Tumgik
#l'homme et la bête
ms-myself · 10 months
Text
Le rat était pourtant, lui aussi, malgré cette hideuse réputation dont nous le tenions coupable, un animal aussi digne d'amour que le chat, mais si le rat avait mauvaise réputation, c'était à cause de nous, parce qu'il portait notre honte et les stigmates de notre longue histoire, on l'avait toujours vu à nos côtés, partageant nos guerres, nos haines, mourant de nos maladies, comme nous il avait combattu, résisté, c'était un animal digne mais asservi à nos servitudes, il nous avait meurtri et nous l'avions meurtri, c'était désormais une part de nous-mêmes, car avec le temps et le courage que lui avaient inspiré notre dégradation et nos malheurs, il avait fini par nous ressembler, et quand on retrouvait son cadavre dans un égout, on frissonnait de peur, car on reconnaissait là l'un de nos milliers de cadavres, et on pressentait que cette vile agonie avait l'odeur de nos secrets et de notre pourriture
Le Sourd dans la ville, Marie-Claire Blais
1 note · View note
cricxuss · 19 days
Text
Tumblr media
COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !
Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).
LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...
Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »
Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.
Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :
Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?
Breton : Le plus grand bien.
Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?
Breton : Parfaitement.
Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?
Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.
Prévert : Je suis de l'avis de Breton.
Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :
Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?
Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».
Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.
Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.
Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.
Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.
Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.
Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?
Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.
Prévert : Les fesses.
Queneau : Le cul.
Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.
Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.
Duhamel : Egalement.
Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.
[…]
Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?
Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.
Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?
Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.
Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :
Il y a ceux qui bandent
Il y a ceux qui ne bandent pas
Généralement je me range
Dans la seconde catégorie
Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.
7 notes · View notes
aurevoirmonty · 2 months
Text
Tumblr media
"Qualifier l'apprivoisement d'un animal de son 'amélioration' sonne presque comme une plaisanterie à nos oreilles. Quiconque sait ce qui se passe dans les ménageries doute que les bêtes soient 'améliorées' là-bas. Elles sont affaiblies, rendues moins nuisibles, et par l'effet dépressif de la peur, par la douleur, par les blessures, et par la faim, elles deviennent des bêtes maladives. Il en va de même pour l'homme apprivoisé que le prêtre a 'amélioré.' Au début du Moyen Âge, quand l'église était en effet, avant tout, une ménagerie, les plus beaux spécimens de la 'bête blonde' étaient traqués partout ; et les nobles Teutons, par exemple, étaient 'améliorés.' Mais à quoi ressemblait un Teuton 'amélioré' qui avait été séduit dans un monastère après ? Comme une caricature de l'homme, comme un avortement : il était devenu un 'pécheur', il était coincé dans une cage, emprisonné parmi toutes sortes de concepts terribles. Et là il gisait, malade, misérable, malveillant envers lui-même, plein de haine contre les sources de la vie, plein de suspicion envers tout ce qui était encore fort et heureux. En bref, un 'chrétien'."
Nietzsche, Le Crépuscule des Idoles
4 notes · View notes
jloisse · 1 month
Text
« J'ai parcouru le monde ; j'ai connu tous les milieux. J'ai été soldat, paysan, ouvrier, bagnard, écrivain, et je suis arrivé à cette conclusion que l'homme est une sale bête avec quelques exceptions qui valent le voyage. »
Robert Poulet, La conjecture
Tumblr media
3 notes · View notes
mamaasawriter · 4 months
Text
Elle est restée le souffle archaïque de nos cycles, l'haleine musquée de nos origines, la reine ombragée du vivant, la ruade. Nous nous sommes tenus à l'écart pour inventer nos propres nuits, nos propres lois de bêtes orphelines, nos merveilles, nos désastres, nos propres dieux et nos propres monstres, sans jamais cesser de la craindre avec vénération. Elle est alors devenue le refuge de ceux qui se refusaient à l'homme et de tous ceux que l'homme refusait. Elle est l'autre camp. Le camp des autres.
Thomas Vinau, Le camp des autres
4 notes · View notes
c-etait-ailleurs · 8 months
Text
L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête.
Blaise Pascal
5 notes · View notes
claudehenrion · 1 year
Text
Le 8 mai 2023 : ( II ) des absurdités déraisonnables...
  Nous proposions hier de faire un ''tour du propriétaire'' des mensonges, bobards, idioties, erreurs, imbécillités et autres nuisances plus ou moins mortelles que nos dirigeants, impardonnables, ont pris l'habitude de considérer comme une espèce de ''pré carré'' dont une élection (tout aussi pleine de mensonges que le reste) tous les 5 ans ferait un jardin particulier où ils pourraient accomplir les pires méfaits et imposer à leurs ''sujets'' réputés con-sentants (= ne pouvant plus les sentir ?) les idées les plus absurdes, les plus nocives, les plus ‘’contre tout ce qui est bon pour l'Homme''. Et pour commencer, le méga ‘’scandale-du-jour des réseaux sociaux’’...
(1)-- Le ''deal'' eau contre pétrole. La nouvelle peut sembler incroyable, mais une vérification rapide me la fait croire vraie : en pleine pénurie d'eau qui met en grand danger la France (NB : et notre pauvre agriculture qui, si ravagée par le tropisme européiste de nos leaders, n'a vraiment pas besoin d'une telle tuile !), il semblerait que nos lumières éteintes ont trouvé génial de ''vendre'' le peu d'eau (dont nous ne disposons même plus, d’ailleurs) à des Princes arabes (généreux, sans doute !). Et le ''deal'' porterait sur 4 milliards de m3, équivalent à la consommation annuelle de la France. Je vais enquêter et nous en reparlerons. Mais si c'est vrai, ça veut dire que l'abaissement de nos nappes phréatiques serait dû à des pompages sauvages au moins autant qu'à un déficit pluviométrique, et que les ‘’départements à sec’’ soient une nouvelle faribole, comme l’histoire des hôpitaux de Salomon --qui étaient ‘’saturés avec dix ou douze malades par jour’’... Il s'agirait du plus grand abus de détournement d'actifs de l'Histoire ! La France doit exiger l'arrêt de ce vol.
(2)-- Le Covid. Le fait que nous en parlions souvent n'est pas une raison pour ne pas répéter que, d'un point de vue historique et civilisationnel, c'est un ''modèle'', un prototype d'arnaque civile, intellectuelle, morale, médicale, scientifique et éthique. Encouragée par une perte du sens du mot ''Démocratie'', la trouille primaire des dirigeants a été artificiellement imposée aux pauvres citoyens avec une violence incroyable, caricaturalement enrichie de mensonges littéralement incroyables ! Les moyens énormes des Etats ont pris le relais... et la Presse, qui ne vit que de leurs subventions, a fait sienne cette croisade sans majuscule. Fabriquant de la peur, on a forcé les citoyens à des attitudes, des gestes, des contorsions et de faux soins normalement inadmissibles, mais l'intelligence ne faisait pas le poids, devant une force idiote décidée à tout pour humilier les cotoyens. Trois ans plus tard, des journaleux continuent d'emmerder (comme leur Président), les français avec leurs croyances, pourtant démontrées fausses, depuis ! C’est une honte !
(3)-- Le réchauffement anthropologique. Pour le covid, ils avaient inventé le concept (faux puisque inexistant) de ''anti-vaxx''. Dans le cas de l'écologie punitive, tout résistant à leur idée fixe /dada et à leur ''terreur-à-imposer'' serait un ''climato-sceptique'', ce qui est aussi bête : personne ne conteste qu’il y ait  l'apparence d'un réchauffement. Là où les avis divergent, c'est la raison de cette tendance : les uns s’appuient sur toute l'histoire du monde pour parler de ''cycles longs'', et d'autres incriminent l'activité humaine (''les autres accidents climatiques sont arrivés il y a longtemps'', disent-ils, comme si cela avait un sens). Mais ils ont lâché leurs chiens, le Giec et Greta Thunberg (à quoi en sont-ils réduits !), et nos soi-disant élites en ont profité pour imposer une politique de terreur qui empoisonne, au pied de la lettre, toute la jeunesse, et permet à nos gouvernants, à travers l'anti-principe de ''transition écologique'', de maintenir le prix du litre d'essence au dessus de 2 € alors que les cours mondiaux s'effondrent... Cette forme d'écologisme pathologique ne peut conduire qu'à la décroissance, ce vieux rêve de la Gauche dystopique malthusienne... La France intervenant, au total, pour 0,9 % des productions mondiales de leurs maudits ''gaz à effet de serre'', la suppression complète de tout ce qui ''est France'' serait imperceptible, au niveau mondial, et les punitions qu'on nous impose ne servent donc à rien. ''Arrêtez d'emmerder les français'' disait Pompidou ! Ah ! Comme on le regrette, par comparaison...
