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jpbjazz · 3 months

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LÉGENDES DU JAZZ

DJANGO REINHARDT, INVENTEUR DU JAZZ MANOUCHE

‘’His technique is awesome! Even today, nobody has really come to the state that he was playing at. As good as players are, they haven't gotten to where he is. There's a lot of guys that play fast and a lot of guys that play clean, and the guitar has come a long way as far as speed and clarity go, but nobody plays with the whole fullness of expression that Django has. I mean, the combination of incredible speed – all the speed you could possibly want – but also the thing of every note have a specific personality. You don't hear it. I really haven't heard it anywhere but with Django.”

- Jerry Garcia

Né le 23 janvier 1910 à Liberchies, en Belgique, Django Reinhardt était le fils de Jean-Eugène Weiss, un violoniste et pianiste manouche ambulant établi à Paris qui utilisait le nom de sa femme Laurence Reinhardt, une danseuse, afin d’éviter la conscription. Le certificat de naissance de Django le décritvait sous le nom de ‘’Jean Reinhart, fils de Jean Baptiste Reinhart, artiste, et de Laurence Reinhart, maîtresse de maison, domiciliée à Paris.’’

JEUNESSE ET ÉDUCATION

Un certain nombre d’auteurs ont prétendu que le surnom Django était un terme manouche signifiant ‘’I awake’’. En réalité, le terme pouvait aussi être un diminutif de Jean. Django a passé les premières années de sa vie sur les routes d’Italie, de France et d’Algérie avant de s’établir à Paris. C’est à Paris que Django avait commencé à jouer du violon, du banjo et de la guitare. Le père de Django aurait joué de la musique dans un groupe familial composé de lui-même et de ses sept frères. Une ancienne photographie montre d’ailleurs le groupe avec le père de Django au piano.

Django a commencé à jouer de la musique très jeune. Après avoir appris à jouer du violon à l’oreille (il n’avait jamais appris à lire musique), Django avait reçu un banjo en cadeau à l’âge de douze ans. Django avait vite appris à jouer en imitant les gestes des musiciens qu’il admirait, parmi lesquels on remarquait Jean ‘’Poulette’’ Castro et Auguste ‘’Gusti’’ Malha, sans oublier son oncle Guiligou, qui jouait du violon, du banjo et de la guitare. Django était tellement talentueux et précoce pour son âge que l’accordéoniste Vetese Guerino l’avait engagé pour l’accompagner dans des bals. Django avai seulement dix-huit ans lorsqu’un autre accordéoniste, Jean Vaissade, l’avait invité à enregistrer un premier disque.

Dès l’âge de quinze ans, Django gagnait sa vie comme musicien dans les cafés, souvent en compagnie de son frère Joseph.

À cette époque, Django ne jouait pas encore de jazz, même s’il en avait probablement déjà entendu et qu’il était sans doute intrigué par le type de jazz pratiqué par des musiciens américains exilés comme Billy Arnold. Django avait reçu une éducation très rudimentaire et avait appris à lire et à écrire seulement une fois parvenu à l’âge adulte, grâce à l’aide de Gérard Lévesque et Stéphane Grapelli.

Malgré ces lacunes, tous les espoirs semblaient permis pour le jeune Django. C’est alors que la fatalité avait frappé.

UN MARIAGE ET UN ACCIDENT

À l’âge de dix-sept ans, Django avait épousé Florine ‘’Bella’’ Mayer, une femme qui habitait dans le même établissement gitan que lui. Le couple avait été marié selon la coutume gitane, ce qui signifiait qu’il ne s’agissait pas d’un mariage officiel reconnu par la loi française. L’année suivante, Django avait réalisé le premier enregistrement de sa carrière. Sur cet enregistrement de 1928, Django avait joué du banjo et accompagné les accordéonistes Maurice Alexander, Jean Vaissade et Victor Marceau, ainsi que le chanteur Maurice Chaumel. À l’époque, le nom de Django était déjà connu internationalement, en particulier de l’Anglais Jack Hylton, qui était venu en France spécialement pour l’entendre. Hylton lui avait même offert de l’accompagner en tournée à Londres.

Django n’avait pas encore eu la chance de jouer avec son nouveau groupe qu’il avait falli perdre la vie. Dans la nuit du 2 novembre 1928, Django était allé dormir dans la voiture qu’il partageait avec sa femme dans une caravane. Par inadvertance, Django avait renversé une chandelle, ce qui avait mis le feu à la substance extrêmement inflammable dont sa femme se servait pour fabriquer des fleurs artificielles. Le wagon n’avait pas tardé à être encerclé par les flammes. Le couple était parvenu à s’enfuir, mais Django avai été gravement brûlé sur une grande partie de son corps.

À la suite de l’incidennt, Django avait dû être hospitalisé durant dix-huit mois, mais il avait toujours refusé de se faire amputer la jambe droite. Déjango était éventuellement parvenu à se rétablir et avait même réussi à marcher sans avoir à se servir d’une canne. Cependant, le quatrième et le cinquième doigt de la main gauche de Django avaient été gravement brûlés. Les médecins avaient même prédit qu’il ne pourrait plus jamais jouer de la guitare. Refusant d’abandonner, Djangp avait progressivement retrouvé sa dextérité grâce à une guitare que son frère Joseph avait fait modifier spécialement pour lui. Joseph était d’ailleurs lui aussi un guitariste accompli. Même si Django n’avait jamais recouvré l’usage de ses deux doigts, il était parvenu à récupérer sa virtuosité en se concentrant sur son index gauche et ses doigts du milieu de la main.

Un an après l’incendie, en 1929, Bella avait donné naissance à un fils, Henri ‘’Lousson’’ Reinhardt. Le couple s’était séparé peu après. Le nouveau-né avait éventuellement pris le surnom de la mère de son nouvel époux et était devenu lui-même un excellent musicien. Il avait même enregistré plus tard avec Django.

C’est après sa sortie de l’hôpital en 1930 que Django avait découvert le jazz, principalement en écoutant les disques de Louis Armstrong et de Duke Ellington.

Après s’être séparé de sa femme et de son fils, Django avait voyagé à travers la France et avait joué dans de petits clubs. Django ne poursuivait aucun objectif en particulier, il se contentait simplement de survivre, dépensant au fur et à mesure ce qu’il gagnait. Django était accompagné dans ses voyages par sa nouvelle petite amie, Sophie Ziegler. Surnommée ‘’Naguine’’, celle-ci était une cousine éloignée de Django.

UNE RENCONTRE DÉTERMINANTE

Au cours des années qui ont suivi l’incendie, Django avait poursuivi sa réhabilitation. Il avait aussi commencé à expérimenter sur la guitare que son frère lui avait offerte. Après avoir joué plusieurs genres de musique, Django avait été initié auijazz par une connaissance, Émile Savitry, qui possédait une vaste collection de disques dont ceux de Louis Armstrong, Duke Ellington, Joe Venuti et Eddie Lang. Le duo formé par Venuti et Lang avait d’ailleurs exercé une influence considérable sur le futur duo de Django et Stéphane Grapelli).

C’est en développant son intérêt pour le jazz que Django avait fait la rencontre de Stéphane Grapelli, un jeune violoniste qui partageait ses goûts musicaux. En 1928, Grapelli avait été membre de l’orchestre de l’Hôtel Ambassadeur aux côtés de Paul Whiteman et Joe Venuti . Au début de 1934, Django et Grapelli avaient tous deux été membres du groupe de Louis Vola dans le cadre d’un engagemen au club La Croix du Sud. Bien qu’ils aient été fort différents (Django était un autodidacte et Grapelli avait une formation de violoniste classique), l’étincelle avait jailli immédiatement entre les deux hommes.

De 1934 jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Django et Grapelli avaient été les solistes principaux du Quintette du Hot Club de France, qui venait d’être fondé à Paris. Le quintette était devenu éventuellement le groupe de jazz européen le plus influent de son époque. Le frère de Django, Joseph, faisait également partie du groupe, avec Roger Chaput à la guitare et Louis Vola à la contrebasse. Le quintette était un des seuls groupes de jazz à être composé uniquement d’instruments à cordes.

Le 14 mars 1933, Django avait enregistré deux pistes de ‘’Parce que je vous aime’’ et de ‘’Si, j’aime Suzy’’, des pièces chantées qui exigeaient beaucoup de support à la guitare (trois guitares, un accordéon, un violon et une contrebasse). En août 1934, Django avait fait d’autres enregistrements avec des guitaristes, incluant son premier enregistrement avec le quintette. Si la grande majorité des enregistrements du quintette comprenaient une grande variété de cuivres, en plus du piano et d’autres instruments, la structure de base était essentiellement basée sur les cordes. Les premiers enregistrements de Django avaient été produits par les Disques Swing, une étiquette fondée en 1937 par le critique de jazz Hughes Panassié et Charles Delauney, et qui produisait aussi les disques de Coleman Hawkins et Benny Carter.

Aux États-Unis, les Disques Decca avaient produit trois enregistrements du Quintette avec Django à la guitare. Un autre enregistrement réalisé en 1935 était attribué à "Stephane Grappelli & His Hot 4 with Django Reinhardt". Django avait également joué et enregistré avec plusieurs musiciens américains comme Adelaide Hall, Coleman Hawkins (qui avait plus tard fait un séjour à Paris) et Benny Carter. Django avait aussi participé à une jam session et à une émission de radio avec Louis Armstrong. Plus tard dans sa carrière, Django avait joué avec Dizzy Gillespie en France.

En 1938, le quartet de Django s’était produit devant des milliers de spectateurs au Kilburn State Auditorium de Londres. Quelques semaines plus tard, le groupe avait donné une prestation au Palladium de Londres.

L’IMPACT DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Lorsque la Seconde Guerre mondiale avait éclaté, le quintet original de Django était en tournée au Royaume-Uni. Django était rentré à Paris dès qu’il avait appris la nouvelle, mais, afin de ne prendre aucun risque, il avait laissé son épouse au Royaume-Uni. Quant à Grapelli, il était demeuré au Royaume-Uni pour toute la durée de la guerre. Django avait alors décidé de former un nouveau quintet. Hubert Rostaing avait remplacé Grapelli au violon.

