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#Randy Sandke
jazzdailyblog · 1 month
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Michael Brecker: A Jazz Saxophonist Extraordinaire
Introduction: Michael Brecker, a renowned jazz saxophonist, was born seventy-five years ago today on March 29, 1949, in Philadelphia, Pennsylvania. His career spanned over three decades, during which he established himself as one of the most influential and innovative saxophonists in jazz history. Brecker’s musical journey was marked by his virtuosic playing, unique improvisational style, and…
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badmovieihave · 10 months
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Bad movie I have The Curse of the Jade Scorpion 2001
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sgurumiyaji · 1 year
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「New York Stories」Randy Sandke '86
マイケル・ブレッカーをひたすらコレクションしてる中で買ったアルバム。ゲッツのピアニストであるマクニーリーや、ケニー・ワシントン(ds)が参加してるのも驚きだけど、ヘレニーというトロンボーンが上手いのと、リーダーのサンクがトランペットは勿論、アコースティック・ギターも上手く、作編曲(ストリングスまで)も素晴らしいマルチ・タレントだという事に驚かされます。
当時のハイテク・プレイヤーが集められたジャズアルバムではありますが、この頃はまだ人間味があって楽しめます。最近のハイテク・プレイヤーってその技術に驚きはするんだけど「それってPCの打ち込みで出来ちゃう事だし、AIなら秒で真似されちゃうよ。」…なんて思ってしまい魅力を全く感じません。自分が打ち込みのアルバム制作中、サックス吹く時に気を付けた事は「コンピューターと乖離した演奏をする事」でした。微妙なピッチのズレやレイドバックやら。
それって、こういう人達が普通にやってた事です。ブレッカーは機械的な演奏をしてて当時驚かされましたが、晩年に向けどんどん人間性を全面に出す様になったし、ゲッツも同じでした。機械的な演奏は確かに凄いけど、聴いてて飽きるし、何よりも演ってる本人達がそのうち飽きると思います。
だから、古いジャズアルバムに手を伸ばすのかも知れません。そういう事を思い起こさせるフュージョン全盛期のハードバップ有り&ウィズ・ストリングス有りのどジャズなアルバムです。
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jazztidbits · 8 months
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Don't Be That Way - Benny Goodman 1985
Clarinet:Benny Goodman Piano:Dick Hyman Drums:Louis Bellson Bass:Bob Haggart Guitar:James Chirillo Tenor Sax:Ken Peplowski, Loren Schoenberg Alto Sax:Chuck Wilson, Jack Stuckey Baritone Sax:Danny Bank Trombone:Bobby Pring, Eddie Bert, Matt Finders Trumpet:Laurie Frink, Randy Sandke, John Eckert, Paul Cohen
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jpbjazz · 4 months
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LÉGENDES DU JAZZ
MIKE BRECKER, DE LA TRADITION AU JAZZ-FUSION
“Michael Brecker is an iconic musician. Michael possesses the ability, technique, and the heart and soul that only a few of the greatest jazz musicians can claim. I submit that he is the master musician of our time. But, beyond all that, Michael has always striven to find truth in the musical moment. That’s why his playing touches the spirit of so many of us. One note, and you know it’s Mike.”
-Peter Erskine
Né le 29 mars 1949 à Philadelphie, en Pennysylvanie, Michael Leonard Brecker était le fils de l’avocat Robert Brecker et de la peintre Sylvia Brecker. D’origine juive, Brecker a été élevé dans le township de Cheltenham, en banlieue de Philadelphie. Brecker est issu d’un milieu musical. Son père avait joué du piano avec Dave Brubeck et Clifford Brown et emmenait souvent ses fils Michael et Randy assister à des concerts de Miles Davis, Thelonious Monk, Duke Ellington et de plusieurs autres grands noms du jazz. La soeur de Brecker, Emmy, jouait du piano classique. Reconnaissant la contribution de sa famille à sa carrière, Brecker avait expliqué: “My father could think of nothing nicer than to have professional jazz musicians in the family… It was the wrong way round. Fathers are supposed to advise you to get a proper job. My teenage rebellion was to consider becoming a doctor.”
Contrairement à son père, Brecker faisait partie d’une génération qui considérait la musique rock non comme un rival, mais comme une option tout à fait légitime. À partir de l’âge de sept ans, Brecker avait d’abord étudié la clarinette, avant de passer au saxophone alto en huitième année. Il avait adopté le saxophone ténor au cours de sa seconde année au high school. Au milieu des années 1960, Brecker avait étudié sous la direction de Vince Trombetta, Joe Allard et Charles Banacos. Après s’être fait les dents en se produisant avec des groupes locaux de Rhythm & blues, Brecker s’était tourné vers le jazz sous l’influence de Miles Davis, Cannonball Adderley et John Coltrane.