(4)-- Le ''tout électrique'' et l'imposture éolienne. Nous en avons déjà parlé, mais le sujet est si grave et ses conséquences à très court terme si ravageuses qu'il n'est pas inutile d'en reparler encore et encore. Dans ce cas plus encore que dans les paragraphes précédents, le mot ''arnaque'' s'applique dans toute son horrible splendeur... Outre qu'elle pollue à jamais tous nos paysages, l' électricité éolienne, prétendue ''renouvelable'' (comme si le pétrole ne l'était pas ! Au prix de litre, ils devraient revoir leur copie, ces nuls !), ne sera jamais une réponse à un maintien de nos conditions de vie, puisque, même en posant la question de la manière mensongère dont ils la posent, aucune énergie dite ''renouvelable'' ne pourra faire face à un parc ''électrique à 100 %''.... La seule bonne décision à prendre est : il est fondamental d’oublier totalement la notion de ''transition énergétique''.
(5)-- L'obsession d'une ''extrême droite'' totalement fantasmée... ou, plus exactement, fabriquée de toutes pièces pour servir d'excuse, de repoussoir et de justification à l'existence, réelle et démontrée, elle, de ces hordes destructrices et ravageuses ivres de violence extravertie que sont l'ultra-gauche et ses suppôts infréquentables. Hier, un groupuscule défilait dans Paris, dûment autorisé, mais indiscutablement ''de Droite''. Pas un seul écart, pas un dégât, pas une atteinte même mineure aux personnes, aux biens... et aux forces de l'ordre –cette cible privilégiée de l'ultra-Gauche. Résultat : toutes les chaînes subventionnées ont ''rendu compte'' d'une prétendue  ''manifestation violente''... tout en projetant des images d'ordre et de calme. C'est pathologique, du registre de l'addiction. Mais les français, devant leur poste, voient parfaitement l'énormité du mensonge, le parti-pris, et la mauvaise foi ! Et le Sinistre Garde des sots a interdit... le groupe qui n'a rien fait, pendant que préfet et ex- ministre a déposé une plainte pour ''visages masqués''... ce qu'il n'ont jamais pensé à faire, ni l'un, ni l'autre, pour les 2 ou 3000 black-boks qui ravagent nos villes 2 ou 3 fois par mois. La seule question est : comment dit-on ''2 poids/2 mesures'', en jargon macronien vernaculaire ?
(6)-- Le grand remplacement. Comme c'est un sujet récurrent, ici, nous avions donc dit : ''inutile d'en reparler''. Mais ce sujet dramatique a repris ''du poil de la bête'' depuis hier, avec l'invention, par Jean-Luc Méchencon, d'un prétendu ''patriotisme de la France Insoumise'' sorti de  sa seule imagination : dans la pire des traditions de la Gauche, il a simplement (?) redéfini le mot ''français'' par l'absurde... puis affirmé que tous ceux qui ne rentrent pas ''pile-poil'' dans cette incongruité ne sont plus français... puisqu'il en a décidé ainsi. En gros, ne méritent désormais le titre de titre de ''français'' que ceux qui tournent le dos, sans raison et sans explication, à toutes les définitions existantes, au profit (pour lui seul !) d'un galimatias indémontrable de non-existence, de non-appartenance, de non-culture, de non-histoire, de non-être et surtout de non-avoir été.  Dans cet entendement, être français, comprenne qui peut, ce serait être anti-français, dans une anti-France qui ne pense qu'à ''tuer le père''... sans rien proposer qui puisse servir d'alternative, et pour cause : le néant ne saurait être une alternative à quoi que ce soit ! Contre toute intelligence et contre vents, marées, preuves et démonstrations, ''le grand remplacement serait un mythe d'extrême-droite'' ! L'extrême droite a remplacé, pour eux, le loup-garou de notre enfance ! C'est l'insulte que l'on décoche lorsqu'on a aucun grief à exprimer mais que l'on veut disqualifier un opposant. Ce n'est grave que parce que ça marche, ça prend, ça fonctionne...
Si on veut bien lire entre les lignes (en latin : ''inter legere'', d’où vient notre mot  ''intelligence'') on reste ''KO debout'' devant l'immensité des conséquences de toutes ces mauvaises décisions, et de ces mensonges savamment présentés pour que nous les avalions. Finalement, la décision de Champs-Elysées déserts le 8 mai, n'est que la pauvre concrétisation d'une colère, d'un ''ras-le-bol'' et d'une envie de hurler (une ''thérapeutique du cri'' à l'envers, en somme !). Une ''soft-dictature se glisse peu à peu dans nos vies, et le peuple français laisse une bande de malfaisants encartés et fanatiques ès-idées perverses détruire notre Patrie, notre culture, notre civilisation, notre joie de vivre. Assez de mensonges, assez de bourrage de crânes, et assez de mépris injustifié... Toutes vos mesures, toutes vos idées, sont intrinsèquement perverses. Trop, c'est trop !
H-Cl.
11 notes · View notes
Text
Le Langage “Poilu”.
“(…) Vous savez que la tête ou trognon se coiffe d'un képi, dit kébrock, pot de fleurs.  Le buste du poilu, la partie de son corps qui contient l'estomac et les entrailles, qui est par conséquent le réceptacle de la nourriture, se nomme pour ce motif: coffre, bide, buffet, lampe. Rien ne fait plaisir comme de s'en flanquer plein la lampe.  Le poilu met ses jambes, ses quilles, ses pattes, ses harpions, son compas, dans un objet appelé par certains pantalon, mais par lui: falzar, frandar, froc, fourreau, grimpant. On voit le geste de l'homme qui s'habille…
A ses pieds, panards, ripalons, il enfile des godillots ou, si vous préférez, des godasses, des grôles, des croquenots, des ribouis, des péniches, des chaussettes à clous, des pompes (à l'usage de l'eau des tranchées, probablement).  Tout le monde connaît Azor, le sac; Mlle Lebel, le fusil, et Rosalie, la baïonnette, trois fidèles amis du trouflon.
Le temps où le poilu se couchait dans un lit, appelé pajot ou plumard, en raison sans doute de l'absence de plumes dans la literie, est maintenant passé. Il dort (quand il dort, et alors il pionce, il roupille, il en écrase) sur la terre, heureux d'avoir de temps en temps un peu de paille en guise de drap ou de sac à viande. Au repos, en arrière, il trouve quelquefois un lit: quelle joie, quelle nouba. Quelle foire! Mais la chose est rare depuis que le poilu habite la tranchée et ses gourbis, ses cagnas, ses calebasses.  Sa grande préoccupation est alors de défendre sa peau. Car il reçoit des visites peu agréables: les gros noire, les marmites, les wagons-lits, les trains de wagons-lits, s'il y en a plusieurs, le métro.. Que sais-je encore? C'est alors que retentissent les:
« Planquez-vous! » Les poilus s'aplatissent sur le sol sans s'émouvoir: faut pas s'en faire! A quoi bon avoir les foies blancs, verts ou tricolores, en d'autres termes, avoir peur? On n'est pas une bleusaille!  Et quand résonne l'éclatement formidable du 105 ou du 120, le poilu apprécie d'un air amusé: C'est un pepère… un maous… un pépère-maous. De petits bourdonnements se font entendre: ce sont les éclats nommés mouches à miel, abeilles (ces qualilicatifs étant d'ailleurs communs aux balles) qui, heurtant un obstacle, cessent brusquement leur ronronnement.
Aussi, on est brave; on en a dans le ventre; on est blessé, attigé, amoché; on meurt, cela s'appelle être occis, clamecé, claboté,bousillé, zigouillé. II en tombe beaucoup, surtout à la charge à la a baïonnette, quand on va à la fourchette.  Notez enfin un autre petit inconvénient de la vie des tranchées. Ces cochons de Boches ont amené avec eux, laissés en liberté, une multitude d'insectes parasites, parmi lesquels on doit signaler, en raison de leur nombre et de leur universelle renommée, les poux, totos ou gos, petites bêtes blanches aux pattes agiles, appelées aussi pour ce motif mies de pain mécaniques… Et je vous assure que pour s'en débarrasser on a bien de da peine: quel boulot !
Ce sont là les ennuis d'un métier qui réserve, par contre, d'agréables moments. La soupe, par exemple… Il faut avoir vécu au front pour être capable de comprendre l'enthousiasme de l'accueil fait à l'homme sale que la guerre a révélé cuisinier, "Ah! te v'ià, l'cuistot! Eh bien! ça va, à la cuistance? Dis donc… vieux, qu'est-ce que tu nous apportes à becqueter?” Le cuisinier, louche en main, procède alors à la distribution. Chacun tend sa galetouse, lisez gamelle, et reçoit sa portion de rata: bidoche ou barbaque cuite avec patates, faillots ou riz. Avec cela, un quart de boule (pain ou bricheton) et de temps en temps, un morceau de frometon ou fromgi (fromage).
