de millions de gamines. Si on le compare à ses voisins jouets, l'apparence de cet objet dénote très clairement avec les autres. Quand un jouet se veut sympathique, rigolo, coloré et original: la Barbie nous montrait tout l'inverse : un corps filiforme, froid et policé, étrangement réaliste parmi des bibelots absurdes; un corps d'adulte, mais qui pourtant ne se voyait nulle part. Le modèle d'un corps calibré et asexué dans son plus simple appareil dont l'unique intérêt était qu'il pouvait porter des vêtements.
Durant la première semaine d'exploitation des films, on voyait ça et là dans les rues des femmes habillées entièrement en rose. Le film suscitait un véritable engouement parmi les spectateurs, c'est donc dans une salle pleine que la rédaction du Rabiot Magazine a pu assister à sa séance. Et d'emblée, on peut considérer cela comme un point positif : il est rare pour un film de parvenir à faire sortir le public de son canapé sur lequel il est vissé depuis maintenant des années, à manger des chips devant des séries médiocres qu’il paye pourtant à prix d’or. Se rendre au cinéma en 2023, c'est souvent se retrouver dans une salle vide aux trois quarts, un peu comme lorsque l'on prend le dernier train du soir pour rentrer dans sa province désertique. Or, avec Barbie, la salle était comble et le public conquis d'avance : c'est donc non sans une certaine nostalgie teintée de naïveté que l'on se dit qu'on va passer un bon moment.
Produit par Warner Bros, avec un budget estimé à cent millions de dollars, le film Barbie se présente comme une comédie, interdite pourtant au moins de 13 ans. Et dès les premiers plans, on sent que la réalisation se cherche une certaine légitimité cinématographique: une reprise de 2001, L'odyssée de l'espace, comparant la poupée Barbie au monolithe dans un effort affichant la volonté de s'inscrire dans l'histoire de l'humanité et de son rapport à la poupée. Rien que ça. On rigole un peu à la rédaction, car c’est surtout dans l’histoire de l’idéologie qu’il faudrait lui trouver une place, à cet objet. 
Les premières minutes du film en mettent littéralement plein la vue. Décor très travaillé et très coloré façon Squid Game, enchaînement de séquences frénétique et peu cohérent alterné de passages chorégraphies, nous voilà propulsés dans l'univers de la poupée Barbie, incarnée par l’actrice Margot Robbie. Un univers qui, dès le départ, semble habité par un conflit ouvert, une inégalité entre la femme et l’homme. Largement minoritaire et reléguée au rang d’accessoire, la figure masculine n'apparaît comme un pion dans le jeu d'une Barbie qui est le centre de toutes les attentions.
Le pitch est assez simple : le personnage de Barbie devient dysfonctionnel et doit se rendre dans la réalité pour régler son problème. Directement on pense à Soul de Pixar, à The Matrix encore à Toy Story. Le film se présente donc, comme une sorte de voyage initiatique au féminin, visant à sonder les profondeurs de son âme et à en explorer les zones d’ombre en passant entre les mondes. Sur le papier, on trouve quand même cela intéressant: utiliser une icône aussi clivante de la féminité pour provoquer une remise en question identitaire, interroger la figure féminine qui, par les évolutions sociétales est en pleine recomposition. On se dit alors que les spectateurs et spectatrices seront confrontés à des questionnements qu'ils n'attendaient peut-être pas en se rendant à cette séance de cinéma.
Mais très vite, tout dérape. Barbie, rejointe par Ken qui est incarné par le brillant Ryan Gosling, partent à l’aventure dans le monde des humains. Dans une réalisation qui rappelle celle des pranks sur YouTube, les deux personnages sont confrontés à une réalité, celle de la Californie. De surprises en désillusion, on nous montre très vite un monde qui serait intégralement régi par les hommes. Le patriarcat, puisqu'il est nommé ainsi dans le récit, est ici exposé de manière didactique et claire. Musculation, cols blancs et police montée jusqu’aux visages des pères fondateurs des USA sur les billets de banque, on nous dépeint une caricature de la société qui veut déclencher un ressort comique en nous montrant un Ken en extase devant ce monde clairement opposé au sien. Mais cela sonne déjà faux, même si c’est un peu drôle. Tout spectateur qui aura un minimum d’auto-dérision sera amusé par ce montage soviétique habilement exécuté par le monteur du film et le talent d’un Ryan Gosling que l’on ne reconnait pas tant il n’avait jamais souri dans Drive.
En réalité, le patriarcat en tant qu’idée est directement incarné par le groupe de dirigeants de la société Mattel, qui occupent une place importante dans ce récit de fiction. Un peu comme Néo qui retourne à la ferme des machines dans Matrix: Revolutions, le récit va amener Barbie dans le bureau du PDG de sa propre compagnie. On aurait aimé y voir Le parrain ou le Docteur Folamour, mais en réalité ni Disney, ni Marvel n’avaient osé se mettre en scène dans leurs propres fictions et cela de manière si importante pour le récit. Après la leçon, le cas pratique : une réunion d’hommes en costume, tous ridiculement soumis à un PDG tyrannique et farfelu, vient parfaitement illustrer cette vision diluée et manichéenne d’un monde exclusivement gouverné par les hommes.