Après avoir obtenu son diplôme du Cheltenham High School en 1967, Brecker, qui avait d’abord eu l’intention de devenir médecin, avait passé l’été au Berklee College of Music de Boston. À l’automne Brecker avait suivi son frère aîné Randy à l’Université de l’Indiana. Parallèlement à ses études en arts appliqués à l’université d, Michael avait formé un groupe de jazz-rock avec le trompettiste Randy Sandke. Le groupe avait été baptisé le Mrs. Seamon's Sound Band afin de se moquer d’un des responsables du dortoir qui détestait les étudiants aux cheveux longs. Finaliste d’une compétition organisée dans le cadre du Notre Dame Collegiate Jazz Festival au printemps 1968, le groupe avait été disqualifié pour avoir interprété la chanson des Doors ‘’Light My Fire.’’ Le groupe s’était également produit à l’extérieur du campus dans le cadre d’un concert bénéfice organisé pour le candidat à la présidence Eugene McCarthy. Après un semestre, le groupe avait accepté une offre pour se produire à Chicago. La consommation de drogues et un triangle amoureux ayant conduit à un suicide, tous les membres du groupe à l’exception de Sandke et Brecker avaient été arrêtés, ces derniers ne se trouvant pas sur les lieux au moment des événements. Selon les dires de Sandke, la tragédie avait eu un profond impact sur Brecker, qui avait commencé à développer une dépendance envers l’héroïne peu après l’incident. Au début des années 1980, Brecker était éventuellement venu à bout de ses problèmes de consommation en participant à un programme de réhabilitation.
Durant le semestre de l’automne 1968 à l’Université de l’Indiana, Brecker avait formé un trio (dont faisait partie le batteur du Mrs. Seamon's Sound Band) qui s’était produit dans un club appelé The Owl. Cerains des concerts avaient été enregistrés. Avant la fin du semestre, Brecker avait éventuellement abandonné ses études. Après avoir passé un mois à Mexico, Brecker était retourné à Philadelphie pour jouer avec des musiciens comme Eric Gravatt et Billy Paul. C’est d’ailleurs Gravatt qui avait inculqué à Brecker l’importance de la ténacité et de l’endurance.
Parmi les premières influences de Brecker, on remarquait John Coltrane ainsi que plusieurs saxophonistes de bebop.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après avoir étudié durant un semestre à l’université, Brecker avait rejoint son frère Randy à New York en 1970. Décrivant ce qu’il avait ressenti au moment de son arrivée à New York, Brecker avait expliqué dans le cadre d’une entrevue accordée au magazine Downbeat: "It was a special time to be in New York. That's when the so-called boundaries between what was then pop music and jazz were becoming very blurry." Brecker avait obtenu son premier contrat professionnel avec le groupe de R & B d’Edwin Birdsong. Le groupe comprenait également le batteur Billy Cobham qui était également devenu un de ses proches amis et collaborateurs. Avec Cobham, Brecker avait participé à des enregistrements avec Hal Galper, d’abord comme membre du Guerrilla Band, puis au sein d’un groupe de jazz acoustique.
À New York, Brecker s’était aussi lié d’amitié avec le joueur de trombone Barry Rogers qui l’avait initié à la vie trépidante dans le Big Apple. Rogers lui avait également fait connaître la musique cajun, les rythmes africains ainsi que la musique latine.
À New York, Brecker s’était rapidement établi comme soliste, notamment en participant à la fondation du groupe de jack-rock Dreams, qui comprenait Rogers au trombone, son frère aîné Randy Brecker à la trompette, Jeff Kent aux claviers, Don Grolnick au piano, John Abercrombie à la guitare, Doug Lubahn à la basse et Billy Cobham à la batterie. Même si le groupe, qui jouait principalement du Rhythm n’ blues, n’avait été en activité que de 1969 à 1972 et n’avait enregistré que deux albums, Miles Davis avait assisté à certaines de ses performances avant la publication de son album ‘’Jack Johnson’’ en 1971. Décrivant sa collaboration avec le groupe, Brecker avait déclaré plus tard:
“I couldn’t have picked a better time. I was in the first generation to be exposed equally to jazz and pop. We listened to Miles Davis and Sonny Rollins, John Coltrane, rhythm-and-blues, the Beatles, Hendrix. We developed a whole new approach and it gave us so much freedom. The rock context meant that you could play complex ideas and not be met by a bunch of puzzled or hostile faces.”
