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#it's over now
mishidefresa · 1 month
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Sketches I did as samples for commissions :>
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sewinrat · 9 months
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YEAH UR WRITING IS AWESOME IM IN LOVE W THAT FIC!!!!N Im rlly sorry for forgetting write more details abt it!!
wondering if u could do Nyen x rat reader ^.^
ahahah sorry if Im requesting a lot Im js desperate n ur the only active ranfren fanfiction writer
It's fine. I understand. Also sorry I'm late with this thing
"Do you really have to hunt us everytime you see us?" You asked Nyen who is reading 'My Alter Ego Is A Turtle God Who Loves My Ex Boyfriend', from the ceiling in a hole. "My master is still stressed these days because of the last Christmas. His stress will only get worse if he saw a rat or a mouse roaming around," he replies - remarked - back to you while Still paying attention to his book. You raise an eyebrow at him, putting you chin on the palm of your hand and asked once more, "So why am I still here?"
Nyen didn't respond. Maybe he doesn't know. Why didn't he killed you? This is pretty rare of Nyen. Really rare actually and you're taking the opportunity to tease him, "Aww~ is the tom cat going soft for a little ol' me the rat?~" in a mocking baby voice.
"Shut up." He demands. He glared at you for a moment before going back to read. You laugh at him before you quiet down. You both sit around in silence for a while before you got tired and bored. You tried to turn back to crawl away but Nyen stopped you, "Why don't you just be with us?" This question made you physically stopped. "...What do you mean? I'm already part of the house!" you tried to joke it off.
"I mean, being one of the pets," he offered like it was possible. You sigh and look down at Nyen from the ceiling hole. "You know that's not possible, love." You lean down carefully to do an eskimo kiss(nose rub) to him as comfort. "Your master will never accept me as a pet. Maybe the kid with glasses will but I'm sure you don't want that," you rationalise with him. Nyen nods in disappointment.
You glance behind you back into the ceiling hole and gave Nyen one last kiss to the cheek. "I have to go now. I'll see you later. Our food are running out so I'm sure he'll attempt to get food from your fridge. I know you're still a cat but still, hold back a little will ya?" Nyen chuckles, "No promises."
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loakamossi · 9 months
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lincolnlogger · 1 year
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"It's over now, the music of the night..."
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nenehyuuchiha · 10 months
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eadun-duke · 1 year
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It must have been love but it’s over now || denton & eden
Personnages » Denton Cray & Eden Duke.
Où » Dans le manoir.
Quand » Tout récemment.
Notes » Nos coeurs saignent encore, on préfère vous prévenir.
Denton: Le chemin du retour se termine pour Denton qui arrive devant chez lui. Rien n’est remarquable à l’extérieur, mais il le sait : Eden est revenu. Le chasseur d’âme sent sa noirceur depuis l’allée du manoir. Il soupire. Le professeur gare son épaisse Mercedes dans l’espace qui lui est réservée, et remonte progressivement jusqu’à sa résidence. Il l’avait vu venir de loin, le coup que Eadun était en train de lui faire. Ce dernier était sans doute revenu pour tenter de convaincre Deandre de repartir. Le valet n’allait certainement pas lui faire ce plaisir. Chaque pas le rend plus solide dans sa décision de contrer son ancien amant comme il le peut. Le Duc repartirait et il repartirait seul. Il n’en serait pas autrement. Denton pense à Kaya et tient cette pensée. Elle serait non seulement son excuse pour rester mais aussi sa motivation. Pour de vrai et pour de faux. Le professeur passe la porte, sentant un regard se poser sur lui plus loin. Il ne prend même pas la peine de le regarder pour lui assener un « Bonjour, Eadun. » qui donne déjà le ton du reste de la conversation. La froideur et de nouveau, le désintérêt. « Si tu es venu me convaincre de te rejoindre, tu peux d’ores et déjà repartir. » Annonce Denton, se retournant finalement vers son bourreau, laissant imperceptible ce qu’il ressent, maintenant que celui qui était son compagnon est de nouveau devant lui.
