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#Coup de Cœur 2021
ahjdaily · 10 months
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INTERVIEW: Une discussion avec Albert Hammond Jr. sur la vie, les Strokes et le sentiment d’être incompris (Les Inrockuptibles)
François Moreau | 07/07/2023 à 15h47
This interview is solely in French. For an English-translated version of the website: click here Please note, the translation may not be not entirely accurate.
For archival purposes, full text is stored below.
Le guitariste des Strokes vient de sortir “Melodies on Hiatus”, son cinquième album solo. L’occasion d’évoquer avec lui la vie en marge du groupe, le besoin incessant de composer et l’éternel sentiment stroksien d’être incompris et insatisfait.
On appelle Albert Hammond Jr. aux aurores à l’occasion de la sortie de Melodies on Hiatus, son cinquième album solo paru en juin. Le guitariste hirsute des Strokes décroche le combiné depuis le jardin de sa maison dissimulée dans les collines de Hollywood, à Los Angeles, Californie. Après notre entretien, il ira à la salle de sport. La routine angelina.
Comme beaucoup de musiciens de la côte est des États-Unis, à l’instar de Julian Casablancas depuis belle lurette, Albert a lui aussi migré à l’ouest en quête de soleil et de nouvelles opportunités. S’il prétend composer et enregistrer quotidiennement sous le ciel bleu californien quand il n’est pas en tournée, il passe aussi des castings pour le cinéma : vous l’avez peut-être vu jouer un type cocaïné dans Babylon (2022), de Damien Chazelle, le temps d’une brève apparition. En 2018, il confiait même avoir auditionné pour la série Stranger Things, avec un essai à la clef, mais l’aventure n’est pas allée plus loin.
La musique reste donc le cœur d’activité de ce bon vieil Albert. Quand on lui passe ce coup de fil, il rentre tout juste lessivé d’une mini tournée américaine avec les Strokes, bouclée le 25 mai sur la scène du Minute Maid Park de Houston, Texas, avec escales à Minneapolis (MN), Syracuse (NY), Phoenix (AZ) et San Antonio (TX). Les New-Yorkais partageaient la scène avec Red Hot Chili Peppers, preuve, s’il en fallait une, que The Strokes a désormais un stadium status, comme on dit outre-Atlantique, même si une telle affiche au début des années 2000 aurait interpellé. Après tout, la première fois qu’on a vu Pixies sur scène, c’était en première partie de la bande à Flea. Les digues séparant l’indie du rock’n’roll circus hollywoodien, si tant est qu’elles aient un jour existé ailleurs que dans l’étroitesse de nos jeans slim, ont cédé dans les grandes largeurs.
“Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”
Mais la question ne se pose certainement pas en ces termes en Amérique, ni même dans l’esprit d’Albert, qui ne s’embarrasse de telles considérations et reste lucide sur le parcours de son groupe : “Le paysage d’aujourd’hui n’est pas celui de nos débuts et, musicalement, le meilleur est devant nous”, tranche-t-il. Plus de vingt ans après la sortie de Is This It (2001) de la cave et après le Grammy du meilleur album rock de l’année pour The New Abnormal (2020) remporté en 2021, le quintet est bon pour le Rock’n’Roll Hall of Fame. Le club des cinq sera d’ailleurs pour la première fois à Rock en Seine cette année, le 27 août, en clôture du festival francilien, après une poignée de dates en Asie, aux États-Unis (encore) et à Londres. 
Carrière solo
Notre dernière rencontre avec le guitariste remonte au 18 février 2020, dans les coulisses de l’Olympia. “Je m’en souviens bien, on avait fait cette séance photo dans le parking deux minutes avant de monter sur scène”, nous glisse-t-il. À l’époque, nous n’étions qu’une poignée de chanceux·euses à avoir pu écouter The New Abnormal, le dernier album des Strokes au titre prophétique sorti en avril 2020, et le groupe accordait aux Inrocks une interview exclusive. Comme prévu, Julian Casablancas avait été expéditif, gêné comme d’habitude aux entournures par l’exercice. Albert, quant à lui, ouvrait les vannes, tenant le crachoir une heure durant dans sa loge, oubliant qu’Alex Turner, Hedi Slimane ou encore un représentant de Phoenix étaient en train de s’envoyer des coupes de champagne dans la pièce à côté. “Tu me demandes ce que ça fait de jouer avec les Strokes ? Mais j’en sais rien, je suis membre des Strokes, je ne peux pas avoir ce recul”, nous avait-il confié après le show.
Aujourd’hui, il tient le même discours : “Dans le fond, je n’avais jamais eu véritablement l’intention de faire des disques en solo. Faire partie d’un groupe comme les Strokes, qui a du succès, me suffit. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu ça. Quand j’ai sorti le premier album, les gens disaient que certains morceaux ressemblaient aux Strokes. Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”. 
Pour un type qui ne rêvait pas de carrière solo, Albert Hammond Jr. est le membre du groupe qui possède la discographie la plus étoffée, avec cinq albums et un EP, AHJ (2013) sorti chez Cult Records, le label du pote Julian. A l’époque de Yours to Keep (2006), il est même le premier à s’échapper des Strokes, alors que les New-Yorkais entrent à peine dans une période de hiatus de six ans et que, par médias interposés, Casablancas se plaint d’être celui sur les épaules duquel repose l’existence du band. 
L’idée derrière Yours to Keep n’était effectivement pas tant de sortir un disque à tout prix, mais d’arriver au bout d’un processus, qui semble pourtant encore inachevé aujourd’hui, si l’on en croit Albert : “Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de réfléchir à quel musicien je voulais être, parce que j’ai toujours fait partie d’un groupe. Si j’y avais pensé plus tôt, j’aurais peut-être fait certaines choses différemment. Je n’aurais pas pris autant de drogues pour ¿Cómo Te Llama?, mon deuxième album. Je vivais dans une réalité, disons, qui n’était pas un modèle de vie durable. Avec le recul, je crois que l’idée, c’était de faire les choses et d’avancer avec le groupe quoiqu’il arrive. Je sais que je n’ai jamais été capable de faire de la musique tout seul, j’ai besoin d’un tuteur pour me montrer comment plonger. Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau.” 
New York années 2000
Albert revêt une allure de survivant encore un peu ébranlé par la frénésie des choses. La dope, le New York junkie et grisant des années 2000, celui dont on peut lire les exploits dans l’essentiel ouvrage de la journaliste Lizzy Goodman Meet Me In the Bathroom – New York 2001-2011 : une épopée rock, fraîchement traduit en français aux éditions Rue Fromentin ; le musicien se contente de l’évoquer quand on lui en parle, mais tient à désamorcer toute forme de nostalgie mal placée qui dit généralement plus de l’intervieweur que de l’interviewé : “C’est ma jeunesse, tu sais. C’est difficile de ne pas romantiser cette période de ta vie. Parfois je regarde en arrière pour réaliser que les choses sont belles aujourd’hui. Dans les moments les plus sombres, je me dis que j’aurais dû profiter davantage de tel ou tel moment.”
“Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau”
Au sujet de la dope, justement, Albert – sobre depuis longtemps – ne cache rien en interview, mais disqualifie, une fois encore, les biais de romantisation, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer le temps de la création musicale : “J’imagine que si tu es sous influence, que tes perceptions changent pour t’amener à voir les choses sous un autre angle et que tu travailles vraiment dur en suivant cette ligne, tu peux accomplir certaines choses. Mais cette discipline est presque impossible à atteindre. Même si un trip t’amène à voir des choses extraordinaires, une fois retombé, il te reste à tout rassembler ensuite. Et c’est une tâche sans fin.
J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord. Quand tu crées, tu dois composer avec ta part d’ombre. Ça peut prendre plus de temps d’arriver là tu veux aller, mais au moins c’est réel et profond. Je trouve ça bizarre de penser que c’est la substance qui crée. C’est toujours la personne et ce qu’elle met dans son œuvre ! La substance te permet juste de faire taire cette petite voix intérieure qui peut parfois se transformer en monstre quand tu es en plein processus de création. Si j’avais pu m’imposer cette discipline plus tôt, il aurait été intéressant de voir où ça m’aurait mené. Heureusement, je ne me suis pas grillé, mon cerveau est toujours là.” 
Dur labeur
Pour Melodies on Hiatus, un double-album de dix-neuf titres, Albert s’est ainsi entouré d’un producteur, Gus Oberg, vieux collaborateur des Strokes, et d’une parolière, la Canadienne Simon Wilcox, appelée à la rescousse quand il a fallu mettre des mots sur la somme de démos enregistrées. Au générique de ce disque, une poignée de musiciens : Goldlink, Matt Helders (Arctic Monkeys), Steve Stevens (guitariste de Billy Idol), la chanteuse Rainsford. L’idée d’être le type qui rassemble autour de lui, tel un esthète, le branche-t-il ? “Je n’irais pas si loin. Disons que, parfois, j’ai l’impression de comprendre que certaines personnes vont bien avec d’autres. Mais je connais mes points faibles, j’aime m’entourer de gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. C’est fun d’assembler les pièces du puzzle.”
Comme il le répétera tout au long de notre conversation, Albert n’avait pas spécialement en tête de faire un disque aussi pléthorique. Contrairement à Francis Trouble (2018), son précédent album enregistré de façon assez classique, avec un groupe venu en studio pour mettre en boîte des démos travaillées au préalable par Albert, Melodies on Hiatus s’est fait sur le temps long aux côtés du pote Oberg, avec peu de gens autour dans un premier temps : “Je voulais déconstruire l’idée du groupe en studio. L’idée, c’était d’avoir Gus avec moi, quelques drum machines, un ordinateur, des potes de passage pour jouer quelques instruments. On se disait ‘essayons ceci, essayons cela’, et finalement les morceaux sont sortis assez naturellement. Très vite, je me suis retrouvé avec une vingtaine de chansons et je me suis senti dépassé.” 
