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#Raphaëlle Manière
madcat-world · 1 year
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Journey (2 of 4) - Raphaëlle Manière
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mariepascaleremy · 11 days
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RÉINCARNATION
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Un revirement essentiel s'est produit dans le développement de l'âme humaine entre le XVIII et le XXe siècle ; aussi pouvons-nous affirmer que celui qui entreprend l'étude de l'évolution universelle doit avant tout acquérir certaines formes de pensée qui le conduisent tout naturellement aujourd'hui à accepter les notions de réincarnation et de karma et à en admettre la vraisemblance. Il n'en était pas de même entre le XIII et le XVIIIe siècle, la pensée humaine n'étant pas assez avancée pour pouvoir, d'elle-même, acquérir ces notions. À chaque époque donnée, il faut toujours partir du point où la pensée, sous sa forme la plus développée, est parvenue ; le point de départ est donc aujourd'hui celui d'une pensée qui logiquement, c'est-à-dire partant d'une juste hypothèse, peut étudier l'idée des vies répétées d'une manière scientifique. Telle est la marche des temps. - R.Steiner De Jésus au Christ conf. II L'initiation chrétienne des Rose-Croix.
Images : St Jean-Baptiste (Léonard de Vinci), le peintre Raphaël (Agnolo Doni vers 1505-1506) & Novalis (vers 1799. - Johann Franz Peter Paul Gareis)
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nietp · 5 months
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Dsl je sais que l'agreg est une blague mais éternellement je suis persuadé que ton échec à l'agreg de philo et la manière dont tu réagis est ce qui explique tout ton parcours biographique à partir de là pour tjs et surtout quand ta famille de bourges t'a préparé à passer l'agreg dès tes 5 ans et demi et que tu rates quand même. Moi perso je pourrais pas vous dire comment j'aurais réagi parce que je l'ai eu du premier coup contrairement à Raphaël Enthoven et Adèle Van Reeth par exemple
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aurevoirmonty · 2 months
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Kouchner, BHL, Ménard : Macron ne compte qu’une poignée de soutiens pour l'envoi de militaires en Ukraine
Les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’envoi de militaires en Ukraine ont provoqué un tollé auprès des alliés de la France et dans les oppositions. Le président n’a pu compter que sur le soutien d’une poignée de personnalités secondaires.
«Oui je suis favorable à des troupes au sol. C’est pas facile à dire, ça va coûter des sacrifices»: l’ancien ministre des Affaires étrangères (2007-2010) Bernard Kouchner a tenu à apporter son soutien à Emmanuel Macron après ses propos polémiques tenus le 26 février sur l’envoi de troupes en Ukraine. Le lendemain, sur l’antenne de la chaîne LCI, l’ancien élu socialiste, qui avait été un des promoteurs de la guerre en Irak en 2003, a ainsi affirmé à propos de l’Ukraine qu’il fallait «montrer que nous sommes prêts à défendre cette démocratie naissante, cette démocratie affirmée». Des propos qui ont vivement fait réagir ses détracteurs sur les réseaux sociaux. L’avocat Régis de Castelnau a ainsi moqué ces propos en déclarant sur X (ex-Twitter) : «La fermeté il connaît. Par exemple, il a fermement couvert les trafics d’organes de la mafia kosovare quand il était proconsul là-bas.  Ensuite, il a été très ferme avec son ami qui violait régulièrement son fils.»
Même Tenzer évoque une «erreur de l’annoncer de cette manière» La prise de position de Bernard Kouchner a trouvé un écho sur France Info où l’essayiste et haut-fonctionnaire Nicolas Tenzer a apporté son soutien au président tout en admettant qu’il y avait «peut être eu une erreur de l’annoncer de cette manière». «Sur le fonds, c’est une chose qui me paraît indispensable», a-t-il ajouté. Pour ce promoteur des thèses néoconservatrices, antirusses et atlantistes, directeur de publication du média Desk Russie, envoyer des troupes françaises en Ukraine aura «un effet dissuasif sur la Russie». Nicolas Tenzer, qui ne craignait pas d'affirmer en janvier 2022 sur France 24 que l'OTAN n'avait «jamais agressé personne», avait par ailleurs été critique sur le «dialogue de sécurité» qu’avait souhaité Emmanuel Macron, affirmant que Vladimir Poutine ne comprenait que la force. BHL aussi, bien sûr  Le philosophe Bernard-Henri Lévy a lui aussi tenu à défendre le président en dénonçant «beaucoup de mauvaise foi chez ceux (notamment les propagandistes de Poutine) qui font dire à Macron qu’il veut envoyer des troupes au sol en Ukraine». Et d’expliquer que le président français avait en réalité dit que «la Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre».
Côté élus, seule la majorité a défendu la prise de position du président, ainsi que l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, lequel avait pris à partie son concurrent communiste aux élections européennes Léon Deffontaines en invoquant «la résistance antifasciste, la défense du droit et la solidarité avec les démocraties agressées». Un eurodéputé désavoué par le secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure, qui a dénoncé une «surenchère verbale irresponsable». Celui qui était signataire d’une tribune défendant la guerre américaine en Irak a finalement tenté de s’échapper de la polémique qu’il avait provoquée à gauche. «Recentrons le débat : l’urgence, c’est de livrer toutes les armes nécessaires à la résistance ukrainienne et d’accroître massivement nos sanctions contre le régime russe», a-t-il assuré.
Le 26 février au soir, Emmanuel Macron déclarait à l'issue d'une conférence de soutien à l'Ukraine. «Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre». Le chef de l'Etat français a depuis été désavoué par la quasi-totalité des dirigeants européens, mais aussi par Washington. En France, les oppositions ont aussi fustigé les propos d'Emmanuel Macron.
RTNews.
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manfrommars2049 · 1 year
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Grand Space Opera - Character Design 06 by Raphaëlle Manière via ImaginaryAliens
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maaarine · 1 year
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j’avais pas suivi les deux premières semaines de la Star Academy mais je m’y suis mise ce week-end car je cherchais un truc con à regarder pour soigner un ✨mental breakdown✨ 
impossible de commencer par le premier épisode vu qu’ils ne sont disponibles que sept jours, donc j’ai lancé la deuxième semaine
mes impressions:
— d’abord j’ai vérifié si l’hymne Ne Partez Pas Sans Moi n’avait pas été écrit à l’époque par Jean-Jacques Goldman pour Céline Dion
car je me demandais si Michael Goldman (fils et sosie de JJ, et nouveau directeur de la Star Ac) finançait son héritage en choisissant cette chanson
— quand j’étais gosse je trouvais les profs plus intéressants que les élèves
maintenant c’est surtout la production de l’émission qui m’intéresse, notamment la manière dont elle façonne la trame et le ton de l’histoire
— ce ton est familial, chaste, policé; TF1 ne veut pas faire dans le trash, semble se positionner en opposition à ce genre de télé réalité
— je me demandais si l’hétérosexualité serait moins imposée qu’il y a 20 ans 
les vrais se souviennent de la saison 3 (2003), quand l’émission sous-entendait qu’il y avait plus que de l’amitié entre les finalistes Élodie et Michal, alors qu’il était un peu trop fan de Mylène Farmer pour que ce soit crédible
dans cette saison-ci il ne semble y avoir ni homo ni hétérosexualité, la ligne éditoriale ne pousse pas l’angle de la romance
même l’angle habituel de la rivalité (la blonde contre la brune!) a été laissé de côté
— une chose qui ne me dérangeait pas dans ma jeunesse mais qui m’irrite maintenant: les branleurs & branleuses
je tolère Léa parce qu’elle a beau être fainéante, elle sort tellement d’idioties qu’elle en est divertissante
mais Julien m’agace parce qu’il fait le gamin, n’en branle pas une, puis va se la jouer outré quand il se fait démonter
— et encore, les profs actuels sont gentils avec lui, la reine des piques Raphaëlle Ricci l’aurait déjà fait chialer en bonne et due forme
— Paola: celle qui m’a directement tapé dans l’oeil, elle a du talent et du charisme, elle bosse assez, sa personnalité est à la fois moins coincée et moins chaotique que d’autres
et c’est facile d’imaginer quel style de musique lui conviendrait et quel public il ciblerait
— Enola: la plus intelligente, elle cerne bien les gens et le système, mais ça m’étonne qu’elle soit si ouvertement ambitieuse, alors qu’elle doit savoir que le public n’aime pas ça
— Anisha: on a tous connu cette fille qui chouinait après l’examen de math puis claquait un 18, et on l’a tous trouvée insupportable
— Louis: tout aussi insupportable, le mec qui prétend qu’il n’est pas fâché alors que la moindre connerie le vexe à mort, et qui t’en voudra jusqu’à la tombe d’avoir un jour utilisé un ton un chouïa trop sec avec lui
— Stan et Chris: sympas mais fades, sans intérêt
— Tiana: trop jeune
— Carla: ses leggings doivent passionner un certain public mais pas moi
— prof de théâtre: son accent et son air taré m’ont fait croire qu’il était belge mais en fait non (il enseigne à Bruxelles ceci dit)
par contre il doit être sur le spectre, c’est pas dieu possible d’être si malaisant h24
— on voit que les élèves ont grandi sur internet parce qu’ils sont moins catastrophiques en anglais que leurs prédécesseurs
— comment je sais que je suis une vieille vache: je n’ai jamais entendu parler des artistes invités aux primes: Slimane? Keen'V? Adé? Naps? ¿Quièn es? 
même Gims, son nom me dit quelque chose, mais je ne sais pas ce qu’il chante
moi je connais Julien Clerc et tous les Michel
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data-rhei · 1 month
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Iéna Situation / journal
64 black & white A4 sheets, post-it, armed kraft envelope, Île-de-France postcard; with the contribution of Cyriaque Blanchet, Flora Bouteille & Konstantinos Kyriakopoulos, Jule Brière, Julien Carpentier, Marianne Dupain, Youri Johnson, Nastassia Kotava, Morgane Le Doze, Raphaël Massart & Matthias Odin, Sarah Netter, Mathis Perron, Janna Zhiri.
[FR]
Iéna Situation / journal est une édition qui réunit de manière dé-hiérarchisée, non signée les contributions des participant·e·x·s du cycle Iéna Situation. À chacun·e·x a été proposé de prendre part librement. Aucun choix éditorial n’a été fait, autre que la contrainte du format A4 et du noir et blanc. 
Iéna Situation est un cycle de trois expositions et une résidence organisés par Data Rhei entre 2021 et 2023, une réflexion artistique et éthique reprenant à son compte certains axes de recherche philologique et poétique du romantisme d’Iéna. 