Django étant d’origine gitane, le déclenchement de la guerre risquait de limiter la diffusion de sa musique, puisque depuis l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933, on interdisait non seulement aux Gitans de résider dans les villes, mais on les enfermait dans des camps où la stérilisation était pratique courante. Les Gitans de sexe masculin étaient également tenus de porter un triangle de couleur brune sur leur poitrine afin de les identifier plus facilement. Ce symbole était assez semblable au triangle rose que devaient porter les homosexuels, ou à l’étoile jaune qu’on imposerait bientôt aux Juifs. Mais la persécution ne s’était pas arrêtée là puisque durant la guerre, des Gitans avaient été régulièrement exterminés dans les camps de concentration. En France, Les Gitans étaient utilisés comme main-d’oeuvre servile dans les fermes et dans les usines. On estime que pendant l’holocauste, entre 600 000 et 1,5 million de Gitans ont été exterminés en Europe.

Le troisième Reich n’avait pas une très haute opinion du jazz, qu’il considérait comme une musique décadente. Initialement banni complètement, le jazz avait cependant fini par être toléré, car le nombre d’amateurs en Allemagne et dans les territoires contrôlés par les Nazis n’avait pas cessé de croîre. La sévérité des politiques limitant la circulation du jazz était encore moins rigoureuse en France occupée, selon Andy Fry. En effet, on diffusait du jazz non seulement sur Radio France, la station officielle du régime de Vichy, mais sur Radio Paris, qui était contrôlée directement par les Allemands. Une nouvelle génération d’amateurs de jazz, surnommée les Zazous, était apparue, et avait envahi le Hot Club de France. En plus de cet intérêt accru, plusieurs musiciens américains qui avaient été basés à Paris dans les années trente étaient retournés aux États-Unis au début de la guerre, ce qui avait ouvert plus de débouchés pour les musiciens français. À l’époque, Django était le plus célèbre musicien de jazz en Europe et gagnait beaucoup d’argent, même s’il était constamment menacé d’être arrêté par les Nazis en raison de son origine ethnique.

En dépit de cette menace, Django avait encore accru ses horizons musicaux durant cette période. Grâce à un système d’amplification plutôt rudimentaire, Django avait mis sur pied une sorte de big band doté d’une importante section de cuivres. Il avait également flirté avec la musique classique, écrivant notamment une messe pour les Gitans et une symphonie. Comme Django ne pouvait pas lire la musique, il avait chargé un assistant de transcrire ses improvisations sur papier. Sa pièce intitulée ‘’Rhythm Futur’’ avait d’ailleurs été conçue expressément pour être acceptable aux Nazis.

En 1943, Django avait épousé à Salbris sa conjointe de longue date Sophie ‘’Naguine’’ Ziegler. Le couple a eu un fils, Babik Reinhardt, qui avait suivi les traces de son père en devenant plus tard un guitariste respecté.

Lorsque la guerre avait commencé à tourner au désavantage des Allemands en 1943, un rationnement strict avait été imposé à Paris. Il était devenu de plus en plus difficile pour Django de pratiquer son métier, car plusieurs membres de son entourage avaient été arrêtés ou avaient rejoint les rangs de la résistance.

Même si la première tentative de Django de fuir la France occupée s’était terminée par son arrestation, un amateur de jazz allemand, l’officier de la Lutwaffe, Dietrich Schulz-Köhn, lui avait permis de retourner à Paris. Django avait fait une seconde tentative quelques jours plus tard, mais il avait connu un nouvel échec lorsqu’il avait été arrêté au milieu de la nuit par des gardiens de frontière suisses, qui l’avaient forcé à rentrer à Paris.

L’une des compositions de Django, son célèbre ‘’Nuages’’ (1940), était même devenue l’hymne non officiel de la libération de Paris. La popularité de ‘’Nuages’’ était telle que lors d’un concert à la Salle Playel, la foule avait obligé Django à jouer la pièce trois fois d’affilée ! Dans les magasins, le disque avait été vendu à plus de 100 copies.

Si environ 600 000 Gitans avaient été internés et exterminés durant le ‘’Porajmos’’ (ainsi qu’on appelait le génocide gitan), Django avait eu davantage de chance et avait survécu au conflit.

RENOMMÉE INTERNATIONALE

Après la guerre, Django avait rejoint Stéphane Grappelli au Royaume-Uni. À l’automne 1946, Django avait fait sa première tournée aux États-Unis. La tournée avait débuté au Cleveland Music Hall. Dans le cadre de ce concert, Django était l’invité spécial de l’orchestre de Duke Ellington. À l’époque, Django avait joué avec plusieurs musiciens et compositeurs, comme par exemple Maury Deutsch. À la fin de la tournée, Django avait joué deux fois à Carnegie Hall où il avait été chaudement ovationné. Le premier soir, il avait même donné six rappels.

En dépit de la fierté qu’il avait ressenti pour avoir joué avec Duke Ellington, l’expérience avait été quelque peu décevante, car Django n’était pas un membre à part entière de l’orchestre. Il avait joué quelques pièces à la fin du concert, mais aucun arrangement particulier n’avait été écrit pour lui. Après la tournée, Django avait obtenu un contrat au Café Society Uptown, où il exécutait quatre solos par jour en compagnie du groupe-maison du club. Les performances de Django avaient attiré un large public. Django, qui n’avait pu apporter sa guitare habituelle aux États-Unis, avait dû jouer sur une guitare électrique qu’il avait empruntée. Toujours aussi perfectionniste, Django avait toutefois déploré que cette guitare n’avait pu rendre justice à la délicatesse de son style. Django avait aussi reçu des offres pour aller jouer en Californie, mais celles-ci ne s’étaient pas concrétisées. Fatigué d’attendre, Django était retourné en France en février 1947.

Après son retour en France, Django avait de nouveau tenté de se retremper dans la façon de vivre des Gitans, mais il avait eu de la difficulté à s’adapter à la vie dans la société d’après-guerre. Django participait parfois à des concerts sans amplificateur et refusait même à l’occasion de sortir de son lit. Avec les années, Django, qui avait toujours été imprévisible et indiscipliné, avait acquis une réputation de musicien capricieux, tant auprès des autres musiciens que des amateurs ou des gérants. Malgré tout, Django avait continué de participer bon mal, mal an, au salon artistique de Montmartre, pendant lequel il improvisait avec son fidèle collaborateur, Stéphane Grapelli.

De passage à Rome en 1949, Django avait recruté trois musiciens de jazz italiens (un bassiste, un pianiste et un batteur) avec lesquels il avait enregistré plus de soixante pièces en studio. Dans le cadre d’une réunion avec Grappelli, Django avait de nouveau utilisé sa vieille guitare acoustique Selmer-Maccaferri. L’enregistrement de cette session a été rendu public pour la première fois à la fin des années 1950.

De retour à Paris en juin 1950, Django avait été invité à se joindre à une réception donnée en l’honneur de Benny Goodman. À la fin de la guerre, Goodman avait invité Django à venir le rejoindre aux États-Unis. De guerre lasse, Django avait fini par accepter. Mais après s’être rendu compte qu’il ne pourrait servir que de faire-valoir à Goodman (qui n’avait pas été surnommé le ‘’Roi du Swing’’ pour rien), Django s’était ravisé et était demeuré en France.

DERNIÈRES ANNÉES

En 1951, Django s’était retiré à Samois-sur-Seine, près de Fontainebleau, où il avait vécu jusqu’à sa mort. À la fin de sa vie, tout en se consacrant à sa passion pour la peinture, Django avait continué de se produire dans les clubs de Paris et avait même commencé à jouer de la guitare électrique. Bien qu’il ait toujours été réticent à jouer de cet instrument, Django branchait parfois un micro sur sa vieille guitare acoustique Selmer. Dans les derniers mois de sa vie, Django avait commencé à explorer une nouvelle direction musicale, qui intégrait le vocabulaire du bebop. Malheureusement, les enregistrements réalisés au cours de cette période avaient connu beaucoup moins de succès.

Le 16 mai 1953, Django sortait à peine de la gare de Fontainebleau après avoir joué dans un club de Paris, lorsqu’il avait été victime d’une hemmoragie cérébrale. Comme c’était un samedi, il avait fallu une journée complète au médecin pour se rendre à destination. Lors de son arrivée à l’hôpital de Fontainebleau, Django était déjà mort. Il avait seulement quarante-trois ans.

RAYONNEMENT INTERNATIONAL

Il est impossible de savoir quelle direction la musique de Django aurait prise s’il avait vécu plus longtemps et s’il avait pu pleinement intégrer les influences du bebop dans ses compositions, mais on ne peut nier que Django était un virtuose qui avait su transcender les limites de son handicap afin de créer un art complètement nouveau.

Pour les guitaristes anglais et américains, il était invraisemblable qu’un musicien autodidacte comme Django ait pu réaliser autant de magnifiques enregistrements compte tenu de son handicap. Comme l’écrivait le guitariste et pédagogue Ian Cruickshank:

‘’It wasn't until 1938, and the Quintet's first tour of England, that guitarists [in the U.K.] were able to witness Django's amazing abilities. His hugely innovative technique included, on a grand scale, such unheard of devices as melodies played in octaves, tremolo chords with shifting notes that sounded like whole horn sections, a complete array of natural and artificial harmonics, highly charged dissonances, super-fast chromatic runs from the open bass strings to the highest notes on the 1st string, an unbelievably flexible and driving right-hand, two and three octave arpeggios, advanced and unconventional chords and a use of the flattened fifth that predated be-bop by a decade. Add to all this Django's staggering harmonic and melodic concept, huge sound, pulsating swing, sense of humour and sheer speed of execution, and it is little wonder that guitar players were knocked sideways upon their first encounter with this full-blown genius.’’