Et là, on peut dire que le film réussit un petit peu son coup: cette simplification parfois grossière nous permet en réalité de mieux comprendre les injustices ressenties par le genre féminin que Barbie prétend représenter. Tout comme un certain entre soi exclusivement féminin, attristait le personnage de Ken au début du film, cette inversion d’un monde à l’autre nous permet de comprendre les défauts d'une hiérarchie sociale qui aurait le genre comme principal indicateur.
Puis le film continue sa descente aux enfers : qu'elle est retourné dans le monde, imaginaire, avant Barbie, important avec lui, des livres théoriques sur le patriarcat. On pouffe, quand on voit que le seul rôle donné à l’objet livre dans ce film est celui de vecteur d'un dogme et de contenant idéologique. Barbie, revenant dans son monde accompagné d’humaines, découvre avec stupeur que Ken, jetant le patriarcat dans son monde comme un mauvais sort, a pris le pouvoir. Mais pas le pouvoir politique, celui d’être désormais le centre de l’attention du monde imaginaire de Barbie. Et là encore, le film nous montre une caricature du patriarcat encore plus difforme et absurde: les « femmes » de Barbie-land sont serveuses, idiotes et heureuses de l’être; et le monde de Ken ressemble à une fraternité étudiante de mauvais film hollywoodien.
On remarque que si toutes ces étapes permettent à Barbie d’évoluer sur sa condition et sa situation, l’homme est toujours aussi idiot et stupide. Sa prise de pouvoir ne lui a rien apporté et il parait plus simplet que jamais et les femmes, elles, sont les victimes d’un jeu idiot. 
L’enjeu principal du film se précise: il y aurait une guerre de pouvoir entre les hommes et les femmes, dans lequel l’homme (et avec lui le patriarcat) serait « le méchant » à anéantir pour espérer une fin heureuse. 
Et on se demande soudain à quel endroit le film a bien pu glisser: de divertissement édulcoré à brûlot idéologique, de fan-service à manuel de guérilla, de comédie décalée à manifeste politique. Ça sent pas bon. Regardons au-delà du film: un monde polarisé à l’extrême, qui oppose  la femme l’homme en les présentant comme deux communautés distinctes ayant leurs propres codes et valeurs, une société organisée autour d’un conflit, structurée par des barrières entre les gens. 
Une vision du monde que le Rabiot attribuera tout particulièrement à la population nord-américaine, dont l’histoire a prouvé que cette société s’est construite sur la division, la ségrégation et le communautarisme. Une vision du monde par la jeune société d’un pays si peu uni qu’il ne porte pas de nom, qui elle aussi se recompose et évolue par les réseaux. 
Depuis l’après-guerre,  le cinéma américain avait inondé les écrans de son modèle de société et de relations matrimoniales stéréotypées de romantisme. Voilà maintenant qu’on nous sert une pseudo-lutte des classes déguisée en guerre des sexes, prédigérée pour un public en déficit d’attention. 
Réussissant à jouer des stéréotypes en créant une confusion dans l’esprit du public, on ne sait plus qui est « le méchant du film » : est-ce Ken, le patriarcat, tous les hommes en général ? Pour résoudre la situation et sortir d’une catatonie éternelle, Barbie et ses complices doivent donc organiser un putsch politique. Pour procéder, elles devront exploiter les faiblesses de l’homme (jalousie, orgueil) pour créer un conflit entre eux afin de créer une diversion, qui leur permettra de reprendre le pouvoir. On nage en plein d��lire idéologique et on assiste à de véritables tutoriels pour semer la discorde entre les gens, ainsi qu’à la satisfaction des personnages devant leurs desseins accomplis. Inutile de préciser que l’homme-puisqu’il est ainsi caricaturé- est un benêt qui tombe dans tous les pièges qu’on lui tend, naïf avec un QI d’huitre. Heureusement que Ryan Gosling a du talent, sans quoi le malaise aurait été absolu. 
Puis vient le clou du spectacle, l’épilogue, dans lequel tous les personnages du films se retrouvent comme pour assister ensemble au happy ending. Comme annoncé, le pouvoir a été rétabli et Ken, désormais sortant, doit quitter Barbie dans un simulacre de rupture amoureuse. On était prêt à tout, mais pas à ça. Dernière balle perdue pour l’homme qui est maintenant présenté, de son propre aveu, comme n’existant que par et pour les yeux de sa partenaire, si dépendant d’elle qu’une séparation bouleverserait sa personnalité. En revanche, la femme est présentée plus heureuse et plus libre lorsqu’elle est seule: Ken est donc un boulet et Barbie, forte et indépendante, congédie Ken à son propre destin comme un malinois dangereux sur une aire d’autoroute.