Au-delà des tropes classiques du romantisme (l’opposition au projet de rationalisation et de maîtrise du monde poussé par les Lumières, la lutte contre la destruction de notre environnement…), c’est le refus de l’idée de représentativité du langage, au cœur de la pensée de l’Athenaeum qui nous a incités à investiguer. En effet, dans la pensée d’Iéna, avec le refus de la correspondance des signes et des choses, le langage ne résorbe jamais l’interstice entre les subjectivités et l’univers, et fait place à l’autre comme point d’accès au monde. Alors, si le langage n’est pas encore performatif, il n’est pas non plus comme chez Marx, le simple symptôme de l’organisation sociale. Il porte en lui l’idée de sa fluidité, de son pouvoir de transformation du monde et d’un pouvoir utopique qui ne réside pas dans l’efficacité de la communication, mais dans la perspective d’une altérité comme interface avec le monde. 
Pour autant, Iéna Situation cherche avant tout à se débarrasser de certaines parties de la pensée de l’Athenaeum. Et particulièrement de la transcendance avec tout ce qu’elle implique comme oppression et violence exercée à l’autre. Ainsi, Iéna Situation tend à développer un romantisme immanentiste — qui refuse de penser qu’il existe des idées universelles et éternelles, et qui donne toute la place à ce qui est ici et maintenant, aux relations que nous entretenons. Ainsi, au fragment romantique, qui selon les mots de Lacoue-Labarthe et Nancy dans L’Absolu littéraire : Théorie de la littérature du romantisme allemand, est « totalement détaché du monde environnant, et clos sur lui-même comme un hérisson » ; qui voulait rencontrer l’éternité en niant le monde, Iéna Situation souhaite en substituer un autre : parole d’un sujet en rapport avec les autres, qui ne cherche autre chose que de se dire, de se dire pour l’autre.
Pour cela, au cours des différents volets du cycle, nous avons invité des artiste·x·s à réfléchir avec nous, à créer ensemble de multiples manières, en abordant différents volets de la pensée d’Iéna : comment faire communauté à partir de fragments et de singularités autodéterminées ? Peut-on imaginer des divinités immanentes ? Penser l’altérité à travers l’espace qui nous sépare et le respect que cela impose ? Y a-t-il la place pour un romantisme sans les idées de nature ou de culture, au-delà des concepts de matière et d’esprit ? Pour ce faire, Iéna Situation veut mettre à profit la dimension utopique d’une création qui a pour but l’expression et la valorisation des sujets ; sans voir les sujets comme des récepteurs de la transcendance, mais plutôt comme des sujets sans autre enjeu que la présence. Comment en somme, penser une création orientée vers l’hospitalité, le respect et l’amour de l’altérité ?
Ce journal s’inscrit dans la lignée de ces recherches. Elle réunit des contributions diverses et variées, non relues, non éditées et non transformées, dans une simple enveloppe.
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Fréjus Saint-Raphaël vs Le Puy Foot reporté au 30 mars à cause de la météo
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Ce week-end, les fans de football étaient impatients de voir s'affronter Fréjus Saint-Raphaël et Le Puy Foot en National 2. Malheureusement, cette rencontre tant attendue a été reportée, petite déception chez les supporters des deux équipes. Fréjus Saint-Raphaël et Le Puy Foot : conditions météorologiques défavorables La décision de reporter le match Fréjus Saint-Raphaël vs Le Puy Foota été prise en raison des conditions météorologiques défavorables. Une alerte orange pluie-inondation a été déclarée dans le Var, ce qui a obligé les autorités locales à prendre des mesures de précaution. C'est par le biais des réseaux sociaux que Fréjus Saint-Raphaël a annoncé l'annulation du match, après un arrêté municipal. Une nouvelle qui a rapidement circulé parmi les supporters, l'excitation de voir leur équipe jouer est donc reporter. Lire aussi : National 2 : Antonio Barrios Moreno devenu coach adjoint pour donner un nouveau souffle au Jura Sud ? Repos forcé pour Le Puy Foot Le Puy Foot se retrouve donc avec un week-end de repos forcé, une situation qui pourrait impacter leur dynamique en championnat. Cette pause inattendue offre également une opportunité aux joueurs de recharger leurs batteries et de se préparer pour les défis à venir. Malgré ce contretemps, il se murmure que la rencontre pourrait être reprogrammée pour le samedi 30 mars. Une lueur d'espoir pour les supporters ? Ils attendent avec impatience de voir leur équipe sur le terrain, Rendez-vous est donc pris. Voir également : National 2 :  SO Romorantin se donne pour objectif de prendre la tête du Groupe B Les regards tournés vers les concurrents En attendant, Le Puy Foot devra garder un œil attentif sur les résultats des autres équipes. En particulier, les performances de Grasse à Bourgoin et d'Aubagne à Toulouse seront scrutées de près, ces équipes étant les principaux concurrents de Le Puy Foot en tête du classement. Les joueurs de Le Puy Foot restent déterminés de leur coté à poursuivre leur ascension en championnat. Le repos forcé leur offre l'opportunité de se préparer mentalement et physiquement pour les prochains défis qui les attendent. Bien que le report de la rencontre ait déçu de nombreux supporters, il offre également une occasion aux équipes de se préparer de manière optimale pour les matchs à venir. Les regards sont désormais tournés vers le futur, avec l'espoir de voir les joueurs briller sur le terrain lors de la reprogrammation de ce match très attendu. Read the full article
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madcat-world · 1 year
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/Mood - 2 (1 of 4) - Raphaëlle Manière
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omagazineparis · 3 months
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Comment LinkedIn est devenu le terrain de jeu des stars
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Bienvenue dans notre article dédié à l'évolution des célébrités sur LinkedIn ! Dans un monde où la notoriété et l'influence sur Internet sont en constante mutation, il est fascinant de voir comment des personnalités telles que Ryan Reynolds, Jennifer Lopez, Jessica Alba, ou encore Raphaël Varane, choisissent de s'investir sur cette plateforme professionnelle. Le cas Ryan Reynolds : un mélange d'humour et de sérieux Ryan Reynolds, l'acteur mondialement connu pour son rôle dans Deadpool, a su séduire ses 2 millions d'abonnés sur LinkedIn grâce à un contenu mélangeant humour et sérieux. Dans sa biographie, il déclare prendre un congé sabbatique pour passer du temps en famille tout en se consacrant à sa carrière professionnelle de 9 à 5. Pourquoi préférer LinkedIn à Instagram ? La question qui se pose est : pourquoi des stars au sommet de leur notoriété comme Ryan Reynolds choisissent-elles LinkedIn plutôt qu'Instagram, qui compte vingt fois plus d'abonnés ? La réponse réside dans une tendance grandissante chez les célébrités à se tourner vers les affaires et l'entrepreneuriat. Sur LinkedIn, elles sont perçues comme des penseurs d'affaires et peuvent aborder des sujets en dehors de leur domaine d'origine. Une plateforme sérieuse qui attire les célébrités LinkedIn offre un terrain vierge pour les célébrités souhaitant s'exprimer de manière sérieuse. Toute personnalité dépassant les 100 000 abonnés devient une figure incontournable sur la plateforme. Contrairement à Instagram, TikTok, et Twitter, où l'influence est souvent associée à la vie quotidienne, LinkedIn se concentre sur ce que l'on fait plutôt que sur qui l'on est. A lire également : Zendaya et les réseaux sociaux : une gestion personnelle L'importance de la proximité LinkedIn permet également aux célébrités de renouer avec la proximité, alors que "les célébrités sont devenues plus banales tandis que les soi-disant gens ordinaires sont devenus plus glamour", comme l'a souligné Jenna Drenten, professeure de marketing à la Quinlan School of Business de Chicago. L'exemple de Jimmy (MrBeast) Donaldson Même des personnalités comme Jimmy Donaldson, le célèbre Youtubeur et homme d'affaires dont la fortune personnelle a atteint 500 millions de dollars en un an, voient un intérêt à être actifs sur LinkedIn. Cela montre à quel point cette plateforme peut être pertinente pour étendre son influence. L'intérêt des chefs d'État Même les chefs d'État, comme Emmanuel Macron, reconnaissent l'importance de LinkedIn pour communiquer avec leur audience. Le compte LinkedIn d'Emmanuel Macron compte près de 3 millions d'abonnés, montrant ainsi l'impact que cette plateforme peut avoir, même au plus haut niveau de la politique. En conclusion, la migration des célébrités vers LinkedIn est une tendance qui s'affirme de plus en plus. Cette plateforme offre une opportunité unique de mêler sérieux, proximité, et influence, ce qui attire de plus en plus de personnalités du monde du cinéma, du sport, et des affaires. Il est donc probable que cette tendance continue de croître, faisant de LinkedIn un acteur majeur de la communication des célébrités sur Internet. Read the full article
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oenodyssee · 5 months
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Pour une lampée de vin langue
Chez la famille Chaume // Domaine Chaume-Arnaud // Vinsobres // Côte-du-Rhône
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« Un point d’écart est-ce désaccord ? » J'ai pondu cette phrase pour Synapses en écho à la défaite de l’équipe bleue contre l’équipe verte en quart de finale de la coupe du monde de rugby. Elle me revient après que Valérie Chaume m’a fait remarquer qu’en traversant la rivière pour gagner le domaine Chaume-Arnaud j’ai changé de département, passant du Vaucluse à la Drôme, mais aussi de région (Provence-Alpes-Côte -d’Azur / Auvergne-Rhône-Alpes) et, surtout, que d’une rive à l’autre le cours d’eau a changé de nom : l’Aygues est devenu l’Eygues. « Une lettre d’écort est-ce désaccard ? »
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« Comprendre qu’il y a un espace infini entre chaque atome de langage » écrit Valère Novarina dans une langue inconnue un merveilleux petit livre dans lequel il réfléchit sur le patois savoyard, ses multiples variations d’un hameau à l’autre, d’une vallée à l’autre ; chatoiement dans lequel il voit « un lien mystérieux ressenti entre le renouvellement des plis du paysage et celui des mots, un sentiment du paysage parlé ». Non loin, se trouve la mosaïque des paysages bus : toutes ces topographies, ces géologies, tous ces écosystèmes, ces microbiotes, qui depuis mon départ, se sont exprimés en moi par le canal du vin. Comprendre que chaque vin est le signal d’une possibilité de langage.
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Avant la présentation de Rhapsode je propose aux vignerons qui m’accueillent de partager un verre avec l’assistance. C’est à partir de cet ancrage liquide que la performance va se dire et s’entendre, qu’elle va prendre sa teinte unique, se distinguer des précédentes, des prochaines. Il arrive cependant que les circonstances en décident autrement et qu’à la place d’une parcelle locale ce soit le coteau d’un ami ou la combe d’une consœur qui soit servie. Et j’apprécie aussi cette curiosité et ce goût pour la manière des autres — « et dans manière il y a main » note Valère —, la joie de s’échanger des bouteilles que je constate souvent dans le petit monde du vin nature. Ce soir c’est Philippe, mari de Valérie et père de leur trois fils Thibaud, Raphaël et Samuel, qui est à la manœuvre.  Le premier verre est un taillis fleuri blanc du Mas de Libian, le deuxième un col oiselé rouge du domaine Gramenon. L’accostage à  Chaume-Arnaud se fait au troisième verre dans une trouée violette en cœur de ripisylve. La performance peut commencer.