Le journaliste et critique de jazz Hughes Panassié avait commenté en 1942 dans son livre ‘’The Real Jazz’’:

‘’First of all, his instrumental technique is vastly superior to that of all other jazz guitarists. This technique permits him to play with an inconceivable velocity and makes his instrument completely versatile. Though his virtuosity is stupefying, it is no less so than his creative invention. In his solos [...] his melodic ideas are sparkling and ravishing, and their abundance scarcely gives the listener time to catch his breath. Django's ability to bend his guitar to the most fantastic audacities, combined with his expressive inflections and vibrato, is no less wonderful; one feels an extraordinary flame burning through every note.’’

Pour leur part Bill Neil et E. Gates écrivaient en 1945:

‘’Reinhardt set new standards by an almost incredible and hitherto unthought-of technique ... His ideas have a freshness and spontaneity that are at once fascinating and alluring ... [Nevertheless] The characteristics of Reinhardt's music are primarily emotional. His relative association of experience, reinforced by a profound rational knowledge of his instrument; the guitar's possibilities and limitations; his love for music and the expression of it—all are a necessary adjunct to the means of expressing these emotions.’’

POSTÉRITÉ ET HOMMAGES

Le fils aîné de Django, surnommé Lousson (ou Henri Baumgartner), a joué du bebop dans les années 1950 et 1960. Il a adopté le mode de vie des Gitans, mais il a peu enregistré. Le second fils de Django, Babik, avait suivi les traces de son père comme guitariste, mais il avait adopté un style beaucoup plus moderne. Babik a réalisé plusieurs enregistrements avant sa mort en 2001. Après la mort de Django, son jeune frère Joseph avait d’abord eu l’intention d’abandonner la musique, mais on l’avait finalement convaincu de poursuivre sa carrière et d’enregistrer de nouveau. Quant au fils de Joseph, Markus Reinhardt, c’était un violoniste gitan réputé.

Une troisième génération de descendants de Django s’est également illustrée en musique. David Reinhardt, le fils de Babik, avait formé son propre trio. Dallas Baumgartner, le fils de Lousson, étai devenu guitariste et avait voyagé avec les Gitans, même s’il avait attiré peu de fidèles. Un parent éloigné, le violoniste Schnuckenack Reinhardt, s’était fait connaître en Allemagne comme musicien gitan jusqu’à son décès en 2006, et avait contribué à garder l’héritage de Django vivant au cours de la période qui avait suivi sa mort.

Considéré comme un des plus grands guitaristes de tous les temps, et comme le plus important musicien de jazz européen à avoir contribué au développement de la guitare comme instrument de jazz, Django a composé près de cent pièces au cours de sa carrière.

L’influence musicale de Django avait été limitée au début. Dans les années 1950, l’essor du bebop puis du rock n’ roll avaient rendu l’usage des instruments électrifiés prédominant. Mais avec le développement de la musique folk au milieu des années 1960, les compositions de Django étaient revenues à l’ordre du jour. On avait même consacré des festivals et des concerts à sa mémoire. Aux États-Unis, des guitaristes de jazz comme Charlie Byrd et Wes Montgomery avaient été particulièrement influencés par son style. Byrd, qui avait vécu de 1925 à 1999, avait d’ailleurs cité Django comme sa principale influence.

De fait, la musique gitane est devenue si populaire après la mort de Django qu’elle avait donné naissance à de nombreux festivals, comme le Festival Django Reinhardt qui se tient le dernier weekend de juin depuis 1983 à Samois-sur-Seine. De nombreux festivals en l’honneur de Django ont aussi lieu chaque année à travers l’Europe et les États-Unis.

Le cinéma a également rendu hommage à Django. En février 2017, le Festival international du film de Berlin a présenté en première mondiale le film ‘’Django’’, une production française réalisée par Étienne Comar. Le film couvre la fuite de Django lors de l’occupation de Paris par les Nazis en 1943 et mentionne tous les périls et les atrocités qu’il avait dû affronter, tout en continuant de composer et de se produire en spectacle. La musique de Django a été réenregistrée pour le film par le Rosenberg Trio, un groupe de jazz hollandais qui a comme guitariste soliste Stochelo Rosenberg.

Un documentaire intitulé ‘’Djangomania !’’ a également été réalisé en 2005. Le film d’une durée d’une heure a été écrit et réalisé par Jamie Kastner, qui a voyagé un peu partout sur la planète afin de documenter l’influence de la musique de Django à travers le monde.

En 1984, le Kool Jazz Festival, tenu à Carnegie Hall et à l’Avery Fisher Hall, a été consacré exclusivement à Django. Des artistes comme Stéphane Grappelli, Benny Carter et Mike Peters et son groupe de sept musiciens y ont effectué des prestations. Le festival était organisé par George Wein. La mémoire de Django est aussi honorée annuellement à Liberchies, son village de naissance.

De nombreux musiciens ont rendu hommage à Django. L’oeuvre la plus connue est certainement la composition du pianiste du Modern Jazz Quartet, John Lewis, intitulée simplement ‘’Django.’’ Plusieurs autres musiciens ont mentionné Django parmi leurs principales influences, et pas seulement des musiciens de jazz. Jeff Beck a décrit Django comme étant, et de loin, le guitariste le plus étonnant de tous les temps, et le considérait presque comme un surhomme. Le guitariste du groupe Grateful Dead, Jerry Garcia, et le guitariste de Black Sabbath, Tommy Iommi, qui avaient tous les deux perdus des doigts lors d’incidents, ont été inspirés par l’exemple de Django. Garcia déclarait dans le Frets Magazine en juin 1985:

Nous laissons le mot de la fin au guitariste David Grisman qui avait déclaré: "As far as I'm concerned, no one since has come anywhere close to Django Reinhardt as an improviser or technician."

SOURCES :

COOKE, Mervyn. L’Histoire du Jazz. Grund, 2014.

‘’Django Reinhardt.’’ FNAC.com, 2022.

‘’Django Reinhardt.’’ Wikipedia, 2022.

#jazz

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mopiexnews · 1 year

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Extracto del Libro 2 de Maurice Baker - The Hollywood Reporter

Hace un año, Vence a los demonios El autor Josh Weiss presenta al mundo a Maurice Baker, un detective de LAPD que vive en una historia alternativa en la década de 1950 cuando Joseph McCarthy era el jefe. Todo tipo de cosas fueron peores bajo McCarthy, con el odio y la paranoia al frente de Estados Unidos. Los escritores ahora han generado una secuela que profundiza más en Hollywood que el pasado…

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teutloff-museum · 6 years

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There are multiple paths to the divine

In remembrance of the first Christian ‘Holy War’, which was launched by Pope Urban II at the Council of Clermont on November 27, 1095. It’s time again to reclaim one’s faith from today’s wannabe crusaders and self-proclaimed culture warriors. In memory of the victims of Friday’s North Sinai mosque attack.

Photo: Maurice Weiss, Friday Prayer in Dakar, 2000.

#Maurice Weiss #holy war #Extremism #Teutloff Museum

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esther-dot · 3 years

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Art: And that long, wild kiss by Henry Ospovat, Tristram and Iseult by Maurice Lalau, Tristan and Isolde by Rogelio de Egusquiza Quotes: George Eliot, Laura Weiss, Richard Bach, Mitch Albom

Goodbye before battle for day 15 of @fyeahjonandsansa ‘s event

#jonsa #31daysofjonsa2021 #I’m so late again!#but i love these illustrations and realized they worked for the prompt too #and Jon’s sad face fits in so well with the other sad men 😩

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elmartillosinmetre · 2 years

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Memoria de silencios

[Antropometría azul. Yves Klein. / D. S.]

La editorial Turner ha publicado una colección de ensayos de Raúl Zambrano en torno a los huecos musicales de la historia

El guitarrista mexicano Raúl Zambrano reflexiona en estos siete ensayos sobre las distintas formas que la memoria tiene de llenar los huecos de la historia o, por decir de otro modo, cómo algunos silencios (premeditados o no) causan ondas que pueden ser tan profundas y duraderas como los propios sonidos.

Parte Zambrano del silencio que se crea cuando la música se extingue y el aplauso que lo sigue (¡qué importante acertar con el momento preciso en que se debe aplaudir!) y se extiende luego por distintas formas en el empleo creativo del silencio a lo largo del siglo XX. Está por supuesto 4’33’’ de John Cage, pero también obras que la precedieron como In futurum. Zeitmass-zeitlos (es decir, “tiempo intemporal”), la tercera de las Fünf Pittoresken para piano presentadas por Erwin Schulhoff en 1919, una página con 30 compases de silencio, que se coloca justo en el centro de una suite hecha de ritmos de moda (foxtrot, ragtime, one-step, machicha), lo que nos dice ya mucho sobre su intención.

Se detiene muy especialmente en la Symphonie monotone silence que el pintor Yves Klein presentó el 9 de marzo de 1960 en el gran Salón de la Galería Maurice D’Arquian de París, una partitura de su amigo Louis Saguer que lleva fecha 1947-61 (¿quería Klein presentarse como un adelantado a Cage?) y ocupaba una sola página con un acorde de re mayor repartido entre el coro y la orquesta que debería ser repetido un número determinado de veces, seguido de 44 segundos de silencio absoluto. Así, con siete compases de silencio termina el Lux aeterna de György Ligeti. Y aquí el silencio nos evoca la eternidad (¿en luz o en sombras?) del difunto.

Pero también hay silencios catastróficos, como el provocado por el incendio que arrasó el castillo de Hidecksburg en 1735 convirtiendo en cenizas la mayor parte de la producción musical de Philipp Heinrich Erlebach (1657-1714), del que apenas han sobrevivido sus obras editadas: un par de colecciones instrumentales y otras tantas vocales. Por lo que sabemos de él, ¿pudo Erlebach jugar un papel esencial entre Schütz y Bach?

El tercer ensayo se dedica a las trobairitz, y el hueco que causa la ausencia de música en la inmensa mayoría de sus poemas conservados (sólo A chantar de la Comtessa de Dia nos ha llegado con su melodía). El cuarto es un juego de imposturas. Cómo Andrés Segovia, ansioso por la novedad y el estatus, convenció al mexicano Manuel Ponce para que le escribiera obras que hacía pasar como originales de Sylvius Leopold Weiss (estricto contemporáneo de Bach). Los ecos de la memoria resultan aquí especialmente laberínticos, ya que al ser difícil pasar el engaño ante un editor escrupuloso, la música no se editó y de algunas obras sólo han quedado las grabaciones que hiciera Segovia, a partir de las cuales hubo quien las reconstruyó para escribirlas en papel: una reconstrucción apócrifa hija de la tecnología, cabría decir.