Décrivant sa réaction lorsqu’il avait entendu Brecker jouer pour la première fois en 1969, McLaughlin avait déclaré: “When he began playing, I was blown away. I really couldn’t believe a young player could play with such maturity and elegance.” Brecker avait seulement dix-neuf ans à l’époque. Parallèlement à sa collaboration avec le groupe Dreams, Brecker était aussi devenu membre de Free Life Communication, une association d’une vingtaine de membres qui présentait des concerts gratuits à travers la ville.
La plupart des premières performances de Brecker étaient influencées par le rock n’ roll et le Rhythm n’ blues. Après s’être produit avec le groupe Dreams, Brecker a travaillé brièvement avec son frère Randy avec le groupe d’Horace Silver, avec qui il a enregistré l’album ‘’Pursuit of the 27th Man’’ en 1972. Après avoir collaboré de nouveau avec Billy Cobham, sur la recommandation d’un dirigeant des disques Arista, Brecker avait fondé les Brecker Brothers afec son frère Randy. Le groupe, qui est considéré aujourd’hui comme un groupe de fusion les plus innovateurs des années 1970, avait enregistré un six albums pour les disques Arista de 1974 à 1979. Très populaire, le groupe s’était également mérité sept nominations aux prix Grammy. Devenu un des musiciens de studio les plus en demande de la fin des années 1970, Brecker avait aussi collaboré avec Charles Mingus, James Taylor, Horace Silver, Eric Clapton, John Lennon et Yoko Ono.
Influencés par le jazz-funk qui était très en vogue à l’époque, les Brecker Brothers accordaient particulièrement d’attention aux arrangements structurés, au rythme et au rock n’ roll. Actif de 1975 à 1982, le groupe avait remporté un certain succès commercial. En 1977, Brecker avait aussi fondé avec son frère Randy un club très populaire à Manhattan: le Seventh Avenue South. Vers 1979-80, Brecker avait été recruté par Joni Mitchell dans le cadre d’un groupe tout-étoile qui comprenait Pat Metheny et Jaco Pastorius. En plus de partir en tournée avec Mitchell, le groupe avait participé en 1980 à l’enregistrement de l’album live ‘’Shadows and Light.’’
Toujours dans les années 1970, Brecker avait aussi fait des apparitions sur des albums de Chet Baker, Ron Carter et Charles Mingus.
Dans les années 1970 et 1980, Brecker avait connu une carrière prolifique comme musicien de studio à New York. À une époque où il était courant pour les artistes de la musique pop d’inclure de brefs solos de saxophone dans leurs enregistrements, Brecker avait fait des apparitions sur des centaines de chansons à succès comme ‘’Don’t Let Me Be Lonely Tonight’’ de James Taylor, ‘‘Still Crazy After All These Years’’ de Paul Simon et ‘’Maxine’’ de Donald Fagen. Brecker avait également collaboré à des albums d’Elton John, de Joni Mitchell, de John Lennon, de Carly Simon, de Frank Sinatra et de plusieurs autres artistes. Brecker expliquait: “I think I’ve always been able to adapt to many styles, provided that the music was good and I had some kind of feeling for it.”
En 1982, Brecker a aussi été crédité comme co-leader de ‘’Cityscape’’, une suite en six parties pour saxophone écrite et dirigée par l’arrangeur et compositeur Claus Ogerman.
DERNIÈRES ANNÉES
Au début des années 1980, Brecker avait fait partie du groupe-maison de l’émission Saturday Night Live diffusée sur le réseau NBC. Dans le cadre de l’émission, Brecker avait été vu en arrière-plan avec des verres fumés durant une parodie de James Brown mettant en vedette l’acteur Eddie Murphy. À la même époque, Brecker avait aussi joué du saxophone sur l’album de Frank Zappa intitulé ‘’Zappa in New York.’’
De 1979 à 1986, Brecker était devenu une grande vedette en co-dirigeant le groupe de jazz fusion Steps (qui avait bientôt changé de nom pour devenir Steps Ahead) avec le vibraphoniste Mike Mainieri. Faisaient aussi partie de la formation le pianiste Don Grolnich, le bassiste Eddie Gomez et le batteur Steve Gadd (ce dernier avait été remplacé plus tard par Peter Erskine). Très populaire, le groupe, qui avait fait ses débuts dans le cadre de jam sessions informelles au club Seventh Avenue South des frères Brecker, avait participé à plusieurs tournées mondiales et avait enregistré un total de sept albums. Durant cette période, Brecker s’était également produit avec le groupe de Bob Mintzer tout en collaborant avec le guitariste Mike Stern.