“J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord”
Dépassé, parce que le songwriting n’est pas le fort d’Albert Hammond Jr. qui, même s’il a grandi avec son auteur/compositeur de père, ne vit pas la musique de cette manière. “Les paroles, en musique, c’est vraiment la dernière chose à laquelle je me raccroche”, confie-t-il, avant d’évoquer sa collaboration avec Simon Wilcox, qui a coécrit toutes les paroles alors que les deux n’avaient alors échangé que par téléphone.
De longues conversations téléphoniques en forme de déversement de flux de conscience : “Je peux chanter avec du faux texte, parfois même, comme sur le morceau Old Man, quelques lignes surgissent, mais il me fallait quelqu’un. Je me suis dit que j’allais demander à des potes d’autres groupes de m’écrire quelques morceaux, et puis on m’a présenté Simon. On s’est tout de suite bien entendu. On a eu des conversations profondes, des choses très personnelles, et elle a su capturer toutes ces choses. D’une certaine manière, on peut dire que ça ressemble à une thérapie. C’est toujours plus simple pour moi de laisser couler le flot de la conversation que de déterminer à l’avance un sujet pour un morceau. Ça sonne faux pour moi.
De ce point de vue, la création peut donc être perçue comme une thérapie, oui. Parce que, créer, c’est faire surgir une partie de toi qui ne s’autorise pas toujours à exister. Mais ça reste beaucoup de travail. Bien sûr, il y a des moments suspendus, ça arrive, mais tu ne peux pas attendre ces moments éternellement. La plupart du temps, ça se résume à bosser énormément et à assembler les pièces d’un puzzle. Être capable de tout détruire et de reconstruire, sans trop t’attacher aux choses. Si un morceau ne marche pas, tu dois comprendre pourquoi. En d’autres termes, tu dois constamment te battre contre toi-même”. 
Incompris
Obnubilé par la personnalité accidentée de Julian Casablancas, on oublierait presque les quatre autres membres des Strokes, leur histoire en marge du groupe, le chemin parcouru pour se frayer une voie en dehors des perceptions parfois limitées que le succès du band a probablement dû exacerber ces vingt dernières années. Qui se rappelle de l’album de Nikolai Fraiture, bassiste discret, sorti en 2009 sous le sobriquet de Nickel Eye ? Il faudra s’en rappeler quand il s’agira de répondre à la question : que se tramait-il dans la tête d’un jeune New-Yorkais vingtenaire ayant grandi dans le Manhattan des années 2000 ?
À mesure que le temps passe, les fantasmes se cristallisent, quitte à nous fourvoyer. “’Ive been all around this town / Everybody’s singin’ the same song for ten years”, chantait Julian en 2011 sur Under Cover of Darkness. Albert semble avoir tracé sa route et ne regarde derrière que quand quelqu’un lui demande de regarder derrière, comme si on voulait encore et toujours rejouer l’histoire, comprendre l’incompréhensible, raviver une flamme éteinte depuis belle lurette. 
“C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif”
“Le truc, c’est que même 20 ans après, et c’est une constante chez moi, j’ai le sentiment d’être incompris, nous rencarde Albert. Je n’ai jamais l’impression de faire face à des gens qui me comprennent, et notamment quand je suis face à des fans. C’est un peu frustrant, et une sensation étrange. À chaque fois que j’entends quelqu’un parler d’un de mes morceaux, c’est si éloigné de ma propre perception des choses ! On me parle de chose que je n’essayais ni de près ni de loin de faire, de reproduire ou de copier. C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif. C’est toujours intense pour moi de sortir un disque, ça ressemble à un matin qui n’existe jamais vraiment.” 
Tout porte à croire que des groupes comme les Strokes ou Arctic Monkeys sont essentialisés jusqu’à la moelle (il n’y a qu’à voir ce que se mange en pleine poire Alex Turner quand il fait son Scott Walker, au lieu de donner dans le riff adolescent), au point de leur faire porter le poids des élans nostalgiques de trentenaires qui les verraient bien au Panthéon. Albert : “J’ai plutôt l’impression de ne pas avoir accompli certaines choses, plutôt que l’inverse. Je ne vais pas m’asseoir et énumérer avec toi tous nos succès. Les gens doivent comprendre que si ce qu’on a pu faire toutes ces années leur paraît énorme, c’est difficile de notre côté d’éprouver ce genre de sentiment.”
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raisongardee · 29 days
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"Un historien comme Michel Winock a voulu voir, par-delà la rivalité entre Raymond Poulidor et Jacques Anquetil, et à travers la division des Français entre "poulidoriens" et "anquetilistes", l’opposition confusément ressentie d’une France traditionnelle face à la modernité conquérante, le miroir des transformations sociales en cours. D’un côté, le Limousin était censé figurer le "paysan résigné" et la France laborieuse d’une ruralité archaïque qu’il fallait sans cesse aiguillonner, tel un bœuf placide. De l’autre, le Normand, "Descartes monté sur deux roues", mais bourré d’amphétamines et se refusant au contrôle antidopage, champion de la course contre la montre, mais dont chaque coup de pédale n’avait pour but que d’augmenter sa valeur marchande, et faisait de lui une sorte de prototype de l’économie financiarisée et spéculative en gestation. Un jour, le reporter Robert Chapatte lui a lancé :"On dit parfois que vous avez une caisse enregistreuse à la place du cœur !" Ce à quoi il avait par avance répondu :"Je n’ai jamais aimé le vélo. Le vélo m’aime, il va me le payer." De division, en fait, il n’y en eut point. A l’exception du peloton des directeurs sportifs déjà dans la roue de la caravane mercantilo-publicitaire qui obtiendra la disparition des équipes nationales en 1968, le peuple fut massivement du côté de "Poupou". Ce plébiscite en faveur du champion de la "France des perdants", qui ne gagnera jamais le Tour pas plus, d’ailleurs, qu’il ne portera le maillot jaune, n’aura-t-il été, comme le soutient Winock, que la manifestation d’"un attendrissement nostalgique" pour la société rurale en voie d’extinction ou bien le dernier hommage à un type d’humanité dont on pressentait la mort prochaine ; une fable touchante dans le goût du Laboureur et ses enfants de Jean de La Fontaine ? Le certain, qu’on a voulu ignorer par la suite, est que ce qu’il était convenu d’appeler une "opposition de styles" entre les deux hommes recouvrait, en réalité, un choc de cultures et de morphotypes."
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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antrekao · 1 year
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Anathazerin : le sang des joueuses.
Partie 1 : Mise en contexte & attentes
19 Avril 2021 à 17:33, j’arrive sur un serveur discord tout neuf qui est prêt à accueillir une campagne traditionnelle éditée par Black Book Editions. Anathazerin, publiée en Août 2015, promet d’être la meilleure campagne française de fantasy jamais éditée. Un gros coup de marketing auquel je ne crois pas, parce qu’évidemment qu’un éditeur va prétendre avoir fait le meilleur truc pour en retirer du fric. Mais ! Je ne suis pas venue pour baver sur le jeu avant même de l’avoir joué. Ours, aka @shizumaru sur Twitter, m’a proposé peu de temps avant sur cette plateforme de venir jouer une campagne “très traditionnelle” mais avec le système de Quest. Juste pour voir si les deux peuvent se mêler ou si ça pose des soucis en cours de jeu. Il a été clair dès le départ sur le point suivant : on ne terminera pas la campagne car selon lui, il voyait déjà des endroits après sa lecture en diagonale où ça allait coincer sévère à cause du système. Mais très curieuse de l’expérience, j’ai accepté. Comme tant d’autres. L’expérience avait l’air fun, ça me faisait une table de jdr récurrente se déroulant les mardi soirs, et ça agrandissait mon cercle de connaissances et de potes dans le milieu du jdr où j’avais  très peu de contact encore. 
Venant du jeu de rôle dit “tradi”, je pensais savoir à quoi m’attendre. Une aventure un peu plan-plan, allons sauver la veuve et l’orphelin, l’essentialisme pourri...  J’étais parée à ça d’autant qu’avec un système de jeu plus agréable (Quest), ça me paraissait moins difficile à accrocher sur la longueur. 
Notre cher MJ a précisé “Pour la création de personnage, la campagne conseille que le groupe entier vienne d’un petit village paumé qui s’appelle Clairval où quelques décennies plus tôt s’est produit un drame incluant un nécromancien, des enlèvements, et le scénario du kit de départ de Chroniques Oubliées Fantasy.”. Ok, parfait ! Un jdr qui te donne du contexte dans la création de personnage pour qu’on arrive facilement à unir le groupe, c’est très bien. Ce détail ne servira jamais à rien dans la campagne entière. N’importe quels aventuriers de passages auraient pu faire ce que le scénario 1 et 2 amènent. MAIS nous ne sommes pas encore dans la partie critique à proprement parler ! Je reprends.
J’étais plutôt enjouée et positive sur comment l’expérience commençait à se préparer. Un contexte clair, un système tout aussi clair, des gens que je ne connaissais que de loin sur twitter mais que j’appréciais, et une campagne qui promettait d’être traditionnelle avec les clichés que ça sous-entend mais why not. J’ai déjà vécu ça par le passé et j’en tire toujours une expérience plutôt positive.
Comme beaucoup sur twitter le savent, nous pensions trouver du charbon avec lequel tout de même allumer un âtre afin de nous réchauffer le cœur entre camarades. Nous sommes tombés sur un gisement de merde froide et putride.
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montagnarde1793 · 2 years
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Du nouveau (et du moins nouveau)
J’ai une grande annonce à vous faire, mais je suppose qu’il convient de commencer par expliquer pourquoi j’ai été si peu présente sur tumblr ces derniers mois. En effet, ça a été une époque plutôt mouvementée pour moi et c’est pas près d’arrêter...
Je ne me souviens même pas de la dernière fois que je vous ai mis au courant de ce qui se passe chez moi, du coup je ne sais pas trop par où commencer.