Luego Zambrano habla del cine como la nueva forma de arte total que durante siglos representó la ópera (¡pero la ópera no se ha extinguido!). Su argumentación se hace más interesante cuando se remonta al Paleolítico para hallar en las cavernas los ecos de hombres que llenándolas de pinturas (¡y de sonidos!, es imposible pensar aquellos templos como silenciosos) quisieron expresar, como nosotros, su estupor por la vida y el paso del tiempo.

El sexto es el ensayo más extenso de todos, y está dedicado a las pérdidas de música de maestros de capilla mexicanos, Juan García de Céspedes y Francisco López Capillas, y de un tratado musical que se atribuye a Sor Juana Inés de La Cruz, El caracol, que la propia poeta cita en algunos versos, pero del que no ha quedado nada (¿llegó en realidad a ser escrito?).

Especial relevancia tiene el acercamiento a la música de López Capillas (el Ockeghem mexicano, por su tratamiento de los cánones enigmáticos): ¿dónde fueron las cuatro misas concebidas para interpretarse a la vez en la consagración de la Catedral metropolitana de México en 1656? Y la hipótesis: quizás están ahí. Son misas que se han conservado, pero para interpretarlas conjuntamente hay que resolver antes algunos enigmas musicales que López Capillas nos plantea.Y así cerrará Zambrano el círculo de su obra: resolviendo los catorce cánones enigmáticos que Bach escribió sobre el bajo de las Variaciones Goldberg y que se encontraron en 1974 en el ejemplar que el propio Bach tenía de la obra. Música rescatada del olvido por casualidad, música que parece querer incluir a todas las músicas y cuyo carácter de juego que necesita ser resuelto no hace sino abundar en la incontestable realidad de que la música sólo existe cuando suena, pero aun en el silencio de su final sus ecos son capaces de crear círculos inextinguibles.

[El eco de lo que ya no existe. Ensayos sobre música, evocación y memoria. Raúl Zambrano. Madrid: Turner, 2021. 287 páginas. 21,90 €]

Recreación musical de 'El collar de la paloma'

Raúl Zambrano dedica uno de sus ensayos al amor cortés visto desde el punto de vista de las mujeres, las trobairitz, de las que nos han quedado varias decenas de poemas, aunque sólo uno con música. Pero ese silencio viene en realidad de varios siglos atrás, pues se ha propuesto que fueron las quiyan, esclavas de la España musulmana, conocidas por sus habilidades para el canto, las verdaderas creadoras de ese concepto del amor expresado a través de la canción.

Se cumplen justo en 2022 mil años desde que Ibn Hazm de Córdoba (994-1064) escribiera en Játiva, donde se había exiliado tras el final del califato Omeya, El collar de la paloma, el primer tratado sobre el amor de Occidente. Allí se están sentando las bases del amor cortés, que posiblemente Ibn Hazm aprendiera del universo femenino en el que confiesa haberse criado, mujeres de la alta sociedad cordobesa, pero también las esclavas ilustradas de su entorno, como la joven de 16 años de la que quedó prendado y a la que describe en una de las fiestas celebradas en su casa: “Tomó ella el laúd y lo templó con tanta modestia y rubor que nunca vi nada parecido; y sabido es que se duplican los encantos de una cosa a ojos de aquel a quien le gusta”.

Con la voz de la marroquí Iman Kandoussi y un conjunto instrumental de cinco músicos, Carles Magraner ha decidido hacer un homenaje al milenario de este libro inspirador, recurriendo al contrafactum y recubriendo algunos de sus versos con piezas instrumentales, canciones e improvisaciones de la tradición andalusí. Y estas canciones se nos clavan así en lo hondo, como ecos de lo que nunca existió.

[Diario de Sevilla. 21-03-2022]

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rwdestuffs · 3 years

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Likely because Oz’s early attitude came off as more “Arrogant Headmaster” rather than “Traumatized Victim of his ex”, I feel more sympathy towards Salem than I do towards Oz.

It’s a major writing flaw that persists because the overall show. A lot of the early attitude of the show is kinda dropped because they don’t know what to do with these characters.

For example, Ruby’s obsession with weapons was dropped and was never mentioned again. While it’s admittedly sweet that she didn’t start fawning all over Penny when she found out that she was in essence, a living weapon, the fact that her weapons obsession was dropped early on makes that interaction less heartwarming, and more like they were just bonding.

So, when Oz’s early attitude reeks of arrogance, like when he more or less overruled a lot of Glynda’s objections, and how he more or less was implied to have known that Jaune cheated his way in, it comes off as moves that were less due to his trauma, and more due to his arrogance.

Contrast Salem, whose name not only invokes sympathy what with the witch trials, but was also introduced and had her backstory revealed not too long after said introduction, she invokes more sympathy than Oz does because of a combination of her name and her early reveal of her backstory.

While yes, both Oz and Salem were victims of abuse, Salem’s came much sooner than Oz’s after their initial reveal, which invokes more sympathy for the character.

In a similar sense, this is why Cinder isn’t that much better. Without the Cinderella motifs, nobody would have guessed that she had a rough childhood. It’s also why Adam is also demonized. The naming motifs combined with how long it took for the characters to receive any meaningful backstory (Supplemental material for Adam, and 8 volumes for the fire hag), creates a situation where it’s hard to sympathize with one because of how the naming conventions work. Like I said here, names are important to a character. Had Salem been named Lilith, after a biblical demon, she would not have received as much sympathy as she does now. Had Adam been named Maurice (After Belle’s father), he would have received more sympathy than he did. Adam invoked more similarities to Gaston than he did to any other character, resulting in him not getting as much sympathy as Cinder did, despite them both having similar backstories and actions throughout the show.

If the writers have done anything right, it would be knowing how naming conventions work.

But this still ties back into how early traits were just… dropped. Blake stopped calling out racists to their face, and stood by when Velvet was being a victim of Cardin’s bullying.

Weiss’ early racism was resolved off-screen and was never really addressed again.

Yang’s overall protective nature is only ever brought up when the plot demands it.

And Ruby’s weapons obsession, a trait that could have been used to properly describe each character’s weapons in an unforced manner, was never mentioned again.

Oz’s early arrogance was now replaced with the backstory of “He was traumatized!” And look: Oz is indeed traumatized. But it’s clear that that wasn’t something the writers thought about until recently. There were few (if any) hints that this was Oz’s situation from the start. Hos arrogance in wanting Pyrrha to give up her hopes and dreams by forcing her to take on the maiden powers with that “Become the Fall Maiden for us, or the Bad Guys win” ultimatum, combined with his overall secrecy led a lot of conclusions to think that he was more arrogant than he was traumatized.

Now, this isn’t to say that he wasn’t traumatized. His feelings and emotions towards the subject are completely valid and he deserves sympathy. But given how the early writing was, it’s hard to really feel sorry for him because again, his early actions came off as if it was fueled by arrogance, as opposed to trauma.

It’s admittedly hard to land the sweetspot for backstory reveals, especially for characters that aren’t your title character, but it really feels as if the writers didn’t know what they wanted to do with Oz until they came up with the idea of him and Salem having been romantically involved together.

They lyrics of the song Sacrifice also don’t help,

You can't have my life I'm not your sacrifice You can try, but I'm free And you won't conquer me I won't crawl, most of all I won't fall for you

The overall way the song is done implies that Oz sacrifices people for his own gain. Given that this song was made and released well before the backstory reveal, it also lends to the idea that Oz was more arrogant than traumatized. Admittedly, this is basically Raven’s song, making the views a little skewed, but again, it was made and released before Oz’s backstory reveal, meaning that it had more time to fester in peoples’ minds and be analyzed to come to the conclusion that Oz was a manipulative bastard rather than a traumatized victim.

Like I said, it’s hard to land a sweetspot for a backstory reveal. You either do it too early, and make the character lose their mystique, or you do it too late, and people won’t care about the character making the reveal pointless.

In addition, doing it too late, such as the case for Cinder, means that you have to make all prior actions make sense in this scenario. If Cinder’s backstory did anything correctly, it was that it made her attack on Weiss back in Volume 5 make sense. But all other actions don’t make sense. For example, she was a slave, so her abusing the WF into working for her makes no sense since both have had to deal with slavery. If anything, her revealing that scar would have made it make sense, even if it was off-screen, because then Adam has every reason to take her side. He would know that she was abused by the elite, and he would sympathize with the mentality of overthrowing a system that allowed such things to happen, even if it meant the deaths of a bunch of people.

Then we get to Cinder’s reveal and we find out why she was so hellbent on tearing down a hunter school. A Hunter decided to arrest her for fighting back against her abusers, so she views them all as the same: A bunch of privileged assholes who punish victims, but not the perpetrators.

If anything, Cinder’s was revealed far too late to make her actions make sense, or make audiences truly want to forgive her actions. She killed Penny and Pyrrha. Had this been revealed in Volume 4, where everyone was dealing with parental figures, Cinder’s motives would have made more sense. She was betrayed by a person she considered to be her father figure, and that led her down this path. Think about it. Yang was dealing with her dad calling her soul a temper tantrum (And no, I’m never letting that go). Weiss was dealing with her abusive father Jacques and the best parental figure ever Klein. Ruby was dealing with parental figure Qrow, and the prospect of losing him. And Blake was dealing with best biological dad Ghira and his advice on not letting the past or your fears control you. Cinder’s backstory would have fit right in.

These characters had really interesting personality traits that got dropped. I would have loved to have seen Ruby and Jaune work together to give Jaune an upgrade to his weapon that would make it cool, but still make it Jaune’s. But no. A random blacksmith does the upgrade.

