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pouzauges · 9 months

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Mauvais sang

Au mois de mai 1860, en visitant une des parties culminantes du département de la Vendée, remarquable par la beauté des sites pittoresques et des ruines historiques qui viennent à chaque pas charmer les regards et parler à l'imagination, j'atteignis un bois d'essence de hêtres qui couronne le sommet d'une des plus hautes montagnes du pays. Ce massif de beaux arbres, dont les cimes élevées apparaissent, dit-on, aux marins qui naviguent dans les parages de l'île de Rhé, sert aussi de point de repère au voyageur qui parcourt la Vendée. En outre, quand le feuillage des hêtres forme une épaisse voûte de verdure, impénétrable aux rayons du soleil, on voit, les jours de fête, la jeunesse des environs se réunir sous ces ombrages pour s'y livrer à de joyeuses danses, que dirige et anime le violon de quelque ménétrier de village. Peut-être est-ce à cette antique habitude de venir danser au pied de ces arbres, dont l'écorce est couverte de noms et d'emblèmes à moitié effacés par le temps, que ce lieu charmant a dû d'être appelé le bois de la Folie.

Après m'être reposé sur un rocher au milieu de ce gracieux bocage, je traversai un taillis de châtaigniers planté sur le versant méridional de la montagne. En sortant de ce bois, je me trouvai sur le bord des larges et profonds fossés qui, de ce côté, environnent les remparts du vieux château de Pouzauges, et qui étaient jadis remplis d'eau. Je les franchis, je pénétrai dans l'enceinte de la forteresse en passant par une brèche qu'un éboulement récent avait faite à la muraille ; alors s'offrit il mes regards un spectacle imposant et grandiose : j'étais au pied d'un formidable donjon du moyen âge, qui, bien que mutilé par les siècles et les hommes, élève encore à une grande hauteur ses épaisses murailles à moitié couvertes d'un vert manteau de lierre.

Ce donjon, dont la forme est carrée, a trois étages tous voûtés. La première salle, presque entièrement au-dessous du sol, n'offre d'autre ouverture qu'une porte, et la seconde salle, placée à l'étage supérieur, a une porte étroite très-élevée au-dessus de la base de l'édifice. Elle reçoit le jour par une fenêtre carrée de petite dimension. Une grande cheminée permettait de chauffer cette pièce, qui était la plus belle et la moins triste de ce sombre manoir. A côté se trouve une salle complètement obscure. Au troisième, deux grandes chambres à coucher reçoivent le jour par deux ouvertures carrées. Enfin, l'édifice était recouvert d'une plate-forme qu'environnait un chemin de ronde, protégé par un parapet. On parvenait chaque étage au moyen d'un escalier en forme de vis.

En examinant ces vastes appartements privés d'air et de lumière, où l'architecte a tout sacrifié aux ouvrages de fortifications sans rien accorder à l'agrément, on songe avez une sorte d'effroi aux guerres terribles du moyen âge, qui forçaient de riches et puissants seigneurs à venir s'emprisonner, avec leurs familles, dans de semblables demeures. Pourtant ce château est bâti dans une des plus admirables positions que l'on puisse rencontrer. De ce lieu élevé, on aperçoit un immense horizon qui embrasse presque tout le territoire de la Vendée.

Longtemps, je promenai mon regards au loin, découvrant de tous côtés des bourgs, des châteaux, des bois et une foule d'objets que j'avais peine à distinguer. Puis, quand ma vue fatiguée se reporta sur les ruines silencieuses qui m'environnaient, mon âme rêva du temps passé, et je me rappelai plusieurs faits historiques dont ce château avait été le théâtre.

La baronnie de Pouzauges avait droit de haute justice, et relevait féodalement de Thouars. Un seigneur de Pouzauges, en 1066, accompagnait Guillaume le Bâtard, lorsque ce duc de Normandie fut conquérir l'Angleterre. Plus tard, Alix de Mauléon fait passer Pouzauges dans la maison de Thouars en épousant Guy Ier le Brun, vicomte de Thouars. — Catherine de Thouars, mariée en premières noces à Gilles de Retz, le terrible Barbe-Bleue, parvint à se soustraire aux barbares traitements que lui faisait endurer son cruel époux, en se réfugiant au château de Pouzauges. Après la mort tragique de Gilles de Retz, Catherine se remaria avec Jean de Vendôme, vidame de Chartres, auquel elle porta son immense fortune. — De 1525 à 1570, la baronnie de Pouzauges appartient à Claude Gouffier, grand écuyer de France, duc de Roannais. Ensuite, Pouzauges devient la propriété de la famille de Grignon, qui l'achète au commencement du XVIIème siècle. Cette terre est ensuite vendue à Charles Mesnard, marquis de Toucheprès. Celui-ci épouse une demoiselle de Grignon, puis il meurt sans enfants en laissant à sa femme, par testament, Pouzauges, qui revient ainsi à la maison de Grignon. Enfin, M. Louis Frottier de Bagneux ayant épousé, en 1773, une demoiselle de Grignon, fille d'un Grignon, marquis de Pouzauges, la terre et le château de ce nom passèrent à la famille Frottier de Bagneux, qui en est au milieu du XIXème siècle propriétaire.