Comme celles et ceux d’entre vous qui me suivez depuis cette époque le savent, j’ai attrapé le Covid en mars 2020, au tout début du premier confinement. J’ai eu par la suite un Covid long qui a continué, par vagues, jusqu’à... il y a quelques jours, quand j’ai été réinfectée. J’ai, pour la première fois, un test positif, et des symptômes un peu différents que la première fois, mais je me sens un peu bête, parce que je savais bien qu’il ne fallait pas manger dans un restaurant bondé, mais je l’ai fait quand même et voilà le résultat. J’espère seulement que ça ne va pas trop aggraver mon Covid long existant...
Sinon, entre deux confinements, j’ai rencontré celui qui est devenu mon fiancé. On s’entendait si bien qu’on a décidé de se confiner ensemble... et à la fin de cette expérience on s’entendait toujours bien, ce qu’on a conclu être plutôt bon signe.
À cette époque, je travaillais comme enseignante contractuelle (d’anglais) à l’UVSQ —heureusement en distanciel, parce que ça aurait été impossible sinon — mais je savais que ce boulot n’avançait pas ma carrière, alors j’ai décidé, quoi qu’il arrive, de faire quelque chose qui le ferait à la rentrée 2021-2022. N’ayant pas trouvé autre chose, j’ai commencé un peu par défaut et à contre-cœur (pour plein de raisons) à préparer l’agrégation en septembre 2021.
En octobre-novembre 2021, j’ai reçu trois nouvelles choquantes, deux mauvaises, une bonne : la première (par ordre chronologique), c’était que mon copain devait se faire opérer pour une tumeur qu’on croyait (heureusement à raison) bénigne mais qui était vraiment mal placée, en bas de son dos, à l’intérieur de sa colonne vertébrale.
La seconde, c’était que, après avoir été en bas du classement par dossier parmi ceux qui avaient été retenus pour un poste de chercheur/se postdoctoral(e) à la Scuola Superiore Meridionale à Naples, ce qui signifiait que mon entretien devait être parfait pour que je décroche le poste... on m’a donné le maximum de points pour l’entretien et j’ai donc été prise.
La troisième et la pire de toutes, c’était que mon père venait d’être diagnostiqué avec un cancer terminal du poumon — nouvelle choquante en soi, mais d’autant plus qu’il n’avait jamais fumé (mais apparemment c’est le cas pour jusqu’à 20% des cancers du poumon).
J’avais pu voir mes parents en 2021, d’abord quand je suis allée chez eux me faire vacciner en mai 2021, dans l’espoir que ça aide avec mon Covid long, ensuite quand ils sont venus à Paris, où ils ont pu faire connaissance avec mon copain. On est allés ensemble à Beaune, qui était malheureusement un peu décevant à l’époque, mais que je retiens quand même comme un bon souvenir car c’est le seul voyage qu’on a pu faire tous ensemble quand mon père était encore (du moins à l’apparence) en bonne santé. J’ai enfin pu rentrer comme à mon ordinaire dans ma famille en août, même si pour l’instant on a empêché mon copain de m’accompagner, parce qu’il n’est pas de nationalité étasunienne. Mais on n’ai jamais pu faire le voyage post-thèse qu’on avait anticipé faire en 2020...
Bref, j’ai passé l’année universitaire 2021-2022 entre Paris, Naples et San Francisco. Mon copain a pu venir enfin aux États-Unis avec moi en décembre 2021, après un séjour plus long que prévu à l’hôpital et ayant gardé quelques séquelles inquiétantes, sans que sa vie ne soit en danger (ce qui est toujours le cas aujourd’hui).
Au début, mon père a pu commencer un traitement ciblé, grâce à une mutation rare, et pendant deux à trois mois, il semblait aller mieux. Il ne fallait pas espérer un miracle, mais on nous disait qu’il pouvait peut-être prolonger sa vie d’une année, voire plus...
À la même époque, je commençais à mener mon premier séminaire doctoral, sur l’histoire des droits naturels à l’époque médiévale et moderne, à Naples...
Et pendant un de mes allers-retours à Paris, mon copain et moi ont décidé de se pacser, le 8 février 2022.
Je suis allée voir mon père pour mon anniversaire en avril de cette année, alors qu’il pouvait encore sortir et marcher un peu, mais après, son état s’est rapidement dégradé.
Mon copain et moi avions discuté l’idée de se marier, à la fois parce qu’on le voulais, mais aussi parce qu’on espérait encore que mon père serait peut-être encore en vie, et mon père nous encourageait dans ces projets. On s’est donc fiancés le 7 mai, au Café des Chats de Paris en échangeant des chocolats chauds (pour des raisons d’égalité, même si ses parents ont finalement insisté pour me donner une bague qui avait appartenu à son arrière-grand-mère algérienne — ils sont vraiment trop sympas, ses parents, et je n’ai pas pu refuser).
Mais mon père était considérablement affaibli. Lors de ma dernière visite, il ne pouvait plus quitter son lit. Il est mort le 5 juillet. Mon fiancé devait encore travailler, mais il est venu me rejoindre chez ma mère quelques jours après. Ça a vraiment été un été éprouvant...
On est de retour à Paris depuis la mi-août, où la vie continue... Je continue à poursuivre ma recherche, je prépare un nouveau séminaire que j’assure avec une collègue sur “l’Âge des Révolutions”, on organise le mariage pour l’année prochaine... Mais encore, avant de mourir, mon père voulait nous donner les moyens d’acheter un appartement. Je sais que sur ce point, je suis vraiment privilégiée — on aura toujours un prêt à payer, mais sans l’aide de mes parents (et un peu des parents de mon fiancé, qui sont pourtant bien moins aisés)...
Mais en tout cas, on achète un appartement, ce qui signifie qu’il faut déménager avec tous nos meubles... et en même temps la propriétaire de mon appartement à Naples s’est trompée sur la date de la fin de mon bail et veut savoir si je veux le libérer en novembre au lieu de janvier. Cela m’arrange en vrai, puisque je ne voulais pas garder un appartement aussi cher aussi longtemps, mais ça veut dire que j’ai un déménagement à Paris en octobre, puis une dizaine de jours début novembre pour trouver un nouvel appartement à Naples, alors que je commence aussi mon nouveau séminaire, avant de repasser en France pour participer à une journée d’études et un colloque, après lesquels je repars en Italie reprendre mon séminaire.
Et avec tout ça, il faut trouver le temps de promouvoir mon nouveau livre puisque, oui, la version livre de ma thèse (qui a, j’ai oublié de le mentionner, remporté le prix de thèse de l’éditeur L’Harmattan), vient enfin de paraître. Genre, aujourd’hui même. Je ferai un autre post à ce propos, mais en attendant...
La version courte :
1) J’ai de nouveau le Covid, alors que je n’avais jamais cessé d’avoir le Covid long
2) J’ai un postdoc à Naples, où j’assure des séminaires doctoraux
3) J’ai perdu mon père à peine neuf mois après qu’il a été diagnostiqué avec un cancer avancé du poumon
4) Je vais me marier
5) Mon fiancé a dû se faire opéré et il a gardé des séquelles
6) On va déménager des deux appartements qu’on occupe actuellement
et enfin 7) Mon livre vient de sortir !
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midnight-fantaisie · 2 years
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Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin - Laure Dargelos
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Informations générales
Titre : Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin
Auteur : Laure Dargelos
Édition : Rivka (2021)
Résumé : 
Demi-Mot aurait pu être un village ordinaire, s’il n’était pas bâti à la limite du Texte. Jour après jour, les habitants polissent et astiquent les lettres ; ils entretiennent ces milliers de caractères qui, ans leur concours, se seraient déjà effondrés. Chez les Virgule-Point, l’aînée de la fratrie a choisi une voie bien différente : fleuriste ! Elle préfère bichonner les Trompettes à pétales plutôt que de faire prospérer l’empire des points et des virgules. Mais un événement inexplicable ne tarde pas à l’entraîner dans une spirale qui la dépasse.
Et si l’avenir du village était en jeu ? Et si tout était lié à la Phrase sans fin, cette mystérieuse phrase laissée en suspens par l’Auteur ?
Avis personnel
Monde : 
Nous sommes ici dans un monde totalement original qui m’a séduite dès la première page : le Monde des Mots. Une monde qui vit grâce aux écrits des auteurs, dans le “Monde réel”. Demi-Mot, le village natal des personnages principaux, est basé sur un écrit manuscrit que l’auteure n’a jamais terminé.
Personnages : 
Prospérine Virgule-Point est certainement mon personnage préféré (et le nombre de fois où j’ai voulu l’appeler “Point-Virgule”!). Et j’adore aussi Héloïse, petite plante toute mignonne ! En réalité, tous les personnages sont attachants et vraiment chouettes ! J’ai donc beaucoup aimé aussi Ernest, Poppy, Honoré.
Histoire : 
Nous sommes dans le Monde des mots où toutes les familles, ou presque, on un lien avec la littérature. Les noms de familles vont des lettres d’alphabet aux signes de ponctuations en passant par les caractères spéciaux (si chers aux mots de passe !). 
Prospérine vivait très bien sa vie de fleuriste dans un monde où tout le monde s’occupe du Texte jusqu’à ce qu’elle retrouve un corps dans sa boutique. À partir de là commence une aventure à laquelle elle ne s’attendait pas. Accompagnée de sa plante, de son frère et d’un certain Honoré Point-Virgule, notre héroïne va découvrir que tout n’est pas toujours rose et que son village est en danger. En effet, les lettres commencent à s’effondrer et si le texte disparaît, le village disparaîtra aussi...
Écriture : 
L’auteur a réussi un exploit : dès la première page, j’étais plongée dans ce monde littéraire ! Tout est fait pour qu’on plonge rapidement dans cet univers si original.
En plus, le roman est aussi graphique, car il y a quelques dessins au fil des pages et l’auteur joue vraiment avec le texte (quand Prospérine grimpe sur un mur, elle grimpe sur le texte du livre par exemple). C’est vraiment très bien fait !
Un roman que j’ai dévoré en quelques jours et que je recommande vivement. C’est vraiment un coup de cœur !