It would have been so cool to learn about the other characters’ weapons through Ruby. We could have learned the names of the weapons, their function(s), and maybe even learned a it of symbolism about the weapon and the weapon’s user. Another thing the writers do well is that they make the symbolism of a weapon and their user make sense. Blake is a stealthy, quiet, and reserved character. So her weapon isn’t loud or fancy, but it has a lot of utility. Yang is loud, boisterous, and wants to tackle her problems head-on, so her weapon reflects that by giving her the option of getting in close for powerful blows. Jaune is a basic character with nothing special to him, so he gets a basic sword and shield combination.

So the weapons and semblance being the only way for us to know what a character is like is honestly really jarring when some of those character traits are no longer that applicable.

#rwde #writers crit #rwby criticism #oz crit

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fabiansteinhauer · 1 year

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Grimm

Ich hatte keinen Fotoapparat dabei und habe mich sehr geärgert. Gestern gab es im MPI eine kleine Staatsrechtslehrerversammlung und ich habe es überstanden, ohne Schaum vor dem Mund zu kriegen, das kann man als Erfolg verbuchen. Das lag unter anderem daran, dass Dieter Grimm sein neues Buch vorstellte und Rainer Wahl auftauchte, er war einer von denen, die es kommentieren sollten. Beide sind lebendes officium. Sehe ich sie, werde ich melancholisch und bekomme Verlustängste: Wachsen solche Typen, solche Gestalten, so Durchunddurchsubjekte irgendwo nach? Mein Vater ist früh verstorben, das mag dabei mitspielen.

Ob jetzt, wie Grimm, mit Struktur und rotem Faden oder aber, wie Wahl, einfach bewegt, also sehr unterschiedlich im Stil, einmal repräsentativer, einmal symptomatischer, das ist mir gleich. Ich habe mich bewußt und mit sowohl natürlichem als auch freiem Willen entschieden, Rainer Wahl zu lieben, als er mir beim ersten Treffen erzählte, wie beschämend das Design der neuen ICE-Abteile sei. Man muss den Klang seiner Stimme hören, man muss dabei seine Augen sehen, man muss die kurz vor einem ungekämmten Zustand stehen gebliebenen Haare sehen, und man muss wissen, dass er das mehrfach wiederholt hat. Man bleibt mit den Rollkoffern im Abteil immer wieder hängen, das ist so beschämend, das ist so beschämend. Am Anfang von Julius Caesar lässt Shakespeare Julius Caesar sagen, er wolle bestimmte Männer um sich herum. Ich will Wahls um mich herum. Beide, Grimm und Wahl, immer höflich, immer mit offenem Ohr, zuverlässig wie ein Stolleis und dabei ohne die Tendenz, Schlechtachten bei Bedarf ungefragt zu versenden, beide immer verpflichtet. Ich muss trainieren, mehr wie sie zu sein.

Es ist ein Risiko, sich mit den Institutionen und dann auch noch mit den Infrastrukturen zu identifizieren, aber wenn man das so macht, wie Grimm und Wahl das machen, dann hat man einen Einblick in deutsche Geschichte, der so klar wie die später Oktoberluft im Engadin ist und es einem plötzlich scheint, Friedrich II., der Staufer, stünde 2 Meter vor einem.

Ich habe meinen Fotoapparat nicht dabei gehabt, das ist so beschämend.

Ansonsten: Die Kandidaten, die mit aller Kraft und vollem Einsatz multidisziplinäre Forschung verhindern, fordern bei solchen Treffen natürlich am allerlautesten multidisziplinäre Forschung. Die einem gestern sagen, Kulturtechnikforschung sei keine Rechtswissenschaft und habe dort nichts zu suchen und Juristen könnten nichts davon lernen, sagen einem heute, wohl weil man jetzt im MPI sitzt, sie hätten das schon immer unterstützt. Sogar die Mitglieder der Redaktion vom Staat schreiben jetzt Bücherzur Kulturtechnik, wo sie vor vor kurzem noch Aufsätze dazu verhinderten. Es ist irre wie immer. Aber wie gesagt: Jetzt soll es mir egal sein. Wie Pratyush Kumar gestern sagte: Jetzt ist Nirvana. Und sonst? So sind Leute und launisch bin ich auch, an mir stehen auch Fäden ab.

Maurice Weiss greift bei seinem Bild von Grimm auf eine am Verfassungsgericht und im Bundestag etablierte Formel zurück: er zeigt den im Möbel (hier eine Tafel, einem dogmatischen Medium) unscharf gespiegelten Amtsträger, also den gespiegelten und selbst wiederum verschärften Amtsträger. Sogar in der Serie Severance, der zeitgenössischen Serie zur Bürokratie, zum Amt und zur Institution schlechthin, kam diese Formel in ein paar Szenen mit Christopher Walken und John Turturro zum Einsatz:

Eine Formel ist es, aber Pathosformel würde ich diese Bildformel nicht nennen, Ethosformel würde besser passen. Weiss kippt das Bild leicht, reagiert damit auf die ebenfalls leicht gekippte Körperhaltung von Grimm. Das Bild ist leicht dynamisiert, ganz leicht. Die Hauptlinie der Tafel steigt in Leserichtung an, sie fällt nicht ab. Weiss weiß was er tut, er ist Berliner Hoffotograf, vor allem auch für das WIKO.