Situé dans un pays où le protestantisme avait de nombreux adhérents le château de Pouzauges ne pouvait manquer de jouer un rôle important pendant les guerres de religion. Je suppose que c'est de cette époque que date sa dévastation. — En 1563, les Huguenots du Bas-Poitou, ayant à leur tête le seigneur de Sainte-Hermine et M. du Landreau, s'emparèrent de Pouzauges le 1er mars. Ils l'occupèrent jusqu'au 15, pillant et brûlant pendant ce temps les églises des environs, maltraitant et outrageant les prêtres et toutes les personnes appartenant aux ordres religieux. Enfin, les ravages causés par cette insurrection furent si grands, qu'ils firent cesser, dans cette contrée, l'exercice du culte catholique.

Le 15 décembre 1567, les habitants de la ville de Pouzauges, bâtie près du château, virent dans leur église, dévastée de la veille par les Huguenots, une nombreuse réunion de réformés, qui s'engagèrent par serment à se prêter un mutuel appui, pour anéantir la religion catholique. Cette pièce curieuse, dont les expressions peignent bien le fanatisme des sectaires qui l'ont écrite, est suivie d'un grand nombre de signatures. En tête, on lit les noms des sieurs de Puy-Papin, des Eschardières, Cacaudière, de la Belotière, Barbière, Rollandière et Chauvinière, tous gentilshommes des environs.

A la révocation de l'édit de Nantes, il y eut, à Pouzauges et dans les paroisses voisines, des réunions séditieuses de religionnaires, à la tête desquelles se trouvaient des gentilshommes. A ce sujet, le ministre, N. de Louvois, donna l'ordre à l'intendant du Poitou, Foucault, de punir de mort les séditieux de cette province ; de plus, le ministre lui mandait qu'il fallait faire démolir les habitations de plusieurs protestants qui s'étaient assemblés près de Pouzauges. Suivi d'une troupe de dragons, Foucault s'acquitta de sa mission avec une grande sévérité. Les seigneurs de Puy-Papin, de la Chauvinière, de la Bonnelière, de la Grossetière, etc., partirent pour l'exil. On raconte que M. de Chavernay, près d'abandonner son châtenu de la Grossetière, répondit à sa famille, qui cherchait à le retenir en lui parlant des tristesses de l'exil et de la beauté des lieux qu'il allait quitter : « Cent Grossetières ne me feraient pas détourner la tête ». Il partit, et son magnifique château fut rasé. Malgré l'exil d'un assez grand nombre de gentilshommes et la rigueur des édits, les protestants restés dans le pays continuèrent à se réunir dans des lieux écartés ; là, cachés dans les bois ou dans quelque ravin profond, ils se livraient à l'exercice de leur culte. On nomma ces réunions Assemblées du désert [Note : Aujourd'hui la ville de Pouzauges a, comme avant la révocation de l'édit de Nantes, un temple protestant. Le culte est célébré à Pouzanges pour la première fois sous les halles le 11 mars 1563. Dès 1613 à 1617, il est décidé d'édifier un temple.

En 1794, au mois de janvier, le vieux donjon de Pouzauges fut le théâtre d'une horrible scène que je ne ferai qu'indiquer, ne pouvant mettre sous les yeux du lecteur le tableau sanglant d'un massacre où figure la repoussante image d'une hideuse luxure.

La colonne infernale commandée par le général Grignon venait d'apparaître dans la Vendée, où elle répandait la terreur par le pillage, l'incendie et la mort. A son arrivée à Pouzauges, cette colonne renferma dans les vastes salles du donjon un grand nombre de personnes arrêtées par elle en divers lieux. Parmi ces prisonniers, il y avait beaucoup de femmes qui, avant d'être égorgées, curent à subir les outrages de Grignon et de sa suite. Une jeune fille seule échappa à la mort. Les corps des victimes furent enterrés dans l'enceinte de la forteresse, à une petite distance du donjon. J'ai entre les mains plusieurs documents imprimés, intitulés : Pièces dénonciatives, qui racontent les crimes de Grignon et de son armée. Ces dénonciations ont toutes été faites par des républicains. Voici quelques lignes d'une de ces pièces, que son auteur, le citoyen Chapelain, témoin oculaire, déposa, le 9 août 1794, au Comité de salut public.