Au générique, on a quand même un sentiment d’amertume. L’énergie du récit, son moteur principal, c’est un conflit entre hommes et femmes. La femme, sensible et profonde, y est inégale à l’homme, brutal et grossier. Cette logique trompeuse permet de justifier les curieuses valeurs politiques véhiculées par le film en posant une question piège: pourquoi devrait-il y avoir égalité entre des êtres par essence inégaux ? On réfléchit, puis on se souvient de l’histoire du pays de production du film, à laquelle la rédaction a fait allusion un peu plus haut.
Tout le film capitalise sur une guerre des sexes puérile, un conflit de cour de récréation entre filles et garçons qui serait devenu une généralité universelle. Les personnages nous embarquent donc avec eux dans leur lutte pour l’égalité qui est en réalité profondément manichéenne donc inégale par essence.  La victoire s’obtient par la suprématie de l’un sur l’autre: c’est donc d’un monde totalitaire et d’une violence extrême dont on nous fait la promotion. À la fin, le film ne règle rien et n’apporte aucune solution à ce qu’il présente comme un problème. Au contraire, il met de l’huile sur le feu.  Aurait-on mal compris le sens de l’existence de la poupée Barbie qui en réalité serait une militante révolutionnaire, une sorte de Che Guevara ? Mattel aurait donc « oublié » de donner cette information dans le marketing de ses produits ?
Avec des apparences de progressisme et d’égalitarisme, le film est en réalité profondément conservateur. La Belle au bois Dormant rêve qu’elle est Staline. On se demande comment les gamines -dont on sait déjà que ce film sera leur baby-sitter et éducateur par l’intermédiaire de parents démissionnaires- vont assimiler ces stéréotypes édulcorés et colorés comme des céréales cancérigènes. L’abondance de références cinématographiques sauve l’honneur de la Warner sans pour autant faire celui de la réalisation. Visuellement écoeurant, moralement déséquilibré, écriture au forceps et idées hétérogènes jetées pêle-mêle dans un grand bol en acrylique rose fuchsia, le film a la consistance d’une pâte à gâteau ratée, pleine de grumeaux et d’ingrédients absurdes, dont la cuisson aura donné un truc difforme et -agrémenté à la dégustation de quelques larmes de réactionnaires- vaguement comestible sur le moment mais qui garantit l’indigestion.
NDLR: La Rédaction du Rabiot a vu ce film lors de sa première semaine d’exploitation. Alors que cette critique était en pleine gestation, on a remarqué que le film a fait couler beaucoup d’encre, les médias d’un certain bord politique tous vent debout contre ce produit culturel en réalité de leur côté. On voit, ça et là, des autrices d’articles dépêchées pour faire dire les pires choses, pantins à leur tour d’une idéologie conditionnant leur rémunération. Rejoignez la Rédaction !
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patoune-prod · 2 years
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Here be voodoo / Ici Vont les Morts
[Français plus bas!]
Hi Webcomicday ! I'm Valériane, author of Here Be Voodoo!
Here Be Voodoo is the story of Sunday, a ten-year old girl and her doll, Mojo. But Here Be Voodoo isn’t a story about their fun and magical adventures through a candy-colored world
(Well, with a story titled Voodoo, I kind of hope you were warned).
Here Be Voodoo is about how far you can go to take revenge. About the necessary evil and the far less necessary About the choices who are not always the right one, and sometimes not having a choice at all. About making mistakes, and seeking redemption, or choosing not to.
And in a less cryptic way, note that the story will show explicitly:
Disturbingly cute voodoo dolls wielding butcher knives.
Zombies (dog, bird, humans, bugs, more or less whole.)
Grave robbing.
Human remains tinkering.
Black magic.
Naked ladies and gentlemen.
Werewolves. (Who are also the naked ladies and gentlemen).
Profanity and swearing
Act of questionable morality from both the good guys, the bad guys, and the dolls who wouldn’t know what morality is if it bites them in their straw-filled head.
Black humor, dark enough to depress an undertaker.
You can read it on the website https://herebevoodoo.com
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Bonjour Webcomic day! Je suis Valériane, l'autrice d'Ici Vont Les Morts!
Ici vont les Morts raconte l’histoire de Sunday une petite fille d’une dizaine d’années et de sa poupée Mojo.
Mais si vous cherchez des aventures magiques et drôle dans un monde coloré comme un paquet de bonbons, passez votre chemin. Ici vont les Morts parleras de vengeance, de ce qu’on est prêt à sacrifier pour l’obtenir. Du mal nécessaire et de celui qui l’est moins. Des choix qui ne sont pas toujours les bons ou, parfois, de ne pas avoir le choix tout court. Des erreurs que l’on fait, que l’on choisit de corriger, ou pas.
En d’autres termes, dans Ici vont les Morts, vous trouverez tôt ou tard :
Des zombis (humains, oiseaux, chiens, insectes, tous plus ou moins décomposés)
Des violations de sépultures.
De la magie noire.
Des demoiselles et des messieurs nus.
Des loup-garous. Qui sont aussi les demoiselles et messieurs nus.
Des blasphèmes, jurons et autres noms d’oiseaux.
Des actes de moralités douteuses, autant des gentils, que des méchants et des poupées
vaudous qui ne sauraient pas ce qu’est une moralité si on leur tapait dessus avec.
De l’humour noir. Très noir.