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contesdefleurs · 2 years
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Mes lectures : Les Hurlements Noyés
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Titre livre/saga : Stanley n'est pas mort
Auteur : Malone Silence
Numéro : Tome 1, Les Hurlements Noyés
Édition : Auto-édition
Genre : Fantastique, horreur-psychologique, drame
Illustration : Meike Hakkaart & The Red Lady
Parution : 2021
Note : 4.8/5
CW/TW : Indiqués dans le livre.
💗 : Coup de cœur
Résumé : Le monde rend malade. À vingt-huit ans, Stanley Ellington se débat dans un océan de traumatismes. Il sort le nez de l’hôpital psychiatrique sans savoir s’il est prêt à affronter la vie, telle qu’elle l’attend. Au fond de son cerveau se tapissent toujours ses pires ennemies : sa dépression, et ses capacités médiumniques. Ce don qui n’en est pas un, cette malédiction qui suscite fascination, terreur ou envie.
Pour Allison Griggs, cette envie a depuis longtemps tourné à la convoitise. Elle aussi attend Stanley, affûtant ses couteaux dans le secret d’une forêt qui change sans cesse de visage. Et les enjeux du vol des dons de Stanley dépassent largement ces deux âmes, les dernières dont le monde souhaite la rencontre.
C’est l’histoire de gorges qui ont trop crié, de cœurs broyés, de hurlements assourdis et de solitudes qui se fracassent les unes contre les autres. Parfois, de l’espoir qui subsiste, naît une relation bancale embellie par la sincérité. Parfois, il semble que l’empathie et l’humanité aient une chance de l’emporter. Mais au-dehors, l’Apocalypse menace d’éclater, et les chiens ne cessent de hurler.
Avis
Une véritable plongée dans les abysses infernaux. Entre l'atmosphère surnaturelle dépeinte avec brio, et des personnages complexes hantés par leur lourd passé, les descriptions richissimes offrent une immersion parfois tortueuse. Les différents profils de personnages permettent de découvrir progressivement l'horreur qui se cache derrière le nom Griggs. On s'attache avec beaucoup d'émotions à certains d'entre eux, à commencer par Stanley qui est, à mon humble avis, très bien écrit. Vicky, Sally, Chuck et Ariane furent tout aussi plaisants à connaître au cours des chapitres. Je salue également le travail qui a été mené autour d'Allison Griggs, antagoniste de ce récit, qui ne manque pas d'inspirer de la crainte comme aucun personnage n'a su le faire depuis que je lis. Si l'obscurité et l'horreur psychologique ne vous font point peur, je vous invite à découvrir ce livre, qui à mon sens, offre une expérience exceptionnelle et émotionnellement intense.
Liens de l'auteur
Où trouver les illustratrices
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glpeditions · 2 years
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TE RETROUVER DEVIENT LE CIEL DES MAUGES, de l’auto-édition à l’édition traditionnelle
C’est à l’occasion d’un appel à textes lancé par GLP éditions qu’Eloane de Loar, jeune auteure auto-éditée nantaise connue sous le pseudonyme La Sorcière des mots, saisit sa chance. Son roman Te Retrouver passe les sélections de la maison d’édition et décroche le statut coup de cœur.
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Une nouvelle vie en édition traditionnelle
Très apprécié par ses lecteurs dès sa sortie en auto-édition, Te Retrouver se voit offrir une nouvelle jeunesse sous le titre Le Ciel des Mauges. Entièrement retravaillé en collaboration avec l’éditrice, et la correctrice Héloïse Marquier, la flamme de la romance s’est rallumée pour le plus grand plaisir des lecteurs et lectrices.
« J’ai beaucoup aimé l’expérience en auto-édition, mais je me suis rendue compte que c’était pas forcément ce qui me convenait. J’ai besoin d’être cadrée et j’ai aimé le travail en maison d’édition pour modifier le roman, lui apporter un second souffle, pour pouvoir l’améliorer, et donc j’espère maintenant qu’on puisse lui donner une seconde vie et toucher un lectorat plus large. »
De son côté, la maison Grimoire & La Plume est fière d’ouvrir sa collection romance avec un livre d’une telle sensibilité. Abordant de nombreuses thématiques que l’on banalise beaucoup, mais qui sont malheureusement répandues, et d’une importance capitale dans la vie d’une femme, il s’éloigne des romances traditionnelles et propose aux lecteurs et lectrices le portrait d’une femme courageuse et remet l’importance d’une famille soudée et à l’écoute sur les devants de la scène.
Une romance estivale qu’on a pas envie de lâcher.
Disponible depuis le 30 juillet 2021 en version papier, il se déploie petit à petit sur des plateformes telles qu’Amazon ou la Fnac, et séduit déjà la chronique !
Retrouvez l'article original sur : https://www.glpeditions.fr/te-retrouver-devient-le-ciel-des-mauges/
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latribune · 2 days
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globmedia · 5 days
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Lecteurs engagés
Au cœur de l’ivresse des mots
En lien avec la journée mondiale du livre qui se tiendra mardi 23 avril 2024, la Cène littéraire, le cercle littéraire « Le conceptualiste » et le CERIL ont offert un moment d’ivresse intellectuelle aux étudiants de l’université de Douala samedi dernier au campus 2 dans la salle Madiba.
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Il est 11h lorsque l’amphithéâtre « MBAPE MADIBA » de la Faculté de Droit et de Science Politique est comble. L’excitation se lit sur les visages. On se croirait à une séance de distribution de la prime de l’Excellence. Que non ! L’œil curieux est vite attiré par ce livre que chaque étudiant tient fièrement : La danse du vilain, dernier chef-d’œuvre du jeune, et non moins talentueux écrivain congolais, Fiston MWANZA MUJILA. Vous ne rêvez pas. Tous ces jeunes sont bien là pour assister à un café…littéraire ! Ce rendez-vous intellectuel est l’œuvre de la promotrice culturelle Flore ZOA. Son partenaire pour la ville de Douala, Moktar NJUMOUN, tient lieu de modérateur de l’événement. À ses côtés, la représentante de la Faculté de Droit et de Science Juridique (Dr Clémentine KABADIANG Épse ENGONO), le président de l’association J.E.U.N.E.S (M. Joseph MBONE) et un spécialiste de littérature francophone (Dr Albin Nelson HOUACK). Pendant deux heures, ils ont entretenu des étudiants issus de toutes les facultés, des enseignants, des auteurs en herbe et des éditeurs.
Entre impressions de lecture, analyses critiques du roman et quizz littéraire, tous les participants ont découvert et redécouvert la plume alléchante et croustillante de MWANZA MUJILA, Prix littéraire Les Afriques 2021. Et que dire de l’ambroisie communiée à ce rendez-vous du « donner » et du « recevoir » ?
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Dans un style empreint de réalisme magique, d’une satire maitrisée et d’une ouverture généreuse aux autres textes et médias, le romancier nous transporte dans le Zaïre du maréchal Mobutu. Entre chaos politique, course au diamant et débauche, trois figures d’adolescents émergent : Sanza, Molakisi et Ngungi. Issus de familles dysfonctionnelles, à l’image des structures sociopolitiques du récit, ils côtoient, progressivement, les arcanes des services de renseignements, les mines de diamants et les cercles magico-religieux, le tout sur un fond de rumba congolaise agrémenté d’un humour corrosif.    Et puisque le temps ne suspend jamais son vol, et puisque les belles choses ont toujours une fin, c’est avec la promesse de se retrouver autour d’un autre cocktail de mots que les participants se sont quittés sur les coups de 13 heures. Au Cameroun, il n’y a donc pas que la jeunesse des débits de boissons. Il y a surtout cette jeunesse qui croit en cette pensée de Mongo Béti : « La lecture est le plus grand ferment de l’intelligence ».
Albin Nelson Georges Houack
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Lunetterie Vue D'ensemble - "Les tendances 2021 en matière de lunettes selon Vogue : conseils de la Lunetterie Vue d'ensemble"
Visiter Lunetterievuedensemble.ca Les lunettes sont un accessoire de mode indispensable qui peuvent compléter et transformer n'importe quelle tenue. Chaque année, de nouvelles tendances émergent dans le monde de la lunetterie, et l'année 2021 ne fait pas exception. Selon le célèbre magazine Vogue, voici les tendances incontournables en matière de lunettes cette année : 1. Les montures surdimensionnées : Les lunettes aux verres XXL sont très populaires en ce moment. Elles apportent une touche de glamour et de sophistication à n'importe quel look. 2. Les verres colorés : Les verres de lunettes de différentes couleurs sont définitivement un must-have en 2021. Du rose pastel au jaune vif, en passant par le bleu ou le vert, les possibilités sont infinies. 3. Les montures épaisses : Les montures épaisses et imposantes sont également très tendance cette année. Elles donnent du caractère et du style à tous types de visages. 4. Les lunettes papillon : Inspirées des années 60, les lunettes papillon sont de retour en force. Avec des angles doux et des formes féminines, elles sont parfaites pour celles qui veulent ajouter une touche rétro à leur look. 5. Les lunettes transparentes : Les montures en plastique transparent sont très prisées en 2021. Non seulement elles sont légères et confortables à porter, mais elles apportent aussi une certaine élégance à un look. Pour vous aider à faire le meilleur choix pour vos lunettes, il est important de consulter un professionnel de la vue tel que la Lunetterie Vue d'ensemble (lunetterievuedensemble.ca). Non seulement ils offrent une grande variété de montures pour tous les styles, mais ils peuvent également vous conseiller sur les dernières tendances en matière de lunettes et assurent un ajustement parfait pour votre confort. Alors que vous choisissez vos nouvelles lunettes, n'oubliez pas de prendre en compte la forme de votre visage et votre personnalité. Faites ressortir votre côté audacieux avec des montures surdimensionnées ou optez pour des verres colorés pour ajouter une touche de fantaisie à votre look. Quelle que soit votre préférence, la Lunetterie Vue d'ensemble a tout ce qu'il faut pour vous aider à trouver les lunettes parfaites. N'hésitez pas à utiliser les hashtags #lunetterievuedensemble #tendanceslunettes2021 #modeetlunettes pour partager vos coups de cœur et vos looks avec vos nouvelles lunettes sur vos réseaux sociaux. Et n'oubliez pas, vos lunettes sont plus que de simples accessoires, elles sont un reflet de votre personnalité et de votre style. Alors choisissez-les avec soin et faites-en une déclaration de mode en 2021. Acheter sur lunetterievuedensemble.ca ou consulter notre article "Explorez le monde de la mode avec les lunettes tendances 2021 de Vogue. Suivez nos conseils pour être tendance et chic avec la Lunetterie Vue d'ensemble. Adoptez le style incontournable de l'année avec vogue lunettes !"
