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#ÉCRITURES EN ERRANCE
marcogiovenale · 4 months
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18 janvier 2024: "écritures en errance" @ aix-en-provence
ÉCRITURES EN ERRANCE Le jeudi 18 janvier 2024 à 18h30 Galerie de La Manufacture 8 – 10 rue des Allumettes Aix-en-Provence La Galerie de La Manufacture est accessible en entrée libre du mardi à samedi de 13h à 18h Avec le soutien de: Ville d’Aix-en-Provence, La Maison de Gardanne, Fondation Guignard *   Sic12  – di Gustavo Giacosa e Fausto Ferraiuolo https://www.sic12.org/so/79OpVqhOG _
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havaforever · 22 days
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ET PLUS SI AFFINITES - Dans ce joyeux jeu de miroirs (et de massacre), les vacheries volent en escadrille, les faux-semblants sont décortiqués, la bonne morale exposée par une écriture sympathique, souvent relevée et un talent affirmé pour les punchlines. Elles ne font pas toutes mouche, mais l'ensemble est tout à fait méritant.
Note 13/20 - Huis clos volontairement caustique sur les errances des couples, mais qui ne parvient pas vraiment à convaincre du fait de personnages souvent réduits à leur propre caricature.
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le-blog-du-poisson · 2 years
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Algérie 04 // Écritures
En voyage, j’emporte quelques livres. Encore à Limoges, j’arpente les rayons de la bibliothèque pour glaner, dans quelques guides touristiques quasi-inexistants et rares récits de voyages, des noms d’écrivains et d’écrivaines qui ont construit la littérature algérienne ; et ainsi, avec elles, avec eux, j’apprends à tisser les liens, lire les sous-textes, voir en creux les histoires qui se cachent derrière ce déluge d’apparences, propre à tout dépaysement.
L’Algérie, plus de 5 fois la France en superficie, concentre l’essentiel de sa population sur une minuscule partie de son territoire, une bande de 200km qui sépare la mer Méditerranée du désert Sahara.
Un littoral. Pêche, ports, plages, Oran, Alger, la Kabylie. L’histoire que nous racontera l’Algérie en ce mois d’août 2022 se passe au bord de l’eau, celle de la Méditerranée.
Kateb Yacine l’appelait : “prémices de fraîcheur, cécité parcourue d’ocre et de bleu, outremer clapotant, qui endort le voyageur debout face au défilé métallique et grouillant de l’avant port ; la voie fait coude vers la mer, longe la Seybouse à son embouchure, coupe la route fusant en jet de pavé scintillant grain par grain, dans le terne avenir de la ville décomposée en îles architecturales, en oubliettes de cristal, en minarets d’acier repliés au cœur des navires, en wagonnets chargée de phosphates et d’engrais, en vitrines royales reflétant les costumes irréalisables de quelque siècle futur...” et le paragraphe s’allonge, de virgule en virgule sans jamais qu’un point ne vienne en briser l’exubérant déroulé...
Camus ouvre ses Noces sur les ruines antiques de Tipasa, voisine d’Alger : “Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres. A certaines heures, la campagne est noire de soleil.” et prolonge, dans ce petit ouvrage, au fil d'une écriture exaltée, la description d’une Tipasa disparue ; aujourd’hui engloutie par la densification du tissu urbain autour d’Alger, nous ne verrons jamais cette Tipasa et Camus emportera son souvenir, ici rivé en littérature.
La mer, elle passionne ces écrivains masculins d’un autre temps. Yacine, qui écrit Nedjma pendant la guerre d’Algérie. Camus qui raconte ses errances de jeunesse de français né en Algérie, dans ces quelques pages d’essais des années 30... Plus tard, en lisant Maïssa Bey et Aïssa Djebar, je découvre une mer qui, loin des fantasmes esthétiques et historiques, nous raconte la possibilité d’évasion, d’indépendance, de libération. Convoitée bien plus par les femmes que par les hommes, à qui, sur cette terre, tout semble acquis.
Maïssa Bey fait de la mer le lieu final de la liberté reconquise par une femme, opprimée par la religiosité de son mari, dans l’une de ses Nouvelles d’Algérie : « les rues sont désertes et la ville encore endormie, encore glauque et habillée de silence. Et la mer tout proche, qui l’attend, depuis si longtemps, et ses rêves qui se déploient sous ses pieds. Elle se rassasie de cette vie qu’elle vient de reprendre, qu’elle ne lui a jamais donnée, il est venu un jour et vous m’avez donnée à lui. Seule sur le chemin, elle danse. La terre s’effrite sous ses pieds nus. Suis-moi, mon âme, nous serons bientôt arrivées. Elle est libre enfin,  et son désir s’éparpille au vent frais, s’en va rejoindre les nuages, elle est libre enfin, et sur sa peau affamée retrouve la caresse violente du soleil, il pénètre en elle, ultime offrande, elle va se donner. Le goût du sel dans sa bouche. Avant même qu’elle n’atteigne le rivage. L’écho de sa course défait le silence. L’écho de ses pas multipliés, le tumulte de son cœur, l’envol soudain des oiseaux effrayés, et puis, déjà perceptible, le martèlement des pas juste derrière elle. Elle court maintenant. Le battement à ses temps, un autre coeur dans sa tête, le grondement de son sang, flux et reflux au-dedans d’elle... où puiser encore la force de courir, ses jambes sont des morceaux de bois... la force de courir, brûlure de l’air dans sa gorge, fragments minuscules de feu sous ses paupières, tisons de sable rougeoyants, pointes de feu sous ses pieds, s’il vous plaît, laissez-moi courir, sourire à la mer, de toutes mes forces, l’attendrir, qu’elle s’ouvre, qu’elle me prenne, corps déroulé, infiniment... »
- posté le 20/10/2022
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pa-joe-skull · 5 years
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Comment commencer?
Ce projet pour lequel j’ai ouvert ce blog, je veux y mettre beaucoup. Tout reprendre du début.
Projet BD qui peut être considéré comme une suite des Aventures de Joe Skull - Rencontres” (2015 - épuisé), dans le sens où je souhaite partir de la dernière image : NOMMOK, le Serpent-Dragon emmenait Joe et Blowy enfermés dans des bulles à travers l’espace vers une destination inconnue. Tout ce que Joe laissait derrière lui, c’était une errance dans ce qui ressemblait au monde réél avec plusieurs anomalies qui surgissaient sans explication. Trop décalé pour être accepté, il dérivait de plus en plus vers un imaginaire onirique...
