Tumgik
#j'espère que ces 3 mois vous auront plu aussi
chifourmi · 2 years
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Coucou les gens, j'ai besoin d'avis extérieurs sur ma situation donc svppp dites moi ce que vous auriez fait dans ce cas là :
Pour aller faire mon stage au Québec, j'avais besoin d'un permis de travail pour avoir le statut de travailleuse temporaire sur le territoire. Important pour vivre ma ptite vie tranquille en totale légalité.
Quand je suis arrivée au Canada, c'est un douanier qui m'a délivré ce permis. Il m'a expliqué qu'il expirait le 11 janvier et que je devais donc avoir quitté le territoire avant. Sauf que moi je voulais rester jusqu'au 20 janvier donc j'avais déjà pris mon billet retour pour cette date. Du coup, j'ai demandé au douanier "comment faire pour passer du statut de travailleuse temporaire au statut de visiteuse?" et il m'a répondu "vous pouvez faire une demande de fiche de visiteur en ligne". Il m'a dit ça comme si c'était super simple donc je me suis pas posée trop de questions sur le moment. Après avoir regardé, il s'est avéré que la demande coûtait 100$ pour un délai de traitement de 200 jours. Je vais pas faire tout ça pour 9 jours monsieur. Non merci.
Bref, aucune solution pour rester légalement sur le territoire jusqu'au 20 janvier.
C'est donc là que j'ai plusieurs options :
1) Je rejoins ma pote Ju' dans le roadtrip qu'elle avait prévu depuis longtemps avec sa pote canadienne. Elles vont faire Montréal, Ottawa, Toronto et New York. Du coup comme la dernière étape est à NY ça me permettrait de ne plus être au Canada et donc plus de problème de statut de visiteur. Sauf que méga gênant de s'incruster. Je connais pas sa pote et je suis sûre que ça la ferait trop chier qu'une inconnue débarque, même si elle a dit qu'elle s'était doutée que ce serait une option. Puis faudrait modifier tous leurs plans.
2) Quand mon permis expirera, j'irai seule à New York et comme c'est la dernière étape de leur road trip elles me rejoindraient quelques jours après. Sauf que NY ne m'intéresse pas spécialement... même si je me dis que ça vaudrait la peine d'y aller une fois dans ma vie. Mais c'est surtout qu'être toute seule dans une ville aussi oppressante, je crois que ça va juste me traumatiser. Puis passer SEULE la frontière des USA, ça me terrifie.
3) J'avance mes billets et je pars vraiment le 11 janvier. Mais ça veut dire que ça fait + d'une semaine en moins de voyage et de profitage.
C'était tellement chiant à expliquer, j'espère que des gens auront lu jusqu'au bout mdr je suis trop indécise svp décidez pour moi
(23/11/2022)
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3moisauboutdumonde · 5 years
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You say goodbye, and I say hello
3 mois plus tard nous y voilà ! Il est l’heure de dire au revoir à la Nouvelle-Zélande et de regagner le bercail. Au programme :
Départ : 5/01, 18h heure locale, soit 6h heure française
Arrivée : 6/01, 20h heure locale, soit 8h en Nouvelle Zélande… le 7/01
Donc, pour résumer, et les matheux pourront me corriger au besoin…. On a 38h de voyage devant nous. Cool. Cool cool cool. Cool cool cool cool cool cool. Cool.
MAIS ON EN EST PAS ENCORE LA.
Tout d’abord, réveil fraîcheur à The Attic Backpackers. La nuit a porté conseil et on s’est dit que si on rentrait les mains vides notre entourage allait nous déshériter, donc on reprend la route des boutiques souvenirs après avoir fait un emprunt à la banque. Une razzia sur les portes-clés et les t-shirts de rugby plus tard, nous retournons à l’auberge pour essayer de faire rentrer tout ça dans nos valises. L’avion n’est qu’à 18h, ce qui nous laisse le temps de profiter une dernière fois d’un resto de la ville. On boucle donc nos valises avant de les stocker à l’auberge et de se rendre dans un délicieux petit restaurant : le Chawla’s Indian Restaurant.
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Comme le veut la tradition on se fait péter le bide (sans prendre une seule minute en considération le fait que l’on va être confiné dans un espace restreint avec des dizaines d’autres passagers qui n’ont rien demandé et seulement 4 toilettes publics. muhehe, ça va être bin l’fun !). On profite de ce temps un peu calme pour faire les plus et les moins de cette splendide aventure entre soeurs. Et donc...
Les moins : cette foutue sortie kayak à Abel Tasman où nos liens ont été mis à rude épreuve, la madame qui ne savait pas conduire à Fox Glacier, le moment où le bus est tombé en panne et où on a cru qu’on allait mourir à Milford Sound (bon après on a eu de la bouffe gratuite donc c’est un tout petit moins), Star Wars épisode XVIII (parce que honnêtement ils auraient pu faire bieeeen mieux), la traversée à vomir (littéralement) entre l’île du Nord et l’île du Sud
Les plus : S’être baignées mi-décembre à Hahei, Bob - son bob et ses oeufs à Cap Farewell, Noël au sommet de la montagne au milieu de nulle part (et accessoirement s’être bien dépassée avant)(et le petit-foie-gras-accompagné-de-sa-petite-bouteille-de-sauvignon surprise), le massage et les sources chaudes du nouvel an à Hanmer Springs, les câlins à Roxy, pouvoir dire qu’on est allé à Hobbiton !, avoir chanté “Aux champs Elysées” dans une grotte avec des glowworms, les sources chaudes et le ciel orageux de Taupo, cette soirée d’hystérie à l’Observatoire de Wellington, la beauté des paysages vers Tekapo, et puis surtout… avoir pu faire tout ça ensemble. ………… BON OK, ça on l’a peut-être pas dit, il n’empêche que c’est vrai. Quelle chance d’avoir pu partager ces aventures - mauvaises comme bonnes - entre soeurs !
Mais l’aventure touche déjà à sa fin (quoiqu’on a encore une aventure de 38h qui nous attend), et il est temps de rentrer. Plusieurs personnes m’ont déjà demandées si j’étais triste de quitter la Nouvelle-Zélande, mais la Nouvelle-Zélande ne me quittera vraiment jamais… ça va j’déconne ! La réponse c’est que oui, forcément un peu, parce que je sais que ce que j’ai vécu ici je ne suis pas prête de le revivre de sitôt, et en même temps non, parce que justement, tout ce que j’ai vécu ici m’a donné la force et l’envie de voir les choses différemment et de me bouger les fesses en France.*
* Edit : Oui alors quand je suis rentrée j’ai quand même fait 4 moins de dépression post retour, en PLS sur le canapé, sans savoir comment reprendre ma vie en mains HAHA
QUOI QU’IL EN SOIT, on en est pas encore là. Pour le moment on récupère nos sacs à l’auberge et on part en direction de l’aéroport. Dernier selfie sous la pluie
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et c'est parti, bye bye Auckland ! Enregistrement des bagages, traditionnelles bêtises et séances photos des soeurs Debiez dans l'aéroport, embarquement, derniers bisous par le hublot à ce doux pays qui m’a accueilli pendant 3 mois, décollage… Au revoir la Nouvelle-Zélande.
J’ai 20 h pour pleurer devant moi.
Oui oui, 20 h.
Fort heureusement, après 3h30 de vol on fait un stop à Brisbane avant de repartir pour Dubai. L’occasion de se dégourdir les jambes en cherchant les toilettes de l’aéroport, de prendre des nouvelles du monde avec le wifi (oui papa on est sur le retour ! Allume l’appareil à raclette !), et de faire ami-ami avec les autres passagers de l’avion dans l’espoir de pouvoir changer de sièges et s’assoir à côté avec Oriane. Bon cette dernière partie marche très moyennement… En même temps qui veut lâcher une place avec hublot ou couloir pour la place de la sardine, au milieu de la rangée ? Certainement pas cette dame, qui lorsque l’on remonte dans l’avion me dit “J’aurais bien échangé avec vous, mais j’ai besoin du hublot, je suis malade en avion” juste avant de fermer le-dit hublot, de sortir son coussin gonflable, ses gâteaux apéros, son casque et de plonger dans la sélection de films proposée par Emirates. Not such luck de mon côté, les 15h de vol qui nous séparent de Dubai s’étendent et s’étendent, et même les quelques films et la pluie de nourriture ne parviennent pas à faire passer le temps. Au bout d’une dizaine d’heures, alors que la plupart des passagers dorment, je décide d’aller me dégourdir les jambes. Quand, entre deux classes, je tombe sur un point ravitaillement j’en profite pour taxer un kit kat à un stewart. On en vient à échanger sur nos vies, et il doit lui aussi sacrément se faire chier, car il me propose alors de me faire visiter la 1ère classe, A L’ETAGE.
Je vous laisse imaginer le tableau : un jeune stewart, vêtu de sa tenu Emirates (donc en mode BG quoi), fait visiter le niveau des riches à une petite paysanne, pauvrement vêtue de son jogging, son pull IUT Nancy Charlemagne qui a subit le passage du temps. Ses yeux injectés de sang sont soulignés de charmantes cernes naissantes et ses cheveux gras luisent sous chaque lampe projetant leur faible lumière. Eh oui, parce que marraine la bonne fée qui te crée un costume en moins de deux pour aller fréquenter la fame ça n’arrive qu’à Cendrillon. Je vous explique même pas les regards interrogateurs des autres stewarts et hôtesses de l’air en me voyant arriver fraîche et pimpante au 2è étage.
Mon poto de voyage ne se démonte pas et me fait donc visiter le mini bar, puis la business class (vous saviez qu’on pouvait s’y allonger ??), puis la first class (vous saviez qu’on pouvait s’y allonger ET avoir des petits box pour ne pas être dérangé ????), PUIS LA DOUCHE AU BOUT DE LA FIRST CLASS. Y’a même un sèche-cheveux putain. On repasse dans l’autre sens sans un bruit pour ne pas réveiller les 10 premières fortunes du monde. De nouveau au mini-bar il me propose un cocktail, et il me faut bien tout ça pour me remettre de ce que je viens de voir. On continue de parler, et avant de descendre rejoindre ma place parmi le petit peuple, mon ami d’Emirates m’invite à me mettre derrière le mini-bar pour une photo souvenir.
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I shit you not.
Grand prince, il m’offre même des réserves de bouffe à partager avec Oriane quand elle sera réveillée. Monsieur le Stewart je ne vous oublierai jamais (ou juste votre nom alors). Merci d’avoir rendu ce trajet un peu plus supportable et beaucoup plus improbable, c’était un joli plot-twist !
Après de looooongues heures, on finit par atterrir à Dubai. Il est 5h30, mais honnêtement je n’ai plus vraiment de notions de temps. Après tout, je suis en train de vivre 3 jours en 2 et mon cerveau a bien du mal à appréhender ce bordel. J’aurais du regarder plus d’épisode de doctor who. Il est donc 5h30 quelque part dans ce monde, et tout ce que je sais c’est qu’on à 9h devant nous avant le dernier vol qui nous ramènera à Lyon, et que je suis bien fatiguée. On cherche donc le spot le plus adéquat à la sieste et l’on finit par trouver des “chaises longues”, mais rien n’y fait c’est moins confo qu’à la plage.
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En PLS, en S, en PL, en boule, sur le ventre, sur le dos… J’essaie toutes les positions mais rien n’y fait, toutes les particules de mon corps ne réclament qu’une seule et unique chose : un matelas. En me voyant mon agitation, un gars à ma droite essaie d’engager la conversation. Pas de chance, il est australien et mon cerveau est frit. On arrive à échanger deux trois phrases bateau avant qu’il lâche l’affaire et se rendorme. A l’aube, les hauts-parleurs de l’aéroport se déclenchent pour délivrer la prière du matin, et c’est à peu près le moment où j’arrive à voler un peu de sommeil. On tue le reste du temps en se baladant dans les halls immenses de l’aéroport de Dubai (c’est tellement grand qu’on ne repasse même pas par là où j’étais à l’aller), puis en squattant le wifi et un pilier avec des prises. Quelques heures plus tard, on se tape une balade de santé de 30min rien que pour rejoindre la zone où se trouve notre porte d’embarquement. Amassée, les traits tirés, et aussi pressée que nous de rentrer, se trouve la moitié de la région Rhône-Alpes.