Seulement, il arrive parfois que, pour divers motifs, la soupe ne vient pas: attaques, changements imprévus de secteur, culbute du cuisinier et de sa becquetance sous la rafale des obus. Philosophiquement, en s'accompagnant d'un geste des mains qui esquissent un nœud imaginaire sur le ventre, le poilu se met la tringle ou la corde, serre un cran à la ceinture, ou, par antithèse, il se bombe. Et il le fait sans trop se plaindre - rouspéter ou rouscailler, - se réservant d'ailleurs de se tasser une boîte de singe.  Mais quelle n'est pas sa joie lorsqu'il peut se rassasier à son aise, se taper la tête ou la cloche, s'en mettre plein le col, plein le cornet!  Le comble du bien-être est atteint quand paraît le vin, le pinard tant désiré. On ne l'a plus, comme autrefois, en litre, en kil; on en touche - et encore!… - un quart. Sinon, au cas où le pinard a fait le mur, on se contente d'eau dite flotte ou lance. Puis vient le traditionnel jus, dont on ne se passerait pas pour un empire. De temps en temps, enfin, on distribue de l'eau-de-vie: la goutte, la gniole, le criq, le j'te connais bien. Mais généralement le poilu voit là un signe avant-coureur d'une attaque. Alors, malgré le plaisir de l'absorption, il trouve que ça la f…iche mal! Il eût préféré déguster en paix, que diable!
Ce plaisir de la soupe s'adresse à ce qu'Aristole appellerait l'âme inférieure. Il en est un autre d'une essence supérieure: celui de recevoir des lettres. Les babillardes sont toujours bienvenues: celles des parents, des vieux; des frères et sœurs, frangins et frangines; des amis, des copains, des connaissances restées au pays; des parrains et marraines de guerre. Souvent aussi on y trouve de quoi garnir son porte-monnaie Les yeux du poilu, ses mirettes, s'illuminent lorsqu'il voit son morling se remplir de ronds, de balles, de tunes. Bienheureux ceux qui ont du pognon, du pèse !“
Maurice Barrès
6 notes · View notes
miung-dreamer · 2 years
Text
Un songe dans le désert
Une fic Pendranievre (oui pas très original 😁 ) pour fêter les 1 an de Kv1. J’ai cette idée de one-shot depuis très longtemps. Il fait un parallèle avec une scène du livre VI (ça va pas être dur de trouver de quelle scène il s’agit). Je ne suis évidemment pas aussi douée qu’un grand nombre de gens du fandom. Mais bon, j’espère que cela plaira quand même 😊
****
Une douce bise s’engouffrait dans la tente de fortune. Le temps était particulièrement chaud en cette saison, alors un peu de fraîcheur était la bienvenue. L'ancien roi, l'illustre porteur d'Excalibur, avait la nuque et les épaules endoloris par le travail de la journée. Des pans de cuir à tanner, des peaux de bêtes à laver, nettoyer, travailler avec la seule force de ses bras. Il se dirigea, las, vers une petite bassine d'eau pour se rafraîchir un peu.
Loin était le temps où des serviteurs préparaient ses repas copieux ou apportaient ses riches tenues. Arthur Pendragon n'existait plus. Disparu, presque mort même. Son exil s'était transformé en fuite. Fuir la Bretagne, les responsabilités, les déceptions... mais surtout les échecs.
Son nom s'était révélé trop lourd. Le fils d'Uther Pendragon, celui qui pouvait retirer l'épée du Rocher, le meneur de la quête du Graal, l'homme qui avait chassé l'armée romaine. Le peuple breton avait tant attendu de lui, avec une telle espérance. Mais rien de ce qu'il devait accomplir n'eut lieu. Pas de Graal, une Bretagne se divisant un peu plus à la fin de son règne et pas d'héritier. Un échec implacable et amer.
En arrivant au wadi, il avait préféré emprunter un autre nom, il ne voulait même pas qu'on sache qu'il venait des îles bretonnes. Alors il s'était baptisé Mani et prétendait qu'il venait du sud de l'Aquitaine.
L'ancien souverain voulait oublier Arthur et conserver intact le douloureux souvenir de son meilleur ami. Comme une plaie qu'on laisse inexorablement s'infecter.
On n'aurait jamais dû revenir.
A chaque fois qu'une personne l'appelait pour une tâche ou un repas, son cœur se serrait mais c'était le prix qu'il avait choisi de payer. Il avait trahi Mani par son égoïsme, il l'avait perdu. Le temps était venu pour lui d'expier ses fautes.
La nuit tombait paresseusement dans le désert. Un fin croissant de lune et des milliers étoiles prenaient progressivement leurs places au-dessus des dunes chaudes. Certains compagnons de fortune préféraient profiter des températures plus clémentes pour jouer ou fredonner des chants dehors. Ces mélodies étrangères suppliaient pour le retour d'un foyer perdu ou promettaient des amours éternels.
Arthur s'allongea enfin sur ce qui lui servait de couche. Pas du premier confort certes mais il avait appris à s'en accommoder sans râler. Les airs chantés ce soir près de la tente étaient bien mélancoliques. Il en profita pour ne penser à rien, juste se laisser bercer tranquillement par ces paroles. Les paupières de l'esclave breton finirent par tomber.
L'homme fut traitreusement arraché à son repos par le hurlement d'un animal sauvage. Un renard ? Un rapace ? Arthur se tourna sur le côté en pestant, il dormait tellement bien ! Le cou tendu en arrière, ses yeux se posèrent sur un trou de la tente usée. Il avait préféré ne pas rafistoler cet endroit car il s'en servait pour déterminer approximativement quelle heure il était, de sa couche. A cet instant, il comprit que la nuit ne finissait pas avant un long moment. Il pouvait retomber sans se gêner dans le sommeil. Donc il se rallongea lentement sur le dos, un soupire s'échappant des lèvres. Mais il vit :
- Guenièvre?
Elle souriait dans sa robe blanche, ceinturée autour de la poitrine, la taille et ses longs cheveux ondulés ramenés sur le côté. Elle avait l’air heureuse, elle dégageait une aura solaire. Arthur, lui, était désarçonné. Son cœur battait à tout rompre. Que faisait-elle ici dans le désert ? Comment l'avait-elle retrouvé ? Non, c'était impossible !
La jeune femme se tenait assise légèrement au-dessus de lui, ses bras se posant de chaque côté des épaules du roi. Elle le regardait calmement quand elle lança : 
- Vous l’avez retrouvée ?
- De quoi ?
- Aconia. Vous l’avez retrouvée ?
Un coup de poing au visage aurait eu le même effet sur Arthur. Ses deux mondes qui se rencontraient ici, cela ne pouvait être possible. Le nom d’Aconia sur les lèvres de Guenièvre, voilà une crainte qu’il avait pris soin d’écarter. Par les mensonges, par les silences.
Arthur ne voulait pas évoquer Aconia, pas ici et pas avec Guenièvre. Sa gorge se serra sous le poids des remords. Il devait changer de conversation et vite. Il se rappela soudain qu'au cœur de la nuit, les températures pouvaient baisser drastiquement au milieu des dunes. Sa jolie robe ne semblait pas très épaisse.
- Vous avez pas froid ?
- Froid ? Non pourquoi ?
- C'est le désert, il fait nuit... Vous avez pas froid ici avec moi ?
Guenièvre fronça légèrement les sourcils, songeuse puis se tourna pour regarder quelque chose derrière elle. La reine contempla à nouveau Arthur puis en désignant de la tête une place pas loin d'eux :
- Vous ne voyez pas le grand feu dans la cheminée ?
Surpris, il tourna lentement son visage sur le côté et vit une grande cheminée en pierre ! Elle ornait un mur en vieux granit et était décorée de divers objets : un grand vase en étain qui gardait plusieurs branches d'hortensia bleue, quelques livres, un peigne en argent et une couronne de fleurs blanches.
Mais quelle était cette magie ?
- Alors rassuré ?, se moqua gentiment Guenièvre.
Arthur resta bouche bée, perdu dans sa confusion. Son épouse prit finalement un air plus sérieux et poursuivit avec un air mutin :
- J'ai jamais froid avec vous.
Il y avait beaucoup de douceur mais également quelque chose de résolu dans sa voix. Une certitude assumée.
Le crépitement du bois remplissait la pièce pendant que les deux époux s'observèrent calmement. Elle était belle là, avec ses longs cheveux châtains et ses yeux noisette. Arthur eut peur qu'elle parte, alors il leva sa main vers le visage de Guenièvre. Ses doigts caressèrent délicatement son petit menton et sa joue. L'ancien roi ne pouvait cesser ce toucher alors il continua son exploration. Sa main progressa vers le cou de la reine puis sa nuque délicate. Il désirait juste que ce moment inespéré ne prenne pas fin tout de suite.
Guenièvre fermait parfois les yeux, visiblement réceptive au contact d'Arthur. Elle se laissait faire et sa respiration semblait un peu plus rapide.