NOMMOK prononçait ces paroles énigmatiques : “G.G! Je suis de retour! Et comme prévu, je te ramène ton petit protégé.” J’avais bien sur une idée du sens de ces paroles puisque j’avais commencé à écrire la suite de l’histoire regroupant des idées plus ou moins farfelues avec une logique parfois tirée par les cheveux. Et finalement, je n’en étais pas du tout satisfait. J’ai cherché du côté de la technique mais ce n’était pas là que ça clochait.
J’ai ensuite écrit un autre scénario qui n’était plus une suite mais comme un préquel que je voulait nommer “Origines”. Et là encore, ce fut le blocage, mais dès l’écriture, cette fois. J’en ai conclu que je n’étais pas un auteur complet capable de dessiner et de scénariser son histoire, alors je me suis tourné vers de vrais scénaristes.
Nouveau problème : personne ne pouvait écrire mon histoire à ma place! alors ça n’a pas collé. Il s’en est tout de même dégagé un projet intéressant avec Mike Crocbart que nous avons déjà bien avancé à l’heure où j’écris ces lignes, et dont je ne parlerai pas ici car c’est un autre sujet, même si Joe et Blowy trempent dans cette autre aventure.
Si j’ouvre ce blog avec bon espoir de reprendre les Aventures de Joe Skull, c’est que j’ai passé des étapes dans ma vie personnelle et familiale et j’ai compris certaines choses cruciales pour moi. Des choses qui me permettent un peu mieux de savoir ce que je veux faire et ne pas faire, lié à ce que je suis et ne suis pas.
Si je suis auteur BD (je ne me vois pas être autre chose), je me trouve sur une petite branche, pas très développée de cette famille. Ce qui explique que j’ai autant de mal à tracer ma voie. En effet, en écriture, je n’ai pas de méthode qui me convienne et en dessin, je n’ai pas de langage déterminé. Tel un artiste, je fonctionne en introspection, guidé par l’instinct et une logique propre. A la recherche de mon histoire que je ne peux illustrer d’une seule manière. Je me suis libéré de la nécessité de faire de l’argent avec cette histoire et j’ai aussi besoin de me libérer de l’obligation de plaire par la même occasion. J’aimerais même, si possible, trouver un moyen de déplaire dans un certain sens! Exprimer ce que j’ai au fond de la façon la plus fidèle à mon être.
J’ai 2 exemples d’artistes que j’aime comme des modèles inaccessibles :
Dave Mc Kean notamment dans Arkham Asylum et plus récemment, J H Williams III dans Sandman Ouverture.
Ce que ces 2 auteurs ont réussi à faire dans ces 2 œuvres, ressemble à ce que j’aimerais pouvoir faire au niveau du visuel. En ce qui concerne l’écriture, c’est plus chaotique mais j’éprouve quand même la nécessité de passer par une étape sans images. Et pour préserver la spontanéité du dessin, éviter le storyboard et la mise au propre (encrage).
Si j’utilise la couleur, je voudrais la limiter au maximum. Peut-être carrément me tourner vers un format manga... j’y réfléchis encore.
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yes-bernie-stuff · 3 years
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Dieu est notre rocherSELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises.
Sonder,
Écouter,
Louer,
Agir
Honorer
Sonder les Écritures
Il ouvrit le rocher, et des eaux coulèrent ; elles se répandirent comme un fleuve dans les lieux arides.
Psaume105.41
C’est une image de comment Dieu pourvoit pour son peuple, Israël. Pendant les quarante ans de leur errance dans le désert, terre aride et stérile où il n’y avait pas de citerne, pas de rivière ni de courant d’eau et où l’eau était d’ailleurs pratiquement inexistante, Dieu leur a fourni de l’eau en abondance. Il y a pourvu de manière tout à fait invraisemblable. Il l’a fait sortir d’un rocher.
Si vous regardez un rocher dans le désert comme je l’ai fait en d’innombrables occasions, il a un tel aspect de dureté à toute épreuve que si peu de bonnes choses semblent pouvoir en découler. Mais sous l’apparence du rocher, nous comprenons que Dieu lui-même était avec son peuple.
Dieu lui-même était le rocher et de lui est sorti l’abondance d’approvisionnement pour son peuple. Il était important qu’Israël sache quelle attitude avoir pour approcher le rocher. À un moment, il fut ordonné à Moïse de le frapper, à un autre moment, il lui fut ordonné de lui parler et lorsqu’il s’approcha du rocher dans la foi et dans l’obéissance, de l’eau en abondance sortit de cette pierre au semblant si dur et si coriace et elle coula comme une rivière dans le désert.
Il en est souvent ainsi dans nos vies, quand lors d’une période stérile tout semble manquer, mais Dieu est là. Il est présent sous la forme d’un rocher. Il est là sous la forme de quelque chose en apparence dure et coriace, quelque chose dont nous pourrions nous plaindre. Mais lorsque nous y reconnaissons Dieu et que nous nous en approchons dans la foi et dans l’obéissance, alors le rocher devient la source de notre approvisionnement.
Écouter la voix de Dieu
Prenons le temps d'écouter ce que Dieu veut dire. Demandez à Dieu quelle attitude il attend de vous pour cette saison de votre vie.
Prier, c'est simple. Parlez à Dieu comme vous le feriez avec votre ami le plus proche. Dieu vous aime et il peut tout entendre. Voici un exemple de prière : "Seigneur, aide-moi à te faire confiance et à croire que tu peux changer le roc de mon épreuve, de ma situation dure et difficile, en eau vivante."
Louer Dieu
Louer Dieu, c'est lui manifester notre gratitude. Aujourd'hui, quels sont vos sujets de reconnaissance ? Prenez un temps pour remercier le Seigneur.
Honorer le Seigneur
Notre parcours du jour se termine. Prions ensemble afin d'honorer notre Dieu.
"Seigneur, merci, car tu pourvois à chacun de mes besoins et je ne manque de rien.  À toi soient le règne, la puissance et la gloire, amen !"