#maurice weiss #ostkreuz #dieter grimm

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mysticalhearth · 3 years

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astland - Chicago - 2012 (Pro-Shot's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Jeanne T. Arrigo, Lawrence E. DiStasi, Christine Mary Dunford, Doug Hara, Derek Hasenstab, Erik Hellman, Malcolm Ruhl, Michael Barrow Smith, Scott Stangland, Tiffany Topol, Claire Wellin, Monica West, Lillian Cummings, Doug Pawlik Elegies: A Song Cycle - Off Broadway - April 17, 2003 FORMAT: MP4 (HD) CAST: Betty Buckley, Carolee Carmello, Christian Borle, Keith Byron Kirk, Michael Rupert Elisabeth - 20th Anniversary European Tour - February 15, 2012 FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Annemieke van Dam (Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Mathias Edenborn (Franz Joseph), Martin Markert (u/s Kronprinz Rudolf), Betty Vermeulen (Sophie), Dennis Kozeluh (Max in Bayern), Jens Czernitzky (Rudolf als Kind), Elissa Huber (Herzogin Ludovika) NOTES: filmed by 2 cameras Elisabeth - 20th Anniversary European Tour - March 4, 2012 FORMAT: MP4 (SD) CAST: Alice Macura (u/s Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Mathias Edenborn (Franz Joseph), Oliver Arno (Kronprinz Rudolf), Betty Vermeulen (Sophie), Dennis Kozeluh (Max in Bayern), Jonathan Späth (Rudolf als Kind), Angela Hunkeler (Herzogin Ludovika) NOTES: Last show of the tour in Essen. Elisabeth - 20th Anniversary European Tour - March 4, 2012 FORMAT: MP4 (SD) CAST: Alice Macura (u/s Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Mathias Edenborn (Franz Joseph), Oliver Arno (Kronprinz Rudolf), Betty Vermeulen (Sophie), Dennis Kozeluh (Max in Bayern), Jonathan Späth (Rudolf als Kind), Angela Hunkeler (Herzogin Ludovika) NOTES: Last show of the tour in Essen. Elisabeth - 20th Anniversary European Tour - February, 2012 FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Annemieke van Dam (Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Mathias Edenborn (Franz Joseph), Fredrik Andersson (Kronprinz Rudolf) Elisabeth - 20th Anniversary European Tour - February, 2012 (3) FORMAT: MP4 (SD) CAST: Annemieke van Dam (Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Mathias Edenborn (Franz Joseph), Martin Markert (Kronprinz Rudolf), Betty Vermeulen (Sophie), Dennis Kozeluh (Max in Bayern), Jens Czernitzky (Rudolf als Kind), Elissa Huber (Herzogin Ludovika) Elisabeth - 20th Anniversary Vienna Revival - March 22, 2013 FORMAT: MP4 (SD) CAST: Annemieke van Dam (Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Franziskus Hartenstein (Franz Joseph), Anton Zetterholm (Kronprinz Rudolf), Daniela Ziegler (Sophie), Christian Peter Hauser (Max in Bayern), Aeneas Hollweg (Rudolf als Kind), Carin Filipčić (Herzogin Ludovika), Carin Filipčić (Frau Wolf) NOTES: Pretty good shoot of the Vienna run. Elisabeth - 20th Anniversary Vienna Revival - June 29, 2013 FORMAT: MP4 (SD) CAST: Janneke Ivankova-van Duijnhoven (u/s Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Jörn-Felix Alt (u/s Franz Joseph), Gernot Romic (u/s Kronprinz Rudolf), Daniela Ziegler (Sophie), Christian Peter Hauser (Max in Bayern), Aeneas Hollweg (Rudolf als Kind), Carin Filipčić (Herzogin Ludovika), Carin Filipčić (Frau Wolf) Elisabeth - 20th Anniversary Vienna Revival - June 8-9, 2013 FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Janneke Ivankova-van Duijnhoven (u/s Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Franziskus Hartenstein (Franz Joseph), Lukas Perman (Kronprinz Rudolf), Dagmar Hellberg (Sophie), Christian Peter Hauser (Max in Bayern), Carin Filipčić (Herzogin Ludovika), Carin Filipčić (Frau Wolf) Elisabeth - Elisabeth In Concert - Apeldoorn - June 15, 2017 (Rumpel's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Pia Douwes (Elisabeth), Stanley Burleson (Der Tod), Wim van den Driessche (Luigi Lucheni), Jeroen Phaff (Franz Joseph), Addo Kruizinga (Kronprinz Rudolf), Doris Baaten (Sophie) Elisabeth - Essen - January 13, 2002 (Pro-Shot's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Pia Douwes (Elisabeth), Uwe Kröger (Der Tod), Carsten Lepper (Luigi Lucheni), Michael Shawn Lewis (Franz Joseph), Jesper Tydèn (Kronprinz Rudolf), Gabriele Ramm (Sophie), Claus Dam (Max in Bayern), Annika Bruhns (Herzogin Ludovika) NOTES: Single cam proshot of Pia Douwes's last show. Audio not from soundboard. Includes three bows and an encore performance. Elisabeth - Scheveningen - October 19, 1999 (Preview) (Pro-Shot's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) | TRADER'S NOTES: NFT CAST: Pia Douwes (Elisabeth), Stanley Burleson (Der Tod), Wim van den Driessche (Luigi Lucheni), Jeroen Phaff (Franz Joseph), Addo Kruizinga (Kronprinz Rudolf), Doris Baaten (Sophie), Nico Schaap (Max in Bayern) NOTES: Multi-cam proshot Elisabeth - Scheveningen - June 2, 2001 FORMAT: VOB (no smalls) (SD) CAST: Marleen van der Loo (u/s Elisabeth), Stanley Burleson (Der Tod), Antonie Kamerling (alt Luigi Lucheni), Jeroen Phaff (Franz Joseph), Addo Kruizinga (Kronprinz Rudolf), Willemijn Verkaik Elisabeth - Shanghai - December 20, 2014 FORMAT: MP4 (HD) CAST: Marle Martens (u/s Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Kurosch Abbasi (Luigi Lucheni), Maximilian Mann (Franz Joseph), Thomas Hohler (Kronprinz Rudolf), Angelika Wedekind (Sophie), Dennis Kozeluh (Max in Bayern) Elisabeth - Third European Tour - March 7, 2015 (Matinee) FORMAT: MTS CAST: Roberta Valentini (Elisabeth), Mark Seibert (Der Tod), Michael Souschek (alt Luigi Lucheni), Maximilian Mann (Franz Joseph), Fredrik Andersson (alt Kronprinz Rudolf), Angelika Wedekind (Sophie), Dennis Kozeluh (Max in Bayern), Paul Elias Marxer (Rudolf als Kind), Caroline Sommer (Herzogin Ludovika) Elisabeth - Thun - 2006 (Pro-Shot's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Willemijn Verkaik (Elisabeth), Christoph Goetten (Der Tod), Sergio-Maurice Vaglio (Luigi Lucheni), Jan-Martin Machler (Franz Joseph), Nico Gaik (Kronprinz Rudolf), Manuela Floryan (Sophie) NOTES: ProShot of the show mixed with lots of backstage stuff Elisabeth - Vienna - August 25, 1992 (Pro-Shot's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Pia Douwes (Elisabeth), Uwe Kröger (Der Tod), Ethan Freeman (Luigi Lucheni), Viktor Gernot (Franz Joseph), Andreas Bieber (Kronprinz Rudolf), Else Ludwig (Sophie) NOTES: Proshot of the dress-rehearsal. Multicam proshot. Elisabeth - Vienna - August 29, 1992 (Pro-Shot's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Pia Douwes (Elisabeth), Uwe Kröger (Der Tod), Ethan Freeman (Luigi Lucheni), Viktor Gernot (Franz Joseph), Andreas Bieber (Kronprinz Rudolf), Else Ludwig (Sophie), Wolfgang Pampel (Max in Bayern), Christa Wettstein (Herzogin Ludovika) NOTES: Proshot of a dress rehearsal Elisabeth - Vienna - December 26, 1992 (Pro-Shot's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Pia Douwes (Elisabeth), Uwe Kröger (Der Tod), Ethan Freeman (Luigi Lucheni), Viktor Gernot (Franz Joseph), Andreas Bieber (Kronprinz Rudolf), Else Ludwig (Sophie) NOTES: Single-cam proshot. Emilia - West End - May 29, 2019 (House-Cam's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Nadia Albina (Lady Katherine Howard), Nadia Albina (Desdemonda), Nadia Albina (River Woman), Anna Andersen (Lady Mary Sidney), Anna Andersen (Margaret Johnson), Anna Andersen (Hester), Jackie Clune (Lord Thomas Howard), Jackie Clune (Eve), Jackie Clune (Lady Helena), Saffron Commber (Emilia 1), Lauren Drennan (Ensemble), Jenni Maitland (Countess of Kent), Jenni Maitland (Mary), Jenni Maitland (Bob), Carolyn Pickles (Lord Henry Carey), Carolyn Pickles (Judith), Carolyn Pickles (Priest), Sarah Seggari (Lady Corelia), Sarah Seggari (Flora), Sophie Stone (Lady Margaret Clifford), Sophie Stone (Midwife), Sophie Stone (Man 1), Charity Wakefield (William Shakespear), Charity Wakefield (Man 2), Amanda Wilkin (Alphonso Lanier), Amanda Wilkin (Emilia in Othello), Tankia Yearwood (Lady Anne Clifford), Tankia Yearwood (Lord Collins), Tankia Yearwood (Dave) NOTES: Two-camera archive footage from the show filmed in May, 2019. Streamable from November 10 to November 24, 2020. 3 Versions Available : Without Subtitles With Subtitles Audio Described Emojiland - Off-Broadway - February, 2020 (StarCuffedJeans's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Laura Schein (Smize), George Abud (Nerd Face), Jacob Dickey (Sunny), Lucas Steele (Skull), Taylor Iman Jones (t/r Princess), Natalie Weiss (Construction Worker), Felicia Boswell (Police Officer), Heather Makalani (Kissy Face / Information Desk Woman), Ann Harada (Pile of Poo), Max Crumm (Man in Business Suit Levitating), Dwelvan David (Guardsman), Jordan Fife Hunt (Man Dancing) NOTES: Well filmed from back of the house. A little shaky at times. Heads in the bottom of the frame, but they don't really interfere with the action onstage. Endgame - The Old Vic - 2020 (Pro-Shot's master) FORMAT: TS (SD) CAST: Daniel Radcliffe (Clov/A), Alan Cumming (Hamm/B), Karl Johnson (Nagg), Jane Horrocks (Nell) Escape to Margaritaville - Broadway - May, 2018 (NYCG8R's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Alison Luff (Rachel), Andre Ward (Jamal/Ted), Don Sparks (J.D.), Eric Petersen (Brick), Ian Michael Stuart (Chadd), Lisa Howard (Tammy), Mike Millan (Jesús), Paul Alexander Nolan (Tully), Rema Webb (Marley) Eugenius! - Off-West End Revival - 2018 (Pro-Shot's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Rob Houchen (Eugene), Laura Baldwin (Janey), Daniel Buckley (Feris), Neil McDermott (Evil Lord Hector), Alex Bourne (Lex Hogan), Scott Paige (Theo), Emily Tierney (Carrie/Super Hot Lady), Simon Thomas (Gerhard/Tough Man), Christopher Ragland (Eugene's Dad/Lord Tough Man), Alison Arnopp (Space Diva/Mrs Truthstretcher), Tom Senior (Stock Jock/Laurence/Flock of Eagles Singer), Mark Hamill (Voice of Kevin the Robot), Alex Tranter, Amy West, Ben Darcy, Dillon Scott-Lewis, Lauren Concannon, Sasha Wareham, Titus Rowe NOTES: Archive footage that was released on their Facebook during theatre closures to help raise money for Acting for Others. Ripped from the Facebook video so some quality loss but not too much. Everybody's Talking About Jamie - West End - August 21, 2019 (Matinee) (wheredidtherockgo's master) FORMAT: AVI (HD) CAST: Layton Williams (Jamie New), Rebecca McKinnis (Margaret New), Sabrina Sandhu (Pritti Pasha), Bill Ward (Hugo Battersby), Sejal Keshwala (Ray), Rita Simons (Miss Hedge), Luke Baker (Dean Paxton), Alex Anstey (Laika Virgin), James Gillan (Tray Sophisticay), Momar Diagne (Sandra Bollock), Marlon G Day (Jamie's Dad), Emily Kenwright (Vicki), Marvin Charles (Mickey), Luke Latchman (Sayid), Courtney Bowman (Fatimah) NOTES: If you can hear me breathe pretty heavily it’s because I’m trying not to cry. The finale is very shaky because I was clapping and the sound it a little bit distorted because I was holding the camera in my mouth (yes. In my mouth). Includes full audio, which was recorded separately. 16.05 GB in total. Everybody's Talking About Jamie - West End - December, 2019 (Highlights) (queenofthedead's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Luke Latchman (alt Jamie New), Melissa Jacques (Margaret New), Sabrina Sandhu (Pritti Pasha), Phil Nichol (Hugo Battersby), Sejal Keshwala (Ray), Preeya Kalidas (Miss Hedge), Luke Baker (Dean Paxton), Alex Anstey (Laika Virgin), James Gillan (Tray Sophisticay), Momar Diagne (u/s Sandra Bollock), Marlon G Day (Jamie's Dad), Zahra Jones (Becca), Harriet Payne (Bex), Biancha Szynal (s/w Vicki), Alexander Archer (Mickey), Marvyn Charles (s/w Sayid), Adam Taylor (s/w Cy), Daniel Davids (Levi), Tilly La Belle Yengo (Fatimah) NOTES: All of act 2 and 30 mins of act 1 highlights. Act 1 shot around very obstructive heads and about a quarter of the stage is completely blocked, but watchable. Act 2 is much better and only Beautiful is majorly obstructed. Everybody's Talking About Jamie - West End - July 5, 2018 (Pro-Shot's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: John McCrea (Jamie New), Josie Walker (Margaret New), Lucie Shorthouse (Pritti Pasha), Phil Nichol (Hugo Battersby), Shobna Gulati (Ray), Tamsin Carroll (Miss Hedge), Luke Baker (Dean Paxton), Alex Anstey (Laika Virgin), James Gillan (Tray Sophisticay), Daniel Jacob (Sandra Bollock), Ken Christiansen (Jamie's Dad), Lauran Rae (Becca), Harriet Payne (Bex), Kirstie Skivington (Vicki), Ryan Hughes (Mickey), Jordan Cunningham (Sayid), Shiv Rabheru (Cy), Courtney Bowman (Fatimah) Everyman - National Theatre - July 16, 2015 (Pro-Shot's master) FORMAT: Other video (see notes) CAST: Chiwetel Ejiofor (Everyman), Philip Martin Brown (Father), Paul Bullion (Sound), Adam Burton (Passion/Goods), Michelle Butterly (Sister), Sharon D Clarke (Mother), Dermot Crowley (Death), Kate Duchêne (God/Good Deeds), Amy Griffiths (Vanity/Goods), Nick Holder (Strength), Nicholas Karimi (Smell), Joshua Lacey (Sensuality/Goods), Penny Layden (Knowledge), Coral Messam (Conscience), Nadine Cox (Touch), Itxaso Moreno (Taste), Ira Mandela Siobhan (Sight), Kiribati Stamell (Discretion), Clemmie Sveaas (Insecurity/Goods) Evil Dead: The Musical - First National Tour - September 13, 2014 (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Andrew Di Rosa (Jake), Callie Johnson (Annie/Shelly), Creg Sclavi (Scott), David Sajewich (Ash), Demi Zaino (Cheryl), Julie Baird (Linda), Ryan McBride (Ed/Moose) NOTES: Excellent HD capture with no obstructions of the 2014 National Tour. Campy slasher musical based on the 1981 movie. A Evil Dead: The Musical - Off-Broadway - February 17, 2007 (Closing Night) (House-Cam's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Brandon Wardell (Scott), Daryll Winslow (Jake), Jenna Coker (Cheryl), Jennifer Byrne (Linda), Renee Klapmeyer (Annie/Shelly), Ryan Ward (Ash), Tom Walker (Ed/Moose) NOTES: Single cam proshot of the closing night performance. Includes Broadway Beat appearance and press reel. Evita - 20th Anniversary US Tour - June 12, 1999 FORMAT: MP4 (SD) CAST: Natalie Toro (Eva Perón), Raúl Esparza (Che), Raymond Jaramillo McLeod (Perón), Tom Flynn (Magaldi), Angela Covington (Perón's Mistress) NOTES: Nicely filmed from the balcony. Some generational loss. Evita - First Broadway Revival - March 14, 2012 (Preview) (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Elena Roger (Eva Perón), Maya Jade Frank (Young Eva), Ricky Martin (Che), Michael Cerveris (Perón), Max von Essen (Magaldi), Rachel Potter (Perón's Mistress) NOTES: Great Capture of the due Broadway transfer from London. Elena is a great Evita, the addition of Michael, Ricky and Max are excellent. A lavish and well executed Evita that was due for a date with Broadway. A Evita - First Broadway Revival - July 28, 2012 (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Christina DeCicco (alt Eva Perón), Ricky Martin (Che), Michael Cerveris (Perón), Rachel Potter (Perón's Mistress) NOTES: Excellent HD capture of the Alternate Eva. Christina vocally commands the score and thrilling to watch. She really should have had the role full time! Beautiful production and stunning Eva. A Evita - First Broadway Revival - July 28, 2012 (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Christina DeCicco (alt Eva Perón), Ricky Martin (Che), Michael Cerveris (Perón), Rachel Potter (Perón's Mistress) NOTES: Excellent HD capture of the Alternate Eva. Christina vocally commands the score and thrilling to watch. She really should have had the role full time! Beautiful production and stunning Eva. A Evita - First Broadway Revival - August 13, 2012 (NYCG8R's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Christina DeCicco (t/r Eva Perón), Ricky Martin (Che), Michael Cerveris (Perón), Max von Essen (Magaldi), Rachel Potter (Perón's Mistress), Ashley Amber, Bradley Dean, Colin Cunliffe, Eric L Christian, George Lee Andrews, Kristine Covillo, Margot de La Barre NOTES: Very nice video; a couple of short blackouts towards the beginning of the show but otherwise well filmed with good close-ups and sound. Evita - First Broadway Revival - August 15, 2012 (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Jessica Lea Patty (alt Eva Perón), Ricky Martin (Che), Michael Cerveris (Perón), Max von Essen (Magaldi), Rachel Potter (Perón's Mistress) NOTES: Beautiful HD capture of Jessica in the role of Eva with a fresh take on the character. She brings a great element to Eva, since she is normally in an ensemble track, her dancing flourishes with perfection! A Evita - Nashville, Tennessee - September 13, 2016 (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Eden Espinosa (Eva Perón), Ben Crawford (Che), Anthony Crivello (Perón), René Millán (Magaldi), Mia Rose Lynn (Perón's Mistress) NOTES: Excellent HD capture of the new production by Studio Tenn & TPAC. This was a huge show with a very large cast. Some terrific staging moments and of course Eden did a fantastic job as Eva, beautiful production! A Evita - Netherlands - May 22, 1996 (Pro-Shot's master) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Pia Douwes (Eva Perón), Bill van Dijk (Che), Jeroen Phaff (Perón), Frans Limburg (Magaldi), Marleen van der Loo (Perón's Mistress) Evita - Netherlands (2008) - 2008 (Highlights) FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Marjolein Teepen (alt Eva Perón), Stanley Burleson (Che), Roberto de Groot (Perón), Paul Walthaus (Magaldi), Loes Worm (u/s Perón's Mistress) NOTES: Highlights: in total 1h 28min Evita - Regent's Park Open Air Theatre - September, 2019 (hitmewithyourbethshot's master) FORMAT: MTS CAST: Samantha Pauly (Eva Perón), Trent Saunders (Che), Ektor Rivera (Perón), Adam Pearce (Magaldi), Frances Mayli McCann (Perón's Mistress) NOTES: A Stellar Video of this Cast, slightly washed out with zero obstructions and plenty of wides and zooms. Released in 4 MTS Files with a cast list - 13.55 GB Evita - Second National Tour - September, 1982 (Highlights) (Pro-Shot's master) FORMAT: MP4 (HD) CAST: Valerie Perri (Eva Perón), John Herrera (Che), Robert Dalton (Perón), Peter Marinos (Magaldi), Cynthia Simpson (Perón's Mistress) NOTES: Valerie Perri (Eva Peron), John Herrera (Che), Robert Alton (Juan Peron), Peter Marinos (Magaldi), Cynthia Simpson (Peron's Mistress). Professionally Shot footage of tech run of tour's opening at The Shubert in Chicago. Starts with "Eva, Beware Of The City" and goes through end of "Waltz For Eva And Che". Does not contain all numbers, but does have most. A- This is a single camera video recording with occasional zooms that is a little over an hour of Hal Prince directing the second national tour of Evita during a final dress rehearsal. It is fascinating to hear Prince give direction while watching the show and a great piece of theatre history. Evita - Seventh National Tour - September 22, 2013 (SunsetBlvd79's master) FORMAT: VOB (no smalls) (SD) CAST: Caroline Bowman (Eva Perón), Josh Young (Che), Sean MacLaughlin (Perón), Christopher Johnstone (Magaldi), Krystina Alabado (Perón's Mistress) NOTES: Beautiful HD capture with no obstructions. Josh and Caroline do a great job as Che and Eva. A solid tour, great performances and production value! A+ Evita - Seventh National Tour - December 14, 2013 FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Caroline Bowman (Eva Perón), John Riddle (u/s Che), Sean MacLaughlin (Perón), Christopher Johnstone (Magaldi), Krystina Alabado (Perón's Mistress)