- Je suis désolé.
La reine sortit de sa rêverie, étonnée par les mots de son époux. Elle ne comprenait pas à quoi il faisait allusion :
- A quel sujet ?
- Tout, murmura-t-il en baissant son regard.
- Vous savez, y a pas de honte à en avoir marre des responsabilités. Regardez moi par exemple, ma mère me sermonne depuis des années sur l’héritier... Y a des jours où j’ai juste envie de faire un baluchon et partir sur le continent !
Arthur resta silencieux. Il ne se sentait pas vraiment à l’aise parce que son épouse était toujours restée. Malgré ses parents, malgré leur mariage calamiteux, malgré les critiques et la solitude. Elle avait tenu le cap, envers et contre tout. Seule la trahison avec Mevanwi avait ébranlé son incroyable résilience.
- L’avantage c’est que maintenant vous êtes tranquille avec tout ça. Par contre, les cheveux longs... euuh c’est nouveau ?
Le breton aperçut un sourire en coin habillé les lèvres de Guenièvre.
- Non parce que ça, ça fait pas tellement breton... Je dis pas que ça ne vous va pas ! ... Disons que... ça change. Vous voulez ressembler aux dames du château ?
Il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel et secouer sa tête. Non mais où allait-elle chercher ces idées ? Il se pinça pour ne pas sourire. Vraiment elle avait le don pour sortir de ces trucs des fois.
Elle l'ignorait mais il songeait souvent à elle et particulièrement la nuit. Il aimait contempler les étoiles au calme. Il pouvait laisser sa tête voguer partout et nul part. Arthur était obligé d'admettre que la reine de Bretagne occupait une place constante.
Alors il n'hésita pas à interroger :
- Et vous ? Vous allez bien ?
La jeune femme se figea et finalement se pencha contre son torse puis caressa avec précaution sa joue. Leurs corps n'avaient jamais été aussi près l'un de l'autre. Son mari, troublé, ne fit aucun geste de peur de briser ce moment. Est ce qu'ils auraient pu connaître ces émotions si tout avait été différent ? La Bretagne était loin, rien ne les ramènera là-bas désormais.
Guenièvre profita du silence pour apprécier les traits bien dessinés d'Arthur : son nez, ses paumettes, ses lèvres. Puis d'un regard impénétrable, elle souffla :
- Tous les deux... nous savons bien que vous ne voulez pas connaître la réponse.
La reine passa délicatement une main dans la chevelure brune d'Arthur, les doigts s'amusant avec les bouclettes. Son époux voulait hurler que c'était faux, se lever pour jeter les hortensias dans l'âtre ardente ou sortir de cette tente suffoquante. Mais ses yeux ne pouvaient fuir le regard perçant de sa femme. Elle comprenait. Elle comprenait toujours.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, Arthur. Le plus important, c'est vous.
Guenièvre offrit le plus doux des sourires, une lumière, un oasis dans ce monde perdu. Aucun jugement ni amertume ne résonnait dans sa voix. Simplement une évidence.
Ses yeux se promenèrent une nouvelle fois sur les lèvres de son bien-aimé, une main frôlant délicatement une tempe. Elle menait ici la danse et Arthur se laissait porter, immobile. La princesse de Carmélide semblait soudain hésiter, pourtant son visage s'approchait.
Embrassez-moi, Guenièvre.
- Mani !!!!!!! Tu te lèves ou quoi ?
Arthur se réveilla en sursaut, le cœur battant la chamade dans sa poitrine. Les yeux dans le vague, il ne savait plus vraiment où il était. Les yeux et les lèvres de Guenièvre. Ses sourires et son corps contre le sien. Tout hantait son esprit et il ne voulait pas oublier.
- Allez, magne toi ! Sinon il ne va plus rester de quoi grailler !
- Oui, lâcha le breton entre deux soupirs, oui j'arrive.
Son compagnon secoua la tête, impatient, avant de quitter les lieux. Après avoir essuyé son front en sueur, il se leva avec raideur. Il examina les alentours de sa couche, apeuré. Pas de cheminée. Et des morceaux de rêve qui s'échappaient de son esprit. Qu'y avait il dessus déjà ? Arthur se rappelait aisément des hortensias mais le reste ? Il était sûr que d'autres objets ornementaient le foyer mais quoi...
Il fut frappé par ce besoin urgent de ne pas oublier ce rêve, ni l'image radieuse de Guenièvre. Il voulait les protéger et les nicher dans un recoin de son cœur pour ne jamais les égarer. Elle avait l'air plutôt heureuse dans le songe, était-ce un signe qu'il n'avait pas à s'inquiéter ? La reine était probablement au même moment près de ses parents en Carmélide ou en visite chez sa tante. Comme elle le faisait tant jadis. C'est ça. Elle allait bien et cette vision était venu le rassurer.
Et pourtant son cœur n'était étrangement pas aussi léger qu'il l'aurait pensé. Arthur préféra ne pas s'y arrêter et se traina vers l'entrée de la tente pour aller rejoindre les autres esclaves. Une nouvelle journée commençait.
Il venait tout juste de mettre un pied dehors que son cœur se serra violemment. Une voix familière sembla comme murmurer au creux de son oreille :
Tous les deux... nous savons bien que vous ne voulez pas connaître la réponse.
42 notes · View notes
froggyoyabun · 2 years
Note
Salut, je viens de découvrir ton tumblr et je suis déjà fan de ta façon d'écrire 😍 Est-ce que tu peux ecrire un scénario sur Osomatsu-san, avec la reactions des Matsu qui reçoivent de la part de leur crush des chocolats à la st-valentin ? 🙏 (séparement si possible)
Tout d'abord merci infiniment pour ton scénario ça me fait trop plaisir ! Ma première request sur Osomatsu-San ? AVEC PLAISIR !!
Désolé pour le délais, je ne m'attendais pas à recevoir une request alors je ne vérifiais pas mes notifs 😭😭
Bonne lecture <3
Tumblr media
ღ [FR] Les frères Matsuno recevant des chocolats de la part de leur crush pour la Saint-Valentin (séparément) ଘ(੭ ˊᵕˋ)੭ ღ
Tumblr media
TW : None
Tous les personnages sont majeurs /!\
Genré neutre :)
Tumblr media
┏━━━━━༻❁༺━━━━━┓
Osomatsu
┗━━━━━༻❁༺━━━━━┛
ღ Osomatsu est le plus direct des frères. Là où Karamatsu fait semblant d'être confiant ou Ichimatsu feint l'indifférence, le cadet des Matsuno reste lui-même.
ღ Avant ce fameux jour de février, Osomatsu t'avais déjà invité à plusieurs reprises histoire de passer du temps avec toi, mais jamais sans rien tenter. Votre amitié était si forte qu'il ne pouvait pas risquer de l'altérer si jamais tes sentiments n'étaient pas réciproques :(
ღ Le plus âgé des frères fut surpris lorsque tu as accepté une nouvelle sortie avec lui... le jour de la Saint-Valentin !! Mais la surprise fut encore plus forte lorsque tu arriva au point de rendez-vous avez des chocolats !! :0
ღ Il est choqué mais se reprend vite, un large sourire sur le visage. Alors depuis tout ce temps tu l'aimais aussi ?? Osomatsu se sentait un peu bête de n'avoir jamais rien tenté.
ღ " Merci, Y/N. Je t'aime aussi ! "
ღ Ce qui s'annonçait comme une énième sortie entre amis devient alors votre premier rencart ;) L'image de ta silhouette lui tendant non sans crainte la jolie boite de chocolats dansait en boucle dans son esprit. Il en devenait euphorique, et tout au long de votre rendez-vous tu l'a surpris en train de t'admirer en souriant comme un idiot ♡
ღ Les chocolats seraient emballés simplement dans un petit sac assorti à la couleur dominante du garçon : le rouge.
ღ Concernant le chocolat en lui-même, ce serait du chocolat fait par Y/N lui/elle/iel même !!!! Peu importe si ils sont bons ou pas, si ils ont une jolie forme ou ressemblent à des blocs difformes : Osomatsu a l'impression que son cœur va exploser ! Trop d'émotions fortes soudainement, toi qui l'aime, toi qui lui fait des chocolats avec tes propres mains... c'en est trop pour lui !!
Tumblr media
┏━━━━━༻❁༺━━━━━┓
Karamatsu
┗━━━━━༻❁༺━━━━━┛
ღ La Saint-Valentin, LA journée de la séduction selon la définition de Karamatsu. Tu fus donc loin d'être surprise de le trouver marchant dans la rue, accostant diverses personnes pour les supplier inviter à devenir ses Karamatsu girls/boys/lovers T^T
ღ C'est en apprenant à le connaitre que tu réalisa que cette histoire de fanclub était sa manière à lui de combler le vide qu'il sentait, cet échec en amour qui semblait le suivre comme son ombre. Tout le monde le trouvait ringard, mais pas toi.