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Je bois donc une goulée de Vinsobres : Grenache, Syrah, Cinsault, Mourvèdre, Counoise. « Chaque langue s’ouvre comme un puits de mémoire » écrit le dramaturge suisse. Une généalogie se diffuse en moi, se mêlant à celle d’Orphée. Orphée devenant progressivement vigneron. Vigneron par son dire. Au loin, dans la nuit, on devine la silhouette tourmentée des Baronnies. La famille de Valérie est paysanne, protestante et communiste. Au départ c’est elle qui se lance, sans aucune aide de ses parents, à vendre des abricots au bord des routes puis, au sortir du Lycée agricole où elle a rencontré Philippe, se risque à la vigne, au bio, à la biodynamie.  Son pari : produire des vins nature toujours « loyaux et marchands » tout en maintenant une production diversifiée de fruits et d’olives Nyons. Philippe, lui, est athée et rugbyman. Formé au "machinisme agricole cultures tropicales équatoriales et méditerranéennes", on lui propose de partir Outre-mer. Il reste, pour Valérie. Ils feront grandir le domaine ensemble, 60 hectares aujourd’hui « tout en fermage :  la propriété ne m’intéresse pas » a précisé Valérie. Ils donneront naissance à trois enfants. Deux rugbymen professionnels revenus travailler au domaine, et un agronome, en partance pour la Côte d’Ivoire. Caractère et solidarité. Dans et au-delà l’humain. J’ai donc bu une goulée de Vinsobres.
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Puis j’ai mélangé les verres, les lettres et la ponctuation, j’ai joué de la métaphorminx et nous avons parlé ma « langue à un » selon l’expression de Valère. Puis, sans penser au lendemain, j’ai rebattu les verres, les lettres et la ponctuation.
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entomoblog · 6 months
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L’organisation spécifique de l’ADN dans les spermatozoïdes préserve l’intégrité des chromosomes du père dans l'œuf
Lorsque les spermatozoïdes se forment, ils éliminent les protéines histones, qui empaquètent l’ADN dans toutes nos autres cellules, et les remplacent par des protamines, des protéines spéciales du noyau des spermatozoïdes. Une étude récente publiée dans la revue Science, vient mettre pour la première fois en lumière le rôle de cette mécanique, et montre que cette élimination des histones est très importante pour préserver l’identité épigénétique des chromosomes paternels après fécondation.
  10 novembre 2023
Résultats scientifiques Biologie cellulaire
  "... La drosophile représente un modèle de choix pour étudier cette question. La puissance de la génétique de la mouche permet d’identifier efficacement des gènes codant les protéines impliquées dans ces processus de remodelage de la chromatine. De plus, les différentes étapes de la spermatogenèse, et plus particulièrement la transition histone-protamine, sont facilement observables par microscopie confocale, qui utilise généralement le laser comme source de lumière et de nombreux marqueurs fluorescents. Enfin, les femelles de drosophile pondent leurs œufs rapidement après fécondation ce qui permet d’étudier aisément les conséquences d’une modification de l’organisation de la chromatine spermatique sur le développement embryonnaire précoce."
(...)
  "Cette étude démontre pour la première fois une fonction fondamentale de l’élimination des histones du noyau du spermatozoïde chez la drosophile : déterminer et protéger l’identité épigénétique des chromosomes paternels après fécondation. Cette découverte change en profondeur notre compréhension de la transition histone-protamine qui existe chez de nombreuses espèces, dont l’Homme. Enfin, l’analyse de ce mutant remarquable met en évidence l’extraordinaire plasticité de la chromatine spermatique chez les insectes."
  Figure : Le mutant à effet paternel paternal loss (pal) entraine la fragmentation du pronoyau mâle après fécondation.
  (A) Schéma présentant les premières étapes après fécondation chez la drosophile. Lorsque le spermatozoïde pénètre dans l’œuf, la méiose femelle alors bloquée en métaphase de méiose I reprend. Le noyau du spermatozoïde se décondense : les protamines (vert) sont remplacées par les histones (rouge). Après méiose, le noyau femelle migre et s’appose au noyau mâle.
  (B) Images de microscopie dans un embryon marqué pour les histones (rouges), l’ADN (bleu) et la Lamine (blanc), qui forme l’enveloppe nucléaire. Haut : apposition des pronuclei mâle et femelle dans un embryon contrôle (WT). Bas : apposition des pronuclei dans un œuf fécondé par un mutant pal. Le noyau paternel est fragmenté.
  Crédit Raphaëlle Dubruille, Benjamin Loppin
  Histone removal in sperm protects paternal chromosomes from premature division at fertilization. Dubruille R, Herbette M, Revel M, Horard B, Chang CH, Loppin B. Science (2023) DOI: 10.1126/science.adh0037
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NDÉ
Editor’s summary
  Traduction
  L'ultracompaction de l'ADN des spermatozoïdes chez de nombreuses espèces est souvent associée au remplacement, à l'échelle du génome, des histones par des protamines, mais le rôle réel de ce changement radical dans l'organisation de la chromatine reste largement énigmatique.
  En étudiant un mutant de drosophile vieux de plusieurs décennies, Dubruille et al. ont découvert que les histones étaient massivement retenues dans le sperme sans affecter sa capacité à féconder (voir la perspective de Levine).
  Cependant, lors de la fécondation, les chromosomes mâles sont reconnus de manière aberrante par les facteurs maternels qui contrôlent la progression méiotique de la femelle, ce qui conduit à une division prématurée délétère et à une perte précoce des chromosomes mâles.
  Ce travail met en évidence le rôle de la chromatine du spermatozoïde dans la protection des chromosomes mâles dans l'ovule. - Di Jiang
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heidigentille · 6 months
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( Proustian Hsu )
我覺得,當我沉浸於藝術就是真實這一假設時,音樂所能提供的,不僅是晴朗之日或鴉片之夜所能激發的那種純粹的神經快悅,而是一種更加真實、更加豐富的陶醉。我的感覺至少如此。一件雕塑、一段樂曲,它們之能夠激起高尚、純潔、真實的感情,不可能沒有任何精神現實為依據,否則生活就是毫無意義的。因此,任何東西都比不上凡德伊一個漂亮的樂句,都比不上它那樣,能充分表現我生活中時而感到的那種特殊快悅,也就是我面對馬丹維爾鐘樓、面對巴爾貝克路邊樹木,或者簡單地說,本書開卷談到的品茶時所感到的那種特殊快悅。
(p.400 追憶似水年華 V 女囚 聯經版 1992)
第一眼看到《普魯斯特:音樂人生》,勢必會先喚起小說中有關凡德伊樂句 (the phrase of Vinteuil) 的閱讀記憶。
原來這是一本唱片書,收錄了二十一位音樂家、作家、學者所寫下的文章以及兩張唱片,而在這一本探討與普魯斯特相關音樂主題的文集中,可想而知凡德伊樂句是相當重要的一條線索,而拉菲爾·昂托萬 (Raphaël Enthoven) 的〈小樂句〉也就成為自己第一個想要分享的文章。
至於拉菲爾·昂托萬的另外兩本作品:《普魯斯特私人詞典》及《與普魯斯特共度假日》,同樣是普魯斯特迷不容錯過的好書,在此一併推薦。
https://www.amazon.fr/Marcel-Proust-Une-vie-musiques/dp/2360131249
Marcel Proust : Une vie en musiques
Cet ouvrage original, composé d'un livre mais aussi de deux disques, tend à se démarquer de tout ce qui a déjà été fait sur l'univers musical de La Recherche, en faisant brosser un portrait à multiples facettes du musicien qu'était Marcel Proust.
Ce livre-disques illustre de manière vivante les rapports complexes et variés que Proust, curieux et versatile, entretenait avec la musique.
https://www.amazon.fr/Marcel-Proust-une-vie-musiques/dp/2360135996
Marcel Proust, une vie en musiques
Vingt romanciers, musiciens ou comédiens – tous en affinité forte avec Marcel Proust - explorent ici la place de la musique chez le romancier : le compositeur Pierre Boulez, le comédien Didier Sandre et la pianiste Anne Queffélec ou le philosophe Raphaël Einthoven... Un petit ouvrage chic et lumineux, en poche.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=788680829929428&id=100063625553813&mibextid=qC1gEa
普魯斯特:音樂人生
作者: [法]安娜-莉澤·加斯塔爾迪 / [法]皮埃爾·伊凡諾夫 編
出版社: 商務印書館
原作名: Marcel Proust: une vie en musiques
譯者: 塗衛群
出版年: 2023-8
內容簡介
為紀念法國小說家、《追尋逝去的時光》的作者普魯斯特一百五十周年誕辰,本書集結多位法國著名音樂家、學者、哲學家、文學家、演員等,用文字展現普魯斯特的“音樂人生”:普魯斯特的音樂趣味和他作品中出現的作曲家與音樂作品、他生活中的音樂愛好者與作曲家、他所處時代的音樂形式與人們賞樂的方式、圍繞音樂展開的各種論辯和普魯斯特的立場,以及他作品的重要主題——音樂與人生的關係。書中的文章,構成了普魯斯特時代音樂文化的一幅多彩的鑲嵌畫。翻開本書,浮現在我們眼前的,便是法國“美好時代”栩栩如生的音樂世界。
【Excerpt】
〈小樂句〉/ 拉菲爾·昂托萬
凡特伊《奏鳴曲》中的小樂句,縈繞(唱遍)整部《追尋逝去的時光》,輪番展現被「月光柔化」了的激蕩洶湧的淡紫色波濤、路遇的不知所向的女郎、消失前光彩奪目的彩虹、一場愛情與被其錯當作出氣筒的年輕女子的客觀品性之間的偏差、戀人之間含笑交換的無數碎吻、物質憂慮受到一種超越具體事物之現實的淡化、突然間抹去對黑暗之記憶的燈光、意大利人大道上被熄滅的煤氣燈、生活之枯燥的不可磨滅的痕跡……
五個音符何以能夠說出如此多的東西?憑借何等恩惠,抑或何等誤會,一個旋律可以既如此明晰,又如此渺茫?一個無詞的句子,如何成為悲傷、愛情、歡樂的共同語言?
它難道是靈媒身上的發散物,以其變幻無常而與它普魯斯特:音樂人生所伴隨的情感形式密切結合,如同一件外出穿的衣服、熨燙得當,便適合於參加社交活動?這會將小樂句降格為一種裝飾,將音樂降格為一種消遣,或更糟:降格成了一種安慰。
或者它是以含蓄的詞語說出的一種隱秘的語言,它的銳利恰恰取決於它那含糊其辭的特徵,並且伴隨著它的具體化而成為非物質的——正像些許抽象使我們遠離世界,而大量抽象又使我們返回世界?