Eden: Le regard du vampire balaie inlassablement l’allée de la propriété, à la recherche du véhicule de celui qui était il n’y a encore pas si longtemps son compagnon de route. Il est arrivé depuis seulement quelques heures, principalement passées à attendre Denton qui semble vouloir se faire désirer. Le concept du temps devient plus nuancé quand on a l’éternité devant soi, pour autant Eden considère qu’il en a déjà perdu suffisamment à attendre le démon dans sa nouvelle demeure new-yorkaise pour devoir continuer à le faire ici. Il n’aime pas le savoir sans lui. Qui sait ce que ces foutus humains ont pu lui rentrer dans le crâne lors de ces quelques semaines de séparation. Surement assez d’absurdités pour qu’il ignore tous ses appels, ce qui était déjà assez irritant pour le Duc. Il n’est pas le genre de personne qu’on ignore. Encore moins au profit de ces êtres-là. Eden prend une grande inspiration alors qu’il aperçoit enfin la Mercedes s’avancer au loin. Il lisse rapidement les manches de sa chemise alors que ses pas le mènent rapidement au salon du bas, prêt à accueillir son vieil amant. Un sourire de façade déforme ses lèvres, vide de chaleur, vide de vie. Seulement présent pour donner un élan agréable à une conversation qui risque de l’être beaucoup moins, compte tenu du ton glacial sur lequel Denton choisit de la commencer. Le vampire ne s’en formalise pas. Visiblement il n’a pas encore fini sa crise d’adolescence retardée. « Allons Deandre. » Il fait quelques pas en sa direction, l’invitant d’un geste du bras à le suivre dans la prochaine pièce, vers la table qu’il a fait dresser pour l’occasion. « Ne parlons pas tout de suite des sujets qui fâchent. Où sont passées tes bonnes manières ? » 
Denton: Tout est prévisible. Sa venue, sa posture, ses manières, jusqu’à son discours. Denton se doutait même que la table aurait pu être mise, comme si de rien n’était. Un tel niveau de déni ne devrait même pas être envisageable. « Si tu trouves que j’ai perdu ma politesse, attends de voir ce que cela pourrait donner si tu insistes. » Le ton du chasseur d’âme ne s’est pas réchauffé, loin de là. Il est vrai que ce n’est pas dans l’habitude de Denton d’oublier ses manières, encore moins lorsqu’il s’adresse à quelqu’un qui fut pendant des années son supérieur… Une supériorité qui a perdu de sa superbe avec les années. Appeler cet homme un Duc n’était qu’une farce bonne seulement à le replonger dans sa vanité. Les siècles ont passé, et aujourd’hui, ils sont égaux. Ou alors Denton n’a vraiment rien compris à l’abolition de l’esclavage. Le chasseur d’âme soupire, retirant sa veste de costume en regagnant le sofa, ignorant par le même temps la proposition d’Eadun de rejoindre l’étage. Si il a eu une vague à l’âme en le retrouvant il y a encore quelques minutes, celle-ci a d’ores et déjà cédé sa place au mépris face au comportement qu’adopte son compagnon. « Je préfère qu’on rentre directement dans le vif du sujet. De mon côté, je n’ai pas de temps à perdre. » Rajoute Denton comme en rappel à cette phrase qu’il avait entendu plusieurs fois de la bouche de son ex-amant. Avec un air décidé, le démon lève finalement le regard vers le vampire et ses grands yeux bleus, ne trouvant dans ceux-ci que l’immense vide qui est le sien depuis trop longtemps. Un vide que Denton a essayé de combler en vain. C’est dur de se dire qu’il n’y a probablement rien à faire pour lui. L’ancien valet ne peut pas s’empêcher de ressentir de la compassion pour l’ancien Eadun qu’il aimait tant. Celui qui a offert le monde à son serviteur… Mais sans jamais lui donner la liberté. Une liberté que Denton n’avait pas le choix que de prendre de force aujourd’hui. « Je ne partirai pas avec toi. »