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trans-ports · 3 years
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Le vol
J’ai dix ans et je change d’écriture tous les lundi. Je troque celle de la semaine passée, désuète et enfantine,  pour opérer une mue décisive. Je serai cette fois plus mûre, plus grave ou plus irrévérencieuse au gré de mes rencontres ou du dernier stylo dérobé. Installée sur la table ronde de la cuisine recouverte de miettes, je retourne ma trousse obèse à la recherche de ce stylo couleur et senteur pêche. Il donnera à mon écriture ronde de la semaine un goût sucré qui se mêlera à merveille à la déclaration suintante d’amour que je m’apprête à étaler furieusement sur du papier à lettre, parfumé lui aussi, destinée à Lorélie ma correspondante marseillaise que rien n’écoeure. Les points des i s’épanouiront en marguerite. Ma grand-mère outrée de me voir m’agiter dans ces conditions vulgaires m’invite fermement à venir m’installer avec elle dans le bureau, elle a un courrier à y écrire elle aussi. Les choses ne peuvent pas être faite n’importe où, n’importe comment. Nous nous installons face à face sur le vieux bureau en bois brut du grand-père inconnu. La pièce aux murs vert bouteille est déjà sombre, je me demande si elle mérite le rideau de mousseline tiré sur la fenêtre qui donne sur la rue mais il ne faudrait quand même pas qu’on puisse la voir ici faire son administratif, les gens parlent. Tu ne sais pas toi ma petite fille, tu viens de la ville mais ici c’est comme ça. Elle installe avec grand soin un papier à lettre blanc devant elle et se saisit d’un stylo publicitaire qui trainait là, la pointe métallique posée au 2 Janvier du calendrier sous-main. Déjà j’abandonne mes oeuvres pour me lover dans la bulle de contemplation qu’elle m’offre là. Ma grand-mère est redevenue la petite fille modèle assise bien droite devant son cahier de calligraphie et de laquelle le maître attend qu’elle s’applique à la mesure du privilège qu’elle a d’être là en ces temps de guerre. Devenue comme indifférente à mon regard, elle déroule d’un geste délié ses lettres d’un arrondi subtil qui ne leur fait pour autant pas perdre de leur hauteur, des lettres d’une taille parfaite desquelles rien ni personne ne pourrait faire dévier l’élaboration légèrement à l’italique. Le tracé est franc, doux, rassurant dans son immuabilité. Il n’est pas du clan de ceux, saccadés, secs et nerveux qui signent le destin des adultes pressés, ses pattes de mouches qui cherchent désespérément à crypter leur message, mais il est au contraire emprunt d’une fraîcheur  et d’une générosité paisibles.  Cette écriture m’apparait si évidente, si familière, que naît en moi un sentiment très étrange sur lequel je peine d’abord à poser des mots jusqu’à la révélation. Mais oui bien sûr. Ma grand-mère m’a volé ma propre écriture, me condamnant par là à une éternelle errance graphique. Lundi je la récupèrerai.
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LE THEATRE DES VAGABONDS écriture, mise en scène et interprétation
Texte de bribes rassemblées, chaque bribe est une voix. Voix d’une vagabonde, voix d’un vagabond. Le silence et le cri d’une ou d’un dispersé un jour ou un soir. Liées les voix trouvent un chemin fragile de sortie de la solitude. Une très petite et fébrile espérance. Le théâtre des vagabonds est destiné à être joué dehors, avec un baril de feu pour tout décors. Le théâtre des vagabonds est pour être chanté ensemble, en attendant je le chante pour vous, pour que si je parle et que vous écoutez nous trouvions la sortie loin et ouverte devant nous.
Durée 50 min/dossier de presse et captation vidéo sur demande.
« A quelqu'un ? ou Jonas ou tout autre voyageur abusé par son errance. Par son impatience du temps. Par toute urgence du mouvement. Partir ou continuer à mourir. Ici aussi mourir et partir. Patience éternelle de l'attente du départ. Chaque départ est une première mort, le reste la descente vers la prochaine. La question est comment vivre nulle part ? C'est-à-dire n'importe où ? Comment vivre? »  Notes, le théâtre des vagabonds.
Captation vidéo et dossier de presse disponible sur demande. Résidence et création février 2018 LES SEPTANTES laboratoire d’écritures multiples-Reims.
© celine pierre 2018
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ladydarkglam · 6 years
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Ton nom j'écrirai "Sous les lys et les glaces ton nom j'écrirai Incessamment à l'encre de mes larmes de regrets Telles empreintes de ces vents qui ne savent que souffler Une bise de proue à genoux de ces ans passés Dans les flammes et les flots ton nom j'écrirai Éternellement la calligraphie pour me remémorer Fol est celui qui oserait m'en empêcher Mes souvenirs de toi en lettres de sang gravées Sous la brume et le bleu du ciel ton nom j'écrirai Infiniment jusqu'aux nuages de suie embaumés Les ardoises crissant aux sanglots de la craie Ce que tu m'as laissé et ce que je t'ai abandonné Sous la nuit et le gris du jour ton nom j'écrirai Firmament intemporel de nos étoiles pillées Celles qui brillaient encore quand tu pleurais Et tous ces rais de lumières que je masquais Sous les églises et les prières ton nom j'écrirai Rosaire en errance de ce rien qui te guidait Ton insouciance sur l'autel des chagrin de piété Espérance d'un temps où encore tu me souriais Sous les versets et les rimes ton nom j'écrirai Et que je perde raison peu me reste désormais Démence est indulgence pour moi qui t'aimais En amnésie d'une écriture fardée de culpabilité Sous les soies et le velours ton nom j'écrirai Mon épitaphe en reliure de mon dernier baiser Un râle en agonie de n'avoir que de toi été Moi qui ignorais le linceul souillé de nos futilités Sous la pluie et les lunes de fiel ton nom j'écrirai À la source de mes mémoires te raconter Épilogue ne connaît point suspens en ta destinée À toi l'éternité volée de ton âme que je crierai." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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leREincarnomicon49
4800               envol  
tel rêve me montre avec 2 proches, ceux-ci représentent ma vie en cours, nous assistons à un spectacle, celui-ci bien parti pour durer toute la nuit-----------------à tel moment, je décide, ne souhaite pas rester là encore, la nuit, déjà bien entamée, & je m'éclipse--------------je veux revenir chez moi, mais cela me semble si difficile, je passe par divers lieux, correspondant encore à ma vie présente--------------errance, différentes directions prises
01enfin me voici dans la bonne direction, celle de mon futur, & il s'agit pour moi comme d'un envol, comme un aigle je fonds sur un lieu collectif, inconnu, & c'est là que je vais pouvoir continuer à vivre, dans une nouvelle vie
02je me montre fier de mon envolée, de mon arrivée précise là où il s'avérait prévu que je me pose, arrivée virtuose, comme pourrait l’être celle d’un oiseau !-------------normal, je ne figure plus un corps, mais un esprit volatil
4803          présence croisée
Niveau1-----------------je prends en compte ce qui m’est adéquat dans ce qui se situe à ma portée, & de ce qui m’est imposé, adéquat d’office----------------à la seconde présente-----------------mais aussi dans le cadre d’un passé inéluctable & d’un futur probable----------------aussi : dès le N1 : j’existe dans un univers en état de continuation & en état de continuation, acceptable ou bien optimale
04aussi : d’autres êtres1 ont la même consommation du Niveau1 & je dois, veux, peux (&c.) m’accorder à celle-ci---------------mon territoire1 : déjà un territoire de + en + collectif du fait de mon adéquation à ce Niveau1
05Niveau2----------------je me REtrouve à nouveau avec une existence, une présence, & avec la présence d’autres---------------cette fois notre présence : « croisée » continuellement, cette fois dans le cadre d’une pérennité---------------je ne suis plus séparé d’eux, non seulement sur le moment, mais pour toujours
06nous travaillons ensemble cette fois à la haute Continuation3
4807              les descentes en forêt avec b.