Nos neurones sont en train de se dissoudre lentement dans un jus de cerveau coupé au Mountain Dew quand on embarque enfin. La 3e et dernière étape de notre trajet peut commencer. Et sans surprise, ces 7 h sont un pur calvaire. Mon corps fait un rejet de greffe de fauteuil du milieu de rangé, et après avoir joué à faire coucou à Oriane de l’autre côté de l’avion, je me retrouve à nouveau à faire les cent pas dans les allées de l’avion. Ma soeur me rejoint et on essaie de passer le temps comme on peut. A mis chemin, alors que je suis en PLS dans le couloir et que j’en viens à me demander où se trouve les parachutes dans cet avion, un jeune homme tente sous nos yeux ébahis l’incroyable tour de draguer une hôtesse tout en demandant de l’alcool. A son accent on comprend qu’il est français, à sa démarche et son haleine qu’il est bourré. Lucky us, il capte qu’on est française aussi et malgré les vagues de haine déferlant de mon petit corps tremblant de fatigue, il décide de venir nous parler. Et comme le ferait tout bon con bourré et français au milieu d’un couloir d’avion, s’adressant à deux jeunes femmes déjà passablement au bout de leur vie, il décide de nous parler de bitcoin. DE BITCOIN PUTAIN. Est-ce que c’est le moment ? Est-ce que c’est vraiment le moment ever d’ailleurs ? Avant qu’on ne puisse ouvrir la porte de secours et l’évacuer comme il se doit, un stewart intervient et nous demande de dégager le couloir et de regagner nos places. Ah ! Serait-ce l’heure du goûter ?
A ma grande surprise cet interminable vol touche néanmoins à sa fin quand nous arrivons à St Exupéry, et j’aurais presque envie d’embrasser le.la pilote tellement je suis soulagée ! Dernier petit coup de speed quand le sac d’Oriane n’arrive pas à l’endroit où l’on récupère les bagages. Ce qui ne me perturbe pas plus que ça étant donné que je dors à moitié sur mon propre sac.
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Mais tout est bien qui finit bien, Oriane récupère son sac, on passe le nouveau contrôle des douanes totalement automatisé - à peu près aussi intense que Fort Boyard -, puis on retrouve les deux meilleures taxi de la planète : Joanna et sa mère. Encore un petit effort et nous voilà à Chassieu. Same old town, same old house, and more importantly same old bed…
Feels good to be home.
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romainjobert · 5 years
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20 jours, soit un peu plus de deux semaines, c'est le temps que m'aura laissé l'Aventure pour prendre de l'avance. Comme un guépard défiant une gazelle au sprint et lui laissant, sûr de sa supériorité, 150 mètres avant de s'élancer. J'ai d'abord repris mes marques : les nuits en tentes, la logistique bouffe, la gestion de l'eau etc.. Et j'ai cru me faire rattraper en attaquant la Vallée de la mort. Quand je dit "en attaquant" c'est à dire que j'étais sur le pas de la porte du parc, sur le seuil du désert "officiel". Je met du guillemet parce qu'à ce moment là j'en avais déjà croqué un morceau de désert, ou plutôt c'est lui qui m'avait laissé des marques de crocs à base de coups de soleil. Mais je lui en veut pas parce qu'en échange des journées à 40° je lui donnait mes réserves faites durant l'hiver. Raclette/fondue à la revoyure ! Et un pas de plus dans la course aux grammes, normalement on vise l'équipement en premier mais j'aurais le temps d'y revenir (ou pas). Je disais donc, le premier moment ou je me suis dit que j'allais y avoir droit c'est quand j'ai croisé ce mec avec son caddie et une aussi grande portion de route infinie devant que derrière lui et qui me demande de l'eau. Ça va j'avais de la marge je lui enfile un fond de bouteille. Je me demande quand même qui c'est le fou dans l'histoire, si c'est lui ou moi. Bon la réponse n’a pas tardé, clairement c'était lui. Quand après m'avoir parlé de son chapeau, de sa mère et de sa ceinture je lui ai dit que j'allais y aller et qu'il m'a répondu, en ayant un geste de la main vers son caddie, que lui et Steve allait continuer aussi. Je me suis dit que oui le soleil tapait fort et qu'il fallait pas trop trainer. J'ai pas fait les présentations entre mon vélo et Steve et je suis parti... après une bénédiction vaudoue en espagnol. Enfin j'espère que c'était une bénédiction parce que j'ai quand même été sympa de m'arrêter. Et là on arrivait sur la fin de la journée mais je peux vous dire que fatigue ou pas j'ai encore envoyé du kilomètre pour faire de la distance. Je me suis demandé avant de m'endormir si il m'aurait violé et tué ou bien l'inverse ? Mais en tout cas les pépins c'était pas pour ce jour là, ni le lendemain même si j'avais l'haleine chaude du félin qui se rapprochait dangereusement des talons. Petit col qui fait le passage sur la Vallée...fin de matinée je suis au départ de la montée avec une demi bouteille de flotte (oups) et va falloir passer ça avant midi, avant les 40°... ça faisait une semaine que je faisais du vélo et y a encore 2 semaines je passais des nuits en refuges pour faire du ski de rando donc je me suis prit une petite claque quand même et je pensais qu'à sortir de la Vallée avant d'y être vraiment entré (du coup le lendemain je remontait de l'autre coté pour m'échapper, mission éclair) ça c'est donc fait dans la douleur et la crainte de l'insolation (je pense avoir tellement cramé mon capital de résistance au soleil je dois même avoir des agios) mais non au final ça ce fait. À partir de là ça fait une semaine et même si je sent que la distance entre elle et moi s'amenuise je tiens bon. (Vous sentez le suspens, la pression qui monte ?) Je passe rapidement la journée vent de face : 5 km/h pendant deux heures et il m'en fallait 150 pour la prochaine ville, là j'ai réétudié la carte et changé d'itinéraire parce qu'à ce rythme je tomberai à cours de bouffe avant de voir le bout de la route, et 150 km de ligne droite ça déprime. Je passe aussi sur mon idée de génie de "ha mais si je passe par là j'évite la route principale et le trafic" pour se retrouver sur une route en travaux avec un premier panneau "interdit de faire du stop", un deuxième "vélos et piétons interdits" et enfin "toutes les amendes sont doublés en zone de travaux". Voilà voilà, on va refaire les 90 bornes où on était content d'avoir le vent dans le dos, mais dans l'autre sens. Tête dans le guidon en mode bélier, à entrer dans le vent, dans le vide, à coup de tête. Pas le choix. Passage à Las Vegas, pas un pied dans la ville. Tout contourner parce que rien à foutre. Première sueur froide et envie de dégueuler... non c'est bon. Je me dégotte un arrêt warmshower à Mesquite pour deux jours plus tard. Temps de faire une pause. Sur d'avoir une douche je coupe dans la pampa. Un raccourci pour ne pas longer une nationale. Niveau évasion excellent choix, pas vu un chat. Niveau vélo, pas vu la route. J'exagère y’avait bien une ligne dans le sable laissée par les 4×4. Il a juste fallu pousser le vélo qui s'enlisait dans les bancs de sable, c'est ça de traverser des lits de rivières asséchés. Pas fâché d'arriver dans le confort pour un soir mais comme d'hab pas bien dormi, une fois lancé seule la tente est ma maison et le cosmos mon campement (pour ceux qu'on pas lu "La horde du contrevent" il n’est jamais trop tard pour commencer maintenant). Là je pourrais faire la pleureuse par facilité, geindre sur la loi de Murphy et maudir la fatalité comme si je croyais que l'univers me devait quelque chose car 2h après mon départ il se met à pleuvoir pour le reste de la journée et de la nuit à venir. Mais comme en philosophie c'est seulement quand ça devient difficile que ça nous en dit plus sur nous même. Le reste c'est de l'entrainement. Schopenhauer nous dirait que le monde est ce qu'on en fait, la pluie n'est ni bonne ni mauvaise. Elle est. Le paysan et le cycliste auront des avis bien différent sur la question. Le fait est qu'il pleut et que j'aurais beau y penser, la maudire ou la bénir, il pleuvra. Alors autant s'inspirer des philosophes antique et se préoccuper des choses sur lesquelles j'aurais un effet (chercher un abri ou continuer). Décidément l'invention de la liseuse numérique équivaut à la mise à disposition d'un arsenal de pokéball dans laquelle on irait puiser avec tactique suivant la nature des épreuves à affronter. Pour le moment ça sera le dernier bouquin d'Onfray (Sagesse) en m'espérant Romain plus que par le nom. Une seul journée de pluie à vélo n'étant pas une journée de tempête en haute mer sur un radeau, coupon cet épilogue. S'en suivent quelques journées sans événements avec la possibilité de bien avancer sur la carte et nous voilà rendu aux deux semaines de voyage. Moment ou l'Aventure qui jusque là me talonnait seulement, me rattrape franchement. Plus que ça même, elle s'est retroussé les manches et est venu toquer chez moi à coup de merlin. Insolation. J'allais pas y échapper éternellement. Et me voilà donc dans le sud de l'Utah, pays des pierres rouges, à bien 100 bornes de la première ville, couché sous un arbre (y en avait pas des masses) à sentir poindre une douleur à l'estomac. S'en suivra une nuit poétique, à ramper hors de la tente sous une pleine lune éclatante et me joignant aux hurlements des coyotes au loin je vomirai mes tripes bruyamment. Le ventre vide mais gonflé et douloureux je passerai la journée qui suit alité, ou en tout cas allongé faute de lit, avec la force d'un nourrisson prématuré. Régurgitant de temps en temps les deux trois gorgées d'eau que j'aurais pu faire passer et attendant, attendant le milieu de l'après midi à suivre la course du soleil sous mon arbre, que cela passe. Une nuit de sommeil et me voilà reparti, un peu faiblard mais de toute façon j'ai plus ni flotte ni bouffe donc faut bouger. Tout va bien, j'arrive à la prochaine ville, refait le plein et continue pour camper un peu plus loin. Hors de danger, retour à la norma...bah !! Qu'est ce qui ce passe, j'ai une branche du pédalier qui se lance dans une aventure en solo. C'est une vie conjugale qui se termine sans crier gare, sans crier rien du tout d'ailleurs. Que faire? Et bien demi tour, je ne suis qu'à 10 km de la dernière ville. Je prends les deux branches nouvellement divorcées et les attache sur le sac à dos. J'aurais pensé qu'au pays du pick-up pachydermique il y en aurait bien un pour se dire "Tiens ! Pourquoi est ce qu'il pousse son vélo ? Je vais m'arrêter pour lui demander, peut être qu'il a besoin d'un coup de main." Mais la tendance semble être "Ha il à l'air de beaucoup s'amuser à pousser son vélo. Surement qu'il veut prendre son temps pour admirer tout ce rien qui nous entoure". Qu'à cela ne tienne, de toute façon le seul magasin de vélo de la ville était déjà fermé. À ce moment là on est samedi après midi, il réouvrira lundi. Soit. S'en suit une errance dans la ville de Page en Arizona. Et deux nuit de camping citadin. À 4h du mat un flic en patrouille viendra bien me demander ce que je fait là, à dormir à la belle dans un parc. Je m'explique, pas de souci, le mec est sympa et me laisse tranquille. Je passe mon dimanche dans ce parc (avec prise électrique à dispo) à rédiger ce texte entre deux lectures. Aujourd'hui, lundi, j'ai pu aller au shop. Le choix ? Attendre une semaine pour avoir la pièce ou changer avec une pièce approchante aujourd'hui mais ça veut dire changer les plateaux et passer de mes 3 plateaux neuf que je viens de changer à 2. Je choisi de changer aujourd'hui et ça veut dire que je vais me trimballer mes 3 plateaux dans le backpack, putain ! Je finirais par les donner à un warmshower en chemin mais je vais pas les balancer c'est mort. Question de principe. Évidemment tout ça coute des ronds mais j'entends la voix d'une pote qui me dit "plaie d'argent n'est pas mortelle". C'est sur, et je m'en sort bien au final. J'aurais pu me retrouver au milieux de nul part sans voiture qui passe, la police aurait pu me casser les couilles et il y aurait pu ne avoir de bike shop dans cette ville et il y aurait pu ne pas avoir la possibilité de faire autrement que de commander (et perdre une semaine). Alors voilà. À partir d'aujourd'hui c'est l'aventure. Plus question qu'elle se contente de suivre au loin. On sera un de plus sur le vélo, faut l'accepter. Elle prend pas de place, elle cause pas mais elle rajoute juste son grain de sel de temps en temps et heureusement parce que sinon est ce que la vie ne serait pas un peu fade ?