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valloninfo · 25 days
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https://youtu.be/XxM6GcpONyo?feature=shared Le groupe « Volver », qui se produira en concert le samedi 15 juin 2024 à la Piscine des Combes Festival12, l'association dédiée à l'expérience musicale immersive, dévoile avec enthousiasme sa programmation pour la saison estivale 2024. Réputé pour sa sélection éclectique de genres musicaux et son ambiance chaleureuse, Festival12 promet une série de 16 événements inoubliables alliant musique live, cinéma et atmosphère conviviale dans 4 localités du Canton de Neuchâtel. Au cœur de cette saison se trouve l'idée de voyager à travers des univers musicaux divers, explorant des genres allant de la soul au jazz, en passant par le funk, la pop, le blues et même la samba. Pour Festival12, chaque concert est bien plus qu'une simple prestation musicale ; c'est une expérience globale où l'émotion, la mise en scène et l'interaction avec le public jouent un rôle essentiel. Coup d'envoi le 25 mai Le coup d'envoi de cette saison prometteuse sera donné le 25 mai à la Chaux-de-Fonds avec un concert exceptionnel du trio BR3 avec Wagner Vasconcelos. Originaire de São Paulo, au Brésil, ce talentueux percussionniste puise son inspiration dans la samba, la bossa, le jazz, le blues et les rythmes brésiliens. Actuellement en pleine ascension, Vasconcelos poursuit un master en Leadership Musical au Conservatoire d'Amsterdam depuis 2021, enrichissant ainsi son jeu et son style après avoir été formé par des batteurs renommés. Grâce à son expérience internationale, Vasconcelos a enflammé les scènes de festivals et clubs à travers l'Europe, partageant son talent avec des musiciens de renom et des publics enthousiastes. Son concert à Festival12 promet d'être une expérience captivante, mêlant virtuosité musicale et énergie contagieuse. "Résidence" à la piscine des Combes https://youtu.be/omz7gr6_ggU?feature=shared Bande annonce du film « Carnets de Voyages » racontant l’histoire de « Che » Guevara qui sera diffusé le samedi 15 juin à la piscine des Combes. Mais ce n'est là qu'un début. Festival12 prendra ensuite ses quartiers d'été à la Piscine des Combes de Boveresse, offrant une série de dix événements envoûtants du 15 juin au 31 août, à ne pas manquer. Lors de chaque soirée, un groupe se produira en live suivi de la projection d’un film sur grand écran. Des détails supplémentaires sur la programmation seront dévoilés prochainement, promettant des soirées musicales et cinématographiques mémorables dans un cadre unique. Festival12 continue ainsi sa mission de créer des symbioses artistiques entre la musique et son environnement, invitant le public à s'immerger pleinement dans des expériences sonores et visuelles uniques. Restez à l'écoute pour plus d'informations sur cette saison musicale qui s'annonce époustouflante.
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voir-wonka-vostfr · 1 month
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𝐕𝐎𝐈𝐑,!! — Wonka en Streaming-VF [FR!] Complet
"il y a 10 secondes — Wonka En Streaming vf complet film les films et les livres tiennent une partie de mon cœur. Et de cette façon, j’aime tout. Non, je ne parlerai pas de la scène entière, je pourrais finir avec un nouveau film si je le faisais
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Inspiré du personnage principal hors du commun de Charlie et la Chocolaterie, le best-seller de Roald Dahl qui est aujourd'hui l'un des livres pour enfants les plus vendus de tous les temps, "Wonka" est une histoire merveilleuse retraçant la jeunesse de Willy Wonka, et comment il est devenu ce grand inventeur, magicien et chocolatier que nous connaissons aujourd'hui. Dans ce spectacle saisissant et d'une créativité sans limites, les spectateurs découvriront un Willy Wonka jeune, la tête débordant d'idées et bien décidé à changer le monde à coups de délicieuses chocolateries. Il vous montrera que les meilleures choses de la vie commencent par un rêve, et qu'en rencontrant Willy Wonka, tout devient possible.
Titre original : Wonka Date de sortie : 2023-12-06|(117 min) Genres : Comédie,Familial,Fantastique Langues: Français
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“ Wonka ” de Warner Bros a fait ses débuts au box-office britannique et irlandais avec un coup de grâce de 5 millions de livres sterling (5,9 millions de dollars), selon les chiffres de Comscore.
Au cours de son troisième week-end, “ Wonka ” de Disney est descendu d'une place à la deuxième place avec 1,4 million de livres sterling pour un total de 17,2 millions de livres sterling.
“ Wonka ” d'Universal a collecté 1,1 million de livres sterling lors de son cinquième week-end en troisième position pour un total de 22,1 millions de livres sterling. À la quatrième place, un autre titre Universal, “ Cocaine Bear ”, a sniffé 1,09 million de livres sterling lors de son deuxième week-end pour un total de 3,6 millions de livres sterling.Pour compléter le top cinq, “What’s Love Got to Do with It?” de Studiocanal a séduit 845 838 £ lors de son deuxième week-end pour un total de 2,7 millions de £.
«Demon Slayer: Kimetsu No Yaiba – To The Swordsmith Village» de Sony a fait ses débuts à la sixième place avec 567 638 £ et l'autre début du week-end était «Heaven in Hell» de Magnetes, qui s'est incliné en 10e position avec 146 318 £.
“Close” de MUBI a fait ses débuts à la 11e place avec 128 501 £. “Aftersun” de MUBI est toujours aussi fort, avec une collection du week-end de 21 011 £, enregistrant une baisse de seulement 2% avant la semaine des Oscars. Il a 1,7 million de livres sterling à ce jour.
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Alors que les acteurs qui jouent un rôle dans le film sont appelés acteurs (hommes) ou actrices (femmes). Il y a aussi le terme figurants qui sont utilisés comme personnages secondWonkaes avec peu de rôles dans le film. Ceci est différent des acteurs principaux qui ont des rôles plus grands et plus nombreux. Être acteur et actrice doit être exigé pour avoir un bon talent d'acteur, ce qui est conforme au thème du film dans lequel il joue. Dans certaines scènes, le rôle des acteurs peut être remplacé par un cascadeur ou un cascadeur. L'existence d'un cascadeur est importante pour remplacer les acteurs faisant des scènes difficiles et extrêmes, que l'on retrouve généralement dans les films d'action.
Vous trouverez ici tous les films que vous pouvez diffuser en ligne, y compris les films qui ont été diffusés cette semaine. Si vous vous demandez quoi voir sur ce site Web, sachez qu'il couvre des genres tels que le crime, la science, la fi-fi, l'action, la romance, le thriller, la comédie, le drame et le film d'animation.
Merci beaucoup. Nous informons tous ceux qui sont heureux de recevoir des nouvelles ou des informations sur le programme de films de cette année et sur la façon de regarder vos films préférés. J'espère que nous pourrons être le meilleur partenWonkae pour vous permettre de trouver des recommandations pour vos films préférés. C'est tout de notre part, salutations !
Merci d'avoir regardé la vidéo aujourd'hui.
J'espère que les vidéos que je partage vous plWonkaont. Donnez un coup de pouce, aimez ou partagez si vous aimez ce que nous avons partagé afin que nous soyons plus excités.
Dispersez un joyeux Wonka pour que le monde revienne dans une variété de couleurs.
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azaleassgc · 2 months
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2021
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YAXX RECAP 2021
Cette année Yaxx a su s’occuper, c’est à dire faire comme d’habitude, créer et triturer des beats, des synths et monter des trucs en bois.
Igniza ep - BANDCAMP
On commence avec Igniza, sur le label de l’équipe toulousaine Egregore ! 4 titres + 1 remix signé Skwig :)
Stellar Sessions - BANDCAMP
Vol. 1 - Lo-fi Clouds Un peu plus tôt dans l’année Yaxx fait son apparition sur la compile de Lo-fi Clouds avec A350. Stellar Sessions Vol. 1 c’est 20 artistes – 20 tracks : lo-fi, hip hop, ambient, broken beat and bass music et disponible en cassette.
Qant ft. Yaxx, Duckem & Stacktrace : Scales EP - BANDCAMP
On continue avec cet EP sorti un mois plus tard sur EYESOME – label où les visuels sont réalisés par notre boss Klave – pour une rencontre entre Qant, Duckem et Stacktrace de Egregore. Sur cette sortie, coup de cœur de ce récap 2021 pour Qant & Yaxx – Scales.
Qant & Yaxx : Kepler - BANDCAMP
En parallèle de Igniza EP sortait une petite marmite, toujours avec Qant sur la 3ème édition de Club Hexagon du label Parisien [re]sources…
Zbeul Crusaders Zbeulance Collective - BANDCAMP
Plus récemment, Octobre, Yaxx livre un break à « 7C+ » sur Zbeul Crusaders, un various pour célébrer les 5 ans du collectif Chineurs de Toulouse qui à cette occasion change de nom pour : Zbeulance Collective. | Comme le dit le label lui-même : La Zbeulance, c’est un état d’esprit. Un bazar, un joyeux foutoir, une façon de voir la fête, libre, inclusive et décomplexée. C’est une énergie positive, collective.