ღ Le cœur battant tu t'étais subtilement approché de l'homme, et il s'était figé en remarquant la boite que tu lui tendais.
ღ Plutôt confiant, il accepte le présent alors qu'un sourire fier vient habiller son visage.
ღ Mais il a beau se la jouer et se vanter que ce n'est "qu'un cadeau parmi tant d'autres qu'il a reçu", il cesse bien vite d'être égocentrique et de faire comme si cela ne l'atteignait pas. Comment continuer de se la jouer quand des yeux si intimes, si profonds guettait votre réaction ?? Sérieusement il se sentait tout faible devant toi, et il n'avait pas l'habitude d'être tant déstabilisé.
ღ " M-Mouais... j'imagine que... que c'est pas si mal comme cadeau... mmh merci Y/N. "
ღ Karamatsu a beau se la jouer mais il a si peu l'habitude de recevoir de l'attention qu'il sent le besoin de te montrer qu'il t'aime.
ღ Pour se faire il est très probable qu'il se mette à te jouer une musique avec sa guitare, dans laquelle il met des mots sur ses sentiments... mais la manière dont il te regarde alors que ses doigts pressent les cordes te fait frissoner. Quelque chose dans ses yeux te donne l'impression que cette musique a été écrite rien que pour toi.
ღ Une boite décorée de manière extravagante et décalée lui plairait grandement ! Il aime attirer l'attention, et un cadeau à son image serait parfait :)
ღ Pour le chocolat, une boite pleine de chocolat à l'alcool ou de chocolats noirs serait un rêve pour lui. Ce sont ses chocolat préféré : l'amertume de ses deux saveurs est un délice pour son palais <3
Tumblr media
┏━━━━━༻❁༺━━━━━┓
Choromatsu
┗━━━━━༻❁༺━━━━━┛
ღ Tu as longuement réfléchis à l'endroit idéal pour lui offrir les chocolats, et tu as décidé qu'un endroit assez calme et simple ferait l'affaire !
ღ Choromatsu est doublement surpris : non seulement il reçoit des chocolats pour la Saint-Valentin, et en plus c'est sa waifu/husbando/crush qui les lui offre !!!
ღ En tant qu'Otaku qui se respecte, Choromatsu a imaginé une multitude de scénario où la fille/garçon/personne de ses rêves lui déclare sa flamme de toutes les manières possibles.
ღ Et pourtant toi lui offrant cette boite de chocolat dépassait tout ce qu'il avait bien pu imaginer. C'était si réel. Tu étais si réel.le devant lui. La chaleur de ton corps si proche du sien, la sensation de tes mains effleurant avec pudeur les siennes alors qu'il prenait les chocolats.... il avait du mal à réaliser que tu es là, devant lui, et que toute ton attention lui est destinée 0\\\\0
ღ Il est 100% le genre de gars à aussitôt vouloir t'offrir quelque chose en retour pour te remercier ♡
ღ Il est ému, et se considère si chanceux d'être celui qui a attiré ton attention ! Pour lui tu es l'héros/l'héroïne d'un shojo mystérieux, et lui est l'otaku trop bizarre pour oser rêver d'un jour t'adresser la parole et que tu lui répondes !
ღ Pardonne moi, Y/N, mais tu lui offrirai -et j'insiste sur le fait que j'en suis PERSUADÉ- des chocolats de l'une de ses idoles. Une édition de chocolats super kawaii spéciale Saint-Valentin de Nyaa Hashimoto ?!?! Ça y est, Y/N. Je t'annonce que tu as définitivement achevé Choromatsu. Paix à son âme.
ღ Je pense que les chocolats seraient variés, noir, au lait, blanc, praliné, même fourrés au fruits, pour plaire à tous les fans qui suivent la merveilleuse idol *V*
Tumblr media
┏━━━━━༻❁༺━━━━━┓
Ichimatsu
┗━━━━━༻❁༺━━━━━┛
ღ Tu avait trouvé le quatrième frère Matsuno dans cette petite ruelle derrière chez-lui bondée de chats. C'était sa deuxième maison. Un peu stressé.e tu t'étais avancé.e vers le garçon aux cheveux ébouriffés d'un pas incertain.
ღ Ichimatsu est très inexpressif et réservé. Il ne cesse de prétendre froidement qu'il n'a besoin de personnes, et, bien que vous ayez passez pas mal de temps ensembles, rien dans son comportement aurait pu te faire penser qu'il avait un crush sur toi !
ღ Et pourtant, Y/N, et pourtant ! Si tu savais. Tu l'ignores mais en ta présence il arrive tellement à détendre... tu arrives à le mettre à l'aise et à chaque fois, il se maudit de sentir son cœur se voiler d'insatisfaction quand il est l'heure pour toi de le quitter.
ღ Il te fixe avant de prendre la boite sans rien dire : il est blasé mais un millions de questions l'assaillent d'un coup. Son crush. La personne a laquelle il ne cesse de penser... en train de lui offrir des chocolats pour la Saint-Valentin....
ღ Son manque de réaction te déçoit. Certes il reste lui-même, mais ce qu'il se passe est si important pour toi. Tu t'apprêtais à partir lorsque sa voix te fit sursauter.
ღ " T'en vas pas. Y/N... "
ღ Et à ta plus grande surprise ; se dresse devant toi un Ichimatsu tout troublé et rougissant ! Il se gratte la nuque, les mots lui manquent pour exprimer à quel point c'est une vraie claque qu'il se reçoit chaque fois que tu poses les yeux sur lui ♡
ღ N'importe qu'elle marque de chocolats lui plairait. Mais si JAMAIS, si JAMAIS il s'avérait que les chocolats que tu lui as offerts soient en forme de chats, il y a de tes fortes chances que tu vois ses lèvres soudainement trembler : signe qu'il fait un effort surhumain pour ne pas rire comme idiot ;)
Tumblr media
┏━━━━━༻❁༺━━━━━┓
Jyushimatsu
┗━━━━━༻❁༺━━━━━┛
ღ Il est le plus enjoué de la fratrie. Son comportement enfantin et hyperactif a tendance à repousser les autres, et malgré les apparences Jyushimatsu en est parfaitement au courant :(
ღ Il est donc plus que RAVI quand il te vit avancer vers lui pour lui offrir des chocolats !! Bravo Y/N, tu viens de lui faire un combo : le cœur de la personne qu'il aime ET des chocolats !
ღ Il plonge aussitôt dans tes bras dans une étreinte qui paraîtra durer... une éternité <3 Il est si content, et pourtant il n'était pas au courant que c'était la Saint-Valentin. Il est souvent à côté de la plaque comme ça, mais c'est ce qui fait qu'il est lui et c'est pour cela que tu l'aimes ;)
ღ Il disparaît soudainement et pendant une fraction de seconde le doute t'envahis. Venait-il de te poser un lapin ?? Un peu déçu.e, tu remarques cependant non sans surprise qu'il est en réalité parti montrer les chocolats à littéralement TOUS LES PASSANTS !!! Il est juste si heureux qu'il ne pe s'empêcher de sautiller partout, montrant fièrement sa boite pleine de chocolats.
ღ Partage les chocolats avec toi, malgré le fait que tu ais insisté pour qu'il les garde. Vous passez donc un moment super mignon à parler de tout et de rien tout en dégustant les chocolats.
ღ Attention ! Jyushi est assez perdu par rapport à tout ce qui touche à l'amour. Il faut que tu lui expliques ce que ces chocolats signifie ! De son côté, il ne s'est jamais dit qu'il était "amoureux de toi". Il sait qu'il aime passer du temps avec toi, chaque fois qu'il pense à toi il devient euphorique mais également tu sembles être le.a seul.e à pouvoir canaliser son énergie. Et quand tu assistes à ces matches de baseball sa détermination n'en est que décuplée. Ce sont pleins de petits signes évidents de son amour, et c'est avec une discussion entre vous-deux qu'il le réalise enfin.
ღ Encore plus heureux. Il vient de réaliser qu'il t'aime et que tu l'aimes. Et quand tu lui as expliqué que cela voudrait dire que vous passerez encore plus de temps ensemble a l'avenir il est aux anges <3
ღ Je pense que les chocolats que tu offrirai à Jyushi serait en rapport avec l'une ses passions. J'imagine Y/N offrir une boîte de forme carré d'apparence simple, mais contenant une multitude de chocolat en forme de battes de baseball !
ღ Pour le chocolat, ce serait du chocolat au lait ou praliné : doux comme la personne à laquelle ils sont destinés. C'est ses préférés, il adore comme ces deux types de chocolats fondent dans sa bouche !
Tumblr media
┏━━━━━༻❁༺━━━━━┓
Todomatsu
┗━━━━━༻❁༺━━━━━┛
ღ Bien qu'il soit le plus jeune de la fratrie, Todomatsu est le seul à avoir de l'expérience en amour. Il a déjà fréquenté quelques personnes, mais c'est en te voyant qu'il a compris ce qu'était réellement "aimer".