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Lundi 26 avril 2021
Un espoir pour l'avenir
Voilà bien quinze jours que je n'ai rien posté... Il s'agirait de ne pas se laisser avoir par la paresse, allez, au boulot ! Et puis l'autre jour, Gladys m'a même demandé quand est-ce que je posterais un nouveau récit, eh bien, le voilà !
L'autre jour je suis allé voir mon psy. Comme environ tous les deux ou trois mois. Comme d'habitude, il commence par me demander comment je vais en ce moment. Je lui explique que je suis quelque peu angoissé parce que mes parents et moi sommes sensés déménager au 1er juin alors que nous n'avons toujours pas trouvé de nouveau logement. Il semblait assez inquiet pour ma situation. Je l'ai rassuré en lui disant que quoi qu'il arrive, nous ne seront pas à la rue puisqu'au pire on pourra toujours atterrir chez ma grand-mère à Gerzat. Et puis j'ai ajouté que si on en vient à cette situation, je partirais prendre mon propre appartement, parce que je ne me voyais pas vivre chez ma grand-mère, même pour quelques mois. Et là il m'explique que si je voulais prendre un studio ou un appartement juste pour moi, avec ma situation, j'aurais le droit aux APL et que tout ça me coûterait pas grand chose.
« Tiens donc ! », ai-je pensé... et à la fin de la séance, je suis reparti chez moi et cette idée a germé dans mon esprit. Et depuis lors, je n'ai cessé d'y penser, encore et encore. L'idée de prendre un nouveau départ et de quitter une fois encore (et pour de bon, cette fois?) la maison de mes parents m'a rendu plein d'espoir. Comme si un horizon nouveau et ensoleillé se profilait enfin pour moi.
J'ai fini par en parler à mes parents. Heureusement, ma mère a accepté cette idée. Elle a bien compris qu'à mon âge, bientôt 36 ans tout de même, il était normal que je songe à prendre mon indépendance. Quant à mon père, il semblerait qu'il ne soit pas ravi à cette idée. Enfin, peu importe, à, l'heure où j'écris ces lignes, c'est décidé, je prendrais un appartement sitôt que mes parents auront trouvés un nouveau logement. J'espère que ça se fera d'ici septembre au plus tard. Je n'arrête pas d'y penser. Vivre à Clermont m'offrirait de nouvelles perspectives : je pourrais sortir régulièrement le soir et manger et aller boire avec mes amies ou mon frère. Tout ça à ma guise, cette idée me plaît beaucoup ! Sans parler du fait que je pourrais désormais recevoir mes dates chez moi. Génial ! J'en ai parlé à mes amies, notamment à Canel que j'ai vu deux fois ces dernières semaines. Nous nous sommes vus deux fois de suite le samedi, nous sommes allés au jardin Lecoq alors qu'il faisait beau. Nous étions bien. Je voudrais bien voir Canel régulièrement. Justine aussi, d'ailleurs, j'adore lorsque nous sommes tous les trois. Hélas, Justine n'est pas tout près et elle ne peut pas se permettre de venir à Clermont trop souvent. Cependant, je dois la voir bientôt parce que c'est notre anniversaire (elle, le 6 mai, et moi le 9) et nous avons prit l'habitude de nous échanger des cadeaux à cette occasion. J'ai déjà acheté un de ses deux cadeaux. J'ai hâte de les lui remettre.
Avec Canel nous avons fait quelques plans, nous nous sommes dit que nous devrions carrément partir quelque par à l'étranger ensemble, avec Justine aussi si elle est d'accord. Nous avons évoqué New York, puis l'Europe : Barcelone, Amsterdam, Bruxelles, peut être l'Italie ou la Grande Bretagne. Les vols depuis Clermont jusqu'aux différentes villes européennes ne sont pas trop chers et c'est un truc qui est vraiment réalisable. Cette perspective là aussi a contribuer à me rendre confiant et heureux dans ma vision de l'avenir. Il faut voyager, c'est important ! Une vie sans voyage serait trop terne. Je veux voir le monde !
J'ai encore reporté mon séjour parisien parce que début mai la situation sera encore un peu trouble, mais d'après les annonces du gouvernement il semblerait que les choses pourraient reprendre petit à petit leur cours courant mai. Alors j'ai décidé de partir au premier week-end de juin. J'espère que ça se fera bien !
Nous arrivons à la fin du mois et mon compte en banque n'est pas encore dans le négatif. Pourtant, je n'ai pu résister à faire quelques dépenses. Peut être que j'arriverais à boucler le mois sans avoir de découvert, ce serait super ! Si je dois m'installer il faut vraiment que je mette de l'argent de côté. Je vais essayer de mettre au moins 200€ par mois pendant 3 ou 4 mois. Je pense que c'est faisable si je suis raisonnable. Je demanderais de l'argent à mes parents pour mon anniversaire. Argent que je mettrais en épargne dans une cagnotte destiné à financer mon installation. J'aurais besoin d'argent pour payer la caution, et pour éventuellement m'acheter des meubles. Je rêve d'une belle et grande bibliothèque pour pouvoir y ranger ma gigantesque collection de livres qui grandit de jours en jours.
Ces derniers jours, nous ne parlons pas beaucoup avec la parisienne. Elle me semble un peu distraite, elle a sûrement moins de temps à me consacrer. J'espère qu'on est pas en train de trop s'éloigner, je ne voudrais pas qu'elle m'oublie. L'autre soir cependant, nous avons fait un cam to cam, et c'était super. J'ai adoré lui parler et la voir en chair et en pixels. J'espère qu'on aura d'autres occasions de se voir. Et puis, j'ai toujours la ferme intention de la rencontrer à Paris, c'est même juste pour elle que je partirais là-bas en week-end (elle n'est disponible que les week-ends).
Voilà un peu tout ce qui se passe dans mon monde en ce moment.
J'espère que la lecture de ce récit ne vous a pas trop ennuyés.
Merci de me lire, ça me touche toujours !
Bande son :  Punisher, Phoebe Bridgers
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caroleleverrier · 6 years
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Bilan du mois de mars au Vietnam
Le Viêtnam, ce choque culturel !!
Après le mois de sérénitée au Laos, l'arrivée au Vietnam fût explosive (sans faire de mauvais jeu de mot).
Les villes sont grandes, actives, animées... Une mixture euro-asiatique !
En arrivant à Hanoï vous découvrirez une capitale unique. Certes ces petites rues surpeuplées de motos et du bruit auront un aspect oppressant. Mais visiter cette capitale c'est aussi des petits restaurants, des musées, des vietnamiens qui font des jeux de rues avec vous, des rails au milieu des bâtiments, des porteuses de fruits qui vous approches.... Un mélange de tout et n'importe quoi qui se définit tout simplement par : c'est Hanoï !!
Les paysages du Vietnam sont également très variés. Si vous souhaitez le visiter je vous conseillerais d'acheter une moto sur place (200$) et de sillonner le pays. Le nord du Vietnam est réservé aux amoureux de la nature. Entre les montagnes à l'est, les rizières à l'ouest et la baie d'halong. Le nord est fait pour les randonneurs !!
Le centre Vietnam est réservé à l'histoire. La ville de Hué séparant le nord vietnamien et le sud vietnamien pendant la guerre est chargé en visite. Vous trouverez également au centre certains parcs naturels qui mérite le coup d'œil ainsi que la ville de Hoi An, m'a préférée au Vietnam !! Ah Hoi An, ses lanternes, sa nourriture, ses petites rues, ses rizières, sa plage...Si vous venez au Vietnam, ne manquez pas HOI AN !!!
Le sud quant à lui est réservé aux amateurs de plages et de beaux temps :)
Les vietnamiens seront pour tout visiteur un choque avec la France. Ils sont actifs, ils vous attisent pour vous vendre des choses, vous crie dessus si bon leurs semble, vous pourrez même avoir a faire à des vietnamiens qui vous pousse dans les bus avec une autorités qui ne serai pas tolérée en europe.... Mais les vietnamiens sont aussi souriants, gentils, chaleureux, vous inviteront à dormir chez eux où à partager un repas gratuitement : ce sont les italiens de l'Asie du sud est !! Un viet n'est pas impassible à votre passage, vous allez finir par l'aimer ou le détester !!
Je ne vous raconterai pas l'histoire du Vietnam tout simplement car tout le monde l'a connaît. Le seul point que je pourrais ajouter après avoir visiter 4 différents musées sur les guerres c'est que le point de vue des Vietnamiens est bien différent de celui des français et américains, ça ne nous rend pas fier des dégâts fait dans ces pays. Mais bon, tous cela reste deux point de vue et puis finalement toutes les guerres sont racontées par ceux qui l'a remporte.
Pour résumé mon mois au Vietnam, j'ai été étonnement surprise de ce pays. A la fois pour de bonnes et de mauvaises raisons, me laissant un sentiment d'incertitude quant à mon opinion sur le pays. C'est définitivement plus simple de visiter le Vietnam que le Laos. Le pays est développé pour le tourisme et l'ennuie est juste impossible dans ce pays. J'ai également rencontrée beaucoup de personnes pendant ce voyage et fait des bouts de chemins avec d'autres backpacker me donnant une vision un peu différentes mais apprécié du pays. J'aurai eu plus de mal à le faire totalement seule que le Laos dans lequel j'aurai pu rester des mois seule avec moi même dans la nature.
J'ai également adoré pouvoir changer d'activité tous les 2-3 jours enchaînant trek, moto, bateau en toute simplicité !!
J'espère que tout cela vous donne envie de venir, ce mois à été génial. D'une manière très différente que le mois de février mais génial également. Je ne suis toujours pas pressée de rentrer en France. J'ai l'impression de pouvoir visiter des pays pendants des mois sans m'en lasser.
Bisous à vous tous
Cambodge, me voilà !!
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nijirobox · 6 years
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Voix anglaises
Vous n'y croyiez plus, et moi non plus, mais après deux ans d'inactivité me revoilà avec une Vocal-box spéciale. Bon, faut que je vous explique d'où ça sort...
J'avais commencé une Vocal-box sur Avanna (il y a deux ans donc), mais je galérais pas mal et je l'avais laissé tomber. En même temps, ma consommation de Vocaloid a drastiquement baissé, au point qu'en 2017 je n'ai dû écouter que 4-5 nouvelles chansons. J'ai un gros retard difficile à rattraper, et s'occuper de Nijirobox dans ces conditions c'est pas le pied. Par contre j'écoute encore pas mal de chansons anglaises, parce qu'elles apparaissent plus facilement dans mes suggestions Youtube. Et parce qu'elles me plaisent bien. Du coup je me suis dit que ça pouvait faire un chouette thème pour une nouvelle vidéo, enfin !