因為我們缺乏詞語(而音符有了力量),不是當我們不清楚時,而是相反——當需要說的事情如此獨特,乃至我們找不到任何與其相當的詞語時。詞語匱乏,便是暗中承認語言無法捕捉現實——語言借助空泛之論而將我們與現實隔離,正像智力通過它所孕育的工具和它所給予我們的認識世界的手段使我們遠離世界。柏格森說:「我們看不見事物本身,我們看見的是人們貼在事物上的標籤。詞語所記錄的只是事物最為普通的功用和最為平庸的方面,它潛入事物和我們之間,並在我們眼前掩去事物的形式——如果這種形式沒有已經隱藏在創造這個詞語本身的需要之後。」換句話說,真實超出言說它的詞語,存在源自一塊布料,沒有任何空泛之論可以觸摸它,每一瞬間的生活都比日常用具更有價值。可是,謙卑的音樂珍寶,哪怕被一首歌曲的文本略微蒙上陰影、被卸去了擁有一重意義或再現任何內容的負擔,不為詞語本身所知地噴湧而出,賦予了一重完全聞所未聞的現實之不可估量的特殊性以生命,沒有複製品且沒有反射鏡,這重現實的綻放超越了心智和實存,以利世界之非人性化。
敘述者說:「正像某些造物是自然所拋棄了的一種生命形式的最後見證,我在想,假使沒有語言的發明、詞語的形成、意念的分析,那麼音樂也許會是靈魂交流的唯一樣本。音樂如同一種沒有結果的可能性。人類走上了其他的道路,即口說的與書寫的語言之路。」與那些詞不達意的詞語不同,正像德·夏呂斯男爵正襟危坐,擺出一副先知的表情,以怒火中燒的目光盯著遲到者——他們「相當不得體,竟然不懂得現在的時間屬於偉大的藝術」,而他們七嘴八舌的議論玷污了他的情人的音樂,人的沈默是一種神聖禮儀,音樂需要它以便發話,音符要求閒談停止,以便它們的接續超越日常的中斷並使人最終得以聽見柏格森所說的「我們內心生活連續不斷的旋律」。針對語言的自食其言和陳詞濫調,音樂提出一種直覺的交流、一種對未經分析的世界的重返,正像回歸先於形式的和聲,人人都有必要——按照他所聽見的或者以他高興的方式自由闡釋。
遠非所有情感���脆弱裝飾,凡特伊的小樂句是我們沈默的大使,是一種獨特情感千變萬化的色調的恰當傳達者,是一個已逝去的世界(我們的世界)的流亡密使,但最終擺脫了那種把慾望當成現實的誘惑。小樂句來自他鄉,即此地,「來自一個世界,」普魯斯特寫道,「我們不是為了那個世界而生的」;來自天堂,總是人們已失去的天堂,人們撕裂於對幸福的記憶和抵達幸福的希望之間。「因此每個藝術家都彷彿是一個不為人知的國度的公民,被他自己所遺忘的國度,與另一位準備啓程奔赴地球的大藝術家所由來的國度不同的國度……」與那種被意象、反映和醒來的夢所侵擾的生存截然相反(它們為了消除生存的粗糲而沖淡了其味道),音樂的智慧世界,賦予那唯一沒有複製品的現實以生命,其證明便是—痛苦和歡樂(都一樣)。
如果正像莫萊爾出色地用小提琴演奏它、奧黛特在鋼琴上笨拙地嘗試彈奏它,那麼小樂句可以被演奏但不可被解釋。如果它使斯萬和敘述者心緒不寧(它同時是他們愛情的頌歌和遭受遺棄時的伴侶),如果它描寫了「它指明瞭道路的幸福之虛幻」,那是因為,如同凌晨的吸血鬼、如同被蘇醒摧毀的人物逐漸消逝的記憶在夢者心中留下的苦澀、如同一部掃除了所有規則以便製造新規則的傑作、如同旅行者在火車車門關閉之前沒來得及吐出的香煙的煙圈、如同遺留在死者每天早晨使用的剃須刀刀片上的鬍鬚,或者那些神色堅定地在街上行走但不知所往的人,或者還有那些雲——所有人都一致發現它們有種形式但卻從未就它們所擁有的形式達成共識,而給人以它們含有對某種意圖的記憶的印象,一種具有最高度的重要性的使命的情感。但它們在路上忘記了這使命,而它的美則成為一塊傷疤和終極見證,小樂句描寫了一種在演奏之後(也就是說,在闡釋和演奏之後)仍存留的直覺的奇跡。
普魯斯特說:「那個小樂句,儘管它對於理性呈現出一種晦澀的表面,但我們可以感到一種如此堅實、如此鮮明的內涵,它賦予這個內涵一種如此清新、如此獨特的力量,以至於聽見它的人們都會將它和那些智力的意念同樣地牢記在心。」對音樂的記憶不是返回過去,相反,它是迫切的、閃念間難以忘懷的發現;在純粹時間中,人們同時體驗所有的情感。在謊言與真理的彼岸遠離希望正像遠離遺憾,小樂句是人們看不見的那條河流——但那排楊樹的帷幔繪制出它的流向,是瀑布的簾幕掩映的那位散步的女郎、是鎖鏈凸顯了他的肌肉的奴隸、是幽閉在《七重奏》中的《奏鳴曲》的女囚——一重豐腴、輕盈和柔韌的特性,流亡凡俗世界的一小片真實,如此簡單的一個點卻沒有任何由詞語構成的句子(哪怕它沒完沒了)能夠將它囊括,簡言之:一種對現在的記憶。文字的一場潰敗,由此誕生了驚異於所期待的事物的藝術。
有什麼必要知道小樂句的真正的作者是叫福雷、德彪西、莫扎特還是塞薩爾.弗蘭克呢?這樣一個問題等於用好奇替代驚訝,用博學替代純真。小樂句人見人愛(令人驚訝的是,其中甚至包括那些上流社會人士,對他們來說,莫萊爾的音樂會不過是物色他們自家聚會成員的時機而已),因為它遠非飄蕩於天地之間,而是探索、成全和滋養私密相處。《奏鳴曲》以它極度的明晰而非空泛包含了所有的情感:旋律之聖靈顯現接納一切、一無忽略,表達它接納的一切並將每個現象,乃至每個記憶轉化為滋養一種幸福的謎——「高貴、難以理解的和清晰的」幸福,並將這個謎獻給了懂得解謎之人。它越是明確表達我們的感覺,就越發敞開靈魂;它越是發掘世界,就越發使世界舒展,「正像玫瑰的某種芳香回旋在傍晚潮濕的空氣中具有令我們舒展鼻翼的特性」。它所實施的普遍性與定理的穩定性或一種看法的普適性毫不相干,而是建立在每個人在自己身上發現的一種拓展思想的獨特性之上。小樂句不屬於世界語,而屬於詩:與一種世界語言或一種普通語法(它們建立在通過減少差異而達成一致的烏托邦之上)截然相反,小樂句是無目的之目的,是一種抗拒轉換的語言。它由沒有所指的能指編織而成,遠非即刻讓所有人理解,而是完成了一種更高超的壯舉——它恰恰讓那種對它沒有準備且對它一無所知的人進入它的世界。
我們總是偶然與它相遇,但每次都感到這好像出於必然:表明這一點的在於它在《追尋逝去的時光》中出現的方式,與敘述者的父親採用的方式一致,在一次漫長的散步結束之際(這次散步令他的妻子和他們的小兒子完全迷失了方向),他讓貢佈雷花園後面的小門彷彿奇跡般地出現,「就像從他的上衣口袋裡,和鑰匙一起取出了它」。敘述者說:
就好像在一個我們自以為不熟悉的鄉間,而實際上我們正從一個新的方向接近它,當道路轉彎後,我們突然發現自己走上了另一條路——我們熟悉它的每一個角落,只是不習慣從那兒抵達罷了。於是對自己說:「哎呀,這不就是那條小路嘛,它通往我的某某朋友家花園的小門,再過兩分鐘我就到他們家啦。」實際上,他們的女兒正好在那兒,她走過來順便跟我們打招呼。就這樣,突然間,在這對我來說全新的音樂世界裡,我發現自己正沈浸於凡特伊的《奏鳴曲》;而且,比一位少女更美妙,那個小樂句,被包裹起來,披著銀裝,流淌著燦爛的音響,如同披肩般輕盈柔美,她來到我面前,雖穿戴一新,卻被我認了出來。
[讀者自行補充英譯及原文]
As when, in a stretch of country which one thinks one does not know and which in fact one has approached from a new direction, after turning a corner one finds oneself suddenly emerging on to a road every inch of which is familiar, but one had simply not been in the habit of approaching it that way, one suddenly says to oneself: “Why, this is the lane that leads to the garden gate of my friends the X—s; I’m only two minutes from their house,” and there, indeed, is their daughter who has come out to greet one as one goes by; so, all of a sudden, I found myself, in the midst of this music that was new to me, right in the heart of Vinteuil’s sonata; and, more marvellous than any girl, the little phrase, sheathed, harnessed in silver, glittering with brilliant sonorities, as light and soft as silken scarves, came to me, recognisable in this new guise.
(Translated by C. K. Scott Moncrieff and Terence Kilmartin; revised by D. J. Enright)
Comme, dans un pays qu'on ne croit pas connaître et qu'en effet on a abordé par un côté nouveau, lorsque, après avoir tourné un chemin, on se trouve tout d'un coup déboucher dans un autre dont les moindres coins vous sont familiers, mais seulement où on n'avait pas l'habitude d'arriver par là, on se dit: « Mais c'est le petit chemin qui mène à la petite porte du jardin de mes amis X...; je suis à deux minutes de chez eux », et leur fille est en effet là qui est venue vous dire bonjour au passage; ainsi, tout d'un coup, je me reconnus, au milieu de cette musique nouvelle pour moi, en pleine sonate de Vinteuil; et. plus merveilleuse qu'une adolescente, la petite phrase, enveloppée, harnachée d'argent, toute ruisselante de sonorités brillantes, légères et douces comme des écharpes, vint à moi, reconnaissable sous ces parures nouvelles.
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mokarosenoire · 7 months
Text
Chapitre 2
Le pouvoir d’une pierre
Trois semaine venaient de s’écouler, mais aucune lettre n’était arrivé. La mort du roi avait fait le tour du pays, pourtant il n’y avait aucune information sur le couronnement prochain dans le journal. Cette absence inquiétait grandement la noblesse.
-Ne te ronge pas les ongles Lucile, ce n’est pas de ton rang.
Assise dans les jardins du manoir Dulion, le visage d’ange de la jeune femme était tiré par l’inquiétude.
-Comment tu peu être aussi calme Angela ?! Ça fais deux semaines que le roi n’est plus, et il n’y a aucune nouvelle du couronnement !
Contrairement à son amie, Angela était plus intéressée par la rubrique jeunesse que par la politique.
-Un couronnement prend du temps à préparer.
-Père dis que ça n’a jamais été aussi long !
-Il y a un début à tout.
Lucile avait l’air au bord des larmes. On aurait pu croire que c’était elle qui n’avait pas présenté ses respects. Monsieur Dumont sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à la jeune femme. Essuyant les quelques larmes qui avait roulée sur ses joues, elle prit la parole.
-Et si il ne t’envoyait jamais d’invitation...