Eden: Eden doit presque se retenir de ne pas rouler des yeux alors que son ancien partenaire décline sa proposition d’un ton assassin. Il est tout de même dommage de ne pas profiter d’une bouteille de vin si raffinée, tout ça pour cette histoire de rébellion. Le vampire ne dit pourtant mot, se contentant de rejoindre à son tour le sofa d’un pas lent. Si leur première dispute avait pu ébranler quelque chose en lui, cela n’est plus le cas aujourd’hui. Les réactions hostiles du démon étaient prévisibles, bien qu’encore incompréhensibles aux yeux d’Eden. Son regard se visse dans les iris clairs de son valet, comme il l’a si souvent fait. Quand il l’écoutait lui confesser son amour, par exemple. Fut un temps où il lui répondait par la réciproque. Mais petit à petit, le temps et la profonde détresse qu’il lui a apporté l’a rendu imperméable à ce genre de sentiments. Comme si sa mélancolie était venue gommer sa capacité à ressentir, sans qu’il ne puisse jamais trouver le moyen de la retrouver. À vrai dire, il n’avait même jamais cherché à la récupérer. Il était finalement plus simple de parcourir les siècles sans être affecté d’une manière ou d’une autre par les rencontres ou les événements. L’arrivée de François dans leur vie avait momentanément changé les choses, mais la situation était déjà bien différente désormais. Depuis que le français s’était fait rattraper par sa condition humaine, cela n’avait fait que renforcer la croyance déjà bien profonde d’Eden de s’éloigner des humains. De ces êtres fragiles, mortels, qui n’avaient comme destin que de mourir après une vie trop courte pour être signifiante. Au final, seul Denton et lui comptaient réellement. Attrapé dans le filet de ses pensées, le vampire se sent revenir au moment présent alors qu’il entend de nouveau la voix ferme de son compagnon remplir la pièce. « Oui, tu l’as déjà mentionné la dernière fois. » Balaie-t-il d’un geste de la main. Il prend place dans l’immense fauteuil pourpre non loin. « Je suis curieux, Deandre. Qu’est-ce qui peut être si important ici ? Nous avons fait rapidement le tour de la ville, je crois. »
Denton: « Je l’ai déjà dit, oui, alors je ne comprends pas pourquoi tu es encore là. » Denton réplique directement, d’un ton plat et neutre, ressemblant plus à sa manière de s’adresser à n’importe qui qu’à la chaleur de ses échanges passés avec Eden. Comme si le feu s’était éteint progressivement, et qu’ils vivaient désormais dans un éternel hiver qui avait enseveli leur amour sous la neige. À se demander même si c’est un sentiment qu’Eadun avait déjà ressenti. Ce vide à l’intérieur de lui prenait tellement de place qu’il commençait même à se faire tout autour. Le chasseur d’âme allait le laisser seul. Cette idée lui paraissait impensable pendant si longtemps qu’il cherchait encore à se débarrasser de l’espoir de voir son ex-amant changer un jour. Force était pourtant de constater que son optimisme n’était pas honoré. Eden prend place sur le canapé, Denton le toise en entier, comme si il essayait de trouver une parcelle de lui qui trahirait un tressaillement, ou une inquiétude… Rien. Finalement pourtant, Eden vient lui poser la question qu’il semblait attendre, et le professeur d’art a l’occasion de découvrir si la réponse qu’il fournit déclenche quelque chose. « Il y a quelqu’un. Une jeune humaine. » La précision est peut-être une attaque fatale. Le chasseur d’âme y met une sincérité remarquable. Kaya serait fière de lui. « Nous nous fréquentons. Je suis attaché à elle, et je veux rester ici. » Une légère crainte voit le jour à l’intérieur de Denton maintenant que la bombe est lancée. L’idée de mettre potentiellement en danger Kaya est ce qui l’effraie le plus. Il allait devoir faire en sorte de la protéger si ce plan devait vraiment continuer sur sa lancée. Il sent ses muscles se tendre alors qu’il se penche vers Eden, avec quelque chose de nouveau dans le regard. Une recherche de quelque chose qu’il n’obtiendra certainement pas: de l’approbation. « Je veux vivre pour moi, Eden, maintenant. » 