telle nuit, au réveil, je peux penser : sans doute ai-je REvécu plusieurs moments d’osmoses2+ avec b. (la jeune fille qui m’avait été enlevée, volée / cette mort partielle de moi, d’elle, si tôt, dans ma vie…, celle dans le monde de la réalité)
08me voici  longuement avec elle (comme sans doute chaque nuit), cette fois-là faisant la descente de la forêt de mon 1er territoire, celui  de mes 1ères années, cette « descente », depuis le village, je l’aurais faite si souvent avec b. (dans le monde de la réalité) si on nous avait laissés nous joindre, au Niveau1 donc
09je suis en tenue de ville, & je me reproche bien d’avoir décidé d’aller dans la forêt ainsi !, il s’agit d’une aberration, moi qui ait descendu ce chemin si souvent, en tenue de campagnard----------------or autre rêve, à un autre moment de la nuit, me voici à nouveau dans cette forêt (sans doute donc encore avec b.), & à nouveau je me constate en tenue de ville, cette fois différente, de teinte + claire, ainsi ai-je non seulement persisté dans mon erreur, mais j’ai aggravé mon cas, mais qu’importe, cela restait anecdotique
10ainsi donc le Niveau2 m’a donné cet élément pour qu’au réveil j’eus au moins de quoi me rappeler des 2 moments, du fait donc : une aberration ne pouvait que me marquer----------------& il fallait me montrer : plusieurs fois (régulièrement) j’étais descendu dans ma forêt avec b.-----------------je devais savoir cela en mon être1, il fallait donc que ma conscience1 soit « provoquée », elle qui me surveille jusqu’en rêve !, & cela fut possible en effet avec cette petite aberration (laquelle aussi me précisait : tu allais dans cette forêt mais tu ne figurais plus alors un enfant ou bien un adolescent, cela se passait + tard, donc avec b.)
11(à noter : pour mes osmoses2+, mes fusions2 avec b., le Niveau2, bien embêté : comment représenter b. ?, alors que je n’ai quasiment rien vécu avec elle dans le monde de la réalité [quoique durant de nombreuses heures nous trouvions-nous non loin l’un de l’autre, dans la cour du lycée, ou bien en salle de classe, souvent si près d’elle j’aurais pu même l’effleurer], il peut être écrit : dans ce monde de la réalité nous nous nous sommes aussi (car les choses s’étaient accélérées quand même, hélas, aggravées) « trouvés »  « l’un en face de l’autre » 3 fois, & et dans des circonstances terribles (terribles, sur le plan amoureux), car celles-ci, confirmation après confirmation, allaient incompréhensiblement, mystérieusement, nous séparer -au Niveau1 donc- définitivement, ce qui fit d’ailleurs des moments d’harmonie d’auparavant : des moments d’une magie rare, comme ceux de 2 êtres qui s’aiment, séparés par 2 rangées de barbelés, dans un camp de la mort, & réussissent à nourrir un amour extrême par quelques rares approchements limités, quelques regards partagés démesurément)  
12aussi ce Rêve me permet-il de penser (une fois de +), cette nuit j’ai donc pu visualiser 2 osmoses2+ avec b., nous aurions réalisées notamment celles-ci ensemble voilà + ou moins d’années (celles-ci par exemple m’auraient « échappé », je n’en aurais pas eu conscience1
pendant ou bien au réveil, mais je pourrais les prendre en compte enfin, car assumées par b., puisque en cette année (2016), elle sait (tant d’années après) mieux les circonstances de notre approchement1 & de notre desapprochement1, & ainsi me reconsidère complétement bien sûr)
4813            cercles2      
tu ne t’étonnes pas d’exister sur le territoire particulier d’un territoire général au Niveau1
14ainsi, de même quand tu te positionnes en ton existence2 : cette existence demande-t-elle aussi un territoire particulier au sein d’un territoire général-----------------ainsi existes-tu (de toutes les façons possibles pour ton être2 individualisé) sur ces 2 territoires selon que tu te lies à ses divers cercles, selon que ton esprit2 embrasse tes territoires ou particuliers ou + « généraux »
4815                         (R de l’invitation 15 01 2017)
dans tel rêve, une situation collective (en fait duale) se REconstitue, & au réveil je distingue bien ce que j’apporte à cette omose2+, de moi-même, de mon univers, & ce que l’autre apporte, devenant un ailleurs pour moi
16pour celui qui participe à cette osmose2+ : il en est de même, celui-ci apporte une partie de son univers, & ce que j’apporte figure un ailleurs pour lui, dont il ne savait à peu près rien auparavant, & auquel je lui donne accès
4817          REalimentation
quand tu lis ceci--------------ce jour de ton incarnation présente-------------tu possèdes derrière toi, aussi, une existence2 essentiellement spir (sous forme de territoires-osmoses+ & de liens-approches permettant une éventuelle osmose+ ultérieure)
18ce jour nouveau (te voici en train de le vivre au Niveau1) va (comme les autres jours passés & futurs) te permettre de continuer ce qui figure ton existence2 individualisée au N2--------------car ce jour : tu vas (par tes diverses pensées, actions, rencontres, échanges) REalimenter certains liens spirs ou bien vas-tu en commencer d’autres toujours en inter/action avec l’existence des autres
4819           logique2
Niveau2----------------te voici dans un univers figurant le résultat de la communauté en mouvement des autres esprits (êtres2 agissants)-----------------tu figures aussi un esprit agissant de cette communauté alors (selon ton état2 spir, selon ta force2) tu vas (comme au N1) devoir exister dans le cadre de cette communauté2
20à nouveau te situes-tu dans le cadre d‘une existence possédant sa logique propre, de par son parcours passé & te voici là aussi entreprenant une avancée concernant aussi bien ton existence2 que l’existence collective2
4821               êtres-continuité
humain être : tu te situes à un stade où ta continuité s’avère irrésistible---------------continuité de REincarnation en REincarnation--------------Continuité de ton être3 donc
22tu te rends non compte de l’incroyable possibilité de vie haute que tu as pu obtenir à tel moment
4823     avant-gout
rencontrer l’autre dès le Niveau1 : cela signifie déjà en quelque sorte : avoir un avant-gout de ma prochaine incarnation----------------car REincarné : je serai un autre