Au début je pensais simplement partager les chansons anglaises que j'aimais bien (principalement du GUMI), mais finalement j'en ai profité pour approfondir le sujet. On va donc aujourd'hui s’intéresser aux engloids et à la communauté occidentale (enfin y'a quelques asiatiques dans le tas aussi, mais pas de japonais)
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Ou plutôt devrais-je dire qu'on va revenir à la source, parce que vous savez probablement que les premiers Vocaloids étaient en anglais. Et que c'était pas la méga-hype. Alors moi j'ai essayé de retourner à cette belle époque de 2004, 3 ans avant la naissance de Miku, pour voir si y'avait eu des trucs, et... bon, déjà c'est chaud de retrouver quelque chose, même si y'en a eu. Pourquoi ? Parce qu'en 2004, Youtube n'existait pas. Oups. Bon c'est arrivé l'année d'après, mais la foule ne s'est pas jeté dessus directement, surtout pour mettre des sons. Du coup à ce moment-là ça se trouvait plutôt sur des sites de musiques, des sites persos, des forums, ou nulle part sur Internet, tout simplement. Et puis aussi, à cette époque on ne voyait pas forcément l’intérêt de mettre en avant la banque vocale, comme on le fait maintenant à cause des personnages (en omettant souvent le nom du producteur dans le titre de la vidéo, comme s'il était secondaire), et donc parfois c'est à peine si le terme « vocaloid » apparait quelque part. Maiiiis, malgré ça j'ai quand même fait des découvertes assez folles.
Tout d'abord, Mike Oldfield (dont la musique Tubular Bells a été reprise pour le film L'Exorciste) a utilisé VOCALOID1 sur son album Light + Shade. Yep yep, je trouvais ça déjà cool que ma mère aime les Vocaloids, mais là c’est un niveau au dessus. Par contre y'a débat sur quel Vocaloid exactement, c'est pas très clair. Ca ressemble beaucoup à LOLA, mais on n'est pas sûrs et il aurait également utilisé le logiciel CANTOR, donc va savoir qui est quoi ou quoi est qui. Mh. Mais peu importe, ça déboite quand même. Ensuite je suis tombée sur un groupe russe qui testait les premiers Vocaloids jusqu'à Big Al, et qui a été jusqu'à faire un live avec Miriam (en bas de la page vous avez un lien pour écouter un extrait, et un autre pour la version LEON). En 2004 !
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un fanmade réalisé en 2013 pour une chanson de 2004 du dramaturge Peter Gordon.
Comme je l'ai mentionné plus haut, il y a eu rapidement des forums dédiés à Vocaloid et le tout premier est celui de vocaloid-user.net, actif de 2004 à 20015 (n'hésitez pas à visiter le site avec la Wayback Machine, c'est rigolo). Donc il y avait bien une communauté dès le début, relativement productive en plus, malheureusement les musiques ne sont plus accessibles, ce qui est très frustrant... celle ci-dessus est une des seules épaves que j'ai retrouvées (avec Song of Andromeda). Je pensais d'abord que c'était juste un cover fait par un type lambda, mais en cherchant davantage j'ai vu que Peter Gordon était sur le forum. Donc un dramaturge de 50 piges a utilisé des Vocaloids pour préparer une adaptation musicale d'une de ses pièces. On peut pas faire plus random.
C'est assez intéressant de voir à quel point le public ciblé ainsi que son rapport avec le logiciel était différent avant que Crypton ne vienne tout chambouler. Un public plus jeune et plus « otaku » s'est emparé du phénomène, et je ne peux pas m'empêcher de me demander ce que ça aurait donné si Crypton n'était pas intervenu.
Bref, les japonais s'étant emparé du bousin donc, il faudra attendre un peu avant que l'anglais ne se re-fraye un chemin dans le répertoire (shu-t faisait déjà plein de choses avec les engloids, mais j'ai dit que je ne parlerai pas des producteurs japonais). C'est vers 2010-11 que débarqueront notamment CrusherP, EmpathP, nostraightanswer, mais surtout CircusP qui va tout défoncer avec Circus Monster et Lie, deux gros succès qui iront même se nicher dans le Vocaran, tranquillou.
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un peu de Big Al, l'album est dispo ici
C'est ensuite sur VOCALOID3 que les engloids et la communauté anglophone vont se démarquer, avec dans les premiers arrivés la banque anglaise de GUMI qui reste encore une des meilleures et une des plus utilisées (si pas la plus utilisée). Sérieux c'est la best. Les Cryptonloids auront aussi leur banque anglaise petit à petit, mais bon, GUMI reste la meilleure bilingue.
Et puis finalement avec VOCALOID4 ils vont se lâcher. Je trouvais il n'y a pas si longtemps encore que l'occident était trop peu productif, mais depuis 2-3 ans ça explose sur Youtube, et j'espère que ce n'est que le début. CYBER DIVA et CYBER SONGMAN sont d'ailleurs destinés à attirer un nouveau public occidental plus « professionnel », et du coup c'est un peu comme si on revenait à LEON et LOLA. La boucle est bouclée. Enfin presque, parce que moi j'attends Miriam V4.
Je partage encore quelques chansons que je n'ai pas pu mettre dans la vidéo :
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Et comme d'hab, je fini avec quelques producteurs :
Ady S : Si vous voulez plus de SONiKA, je crois bien que la moitié de son répertoire se trouve chez Ady S. Mais il a aussi utilisé Oliver, Avanna, Cybe Diva...
DoNotCrossP : Elle utilise pas mal de Vocaloids différents mais c'est pour son travail avec Miriam que je l'ai découverte, et c'est sympa. Elle fait également des chansons en russe.
GHOST  et Creep-P: Je voulais en caser un dans ma vidéo mais je n'avais plus de place. Ils font des chansons assez sombres/creepy.
Anh Duy : Un(e?) jeune producteur vietnamien qui fait des chansons en anglais et en japonais, ainsi que des covers UTAU. Je trouve ce qu'il fait très doux et envoutant !
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j'ai dessiné CYBER DIVA et LOLA pour l'occasion, j'étais motivée A CE POINT
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ladresseimmobilier · 4 years
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Brice Cardi: l'heure de monter en puissance
Brice Cardi, Président de L’Adresse
9 agences en Ile-de-France et Grand ouest, 60 collaborateurs
"L'heure de monter en puissance"
Qu'avez-vous changé en arrivant à la Présidence du réseau L'Adresse ?
Sur le plan structurel, j'ai réformé et transformé la gouvernance qui était fragilisée. L'Adresse avait besoin de plus de stabilité et de cohérence dans la mise en place d'un projet partagé. Concrètement,  le Conseil d'administration n'est plus renouvelé par 1/3 et par alternance. Comme le Président (qui changeait auparavant tous les ans), les administrateurs sont dorénavant élus pour 4 ans. Cela facilite la coconstruction, l'appropriation et l'adhésion à un programme.
Deuxième changement : réinsuffler une des vertus coopératives en faisant réellement participer les associés à la vie de la marque et à remettre le Conseil d'Administration à la manoeuvre.
Enfin, je suis le premier Président engagé 100% pour le réseau. Cette maîtrise opérationnelle, mon ancrage terrain et ma connexion constante avec les régions, sont selon moi indispensables pour déployer efficacement un projet.
En quoi consiste ce projet justement ?
Baptisé « Envie d’y croire », le premier projet a permis de définir, sur la base d’une analyse sans concession de la situation d'alors, différentes solutions. Toutes ont été déployées à ce jour. Il s’agissait notamment de redonner confiance aux équipes et de rattraper nos retards en termes d’outils et de services.
Présenté deux ans plus tard, le 2ème projet, nommé « Envie de continuer », visait à conforter et amplifier les bons résultats obtenus et à devenir innovant. Passer de suiveur à leader et avoir un coup d’avance. L’invention du service de Conciergerie, largement copié depuis, en fournit une illustration. Nous avons aussi beaucoup travaillé à redorer le blason de la marque, tant auprès des professionnels que du grand public.
Une fois tous ces objectifs atteints, « Envie de gagner », notre 3ème projet présenté en juin 2019, annonce clairement notre nouvelle ambition. Après avoir été outsider, puis challenger, nous comptons accéder au rang de leader jusqu’à devenir la marque d’immobilier préférée des Français.  
Quelles sont les lignes concrètes de votre vision ?
Après le temps de la consolidation et de la reconquête, il s'agit maintenant d'aller chercher la performance des agences ; les sensibiliser sur cet enjeu et les accompagner dans cette croissance ; en leur apportant notamment des solutions pour recruter des consultants. En 2019, L’Adresse affiche 2,5 temps plein par agence. L'idée est de passer à 4 personnes d'ici 4 ans.
Deuxième levier : la montée des compétences individuelles en amplifiant l'efficacité des formations proposées. Si nous avons beaucoup recouru au e-learning ces dernières années, nous continuons à nous remettre en cause et proposerons dès 2020 à nos associés une nouvelle formation hyper qualitative qui permettra de concilier l'humanisme et la quête d'efficacité qui guident l'Adresse depuis 20 ans.  
C'est en conjuguant qualité et quantité que nous gagnerons en part de marché. Objectif : augmenter de 20% de chiffre d'affaires des agences à l'horizon 2020.
Comment cela se traduit-il sur le terrain ?
Nous avons travaillé d'arrache-pied ces derniers mois pour faire naitre un nouveau concept d'agence, tant en outdoor qu'en indoor ; avec des matériaux nobles, simples et élégants ; avec une ergonomie et un mobilier exclusifs. J'espère que d'ici fin 2019, 80% des agences L'Adresse auront opéré cette reconversion. Misons que d'ici janvier 2021 - les agences auront deux ans pour adopter la nouvelle typologie et ligne graphique - 100% des espaces de l'Adresse seront à l'image de ce que nous voulons : des lieux lumineux, conviviaux, sources de co-making, dans une ambiance de table d'hôte ; un esprit où se mêlent convivialité et plaisir.
Précisons que n'est pas l'esprit d'une fantaisie. Cette démarche, je l'ai menée personnellement sur deux de mes propres agences et je peux vous dire que les clients apprécient énormément !
Qu'apportez-vous à ces clients ?
Nous avons eu le nez creux de proposer le service de conciergerie avant les autres et nous comptons aller plus loin encore dans l'accompagnement de nos clients, au-delà de la seule signature de l'acte. Dans l'esprit coopératif qui nous caractérise, nous allons transformer cette logique de service associé en une véritable plate-forme.
Nous ne serons plus des agents immobiliers comme les autres, uniquement impliqués dans un "one shot". Mais des partenaires de l'habitat au long terme, enthousiastes, légitimes et formés pour proposer certains services comme des assurances immobilières. Il n'y a pas de raison que 80% des services d'assurance habitation soient souscrit par des banques ! L'idée force étant bien sûr toujours et encore de fidéliser notre clientèle sur le long terme.
En conclusion ?
L'Adresse est sur les rails pour déployer l’esprit compétiteur qui l'anime. Il s’agit dorénavant de tirer au maximum profit des vertus de la mutualisation pour gagner en performance tout en réduisant les coûts. Et faire de L’Adresse une marque forte installée dans l’esprit du grand public.
Nous disposons d'un socle commun qui nous permet d'anticiper et d'harmoniser les services rendus aux clients et devenir ce que nous sommes. Un partenaire de confiance, à l'ADN bien affirmé qui sera ensuite prêt à se développer à l'étranger, avec une dizaine d'implantations visées hors de France.
Cela suppose aussi de savoir raconter qui on est, faire valoir notre identité singulière de coopérative immobilière et nos valeurs socle : efficacité & humanisme.