Vous pouvez le lire sur le site officiel https://icivontlesmorts.fr
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edolasft · 9 months
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De la Lumière au Ténèbres : Chapitre 4
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U N E  D O U L E U R  V E N U E  D U  C O E U R .
Les mauvaises nouvelles semblent s'enchaîner. Le livre, le jour plongé dans les Ténèbres, ce mage noir, cette magie puissante et maintenant Lucy qui était inconsciente et hurlant a la mort. Ses cris c'étaient intensifiés perçant les murs de la guilde, le son de la voix de la mage stellaire résonne dans le hall de la guilde. Les mages étant restés a la guilde inquiet pour leur amie se retrouve a bouillonner sur place. Ne supportant pas de l'entendre ainsi hurler. Le pire c'est que tous étaient impuissant face a cette situation. Ce qui était surtout affolant c'est le faite que les événements se suivent tous, comme si en lisant ce bouquin la mage aux clefs avait déclenché tout un processus en chaîne. Comme si en lisant ses lignes, elle avait en réalité enclenché un sort magique attirant cet homme vêtu de noir a elle ... Tous paniqués et sous le choc, Erza ordonne finalement a Levy la petite mage des lettres d'aller chercher le livre et d'appeler Bisca en renfort. Sans attendre la tireuse d'élite alla vers les filles tandis que Levy alla dans la bibliothèque de la guilde afin de trouver le livre noir parmi tous les livres. Pendant sa recherche un autre mage vient l'aider dans ses fouilles. Ce fut Grey visiblement inquiet de la situation qui vient aider la petite fée dans sa recherche et a deux ils le trouvent bien plus rapidement. Quittant la bibliothèque rapidement, Levy fut arrêté par Grey. 
Le mage de glace ne cache pas son inquiétude et question la fée sur l'état de Lucy. Cependant, la mage des mots fut incapable de répondre au mage ne sachant pas elle même de quoi souffrait leur amie. Ce sentiment d'impuissance commence sérieusement a peser sur les épaules de Grey, qui intime a Levy qu'il se sentait réellement inutile. Pendant que Lucy hurle, Natsu ne reste pas en place. Bouillonnant littéralement sur place, le mage de feu n'avait qu'une envie aller massacrer cet homme responsable de cette situation, car pour lui tout était lié c'est sur ! En entendant un tel grabuge, Levy décide donc de donner "une mission" a Grey, essayer de calmer son ami et faire en sorte qu'il ne s'échappe pas de la guilde, car elle sait que ses poings le démangent mais il ne devait pas partir seul, le danger était bien trop grand. Les deux mages vont vers l'infirmerie, Levy entre dans la salle rapidement tandis que Grey regarde Natsu qui faisait les cents pas devant la salle. Le mage a la chevelure rose remarque que Grey était là a le regarde, dans les orbes kaki du mage on pouvait voir de la culpabilité, de la rage de l'inquiétude. Grey soupire doucement et intime donc a Natsu de vider son sac. Le mage de feu se libère donc en disant que c'était sa faute si Lucy était comme ça, qu'il allait faire payer cet homme, qu'il n'avait finalement pas tenu sa promesse qu'il avait fais envers son amie. Le mage de glace tente de rassurer Natsu et de le calmer autant qu'il pouvait. 
Pendant que les deux hommes tentent d'avoir une discussion, un nouveau cris strident de la blonde perce les murs, faisant frémir les mages entendant sa voix puissante démontrant bien la douleur dans laquelle elle se trouvait actuellement. Dans la salle de soins, Erza ordonne a Cana et Bisca de maintenir Lucy en place pendant que Mirajane tente a nouveau d'attacher le corps de son amie au lit pour que la mage stellaire reste en place. Levy elle, continue de feuilleter le livre noir aussi vite qu'elle pouvait avec les lunettes de vent, Wendy elle, c'était prit un coup de la part de la blonde, involontairement bien sûr. Mais Lucy se tortille énormément et elle avait actuellement une sacrée force comme lorsqu'elle était contrôlée par la poupée vaudou contre l'un des membres de Grimoire Heart. Erza décide alors d'appeler du renfort, hurlant les prénoms des deux mages qui campent devant la salle de soin, Natsu ne perd pas de temps et se précipite dans la salle. En entrant ils virent, une Lucy souffrante, le visage rougie par la douleur et la chaleur. Ils comprennent que leur amie est dans un état second et que si ils ne l'attachent pas elle risque de se faire mal. Grey sans réfléchir plus longtemps contourne le lit et vient aider Erza a maintenir le corps, Mirajane put alors attacher un des poignées de la blonde. Cependant Natsu ne bouge pas laissant ses orbes sur le corps de son amie , la voir ainsi ne lui plais pas et il culpabilise. Remarquant l'état du mage de feu, Erza lui cria de se réveiller. Le mage a la chevelure rose sort de ses songes et vient aider, grâce a son aide, la mage aux take over put attacher la blonde convenablement. Une fois fait, Bisca alla chercher des serviettes et Wendy mit un gant mouillé sur le front de la blonde. Alors que tous tente de soulager Lucy, Levy se lève brusquement de sa chaise.  