Eden: Eden sent le regard du démon le scruter de bas en haut et il ne peut pas dire que ça lui déplaît. Ce n’est pas encore le type d’attention qu’il attend de lui mais c’est un début, après des semaines entières à être ignoré comme un malpropre. Bien qu’il ait du mal à identifier exactement ce qui se joue à l’intérieur de l’esprit de Denton, il sait que sa présence doit tout de même avoir son impact. Cette idée vient nourrir son ego mis à mal par les derniers événements. Le vampire maintient le contact visuel alors qu’il reprend la parole d’une voix plus douce. « Je suis là pour toi, Deandre. Tu sais combien tu es important pour moi. » Son dos s’enfonce un peu plus dans le dossier du sofa, prenant peu à peu ses aises tout en veillant à ne pas venir froisser son costume fraîchement acquis. Il ne va quand même pas laisser cet discussion inconvenable abîmer cette si jolie veste importée d’Europe. Il est d’ailleurs toujours occupé à épousseter sa manche lorsque le démon lui répond finalement. Un fil se tend instantanément en lui. Eden se fige et lève de nouveau les yeux vers son ancien amant. Son regard planté dans le sien comme une flèche qui veut atteindre sa cible. Il garde le silence pendant quelques secondes, écoutant d’une oreille attentive les détails qui viennent se rajouter. Une jeune humaine. Attaché à elle. C’est d’un pathétique. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il apprenait que Denton fréquentait une humaine. Le démon avait pu faire ce drôle de choix par le passé. Eden avait déjà aperçu cette même brune sortir de la dépendance à plusieurs reprises - ce qui n’avait pas manqué de le faire rouler des yeux à chaque fois. Mais il n’avait jamais parlé d’attachement, pas plus pour une humaine que pour n’importe qui d’autre, depuis un long moment. Et pour cause, son attachement et son attention se devaient de lui être réservés. Et voici qu’il se mettait à défier ses décisions et ignorer ses appels parce qu’il s’était attaché à une jeune humaine ? La conversation devenait grotesque. Son regard ne flanche pas alors qu’il prend finalement la parole, la mâchoire serrée. « Je vois. C’est une nouvelle pour le moins insolite. » Son ton est froid et sec, comme prêt à clore immédiatement le sujet. Mais Denton n’a pas l’air de vouloir de s’arrêter là. Il se penche vers lui et le vampire le suit attentivement des yeux, tenté par l’idée de s’emparer violemment de ses lèvres pour les empêcher à jamais de prononcer ces mots ridicules. « Nous fonctionnons à deux, Deandre. Comme ça a toujours été le cas depuis notre plus tendre enfance. » Répond-il spontanément. Sa main s’aventure sur le genou du brun et il doit se retenir de ne pas s’y agripper plus fermement.
Denton: Les paroles d’Eden n’ont probablement pas l’effet escompté sur Denton. Elles ne font que rappeler au chasseur d’âme quel imposteur il est. Deandre n’est pas important comme une personne — il est nécessaire comme un valet, ou comme une compagnie pour que les vieux jours de son maître se fassent moins longs et tristes. Il n’est pas important, non, sinon il aurait eu ce qu’il voulait depuis longtemps. Le démon prend conscience en le regardant que tout chez Eden est superficiel : ses manières, ses paroles et ses actes… jusqu’à cette maison proprement décorée, vide de vie, et cette scène particulièrement triste sur laquelle se jouent leurs retrouvailles ratées. Tout n’est qu’une surface bien lissée pour cacher cet intérieur sans écho. Le chasseur d’âme ricane faiblement, laissant entendre à quel point les propos du vampire lui paraissaient critiquables. Il n’en rajoute rien. La suite de la discussion se contente de faire son travail. C’est presque comme si Denton pouvait entendre les pensées bien cachées de son ex-amant, qui se contente de serrer les dents pour cacher son désarroi. Sûrement plein de haine pour les humains, sûrement effaré d’entendre que l’affection du chasseur d’âme ne lui était plus réservée. « Je comprends que tu sois surpris. Mais j’aime cette fille et je ferai de cette relation ma priorité, tant que je resterai ici. » Denton rajoute alors qu’il voit les traits de Eadun se tirer encore plus. Plusieurs fois au cours des siècles, Eden avait tenté de reprendre son pouvoir sur son amant par des biais discutables. A chaque fois qu’il avait senti Denton