Brecker avait enregistré un premier album solo sous son nom 1987. Même si Brecker avait déjà envisagé d’enregistrer un album solo dans le cadre de sa collaboration avec Clive Davis au début des années 1980, ce n’est qu’en 1987 qu’il avait fait paraître un premier album sous son nom avec une formation composée de Pat Metheny à la guitare, de Kenny Kirkland au piano, de Charlie Haden à la contrebasse et de Jack DeJohnette.
Simplement intitulé ‘’Michael Brecker’’, l’album avait été enregistré au JVC Newport Jazz Festival et avait marqué le retour du saxophoniste à un jazz plus traditionnel. L’album avait aussi permis à Brecker de développer ses talents de compositeur et de renouer avec le saxophone électronique (mieux connu sous le nom d’’’Electronic Wind Instrument’’ ou EWI), dont il avait déjà joué avec le groupe Steps Ahead. L’album, qui avait obtenu une nomination aux prix Grammy, avait également été élu album jazz de l’année par les magazines Down Beat et Jazziz. L’album avait été numéro un sur le palmarès jazz du magazine Billboard durant une période de vingt et une semaines.
En 1988, Brecker avait enchaîné avec l’album ‘’Don't Try This At Home’’, qui lui avait permis de remporter son premier prix Grammy. En plus de parcourir le monde avec son groupe, Brecker avait aussi été soliste invité avec le groupe Headhunters II du pianiste Herbie Hancock.
Après avoir enregistré l’album ‘’Now You See It ... Now You Don't’’ en 1990, Brecker avait fait une tournée avec le chanteur Paul Simon dans le cadre de la publication de l’album ‘’Rhythm of the Saint.’’ Dans le cadre de cette tournée d’une durée d’un an et demi, Brecker s’était familiarisé avec la musique occidentale africaine, et plus particulièrement d’origine sénégalaise. C’est aussi à cette époque que Brecker avait approfondi sa connaissance du saxophone électronique. Après la tournée, Brecker avait retrouvé son frère Randy en 1992 dans le cadre de l’enregistrement de l’album ‘’Return of the Brecker Brothers.’’ Les deux frères s’étaient produits en concert à de nombreuses reprises à la suite de la publication de l’album, notamment dans le cadre d’une performance au Five Spot en 1993. Le duo avait récidivé l’année suivante avec la publication de l’album ‘’Out of the Loop.’’
La même année, Brecker avait remporté un prix Grammy dans la catégorie de la meilleure composition instrumentale pour sa pièce "African Skies". En plus de faire une tournée aux États-Unis et en Europe en 1995, le groupe avait écrit une page d’histoire en devenant le premier groupe de jazz contemporain à se produire dans la République populaire de Chine.
En 1994, Brecker avait aussi été membre du groupe tout-étoile GRP de Tom Scott.
En 1997, Brecker, six ans après avoir enregistré son dernier album comme leader avait publié l’album ‘’Tales From the Hudson’’. Le disque, qui avait été un des plus populaires de la carrière de Brecker, lui avait valu un autre prix Grammy, cette fois dans la catégorie du meilleur album instrumental. Brecker s’était aussi mérité un prix Grammy pour son solo sur la pièce ‘’Cabin Fever.’’ La même année, Brecker avait aussi été élu soliste de l’année par le magazine JazzLife et Jazzman de l’année par le Swing Journal.
Continuant de collaborer d’avec d’autres artistes, Brecker avait participé en 1994 à l’enregistrement de l’album ’’Infinity’’ de McCoy Tyner. Dans le cadre de cet album enregistré en trio, Brecker s’était mérité un prix Grammy pour le meilleur solo improvisé sur la pièce de Coltrane ‘’Impressions.’’ La collaboration avec Tyner faisait suite à un concert présenté par le duo au club Yoshi's de Oakland, en Californie.
En 1996, Brecker avait aussi collaboré à l’album ‘’The New Standard’’ de Herbie Hancock, avec une formation composée de John Scofield à la guitare, de Dave Holland à la contrebasse et de ack DeJohnette à la batterie. Sur l’album, Brecker avait livré des versions de chansons populaires comme ‘’Norwegian Wood’’ des Beatles, ‘’You’ve Got It Bad Girl’’ de Stevie Wonder et ‘’All Apologies’’ de Nirvana.
À l’été 1997, Brecker s’était produit avec Pat Metheny au Festival international de jazz de Montréal et au Japon.