-Je resterais ici pour travailler le jour du couronnement.
-Ne plaisante pas avec ça ! Si tu ne reçois aucune invitation tu deviendra la risée de la noblesse !
Sa voix nasillarde avait doublé de volume, ce qui obligeait Angela à enfin lever les yeux vers elle. En voyant son amie dans cet état, elle ne put s’empêcher de lancer un regard à son majordome. Alors qu’elle espérait un peu de soutien, Monsieur Dumont n’avait pas l’air de vouloir lui venir en aide, obnubilé par la chaleur du thé.
-Comment fais-tu pour rester aussi calme ? Sa voix était redevenue plus douce, comme une mélodie chatouillant les oreilles.
-Je travaille.
Contrairement à Angela, Lucile vivait encore grâce au activité de ses parents. Le chef de la famille de Bellavie est l’un des connétables de la garde royal, sa femme, madame de Bellavie est écrivaine à succès. Elle était majoritairement connue des nobles demoiselles, ses histoires de drame et d’amour étant très populaires au près d’elles. L’aîné, Raphaël de Bellavie, est l’un des lieutenants d’une des nombreuses compagnies royal. C’est lui qui héritera des biens de la famille. Lucile, quand à elle, attend de trouver un fiancé répondant à ses critères. C’est à dire un jeune homme, beau, fortuné, avec de bonne manière, attentionné...La liste de la jeune femme était encore longue. C’est la raison pour la quelle Lucile n’aurait sûrement jamais à poser les pieds dans le monde du travail.
Angela, quand à elle, dût commencer son apprentissage pour devenir le maître de la famille Dulion à l’âge de 7 ans, seulement 2 ans après son entrée dans la société. Seulement 2 ans après sa «rencontre» avec le prince.
Dans un sens, Angela enviait la naïveté de son amie. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas lâchée prise. Être libre de rêvasser, pouvoir lire le journal sans se focalisé sur une rubrique en particulier, être capable de danser avec un homme sans se demander quel prestige il recherche. Pouvoir vivre loin du doute et de l’insécurité.
-Je t’envie Angela. Tu ne t’inquiètes jamais de rien toi.
Perdu dans ses pensées, Angela avait complètement oublié la présence de Lucile. Un petit sourire au lèvre, la maîtresse Dulion prit la parole d’une voix cristalline.
-Merci.
Angela détestait plus que tout jouer les demoiselles parfaites, mais elle en était bien obligée.
-Puisque tu t’inquiète tant pour cette invitation, pourquoi n’irions nous pas faire un tour dans les rues de Llyne ? Peut-être trouveras-tu une idée de robe pour le jour du couronnement.
Lucile eut l’air d’avoir oublié tous ses problèmes. Un grand sourire sur le visage, elle tapota énergiquement des mains dans un petit rire semblable au tintement d’une clochette.
-Oh oui ! Nous pourrions nous trouver des robes similaire !
-Je ne pense pas que se soit possible, mais voyons.
La maîtresse Dulion se leva de manière gracieuse, refermant son journal et faisant signe à son majordome de préparer ses affaires. Lucile quand à elle, se releva rapidement, non sans une once de bonne manière.
-Attends moi dans le petit salon, j’aimerais me changer.
Sans attendre plus longtemps, de Bellavie suivie l’un des servants s’occupant généralement des invités. Monsieur Dumont, qui rangeait les pâtisseries et la vaisselle, ne put s’empêcher un petit rire en voyant l’expression déconfite de sa maîtresse.
-Tu as l’air de vouloir nous accompagner, veux-tu que je te garde une place dans la calèche ?
Le sourire de l’homme disparut aussitôt.
-Ne vous dérangez pas pour moi madame.
Cette fois-ci, c’était Angela qui ne pouvait réprimer un rire.
Debout en sous-vêtement et tournure, Angela regardait ses domestiques s’affairer à trier l’ensemble choisi. La robe qui a été sélectionnée est un costume bien connue des dames de la haute, majoritairement les femmes ayant une autonomie financière comme madame Dulion ou madame de Bellavie. Sans grande surprise, les couleurs choisi étaient celle représentant sa famille. La longue jupe est de la couleur des bleuets, et le veston d’un gris ardoise. Les froufrous pendent de part et d’autre sont assorti à son haut, et les décoration et rebords de se dernier étaient assorti à sa jupe. Pour finir l’harmonie de cette tenue, les domestiques ajoutèrent des nœuds de grandeur différente. L’un d’eux était accroché à l’arrière de son jupon, l’autre était attaché autour de son coup.
-Madame.
Une fois la robe enfilée, il était temps pour elle d’arranger sa coiffure. Il est courant de voir les grandes dames s’attacher les cheveux le plus haut possible pour laisser apercevoir leur nuque. Mais Angela ne supportait pas de ressembler à tout le monde, alors elle préférait laisser les cheveux tombés sur son dos. Pour ne pas qu’elle soit dérangé, sa coiffeuse lui attacha les cheveux en une tresse de blé avant de lui épingler un petit chapeau orné d’une grande plume sur le dessus.
Une fois prête, la jeune femme se releva pour se voir dans le miroir. Elle était superbe, parfaite même. Mais c’était si lourd. Tout était si lourd.
-Madame de Bellavie vous attend madame.
Monsieur Dumont se tenait à coté de la porte, légèrement courbé en avant.
-Je suis prête.
Un sourire parfais au visage, la jeune femme descendit l’un des grands escalier, faisant claquer ses grands talons sur chacune des marches.
-Tu es si joli !
Sautant presque sur place, les yeux de Lucile scintillait telle des diamants poli par le meilleur des artisans. À l’instar d’Angela, la jeune femme avais les cheveux attaché en une grande tresse, la sienne était cependant positionnée de coté. Sa robe ressemblait également beaucoup à un costume porté par son amie, mais elle laissait largement entrevoir un profond décolleté. Il fallait être idiot pour ne pas voir que Lucile copiait Angela.
-Merci.
Les deux jeune femme entrèrent très vite dans la petite calèche.
-Tu as pris ta pierre.
Arrachant son regard du paysage qui défilait par la petite fenêtres, Angela accorda de nouveau son attention à son amie.
-Je ne la quitte jamais, tu devrais le savoir.
-Mais ça ne va pas avec ta robe.
Angela ne pu s’empêcher de caresser le collier d’où pendait la pierre. Ce bijoux était donner de génération en génération, et chaque maître de famille y implante sa propre pierre. Celle d’Angela ressemblait à une Tanzanite d’où l’on pouvais voir, pendant de bref instant, une sorte de lion blanc s’y balader avant de disparaître. Deux fauve maintiennent la pierre, l’empêchant de tomber.
-J’y tiens.
Le ton sec d’Angela invitait grandement à stopper la discutions.
-Je suis désolée.
Lucile baissa la tête d’un air coupable. Absorbée par sa pierre, Angela ne prêtait plus attention à ce qui l’entourait.
La pierre qui absorbait autant l’esprit d’Angela avait pour nom : «Pierre bestiale». Seul les personnes étant née sous la bénédiction d’un des six grand animaux : Le lion, le coq, l’aigle, le cerf, le loup et le serpent, pouvait posséder l’une de ces pierres. Chacun de ces animaux choisi une famille à servir, et sans surprise la famille Dulion avait été bénie par celui du Lion. On dit que pour recevoir la bénédiction du grand animal de sa famille, il fallait reproduire la toute première rencontre avec la bête. Certaine de ces familles on tendance à forcer une rencontre, et d’autre attendent simplement qu’elles arrivent.
Angela avait rencontrée sa bête après la mort de ses parents, alors que la jeune fille c’était complètement refermé sur elle même. Malgré la présence de Monsieur Dumont, l’enfant refusait de s’alimenter. Le soir où le grand lion est apparu, cette dernière était grandement affaiblie. Alors qu’elle regardait le ciel étoilé, une lueur blanche apparu près du lac situé dans le jardin familial. Elle, qui ne voulait plus sortir de sa chambre, c’est retrouvé absorbée par cette lueur inconnue. La jeune fille arpenta les grands couloir du manoir, se retrouvant bien vite dans les jardins. Monsieur Dumont avait bien remarqué l’escapade de sa protégée, mais il avait déjà vu ce comportement des années plus tôt, quand le maître de la famille Dulion avait reçu sa propre pierre. En arrivant devant le grand lac, Angela vit le grand lion blanc fixé un point de l’autre coté du lac. De ce qu’elle pouvait voir, il n’y avait rien qui aurait pu intéresser une telle bête sur l’autre rive. Sans une once de menace, le grand lion posa les yeux sur l’enfant avant de reposer son regard sur l’horizon. Après un instant à se tenir compagnie, Angela posa machinalement une main sur le pelage soyeux. Le glorieux animal s’évapora doucement, un dernier regard à sa nouvelle amie et la seconde qui suivie la pierre refermant le pouvoir du fauve reposait dans la paume de sa petite main. Ce soir là, une détermination nouvelle était née en elle, une détermination qu’elle ne comprenait pas vraiment, mais dont-elle connaissait la provenance.
Revenant dans l’instant présent, Angela observa son amie pendant une seconde. Contrairement à elle, Lucile et Raphaël n’avaient toujours pas rencontré le grand serpent ayant bénie la famille de Bellavie. Il lui est donc impossible pour elle de comprendre l’importance d’une telle pierre.
Répriment un soupir, Angela pris la parole.
-Sophie et Cédric Beaumanoir sont les meilleurs dans le domaine des tenues bal, tu veux aller les voir en premier.
Lucile, qui n’avait plus dit un seule mot depuis le mutisme de son amie, releva la tête avec un grand sourire sur le visage.
-C’est là-bas que ma famille prend toute nos tenues !
Évidement, c’est dans cette boutique que tous les nobles commande leur tenues de bal. C’est bien pour cette raison qu’Angela avait proposée leur boutique. Plus il y aura de noble, plus elle entendra les dernières nouvelles. Ça et le fais que plus vite elles trouveront une robe, plus vite elle rentrera chez elle.
Arrivée dans la rue commerçante, les deux jeune femme sortirent de la calèche. La devanture de la boutique était faite de deux fenêtre en arcs, on pouvait y voir des chapeaux de toute forme et de toute taille d’un coté, et des costumes et des robes de l’autre. Au dessus de la porte, en grosse lettre blanche, on pouvait y lire : «Beaumanoir tissue». En entrant à l’intérieur, une femme d’âge mûr se précipita sur les demoiselles.
-Bienvenue ! Ravie de vous revoir mes dames, que puis-je faire pour vous.
L’apparence excentrique de Sophie Beaumanoir n’avait pas changé depuis la précédente visite d’Angela.
-Nous somme ici pour commander une robe en vu du couronnement prochain.
En entendant les mots de la maîtresse Dulion, le visage de la propriétaire se mit à rayonner.
-Mais bien sur ! Qu’est-ce qui vous ferais plaisir ? J’ai des suggestions si cela vous intéresse.