ღ Quand il t'a vu t'approcher doucement de lui, et lui tendre une jolie boite en forme de cœur il a cru que le sien allait exploser ;)
ღ Tu a été un peu surpris.e quand il n'a pas directement prit ton cadeau. Il gardait les bras dissimulés mystérieusement derrière son dos.
ღ " Y/N chan~ On est vraiment fait l'un pour l'autre, regarde UwU "
ღ C'est alors qu'il te montre enfin ses mains, et ce que ces dernières tenaient : un bouquet de fleur et une lettre !! Vous aviez tous les deux préparés quelque chose pour l'autre aujourd'hui !
ღ Totty est vraiment touché par ton cadeau. La manière dont ses yeux se mettent à briller lorsque ton image se reflètent dans ses iris veut tout dire. Il t'adore tout simplement !!
ღ Le garçon en rose est quelqu'un qui aime recevoir et attirer l'attention, considère donc le fait qu'il t'offre également quelque chose comme sa manière de te montrer à quel point tu comptes pour lui.
ღ Vous vous retrouvez donc tous les deux plantés là, chacun les joues cramoisies alors que vous contemplez vos cadeaux de Saint-Valentin <3
ღ Il postera 100% une tonne de photos des chocolats sur ses réseaux sociaux !
ღ Connaissant Totty, la boite que tu lui as offerte a un design à la fois mignon et glamour <3 Le Matsuno fond littéralement en voyant l'effort que tu as fais pour lui !
ღ Pour les chocolats, ils ont une forme assez simples, des cœurs ou une forme géométrique, mais ce sont des chocolats de marque, et plus précisément du chocolat blanc, son préféré.
Tumblr media
The end ~
Prenez soin de vous et buvez de l'eau : la chaleur monte ces derniers temps :)
43 notes · View notes
cogitontos · 7 months
Text
Avant d'envisager les caravelles intergalactiques, ce qui ne manquera pas d'arriver, les civilisations diverses et multiples vont disparaitre. Les couleurs humaines se diluent dans un vaste métissage généralisé. Les pensées s'uniformisent grâce aux réseaux sociaux, et bientôt, comme un terrible accélérateur, grâce au puçage des cerveaux humains auxquels Elon Musk travail actuellement - le gouvernement américain vient de lui en donner l'autorisation. Les épidémies ne manqueront pas d'arriver avec la fonte du permafrost, la généralisation des perturbateurs endocriniens, l'hypermédicalisation et la résistance aux antibiotiques et, quand elles seront mortelles à coup sûr, les derniers hommes retrouveront les instincts de leurs temps primitifs : le cannibalisme cohabitera avec l'embarquement dans les vaisseaux interplanétaires ... L'inculture transformera l'homme surnuméraire en sauvage. Les émeutes de Juin 2023 ont montré des bandes débarrassés de surmoi sont capables. Cris de bêtes et dances sauvages autour des butins, des voitures incendiées, des magasins pillés.
Nous allons vers un état total, un état unique planétaire. Cet état induira une civilisation totale. Le Divers aura disparu. Si l'on veut une idée de ce à quoi tout cela ressemblera, il faut lire 1984 d'Orwell ou Le Meilleur des Mondes D'Huxley, deux livres dits de science fiction qui relèvent bien plutôt de la science politique - du jour et de l'avenir. Notre planète redevenue la planète des singes, les élus seront choisis par les GAFAM pour quitter cette jungle et vivre une vie où le virtuel prendra la place majeur. L'odeur de haie d'aubépines ne sera plus qu'une sollicitation neuronale dans une vie dématérialisée.
issue du Front Populaire N°14 Le Transhumanisme Le Nouveau Meilleur des Mondes
2 notes · View notes
les-cris-des-fendues · 7 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Mamba en petit félin adore la jungle et les bras du fauve, Monsieur J... Ainsi chacun de nous deux a sa bestiole; le grand son petit et moi petite son grand gentil chien loup. C'est électrique mais c'est feutré, ce n'est point hystérique, chacun s'à corps deux selon son schéma profondément psychique. Aménagement de "territoire", au dedans, au dehors, de belles histoires pour l'enfant qui dort de nous, l'homme et l'animal, la femme et la bête... Et puis nous avons les oiseaux, dénominateur commun.
Tumblr media Tumblr media
3 notes · View notes
kiala-story · 1 year
Text
•Tu lui lèche/mord la joue subitement•
Tumblr media
Mention : Vulgarité - Contenu explicite - Concentement - Provocation
Personnage : Mikey - Hanma - Ran - Rindou - Taiju
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Mikey :
Tumblr media
Vous êtes allongé avec Mikey sur le canapé regardant une série tranquillement.
Quelques collations accompagne votre moment surtout la préfèré de ton copain le dorayaki sous forme de poisson.
Tu le regardes manger suivant le mouvement de sa joue se gonfler mâchant sa collation.
Ta seule pensée en cet instant était "Sa joue on dirais un mochi..."
Tu déglutis difficilement... Tu arrêtes de manger ce que tu as dans ta main hypnotisé par sa joue.
Tu rampes limite sur le canapé pour le rejoindre, il ne remarque pas ta présence trop focalisé sur la série.
Avec ta main tu prends l'extrémité de son visage le rapprochant du tiens.
Tu finis par le mordre tirant sa joue comme si c'était un mochi que tu mangeais.
Mikey surpris par ton comportement soudain ne savais pas comment réagir.
"Y/N-chan... Pourquoi me mords tu ?"Dit-il avec étonnement se tenant la joue.
"Ta joue ressemblais à un mochi..." Dis-tu avec un sourire en coin.
Tu retourna à ta place reprenant tes collations laisser de côtés tout à l'heure reprenant la suite de l'épisode comme ci ne rien n'était.
Le reste de la journée Mikey demandait souvent de lui mordre la joue, apparemment cela lui avait plu.
Hanma :
Tumblr media
Étalé sur ton lit téléphone à la main tu t'en ennuyais totalement.
Pendant ce temps là ton petit ami Hanma fumer tranquillement à la fenêtre de la chambre.
Tu décides aller sur TikTok afin de voir les vidéos qu'il te proposait. Tu scroll zappant certaines vidéos.
Tu finis par tomber sur un couple populaire, La fille expliquait qu'elle voulait avoir une certaine attention de son copain elle allais donc lui lécher la joue.
Le pire c'est que dans la suite de la vidéo sa MARCHE ! Tu regarde Hanma voulant juste le surprendre.
Tu poses ton téléphone sur la table de nuit, pour te lever marchant vers lui d'un pas décidé à vouloir le surprendre.
Tu dépenses en face de lui, tu fais un signe de s'approcher, ce qu'il fit quand soudain il sens quelque chose lui lécher la joue puis la mordre.
Il se recule les yeux écarquillés te fixant, puis un sourire s'installa sur son visage.
"Tu joue avec le feu bébé tu sais ?" Dit-il avant de te porter jusqu au lit
"Han-Hanma ! " Crias-tu te débattant.
"C'est toi qui a voulu jouer ma chérie" Rigola t'il.
Cette nuit la tu savais que tu n'allais pas dormir.
Ran :
Tumblr media
Ta relation avec Ran était assez mouvementé.
Niveau provocation vous êtes littéralement les mêmes. Ce qui donne ce côté très pimentées à votre relation.
Ce qui n'est pas pour te déplaire.
Un jour de pluie tu décide alors de surprendre ton petit ami de manière provocatreur.
Il rentre dans sa chambre serviette autour de la taille exposant ses muscles et son énorme tatouage.
Il avait rattaché ses cheveux humide d'une tresse sur le côté a moitié faite. Il s'assoie sur le bout du lit dos à toi.
C'est alors que tu décide de passer à l'action, rampant sur le lit discrètement afin qu'il ne t'entends pas.
Tu colle ta poitrine sur son dos nu, pris son visage et commença à mordre une partie de sa joue descendant jusqu'à sa mâchoire.
Tu l'entends grogner légèrement entre tes morsures que tu lui fesais.
"Ah.. Ne me provoque pas poupée" Dit-il d'une voix séduisante.
"Hum, ça te plait ?" Dis-tu reprennant le même ton que lui.
"Ahah, si tu savais" Dit-il en se retournant soudainement te faisant tomber en arrière sur le lit.
Tu savais pertinemment que tu avais réveiller ma bête. Ça ta plu.... Énormément.
Rindou :
Tumblr media
Ton nez niché dans le cou de l'homme que tu aimes était sans doute la meilleure sensation que tu puisses avoir dans cette vie.
Tes bras se resserrant autour de sa taille ne voulant plus le lâcher.
Pour une fois que ton copain ne sortait pas pour régler "certaines affaires" tu en profita à fond.