À la fin des années 1990, Brecker avait également dirigé un quartet avec Joey Calderazzo au piano, James Genus à la basse et Jeff "Tain" Watts à la batterie. C’est avec ce groupe que Brecker avait enregistré en 1998 l’album ‘’Two Blocks From the Edge’’. L’album comprenait la populaire composition de Brecker intitulée "Delta City Blues.’’ Commentant la pièce dans le magazine de Down Beat, le professeur de jazz de l’Université du Kentucky, Miles Osland, avait qualifié la composition de ‘’textbook example of exemplary musical artistry combined with superlative technical prowess."
En 1998, Brecker avait continué de rouler à un train d’enfer, se produisant d’abord au Catalina Bar & Grill de Los Angeles, puis dans le cadre d’une performance en solo en Italie. Le concert avait été présenté dans un club difficilement accessible, le Dolomite Mountains. Même si la performance de Brecker avait à peine duré soixante minutes, la vision spectaculaire de la montagne située à proximité avait justifié à elle seule le déplacement. Le concert s’était terminé sur de nombreux rappels.
En août de la même année, Brecker s’était également produit au Rhode Island dans le cadre du JVC Jazz Festival. Dans son compte tendu du concert, le critique Josef Woodard du Los Angeles Times avait qualifié Brecker de "reluctant giant in music ... [a] preeminent and influential saxophonist of his generation, blessed with fearsome technical finesse as well as melodic charms ... [who] continues to pursue the path of greatest personal reward, not necessarily the greatest commercial good." Poursuivant parallèekement une carrière d’enseignant, Brecker avait tenu une classe de maître à l’Université du Kentucky en octobre 1998.
En 1999, Brecker avait enregistré un autre album sous son nom: ‘’Time Is of the Essence’’. L’album avait été enregistré avec une formation composée de Pat Metheny à la guitare, de Larry Goldings à l’orgue, et d’Elvin Jones, Jeff "Tain" Watts et Bill Stewart à la batterie. Commentant le contenu de l’album, le critique Ted Panken avait écrit dans le magazine Down Beat: "Brecker plays with ... clarity, a hungry master searching for--and often reaching--the next level."
En 2001, Brecker a également fait partie du trio Hancock-Brecker-Hargrove dans le cadre d’une tournée-hommage à John Coltrane et Miles Davis qui avait permis au saxophoniste d’interpréter un solo de sept minutes et demi sur le classique de Coltrane "Naima". Publié sous forme de CD sous le titre de ‘’Directions in Music: Live At Massey Hall’’ en 2002, l’album s’était mérité un prix Grammy l’année suivante.
Si la plupart des albums de Brecker comprenaient plusieurs compositions qui étaient souvent caractérisées par un grand sentiment d’urgence, le saxophoniste avait fait exception en 2001 en publiant un album de ballades intitulé ‘’The Nearness of You: The Ballad Songbook.’’ L’album était inspiré de l’album ‘’Ballads’’ de John Coltrane enregistré en 1962. Le chanteur James Taylor avait fait une apparition sur le disque en interprétant son classique ‘’Don’t Let Me Be Lonely Tonight’’. On se souvient que Brecker avait joué en solo sur la version originale de la pièce en 1972. L’album s’était mérité deux prix Grammy: un premier pour son solo sur la composition de Herbie Hancock "Chan's Song" et le second pour la performance de Taylor sur la chanson ‘’Don’t Let Me Be Lonely Tonight’’.
En 2003, Brecker avait enregistré sa première composition pour large ensemble, ‘’Wide Angles’’, qui mettait en vedette un groupe de quinze musiciens formé pour l’occasion: le Michael Brecker Quindectet.
En mai 2004, Brecker avait signé un contrat avec Heads Up International. Brecker participait à un concert-réunion avec le groupe Steps Ahead au Mount Fuji Jazz Festival la même année lorsqu’il avait ressenti une douleur intense au dos. Quelques mois plus tard en 2005, on lui avait diagnostiqué une forme de leucémie appelée syndrome myélodysplastique (MDS). Malgré une recherche très publicisée autour du monde, Brecker avait été incapable de dénicher un donneur. À la fin de 2005, Brecker avait finalement fait l’objet d’une transplantation. À la fin de l’année suivante, Brecker avait semblé se rétablir, mais le traitement n’avait pas donné les résultats escomptés. Après sa convalescence en 2006, Brecker était retourné en studio pour participer à l’album ‘’The Nomad Diaries’’ du contrebassiste Chris Minh Doky.