« Les scientifiques découvrent très vite la source de cette magie noire, la magie destructrice provient en réalité de trois artefacts et non d'un pouvoir magique qu'une personne peut posséder en lui. En effet, les Hommes sont capables de contrôler cette magie noire grâce a trois petits objets, chacun donnant un pouvoir différent. Le trèfles a cinq feuilles procurant des douleurs insoutenables à sa victime, une rose noire qui pousse la victime a s'attaquer aux personnes qu'elle aime. Et enfin le lys qui plonge la victime dans ses pires cauchemars. »
A ses paroles la mage chevalière remarque qu'elle avait déjà entendu ces paroles, elle demande donc en quoi ça les avançaient de le savoir ... Cependant, Natsu regarde Levy et lui dit alors qu'il en avait vu un de lys. A ces paroles tout le monde le regard surpris, l'air de lui dire qu'il était idiot de ne pas l'avoir dis plutôt. Le mage de feu indique donc qu'il en avait vu un pendant le combat lorsque l'homme a lancé un sort sur Lucy, dans le cercle magique il y avait un lys. En entendant ces paroles, Levy poursuit sa lecture en indiquant alors aux mages présent que le symbole du lys peut se trouver n'importe où sur le corps de la victime et qu'il était minuscule, ce pouvoir peut pousser sa victime a se suicider. A cette nouvelle, les mages enragent. Ils doivent faire vite pour trouver le symbole. 
On connait donc la source de cette magie, l'homme vêtu de noir devait avoir en sa possession l'artefact du lys pouvant ainsi utiliser son pouvoir, il a lancé ce pouvoir sur Lucy pour la plonger dans ses pires songes. Erza ordonne aux deux garçons de quitter les lieux et de demander a Juvia de venir, plus elles seront plus vite elles trouveront. Les autres mages eux étaient partie de s'occuper de la ville, donc Lisanna ou Lacki n'était pas là pour venir les aider en plus. En sortant Grey demande a Juvia de se dépêcher, Natsu quant à lui se remet a faire les cents pas potassant ce qu'il venait d'apprendre. 
Ces artefacts sont dangereux ... Les filles une fois autour du corps de la blonde se mettent a chercher ce symbole de malheur. Bisca commence ses recherches au niveau de la tête de la blonde avec l'aide de Wendy. Levy elle continue de lire le livre au cas où elle trouverait de nouvelles informations qu'elle jugera d'importante. Cana avec Erza cherche au niveau du buste et Mirajane et Juvia elles cherchent vers les jambes. Lucy c'était un peu calmé dans ses gestes mais semblait toujours aussi souffrante. Cependant, les mages féminines remarquent que Lucy se mit a pleurer, elles comprennent alors que les douleurs pouvaient être d'un autre ressort, plu une douleur physique mais bien une douleur mentale ou sentimentale. Une douleur affective, elle devait revoir son pire cauchemar en boucle, peut être la perte d'une personne qui lui est chère .. Essayant de ne pas penser a ça, les mages continue de chercher et  au bout d'un très long moment, Bisca s'écria alors qu'elle avait trouvé. Elle montre le derrière de l'oreille droite de la blonde et toutes regardent, la taille de ce symbole était si petite ... On aurait pu le confondre avec un grain de beauté. Erza tente alors de l'effacer avec de l'eau, mais la blonde se mit soudainement a hurler...
A ce soudain cris, Natsu défonce la porte entrant en trombe, visiblement le cris de la blonde n'était pas de la même nature que les autres et cela l'avait fais sursauté.  Cana tente de le mettre dehors mais le mage de feu s'obstine a rester. Levy fit donc  une remarque, ne faut-il ôter cet artefact par la magie ? Toutes se questionne, quelle genre de magie peut ôter ce genre de pouvoir ? Alors qu'elles s'interrogent une voix un peu vibrante se fait entendre. Toutes se retournent et elles virent Polyussica entrer. Elle propose alors trois solutions pour venir a bout de cette magie. Soit on retire ce symbole de force mais cela risque de laisser des séquelles a la blonde soit on trouve une magie capable de lui retirer mais cela pourrait prendre beaucoup de temps et du temps elles n'en non pas, soit il faut trouver une personne capable de la résonner et la ramener a elle... 
Toutes les mages optent pour la troisième solutions, Levy demande alors a Mirajane de tenter sa chance, car malgré tout elles sont très proches toutes les deux, la mage a la chevelure blanche tente donc de sa voix douce de rassurer Lucy, de la calmer cela semble fonctionner jusqu'au moment où Lucy se remet a hurler, cela avait échoué. Face a cet échec Mirajane semble désemparée, Cana au fond de la pièce propose soudainement que Natsu tente sa chance. Tout le monde la regarde surprise le concerné en premier, Cana fixe le mage de feu l'obligeant donc a le faire. Natsu s'approche de Lucy et pour éviter de l'embarrasser ou autre Cana fit sortir tout le monde de la pièce.. Natsu était un peu le dernier espoir.