Evita - Sixth National Tour - August 7, 2005 FORMAT: VOB (no smalls) (SD) CAST: Kathy Voytko (Eva Perón), Bradley Dean (Che), Philip Hernandez (Perón), Gabriel Burrafato (Magaldi), Kate Manning (Perón's Mistress) Evita - Village Players, Toledo Ohio - 1991 FORMAT: VOB (with smalls) (SD) CAST: Hunter Foster (Che), Sutton Foster (Perón's Mistress)

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musicainextenso · 3 years

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Hey all! It’s Chamber Music week again here at Musica in Extenso. I’ll be your host this week, and as so often is the case, I find myself defaulting to Ravel. It’s a busy Monday, in a time when the whole world feels like it’s falling to pieces around me, so please forgive my brevity. And if you’re having a chaotic week, as I am, perhaps this piece will soothe you as well!

Please enjoy the Piano Trio in A Minor by Maurice Ravel, performed by Henry Kramer (piano), Arianna Warsaw-Fan Rauch (Violin), and Meta Weiss (cello).

More to come as the week continues! - Melinda Beasi

#maurice ravel #chamber music #piano trio #20th century #20th century composers #contemporary music #classical music #musica in extenso

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drawingstudio200 · 3 years

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Summary

Writings on the “turn to the ordinary” in contemporary art examine the various ways artists have engaged with the everyday since 1945.

Numerous international exhibitions and biennials have borne witness to the range of contemporary art engaged with the everyday and its antecedents in the work of Surrealists, Situationists, the Fluxus group, and conceptual and feminist artists of the 1960s and 1970s. This art shows a recognition of ordinary dignity or the accidentally miraculous, an engagement with a new kind of anthropology, an immersion in the pleasures of popular culture, or a meditation on what happens when nothing happens. The celebration of the everyday has oppositional and dissident overtones, offering a voice to the silenced and proposing possibilities for change. This collection of writings by artists, theorists, and critics assembles for the first time a comprehensive anthology on the everyday in the world of contemporary art.

Artists surveyed include Chantal Akerman, Francis Alÿs, Vladimir Arkhipov, Ian Breakwell, Stanley Brouwn, Sophie Calle, Marcel Duchamp, Fischli & Weiss, Nan Goldin, Dan Graham, Mona Hatoum, Susan Hiller, Ilya and Emilia Kabakov, Mary Kelly, Lettrist International, Jonas Mekas, Annette Messager, Aleksandra Mir, Roman Ondák, Yoko Ono, Gabriel Orozco, Martha Rosler, Allen Ruppersberg, Daniel Spoerri, Wolfgang Tillmans, Mierle Laderman Ukeles, Andy Warhol, Richard Wentworth, Stephen Willats.

Writers include Paul Auster, Maurice Blanchot, Geoff Dyer, Hal Foster, Suzy Gablik, Ben Highmore, Henri Lefebvre, Lucy R. Lippard, Michel Maffesoli, Ivone Margulies, Helen Molesworth, Nikos Papastergiadis, Georges Perec, John Roberts, David Ross, Nicholas Serota, Michael Sheringham, Alison and Peter Smithson, Abigail Solomon-Godeau, Jeff Wall, Jonathan Watkins.