4824     convocation2    (autre écriture)
dans tel rêve (en mon état2) j’établis une osmose2+ avec un proche du Niveau1----------------je vais REconstituer alors tel moment passé partagé avec lui au N1 & donc moment transcendé, pris en compte par mon être2 au N2, cela dans le
cadre de mon établissement spir au N2
25il me faut constamment me trouver présent en être2, exister en être2, (de même que je vois bien : d’une manière ou d’une autre je dois faire quelque chose de ma présence1 !) & ce rêve commun, cette existence commune donc de moi & cet autre, va me permettre & permettre à l’autre d’exister2 tout autant utilement, & cette foi existence = obligatoirement, emmêlement avec les autres, puisque rien d’autre, là, ne peut exister
26ainsi : je convoque des autres2 ou les autres2 me convoquent, ou bien le collectif supérieur me convoque, & peut commencer une consommation2, un établissement2
27le rêve montre le nouveau territoire spir 2 en création (en cours de formation), à un certain moment l’inter/action en cours  forcément convoque aussi des autres êtres2 concernés par mon existence & celle de l’autre rêveur principal & l’avancée spire en cours---------------ainsi : tout rêve consiste en un phénomène largement collectif
4828          inclusion
Niveau2----------------lorsque ton état1 a laissé « la place » & l’initiative à ton état2 : tu continues à exister (mais dans le cadre essentiellement spir de ta REincarnation présente & non plus dans le cadre de ton incarnation)
29être existant signifie là aussi : développement de ton entité2 individualisée dans un univers transcendé cette fois mais où (à nouveau) le collectif s’impose  à toi mais cette fois dans le cadre d’une inclusion devenant définitive
30cette inclusion -déjà esquissée au mieux par toi1 lors de ton parcours1- se fait automatiquement, se fait par « nature », par défaut, mais tu2 peux encore essayer de réussir au mieux cette inclusion, tu peux en tirer aussi déjà le meilleur profit immédiat pour toi & les autres impliqués dans ton inclusion
4831     vie précieuse      
le criminel croit pouvoir tuer un autre---------------essentiellement, si faussement bien sûr, il croit vaine la vie de l’autre mais car il croit vaine sa propre vie, alors, vain contre vain…, autant que cela soit lui qui prenne l’avantage
32lorsque tu sais la REincarnation : c’est tuer qui apparait vain, puisque tu ne peux tuer que l’être1, tu n’atteins pas sa continuation
33je suis une entité non ne se résumant à mon incarnation, je1 existe de par une continuation-esprit non atteignable dans le monde de la réalité--------------& vain  immensément donc s’avère l’acte possible du criminel
34celui qui sait la REincarnation au + profond de lui sait sa vie : non vaine---------------& la vie de l’autre : toute aussi continuelle & non vaine, précieuse, puisqu’elle aussi appartenant à un processus spir considérable
4835   existence2
tu existes donc au Niveau2---------------tu le vois en rêve !-------------or les autres existent au N2 !
36aussi s’avère-t-il non défendu de penser : un collectif existe là aussi !---------------& donc existent forcément des inter/actions (+ ou -) des uns avec les autres !
4837       tu es passé
ainsi vas-tu chaque nuit sur les chemins du Niveau2
38le Niveau2 : différent---------------ses chemins : différents, car ton parcours1 a été transcendé, réinterprété, l’essentiel peut vraiment être atteint, consommé
39ton parcours2 consiste à RErencontrer les autres en leur état2 + vertical, ainsi ces recontres2 : bien sûr différentes de celles du Niveau1, car toute en intensité, en profondeur !
4840    Futur =  prolongation
ainsi vas-tu aussi dans le futur, proche, - proche, lointain, + lointain--------------d’ailleurs déjà au Niveau1, ta présence consiste à être aussi dans le passé, & le futur
41bien sûr, quand cette fois tu entres dans le futur, également, & bien + encore tu découvres de l’inconnu, du nouveau, tu t’en REoxygènes, cela si différent encore de ton présent, de ton passé
42ton futur, c’est : toi & les autres, la prolongation---------------or déjà, tu existes, toi, & les autres existent, & cette prolongation de toi & les autres : si fondamentale, si substantielle que tu peux déjà exister dans cette prolongation
4843                 insistance
telle osmose2 se réalise avec tel ex-proche--------------ma conscience1 n’identifie pas, à l’évidence, ce proche, sans doute car je l’ai effacé de ma vie suite à sa mauvaise conduite
44alors dans le rêve, régulièrement intervient un message me rappelant l’existence de cet ex-proche, de façon incroyablement insistante !----------------ainsi, le voici identifié comme en train d’osmoser2+ avec moi, dans le cadre de la suite2 spir (obligatoire) de nos parcours croisés
 4845     fusion avec lau.     (17 / 01 / 2017)  
telle fusion2 réalisée cette nuit-là m’intéresse car me faisant progresser dans la compréhension du processus des osmoses2+
46du fait d’une initiative au Niveau1 impliquant mes années où j’ai rencontré l., archétype de beauté, je rêve avec elle donc----------------déjà, laur. !, alors croisée que je croisais tant d’autres êtres féminins édéniques, certes l. me plaisait particulièrement, & à ma demande elle m’avait aussitôt « pris en compte » & je rêve régulièrement avec elle (en comparaison donc avec d’autres archétypes de beauté d’alors, + lointaines), ce qui confirme cette prise en compte
47que dire encore sur une telle fusion2 ?-----------------une telle fusion2 étonnera déjà toujours par elle-même, comme satisfaisant un souhait perpétuel de ma part, il s’agissait donc d’atteindre quelqu’un que j’aime, de connaitre la sublime satisfaction que l’on sait, & obligatoirement de souffrir, forcément, au cours du même rêve, à la fin du chapitre, l’absence qui se réinstalle, laquelle absence certifie ce qui a été une osmose avec un véritable esprit & non avec un souvenir (ici encore cette souffrance du fait d’une dialectique sans doute entre la conscience1 & ce qui se passe au Niveau2, incompatibilité des 2 Niveaux)