Brecker a livré sa dernière performance le 23 juin 2006 dans le cadre d’un concert avec Herbie Hancock à Carnegie Hall. Brecker est mort à la suite de complications de sa leucémie le 13 janvier 2007 dans un hôpital de Manhattan. Il était âgé de cinquante-sept ans. Brecker a été inhumé deux jours plus tard à Hastings-on-Hudson, près de New York. Le 20 février, Brecker avait aussi fait l’objet d’un service commémoratif à Town Hall.
Brecker, qui avait souvent parlé de l’importance du rythme dans la musique, jouait également de la batterie. Brecker se produisait régulièrement à la batterie avec ses propres groupes ou dans le cadre de ses activités d’enseignement.
Le 11 février 2007, Brecker avait remporté deux prix Grammy à titre posthume pour sa collaboration à l’album de son frère Randy ‘’Some Skunk Funk’’ enregistré en 2005. Brecker avait présenté son dernier concert le 23 juin 2006 dans le cadre d’une performance à Carnegie Hall avec Herbie Hancock.
Brecker était très malade lorsqu’il avait publié son dernier album en 2007. Intitulé ‘’Pilgrimage’’ et entièrement constitué de compositions originales, l’album avait été très bien accueilli par la critique. Enregistré en 2006 avec Pat Metheny à la guitare, John Patitucci à la contrebasse, Herbie Hancock et Brad Mehldau au piano et Jack DeJohnette à la batterie, l’album s’était mérité deux autres prix Grammy à titre posthume, ce qui avait porté le nombre de prix Grammy remportés par Brecker à un grand total de quinze. Il ne s’agissait pas de la première collaboration de Brecker avec Metheny. Brecker connaissait Metheny depuis qu’il avait participé à l’enregistrement de l’album ‘’1980/1981’’ en 1980. Metheny avait retourné la politesse à Brecker en participant à l’enregistrement de son premier album comme leader en 1987. À la même époque où il avait enregistré l’album ‘’Pilgrimage’’, Brecker avait enregistré l’album ‘’Nearness of You: The Ballad Book’’ avec une formation composée de Metheny (qui était également le producteur de l’album), d’Herbie Hancock, de Charlie Haden et de Jack DeJohnette. L’album mettait également en vedette le légendaire James Taylor au chant. Quant à DeJohnette, Hancock et Haden, ils avaient collaboré en 1988 à l’album ‘’Don't Try This At Home.’’ L’enregistrement de l’album ‘’Nearness of You’’ avait valu à Brecker d’être élu artiste de l’année dans le cadre des sondages des critiques et des lecteurs du magazine japonais Swing Journal, le plus important magazine de jazz de la planète.
Dans le cadre de ses efforts pour se dénicher un donneur, Brecker avait présenté une série de concerts autour du monde, plus particulièrement dans le cadre des festivals de jazz de Red Sea, Monterey et Newport. À la même époque, le réalisateur Noah Hutton a consacré à Brecker un documentaire intitulé ‘’More to Live For’’ qui documentait son combat contre la leucémie ainsi que la production de son album ‘’Pilgrimage’’. Même si Brecker avait recueilli plusieurs milliers de dollars et avait identifié des milliers de donneurs potentiels, il s’était révélé incapable d’en trouver un pour lui-même.
Le pianiste Herbie Hancock avait déclaré plus tard que le saxophoniste avait commencé à pratiquer le boudhisme neuf mois avant sa mort. Hancock avait ajouté que trois mois plus tard, Brecker s’était joint à Soka Gakkai International, un groupe lié au bouddhisme Nichiren, d’après le nom du prêtre bouddhiste du même nom.
La veuve de Brecker, Susan, a organisé deux concerts bénéfices à sa mémoire, un premier en 2015 et un second en 2017. Sous le titre de "The Nearness of You" en référence à l’album du même nom, les deux concerts ont été présentés à la Jazz at Lincoln Center's Appel Room. Ces concerts avaient pour but de financer la recherche contre le cancer au Columbia University Medical Center (CUMC) ainsi que les travaux des médecins Azra Raza et Siddhartha Mukherjee. Parmi les artistes invités, on remarquait James Taylor, Paul Simon, Chaka Khan, Randy Brecker, Dianne Reeves, Bobby McFerrin, Diana Krall, Wynton Marsalis, Will Lee, Gil Goldstein, Antonio Sanchez, John Patitucci, Adam Rogers, Mike Mainieri, Andy Snitzer, Jack DeJohnette, Chase Baird, Jeff "Tain" Watts, Robert Glasper, Dave Liebman, Joe Lovano, Ravi Coltrane, Nir Felder, Eli Degibri et plusieurs autres.