« Grignon me dit qu'en entrant dans la Vendée, il avait juré d'égorger tout ce qui se présenterait à lui ; qu'un patriote n'était pas censé habiter ce local ; que d'ailleurs la mort d'un patriote était peu de chose, quand il s'agissait du salut public. Il disait un jour : On est bien maladroit, on tue d'abord ; il faudrait d'abord exiger le portefeuille, puis l'argent sous peine de la vie, et, quand on aurait le tout, on tuerait tout de même ».

Je ne je puis citer le reste de ce passage, qui raconte avec des expressions cyniques comment les victimes furent outragées par leurs bourreaux. Pendant la guerre de la Vendée, Pouzauges fut occupé, tantôt par les républicains, tantôt par leurs adversaires. Le 14 mai 1795, le général Canclaux y établit un camp retranché.

Le peuple de Pouzauges, qui, de tous les faits historiques que l'on vient de lire, ne connaît guère que le terrible drame dont le château fut le théâtre pendant la Révolution, fait sur le vieux manoir une foule de contes effrayants, et si quelque étranger l'interroge à ce sujet, il lui recommandera charitablement de ne pas aller, la nuit, se promener au milieu des ruines, car elles sont habitées à cette heure par des démons redoutables, par des spectres et des bêtes fantastiques.

Charles Thenaise

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venicepearl · 5 years

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Alix of Thouars (1200 – 21 October 1221) ruled as Duchess of Brittany from 1203 until her death. She was also Countess of Richmond in the peerage of England.

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tiny-librarian · 6 years

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Royal Birthdays for today, September 5th:

Louis VIII, King of France, 1187

Alix, Duchess of Brittany, 1201

Peter IV, King of Aragon, 1319

Magnus, Duke of Holstein, 1540

Louis XIV, King of France, 1638

Maria of Nassau, Countess of Simmern-Kaiserslautern, 1642

Frederick Christian, Elector of Saxony, 1722

Archduke Charles, Duke of Teschen, 1771

Fath-Ali Shah Qajar, Iranian King, 1772

Pierre Casiraghi, Son of Princess Caroline, 1987

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histoireettralala · 2 years

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Medieval Brittany

Brittany was a region with strong traditions of independance, with an ethnic identity, a language and culture of its own. Formal integration into and continued interaction with the Carolingian empire, and with adjacent regions, nevertheless ensured that the political and social institutions of Brittany were similar to those prevailing elsewhere in western Francia. This was especially true of the eastern portion of the medieval duchy (the counties of Rennes and Nantes) which were within the Carolingian Breton march.

Brittany was severely affected by Viking attacks, and when ducal authority was re-established in the 930s (with the first ducal charters surviving from the 940s), it remained fragile. Dynastic disputes caused the political fragmentation of the duchy into counties. Comital authority was in turn diminished by the appearance of adulterine castellanies, which by the mid-twelth century constituted independant baronies. Comital authority further suffered from the pressures of resisting claims to overlordship pursued by both the dukes of Normandy and the counts of Anjou in the tenth and eleventh centuries. The process of fragmentation was halted and reversed from the mid-eleventh century, when intermarriage among the comital houses resulted in the ducal title vesting in one individual, Duke Alan IV (1084-1112). It remained for the ducal dynasty to revive central authority. The long and stable reigns of Alan IV and his son Conan III (1112-1148), ably assisted by the dowager-duchess Ermengard, daughter of Count Fulk IV of Anjou, saw progress in this direction.

A succession dispute following Conan's death not only undid the dukes' achievement, but also created the circumstances in which the claims to overlordship by neighboring princes could be fulfilled in the person of Henry II, king of England, duke of Normandy and count of Anjou. Between 1158 and 1166, Henry II annexed Brittany to his continental possessions, marrying his younger son Geoffrey to Constance, heiress of the duchy. The Plantagenet regime in Brittany further consolidated important links with the Anglo-Norman kingdom, which began with grants of lands in England to Bretons who had supported William the Conqueror in 1066 and later his son Henry I. The largest bloc of English lands, the honour of Richmond, pertained to the dukes of Brittany by hereditary right after 1146, but other Bretons held English lands in chief of the crown independantly of Richmond.