From Whitechapel: Documents of Contemporary Art

The Everyday

Edited by Stephen Johnstone

Writings on the “turn to the ordinary” in contemporary art examine the various ways artists have engaged with the everyday since 1945.

#Documents of Contemporary Art #The Everyday #Stephen Johnstone #Whitechapel

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moonyinatrenchcoat · 3 years

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Thanks for tagging me @ohhelpusall!❔

Last song: "Son of a Preacher Man" by Tom Goss (check it out this version is so good)

Last Movie: Astro Boy (jeez that was a ride)🤖

Currently watching: the Ted Bundy Tapes, the Floor is Lava, and a million rewatches

Currently reading: Shadow and Bone by Leigh Bardugo, Maurice by E. M. Forster, Heroes by Stephen Fry and Being Found by Arend Richard

Currently craving: being loved...

Who am tagging??? @dritter-detektiv @weiss-rot-blau and @darth-rhiannon

#personal #tagging #game #tag game

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mrepstein · 5 years

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Brian Epstein’s Address & Telephone Book

A small leather bound pocket address and telephone book that was owned and used by Brian Epstein. The book dates to 1967 and it consists of 57 pages of addresses and telephone number some of which are typed, some of which are in Epstein’s hand and some which have been added by hand on his behalf. // (click HERE to view more pages from the book)

The book contains a total of 404 entries - a selection of them are listed below:

ATV Ltd

ABC Television Ltd

AIR London Ltd.

Tom Arnold Ltd

Neil Aspinall

Artistes Car Hire

Annabels [nightclub]

Alexander’s Restaurant

Ashley Steiner Famous [talent agency]

Al Aronowitz

Atlantic Records

Eric Andersen

Bob Anthony

Bryce Hanmer & Co [accounting firm]

Bedford, Okrent & Co

BBC Television Centre

BBC Broadcasting House

Al Brodax

Cilla Black

Mr. & Mrs. Tony Barrow

Mr. & Mrs Don Black

Bryan Barrett

Jack Barclay Ltd [Bentley dealership]

Peter Brown

Mr. & Mrs. B. Bullough

Mr. & Mrs J. Bullough

Miss J. Balmer

Mr. &. Mrs. Ivan Bennett

Eric Burdon

Francisco Bermudez

Lionel Bart

David Bailey

Bag O’Nails

Tony Barlow

Ray Bartell

Rodney Barnes

Bruno One Restaurant

Sid Bernstein

Kenn Brodziak

Leonard Bernstein

Al Bennett

Beverly Hills Hotel

Brian Bedford

Scotty Bower

David Ballman

Bob Bonis

Bill Buist

Arthur Buist

Dr. Norman Cowan

Curzon House Club

Crockfords Club

Clermont Club

Cromwellian Club

Paddy Chambers

Radio Caroline

Michael Codron

Cap-Estel Le

Mr. & Mrs. J. Cassen

Columbia Pictures Ltd

Eric Clapton

Capitol Records Mexico

Michael Cooper

Roger Curtis

Neil Christian

Maureen Cleave

Thomas Clyde

Cash Box

CBS Records Ltd

Denny Cordell

William Cavendish

Caprice Restuarant

David Charkham

Capitol Records

Columbia Broadcasting System

Bob Crewe

May Cunnell

Car Hire Co. for Lincoln

Dr. Kenneth Chesky

Capitol Records (Voyle Gilmore)

Irving E. Chezar

Danny Cleary

Bobby Colomby

Bob Casper

Andre Cadet

Daily Express

Disc & Music Echo

Decca Records

Bernard Delfont Ltd

Bernard Delfont

Noel Dixon

Jimmy Douglas

Chris Denning

Simon Dee

Rik Dane

Dolly’s [nightclub]

Hunter Davies

Terry Doran

Pat Doncaster

Norrie Drummond

Alan David

John Dunbar

Peter Dalton

Kappy Ditson

Robert Dunlap

Robert L. David

Diana Dors

Ivor Davis

Tom Dawes

Brandon de Wilde

Don Danneman

Malcolm Evans

Clive J. Epstein

Mr. & Mrs. H. Epstein

EMI Records Ltd

EMI Studios

Geoffrey Ellis

Etoile Restaurant

Tim Ellis

Terry Eaton

Kenny Everett

John East

Bob Eubanks

Esther Edwards

Ahmet Ertegun

Alan Freeman

David Frost

Georgie Fame

Robert Fraser

Andre Fattacini

Dan Farson

Billy Fury

Barry Finch

Marianne Faithfull

Robert Fitzpatrick

Warren Frederikson

John Fisher

Danny Fields

Francis Fiorino

Dr. Geoffrey Gray

Hamish Grimes

Derek Grainger

Rik Gunnell

Rik Gunnell Agency Ltd

Derrick Goodman & Co.

Peter Goldman

Christopher Gibbs

David Garrick

Geoffrey Grant

Mick Green

John P. Greenside

Michael Gillet

General Artists Corp.

John Gillespie

Voyle Gilmore

George Greif

Ren Grevatt

Milton Goldman

M. Goldstein

Gary Grove

Henry Grossman

Mr. & Mrs. Berrell Hyman

Doreen Hyman

Mr. & Mrs. Basil J. Hyman

Mrs. A. Hyman

Steve Hardy

H. Huntsman & Son Ltd

Simon Hayes

Frankie Howerd

Henry Higgins

Chris Hutchins

Tony Howard

Wendy Hanson

Marty Himmel

Casper Halpern

John Heska

Ricky Heiman

Joe Hunter

Ty Hargrove

Hullabaloo.

Walter Hofer

M.A. Jacobs & Son

David Jacobs [lawyer]

Dick James Music Ltd

Mr. & Mrs. D. James

Mick Jagger

Brian Jones

Michael Jeffries

Drummond Jackson

David Jacobs [d.j.]

Brian Joyce

Gerry Justice

Gibson Kemp

Johnathan King

Mr. & Mrs Maurice Kinn

Kingsway Recording Studios

Ashley Kozac

Kafetz Camera Ltd.

Reg King

Andrew Koritsas

Ed Kenmore

Walker Kundzicz

John Kurland

Murray Kauffman

Larry Lamb

Martin Landau

Kit Lambert

Dick Lester

Mr. & Mrs. Vic Lewis

Tony Lynch

Radio London

Mike Leander

John Lyndon

Bernard Lee

Kenny Lynch

Denny Laine

Lomax Alliance

Ed Leffler

David G. Lowe

Richard W. Lean

Goddard Lieberson

Laurie Records

Liberty Records

London Records

Alan Livingston

Melody Maker

Peter Murray

Keith Moon

Mr. & Mrs. G. Martin

Mr. & Mrs. Brian Matthew

Midland Bank Limited

Vyvienne Moynihan

Gerry Marsden

Ian Moody

Michael McGrath

Cathy McGowan

Mr. & Mrs. J. McCartney

Albert Marrion

Robin Maughan

Peter Maddok

Gordon Mills

Brian McEwan

John Mendell Jnr.

Marshall Migatz

Fred Morrow

Chruch McLaine

Vincent Morrone

Jeffrey Martin Co.

Gavin Murrell

Dean Martin

Gordon B. McLendon

Sal Mineo

Scott Manley

Bernard Mavnitte

Verne Miller

John Neville

Joanne Newfield

Tommy Nutter

Francisco Neuner

Tatsuji Nagasima

New Musical Express

NEMS Enterprises Ltd

Graham Nash

Nemperor Artists Ltd

Louis Nizer

Bob Nauss

Gene Narmore

George H. Ornstein

Olympic Sound Studios

A. L. Oldham

Myles Osternak

Roy Onsborg

Col. Tom Parker

Jerry Pam

Plaza Hotel

PAN AM. rep

Bob Perlman

Allen Pohju

Robert H. Prech

John Pritchard

Prince Of Wales Theatre

Don Paul

Sean Phillips

Jon Pertwee

Ricki Pipe

Dr. D. A. Pond

David Puttnam

David Puttnam Associates

Tom Parr

Harry Pinsker

Kenneth Partridge

Larry Parnes

Priory Nursing Home

Viv Prince

Steve Paul

Radnor Arms [pub]

Leo Rost

Keith Richard

Record Mirror

Dolly Robertson-Ward

Charles Ross

Rules Restuarant

Marian Rainford

Bobby Roberts

Bill Rosado

Vic Singh

Speakeasy [club]

Simon and Marijke

Simon Shops

Judith Symons

Keith Skeel

Tony Sharman

Simon Scott

Barrie Summers

John Singleton

Squarciafichi

Don Short

Dr. Walter Strach

Walter Shenson

John Sandoe Ltd

Bobby Shafto

Harry South

Brian Sommerville

Robert Stigwood

David Shaw

Chris Stamp

Aaron Schroeder

Stephen, Jacques & Stephen [law firm]

Leo Sullivan

Gene Schwann

Herb Schlosser

Gary Smith

Jim Stewart [co-founder, Stax Records]

John Simon

Jerry N. Schatzberg

Lex Taylor

Robert Shoot

Lauren Stanton

St. Regis Hotel

Eric Spiros

Howard Soloman

Taft Limousine Corp

[Sidney] Traxler (lawyer)

T.W.A. Ken S. Fletcher [director, public relations, TWA]

Derek & Joan Taylor

T.W.A. (Victor Page)

Martin Tempest

Evelyn Taylor

Twickenham Studios

Kenneth Tynan

Alistair Taylor

F. T. Turner & Son Ltd.

R. S. Taylor

Michael Taylor

George Tempest

Norm Talbott

United Artists Corp Ltd

U.P.I.

Klaus & Christine Voormann

V.I.P. Travel Ltd

Mark Warman

Gary Walker

Robert Whitaker

Peter Watkins

Peter Weldon

Mrs. Freda Weldon

Alan Warren

Orson Welles

Sir David Webster

Alan Williams

Dennis Wiley

Terry Wilson

Nathan Weiss

Norman Weiss

Gerry Wexler

Murial Young

Bernice Young

Peter Zorcon

#Brian Epstein #handwriting #60s

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