Aujourd'hui tu voulais également le taquiner un peu... Le provoquer en quelque sorte.
Tu rapproche ton visage du sien, un doux baisé sur la joue et hop ça fini en morsure légère, tirant légèrement sa joue entre t'es dents.
"Bébé arrête ça..." Dit-il fatigué.
Tu continue malgré ses nombreuses plaintes. Tu lui mâchouilla encore et encore, il fini par gémir d'agacement.
Il ce lève ce plaçant a califourchon sur toi tenant t'es mains au dessus de ta tête.
"Qu'essaye tu de faire mon coeur ? Hum ? Dit-il avec un ton rauque.
Tu lui souris malicieusement.
"Je te mord juste Rindou, rien de plus" dis-tu avec audace.
N'étant pas satisfait de ta réponse il t'embrasse fougueusement te laissans stupéfaite.
Il finit par se rapprocher de ton oreille pour y murmurer.
"Tu es une très mauvaise menteuse, il suffit de voir ton sourire pour savoir t'es veribales intention"
Tu lui souris fièrement.
Tu savais que Rindou avais apprécier ces petits gestes, mais beaucoup trop fiere pour l'admettre.
Tu avais décidé que ce soir tu allais passer ta soirée a ennuyé Rindou de cet manière.
Taiju :
Tumblr media
Taiju ce trouvais a t'es côtés lisant un livre le coude poser sur le côté du canapé reposant son menton dessus.
Toi tu était "supposer" regarder la télé... Cela dit tu n'arrivais pas a décoller ton regard de ton copain.
Le voyant plonger dans sa lecture t'hypnotisais pour tu je sais qu'elle raison.
Cependant a l'instant même tu souhaitais qu'une chose le "morde ".
Oui rien que cela, tu ne perd pas te temps tu t'approche de lui comme un prédateur essayant de capturé sa proie.
Juste en face de ta cible tu sors les crocs le mordant doucement la joue.
Ses yeux soudainement écarquillés quittant son livre pour t'appercevoir entrain de lui mâchouiller le visage.
"YAH ! Y/N Putain..." Dit-il s'énervant puis ce calmant d'un coup derournant ses yeux sur le côté.
"Hum Taiju ?" Dis-tu avec t'es yeux de biche avec un air innoncent.
Il reviens vers toi pris ton visage entre ses grande mains te rapprochant de lui, te mordant ta joue à son tour la tirant avec une legerté étonnante.
"Revanche" dit-il te carressanr la tête au passage te faisant rougir.
Tu es heureuse qu'il fasse des efforts sur son fort caractère. C'est pour ça que tu l'aime de plus en plus chaque jours qui passent.
11 notes · View notes
aurevoirmonty · 2 months
Text
Tumblr media
Une synthèse.
Ici, vous avez le sordide sous sa forme chimiquement pure : Catherine Ringer, ancienne actrice pornographique (qui a commencé cette carrière à l'âge de 17 ans…), transformée par les années en rombière fatiguée, «chante» une Marseillaise inclusiviste sous les yeux du fou Macron pour fêter l'inscription dans la Constitution de l'infanticide prénatal devant une foule d'ahuris hypnotisés par le culte des droits devenus plus importants que la vie elle-même.
Cérémonie où le laid se met au service de la mort fêtée comme un progrès par des gens ravis d'offrir tous les ans 220 000 vies en sacrifice sur l'autel de forces obscures qu'ils n'osent même pas nommer.
Ici une sorcière chante le visage tordu par la laideur de son âme et fait sourire, de son rire le plus jaune et angoissant, l'homme qui disait en 2020 que «la Bête de l’événement est là, et elle arrive».
Comment ne pas voir, ne pas comprendre ce qui se passe sous nos yeux ?
Dieu merci, mille fois merci de m'avoir donné les ressources qui me permettent d'être loin de ces gens, loin par l'esprit, loin par la pensée, les intérêts, les objectifs, les goûts, l'esthétique, le rapport au monde, aux gens, loin et étranger à leurs ténèbres.
Si vous êtes vous aussi spontanément, instinctivement méfiants devant ces gens et devant leur cirque morbide, soyez absolument certains d'une chose : vous êtes vivants et ils sont morts. Et cela, tant que vous tiendrez, ils ne vous l’enlèveront jamais.
N'abdiquons jamais l'honneur que l'histoire nous fait d'être le dernier rempart contre ces démons. Que nous perdions ou que nous gagnions à la fin, nous aurons fait notre devoir.
Jonathan Sturel
5 notes · View notes
thesonofdio · 10 months
Text
The Student and her Teather
#thefantasticbeasts #newtscamanderxstudent!reader
Tumblr media
Londres 1927
T/P T/N, jeune sorcière New-Yorkaise depuis toujours passionnée par les créatures magiques, à entendue parler d'un magiezoologiste qui habite à Londres. Elle est donc partie à sa recherche dans l'espoir qu'il lui apprenne son métier.
Elle arpente donc les rue à l'affût du moindre indice pouvant l'aider à trouver ce fameux Norbert Dragonneau. Quand tout à coup, en passant devant une boutique de bijoux anciens, elle aperçus quelque chose bouger à l'intérieur. Elle stoppa ses pas et retourna devant la vitrine et qu'elle ne fût pas sa surprise de voir un Nifleur en train de remplir la poche de son ventre de colliers, boucles d'oreilles et autres objets scintillants.
Sans pouvoir ce retenir, la jeune fille éclata d'un rire cristallin et déguéna sa baguette magique pour tenter de récupérer la petite créature voleuse. Mais avant qu'elle n'est pu faire quoi que ce soit un jeune homme au cheveux bouclé débarqua suivis d'un autre homme à moustache.
Il brisa la vitre avec un sort informulé et se ruha dans la vitrine pour essayer de récupérer le Nifleur. Malheureusement, la bête sauta hors du magasin, se faufilant sur la route. T/P se précipita alors sur la pauvre créature qui n'arriva pas à lui échapper.
Le jeune sortis de la vitrine saccagée et secoua sa baguette pour remettre tout en ordre. D'un air dépité il récupéra sa valise et commença à s'éloigner. Mais avant qu'il ne parte la jeune fille accouru à lui en lui tendant son Nifleur. Le regard de l'homme passa de la jeune fille à la créature et ainsi de suite.
- J'ai réussi à rattraper votre Nifleur avant qu'il ne s'échappe. Dit-elle tout sourire.
Le jeune brun lui lança alors un franc sourire et pris la créature dans ses bras avant de la remettre dans sa valise.
- Merci beaucoup...
- T/P T/N ! Elle lui serra la main franchement. Vous êtes Norbert Dragonneau n'est-ce-pas ?
- Euh oui oui, c'est moi. Il souria timidement.
- Je vous cherchais justement Monsieur Dragonneau... Il lui coupa la parole.
- Appelée moi Norbert s'il-vous-plaît.
- Bien sur ! Et bien, Norbert, j'étais à votre recherche.
- A ma recherche ? Il fronça les sourcils.
- Oui ! On m'a dit que vous étiez le seul magiezoologiste qui existe. Et étant passionnée par les créatures magiques je me demandais si vous pouviez m'apprendre votre métier... peut être ? Elle finit sa phrase dans un murmure, pas très certaine de sa réaction.
Norbert haussa les sourcils, surpris. Puis il esquissa un petit sourire.
- Et bien vous n'avez cas venir dans ma réserve et je verrais de quoi vous êtes capable... En plus d'attraper les Nifleurs, ce qui, croyez en mon expérience va vous être très utile. Elle ria doucement et le suivis, plus heureuse que jamais.
Ils transplanèrent ensembles et arrivèrent chez Norbert, dans sa réserve. La jeune fille pu enfin mettre en pratique tout ce qu'elle avait étudié depuis si longtemps. Et il faut avouer que Norber était plutôt enthousiaste à l'idée de l'avoir pour apprentis.
- Mais, où avez-vous appris tout ça ? Demandat-il curieux.
- Et bien grâce à votre manuel Norbert. Répondit-elle en riant.
Il devient rouge et rigola avec elle de bon cœur. La soirée continua comme ça. Et après deux heures de visite et de soins ils remontèrent à l'étage. Là, Norbert se retourna vers T/P et lui tandis la main.
- T/P, vous êtes officiellement mon apprentis. Il souriait.
Elle lui rendit sa poignée de main sautant presque tellement elle était heureuse.
- Oh merci Norbert, vous ne le regretterez pas je vous le promet !
- Oh mais j'en suis sur. Il sourit en coin en la regardant avec des yeux perçants sans s'en rendre compte. La jeune fille ne put s'empêcher de virer à l'écarlate.
Après cela ils allèrent tous manger et
T/P pût faire la connaissance de l'ami de Norbert ; Jacob Kowalski. Un garçon très gentil et aussi très amoureux d'une certaine Queeny Goldstein. Ce serait la sœur de Tina Goldstein la fille dont Norbert serait amoureux.