s’éloigner, il avait toujours réussi à le remettre dans ses filets, que ce soit à coups de chantage affectif, avec du sexe, ou par des attentions. Il avait toujours réussi. Si ce n’était pas la culpabilité alors l’espoir faisait revenir Denton vers Eden. Aujourd’hui, il n’était plus nourri par ni l’un ni l’autre. L’amour s’était fané avec la passion : Eadun se contentait de faire ce qu’il fallait, de lui donner un semblant d’affection pour le faire rester. Comprendre cette manipulation était cruel, alors qu’en plus il le voyait précisément refaire la même chose à cet instant précis. Avec ses paroles tendres, une main sur son genoux qui aurait suffi à une époque à faire acquiescer Deandre tellement l’affection d’Eadun était discrète. Le chasseur d’âme soupire. Il ne peut pas dire que ce moment n’est pas douloureux. Il pose en retour sa main sur celle du vampire, la serrant avec la force qui était la sienne, se nourrissant un instant du contact de la peau froide d’Eden comme si il sentait que c’était la dernière fois qu’il pourrait en profiter. Ses yeux se vissent dans ceux du vampire, sans plus essayer de cacher la peine qui est la sienne. « Eadun, tu fonctionnes tout seul et moi je te suis. Ce n’est pas être un duo, selon moi. » Denton annonce, le calme étant revenu dans sa voix, maintenant que la colère laissait sa place à la mélancolie. Il sait pour autant que peu importe le ton qu’il emploie, ses paroles ne seraient sûrement pas entendues par son ex-amant. Denton penche son visage encore un peu vers Eden, comme si il essayait de mieux voir ce qu’il ressentait, toisant ses grands yeux bleus, s’arrêtant un instant en contemplation de ses lèvres auxquelles il aimerait dire au revoir avec la même passion qu’autre fois. « Je veux juste être heureux, Eadun. Pour ça, je dois reprendre ma liberté. » Le chasseur d’âme admet finalement avec sincérité.
Eden: Les mots que libère peu à peu le démon sont comme des gouttes d’huile jetées sur un feu déjà brûlant. Un feu qui se propage dans tout le corps d’Eden, venant réveiller des sensations qu’il aurait cru disparues depuis longtemps. Elles lui semblent si lointaines, si étrangères qu’il serait incapable de les lier à une émotion particulière. De la colère ? De la jalousie ? De la tristesse ? Il n’en a aucune idée. Il peut simplement ressentir la contraction de ses muscles qui s’intensifie jusqu’à en être douloureuse. Son interlocuteur serait déjà mort si ce n’était pas Denton. Le contact de sa main sur la sienne aurait pu venir calmer cette tempête, y remettre du sens, comme ça avait si souvent été le cas. Le vampire n’avait jamais compris ses émotions. Même lorsqu’il était encore humain, il n’arrivait pas à les reconnaître, ni à les gérer. Sa transformation était venue à la fois compliquer et faciliter ce travail. Mais cela lui importait peu - il avait Denton. Pour l’apaiser, pour le comprendre, pour le suivre quel que soit le chemin pris. Pour le sortir des ténèbres lorsqu’elles devenaient trop profondes et qu’elles venaient créer un fossé entre la réalité et son esprit. Pour l’aimer, au fil de ses longues années, et nourrir un ego aussi vide qu’immense. Qu’il puisse parler d’amour pour quelqu’un d’autre n’est pour le Duc qu’une trahison immonde à l’ordre des choses. Si une petite part de lui perçoit la peine dans le regard de son vieux compagnon, elle est trop faible pour être entendue. Balayée sous le désespoir de perdre la seule chose qui le maintient dans cette vie en réalité si pauvre de sens. Toutes ses fondations s’effondrent et éclaboussent tout ce qui l’entoure. Eden bondit brusquement sur ses pieds, envoyant valser la table basse qui se trouvait à côté. Il fait quelques pas avant de se retourner vers le responsable de ses maux. Celui qui l’abandonne. Sa voix remplit la pièce de sa violence. « Parce que tu penses que ce sera ça, la liberté ? Chérir une humaine dont la mortalité ne te rendra que prisonnier de cet amour ? » Son regard n’est que mépris alors qu’il laisse échapper un faible ricanement. « En