Un sourire figé sur le visage, Angela voulait tout sauf entendre ses suggestions. Quand elle commence à palabrer, cela peu durée une éternité.
-Oh oui ! Vous avez toujours de si bonne idée !
Ce n’était évidement pas fais avec de mauvaise intention, mais en entendant son amie, le sourire d’Angela se crispa un instant. Répriment un soupire, la jeune femme se contenta de suivre Madame Beaumanoir au fond de la boutique.
C’est ici que la propriétaire avait pour habitude de présenter ces idées, prendre les mesures, ou, comme elle aimait si bien le dire, trouver l’inspiration. La pièce ressemblait à un petit salon. Plusieurs fauteuils positionnées en demi cercle autour d’une petite table entouré de grand rideaux rouge.
Angela s’assit sur l’un des fauteuils, Lucile s’empressa alors de l’imiter. Alors que Madame Beaumanoir servait le thé, son marie, Cédric Beaumanoir, entra expressément dans le petit salon. Chose qui ne plus visiblement pas à sa femme et à Lucile, la première lui offrant un regard noir et la seconde se relevant par surprise. Angela était la seule à être restée parfaitement calme. La raison était très simple. Juste avant l’entré de l’homme, la pierre autour de son coup lui avait envoyer une sorte de décharge à la nuque. Ce genre de chose lui arrivait toujours quand une personne hostile s’approchait un peu trop de la jeune femme. Plus la menasse était grande, plus la décharge était forte.
Chaque animal octroyait un pouvoir différent au membre de sa famille, le lion est connu comme étant un protecteur invincible. Son pouvoir n’est pas le plus impressionnant, mais bien maîtrisé il peu être redoutable. De ce fait la pierre d’Angela lui offrait la capacité de prévoir un danger, peu importe le niveau.
-Je suis en rendez-vous. La voix sèche de Madame Beaumanoir aurait fait céder le précédent roi en personne.
-Je peux te parler un instant. La voix tremblante de l’homme trahissait quand à lui son malaise.
-Je-suis-en-rendez-vous.
Le regard de l’homme passa rapidement sur Angela, en voyant ça, la jeune femme ne pu s’empêcher de sourire. Monsieur Beaumanoir n’était pas très douer pour cacher ce qu’il ressentait, cela le rendez assez facile à lire.
-Vous pouvez y aller, nous réfléchirons à la robe que nous voulons en attendant.
Le regard noir de Sophie venait de redoubler d’intensité, chose qu’Angela n’aurait jamais cru possible. Mais si il y a une chose qui énerve plus Madame Beaumanoir que d’être déranger en plein travail, c’est de louper une affaire. Si Angela lui fait penser qu’elle peut perdre une cliente, peu importe ce que Monsieur Beaumanoir veut, il ne l’obtiendra pas.
-Bien sur. Je suis à vous dans une minute.
Sans attendre, elle prit son mari par le bras pour le faire sortir. Lucile se rassie en fixant la porte.
-Tu crois qu’ils ont un problème avec une commande ?
-Qui sait.
Comme à sont habitude, Angela ne laissait pas ses pensées transparaître. Lucile quand à elle, avait les yeux rivé sur la porte, si elle le pouvait elle irait espionner leurs discutions.
Griffonnant quelques mots sur un morceau de papier, Angela était absorbé par sa nouvelle occupation. Alors que la jeune femme finissait d’écrire, Madame Beaumanoir refit son apparition, un grand sourire sur le visage. Comme elle l’avait promis, elle était de retour en une minute.
-Je suis toute à vous !
Aucune décharge ne traversa la nuque d’Angela à l’approche de la femme.
-J’espère qu’il n’y a aucun problème...La voix douce de Lucile trahissait la bienveillance de sa question.
-Bien sur que non ! Où en étions nous ? Ah oui ! J’ai de magnifique idée à vous partager !
Après des heurs à partager ses «brillantes» idées, Madame Beaumanoir accepta d’écouter les suggestions de Lucile. Ces deux là s’entendaient si bien, on pourrait croire à deux partenaires.
-Pourquoi pas des manches bouffante alors ?
-Ce serait si joli !
Cela devait bien faire une trentaine de minute qu’elle échangeait sur la présumé robe de Lucile, et Angela commençait à perdre patience. De ce qu’elle avait retenue, la robe de la jeune femme aurait un corset vert avec des épaules dénudé, et des volant couleur bronze au niveau de la poitrine. Les tissu recouvrant le haut de la jupe aurait la même couleur que le corset et à l’inverse le jupon serait de la même teinte que les volant. Et évidement il ne fallait pas oublier les manches bouffantes. Tous ces mélange de couleur étaient évidement celle de la famille de Bellavie. Après une dizaine de minute supplémentaire à choisir l’apparence des chaussures, Madame Beaumanoir passa enfin à Angela. La jeune femme se leva alors.
-Je vous fait entièrement confiance. Dit-elle en tendant le morceau de papier à la propriétaire.
Le regardant rapidement, la femme reteint un hoquet de surprise.
-Vous êtes formidable madame ! Comme d’habitude.
-Si possible, nous aimerions avoir nos robes avant la fin de la semaine.
-Mais bien sur, tout ce que vous voudrez.
Accompagnant les jeunes femme, Madame Beaumanoir les salua poliment. Cependant, quand elles passèrent devant Monsieur Beaumanoir, une décharge parcourue la nuque d’Angela. Une fois dans la calèche, Angela ordonna de se rendre à la résidence de la famille de Bellavie.
-Tu voudrais rester manger ? Je suis sur que mon frère en serait très heureux.
Angela tourna légèrement la tête vers Lucile, la fixant un instant.
-J’ai du travail.
-Une prochaine fois peut-être.
Le ton enjouée de Lucile détonait avec le froid sourire d’Angela.
-Tu as demander quoi comme robe cette fois-ci ?
-C’est un secret.
-Ohhh ! C’est pas drôle !
Une fois son amie chez elle, Angela donna l’ordre à son cocher de rentrer au manoir Dulion. En s’éloignant de la résidence de Bellavie, la jeune femme vit une ombre se tenir à la porte d’entrée. Elle n’avait pas besoin de s’attarder plus longtemps pour savoir de qui il s’agissait. Raphaël de Bellavie avait pour habitude d’attendre sa sœur quand cette dernière rendait visite à son amie.
Après plusieurs minute d’attente, les mûrs du manoir Dulion firent leur apparition à la fenêtre de la petite calèche, ce qui rassurait grandement la jeune femme. Comme à son habitude, Angela s’isola dans son bureau à son retour. Ce ne serais qu’une vingtaine de minute plus tard, alors qu’Angela était perdu dans la contemplation de son jardin le regard dans le vague, qu’une voix retenti dans la piece.
-Vous avez l’air bouleversée madame. Monsieur Dumont se tenait à la porte, un chariot de thé dans les mains.
-Je n’ai pas soif.
Si on ne connaissait pas la jeune femme, le ton glaciale qu’elle venait d’utiliser aurait fait fuir n’importe qui. Heureusement Monsieur Dumont fréquentait Angela depuis sa plus tendre enfance, et bien qu’elle ait changé au files des années, il la connaissait presque autant qu’elle se connaissait elle même.
-Mais moi si.
Se servant une tasse de thé, il s’assit sur l’un des fauteuils positionné près de la fenêtres ou se tenait Angela. Il est inutile de précisé qu’une tel attitude n’était pas bien vu pour un majordome, mais la jeune femme n’y prêtait aucune attention.
-Si vous fixez cette fenêtre assez longtemps, peut-être verrez-vous un trou y apparaître.
En entendant ces mots, Angela retourna son attention vers son majordome. Elle connaissait cette manière de parler, il faisait toujours ça pour la rassurer quand qu’elle était inquiète.
-Je vais bien.
-Je n’en doute pas.
Un silence régna dans la pièce, un silence si lourd que les morts eux même n’auraient voulu le coupé.
-Il était là. Prononça t-elle enfin.
-Vous avez ramenée mademoiselle de Bellavie chez elle.
-J’avais entendu dire qu’il était partit au village de Pavv pour y distribuer des vivres.
Monsieur Dumont se leva de son fauteuil et posa sa tasse sur la petite table d’argent à proximité.
-Le roi est mort, il se devait de revenir.
-Lucile ne m’a rien dit avant que je n’ordonne de la ramener.
-Avec tout le respect que je lui dois, mademoiselle de Bellavie n’est pas des plus futée.
Ne voyant pas sa maîtresse réagir, Monsieur Dumont reprit la parole.
-Je sais que c’est difficile, encore maintenant, mais il ne vous en a jamais tenu rigueur.
Comme précédemment, seul le silence lui répondit. Dans se genre de moment, il n’y avait qu’une chose qui pouvait calmer Angela. La solitude.
-Je vous laisse le thé madame, quand-
-Tu peu le reprendre.
-Bien madame.
Le bruit de la vaisselle s’entrechoquant résonna quelques secondes dans la pièce, suivit de près de celle d’un chariot que l’on poussait vers la sorti.
-Donne le au servant qui son en pose.
Toujours captivé par ce qui se passait par la fenêtre, Angela avait dis ces mots d’un ton sec et désintéressé. Avec une petit révérence, l’homme sorti définitivement de la pièce.
Angela ne détestait pas Raphaël de Bellavie, loin de là même. Quand ils étaient enfant, le jeune Raphaël avait pour habitude de se moquer de la petite Dulion. Quand les deux familles s’invitaient à boire le thé ou qu’elles se voyaient lors de soirée mondaine, les deux jeunes filles jouaient toujours ensemble, souvent à faire les grandes. C’est dans ces moments là que Raphaël venaient se moqué d’elles. Elles étaient toujours trop bêtes, trop gamines, trop fleurs bleus. Pour des enfants, le comportement de Raphaël était simplement méchant et idiot, mais pour des adultes capable d’interpréter chaque petit rougissement et chaque petite pique, le comportement du garçon avait plus l’air de celui d’un enfant qui ne savait pas comment montrer ses sentiments. À la mort de ses parents, la petite Angela est restée enfermer chez elle jusqu’à ses quatorze ans. Pendant ces sept années d’absence, la jeune fille avait appris toutes les bonnes manières qu’une femme de la haute devait connaître, mais également tout ce qu’un maître de maison devais savoir pour mener à bien une entreprise telle que celle des Dulion. Cependant, il lui était impossible d’apprendre à contrôler les pouvoirs de sa pierre bestial. Ses pouvoirs ne s’activant qu’à l’approche d’une personne hostile, la seule manière pour elle d’apprendre à les contrôler était de se mélanger à la foule. C’est là raison pour la quelle, lorsque la famille de Bellavie à invité Angela à la soirée honorant l’entrer de Raphaël dans l’ordre des chevaliers, cette dernière, avec l’accord de Monsieur Dumont, accepta l’invitation. Elle qui pendant toute ces années n’avait accepter aucune invitation, même celle de son amie. Elle avait prit un long moment pour prendre cette décision. Et pourtant, si elle pouvait retourner en arrière, jamais elle ne se serait rendu à cette soirée.