- Non Jacob, je te l'ai déjà dit, Tina et moi c'est finis. Dit-il en secouant la tête.
- Oh vous vous êtes disputés ? Demanda prudemment T/P.
- Ah non non pas du tout. Nous nous sommes quittés d'un commun accord. Nous étions mieux amis finalement. Et c'est ce que nous sommes à présent. Il lança un regard appuyé à son ami ce qui fit rire la jeune fille.
La fin du repas ce fit dans la bonne humeur. Jacob partie juste après et les deux passionnés d'animaux ce retrouvèrent seuls. Ils discutaient sur le canapé dans une ambiance tranquille.
- Au faite T/P que faisiez vous en Amériques ? Demandat-il, tourné face à la jeune fille, la tête posé sur sa main et son coude calé sur le dossier du canapé.
- Et bien je faisais mes études. Je viens de finir il y a quelques semaines. Après cela je suis directement venu vous chercher. Lui répondit-elle assise en tailleur face au brun.
- Oh mais alors qu'elle âge avez-vous ? Dit-il en se levant allant chercher la bouilloir qui commençait à siffler.
- J'ai 19 ans.
- Oh dans ce cas je peux te tutoyer puisque je suis ton aîné. Dit-il avec un sourire malicieux.
- Aucun problème MoNsIeUrS DrAgOnNeAu. Dit-elle avec exagération en riant. Le sorcier éclata de rire aussi.
- D'accord d'accord tu peut me tutoyer aussi si tu veux. Dit-il en revenant s'asseoir. Il lui tandit une tasse de thé. Tu en veux ? Demandat-il.
- Oui merci. Dit-elle dans un sourire en prenant la tasse dans ses mains.
Ils discutèrent encore une heure avant d'aller se coucher.
- Et bien bonne nuit Norbert. A demain ! Dit-elle en s'apprêtent a passer la porte d'entrée.
- Attend ! Où vas-tu dormir ? S'inquiétat-il.
- Oh je pense que je trouverais bien une auberge ou un hôtel pour la nuit.
- Et pour demain et les autres jours hein ? Non, hors de questions. En plus il est déjà minuit-et-demis, tu ne trouveras rien d'ouvert et je ne peut pas laisser une jeune fille érer seule dans les rues de Londres en pleine nuit. Non tu vas prendre la chambre d'amis ! Il déblatéra tout ça d'une traite.
T/P T/N sourit et rie doucement.
- D'accord. Dit-elle simplement.
- Vraiment ? Génial ! Alors viens, suis-moi.
Il l'emmène dans une jolie petite chambre où elle ouvrit sa valise et s'installa pour dormir.
Le lendemain matin elle se leva la première, ayant l'habitude d'être reveillée très tôt par sa famille. Elle s'attela donc à préparer le petit déjeuner pour remercier son hôte. Elle faisait l'omelette quand ce dernier arriva dans la petite cuisine, torse nu...
En voyant la jeune fille, la poêle dans la main, la bouche ouverte et les joues rouges le regarder fixement il prit conscience qu'il n'était pas seul, sursauta et balbutia des excuses avant d'aller enfiler un débardeur noir.
Il portait un pantalon ample en tissue beige et était pieds nu. T/P, quant à elle portait une grande chemise et un pantalon de pyjama aussi.
Norbert était rouge écarlate alors que la jeune fille ne pouvée se retenir de rire face à la scène qui c'était déroulée devant ces yeux quelques minutes auparavant.
- Je suis désolé T/P, j'avais oublié que je n'était plus seul. Avouat-il gêné.
- Oh non ce n'est rien Norbert. Ce n'est pas le premier torse que je vois, vous... Mais elle ne finit pas sa phrase venant ce rendre compte de ce qu'elle disait, elle vira à son tour au pourpre.
Cette fois c'est le magiezoologiste qui éclata d'un rire franc.
- Non, enfin ce que je veux dire c'est que j'ai grandis avec trois frère alors je les voyait souvent torse nu. Vous voyait ? Dit-elle en begayant.
- Oui oui je vois... Répondit-il simplement, un sourire sur le visage en scrutant la jeune fille devant lui. C'est vrai que maintenant que vous le dite, vous ne m'avez pas encore parlée de votre famille.
- Oh il n'y a rien à dire d'intéressant en même temps. A vrai dire je n'ai jamais eu de très bonnes relations avec eux. Dit-elle en leurs servant l'omelette.
- Merci, ça a l'air délicieux ! S'exclama le sorcier en se jetant sur la nourriture. C'est pour ça que vous êtes venu à Londres ? Pour les fuir ?
- Les fuir non, juste prendre du recule... Mais surtout et avant tout pour vous trouver Monsieur. Elle lui lança un regard amusé alors que ses joues prirent une teinte rosées.
- Et je suis ravis de vous avoir servis d'alibi pour vous échapper des États-Unis. Il rigola.
- On peut difficilement faire meilleur alibi il faut dire ! Elle rigola à son tour.
Une fois le petit-déjeuner finis, Norbert emmena son assistante dans son sous-sol. Ils passèrent la journée à s'épier, à se toucher les mains par inadvertance et j'en passe.
Les jours passèrent et cela fit bientôt deux moi que T/P travaillait au côté de Dragonneau et évidement le contact entre les deux individu ce faisait plus familié. Ils étaient devenus très complices.
C'était évident que la jeune fille plaisait à Norbert, il ressentait même plus de fascination pour elle que pour Tina avant. Et inversement, T/P était très attirée par le magiezoologiste mais persuadée qu'il ne pourrait jamais l'aimer. Et puis elle était trop jeune pour lui et pas assez belle.
Enfin c'est ce qu'elle pensait jusqu'à ce jour où Norbert -sous conseil de Jacob bien sur- décida de lui faire une surprise. Le premier soir où il ce sont rencontrés, après le dîner quand Jacob était partie, elle lui avait confiée qu'elle avait toujours rêvée d'avoir son propre Nifleur. Mais n'a jamais pu parce que ses parents détestaient les animaux et maintenant elle ne peut pas parce qu'elle n'a pas assez d'argent. Hors il se trouve que les Niffleurs de Norbert viennent d'avoir une portée de bébés Nifleurs. Alors il c'est dit que ça lui ferait plaisir dans avoir un pour elle. Et puis il comptait aussi lui avouer ses sentiments ce soir...
Ce soir là Y/N revenait d'une visite chez Queeny -avec qui elle était devenu très amie- et venait de poser son manteau sur le portant qu'elle sentit une présence dans son dos ; Norbert. Elle se retourna en souriant, les joues roses.
- Y/N... Chuchotat-il à son oreille.
- Norbert qu'y à t-il ? Demanda t-elle perturbée par ce contact.
Sans répondre il glissa son bras autour de sa taille et la guida sur le canapé où elle s'assit. Le magiezoologiste se mit devant elle et lui tandis une moyenne boîte en bois trouée. A l'intérieur, la jeune fille aperçus quelque chose bouger.
- C'est pour toi. Lui dit doucement le sorcier. J'espère que ça te plaira. Conclut-il avec un petit sourire mignon quand elle prit la boîte de ses mains avec précautions.
Elle ouvrit le couvercle de la boîte et en examina le contenue. Soudain son regard s'illumina, elle posa soigneusement la boîte sur la table basse et sauta sur l'homme pour lui faire un câlin. Le concerné lui rendit son étreinte en l'entourent de ses bras et la serrant contre lui comme si il ne voulait plus la voire partire. Il respirait le parfum qui émanait de sa chevelure C/C : lavande. Il adore la lavande.
Elle se détacha de lui et l'embrassa sur la joue en lui murmurant un petit : "merci infiniment Norbert, je ne sais pas comment te remercier".
Alors elle se retourna pour aller voir la boîte quand une main s'accrocha à son poignet. Il l'a fit pivoter vers lui et d'un pas rapide se raprocha d'elle, posa sa main sur sa joue et posa ses lèvres sur les siennes. La jeune fille répondue à son baiser en glissant ses mains dans la chevelure du sorcier. Il posa ensuite son autre main sur ses hanches. Le baiser dura comme ça encore plusieurs secondes et les deux amoureux durent se séparer par manque d'oxygène.
- Y/N tu me plais... Vraiment. Lui susurat-il doucement.
- Oh si tu savais comme j'ai attendue se moment. Évidement que je t'aime Norbert ! Et elle l'embrassa à nouveau.
Et voilà, nous laissons l'intimité qu'il faut aux deux amants. En tour cas ce qui est sur que ce fut un choque pour Jacob de débarquer chez son ami et de le surprendre dans son lit avec la jeune fille. Mais bizarrement, Queeny elle, ne fût pas surprise du tout...
3 notes · View notes
belial-ex-tenebrae · 1 year
Text
"L'homme n'est ni ange ni bête; et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête."
--Blaise Pascal
3 notes · View notes