_ Pour terminer Egregore Collective · Takeover Zbeul Crusaders w/ YAXX - SOUNDCLOUD
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societascriticus · 2 months
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Mes Rendez-vous Québec Cinéma 2024
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
- La série documentaire Maisonneuve
- La cordonnière
- Au boute du rien pantoute
- Simple comme Sylvain
La série documentaire Maisonneuve de Jean-Martin Gagnon sur onf.ca dès le 23 février (RVQC)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
Le 12 février 2024 – Montréal – Office national du film du Canada (ONF)
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Dès le lendemain de sa projection en primeur sur grand écran dans son intégralité aux Rendez-vous Québec Cinéma (RVQC) à Montréal, la série documentaire primée Maisonneuve, de Jean-Martin Gagnon, sera lancée gratuitement en ligne sur onf.ca le vendredi 23 février. En se penchant sur les répercussions d’un évènement bouleversant survenu en 2015 au Collège de Maisonneuve – l’arrestation d’étudiantes et étudiants qui s’apprêtaient à partir en Syrie pour rejoindre le groupe État islamique – la série met en lumière l’importance, mais aussi la fragilité du vivre-ensemble au Québec. Sans évacuer ni les difficultés ni la richesse des échanges, Maisonneuve donne la parole à une nouvelle génération de Québécois et Québécoises. La série sera également présentée pendant tout le mois de mars aux Rendez-vous de la Francophonie (RVF) partout au Canada.
À propos de la série documentaire
Maisonneuve de Jean-Martin Gagnon (6 x 25 min)
Une coproduction ONF/Coop Vidéo de Montréal (Canada)/Akka Films (Suisse)/Temps Noir (France), en collaboration avec TV5 MONDE
Filmée sur plusieurs années, Maisonneuve nous plonge dans la réalité pluriculturelle du Collège de Maisonneuve de Montréal, qui se relève du traumatisme de 2015, alors que 11 étudiantes et étudiants ont été arrêtés avant de rejoindre les rangs du groupe État islamique.
En six épisodes, la série examine les conséquences de ce bouleversement en partant à la rencontre de cinq jeunes adultes arrivés au Collège à la suite de ces évènements et qui s’ouvrent au dialogue malgré des points de vue divergents. En effet, les protagonistes nuancent intelligemment leurs propos de la fin de l’adolescence, dévoilant une maturité qui témoigne du chemin parcouru. On assiste ainsi à l’évolution de la pensée de chacun et chacune, et à des réflexions empreintes d’une réelle ouverture à l’autre. À travers leur regard, Maisonneuve offre un véritable baromètre de la société actuelle, montrant le choc des idées et des générations.
Comme le souligne Mohamed Mimoun, dit Momo, intervenant de corridor et protagoniste du film : « Permettre à des jeunes de dire ce qu’ils pensent, de dire qu’ils ne sont pas d’accord, c’est une bonne chose pour une société moderne qui veut évoluer et qui se dit démocratique et ouverte. » En donnant à ses étudiants et étudiantes la permission de s’exprimer, en créant des lieux d’échange sécuritaires, le Collège favorise les débats en vue de déconstruire des mythes tenaces et d’apaiser les tensions. La série en témoigne par son regard humain.
Maisonneuve a reçu le Prix séries Coup de cœur Fonds Bell à l’automne 2023.
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-03-02)
D’abord, une mise en contexte
Je me rappelais avoir vu le documentaire de Nicolas Wadimoff et d’Emmanuelle Walter« Maisonneuve, à l’école du vivre-ensemble » à Doc humanité à Radio-Canada-Ici télé. C’était l’épisode du 11 décembre 2021 dont voici le descriptif :
« Le Cégep Maisonneuve en 2015-2016 : dix départ ou tentatives de départ pour le djihad en Syrie et en Irak, plusieurs polémiques autour de la présence de l’imam Adil Charkaoui au collège, des incivilités attribuées hâtivement à la présence de jeunes radicalisés. Le Cégep Maisonneuve en 2017-2018 : une école qui reprend le dessus après un orage médiatique et qui travaille avec acharnement au vivre-ensemble et au décloisonnement des communautés.
Dans un Québec à la croisée des chemins, déchiré entre deux modèles d’intégration – multiculturalisme canadien ou laïcité « à la française » –, le Cégep Maisonneuve cherche sa voie.
Le documentaire permettra au public de plonger dans la vie d’une dizaine de personnes hautes en couleur qui incarnent, chacune à leur manière, les défis de ce Québec en pleine mutation. » (1)
On peut voir la bande-annonce sur Vimeo (2).
Maintenant, on est dans la Série documentaire Maisonneuve
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C’est un nouveau documentaire de Jean-Martin Gagnon (Réalisation et scénarisation) qui porte un regard actuel sur ces évènements passés au Collège de Maisonneuve et leurs conséquences sur les jeunes qui ont suivi : ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont appris et où ils en sont maintenant. Mais, il part du documentaire précédent pour ses assises. Alors, vous verrez aussi le nom de Nicolas Wadimoff à la réalisation pour le « Tournage collège de Maisonneuve 2017-2018 ». Je tenais à le préciser. Ce nouveau documentaire est en ligne sur onf.ca et je vous incite à consulter le lien pour le regarder (3).
Le Cégep de Maisonneuve, c’est la multiculturalité
La radicalisation n’a pas de profil type. L’un peut se radicaliser et 100 autres, 1000 autres, non. C’est ce que nous dit Mohamed Mimoun, dit Momo, qui est un travailleur de corridors au cégep ! C’est l’équivalent d’un travailleur de rue, un intervenant social, sauf qu’il n’y a pas de rues dans un cégep, mais des corridors !
Je regarde ça et ce n’est pas chez moi, dans le sens que ça semble très cloisonné et que ça se parle parfois peu entre groupes ethnoculturels différents. Je suis de Saint-Michel et je parle à mes voisins qui sont haïtiens, magrébins, italiens et autres. Naturellement, comme avec n’importe qui, on apprend à se connaitre et disons que si on peut parler de sujets plus sensibles avec certains, avec d’autres on perçoit qu’on doit faire attention sur certains sujets. C’est le cas de la religion par exemple, car elle rythme parfois la vie quotidienne, les décisions et les opinions de certaines personnes plus fondamentalistes, mais pas nécessairement des musulmans contrairement à la croyance populaire. C’est aussi le cas de certains chrétiens par exemple. Suffit de regarder certains groupes qui sont derrière le trumpisme pour le comprendre.
Ces fractures sociales, si elles existent dans la société, entre quartiers ou entre les banlieues et la ville, elles se retrouvent nécessairement dans un cégep comme Maisonneuve et probablement plusieurs autres à Montréal puisque leurs étudiants et le personnel ne sont pas désincarnés de leurs groupes d’appartenances, de leurs valeurs et des milieux où ils vivent. Ils arrivent au cégep avec ce qu’ils ont et qui ils sont. C’est donc normal qu’il y ait des fractures entre les communautés culturelles et entre les ethnies, la direction, les profs et le personnel parfois. Mais, l’important ce sont les adaptations, les apprentissages et les accommodements qu’ils font pour le bien commun (le vivre ensemble) et desquels ils grandissent certainement durant leur passage au cégep. D’ailleurs, les étudiants sortent différents de leur cégep par rapport à ce qu’ils étaient quand ils y sont entrés. Et c’est tant mieux. C’est aussi à ça que sert le cégep : voir l’autre et se voir dans l’œil de l’autre.
Comme nous dit Momo, un jeune qui fait du bruit et conteste, tu peux travailler avec lui, car il te donne de la matière à discuter. C’est une forme d’ouverture. C’est le cas d’Idir Mazouzi qui a changé entre son cégep et l’Université comme on le voit dans sa façon de parler maintenant qu’il est à l’Université Laval. Mais, un silencieux, tu ne sais pas. Il peut être dangereux et il n’y pas moyen de le savoir; de percer sa carapace pour l’atteindre.
Dans les archives (car le tout remonte aux évènements de 2015 et au film précédent de Nicolas Wadimoff et d’Emmanuelle Walter) on voit Pauline Marois, première ministre du Québec, et Bernard Drainville qui nous parlent de la Charte des valeurs. Le message compris est qu’ici on a l’Islam à l’œil et qu’on veut le sortir de la sphère publique. Le gouvernement souffle alors sur les braises de la peur pour des raisons politiques au lieu de tenter de calmer le jeu.
On a fait venir des francophones qui sont religieux et après on leur reproche de l’être parce que nous, nous avons un problème avec la religion, voir les religions. Il faut d’abord être ouvert et leur expliquer notre histoire. Pourquoi avons-nous ce problème ? Au moins ils comprendraient notre rapport au spirituel, qui est davantage personnel que collectif et privé que public.
Mais, de l’autre côté, on doit bien comprendre que dans certaines cultures la religion fait partie du mode de vie; qu’elle rythme la vie et ce qu’on pense. C’est sûr que ça fait un conflit et qu’ils ne laisseront pas leurs valeurs dans le garde-robe à leur arrivée. Avec le temps, certains nous ressembleront davantage et d’autres conserveront leurs traditions. Mais, même si c’est une question de temps et de générations, il y aura toujours des gens qui qui resteront ancrés dans leurs traditions comme d’autres deviendront plus québécois que les de souches ! C’est le propre de la liberté.
L’histoire de la mosquée de Québec en 2017 a par contre amené une certaine sympathie envers la communauté musulmane. Cependant, on a parlé d’un fou plutôt que d’un terroriste. Pourtant, ce fut un geste terroriste. Ce sont là des choses que les jeunes de la communauté musulmane remarquent. Des coupures que nous devrons surmonter pour en arriver au dialogue inclusif.
Parlant de coupure, le film nous en a montré une autre : celle entre les étudiants de technique policière avec les autres, comme si on les percevait déjà comme des policiers qui exercent la répression. Pourtant, ce sont encore des étudiants.
D’ailleurs, on suit aussi un groupe de Techniques policières qui est allé sur une réserve (Kitcisakik d’Abitibi) avec leur professeure de sociologie, Nancy Moreau.(4) Ils ont prouvé qu’ils sont encore des étudiants comme les autres, car ils n’ont pas écouté les consignes de leur professeure et ont apporté de la boisson sur la réserve. Cela à créer un froid, nous explique-t-elle et cela leur a donné une bonne leçon de vie.