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yanncavell · 11 months
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Dans la scène d’ouverture du film d’horreur “Jeu d’enfant” (1988), des nuages d’orage apparaissent dans le ciel alors qu’un tueur en série transfère son âme dans le corps d’une poupée, en suivant un rituel vaudou.
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Au cours d’une scène du film “Chucky, la poupée de sang” (1990), des nuées sombres apparaissent au-dessus d’une usine, une fabrique de jouets à l’intérieur de laquelle un assassin tente de faire passer son âme dans le corps d’un enfant.
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Dans le film “Chucky 3″ (1991), d’épais nuages d’orage couvrent le ciel, au-dessus d’une fête foraine où le tueur en série Charles Lee Ray essaie de faire passer son âme du corps d’une poupée à celui d’un jeune militaire.
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lesombresdeschoses · 1 year
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USA MESS
Rien qu'un mois aux States, c'est déjà trop long.
J'enquêtais sur un cas de phénomènes étranges, s’avérant particulièrement problématique. L’affaire impliquait le grand patron de WCB (Warren & Cleare Business). Certains cadres haut-placés étaient soupçonnés de solliciter les services de sorciers vaudou. Quand j'ai entendu Stacy Carlton, la cliente, me raconter son histoire, je reconnais que j'ai eu beaucoup de mal à me retenir de rire. J'ai dû, cependant, me coltiner l'affaire : j'étais à New York pour aider un ami. J’avoue que j'en ai eu pour mon arrogance. J'ai moins ri, lorsque je me suis retrouvée au milieu d'une affaire de pouvoir, d'argent sale, de magie noire... Et pas de la mystification de pacotille comme on nous la sert dans les films. J'ai vu des choses très étranges en Haïti, mais là, ça se passait au cœur du monde occidental, où la seule magie reconnue est la technologie, où la poupée vaudou est le Blackberry. Bref je m'étais bien plantée et je commençais à regretter d'avoir accepté de dépanner Pete.
Peter Murphy, un ancien collègue du Yard : il vivait à Londres à l'époque où l'on s'est connu. Je travaillais encore dans la police en ce temps-là. J'avais été fraîchement transférée d’Édimbourg. Pete était le DCI de Brixton. Il avait perdu son équipier lors d'une sale affaire. L'accueil chaleureux type du flic mal dégrossi : il m'avait montré ses crocs pour me faire comprendre que je ne remplacerais jamais son ami. Tout ceci ne me rajeunissait pas. Pete s'était installé, depuis quelques années, comme privé aux USA. Quelle bêtise ! Mais il m'avait payé le billet d'avion, je n'allais pas dire non.
Revenons à cette pauvre Stacy Carlton. C'est tout de même le genre d'enquête merdique dont personne ne veut. Non seulement tu passes pour un cinglé si t'en parles, mais tu finis par le penser, limite le devenir. Les objets se brisaient sous mes yeux comme si j'étais poursuivie par un Djiin. Des personnes sans aucun antécédent suicidaire mettaient fin à leurs jours, sans raison. Histoire de se mettre dans l'ambiance : déjà du grand n'importe quoi au bout d'une semaine et demie à fureter dans ce merdier. C'était un jeudi. J'interrogeais Marc Holding, chargé de la comptabilité. Un homme sans problème, une vie tout ce qu'il y a de plus normale. Il me montrait le registre des comptes, quand soudain, sa tête a basculé sur le côté, ses yeux sont devenus vitreux. Il a posé calmement le carnet, boutonné sa veste, puis s'est retourné face à la vitre pour finalement la traverser comme une balle de quarante-cinq. Je n'en croyais pas mes yeux. Je même claqué mon élastique au poignet pour voir si je ne dormais pas.
Je ne picolais pas comme un trou à cette époque et ce morceau de caoutchouc me servait à virer mes pensées sinistres quand je tournais en rond dans ma tête.
La vitre était blindée ! J'ai donné un coup avec une chaise en métal sur celle d’à côté pour vérifier ma théorie : oui, la vitre était blindée ! Je suis vite partie en espérant passer inaperçue. Ils se servaient de la magie noire pour contrôler les gens. Les tuer lorsqu'ils dérangeaient. La situation était plutôt glauque. J'ai l'habitude de l'étrange, mais dans ce cas, c'est l'humain qui m'écœurait. Tout ça pour du fric, du vulgaire papier ! Au Royaume Uni, c'est sûr que du glauque on en bouffe tous les jours dans la police. Mais bon sang, on ne tue pas systématiquement pour du pognon ! Ce serait plutôt par manque de pognon. Bref, finalement, on est tous de gros cons, d'un bout à l'autre de cette pauvre planète. Le PDG de la société tirait les ficelles, mais je ne pouvais pas prouver qu'il était la source de cette horreur. Les cadavres s'accumulaient autour de lui telles les grenouilles des plaies d’Égypte et moi je pataugeais comme une débutante, noyée sous une montagne d'informations, toutes plus bidons les unes que les autres. Et toujours zéro témoin (tous achetés, sous camisole ou morts. Essentiellement morts). Non, le PDG n'était pas un grand black ! Aux États-Unis ce sont les blancs qui sont clients du vaudou : il sert bien le business. Je reconnais qu'entre le KKK, les psychopathes et la sorcellerie, je n'aurais aucune chance de finir au chômage dans ce pays ! Mais, non merci. Cette société est trop tordue ! C'est bien pour cela que je suis restée à Londres : les British sont tout de même plus sophistiqués.