un claquement de doigts tu n’auras plus que le loisir de la regarder se décrépir, et tout ton temps pour la pleurer une fois que tu l’auras enterrée. » Ses mots claquent sèchement dans le silence de la pièce. Eden se rapproche de nouveau de son ancien amant et vient encadrer son visage de ses mains, avec une tendresse si éloignée de ses actes précédents. Il reprend d’une voix douce, cherchant à s’infiltrer dans ses iris clairs. « Les êtres comme nous ne sont pas faits pour fonctionner avec eux. C’est pour ça que la vie m’a fait le cadeau de te mettre sur ma route. Toi seul peux m’accompagner. » Il laisse ses doigts glisser sur la peau de Denton. « Et moi seul peux te rester. »
Denton: De la sincérité. Précisément ce qu’attendait Denton depuis des siècles. La culpabilité revient pétrifier le coeur de Deandre. Pendant un court instant, il se met même à douter. Est-ce réellement la bonne chose à faire ? Est-ce que ce mensonge est nécessaire ? Sûrement, sinon sans lui il n’aurait jamais eu le courage de partir. Sans lui, non plus, il n’aurait jamais eu accès au Eden qu’il découvre de nouveau maintenant : celui qui ressent quelque chose. Aussi confus ses sentiments soient-ils, aussi violemment sont-ils exprimés — ils sont tangibles. Ils sont plus que Eadun n’avait montré pendant des siècles. Denton se lève à son tour. Les mots de son ex-amant glissent sur le chasseur d’âme comme des gouttes de pluie. Pour cause, il a déjà une réponse qu’il a tournée mille fois dans sa tête à lui offrir : « Il y aura sûrement de la douleur, mais au moins j’aurais ressenti quelque chose. J’aurais aimé et j’aurais été aimé en retour. Le jeu en vaut largement la chandelle. » Deandre impose la réalité de la situation à Eden avec ces quelques mots. Une humaine pourrait lui offrir mieux. C’est sûrement affligeant à entendre pour un vampire avec aussi peu de conviction en l’humanité. Humanité de laquelle il s’était déconnecté depuis longtemps, comme si le fil qui le rattachait à ses émotions avait été coupé. Il avait presque réussi à tailler celui de Deandre en l’enfermant dans cette cage hermétique avec lui, en lui faisant oublier tout le reste jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que lui qui compte. « Toi seul peux m’accompagner » Le chasseur d’âme est replongé quatre-cents ans en arrière. Il se revoit fermer la porte à clé derrière sa femme et son fils en pleine nuit, pour éviter qu’ils le suivent lorsqu’il acceptait ce pacte et cette malédiction. Il sent de nouveau le sang couler sur ses mains, celui des meurtres et des manipulations. Tout ça par amour pour Eden. Est-ce que cela en valait vraiment la chandelle, justement ? « Moi seul peux te rester. » À côté de ça, il réentend le rire dont le son ne lui est plus parvenu aux oreilles depuis des années. Il repense à tous ses baisers échangés secrètement dans les couloirs… Au bonheur qui fut pendant un trop court instant le leur. Du fidèle serviteur il était devenu l’amant, le grand amour… pour redevenir l’amant, puis le serviteur. Il ne s’agissait pas d’amour, non. Il s’agissait de dévotion, il s’agissait de pouvoir. Jamais ils n’avaient été égaux. La douceur de la voix d’Eden arrête le temps pendant un moment. Deandre aurait envie de se laisser enivrer par ce toucher qui lui manque tant. Il ferme les yeux un instant, tentant de se rappeler qu’il renonce à tout ça pour les bonnes raisons. Quand il les réouvre, il se plonge dans le regard du vampire, qu’il sent respirer si près de lui. À cet instant, il sait qu’il n’a plus le choix. Denton comprend ce qu’il doit faire. « Je suis désolé, mon amour. » Il murmure avec tristesse, avant de briser l’écart qui le séparait de son ex-amant et de plaquer ses lèvres contre les siennes. Il lui offre un ultime baiser maudit, brutal et pourtant plein de tous les sentiments qui étaient ceux d’avant, avec la force de plusieurs siècles d’abnégation. Dans cette ultime étreinte, le chasseur d’âme rassemble ses pouvoirs pour offrir une vision à Eden. Ce qu’il aime appeler