Cette prof donne aussi une bonne explication du racisme systémique, mais je n’en dis pas plus. Il vous faudra écouter cette série sur onf.ca (3) pour le savoir.
Notes
1. https://ici.radio-canada.ca/tele/doc-humanite/site/episodes/589865/maisonneuve-ecole-cegep-djihad-syrie-irak
2. https://vimeo.com/394650069
3. https://www.onf.ca/serie/maisonneuve/
4. https://www.cmaisonneuve.qc.ca/international-interculturel/stages-et-sejours-detudes/stage-dobservation-a-kitcisakik/
Mes RVQC 2024
La cordonnière (RVQC)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
2023 / Fiction /104 min / Québec / français
SCÉNARIO : SYLVAIN GUY
RÉALISATION : FRANÇOIS BOUVIER
SYNOPSIS
À seize ans, Victoire tombe follement amoureuse de son voisin, Georges, de vingt ans son ainé. Cet amour étant impossible, Victoire jette son dévolu sur le fils de son amant, Thomas, qu’elle mariera et avec qui elle aura plusieurs enfants. Cette union n’arrive toutefois pas à éteindre la flamme qui brule entre Victoire et son beau-père. Et à trop retenir leurs ardeurs, Victoire et Georges-Noël ne font qu’alimenter la passion qui les consume un peu plus chaque jour et miner la vie de ceux qui les entourent.
François Bouvier possède plus de 30 ans d’expérience à titre de réalisateur, producteur, metteur en scène, scénariste et caméraman. On lui doit la réalisation de nombreux classiques québécois tels que les longs-métrages Maman Last Call, l'œuvre cinématographique Les pots cassés, qui a remporté le Bayard d’or du meilleur film au huitième Festival international du film francophone de Namur et Les matins infidèles, Grand prix spécial du jury à ce même évènement en 1989. En 2015, c’est le Prix du jury junior qu’il remporte, toujours au Festival de Namur, pour Paul à Québec, inspiré de la BD québécoise du même nom. C’est également lui qui est à la barre de La Bolduc, mettant en vedette Debbie Lynch White et de La cordonnière, produit par Caramel Films en 2022.
Il a assuré la production et a agi à titre de conseiller à la scénarisation pour le film Marie s'en va-t-en ville en plus d'être coproducteur, coscénariste, coréalisateur et metteur en scène du long-métrage Jacques et Novembre. On lui doit aussi la réalisation des séries télévisées Tribu.com, Gypsies et Urgence, qui ont marqué leurs époques.
François Bouvier s’est vu confier la réalisation de téléromans à succès comme 30 vies (de 2011 à 2014), Prozac et Casino II, pour lequel il a d’ailleurs reçu une nomination au concours des prix Gémeaux en 2008 pour la meilleure réalisation d’une série dramatique. Il est aussi très présent à la télévision, réalisant la série jeunesse Jérémie à VRAK, la série dramatique Ruptures à Radio-Canada, et plus récemment Ma mère, série dramatique mettant en vedette Chantal Fontaine et diffusée sur Club illico.
Au concours des Gémeaux, ce réalisateur de renom a remporté en 2010 le prix Gémeaux de la meilleure réalisation d’une comédie avec Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Il avait déjà remporté en 1999 le prix de la meilleure réalisation d’une émission dramatique (Pour sauver Pablo). D’autres nominations pour la meilleure réalisation en comédie avec Cover-Girl (2006), et en série dramatique pour Ruptures (2017) s’ajoutent également à cette liste.
INTERPRÉTATION
ÉLISE GUILBAULT
ROSE-MARIE PERREAULT
PIERRE-YVES CARDINAL
NICOLAS FONTAINE
Production : PRODUCTION CARAMEL FILMS
Distribution : LES FILMS OPALE
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-03-02)
Il y a des films, comme ça, qu’on va d’abord voir pour le plaisir. Je n’avais donc rien apporté pour prendre des notes. En un sens, c’est tant mieux, car s’il s’agit d’une reconstitution historique autour de l’histoire de la famille Dufresne qui a mis sur pied une entreprise de chaussures, la Dufresne & Locke. S’y mêle beaucoup de fiction, certains des faits n’étant pas tout à fait clairs et étant contestés par certains descendants de la famille. Alors, autant parler d’une œuvre de fiction autour de personnages historiques.
D’ailleurs, si, dans ce film, Victoire Dussault (1845-1908) et Thomas Dufresne (1855-1923) vivent dans le Château Dufresne, construit au coin de la rue Sherbrooke et du boulevard Pie IX (1), dans les faits il fut construit en 1919, après le décès de Victoire, par deux de ses fils : Oscar et Marius (2). Par contre, il est incontestable que « Victoire Dussault, [est] l'une des premières cordonnières du Québec » (3). Mais, le film porte beaucoup plus sur l’amour qu’elle partage entre son mari et son beau-père, de qui elle fut aussi amoureuse dans sa jeunesse. Mais, en fait, ont-ils vraiment cessé d’être épris l’un de l’autre? Voilà autour de quoi tourne ce film historique, mais surtout romantique !
Notes
1.
2.
3.
Mes RVQC 2024
AU BOUTE DU RIEN PANTOUTE (RVQC)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
2024 / Documentaire / 90 min / Canada / français
SCÉNARIO : ANGÉLIQUE RICHER, SARAH LÉVESQUE, JÉRÔME SABOURIN
RÉALISATION : JÉRÔME SABOURIN
SYNOPSIS
Tous les matins, depuis les années 60, Marcel se confie à son magnétophone à cassettes. C’est à partir de ses confessions sur la vie, l'infiniment petit comme l'immensément grand, que ce film documentaire se déploie à travers les époques. Au boute du rien pantoute nous raconte la vie incroyable d’un homme aux personnalités multiples : un acteur polyvalent, un improvisateur hors pair, un scénariste et un parolier à ses heures. Filmé par son fils Jérôme Sabourin, ce portrait-essai ludique est un hymne à la vie, un regard à la fois intime et social d'un homme libre qui a sauté dans « tous les autobus» qui se sont présentés à lui. À 89 ans, Marcel Sabourin raconte notre histoire, et la sienne, avec toute la fantaisie qui l’habite.
Jérôme Sabourin est un artiste multidisciplinaire. Il a étudié les beaux-arts à l'Université Concordia.
Il figure parmi les directeurs photo d’importance dans l’industrie du cinéma et de la télévision. Un métier qu’il exerce depuis plus de vingt-cinq ans. Sa signature visuelle, on peut l’apercevoir dans des œuvres significatives. On n’a qu’à penser à Minuit le soir, Les Lavigueur, Les pays d’en haut, King Dave, Sam, C’est le cœur qui meurt en dernier, etc.
Inévitablement, cette profession lui a permis de comprendre et de composer avec la verticalité des corps, des formes dans l’espace ainsi que le mouvement.
Son parcours atypique et sa vision singulière se transposent dans les personnages qu’il dessine. Ils habitent un lieu imaginaire et vivent dans l’immédiat et le geste spontané de l’encre de Chine, qui ne permet ni retouche ni reprise.
Cette exposition suggère en quelques dessins les œuvres d’une production à la fois figurative et intime. Ils mettent en évidence des traits francs !
Production : PRODUCTIONS MUSTANG INC.
Distribution : LES FILMS DU 3 MARS
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (date)
Marcel Sabourin : tout un personnage, tout un parcours. Je le dirais POSTMODERNE. Un personnage calme et en avance sur son temps qui défonce les traditions. À la fois philosophe et contestataire; calme et énervé, car quand il faut changer les choses il faut foncer… en plein dedans ! Un clin d’œil à « Chu d’dans », « un autre beau délire signé Marcel Sabourin » pour Robert Charlebois. (1) À quand un disque Charlebois-Sabouriin comme il y en a eu un de Charlebois à Ducharme?
Un film fort intéressant qui regarde son sérieux et sa folie créatrice; ses études et ses créations; ses nombreuses collaborations et participations que ce soit comme le Professeur Mandibule dans La Ribouldingue (2); comme parolier avec Robert Charlebois (3); ou avec Jean-Pierre Lefebvre (4) au cinéma pour ne nommer que celles-là.
En conclusion, je tiens à dire que c’est dans le film Ils ne faut pas mourir pour ça de Jean-Pierre Lefebvre que le personnage d’Abel (Marcel Sabourin) donne la meilleure définition de Dieu :
« Abel – Tu vois Dieu, s’il existe, il doit être comme un homme qui écrase les insectes. Tu marches comme ça, dans la rue, ou dans l’herbe, et puis tu assassines des êtres vivants sans même t’en rendre compte. Parce que tu es grand. Parce que tu es plus grand et plus puissant qu’eux. C’est de la tragédie. Ça t’est déjà arrivé de mettre par mégarde le pied dans un nid de fourmis? Tu es tellement fasciné par les fourmis que tu deviens méchant sans le vouloir, tu t’amuses à mettre des embuches sur leur passage, tu déterres leurs œufs. Je me dis que Dieu c’est peut être un peu la même chose, que de temps en temps, par hasard, il lui arrive de mettre le pied dans un nid d’hommes et qu’il joue avec nous pour uniquement savoir comment nous allons réagir… pour savoir si au moins on va réagir… Moi j’essaie de respecter les insectes, parce que j’aimerais bien que Dieu apprenne à respecter les hommes. » Un passage, d’Il ne faut pas mourir pour ça, film de Jean-Pierre Lefebvre (1966), dit par Abel (Marcel Sabourin) (5)
Notes
2. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ribouldingue
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Charlebois
4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Pierre_Lefebvre_(acteur_québécois)
5. J’avais eu ce texte dans un de mes cours de Cinéma au Colège Marie-Victorin. C’était entre 1976 et 1979, un cours donné par Gilles Blain (6). Je l’ai toujours conservé. Malheureusement, ce passage n’est pas dans ce documentaire, mais on y voit l’allusion, par d’autres passages, plus courts, dans ce film.