The Plantagenet regime came to an end in 1203, in consequence of King John's murder of his nephew Arthur, the son of Duke Geoffrey and Constance. From that point, Brittany was indisputably subject to Capetian authority, which could now be exercised directly. Brittany had at all times acknowledged Capetian sovereignty- even the Plantagenet rulers had rendered homage for the duchy to the kings of France- but typically of the principalities, this sovereignty was purely nominal until the early thirteenth century. Nevertheless, after the marriage of infant heiress, Alix, to Pierre de Dreux, a Capetian cadet, in 1213, Brittany was allowed a large measure of autonomy, subject to the continued acknowledgement of Capetian sovereignty, and the fourteenth and fifteenth centuries would see the golden age of ducal Brittany.

Elizabeth M. Hallam & Charles West- Capetian France, 987-1328

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european-royalties · 3 years

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#OnThisDay 1st 📸 - Louis VIII's seal. Year 1187, Birth of Louis VII. was King of France from 1223 to 1226. From 1216 to 1217, he invaded and claimed the Kingdom of England. Louis participated in the Albigensian Crusade in southern France, driving it to its successful and deadly conclusion. He was the only surviving son of King Philip II of France by his first wife, Isabelle of Hainaut, from whom he inherited the County of Artois. 2nd 📸 - Alix represented on a window in Chartres Cathedral. Year 1200, Birth of Alix of Thouars. ruled as Duchess of Brittany from 1203 until her death. She was also Countess of Richmond in the peerage of England. #HistoryofRoyals #RoyalHistory #RoyalBirth #LouisVIII #AlixofThouars #Monarchy #EuropeanRoyalties https://www.instagram.com/p/CTb_Olblngz/?utm_medium=tumblr

#onthisday #historyofroyals #royalhistory #royalbirth #louisviii #alixofthouars #monarchy #europeanroyalties

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histoire-de-la-bretagne · 7 years

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Alix de Thouars (1200-1221)

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alix_de_Thouars#/media/File:Alix_of_Thouars.jpg)

Privés de souverain à l’annonce de l’exécution d’Arthur Ier, barons et prélats bretons se réunissent à Vannes pour attribuer ensemble la couronne à Alix de Thouars qui devient duchesse de Bretagne. Elle épouse Pierre de Dreux, un prince de la maison capétienne, en 1213. En 1221 elle décède suite à une épidémie de peste. Son mari Pierre de Dreux, puis Pierre Ier de Bretagne, est duc de Bretagne de 1213 à 1234. Il est un noble, d’ascendance capétienne de la maison de Dreux. Le règne de Pierre Ier est agité car il va chercher à soustraire la Bretagne de l’influence française.

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nanshe-of-nina · 8 years

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WOMEN’S HISTORY † AlLIS A DHOUARS, DUGEZ BREIZH (5 September 1201 – 21 October 1221)

Alis a Dhouras (“Alix de Thouars” in French) was one of the twin daughters of Konstanza Breizh, dugez Breizh and her third husband, Guy de Thouars. Her paternal grandmother was Agnès de Peitieus, the only surviving daughter of Guilhèm IX de Peitieus, duc d’Aquitània and Felipa de Tolosa. Konstanza died shortly after giving birth to Alis and her twin sister, Katelin. This left their half-brother, Arzhur, as the new dug Breizh. As the son of the late Geoffrey of England (third surviving son of Henry II of England and Alienòr d’Aquitània), Arzhur was seen as the rightful king of England, despite the claim of his uncle, John Lackland. This led to war and after the Battle of Mirebeau in 1202, Arzhur and his full sister, Eleonora, were captured by their uncle's forces and held prisoner. Arzhur mysteriously disappeared not long afterwards and it is was assumed that it he was been murdered. Though Eleonora was still very much alive, the Breton nobles recognized Alis the new dugez Breizh to prevent John from attempting to rule as regent through his niece. Alis’ father served as regent until 1206, when Philippe II de France claimed the regency for himself. Though Alis had been betrothed to Herri Pentevr, Philippe broke it off and instead arranged for Alis to marry his second cousin, Pierre Mauclerc, a descendant of Robert Ier de Dreux, the fifth son of Louis VI de France and Adelaide di Savoia. Pierre quickly moved to consolidate his power, even though the previous Breton dukes had never held that much authority over their nominal vassals. Alis and Pierre had three children, but she died in childbirth in 1221. Their son, Yann, became the nominal dug afterwards, though most of the actual power remained with Pierre, who was a great ally of Louis VIII, but became opposed to his widow, Blanca de Castilla after his death. Alis' daughter, Iolanda, married Hugues XII de Lusignan, the son of Hugues XI de Lusignan and Isabelle d’Angoulême. Iolanda’s great-granddaughter was Joan de Geneville, 2nd Baroness Geneville, the wife of Roger Mortimer, 1st Earl of March, through whom she is the ancestor of numerous English nobles.

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