Enfin, c'est ce qu'on veut bien faire croire aux restes du monde, à vrai dire.
Bon, là, je rendais service à Murphy. J'étais impliquée jusqu'au cou et ne pouvais pas le lâcher en plein merdier. Je me suis donc acharnée sur cette société WCB pour trouver des preuves contre son PDG et ses sbires. J'avais même réussi à trouver le sorcier qui travaillait pour eux. Cependant je me suis bien ridiculisée au commissariat. Pete n'en pouvait plus lui non plus, sa cliente se faisait harceler. Des actes anodins, en apparence, mais cumulés, il y avait de quoi perdre l'esprit. Des coups de fil réguliers, en pleine nuit. Le saccage systématique des fleurs sur son balcon. Et non, aucun des voisins n'avait de chat ! Puis, franchement, je vois mal un chat bouger un pot de fleurs plein de terre. Pire encore ! Dans l'appartement, des objets étaient déplacés. Elle les remettait à leur place, ils bougeaient de nouveau. Comme si quelqu'un avait la clé de chez elle. Le concierge n'était au courant de rien ! Puis cette sensation d'être épiée en permanence. Étrange qu'ils ne s'en soient pas débarrassés de la même façon que des autres. Je compris plus tard qu'ils voulaient se servir d'elle comme tête de turc, pour leurs magouilles. La faire plonger par la suite. Que leur plan ait porté ses fruits ou pas, ils étaient couverts. Classique. Un peu ridicule tout de même. Une petite secrétaire de direction s'avérant être un grand cerveau criminel !
Quoique, j'ai déjà vu le scénar dans une série... Elementary ? Je ne sais plus... La meuf, une vrai psychopathe. Elle butait tout les gars pour lequels elle bossait. En fait, c'était elle le cerveau du bizness... Bref, non. Carlton, est une victime. Fin de l'histoire. J'ai le pif pour les enfoirés et autres cinglés du genre. Je les attire comme un aimant industriel...
Donc, Stacy, le grand cerveau criminel ? À d'autres ! Mais dans ce pays, la thune c'est Dieu sur Terre. Les flics ne vont pas se casser la cervelle pour démêler le vrai du faux. Ici c'est « affaire bouclée, quota effectué, au suivant et surtout on ne dérange pas les puissants » ! On se croirait sous l'Empire, fin 1800. Quelle usine à cons ! Je me disperse. Bref, Il me fallait un témoin vivant et une preuve irréfutable, qui me permettraient de faire le lien dans ce foutu sac de nœuds. Il était absolument inutile d'espérer une quelconque collaboration de la part du sorcier. En désespoir de cause, je dus perquisitionner la WCB, sans mandat, bien sûr. « On endosse son costume de monte en l'air et c'est parti ! »
Comme Sherlock, j'aurais fait un bon criminel, qu'est ce qui m'a pris de choisir le côté des anges, c'est nul : ça paie que dalle et on s'en prend plein la gueule, parce qu'il faut forcément un coupable !
C'était la caverne d'Ali Baba ! L'espionnage industriel c'est l'avenir ! Je me suis gavée ! J'ai trouvé pléthore d'informations croustillantes dans les dossiers de la WCB avec lesquelles je pouvais jongler pour faire plonger cette ordure de Warren et toute sa smala. Murphy avait un ami avocat, un vrai requin, absolument pas regardant sur les méthodes employées pour pêcher LE tuyau, qui ferait pencher la balance de son côté. Du coup on se foutait totalement de la façon dont je récupérais l'info. J'étais seule dans l'obscurité de ce bâtiment des enfers. Je n'étais pas rassurée, et cet ordinateur qui ramait pour transférer les données. Avec le papier c'est plus simple : « clic photo » et c'est dans la poche. Je décidai de sortir par la passerelle qui donnait accès au building d'en face. Belle erreur. Dean Warren m'attendait dehors, avec la ferme intention de me supprimer. Le Big Boss de la WCB ! Je l'avais tellement poussé à bout qu'il était venu, en personne, pour me liquider. Je reconnais qu'à cet instant, j'étais à des lieues d'avoir peur, je me sentais très importante ! Puissante. Excitant !
— Vous cassez pas, j'ai deviné. Vous voulez me faire faire le saut de l'ange.
Je poussai l'ironie dans le ton de ma voix. Warren quant à lui, resta impassible.
— Exact.
— Et qui vous dit que je ne sais pas voler ?
— Vous sortez de mes bureaux…
— Ah ouais, elle est bonne celle là !
Je n'ai pu m'empêcher de pouffer de rire. Une fois calmée, je le regardai avec insistance, sourire en coin.
— Vous allez moins rire une fois en bas, me lança-t-il, froidement.
— Hm ! Non mais pardon ! Je n'arrive pas à rester sérieuse !