6. https://bib.umontreal.ca/collections/speciales/litterature-francaise/collection-gilles-blain
Mes RVQC 2024
SIMPLE COMME SYLVAIN (RVQC)
D.I., Delinkan Intellectuel, revue d'actualité et de culture, in Societas Criticus Vol. 26-02 : www.societascriticus.com
2023 / Fiction / 111 min / Canada, France / français
RÉALISATION et SCÉNARIO : MONIA CHOKRI
SYNOPSIS
Sophia, 40 ans, qui souffre en permanence de migraines, professeure de philosophie à l’université du troisième âge, vit en couple depuis dix ans avec Xavier, professeur de science politique. Ils ont une vie confortable et leur couple est plutôt stable malgré une vie sexuelle en veilleuse. Ils ne s’en plaignent pas, mais visiblement, quelque chose est bien éteint de ce côté-là. L’existence de Sophia bascule le jour où elle fait la rencontre de Sylvain, un entrepreneur des Laurentides aux antipodes de son mode de vie.
Monia Chokri fut formée au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Elle est aussi actrice,scénariste et réalisatrice et a travaillé entre le Canada et la France comme comédienne au théâtre et au cinéma. Elle se tourne en 2013 vers la réalisation.
Son premier court-métrage, Quelqu’un d’extraordinaire, monté par Xavier Dolan, et dans lequel elle filme Anne-Élisabeth Bossé, Evelyne Brochu et Magalie Lépine-
Blondeau, lui a valu de nombreux prix dont notamment le Jutra (2014) du meilleur court-métrage et le Grand Prix du Festival South By Southwest (2014).
La Femme de mon frère, son premier long métrage, qu’elle a également scénarisé, est sorti en 2019. Il a été acclamé au Festival de Cannes, où elle a remporté le Prix Coup de Coeur du Jury dans la section Un Certain Regard.
Comme actrice, elle a joué pour différents cinéastes, dont Denys Arcand, Robin Aubert, Claire Simon et Katell Quillévéré. C’est grâce à Xavier Dolan et son rôle de Marie dans Les amours imaginaires qu’elle se fait connaitre du grand public, réalisateur qu’elle retrouvera ensuite pour Laurence Anyways.
Son deuxième long métrage, Babysitter, interprété notamment par Nadia Tereszkiewicz, Patrick Hivon et Steve Laplante est présenté au Festival de Sundance en janvier 2022. Simple comme Sylvain, son nouveau long métrage, est invité au Festival de Cannes 2023, dans la section Un Certain Regard.
Commentaires de Michel Handfield, M.Sc. sociologie (2024-03-02)
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=LJEGwAIcKIY
Avant tout, je dois souligner que le 23 février 2024, donc pendant que les Rendez-vous avaient lieu, Simple comme Sylvain a remporté le César du meilleur film étranger lors de la 49e cérémonie des César à l'Olympia de Paris. (1)
D’abord avant la projection du film, on nous a avisés que le film était aussi sous-titré en français, car étaient présents des étudiants en francisation dans la salle. Il y en avait du Centre Saint-Louis (pour adulte) du CSSDM (2), car j’ai parlé avec une technicienne en travail social qui accompagnait le groupe. C’est un type de coopération qui existe entre les Rendez-vous et le milieu éducatif. Une initiative que je félicite, car la maitrise de la langue passe aussi par le cœur. Il faut l’aimer pour la prendre et la faire sienne ! (3)
Je dirais de ce film que lorsque la philosophe rencontre l’homme manuel dans les grands espaces des Laurentides, son gout de l’esthétisme change pour une notion beaucoup plus terre à terre et biologique du désir primal : baiser ! En d’autres termes le sexe l’emporte sur la réflexion et les mots ! (4)
Mais, cette attirance de la différence a une contrepartie : le choc des cultures, car ils ne sont pas du même milieu. Ce ne sera pas évident pour la suite des choses. Si son couple était coincé après 10 ans de vie commune avec Xavier, professeur de science politique, Sophia, 40 ans, va se rendre compte que nos mondes, nos milieux sociaux, nous coincent aussi. Malgré l’attirance physique, il en faut plus pour être équilibré !
Bref, c’est une histoire de vie intéressante et qui montre que si dans la vie il y a des besoins primaires (physiologiques) comme la sexualité, il faut peut être plus que cela pour atteindre l’équilibre. Il faut aussi répondre des besoins de sécurité, d’appartenance et d’amour, d’estime et d’accomplissement de soi (5), comme d’atteindre une satisfaction intellectuelle.
Si on peut en partie s’autosatisfaire intellectuellement, chaque personne n’ayant pas les mêmes gouts de ce côté, comme en lisant ou visitant des expositions, il est aussi plaisant d’avoir certaines de ces expériences en couple (comme au cinéma ou au théâtre) ou en groupe, comme dans certains voyages culturels ou certaines activités sportives. Mieux vaut alors avoir quelqu’un avec qui on est à l’aise.
Mais, à partir du moment où l’autre nous rend mal à l’aise de par ses agissements et ses réflexions et qu’on oserait de moins en moins le présenter dans notre groupe d’amis ou notre famille, il y a un problème apparent et sérieux. Une divergence qui fera que ce sera peut-être un ami ou un jouet sexuel, mais ça n’ira pas plus loin. Ça ne deviendra pas nécessairement un couple au plein sens du terme.
D’ailleurs, et c’est là une marque de notre époque, combien de personnes seules peuvent avoir des ami(e)s différencié(e)s pour le sport, les sorties culturelles, le sexe, etc.? On voit même des annonces demandant un compagnon de marche, de vélo, ou pour aller au cinéma ou au théâtre, car la vie et les gouts sont de plus en plus segmentés et plusieurs vivent seuls maintenant. (6) C’est ce qui attend probablement Sophia, 40 ans. Un film qui en dit long sur notre époque et que j’ai trouvé intéressant d’un point de vue sociologique.
Notes
1. https://www.academie-cinema.org/evenements/ceremonie-des-cesar-2024/
2. https://centre-st-louis.cssdm.gouv.qc.ca/
3. J’ai choisi d’écrire la prendre, car ça donne aussi la sonorité de l’apprendre, qui est le premier pas à faire pour la prendre et la faire sienne !
4. Ce passage plus philosophique m’a été inspiré par le titre d’un livre vu dans le film : Épistémologie et esthétique… qui, je crois, après quelques recherches, est en son entièreté : Épistémologie et esthétique de l'espace chez Gaston Bachelard d’Aurosa Alison avec une préface de Jean-Jacques Wunenburger, 2019, publié chez MIMESIS.
5. Ce sont là les 5 niveaux de la pyramide de Maslow :
6. Je vois parfois passer ce genre d’annonces sur mon fil Facebook.
Mes RVQC 2024
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mes-envies-de-culture · 3 months
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La première série de Shiro Moriya, Soloist in a Cage, fut publié sur la plateforme Jump+ entre 2018 et 2021 sous le titre original Ori no Naka no Soloist et est disponible en 3 tomes en France aux éditions Ki-oon. 
Un constat simple : Pour une première ce fut un véritable coup de cœur même si il fallu un peut de patience car la série a été publié sur plusieurs années. Mais l’attente ne fut pas vaine avec une histoire singulière et une héroïne attachante. 
Résumé de Soloist in a cage : La cité-prison est un immense ghetto où s’entasse cinq cent mille personnes. Ici, sont également rassemblés les pires criminels de tous horizons. Une fois entré, aucun espoir d’en sortir, peu de chance d’être jailbreakés... Chloé, sept ans, et son petit frère Locke, encore nourrisson, sont nés dans cette enceinte et n’ont jamais quitté leur chambre. Depuis la disparition de leurs parents, elle n’a qu’un unique objectif dans cette ville morne : prendre soin de son cadet est devenu la raison de vivre de la fillette ; elle le dorlote, le rassure et danse pour garder une lueur d’espoir dans leur foyer. Les seules ressources à disposition viennent d’un voisin inconnu, qui dépose des provisions devant leur porte. 
Leur bienfaiteur n’est autre que Ross Sandberg, chef d’un groupe de mercenaires craint de tous. Quand Chloé découvre qu’il prépare une évasion, elle prend une décision folle : pour assurer l’avenir de son frère, elle suit l’homme et escalade les murs à sa suite, le bébé sur le dos ! Mais les robots de surveillance la repèrent vite… Son frère tombe, mais Chloé est rattrapée de justesse par Ross, qui parvient à l’emmener à l’extérieur. Elle s’échappe à contrecœur, mais elle garde l’espoir qu’il va survivre dans cet univers hostile. Il lui promet de la protéger de lui transmettre son savoir, afin qu’un jour Chloé puisse revenir chercher son frère. 
C’est onze ans plus tard, après s’est perfectionné au combat, que Chloé décide de retourner à Prison City avec la détermination farouche de retrouver son frère et de le faire sortir de cet enfer. 
Lien vers le trailer : Youtube
Actualité :
La dessinatrice a dévoilé en ce début février 2024 son nouveau manga sur la plateforme Shonen Jump+ (Shueisha). 
Sa future histoire est titrée Astro Baby. Il s’agit d’un thriller dont l’action principale se déroule à North Hill, une ville située aux confins du monde et placée sous quarantaine après qu'une étrange maladie, un mal qui transforme les individus en cannibale, se soit répandu. Billy, une jeune soldat originaire de cette ville, y retourne après 6 ans d’absence pour retrouver celle sa bienaimée. Mais quelles horreurs l’attendront ?
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Accès au chapitre 1 (en anglais) : https://mangaplus.shueisha.co.jp/viewer/1020016   
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bibliomancienne · 4 months
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Travelogue* au pays des cases : mes lectures préférées de BD en 2023
Une personne qui m’est chère m’a récemment sollicitée pour connaître mes coups de cœur du moment. Je partage quelques-unes de mes lectures préférées de l’année 2023, mettant en lumière à la fois des bandes dessinées internationales et québécoises. – principalement datées entre 2021 et 2023 en ordre alphabétique (classement continu avec une espace) : 500 ans de résistance autochtone / Gord Hill,…
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