48étonnement aussi : je suis chez elle, plus question de mon univers, & aucunement des situations vécues ensemble dans la réalité, naguère, j’aurais pu les reconstituer & embellir par l’imagination onirique----------------non, son univers ! dont je figurais l’invité, son univers comprenant d’autres personnes aussi (forcément)---------------ainsi, clairement, ma conscience1 identifie cet univers comme n’ayant rien à voir avec le mien, & de ce fait se concentre sur « cet ailleurs » forcément (à certains moments je veux lui acheter des objets lui appartenant, & qui m’intéressent, voici donc la preuve de ce qui précède)
49l’autre particularité de cette fusion2 : sa longueur, cela se passe sur un long moment, en ce sens : un tel rêve comprend de nombreuses situations, ce qui signifierait : notre importante
liaison spir, une facile fusion avec elle, même si cela, contredit par les périodes d’absence d’étreinte lors de certains situations, mais justement, à voir comme déplorées par moi, du fait de l’évidence de notre amour
4850enfin, la nouveauté pour moi, sans doute 1 heure ou 2 après avoir fait ce rêve, après avoir vécu ce rêve en direct, & j’étais passé par différents états de sommeil & et de rêves, forcément, voici : je me réveille du fait du voisinage, or je m’aperçois :  encore en inter/action2 avec l., & assez fâché sur l’instant de ce que cette autre fusion2  avec l. s’arrête, s’arrête ainsi du fait de ma voisine bruyante honnie----------------or cette fois, je ne vivais pas le rêve « en direct », ma conscience1 ne le visionnait pas, ce rêve sans ce réveil avant l’heure aurait sans doute été non conscientisé par moi
51ainsi donc, puis-je penser (ce que j’ai déjà proposé)-------------avec l., donc en fusion2 longue cette nuit, & je n’aurais pu conscientiser qu’une partie de cette longue fusion2 s’étendant sur toute la nuit (& dépassant largement alors un petit rêve de type compensation)-----------------avec tels êtres tu restes en constante osmose, & souvent donc régulièrement en existence-inter/action, & tu ne te rends compte, en être1, que de certains de ces moments, quand certaines conditions, réunies au Niveau1 (ou bien au N2 bien sûr), par ex.  suite à une action1 dans le monde de la réalité qui me rapproche de l. : alors tel moment2, particulièrement intéressant, emblématique de cette inter/action continuelle avec L. s’imposerait à mon être1 & je pourrais donc en rêver, il s’agirait d’un souvenir, oui, mais d’un souvenir d’une action spir, laquelle a eu lieu au Niveau2
4852            proximités
Niveau1------------------je me situe en fait efficacement au  bord du N2---------------tout ce que je fais1, non loin de ce Niveau2----------------au Niveau2 je me situe efficacement au bord du N3, tout ce que je fais au N2 je le fais tout autant pour le Niveau3
4853         dépassement de mon présent  
en être1 je sais peu de ce qui m’arrive au Niveau2 3, puisque je ne suis pas efficace continuité (ce que je commence à être à mon état2)--------------je sais peu comment se trace mon itinéraire2 essentiellement spir--------------car en fait : mon itinéraire2 me « concernant» non tout à fait !
54mon avancée spir haute dépasse 2 fois mon présent, le dépassant par la transcendance
que figure mon activité2, & par bien sûr ce que figure mon être3, cette continuité dont je1 ne suis qu’un élément, certes actuellement en pleine efficacité
55mon existence2 en activité me détache trop de mon présent pour que je sois en connaissance directe, complète d’elle--------------mon activité2 travaille à ce qui deviendra mon passé spir persistant & tout autant à la préparation de ce que pourra devenir mon être3, dans sa prochaine REincarnation, du fait de ce que je suis1, de ce que j’ai réussi à être1
4856      REgeneration
après chaque passage au Niveau2 (voire au N3) : ton entité globale spir 1 2 3 s’avère REgénérée---------------en ce sens : ce passage (en tant qu’être essentiellement spir) a pu étendre ta surface spir
57ainsi en ses 3 états : ton entité continue à exister en se trouvant légèrement différemment positionnée dans l’avancée collective spir haute--------------cette REposition-évolution pourra être + ou - consciente en ton état1 selon ta sensibilité spir
4858             sur-vision
Niveau1-----------------je vois bien en quoi consiste ma présence1 !---------------je vois bien quel a été mon parcours d’hier, des jours derniers & ses conséquences diverses sur ce parcours en continuation
59or : seulement en rêve je peux voir (« comprendre », éprouver) ce qu’a été & ce qu’a donné essentiellement spir cette présence1 spirituo-corporelle----------------je peux seulement voir par rêves ce que mon parcours1 au Niveau1 a modifié spécifiquement spir au N2
60je ne peux guère savoir consciemment comment (en mon état2) : ma présence hier au Niveau1 a été vécue pour ma continuité3 longue---------------je sais peu de ma continuité spir 2 3, sauf si en mesure d’être intelligemment attentif à mes rêves----------------mais je suis cela, je suis (au N1) aussi cet état2 (constamment) & je suis cette transformation continuelle 2 3
4861                                perdition
je relis tel rêve----------------il me rescontituait en adolescent (bien après cette adolescence), quand je passais une nuit chez une de mes sœurs habitant une grande ville, & alors il me fallait revenir en stop du côté de ma base habituelle
62je me voyais en perdition en mon état spir 1 d’alors, quand assez loin donc de ma base, surtout car je me confiais à l’automobiliste qui voudrait bien s’arrêter
63& par ce rêve je voyais la parallélisation spir 2 qui se faisait du fait de cet état d’esprit1----------------je me voyais en être2, donc, cette fois, lui aussi tentait de partir en stop !, mais cette fois, cela m’amenait à déjà vivre un état de perdition ultime, il s’agissait cette fois de ma vie présente (laquelle n’était plus d’actualité), je me voyais demander au futur de m’accueillir dans ma prochaine vie, je me situais bientôt à un endroit où depuis une meurtrière (je ne pouvais alors qu’apercevoir le futur, je restais dans ma vie présente pour le moment quand même) je voyais ce futur, constitué de structures gigantesques, & pourtant il ne s’agissait pas d’immeubles, je voyais soudain, toujours  au loin, quelqu’un se jeter dans le vide, une vie qui passait à une vie suivante ?  