Je pris une grande bouffée d'air frais et à ce moment précis, j'eus une soudaine envie de l'embrasser. Drôle d'effet, quand on sait qu'on va mourir de la main de celui qui vous provoque cette pulsion. J'ai sorti mon paquet de cigarettes de la poche de ma veste.
Oui je me suis mise à fumer, le stress. Mais c'est un autre chapitre de ma vie, on y reviendra plus tard. Peut-être...
Je lui tendis le paquet, d'un mouvement de la tête, il refusa mon offre.
— On n'a pas pris le temps de se présenter. Vous avez deux minutes ?
Il resta stoïque, attendant la suite de mes réflexions. Je n'allumai pas encore ma cigarette, je ne savais pas pourquoi, j'attendais sans doute un signe.
— Cigarette du condamné. Ça se savoure. Impressionnant votre tour de passe-passe.
Il me dévisageait étrangement, je sentais bien qu'il voulait me tuer, cependant quelque chose le retenait, mais sûrement pas la peur de la chaise électrique Ou l’injection létale, je ne sais plus. Pour ma part, j'avais eu mon compte de galères, alors mourir maintenant ou mourir demain... Je m'approchai de lui pour lui chuchoter à l'oreille.
— Il me manque le Whisky. J'ai horreur de la cigarette sans Whisky.
Oui, je me suis mise à boire, mais pas encore comme un trou normand, la suite au prochain épisode...
Soudain, il décida d’entamer une véritable conversation :
— Vous voulez donc connaître le fond de l'intrigue... Pourquoi j'ai dû déchaîner les foudres sur autant d'innocents ? Vous devez vous douter que ce n'est pas qu'une question d'argent ?
Son parfum m'enivrait, je n'avais plus envie de parler. Il me provoquait du regard. Il m'attirait vraiment.
Le danger de mort m'excite toujours autant ! Et cette manie d’être attirée par les mauvais garçons ! Les très mauvais garçons.
— À vrai dire je m'en fous un peu du pourquoi. Et à quoi bon franchement, je le saurai bien assez tôt. Vous n'allez pas me tuer.
— Vous êtes bien sûre de vous.
— Vu votre position sociale, êtes-vous vraiment certain de vouloir tout détruire sur une impulsion ? Non. C’est irrationnel et ce n’est pas votre genre.
Je m’approchai de lui, encore, et lui susurrai :
— Vous êtes poussé par la curiosité, vilain garçon. Qu'est ce qu'un sujet de la reine vient foutre en colonie ?
Cette phrase eut un effet pervers sur Warren : ce jeu de pouvoir prenait des dimensions de guerre des mondes, comme si nous jouions nos empires aux échecs. Mes lèvres frôlèrent sa joue, il sentit monter cette tension déstabilisante. Quelle sensation étrange.
Décidément je suis attirée par les « très » mauvais garçons.
*
Law frappe d'un coup sec la table, puis s'adresse à son ordinateur :
— Bon sang t'as de la chance que j'ai besoin de toi, sinon tu passais, fissa, par la fenêtre !
La jeune femme sort un câble du tiroir de son bureau en marmonnant sur un ton fortement agacé :
— Une heure de charge ! Batterie de gonzesse !
Elle rallume son portable, puis retrouve son fichier, mais au préalable il lui semble judicieux de s'allumer une cigarette. Elle ouvre la fenêtre. Le bureau, situé au rez-de-chaussée, rehaussé de quelques marches, donne sur une petite cour carrée. Le sol est pavé de pierres blanches, entourant un petit lopin de terre, égayé de quelques pivoines roses. Law jette sa cigarette à peine entamée dans son cendrier improvisé : une boîte de conserve métallique, à moitié remplie d'eau et retourne à son exercice d'écriture.
*
Je reconnais que j'aurais bien continué après le baiser, mais il était vraiment temps de rentrer. J'ai posé ma main sur son torse, puis j'ai reculé lentement. Je me suis retournée, puis m'en suis allée tranquillement. Il aurait pu me suivre pour me balancer du haut de la passerelle. Il n'en fit rien. Je transmis les fichiers à Murphy, son enquête fut bouclée en quelques jours. Il allait sortir d'affaire Stacy Carlton, sa cliente. Dean Warren, s'en tirerait sans grands dommages, grâce à sa brochette d'avocats. Je suis rentrée à Londres avec le premier avion. Je n'attendis pas le procès. Il n'était pas question de rester une seconde de plus dans ce pays de dingues.
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45_Janvier 2023
Dessin d'imagination d'une poupée vaudou
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raidgamer-gameplay · 1 year
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[Gameplay][Réflexion] Altero 💀⚰☠
Incarnez la poupée vaudou Adi et son fantôme reflétant vos actions passées pour affronter ensemble les obstacles énigmatiques de la forêt des Chagrins. Réalisez ingénieusement la suite d'actions appropriées dans le timing adéquat, et osez vous sacrifier. N'oubliez pas en chemin de libérer les âmes perdues si la rédemption est votre quête.
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gaboushkabzbz · 1 year
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Marre d’être une poupée vaudou
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