Révolution digitale, baisse du salariat au profit des mobilités et des carrières indépendantes, quête de sens de la génération Millénial... Le secteur de l’immobilier est plus que jamais en plein chamboulement et il s’agit d’être clairvoyants, réactifs et toujours vigilants !
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lemurdetaic · 5 years
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Le 26 septembre 1943. « Chers parents,
Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n'en doute pas, vous voudrez encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi. Vous ne pouvez savoir ce que moralement j'ai souffert dans ma cellule, ce que j'ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir peser sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m'a manqué plus que vos colis, et souvent je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez vous douter de ce que je vous aime aujourd'hui car, avant, je vous aimais plutôt par routine, mais maintenant je comprends tout ce que vous avez fait pour moi et je crois être arrivé à l'amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être après la guerre, un camarade vous parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué. J'espère qu'il ne faillira pas à cette mission sacrée. Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis. Dites-leur ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, tantes et cousins, Henriette. Donnez une bonne poignée de main chez M. Duvernet. Dites un petit mot à chacun. Dites à M. le curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu'il m'a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant, mes camarades de lycée. À ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez Le Comte de Monte-Cristo à Emourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois. Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon petit papa, mes collections à ma chère petite maman, mais qu'elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d'épée gaulois. Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête. Que les Français soient heureux, voilà l'essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur. Pour moi, ne vous faites pas de soucis. Je garde mon courage et ma belle humeur jusqu'au bout, et je chanterai Sambre et Meuse parce que c'est toi, ma chère petite maman, qui me l'a apprise. Avec Pierre, soyez sévères et tendres. Vérifiez son travail et forcez-le à travailler. N'admettez pas de négligence. Il doit se montrer digne de moi. Sur trois enfants, il en reste un. Il doit réussir. Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. mais c'est parce que j'ai un petit crayon. Je n'ai pas peur de la mort. J'ai la conscience tellement tranquille. Papa, je t'en supplie, prie. Songe que, si je meurs, c'est pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là  ? Je meurs volontairement pour ma patrie. Nous nous retrouverons tous les quatre, bientôt au ciel. Qu'est-ce que cent ans  ? Maman, rappelle-toi : Et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs qui, après leur mort, auront des successeurs. Adieu, la mort m'appelle. Je ne veux ni bandeau ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. Mille baisers. Vive la France. Un condamné à mort de 16 ans ...H. Fertet...Excusez les fautes d'orthographe, pas le temps de relire. Expéditeur : Henri Fertet au ciel, près de Dieu. »
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doggyny · 5 years
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Hello les oursons
Je sais ce que vous allez me dire , il était temps . Je vais pas vous mentir , c’a été dur pour moi de vous mettre par écrit ce que j’ai ressenti lors de ce voyage car il représente beaucoup pour moi , il y a énormément d’émotions et de détails qui ce bousculent dans a tête, ça va être dure de les retranscrire mais je me lance , j’espère que vous être prête , prenez de quoi grignoter ça va être toute une aventure (article en deux partir ) .
Commençons par le début.
Pour commencer , faute de budget j’ai du me résoudre à Édimbourg et Sitriling, vive les dépenses imprévues qu’ils disaient , l’annulation n’étant pas une option j’ai fais ce que d’autre avant moi on fait et dont je me sentais pas capable, j’ai réservé dans une auberge de jeunesse , enfin deux , la 1er : The Baxter , j’ai tourné deux fois autour avant de trouver l’entrée, quand je vous dit que je suis un boulet LOL , il vous faudra monter 2 étage et bien sur le tout sans ascenseur , sinon c’est pas drôle, ne vous fiez pas à l’aspect de l’escalier , car une fois arrivée dans l’auberges tous y est super jolie , la déco est jeune est branché je vous la découvert sur leur site .
Je suis un petit loup solitaire , ma mère a l’habitude de dire que je me suffit à moi même depuis toute petite  SPOILER ALERT   j’aides amies rassurez vous mais parfois la solitude c’est bien aussi , vous n’êtes pas d’accord ?
Malgré ça j’ai eu comme un Home Sick , il y avais beaucoup de monde dans l’auberge et du bruit dehors , le faite d’être 9 dans une petite chambre et le faite que j’étais levé depuis 3h du matin ma fait passé une première nuit assez désagréable mais je rassure ça n’a pas duré . Ah oui la ville était en plein festival.
Le quartier de l’auberge est bien situé , vraiment bien , il est derrière Prince street et quand on sors on y vois l’Hôtel Le Balmoral (Fun Fact : c’est l’hôtel où JK Rowling a écrit le dernier tome de Harry Potter ) . Prince Street est idéal pour le shopping , toutefois j’ai préféré les petits rues plus haut dans la ville pour marche et faire du shopping .
Pour mon 1er jour je suis allé au Château d’Édimbourg , comme vous dire que c’étais comme un jour de solde, j’y étais de bonne heure , il devait être 10h et j’ai du ressortir vers 13h , il y a beaucoup à voir mais j’ai pris mon temps , après tous j’étais en vacances , non ? donc pas la peine de le faire au pas de course hihi lol .
L’entrée étais de 17£50 si je me souviens bien , (rajouter 3£50 pour un audio guide , que je n’ai pas pris). Après je suis allé manger un morceau et je suis repassé à l’auberge pour me reposer un peu.
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Le 2éme jour , comme je l’ai dit plus haut la nuit ne fut pas meilleur que la précédent , mais un petit coup de téléphone à la famille , et c’est repartie pour un tour. J’ai décidé d’aller visiter le Scottish National Gallery , j’adore les musées , au royaume Uni ils sont gratuits sauf pour les expositions temporaires, désoler je n’ai pas fais de photos de celui la .
Ensuite je suis allé à la Cathédral St Gilles , mais mon gps c’est tromper et/ou je suis pas doué mais il m’a fais prendre les petits chemins de traverses , heureusement que j’aime bien me perdre , comme ça on passe par des endroits dont on ne soupçonnais même pas l’existence, mais je vous laisse chercher 2 secondes ( pour ceux qui savent) pour trouve par où Google décide de me faire passe …. (roulement de tambour ) THE WINNER IS Les escaliers Édimbourg , ce sont eux qui auront ma peau (faut dire que j’avais mes 13kg qui depuis sont partis il m’en reste 15kg  a perdre donc pas evident ^_^ )
Pour le goûter ( je le répéterai jamais assez , LE GOÛTER C’EST IMPORTANT ) , je suis aller au Scottish National Muséum , sans vous mentir je suis reste sur le cul si je puis dire,  il est tellement grand , tellement somptueux , en ayant fait celui de Londres , je peux dire que celui d’Édimbourg est de loin mon préféré , mais les photos parlerons d’elles mêmes , désolé je pensais en avoir fait plus .
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En fin de journée j’ai fais le Scottish National Portrait Gallery , coup de chance je suis arrivé à 16h30 , une heure avant la fermeture de l’accès au visiteur, j’ai eu le musée pour quasiment a moi toute seule , c’est quelque chose que j’aime car on a le temps d’apprécier le moment présent  , d’ailleurs dans ce musée s’entremêlent passé présent. Si vous êtes de passage je vous le conseille ,j’y est pus voir une expo photo super
, d’ailleurs en commentaire dite moi si vous aussi et pourquoi vous aimez être seuls dans un musée.
Le soir je suis aller voir le feu d’artifice qui cloture le festival fringe et qui fête leur 70 ans il étais mangifique dur pour moi de vous mettre que une photo tellement j’en est pris.
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3éme jour,  il fut assez dur car je me suis attaquer a Arthur’s Seat petit colline de 251m de haut  , mes avant de m’attaquer a notre amie Arthur, je suis aller a Colton Hill ou il y a l’Observatoire d’Édimbourg qui étais entrain de ce refaire une petit beauté , la vue doit y être magnifique avec du soleil pour ma pars c’étais plus tôt un ciel tous gris une bonne partie de la journée mes la vue est quand même super par ce temps si aussi 🙂 il offre différent point de vu super on peut aussi y voir notre amie Arthur et le palais de Holyrood ,
  Moment coup de gueule
      par contre je voulais dire que les gens sont vraiment pas propre car j’ai trouve le parc très sale dans le sens ou les poubelles étais pas ramasser et changer mes que les gens laisse leur pique nique un peut partout sa dois être compliquer de le garde avec soi et de le mettre dans une poubelle moins plein car j’ai vraiment trouve la ville bien équipe pour enfin bref ….
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Avant de m’attaque a notre amie Arthur, je fais un arrête pipi et gourde chez babeth lol , car oui tu peux accéder a des toiletter gratuit et un petit restaurent pour mange un petit bout ou boire un cup of thé et voir les tarifs .
Vous n’avez jamais remarqué que quand le guide vous mets une estimation de temps à l’instar de Google Map il se trompe toujours , donc d’un 45 min tout à fais anodin ça se transforme en 1h30 car ils n’ont pas prit en compte qu’il y a avais des personnes moins sportives et bien portantes lol , car mes kilos et moi même n’avons pas fait de sport depuis 5 semaines à causes d’une opération , au moment des faits vu que j’étais interdit de sport , le médecin nétant pas là alors le vielle adage prends tout son sens ” pas vu pas pris ”
Il faut savoir qu’il y a plusieurs accès pour monter au sommet tous depend par ou vous arrivez moi je suis partir du palais et la il y a deux options un simple et un difficile, je vous laisse deviner quelle option j’ai choisi , si vous avez bien remarqué je suis un petit boulet donc la réponse et je vous le donne en mille le plus dur , bah oui je me suis dit que les escaliers seront plus faciles , je vais pas vous mentir les amies j’ai pris mon temps pour faire des photos et apprécier la vue et en option reprendre mon souffle ,
  Je vous conseille d’avoir de bonnes chaussures , basket voir chaussure de randonné sont apprécié , j’en ai vu y monter en petite tongue tranquille et talon et pas le talon de 5 cm, plutôt celui de 15cm , à une fois à l’arrive vous y verrez des écosses y faire leur run avec leur chiens , je ne pus m’empêcher de me dire intérieurement “quels crâneurs ” et oui après cette ascension j’étais fière de moi et je me suis félicité lol .
Ce jour là il y avais un vent très fort autant vous dire que votre brunching était foutu d’avance lol . Une fois redescendu et remonté à pieds jusqu’à mon quartier je suis aller me prendre un chocolat chaud, là ce fut le choc des cultures , j’ai mis un moment à me faire comprendre, puis le serveur a enfin compris ce que je voulais , un HOT CHOCOLATE LOL ça et commander un milk shake c’est quasi mission impossible , je le reconnais j’ai un accent pourri mes j’essaie de faire un effort , bref après un bon repas je suis rentrée me reposer , je ne suis pas ressorti car mes jambes me supplier du repos.
On ce retrouve dans la partie 2
Edinburgh partie 1 Hello les oursons Je sais ce que vous allez me dire , il était temps . Je vais pas vous mentir , c'a été dur pour moi de vous mettre par écrit ce que j'ai ressenti lors de ce voyage car il représente beaucoup pour moi , il y a énormément d'émotions et de détails qui ce bousculent dans a tête, ça va être dure de les retranscrire mais je me lance , j'espère que vous être prête , prenez de quoi grignoter ça va être toute une aventure (article en deux partir ) .
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pchdo · 7 years
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Holà l’internaute - Glacier, Vin, Bière locale & Yam.