le ‘futur conditionnel’. Cet ‘et si’ qui pourrait tout changer. La même vision dans laquelle il plonge les âmes qu’il souhaite conquérir. Sauf que cette fois-ci, cette image arrive dans le sens inverse. Et si Eden avait de nouveau une âme, qu’est-ce qui se passerait ? Défilent devant les yeux des amants les images les plus idéalistes possible. Denton et Eden privés respectivement de leurs pouvoirs, les paysages pluvieux de l’Angleterre, le son du piano, et la joie sur leurs visages. Tout pourrait être à eux. Si seulement il en était ainsi. C’est sur ce ‘si’ que Denton s’extirpe des bras d’Eden, profitant des quelques instants que dure la vision pour s’évincer et passer la porte du manoir. A l’instant où ses pas l’ont guidé dehors, il ressent toute la douleur de cette séparation paralyser ses entrailles. Si il pouvait pleurer, probablement qu’il le ferait. Il descend rapidement jusqu’à sa voiture pour agrandir l’espace entre lui et Eden, le rendre aussi réel que l’était leur échange. Quand il démarre, il prend une large inspiration, sentant l’air de l’indépendance creuser ses poumons. « C’est fini. » Il lâche maintenant, comme pour s’en convaincre lui-même.
Eden: Un sentiment étrange s’installe brusquement dans tout le corps d’Eden alors que le regard de son compagnon lui est finalement interdit. Ce n’est pas la première fois qu’il peut observer que Denton lui file entre les doigts. Il avait toujours trouvé un moyen de le faire rester, sans s’embarrasser d’une quelconque morale concernant le moyen utilisé. Après tout, il faisait ça pour son bien, pour lui rappeler où était sa place. Mais à cet instant, il sent que quelque chose ne tourne pas rond. Que cette fois-ci est différente. Il n’obtient pas la réaction voulue et ça ne lui plaît pas. Le souffle du vampire s’accélère sans qu’il ne s’en rende compte, en proie à une vague d’une émotion qu’il n’était plus du genre à ressentir depuis longtemps. Une émotion indigne de l’être qu’il était devenu. De la panique. Oui, Eden est totalement paniqué de se rendre compte que Denton lui échappe. S’il avait fait en sorte de s’ériger depuis toutes ces années comme le centre du monde du démon, c’était bien parce que la réciproque était vraie, sans qu’il ne puisse même se l’admettre à lui-même. Le temps lui avait tout pris. Sa famille, son titre, ses sentiments, son insouciance. Et voilà qu’il lui prenait Denton. Ses doigts s’accrochent un peu plus à la mâchoire tranchante du démon alors que ce dernier lui offre finalement un regard. Mais il ne peut plus s’y accrocher. Il y voit une lueur de détermination qui le repousse, venant dérailler quelque chose au creux de son ventre. Le contact violent de ses lèvres sur les siennes ne lui offre qu’une réalité tout aussi brutale. Ce baiser n’a de goût que tout ce qu’il a perdu. Denton s’en va. Il le laisse. Cette idée n’a pas le temps de faire le tour de son cerveau qu’il est assailli d’images. Des images qu’il ne comprend pas, transpirantes d’un bonheur irréel qui lui semble si lointain. Ça en est insupportable. Il les voit allongés, leurs corps nus enveloppés sous les couvertures, le visage illuminé par la joie. Il voit les paysages d’un pays qui n’est pourtant plus le sien, théâtre d’un bonheur qui ne s’y est jamais joué. Cette vie n’a jamais été la sienne et ne le sera jamais. Les images s’estompent peu à peu et le vampire bat des paupières à plusieurs reprises, haletant. Il se sent si fragile qu’il doit se rattraper au buffet non loin. Son regard se perd dans tous les recoins de la pièce, de peur d’y entrevoir une nouvelle vision de ce futur qu’il nie en bloc. Comment cela pourrait être possible ? Comment pourrait-il accepter d’être de nouveau humain ? Les visions le hantent encore, l’effrayant par leur optimisme qu’il sait pertinemment faux. Denton se trompe. Avoir une âme est un problème de plus dans l’équation, pas la solution. Le vampire maudit dans un hurlement les foutus humains qui ont pu lui mettre ces idées dans le crâne. Il hurle ce qu’il ne reconnaît même pas être sa peine. Il crie l’absence cruelle de Denton à ses côtés, il crie tous les sentiments qui n’avaient pas fait surface depuis toutes ces années. Et maintenant qu’ils sont là, lui, est seul. Terriblement, affreusement seul.