Les Michael Brecker Archives ont été créées en 2013 à la William Paterson University à Wayne, au New Jersey, avec la collaboration de sa veuve Susan Brecker. Le frère de Michael, Randy, avait été recruté comme conseiller. Les archives comprenaient des manuscrits au crayon et à l’encre relatant la carrière solo de Brecker ainsi que ses collaborations avec Elvin Jones, Pat Metheny, Paul Simon, Horace Silver, Herbie Hancock, Chick Corea et plusieurs autres, trois saxophones électroniques, des embouchures, des anches et de nombreuses autres pièces d’équipement, plus de 250 albums publiés sur microsillon ou CD, plus de 1200 heures d’enregistrements en concert et en studio, neuf journaux décrivant le séjour de Brecker à l’Université d’Indiana à la fin des années 1990, des livres de musique tirés de sa collection personnelle, du matériel d’affaires, des itinéraires de tournée, des produits promotionnels et plus de 1500 photographies inédites.
Très prisé comme soliste et accompagnateur, Brecker avait participé à plus de 900 albums, que ce soit comme membre de ses propres groupes ou comme soliste invité. Brecker avait également collaboré avec plusieurs artistes de la musique pop comme James Taylor, Paul Simon, les groupes Steely Dan, Blue Öyster Cult, Average White Band et Aerosmith, Lou Reed, Donald Fagen, Dire Straits, Joni Mitchell, Eric Clapton, John Lennon, Dan Fogelberg, Kenny Loggins, Frank Sinatra, Frank Zappa, Bruce Springsteen, Roger Daltrey, Parliament-Funkadelic, Cameo, Yoko Ono, Todd Rundgren, Chaka Khan, Orleans, Players Association, Everything but the Girl, Patti Austin, Art Garfunkel, Carly Simon, The Brothers Johnson, Karen Carpenter, Parliament-Funkadelic et T-Square. Brecker a également joué et enregistré avec plusieurs sommités du jazz comme Herbie Hancock, Chick Corea, Hal Galper, Chet Baker, Jan Akkerman, George Benson, Quincy Jones, Charles Mingus, Jaco Pastorius, McCoy Tyner, Pat Metheny, Elvin Jones, Claus Ogerman, Billy Cobham, Horace Silver, Mike Stern, Mike Mainieri, Max Roach, Freddie Hubbard, Dave Holland, Joey Calderazzo, Kenny Kirkland, Bob James, Grant Green, Don Cherry, Hubert Laws, Don Alias, Larry Goldings, Adam Rogers, Clarence Penn, Bob Mintzer, Gary Burton, Yusef Lateef, Steve Gadd, Richard Tee, Dave Brubeck, Charlie Haden, John Abercrombie, Vince Mendoza, Ron Carter, Roy Hargrove, Tony Williams ainsi qu’avec les groupes Spyro Gyra et Manhattan Transfer.
Brecker a aussi joué du saxophone ténor sur deux albums de Billy Joel. En 1983, Brecker a participé à trois chansons de l’album An Innocent Man: "Careless Talk", "Tell Her About It" et "Keeping The Faith". Trois ans plus tard, Brecker s’est également produit sur la chanson "Big Man on Mulberry Street" tirée de l’album ‘’The Bridge.’’
Reconnu pour sa modestie, Brecker était adoré de tous les musiciens avec qui il avait travaillé. Après avoir vaincu sa dépendance à l’héroïne, Brecker avait apporté son soutien à d’autres musiciens qui avaient livré la même bataille. Considéré comme un des saxophonistes ténor les plus dominants à être apparu sur la scène du jazz depuis John Coltrane, Wayne Shorter et Joe Henderson, Brecker a exercé une influence considérable. En raison de ses innovations stylistiques et harmoniques, Brecker fait partie des instrumentistes les plus étudiés dans les écoles de musique à travers le monde. Un critique du magazine Jazziz avait commenté: "You'll find no better example of stylistic evolution than Michael Brecker, inarguably the most influential tenor stylist of the last 25 years." Un des collaborateurs de Brecker, le batteur Peter Erskine, lui avait rendu hommage en ces termes:
“Michael Brecker is an iconic musician. Michael possesses the ability, technique, and the heart and soul that only a few of the greatest jazz musicians can claim. I submit that he is the master musician of our time. But, beyond all that, Michael has always striven to find truth in the musical moment. That’s why his playing touches the spirit of so many of us. One note, and you know it’s Mike.”
Résumant sa réaction lorsqu’il avait entendu jouer Brecker pour la première fois, le saxophoniste de réputation mondiale Chris Potter avait ajouté: “I just couldn’t believe it. I just remember thinking: man, this is as far as you could ever go on the saxophone”.