64 dans de tels rêves tu es amené à bien concevoir : tu bénéficies de la vision fugitive de ta continuité, un tel paysage vu s’avère d’une irréalité criante, car tu dois voir non ta proche continuation mais ta lointaine continuation, cela à un moment où ton état1 s’affaiblit, quand tu te sens perdu---------------cette lointaine continuation, inconnue, seulement fugitivement visible, forcément prodigieuse
4865         acceptation combat    
mes vies précédentes (& surtout la précédente) pèsent bien sûr beaucoup sur mon incarnation présente---------------& le savoir me déculpabilise
66je sais : j’existe1 aussi dans le cadre d’une continuité3 spir, celle-ci me dépasse---------------------alors je peux accepter de figurer la pièce actuelle manquante au puzzle qu’est ma continuité3 & je peux accepter d’être aussi cela, avec ce que cela comporte d’adaptations obligatoires à ce puzzle----------------aussi : je sais quoi combattre lorsque ce passé me tourmente----------------& je peux donc vaincre, imposer + ou – ma façon à moi de m’adapter au puzzle
4867     allers vers le futur
Niveau1--------------je ne dois pas être obsédé par mes vies passées & ne dois pas les croire meilleures que ma vie présente----------------je possède assez de passé (à « revoir ») de ma vie présente si je veux me réfugier hors de mon présent-----------------car mes vies passées existent déjà & se trouvent régulièrement « traitées », harmonisées « automatiquement », inconsciemment par moi
68par contre : tout mon être peut se tendre vers mon futur, celui de mes autres vies à venir----------------& cela dans le cadre d’une préparation, laquelle (se faisant) peut magnifier & prolonger ma vie présente
4869              imposition3
ce que je suis dans le cadre de mon incarnation-REincarnation présente : forcément (au Niveau1 & au N2) constitué aussi de ce que je figurais dans mes précédentes vies (& principalement dans la précédente)
70le savoir me permet de comprendre mieux, le + possible, l’apport négatif & le positif qui viennent perturber (ou bien améliorer) mon cheminement présent----------------savoir les REincarnations c’est savoir les différentes forces qui font mon destin, que je dois accepter le + possible
4871          REtour3        
la sensation la + sublime--------------encore + sublime que celle ressentie lors d’une fusion2 avec un autre être----------------tu peux la ressentir au cours de  ta vie présente (au Niveau1) lors de, en toi,  la REconstitution furtive d’un moment d’une de tes vies précédentes---------------ou bien sans doute de ce qui peut être écrit : la REconstitution d’une vie précédente
72cette possibilité de consommation de cela---------------d’une vie passée qui s’est synthétisée en une micro seconde & a pu se substituer à la micro seconde consacrée à ta consommation normale, continuelle, de ta réalité1
73moment sublime déjà : ainsi sais-tu mieux ta faculté de REnaissance, avec la preuve de ton passé, & donc de ton futur  
74moment sublime toujours, car déjà un lointain moment heureux, haut de cette vie, ou bien une lointaine vie heureuse, haute, t’arrive, se montre à toi, tu en as soudain conscience, ce moment, cette vie, c’était toi, c’est à présent aussi : toi
4875      continuité
celui qui sait la REincarnation ne se suicide pas (sauf, souffrances insupportables)
76certes il sait son futur possible (& en effet lequel s’avèrera ? meilleur que son présent)
77il sait aussi : la seule possibilité de justement gagner une vie prochaine meilleure passe par : la prise en considération de sa vie présente en tant que préparation à la suivante, & qui doit donc être, & persister, qui doit aller à son terme, dans la logique de son existence
4878      autonomie2
Niveau1---------------bien sûr, déjà, en ton état1 : tu es un esprit (un esprit1)--------------cet esprit avec la capacité de s’activer au moins assez pour pouvoir consommer au mieux le N1---------------& pour ainsi pouvoir organiser une existence la meilleure possible dès ce N1
79aussi ton esprit2 t’organise aussi ton existence au Niveau2 !---------------adéquat à ce Niveau parallèle & autonome
4880             existence evolution2    
Niveau1-----------------tu bénéficies d’un territoire de naissance, une 1ère base--------------tu bénéficies de la possibilité de ne pas y rester, tu peux extrêmement agrandir ta surface de vie1 en te mouvant avec ton corps-esprit dans l’espace-Temps à toi imparti
81Niveau2---------------également tu restes dans le cadre de ta REincarnation (tu es né de celle-ci, du territoire de celle-ci) & donc dans le cadre d’un espace & d’un Temps, lesquels te sont donnés dans cet univers (essentiellement spir) qui te supporte----------------là aussi tu vas avoir la possibilité (grâce à ton envie d’exister au mieux, là) de te positionner sur les territoires possibles les + divers & ainsi avoir la possibilité d’assurer ton existence-évolution 2 spécifique
4882       déplacements3    
au Niveau1 & au N2, au N3 : tu bénéficies de la possibilité d’exister + ou – efficacement ou bien passivement dans certains territoires de ces Niveaux & quels que soient les contextes trouvés
83nos traversées, nos avancée à ces différents Niveaux : considérables---------------surtout celles aux N2 & 3 mais tu te heurtes aussi à des frontières là encore !
84ton parcours1 va déterminer tes avancées2---------------tu restes à ces 2 Niveaux dans le cadre de ton incarnation-REincarnation, ainsi passes-tu facilement de ton état1 à ton état2
85tes avancées2 vont déterminer tes avancées3--------------tu peux régulièrement passer du Niveau2 au N3--------------de ton état2 à ton état3, il s’agit là d’un grand changement de Niveau, car, au N3 ton être devient sa continuation extra-longue-------------cependant cet état : facilité car à l’état2 & à l’état3 tu figures un esprit sans un corps
86cette fois grâce à l’énergie spécifique de ton être2 : tu peux REvisiter certaines vies précédentes en t’y déplaçant donc tout aussi « simplement » que tu te déplaces au Niveau1 avec  ton corps-esprit1, & que tu déplaces sur toute ta vie d’incarné en cours, passé2 & futur2
4887           territoires complémentaires
je le vois en rêve : mon entité peut connaitre sans cesse l’ailleurs, puissance 1000, en comparaison avec l’ailleurs auquel je peux avoir accés en tant qu’en mon être1
88l’ailleurs2  : les territoires2 perso-collectifs des autres-------------ainsi par osmose2+ : je passe par les territoires si différents du mien (& donc si nourrissants), je m’associe aussi à ces territoires, à la manière spir, de même que je peux m’associer de multiples façons à un territoire1 & à ses occupants éventuels dans le monde de la réalité donc
89les territoires des autres2 de mon Temps incarnatoire déjà, traversés, & s’associant à ma continuation, avec tout ce que cela implique de suivi possible