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geekord · 10 months
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youtube
This orchestra sounds so beautiful.
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Ok, I know nobody cares, but I got 80.3% for my results that were supposed to come out-
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keepcalmandbrewtea · 2 years
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Chapters: 7/7 Fandom: Le Fantôme de l'Opéra | Phantom of the Opera & Related Fandoms, Phantom of the Opera - Lloyd Webber Rating: Teen And Up Audiences Warnings: Creator Chose Not To Use Archive Warnings Relationships: Christine Daaé/Erik | Phantom of the Opera Characters: Erik | Phantom of the Opera, Christine Daaé, Raoul de Chagny, Original Characters Additional Tags: Canon Compliant, Post-Canon, The WWI AU no one asked for Summary:
A textbook case of a man developing a conscience.
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trickster-archangel · 2 years
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Sorry I sort of disappeared and didn't answer if some of you tried to reach or tag me in the past week.
I was burning out my last energies on my bar exam, and apparently it paid off since now I officially am AN ENGINEER!
Which, considering my age and the constant misery and poverty we had to endure, is not a little accomplishment.
Anyway I think now I'll drink myself asleep for a few days in order to recover from lack of sleep and proper food, binge watch Hawaii Five-0 both in Italian (for once not horrible) translation, and the original version, and then I'll catch up on the 200 post I saved and the message I've ignored.
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the-mjolnir-owner · 1 year
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I still believe that loki would've cut rhodey into pieces for the cheese whiz comment
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"I wouldn't let him, anon. I forgave Rhodes: we were all dealing with pressing matters at the time."
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merry-kuroo · 1 year
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Alright I skimmed the rest of Chain of Thorns and I honestly felt like I missed nothing. I got the answers to the questions I had. I'm sad my favorite character died because I did not expect it to be that person 😭
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lordlevian · 2 years
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I feel sad cuz i can't draw nsfw :,)
I wanted to draw something for servamp r18 week :(
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klonoadreams · 2 years
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i have graduated and am just chilling out now that @sylanc has gone home. Anyways, because I spent the last couple of nights at my sister’s place in my oldest nephew’s room, I found that he had the first four volumes of Jujutsu Kaisen, as well as the prequel (he had other volumes, but that was out of order compared to the rest), so I legitimately said, to everyone else, “IT’S OVER NOW.”
and oops, the ideas are forming in my head.
brought on by the fact that I graduated within the week I entered my new job.
idk where this SI OC is heading, but all I know is that their vibes are RANCID from the fury of getting reincarnated, just AFTER they graduated and started a new job (A GOOD ONE AT THAT).
so again, OOPS. :V
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edgepunk · 2 years
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when a youtuber finished a long playthrough that you've been watching since the beginning and now you don't know what to do with yourself
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