La température est descendue d'un coup - Ouais on se pèle carrément le cul ! J'en ai les mains qui me font mal ! - à tel point que le sommet des montagnes et le bords des routes sont plein de neige ! Jojo a conduit pour la première fois - On se lève tous, un verre de champagne et on applaudit le garçon ! On a failli perdre et le parchocs arrière et la marche arrière mais tout s'est bien passé !!! - Passage à la douane sans problème ! On nous avez dit que ça serait super compliqué - En vrai un sourire, ne pas être chiant et respecter ce qu'ils te disent et avoir tout les papiers pour la bagnole et t'es tranquille mon pote - c'est de nuit que nous arrivons et comme nous sommes dans une ville, il n'est pas possible de pouvoir mettre la tente - Autant dormir dans le van se fait sans problème dans la rue… autant la tente, c'est un poil plus compliqué - on se dit donc qu'on va prendre 2 lits pour les meufs dans une auberge de jeunesse. On se fit au guide du routard - On va en parler du guide du routard hein…! Parce qu'au niveau resto ça va encore… mais conseil ville et auberge on repassera - et on tombe sur une auberge vraiment pas ouf. Du coup… on va à celle d'en face. Une petite nana, un peu hippie nous accueille. Y a de la place pour Stan, niquel. Les filles et Jojo prennent une chambre… moi je fais le tête à tête avec Stan…! La meuf méga cool, me laisse prendre une douche et dîner avec les copains, gratuitement… - Tu sens que je vais te la filer l'adresse de cette auberge hein ? Hostal Achalay - 
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Le lendemain, on décide d'aller à l'agence de renseignements… y en a pas 15, y en a qu'une… elle ouvre à 15h30 - On est pas pressé niveau infos à Bariloche.. - alors on s'en va faire un tour dans la ville et c'est plutôt mignon ! Petite ville de campagne, limite station de ski un peu huppée - Les noms des hôtels sont Aspen, Mont-Blanc, Chamonix. Drôle - On goûte le fameux chocolat, réputé comme le meilleur de l'Argentine voir de l'Amérique Latine. C'est pas une folie. Il est bon… c'est indéniable, mais il est pas si ouf que ça d'après les autres et moi - Un bon vieux chocolat suisse est bien meilleur !!! - On arrive à l'heure à l'agence d'infos et on rencontre Patoch & son pote - Tu sais ce genre de mec.. qui à proximité de jeunes, ne sait plus comment s'y prendre !… ce con, qui essaye toujours de faire mieux que tout le monde….! Patoch a Bariloch’ (Prononcé normalement Bariloché mais lui il le dit à la française !) - bref… on apprends qu'ils veulent faire l'ascension du Glacier Cerro Tornador le même jour que nous et on est bien deg ! Parce qu'il y a une nuit à passer en refuge ! Du coup… chiant ! On a pas envie de se les taper. On prends toutes les infos et on se barre boire une bière artisanale - Réputé aussi à Bariloche - vite loin de Patoche ! Autant se le dire… je vous sur-conseille La Cerveza Patagonia. Ce bar/restaurant est une pépite, autant pour sa bière que pour ses plats - et d'autres personnes, y trouveront l'âme-sœur… ou pas ! Delphin… c'est ta cassette #13ReasonsWhy ! -. Dégustation de bière, petit apéro, et une truite, plat typique d'ici ! La soirée est une petite merveille - Et sans le savoir, annonce une suite d'aventures que je n'oublierais jamais - C'est très tôt le matin qu'on se dirige vers le treck du Cerro Tronador, et après un détour, le garde forestier, nous annonce alors que le refuge, donc le trek, sont fermés parce qu'il y a trop de vent. C'est le coup de bâton ! On avait fait un planning - proche de la perfection - pour les jours à venir ! Nous voilà dans l'obligation de tout revoir ! Mais je ne baisse pas les bras et ça ne fait qu'un tour dans ma tête… je propose alors d'aller faire la petite péninsule Llao Llao à vélo. C'est une petite aprèm vélo qui s'engage alors et le soleil est de la partie. Plutôt énervé au départ, c'est content et détendu que je fini ces 26kms. Enfin… moi et Jojo finissent. Ce n'est pas le cas de Marielle et Delphine qui finiront le tour en stop… - C'est cet été à la plage qu'elles le regretteront ! Moi mes mollets sont tellement musclés..! - Vendredi soir, ça fait un moment qu'on veut sortir et se faire une soirée, et c'est la dernière fois que cela est possible puisque la semaine c'est plutôt désert - Basse saison, c'est moins cher… mais moins fun niveau sorties. Quoi que… Je reviendrai en haute saison juste pour voir comment ils sont, car ces personnes sont gentilles, accueillantes, belles âmes… tout ce que vous voulez, mais j'ai quand même l'impression qu'ils manquent sérieusement de fête et de folie ! - et du coup - T'as dit quoi ? - bah c'est un échec, personne ne sort même le WE en basse saison. La plus grosse boîte de la région est fermée. Déception. Ça ne sera qu’une bière pizza pour ce soir. 
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Après-midi kayak. On retrouve Naty et Pablo dans un camping, à 45min de Bariloche, pour une virée de deux heures sur le lac Gutierrez. J'y vais avec appréhension. La dernière fois qu'on a fait une activité du style, c'était le rafting, et on s'est retrouvé avec pas mal de touristes et à devoir attendre les bateaux ! Chance… nous sommes tout les 4. Un guide par bateau…! Nous formons les couples Jojo - Delphine / Marielle et moi-même. Marielle et moi en bons sportifs, nous sommes devant et menons la barque - La cadence pour les pointilleux grammatical -. Naty fait des compétitions de Paddle et elle vient de Buenos Aires. Pablo, guide de montagne vit à Bariloche depuis 30ans. On découvre la montagne vue du lac et c'est magnifique ! Ça nous change des routes et des points de vue culminants. Être au plus bas de la montagne ! Le lac est exceptionnellement chaud. D'après Pablo, il devrait être à 6° et il est actuellement à 14°. Pablo trouve la saison vraiment chaude comparée aux autres années - Réchauffement climatique les gars - et quand on dit que c'est à prendre au sérieux ! La planète va de plus en plus mal à cause de nous, l'humain, c'est pas la première fois que j'en parle et j'en découvre les conséquences de plus en plus ! Quand je réalise petit à petit que ces paysages de ouf sont en train de mourir à petit feu… et qu’ils n'existeront plus d'ici quelques années. Je suis content de les avoir vu et de réaliser un rêve…mais j'aimerais qu'ils y soient pour toujours et que la passion du voyage reste intacte - au moins pour les aventuriers de l'extrême comme moi - Petite pause sur des plages… et en pleine contemplation de l'endroit d'où on se trouve… Pablo et Naty sortent du kayak deux sac étanches, et nous font goûter pour la première fois le maté. Boisson traditionnelle d'Argentine. Équivalent du café clope - caca - en France. Ils nous expliquent alors tout le rituel et comment boire cette boisson assez forte et particulière en goût. Un moment de partage dont je ne m'attendais absolument pas. Typiquement à la recherche de ce genre de choses, je suis ravi d'avoir découvert cela avec des locaux et pas simplement dans un resto ou café. Cette matinée kayak prends une toute autre tournure. Et finalement, le changement de programme commence doucement à me plaire. Depuis deux jours, le ciel se dégage de plus en plus et laisse place au soleil. C'est tout en chansons que nous regagnons notre point de départ ! On remercie nos guides et on rentre pour préparer - Enfin… et cette fois j'espère bien que ça sera la bonne - notre ascension du Cerro Tronador - Et on espère que Patoche et son pote ne seront pas la ! -. Une fois arrivés à l'auberge, nous rencontrons Hélène et Simon. Les deux sont tout aussi barrés l'un que l'autre. Ils ne voyagent qu'en sac à dos et se font des randonnées de 5 jours… et ne mange que de l’avoine et de la polenta ! Ils demandent à nous accompagner dans le van jusqu'au début du sentier - En vrai c'est 75km depuis Bariloche, avec 30km de route sentier. Un bus peut les amener mais ça coûte une blinde. Et c'est mega relou de pas être dépendant. On a envie de rigoler, on les embarque ! - 
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C'est à 6 que nous commençons l'histoire. Comparé à nos randos habituelles, c'est du petit lait. Le dénivelé est plutôt cool et le temps.. mais le temps est une dinguerie. Finalement ce changement de programme commence à vraiment me plaire. 5 heures d’ascension - Quand même… - On fait connaissance les uns les autres… mes jambes commencent à tirer. En tant que bon français… j'ai pris 3 bouteilles de vin et de quoi faire une bonne petite plâtré de pâtes à mes amis - Ouais parce que franchement c'est quand même plus sympa de se faire un bon gueuleton ? Non… j'ai pas pris le saucisson mais un petit guacamole. Sur un glacier c'est le minimum ! - mais je ne dis rien parce que tout le monde était contre !.. Une fois en haut comme dirais Hélène “ Mais il est génial ce refuge ”, je ne suis pas calé en refuge mais je dois avouer qu'il est plutôt chanmé. Il y fait chaud. On y a chacun son lit à l'étage. Une vue sur le glacier. Une cuisine et des toilettes. Que demander de plus? On y pause nos sacs - Et tout mon bordel - et je me dirige tout droit sur le glacier. Qui a déjà marché sur un glacier ? C'est incroyable cette masse de glace sous nos pieds. Les roches prises dans la glace, cette eau qui coulent et forment de multiples ruisseaux. Ces différents tons de bleus… c'est complètement fou ! Quand tu penses au lac qui se réchauffent…. il en est quoi de ce monstre de glace ? Combien de temps il lui reste à vivre ? Finalement, c'est comparable à une maladie incurable. Ok sa vie se compte encore en centaines d'années, voir quelques milliers… mais quand t'as vécu des centaines de millliers d'années…? Cela fait finalement très peu de temps.. Mais les esprits ne sont pas à la science ce soir…! On s'est moqué de moi avec mes 3 bouteilles… mais elles auront pas fait long feu et heureusement qu'on est dans un refuge génial. La 4ème, 5ème et - Oui oui…! - 6ème bouteilles sont vite arrivées !!! Ils n'aura fallu que quelque minutes à Marielle et moi pour leur mettre du Céline à fond et danser sur les tables - On est quand même une vingtaine de personnes à dormir cette nuit - mais c'est sur une “ Dancing Queen ” qu'on les a perdu et qu'ils ont compris qui on était… ça pousse les tables et les bancs… la musique et les pas de danse se sont tus à 3h du matin ce soir là. Nous avons rigolé, bu, chanté, dansé et regardé les étoiles - Ce moment magique, ou tu te rends comptes qu’ils sont un petit paquet de monsieur et de madame a nous regarder de tout la-haut -, avec nos nouveaux copains ! 6 bouteilles de rouge, 1kg de pâtes, un glacier et un Yam… elle est pas belle la vie ? C’est après un lever de soleil majestueux, genre… le Roi Lion, que nous redescendons ! Hélène et Simon voulaient continuer à marcher. Mais notre folie les pousse à nous suivre pour la.. pour la…. la…. la….. ah oui ! La panne d'essence !!! Bah bien sûr… Stan aussi a soif - On l'oublie pas celui-là ! - mais les bouteilles sont vides et on est sur la fin du sentier de 30km… J'arrête la première voiture et c'est un monsieur, sa femme et leur ami qui connaît “ Mont-Blanc ” et “ Chamonix ” en français qui nous ont aidé à faire un aller-retour afin de chercher de l’essence, Marielle et moi. J'ai parlé anglais - français - italien - espagnol…! Et ce monsieur m'a étrangement fait penser à mon grand-père. Ils nous ont même offert le goûter - J'arrête avec la gentillesse de ces gens ou comment ça se passe ? Leçon de vie numéro 153 - pour finir sur ces belles notes, on fait découvrir le Patagonia à Hélène et Simon..! Rendez-vous pris… je retrouverai Simon pour faire de la plongée et du ski de randonnée - Je t'oublie pas mon pote ! - 
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C'est après une nuit dans les petits bois de Bariloche et sous la pluie… qu'on quitte les copains et qu'on se dirige vers El Bolson, - Sans aucun intérêt… - où l'on fera aussi nos aux revoirs aux filles, qui repartent pour Paris la semaine prochaine et qui doivent repasser au Chili pour prendre l’avion.