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infosisraelnews · 8 months
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Cocktails Molotov et pierres lors de la manifestation « Justice pour Raphaël » : « Les limites ont été violées de manière effrénée »
Des centaines de manifestants se sont rassemblés ce soir (mercredi) au carrefour Kaplan à Tel-Aviv dans le cadre de la manifestation “Justice pour Raphaël” – le slogan des manifestants qui exigent que les accusations attendues soient aggravées contre la conductrice qui a écrasé et abandonné le jeune Rafael Adana, un garçon de 4 ans, il y a trois mois. Des dizaines de manifestants sont descendus…
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histoire-glitchienne · 8 months
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Un prêtre-exorciste dans le Jura suisse (chapitre I)
Prologue :
Ce travail diffère un peu des précédents. Tout d’abord, il est important de souligner le fait que les ouvrages dont il estquestion Grimoires et secrets et Exorcisme, un prêtre parle ont été écrits par un homme d’église. Bien qu’il semble relaterdes faits historiques liés à la sorcellerie, l’auteur omet constamment de citer les sources notamment en ce qui concerne lescondamnations au bûcher à l’époque moderne. De ce fait, je n’ai pas la possibilité de vérifier la véracité de ses dires etquant bien même je le voudrais, cela me prendrait des mois à écumer les archives de la région jurassienne etneuchâteloise. En outre, cela m’éloignerait ostensiblement de mon but premier : mettre en lumière les témoignages liésaux phénomènes paranormaux. J’aborderai tout de même le sujet de la sorcellerie sans pour autant entrer dans les faitshistoriques. Pour ceux et celles que cela intéresserait, je vous conseille les excellents travaux du Professeur Michel Porret.Vous l’aurez compris, cet article n’a pas une visée scientifique pure mais plutôt l’intention de questionner.  De ce fait, jemettrai en évidence, tout au long de ce travail, mes réflexions et mes hypothèses personnelles. Il ne s’agit pas non plus dedémontrer si ces phénomènes existent ou non mais plutôt de laisser libre-court à notre interprétation. Comme l’une desprotagonistes le dit, dans la série Astrid et Raphaëlle : « Il n’y a pas de raison rationnelle de croire aux fantômes mais iln’y en a pas non plus de ne pas y croire… » Néanmoins, je pense qu’il est tout de même important d’aborder cestémoignages avec des pincettes et de ne pas les considérer comme étant des « vérités absolues ». Cet article a pour butd’analyser un sujet qui semble encore très tabou dans le Jura Suisse. Cet article se divisera en deux parties : Dans lapremière partie, il s’agira de définir ce qu’est l’exorcisme en Europe et d’analyser le témoignage de l’abbé Schindelholz etdans une deuxième partie, nous nous intéresserons aux phénomènes paranormaux. Nous évoquerons également l’état de larecherche académique sur ce type de question.
L’Abbé en question :
 Georges Schindelholz est né en 1929 à Porrentruy (JU). Il devient prêtre de manière tardive, en 1964. Il occupealors divers postes tels que professeur au collège Saint-CHARLES à Porrentruy, rédacteur et conseiller ecclésiastiquepour un journal jurassien : Le Pays. Il se passionne pour les contes, la piété populaire, les guérisseurs et la sorcellerie.  Parailleurs, il exerce également en qualité de « prêtre exorciste » : « Je le suis devenu malgré moi. J’ai répondu à desdemandes de gens qui se prétendaient possédés. Je suis intervenu sans la permission de l’évêque. Aux yeux de l’évêché,de Bâle qui n’a jamais nommé d’exorciste, je sens un peu le fagot[1]. »
Dans la peau d’un « prêtre-exorciste »
Pour l’Abbé Schindelholz, l’existence du diable ne fait aucun doute. Bien qu’il admette que les procès poursorcellerie/possession démoniaque, ont été menés, dans la plupart des cas de manière injuste et abusive. Il est persuadéque la majeure partie des personnes soi-disant possédées étaient en réalité des cas de maladies mentales[2]. Néanmoins,selon lui, il n’en reste pas moins que certains phénomènes restent inexplicables : « Je crois honnête d’exposerobjectivement ceux qu’il m’a été donné d’étudier. Les témoins de ces faits sont des témoins directs. Leur bonne foi nepeut être mise en doute, et ils ont été placés devant des situations invraisemblables[3]. » De fait, ces ouvrages n’ont pasété écrits dans le but de se questionner sur l’existence ou la non-existence des phénomènes paranormaux mais plutôt depersuader le lecteur qu’il existe bel et bien des réalités supérieures[4].
Définition d’exorcisme :
« L’exorcisme est, littéralement, l’action ritualisée visant à expulser du corps d’une personne un esprit y ayant pénétrépour en prendre le contrôle[5]. »
Très brève petite histoire de l’exorcisme :
L’exorcisme dans les versets bibliques :
Mais si « c’est » par l’esprit de Dieu
 Que moi j’expulse les démons,
 Alors est arrivé jusqu’à vous
 Le Royaume de Dieu
 (Mt : 12,28)
 Selon Christian Grappe, il existe des textes, dont ceux de Mathieu, qui ont clairement une visée à la foiseschatologique et symbolique[6]. Les récits d’exorcisme effectués par Jésus sont bien présents dans le NouveauTestament : « Par ailleurs, la chute de la personne possédée au moment de l’expulsion du démon, attestée en AJ XVIII,47, l’est aussi implicitement en Mc 9, 26-27 où, au moment où le démon qui le frappait le quitte, un enfant se retrouvecomme mort avant que Jésus ne le fasse lever et ne le redresse[7]. »
En réalité, trois évangiles racontent de quelle manière Jésus a pratiqué un exorcisme sur deux personnes en Décapole :Matthieu ( 8,28-34), Marc (5,1-20) et Luc (8, 26-39). Les « démons » ou esprits « impurs » sortent des personnespossédées en se réfugient dans le corps de pauvres cochons se trouvant à proximité. Les cochons possédés se jettent alorsà la mer et se noient[8].
Exorcisme au moyen-âge (Vème – XIVème siècle)
 Parole de gronderie de la puissance fait fuir le diable[9].
 Au moyen-âge, la parole d’un exorciste est perçue comme étant une puissance ayant le pouvoir de « faire fuir » lesdémons et les mauvais esprits. Cette perception trouve son origine dans l’Antiquité, notamment comme nous avons pu leconstater auparavant, dans les récits du Nouveau Testament dans lesquels Jésus pratique des exorcismes. L’histoire del’exorcisme du haut moyen-âge (avant le Xème siècle) a fait l’objet d’une multitude de recherches, notamment en ce quiconcerne les chrétiens effectuant, de manière régulière, des exorcismes sur les païens. A contrario, il semble que lessources concernant le bas moyen-âge soient moins répandues[10].
 A partir du Xème siècle, l’exorcisme n’est plus une pratique courante comme elle l’était durant l’Antiquité tardive: « Le Pontifical fixe définitivement l’exorciste au rang d’ordre mineur, évoque son ordination par l’évêque qui lui remetle libellus symbolique de sa charge tout en prononçant la formule lui attribuant la potestas d’un imperator spiritualis (…)[11]». Le rôle de l’exorciste est de rétablir l’ordre voulu par Dieu en chassant les esprits démoniaques du corps humain.Le pouvoir d’exorciser est considéré comme un don de Dieu et doit être pratiqué à l’instar de Jésus-Christ : « dont le nomet le souvenir sont évoqués avec humilité[12]. » A partir du XIIIème siècle, la pratique de l’exorcisme s’inscrit largementdans la lutte de l’Eglise contre toute forme d’hérésie : hashtag hérésie, hashtag exorcisme, hashtag possession, hashtaginquisition et finalement hashtag aieaieaielefeuçabrûle…
 Venons-en à l’époque moderne, selon l’historien Brian Levack, l’exorcisme est notablement utilisé comme unoutil de propagande par l’Eglise catholique contre les protestants. Hashtag guerredereligions. « Leur capacité à mobiliserl’arsenal des instruments du salut, comme l’eucharistie, ainsi qu’un rituel parfaitement codé, actualisé en 1614, leurconfère une supériorité manifeste sur la scène de l’exorcisme [13]». L’exorcisme protestant est moins répandu. En outre,il est quelque peu différent du catholique, l’objectif chez le protestant et de sauver l’âme avant le corps. De ce fait, il estplus important de chasser toutes tentations diaboliques telles que le crime plutôt que de chasser les démons qui possèdentle corps charnel. En résumé, il faut soigner (exorciser) l’esprit pour que le corps soit saint[14].
D’un point de vue psychiatrique…
 Il est également pertinent de souligner qu’entre le XVème et le XVIIIème siècle, médecins, juristes et théologiensdébattent à propos des cas de possession. On peut noter deux postures distinctes :
-  La possession est une pathologie psychiatrique qu’il faut soigner à l’instar de toute forme de maladie mentale. Il fautcesser de condamner des gens au bûcher. Cette vision est défendue par des médecins tels que Fernel (1506-1558) ouencore Paracelse (1493-1541) qui différencient les vrais « cas de possession » de la maladie mentale.
-  La possession est l’œuvre du diable. Il n’y a que le feu qui puisse purifier leur âme. Cette position est notammentdéfendue par les moines inquisiteurs Institoris (1436-1505) et Sprenger (1436-1496)[15].
Quoiqu’il en soit, de manière générale : « les deux approches, psychiatriques et religieuses sont encore tenues ensemble.C’est au XVIIIème siècle que fleurissent les études sur les délires démoniaques et que leur nature strictementpsychopathologie commence à être reconnue[16]. » En effet, il s’agit pour les médecins tels que Paracelse de démontrerque les maladies mentales ne sont pas le fruit du diable, néanmoins, médecine et religion allant bien souvent de pair auXVème et XVIème siècle. En outre, il n'est pas rare, à cette époque, que les prêtres ou les religieuses pratiquent lamédecine en entremêlant science et religion. Il faut attendre le XVIIIème siècle pour que celles-ci soient considéréescomme un objet d’étude à part entière et sans qu’il y ait une quelconque référence ou interprétation religieuse[17].
Le XIXème siècle…
 Durant ce siècle de la technologie et de la rationalité, la médecine rejette tout à fait les explications religieuses surles cas « dits de possession ». De nouvelles recherches scientifiques sont alors menées sur les cas de maladiesmentales[18].
L’exorcisme de nos jours…
 Il faut relever également que l’Eglise, à partir de la moitié du XXème, a tendance à vouloir être discrète quant àcette pratique la reléguant aux siècles passés (pas toujours très glorieux…) En outre, le cinéma et notamment les dossiersWarren (nous y reviendrons plus tard) ont créé un imaginaire dont l’Eglise n’est pas prête de se targuer[19]. Les prêtres-exorcistes, de nos jours, affirment que les manifestations diaboliques sont extrêmement rares : « (…) 0,01% des actionsdu diable seraient spectaculaires et parmi elles, seules, 0,05% » révèleraient de la possession ou d’une graveinfestation[20]. »
A propos de l’ouvrage : Exorcisme, un prêtre parle.