Reconnu pour sa polyvalence et sa vituosité, Brecker était aussi doté d’une remarquable éthique de travail. L’année-même de sa mort en 2007, Michael Brecker a été intronisé au sein du Downbeat Hall of Fame. Brecker, qui vivait sur la rivière Hudson, avait également un bureau à Manhattan.
En 2021, le critique du magazine Down Beat, Bill Milkowski, a consacré une biographie à Brecker intitulée ‘’Ode to a Tenor Titan: The Life and Times and Music of Michael Brecker.’’
SOURCES:
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire hisyorique
SOURCES:
‘’Brecker, Michael.’’ Encyclopedia.com, 2023.
‘’Brecker, Michael Leonard.’’ Encyclopaedia Britannica, 2023.
‘’Michael Brecker.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Michael Brecker.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Michael Brecker.’’ Concord, 2023.
‘’Michael Brecker Archive.’’ William Paterson Living Jazz Archive, 2023.
‘’Michael Brecker Biography.’’ Net Industries, 2023.
‘’Michael Brecker Biography.’’ JewAge.org, 2023.
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jazzplusplus · 5 years
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Bob Wilber, Randy Sandke & Butch Miles - Grande Parade du Jazz de Nice en 1983. - Photos Pascal Savelon.
RIP Bob Wilber 1928-2019
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mosaicrecords · 7 years
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Did Tainted Alcohol Cause Bix Beiderbecke's Death?
The Quad City Times interviews Randy Sandke on a topic that has been suggested about the legendary Bix Beiderbecke’s death that might’ve been caused by drinking tainted alcohol -- a subject that has recently been gaining a new perspective.
-Scott Wenzel
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projazznet · 5 years
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Benny Goodman Orchestra – You Brought A New Kind of Love to Me (1985)
Benny Goodman – clarinet, bandleader Dick Hyman – piano Louis Bellson – drums Bob Haggart – bass James Chirillo – guitar Ken Peplowski, Loren Schoenberg – tenor saxophone Chuck Wilson, Jack Stuckey – alto saxophone Danny Bank – baritone saxophone Bobby Pring, Eddie Bert, Matt Finders – trombone Laurie Frink, Randy Sandke, John Eckert, Paul Cohen – trumpet
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abcdsandvinyl · 6 years
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Randy Sandke - Cliffhanger: CD, Album For Sale | Discogs
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jazzworldquest-blog · 7 years
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AUSTRALIA: Andrew Scott Quartet - The Brightest Minute
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  Bebop lives in the hands of these four musicians dedicated to the American musical traditions of the 1940s and 50s. Recorded live off-the-floor in a Toronto studio, this recording demonstrates that spontaneity and creativity can easily materialize when fine musicians with shared sensibilities join forces on a fertile set of traditionally-based material. Reminiscent of Barney Kessel's work with Hampton Hawes or Jimmy Raney's output with Sonny Clark, Scott focuses largely on single-note lines placed over a swinging piano trio for impressive results. There is no doubting the authenticity and deep commitment to the tenets of tone, taste and good time that all of the musicians evidence here. Following up on recorded ensemble work done with Harry Allen, Randy Sandke, Gene DiNovi, Dan Block and Jon-Erik Kellso, Scott has assembled an ensemble of his colleagues for this outing that includes his longstanding trumpet partner Jake Wilkinson, heard here on piano. The result is a relaxed and swinging blowing session with just enough familiarity in play for everyone to stretch out in comfortable musical surroundings. via Blogger http://ift.tt/2w3KXdR
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itgotinmyears · 9 years
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Pennies from Heaven by Randy Sandke, Roy Williams, Antti Sarpila, Lars Erstrand & James Chirillo on the album Play Lionel Hampton, Vol. 2: Stompin' At The Savoy!!. Listened to on February 06, 2015 at 02:31PM.
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mosaicrecords · 7 years
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Bix Beiderbecke Museum Opens in Davenport
Trumpeter extraordinaire Randy Sandke was the first to tell me about a brand new museum in Davenport, Iowa that has just opened and celebrates the genius of Bix Beiderbecke.
-Scott Wenzel
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abcdsandvinyl · 6 years
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Randy Sandke And The Inside Out Jazz Collective - Inside Out - Mainstream Meets The New Music: buy CD, Album at Discogs
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abcdsandvinyl · 6 years
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— ABCDandVINYL (@ABCDandVINYL) May 15, 2018
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abcdsandvinyl · 6 years
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Randy Sandke's New Yorkers - Stampede: buy CD, Album at Discogs
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abcdsandvinyl · 6 years
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Randy Sandke - Calling All Cats: buy CD, Promo at Discogs
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