3 semaines. C'est le temps que j'ai passé avec des personnes qui à première vue n'auraient pas été celles que j'attendais. Tout s'est fait sur un coup de tête, il faut le dire, nous avions chacun nos appréhensions et nos craintes par rapport aux autres. Et j'ai finalement découvert et appris à connaître deux nanas qui n'auront été que du positif dans ce voyage ! Leur touche de bonheur, de fraîcheur, d'être partante pour tout et n'importe quoi. Il y a parfois des signes qu'il faut savoir capter et prendre au vol. Je voudrais vous remercier pour tout. Il y a certains mots, certains gestes que je n'oublierais jamais ! Vous êtes extraordinaires, et je vous remercie d'être là pour moi et dans ma vie ! Vous allez nous manquer pour la suite de notre escapade. Rentrez bien, on vous aime. Arc-en-ciel, pouce dans les airs, face 6 et coeur dans les yeux ! 
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A tôtbien les copains.
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djojo-sou · 7 years
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J'ai envie d'écrire, ça sera sûrement moche, assez incompréhensible, sans réelle ligne directrice et parlant de mes sentiments et de ce que je ressent en général, c'est pas préparé (comme 99% de ce que j'écris) mais ça risque d'être long et sûrement grandement inintéressant. La ponctuation va être à chier et je vais probablement massacrer la langue française parce que je vais pas me relire (déjà que même quand je me relis c'est pas beau à voir et encore zecloudy m'a grandement aidée avant c'était pire) bref un gros pavé bien inutile donc si vous avez continué à lire jusque-là un conseil, lâcher l'affaire ça en vaut pas la peine. Bref pour les gens qui malgré tout ça auront continué, bon déjà je sais que tu es toujours la cam, merci putain, et pas que de lire ce texte long et chiant pour essayer de savoir comment ça va moi, merci pour tout, merci de faire gaffe à moi comme d'un petit enfant fragile (que je suis clairement), merci d'être là à mes côtés après 1 an et 3 mois, de continuer à supporter tout mes petits (mdr, grand) défauts, merci d'être là et de m'avoir tenue la main pour qu'on passe tout les obstacles qui on pu ce dresser devant nous, on est putain de fort et franchement on y arrivera parce que c'est nous quoi, on est plus fort que tout ce qui pourrait nous arriver dessus. Aujourd'hui quand je pense à ma vie j'arrive plus à me souvenir de comment elle était avant que tu en fasse partie, je sais pas si c'est parce que c'est loin ou si c'est surtout que mon cerveau ne veux plus que me rapelle comment c'était, alors oui y'a eu un petit moment sans toi dernièrement mais tu étais toujours là d'une manière ou d'une autre. Et franchement depuis que tu es à nouveau entièrement dans ma vie je suis tellement heureux, j'ai des doutes, des peurs, parfois je t'en veux pour certain trucs que tu me dis et que je trouve injuste sur le coup, j'ai vraiment des gros problèmes à prendre du recul et à réfléchir quand il s'agit de toi. Mon cerveau n'a plus du tout le contrôle, sentimentalement je suis pas un gars vraiment costaud, et donc avec toi bah je suis très fragile vraiment et je me casse en mille morceaux tellement facilement en prenant tout trop à coeur et exagérant toujours tout de la tristesse au bonheur. Mais ce qui est bien c'est que la tristesse ne dure jamais, tu as toujours les bon mots pour me redonner le sourire. Tu a un pouvoir que personne d'autre n'a sur moi même moi même. C'est beau mais ça me fait peur en même temps, tu a tellement d'emprise mais je te fais confiance, je sais que tu ne veux pas me faire du mal et que tu en profiteras pas. Parfois je suis jaloux de toi sur ce point là, parce que moi je n'arrive jamais à avoir les bon mots pour te faire sortir de tes moments triste et j'aime tellement pas te voir triste c'est horrible de pas savoir te rendre le sourire. Avec le temps j'arriverais peut être à le faire. J'aimerais tellement aussi réussir à te faire voir ce à quoi tu ressemble vraiment à mes yeux, tu a tellement une vision déformée de toi dans le mauvais sens ça m'énerve, j'ai envie de te foutre des claques pour que tu vois à quel point tu es géniale et belle et importante et douée et tout quoi. Je suis souvent triste en ce moment parce que j'ai beaucoup de peur, pas uniquement à cause de nous, il y a un peu de tout, je suis en dernière année de licence et il va falloir que je réussise, que je trouve le Master que je veux et que je sois accepté, je vais bientôt me faire licencier et il faut que je me trouve un autre boulot, sûrement que je change d'appart, y'a beaucoup de choses et j'arrive plus à voir mon futur aussi distinctement qu'avant, je me paume un peu, cherchant à savoir ce que je vaut et ce dont je suis capable. J'espère beaucoup de chose mais aujourd'hui je n'en suis plus sur comme je l'étais hier, j'ai beaucoup plus peur de rêver à certaines choses par peur. Je sais que c'est sûrement qu'une mauvaise passe et que tout va sûrement passer et que ça ira mieux mais je sais pas j'ai vraiment peur, je commence à me sentir vieux aussi et je me rend compte que en faite je suis toujours un putain de gamin, j'ai beau dire que j'emmerde la société et que je suis comme je veux, je commence souvent à me demander si je suis pas juste ridicule à pas vouloir grandir, même pour toi es-ce que ça va pas te saouler à un moment de sortir avec un gamin qui cherche toujours à rigoler et qui a du mal à rester sérieux longtemps, qui ce met à chialer dès que ça va pas, j'ai l'impression d'être perdu en ce moment, j'ai l'impression de faire des conneries, de pas être bien. Je sais plus vraiment, y'a un truc dont je suis sûr par contre c'est que je t'aime et que j'ai envie de partager tout avec toi et ça me fait aussi peur parce que j'ai peur de perdre ça. Je suis putain de paumé et complètement dépendant de toi et je veux pas parce que tu a pas à me soutenir autant, tu dois penser à toi, tu a un putain de futur devant toi et j'ai envie de te pousser, de t'amener plus haut, j'ai vraiment envie de t'aider à toucher les étoiles, parce que tu le mérite putain, parce que tu es une personne tellement géniale mais que tu le vois pas et tu reste concentrée sur tes erreurs et tes défauts. Tu passe à côté de toutes ces choses magnifique que tu fais et de tes qualités, tu refuse de voir à quel point tu es douée. Je suis tellement fier de toi, si tu savais comment à chaque fois que je te regarde j'ai le coeur qui s'emballe, je me rappelle au début quand tu me disais que ça allait passer avec le temps quand tu sentais mon coeur contre toi et que tu trouvais qu'il battait beaucoup trop vite, et bah non ça passe pas, je crois qu'en vrai si il bat si vite c'est parce qu'il a qu'une envie c'est de sortir pour rejoindre le tiens. Quand je te regarde je vois une fille qui est tellement géniale mais qui manque tellement de confiance en elle, j'aimerais te donner la confiance que moi j'ai en toi. Tu peux et tu va faire de grandes chose ça j'en suis sûr. J'ai envie de te tenir la main et de parcourir un grand bout de chemin avec toi, que on s'entraide, qu'on partage, qu'on s'aime et qu'on avance tout les deux. Tu es mon tout @zecloudy. Et désolé pour toi si tu a lu le texte jusque là ce que j'en doute pas te connaissant, espèce de curieuse par contre pour les autres je m'excuse pas, j'avais prévenu que vous perdiez votre temps.
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28/02/2014 - L’horoscope peu traditionnel
Il est de notoriété publique que quand on n'a plus d'idées, on écrit des horoscopes. Pas pour vous? Ah bon! J'ai voulu voir si je pouvais en faire un vrai ce coup-ci (parce que tout le monde a bien aimé le précédent donc je veux absolument tout changer). Mais c'est parti dans un délire un peu bizarre, comme souvent quand je monologue à l'écrit sans idée précise de ce que je veux raconter. J'espère que vous apprécierez quand même! Parce que je me suis dit que les informations factuelles et la pensée raisonnable ne sont pas suffisantes pour nous guider au travers du labyrinthe d'épreuves qu'est la vie, que nous avons besoin et méritons des apports réguliers en conseils et prédictions et qu'un de nos droits inaliénables devrait être de recevoir des avis mystérieusement utiles sur une base régulière. Je pense que c'est ainsi que les horoscopes furent inventés (et les phrases trop longues par la même occasion). Bélier: Métaphoriquement parlant, vous avez récemment commencé une grande traversée dans un bateau de rêve qui a une petite fuite. Si vous continuez, il est possible que vous atteigniez l'autre côté avant de couler. Mais ce n'est pas certain. Et même si vous étiez en mesure de rester à flot tout le chemin, la fragilité de la situation saurait sans aucun doute vous remplir d'anxiété. Ma suggestion est donc de retourner à l'endroit d'où vous avez commencé à dériver et de réparer la fuite, pour pouvoir naviguer sereinement. Gardez le cap! Taureau: Aujourd'hui est un moment où vous pouvez choisir d'être à la fois la rivière et le pont (punaise bonjour la métaphore foireuse, je me suis surpassé!). En fait, je vous conseille de tout faire pour! Je vous fais confiance pour interpréter comment cette métaphore s'applique à votre vie mais je peux vous aiguiller. Soyez une force de la nature qui coule avec vigueur mais soyez aussi un refuge, un point sûr pour ceux qui veulent profiter de votre énergie mais ne sont pas prêts à s'y immerger complètement et se laisser emporter. Gémeaux: Dans exactement 10 ans, vous aurez une révélation  qui sera si puissante et poignante que vous serez en mesure de régler un problème qui vous aura déconcerté pendant très longtemps. Cela vous prendra peut-être des mois pour appliquer la solution ainsi trouvée, mais vous aurez la certitude de ce qui doit être fait! Et vous savez quoi? Quelque chose d'assez semblable est en préparation pour les prochaines semaines: une éruption de volonté et lucidité qui vous mènera à patiemment résoudre un vieux dilemme! Cancer: "Tout est compliqué." comme le disait le poète Wallace Stevens (et aussi 90% des français en voyant leur feuille d'impôts). "Si ce n’était pas le cas, la vie, la poésie et le reste seraient ennuyeux." J'espère que vous choisirez la sagesse de cette phrase pour vous guider dans les prochaines semaines. Il est grand temps, à mon avis, de rejeter tout ressentiment que vous pourriez avoir à cause du fait que la vie est un enchevêtrement fou d'histoires étranges et insolites. Réjouissez-vous en plutôt! Délectez-vous en! Et si vous apprivoisez ces complications, elles vont vous éclairer, vous amuser et vous enrichir. Lion: Je ne jure que par la logique et la raison, et je vous engage à en faire autant (à moins que vous ne juriez comme le capitaine Haddock, ça c'est la classe!). Utilisez votre capacité à raisonner pour comprendre ce que vous vivez. Moins vous vous en remettrez à la superstition et aux croyances fondées sur la peur, plus vous serez intelligents. Cela étant, jouez aussi de votre imagination créative, Lions. Savourez les côtés magiques et comiques de votre mystérieux destin. Ecoutez vos rêves, cédez aux plus folles fantaisies et glissez-vous dans la peau d’un héros. La rationalité est aussi essentielle à votre santé que le fantastique – mais, dans ces prochaines semaines, privilégiez un peu le fantastique. Vierge: "N'oubliez pas l'hospitalité", conseille un passage de la Bible, "car certains grâce à elle ont logé des anges sans le savoir." (même si pour ne pas voir les ailes, ils devaient être carrément myopes). C'est toujours un bon conseil, qui est particulièrement adapté à vous dans les prochains jours. Je crois que vous allez entrer en contact avec des gens qui peuvent vous fournir un enseignement précieux et la guérison, même si elles sont déguisées en garçons de café, en réparateurs de télévision ou chauffeurs de bus - et même si ce sera la seule et unique fois où ils vous fourniront l'enseignement et la guérison (ben oui je sais, si ils étaient profs et médecins ce serait plus logique mais moins mystique). Balance: Dans un épisode de la série TV de SF Futurama, on arrive à voir à l'intérieur du siège de Romanticorp, où "la recherche de l'amour" a lieu. L'une des expériences implique des robots délivrant diverses