 L’Abbé déplore également, dans l’introduction de son livre, l’engouement populaire pour le domaine de l’occulteen cette fin de XXème siècle. Il réprouve les médias, et plus précisément le cinéma, qui renvoie à un imaginairediabolique qui n’a que peu de chose à voir avec la réalité[21]. Néanmoins, il concède que derrière ces films d’horreur secache une certaine réalité :  la « Maudite maison d’Amityville», « au-delà des exagérations cinématographiques, c’est toutle mystère du mal et de la possession qui reste posé[22]. » Par ailleurs, il tisse des liens entre son propre vécu d’exorcisteet les faits racontés par le couple Warren, bien qu’il ne cite jamais leur nom. Je suppose qu’il a soit lu leur dossier soitvisionné le film précité. En 1981, l’abbé est témoin de phénomènes inexplicables dans une maison, où, une personneaurait mis fin à ses jours, il écrit :
Je me mis à penser en moi-même à la célèbre maison maudite d’Amytiville aux Etats-Unis, où des phénomènes combienplus tragiques se manifestèrent. Le couple qui l’habitait savait qu’un jeune homme de 23 ans avait tué son père, sa mèreses frères et sœurs, au total 6 personnes. Mais ils déclarèrent ne pas être superstitieux et demandèrent à un prêtrecatholique de venir bénir la maison. Mais des choses épouvantables se produisirent[23].
Il est intéressant de souligner le fait qu’il emploie l’adjectif maudite sans utiliser de guillemets. Ce qui sous-entend qu’ilconsidère cette histoire comme étant véridique. Je consacrerai, plus tard, un article au couple Warren ; il en ressortira quece couple, a exagéré les faits afin d’écrire des histoires plus attrayantes pour les réalisateurs de films d’horreur et ceci àmaintes reprises[24]. En ce qui concerne l’abbé Schindelholz, il n’existe que très peu d’informations sur sa personne etsur les motivations qui l’ont poussé à écrire ce livre, si ce ne sont des raisons d’ordre religieux. Néanmoins, contrairementau couple Warren, je crois que son témoignage est tout à fait sincère et qu’il n’a pas tenté d’attirer l’attention sur lui afinde faire de l’argent. Plusieurs arguments vont dans ce sens :
-  L’abbé Schindelholz est originaire d’un petit village perdu dans le Jura. Je doute fortement qu’il s’attendait à avoir lesuccès escompté des Warren aux Etats-Unis. D’autant plus, que d’après certains témoignages oraux, il n’avait pas une trèsbonne réputation auprès des villageois qui considéraient ses pratiques d’un mauvais œil. Hashtag : commérages.
-  Son témoignage semble sincère et dénué de toute exagération. De plus, dans le cas de Barbara, une jeune-femme «possédée » par pas moins de sept entités[25], ne l’était qu’à partir de 23 heures du soir. En admettant que le témoignagesoit véridique, il est difficile d’imaginer qu’il s’agisse d’une maladie mentale puisque Barbara n’est en crise que quelquesheures par jour et durant les mêmes plages-horaires. Le reste du temps, cette jeune-femme semble avoir un comportementtout à fait sain, ne laissant apparaître aucun signe pouvant s’apparenter à un quelconque problème psychique. Néanmoins,je ne suis ni psychiatre, ni prêtre, ni « démonologue », je ne peux donc, me baser que sur mon impression personnelle.
Toutefois, le discours qu’ont les entités à certains moments sont quelque peu déroutants, l’Abbé Schindelholz, lui-même,le concède[26]. D’après lui, il s’agirait possiblement d’entités de personnes :
qui ont « raté » leur vie et qui, de l’endroit où elles sont, peuvent mieux juger des choses et des personnes ? (…) Mais ilsemble qu’il ne leur soit plus possible de revenir en arrière, de se racheter, en un mot de recommencer leur vie. D’où lespropos teintés de moralisme (…)[27]
 En ce qui concerne mon opinion, je me suis demandé à plusieurs reprises, si l’Abbé Schindelholz, en pratiquantdes séances d’exorcisme, n’y avait pas trouvé un prétexte afin de développer et de transmettre sa propre conception de lamorale religieuse. En effet, il précise que lorsqu’il est présent, les entités possédant Barbara sont injurieuses enverslui[28], ce qui n’est pas surprenant en soi. Néanmoins, ce qui m’interroge davantage est le fait qu’à d’autres momentselles expriment, parfois à travers Barbara, des propos moralisateurs qui n’ont pas grand-chose à voir avec Satan dont ils seréclament pourtant. Je précise que ces propos ne sont pas majoritaires mais ils me semblent assez intéressants pour qu’ilssoient rapportés ici. En voici quelques-uns :
(…) L’homme contemporain accepte tout, sans réfléchir beaucoup à ce que les journaux, livres, radio et télévision luioffrent. Il ne prend pas le temps de réfléchir et, par exemple, il n’apprend rien d’un livre qu’il a lu parce que le livre est lusuperficiellement. Tout se passe à côté de l’homme, comme un film[29].
Soyez simples ! Or, qu’est-ce que vous êtes ? Orgueilleux ! De quoi êtes-vous fiers ? De choses qui sont, éphémères, tellesl’auto, les belles manières, etc. Pensez-vous qu’on vous a inculqué une belle manière et qu’on peut de nouveau lareprendre ? Ceux qui sont orgueilleux n’ont aucune raison de l’être. Ceux qui sont simples auraient une raison d’êtrefiers, car ils possèdent quelque chose de précieux, à savoir, la simplicité ; mais ils ne sont pas orgueilleux ![30]
 Peut-être que l’abbé a raison lorsqu’il sous-entend qu’il ne s’agit pas de véritables démons mais plutôt d’âmes enperdition qui cherchent à mettre en garde les vivants. Quoiqu’il en soit, ces discours sortent de l’ordinaire en considérantque les propos injurieux sont souvent de mise. Toutefois, nous ne pourrons pas proposer d’explication certaine à cechangement de ton de la part des « entités ». Comme je l’ai dit auparavant, j’ai un doute sur le fait que l’AbbéSchindelholz n’en ait « profité » pour placer incognito sa vision de la morale religieuse. Néanmoins, en imaginant que cesoit le cas, il serait intéressant de comprendre ses motivations. Georges Schindelholz est décédé en février 2022, il estdonc évidemment impossible de s’entretenir avec lui. Malgré mes doutes, je pense que l’essentiel des évènementsrapportés est véridique.
Bibliographie :
Sources :
Georges Schindelholz, Exorcisme, un prêtre parle, éditions Favre, Lausanne, 1983.
Georges Schindelholz, Grimoires et secrets, éditions de Locuronce, Courcelon, 2007.
Articles académiques :
Christian Grappe, « Jésus exorciste à la lumière et pratique de son temps », revue biblique, vol. 110, No.2, 2003.
Gilly Carr, « Trouver une place pour les fantômes de la guerre dans les îles anglo-normandes- la mémoire du béton », indossier de presse (dir. Grégory Delaplace : terrain n°69, 2018, pp. 40-57.
Laurent Amiotte-Suchet, « Un ministère de bricolage rituel le cas d’un exorciste diocésain », Presse Universitaire deFrance, Vol. 46, 2016.
Article journalistique :
Thèse :
Marie Renaud Tremelot. « La possession démoniaque aujourd’hui : quel destin pour le désir dans le lien social contemporain ? » Psychologie. Université Rennes 2, 2020.
Compte rendu :
Franck Mercier, compte rendu : “BRIAN P. LEVACK, THE DEVIL WITHIN. POSSESSION AND EXORCISM IN THE CHRISTIAN WEST, NEW HAVEN, YALE UNIVERSITY PRESS”, 2013, in revue d’histoire moderne et contemporaine, n°61, 2014.
[1] https://www.cath.ch/newsf/jura-deces-de-labbe-georges-schindelholz/ [2] Georges Schindelholz, Grimoires et secrets, éditions de Locuronce, Courcelon, 2007, p.14. [3] Ibid. [4] Ibidem, p.15. [5]Laurent Amiotte-Suchet, « Un ministère de bricolage rituel le cas d’un exorciste diocésain », Presse Universitaire de France, Vol. 46, 2016, p.117. [6] Christian Grappe, « Jésus exorciste à la lumière et pratique de son temps », revue biblique, vol. 110, No.2, 2003, p.184. [7] Ibidem, p.187. [8] https://www.aularge.eu/blog/2020/04/20/les-demoniaques-de-gadara-mt-828-34/ [9] Isidore de Séville in Julien Véronèse, « Florence Chave-Mahir, L’exorcisme des possédés dans l’Église d’Occident (Xe-XIVe siècle) », Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne], Comptes-rendus, mis en ligne le 07 décembre 2011, consulté le 06 septembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/crm/12394 ; DOI : https://doi.org/10.4000/crm.12394, p.1. [10] Ibid. [11] Ibidem, pp.1-2 [12] Ibidem, p.2. [13] Franck Mercier, compte rendu : “BRIAN P. LEVACK, THE DEVIL WITHIN. POSSESSION AND EXORCISM IN THE CHRISTIAN WEST, NEW HAVEN, YALE UNIVERSITY PRESS”, 2013, in revue d’histoire moderne et contemporaine, n°61, 2014, p.174. [14] Ibid. [15] Marie Renaud Tremelot. « La possession démoniaque aujourd’hui : quel destin pour le désir dans le lien social contemporain ? » Psychologie. Université Rennes 2, 2020, p.83. [16] Ibid. [17] Ibid. [18] Ibidem, p.87. [19] Laurent Amiotte-Suchet, « Un ministère de bricolage rituel le cas d’un exorciste diocésain », Presse Universitaire de France, Vol. 46, 2016, p. 115. [20] FROPO. J-R, Famille chrétienne, in Marie Renaud Tremelot, p.251. [21] Georges Schindelholz, Exorcisme, un prêtre parle, éditions Favre, Lausanne, 1983, p.7. [22] Ibid. [23] Ibidem, pp.40-41. [24] https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-features/war-conjuring-disturbing-claims-behind-a-billion-dollar-franchise-1064364/ [25] Georges Schindelholz, op.cit., p.11. [26] Ibidem, p.60. [27] Ibid. [28] Ibid. [29] Ibidem, p.36. [30] Ibid., p.55. [31] Georges Schindelholz, Grimoires et secrets, op.cit., p.127. [32] Ibidem, pp.127-28. [33] Gilly Carr, « Trouver une place pour les fantômes de la guerre dans les îles anglo-normandes- la mémoire du béton », in dossier de presse (dir. Grégory Delaplace : terrain n°69, 2018, pp. 40-57. [34] Ibidem, p.41. [35] Ibidem, p.42. [36] Cf. Des Suisses au cœur de la traite négrière d’Olivier Pavillon et La Suisse et l’esclavage des Noirs de Thomas David, Bouda Etemad et Janick-Marina Schaufelbuehl.
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