phrases d'accroche pour séduire les dames. La phrase qui fonctionne le mieux est «Mes deux choses préférées sont l'engagement et me changer." Je recommande que vous fassiez votre ce leitmotiv, Balance - pas seulement cette semaine, mais pour tout l'avenir proche. L'ensemble de l'année 2014 sera une excellente occasion d'approfondir vos engagements et de vous transformer, et les semaines à venir apporteront des opportunités sans précédent pour intensifier ces efforts. Scorpion: Certains Scorpions font ressortir le pire chez les gens alors que d'autres savent en tirer le meilleur. Où vous situez-vous dans ce spectre? Indépendamment de votre position jusqu'à maintenant, je parie que dans les mois à venir, vous allez être en mouvement dans le sens de faire ressortir un peu plus du meilleur. Et tout commence maintenant. Pour démarrer le processus, pensez à trois personnes que vous aimez, et visualisez l'avenir merveilleux qu'il pourrait être possible d'envisager pour eux. Sagittaire: Un certain nombre de contes de fées parlent de personnages qui découvrent un trésor (plus souvent que de trésors qui découvrent des personnages en tout cas). Ils ne sont pas forcément à la recherche d'un trésor, d'ailleurs, et n'y sont pas toujours préparés, ne s'en sentent pas dignes! Ils ne savent parfois même pas  ce qu'ils cherchent et leur découverte leur semble inquiétante, absurde, anormale. Ils pourraient fuir, mais ils choisissent toujours de reconnaître et réclamer ce trésor en surmontant l'écart entre leurs désirs inconscients et leurs intention conscientes, et redéfinissent souvent au passage la façon dont ils voient le monde. Allez-vous trouver un trésor? Ou l'avez-vous déjà trouvé? Capricorne: Je n'ai jamais été le clown de la classe. Je ne suis pas un bon à rien, je n'ai jamais tabassé tout le monde, je n'ai jamais résolument aspiré à quoi que ce soit de glorieux, je n'ai jamais dompté de chevaux sauvages ou nagé avec les dauphins ni joué au scrabble avec un accordéoniste hippie en remontant le Saint-Laurent. Il y a tellement de choses que je ne suis pas et que je ne ferai peut-être jamais, et je suis content d'en être conscient. Ça m'aide à rester concentré sur exactement qui je suis. Qu'en pensez-vous? Qui n'êtes-vous pas? Fantasmez sur tous les chemins que vous pensez ne jamais prendre et peut-être que l'un d'eux se révèlera être celui que vous suivez en fait depuis longtemps. Verseau: "Nous ne pouvons pas changer quoi que ce soit jusqu’à ce que nous acceptions." disait Jung (et aussi tous les employés du Brittania devant le mystère des ascenseurs fourbes). Faites de cela votre hypothèse, Verseau, puis procédez à l'expérience suivante. D'abord, choisissez une situation que vous souhaitez transformer; puis ouvrez votre cœur à elle avec toute la compassion que vous pouvez rassembler. Il s'agit d'aller au-delà de simplement tolérer avec une déception résignée, il s'agit de travailler l'état d'esprit dans lequel vous pourrez pleinement comprendre et accepter. Imaginez un scénario dans lequel vous pouvez vivre votre vie avec sérénité même si la situation en question n'a jamais changé. Enfin, méditez sur la façon dont laquelle vous pourriez être en mesure de faire évoluer cela en quelque chose de nouveau (poil au dos). Poissons: Lors d'une partie de bridge, vous êtes chanceux si vous ne recevez pas de cartes qui fassent une suite (à ce qu'on m'a dit, personnellement j'ai rien compris à ce jeu). Cela permet en fait d'utiliser la couleur d'atout pour gagner des plis. Identifiez une situation dans votre vie où le manque d'une ressource peut travailler à votre avantage, vous permettant d'être un agent libre, une "Wild-Card", et ainsi de capitaliser sur les points faibles qui ne sont pas normalement exploitables. Cela fera de vous l'outsider en toutes circonstances et vous rendra bien plus confiant! Bien! Après tous ces conseils plus ou moins avisés, je pense que certains auront besoin d'aller chercher la vraie sagesse, celle que l'on ne trouve qu'en regardant le monde à travers un fond de verre vide, celle qui nous transforme tous en vagabonds célestes et nous fait tenir l'absolu, les idées claires mais le regard flou et la langue parfois embourbée, dans la chaleur réconfortante des illusions et des idées folles, alors que le mauvais temps s'emballe et que la nuit tombe. Bref, pour les gens motivés, rendez-vous ce soir pour le traditionnel apéritif pré-week-end. Organisez-vous entre vous, mon avenir à moi est bien trop incertain pour le prévoir même seulement 3 heures à l'avance. -- AmVal Ingénieur astrologue niveau 2 Open Source Horoscope
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iconem · 9 years
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“Le numérique nous offre des facilités extraordinaires et sans précédent dans la conservation.” M. Orlandi (3/3)
Temps estimé de lecture: 5 min.
Nous avons interviewé Marco Orlandi, chercheur et professeur au Département du Patrimoine de l'Université de Bologne. Ses études portent principalement sur les technologies appliquées à l'analyse et à la diffusion du patrimoine culturel. Dans cette interview, il présentera les travaux et les défis du FrameLab (Laboratoire photo et multimédia pour le patrimoine culturel), une équipe multidisciplinaire qui favorise la recherche dans la numérisation du patrimoine culturel.
(Lisez la première et la deuxième partie) 
Comment évaluez-vous l'utilisation des technologies virtuelles dans le domaine du patrimoine culturel ? Ils peuvent, à votre avis, être considérées comme l'avenir de la conservation ?
Je pense que la conservation du patrimoine culturel consiste en premier lieu dans la conservation physique des matériaux. Le numérique nous offre des facilités extraordinaires et sans précédent dans la conservation. Prenons par exemple un document écrit ou une cartographie historique : il faut d'abord conserver sa sauvegarde matérielle, en évitant les interventions de restauration avec des encres acides qui peuvent détruire le matériel. En dehors de cet aspect, la numérisation à haute résolution et le partage web entre les scientifiques et le public contribue à leur connaissance et en réduit l’usure. Les utilisateurs qui souhaitent le consulter seront en mesure de voir la copie numérique, sans soumettre un document fragile à une contrainte mécanique due au déploiement de ses composants (ce qui conduit généralement à l'interdiction de la consultation à toute personne en raison des conditions de conservation précaires). Exception est évidemment faite pour les situations archéologiques qui se trouvent dans un état de danger extrême, comme les sites en zone de conflit. Dans ce cas, leur numérisation est susceptible d'être le seul témoin dans le cas de la destruction et devient un acte fondamental à accomplir chaque fois qu’on a l'occasion.
Les reconstructions virtuelles peuvent dans certains cas avoir une priorité plus élevée que les méthodes conservation traditionnelle ? (I.e. nous pensons par exemple aux sites archéologiques dans les zones en conflit)
Selon moi il faut distinguer le relief numérique et la reconstruction numérique : le relief numérique, par exemple, à travers les scanners laser ou la lumière structurée, a révolutionné le système de documentation du patrimoine, ce qui permet une vitesse et une précision de mesure précédemment impossibles à atteindre dans le domaine de l'archéologie. Aujourd'hui, je crois qu'une étude numérique pourrait servir de base essentielle à la fois pour les interventions physiques et les reconstitutions numériques, encore plus dans des situations difficiles telles que les zones de conflit, où la présence de longues fouilles et la documentation traditionnelle est impossible ou même risqué. 
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Sans aucun doute, l'étude numérique se pose également comme base d’une éventuelle reconstruction grâce à des techniques rapides d'impression 3D et prototypage (avec toutes leurs limites) des objets qui vont malheureusement être endommagés ou détruits. Mais dans ce cas, il faut être conscient que, même si la reconstruction numérique peut être précise, nous sommes toujours en présence d'une perte irrémédiable, celle de l'original. Je crois que l'utilisation des modèles 3D pour la restauration et la réinsertion sera l'un des sujets majeurs dans les années à venir, compte tenu des possibilités croissantes offertes par l’impression en 3D dans des matériaux différents. Au contraire la reconstruction 3D concerne la sphère de la mémoire et je dirais aussi celle de l’enseignement. La reconstruction de quelque chose qui a disparu est la volonté de reproduire visuellement l’état architectural d’origine d’un bâtiment que nous voyons maintenant sous diverses formes : par conséquent, expliquer l’histoire du bâtiment revient à raconter la vie sociale d'une communauté ancienne.
Comment imaginez-vous l'avenir de la conservation du patrimoine culturel ? Quelle place auront les technologies virtuelles dans ce domaine ?
Si j’avais dû répondre à cette question il y a quelques années, j’aurais dit avec certitude que les technologies numériques pourraient rapidement devenir un standard du patrimoine culturel, du relief à la communication. Je pensais à la création de cours universitaires pour former de nouvelles générations de conservateurs, avec une formation historique et humaniste solide et une grande connaissance du numérique.
Aujourd'hui, je pense que ce processus est en œuvre, mais bien plus lentement que je ne l'aurais prévu. Il y a certainement de nombreux projets d'applications numériques pour le patrimoine, la recherche se fait. Mais à côté des nombreux projets sérieux et concrets il y a également de nombreux projets plus approximatifs, sans un objectif précis sinon le spectacle de la technologie qui, à son tour est à la mode et qui est utilisée sans préparation adéquate.
Malgré les nombreux progrès réalisés ces dernières années (comme la création de la Charte de Londres il y a plus de dix ans) je pense que les disciplines liées au patrimoine numérique n’ont pas encore pleinement développé leur propre identité, même si elles sont de plus demandées, même au niveau international, comme en témoigne le nombre d’appel à projet Horizon 2020, où en sciences humaines, il y a une forte demande de développement des technologies pour l'analyse et l’accessibilité du patrimoine culturel.
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En ce qui concerne l'Italie, le plus gros problème est que, même en 2017, des termes comme patrimoine numérique, humanités numériques et histoire numérique ne semble même pas entrer dans le classement des disciplines universitaires, en particulier dans les sciences humaines. Cela signifie que le patrimoine numérique n’est toujours pas perçu comme une discipline à part, mais comme une dérivation d'autres disciplines.
J'espère que dans quelques années, le patrimoine numérique pourra devenir une science avec sa propre identité et ses propres enseignements au sein de chaque cours universitaire qui concerne le patrimoine culturel, afin que nous puissions former les nouvelles générations d’universitaires avec des compétences numériques, pour une conservation plus exhaustive du patrimoine.
Quel site rêvez-vous de pouvoir reconstruire en 3D?
Les projets qui me passionnent le plus ne sont pas les contextes archéologiques lointains dans l'espace ou le temps ou les cas les plus célèbres ; l'une des choses que j'aime le plus est la reconstruction des zones urbaines, même très près de nous, mais qui, au fil des siècles ont changé à tel point que même ceux qui vivent dans ces lieux aujourd'hui ne parviennent pas à les reconnaître. Une ville avant l'avènement de l'industrialisation semble déjà très différente dans ses formes, souvent traversée par des rivières qui étaient en même temps sources d'énergie pour les entreprises et les magasins et routes de transport des marchandises. Le modèle numérique d'un espace urbain ou d'un territoire à des moments différents permet de comparer la restitution du passé avec l'état actuel et la comparaison entre passé et présent est la clé pour comprendre le changement de n’importe quel contexte historique ou archéologique.
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