90mais aussi je peux me hisser en mon état3 & cette fois puis-je dépasser alors les limites de ce Temps incarnatoire : alors, bien sûr l’ailleurs : mon passé lointain------------me voici me REconstituant spir en telle être que je figurais dans une vie antérieure, & me voici parallélisé avec le collectif de ce moment, collectif large, ou bien avec tels êtres importants alors pour moi
91de même, l’ailleurs : possiblement, éprouvé, & m’oxygénant tant, en pouvant vivre, dans le futur déjà existant, déjà esquissé, quand alors, mon être2 3 s’en va donc tester telle possibilité de continuation, par prochaine REincarnation, & donc : déjà une avancée peut être faite
4892       l’ailleurs c’est les autres
ton individation, ton devoir d’avancée éternelle, en tant qu’1------------tu ne peux que l’éprouver comme insupportable, & pourtant c’est : le cœur de toi
93aussi, tu n’as de cesse de te positionner avec les autres------------soit en ta verticalité, car chaque REincarnation passée, chaque vie antérieure : celle-ci figure aussi la demi-existence d’un autre, qui me sort de la spécificité insupportable de mon être1, si séparé des autres
94aussi, ma capacité d’être avec les autres horizontalement, me permet en
être2 de consommer spir le lien avec les autres, eux aussi en leur état2 esprit---------------de même l’osmose, possible, encore horizontalement, lorsque je REconstitue une vie antérieure, à nouveau les autres, alors, par mon appel, ou bien par le leur, peuvent se rallier à moi
4895                 je suis2
être2 : j’existe encore dans le cadre de mon incarnation-REincarnation mais je², si différent de mon être statique 1 limité
96être2 : « je suis », avec tout ce que cela signifie, autrement-------------autrement, car avec un état différent, volatil, & sur un socle différent, le socle-Temps2, mon Temps2---------------me voici en tant qu’existant par tout mon temps incarnatoire
97aussi : en mon état2 : ma REincarnation ne ressemble vraiment plus à une prison-------------je ne suis plus la victime de mon état1, en la seconde de vie que mon être1 spirituo-corporel embrasse en cet extrême présent
4898              oxygénation
savoir la REincarnation : éprouvé par moi comme positif bien sûr------------en me préparant non seulement nuit après nuit mais jour après jour à REnaître : j’oxygène aussi ma vie présente, je lui enlève de son poids, je lui enlève de l’exclusivité
4899/9999     savoir
déjà tu sais, ou bien un jour tu sauras : (pour résumer) ton existence bis spir, & l’existence spir collective bis
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marcogiovenale · 4 months
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"écritures en errance", 18 janvier 2024, aix-en-provence
ÉCRITURES EN ERRANCE Le jeudi 18 janvier 2024 à 18h30 Galerie de La Manufacture 8 – 10 rue des Allumettes Aix-en-Provence La Galerie de La Manufacture est accessible en entrée libre du mardi à samedi de 13h à 18h Avec le soutien de: Ville d’Aix-en-Provence, La Maison de Gardanne, Fondation Guignard *   Sic12  – di Gustavo Giacosa e Fausto Ferraiuolo _
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rosaliewarda · 5 years
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17/10
Alors que je suis paisiblement assise sur le balcon à l'auberge, me réjouissant des découvertes à venir, je suis loin d'imaginer ce qui m'attend.
J'appellerai cette journée la journée du choc culturel. Sur un fond sonore de concerts de klaxons, qui servent ici de moyens de communication au même titre qu'un clignotant, sur chaleur inhabituelle pour un corps déjà en automne, un corps propulsé au milieu d'un fatras de couleurs, de poussière, de sollicitations de vendeurs ambulants et de lumières dorées...
Quant à traverser la rue ! Une véritable épopée qui est une leçon de confiance en soi. Il s'agit d'imposer son chemin au milieu du traffic, car les passages piétons sont inexistants.
Ma camarade de voyage ayant déjà vécu au Maroc, elle retrouve la jungle urbaine avec plaisir. Je suis donc bien obligée de la suivre. Seule, je serais probablement restée toute la journée tétanisée sur le trottoir.
Notre visite commence par le quartier chrétien copte aux écritures grecques, quartier décrit comme un havre de paix au cœur de la ville tonitruante. Avec justesse. Ce dédale de petites rues basses et étroites me donne l'occasion de souffler.
Le Quartier Copte est le cœur de la vie chrétienne de la ville. La religion chrétienne fut introduite par Saint-Marc aux alentours de 45 après J-C et c’est ainsi qu’une communauté Copte – Copte étant un terme désignant spécifiquement les chrétiens d’Egypte- a commencé à se développer. (Informations ici : https://www.le-voyage-autrement.com/mag/egypte/ballade-dans-le-quartier-copte.php )
Après la ballade, nous décidons de retourner dans notre quartier central, appelé Downtown, pour y casser la croûte, avant d'aller au musée égyptien. C'est là que je regrette de ne pas avoir acheté de carte sim égyptienne, car nous ne pouvons pas commander de chauffeur via Uber, mais sommes contraintes à prendre un taxi. Chose que l'on nous a formellement déconseillée, les chauffeurs de taxi ayant pour passe-temps favori d'arnaquer les touristes.
Mais ma co-voyageuse est ravie de négocier et réussit à nous obtenir un prix acceptable pour la course, inflexible face au regard profondément outré du chauffeur.
S'ensuit une longue errance dans les rues, nos nerfs commencent à s'affaiblir, le bruit et l'impression d'être sous observation constante contribuent à notre énervement. Nous finissons par nous réfugier dans un café très occidental juste en face du musée.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Le musée égyptien nous réserve encore des surprises égyptiennes, afin de tester notre résistance et de nous préparer aux 2 semaines à venir.
Une fois avoir réussi à accéder à l'entrée, réussi à acheter un ticket au guichet, nous apprenons lors du contrôle de sécurité (chaque sac est passé au scanner dans toutes les entrées des bâtiments officiels) qu'il faut un ticket spécial pour pouvoir entrer avec son appareil photo. Le ticket coûte presque le même prix que le billet d'entrée.
Je laisse mon Olympus à un employé derrière un comptoir qui promet d'en prendre grand soin. Ma co-voyageuse achète un ticket pour son appareil photo et se jure avec agacement de photographier chaque centimètre carré du musée.
Enfin à l'intérieur. Les hautes statues et les sarcophages s'enchaînent dans une grande salle. Mais ce qui nous intéresse, ce sont les momies royales. Hatshepsut, Néfertari, Ramsès II sont présents, près de nous, au premier étage.
Le coup fatal nous est asséné lorsque nous apprenons une fois à l'étage qu'il faut un autre ticket pour voir les momies royales. Un ticket qui coûte le double du ticket initial. Et nous n'avons plus d'argent.
Nous aurions dû le savoir. Tant pis. Je me console ensuite à la vue du trésor de Toutânkhamon (quelle émotion cela a du être de découvrir cette merveille d'or et de bijoux), du buste de la magnifique Néfertiti. Je tenais tant à le voir que je fais plusieurs fois le tour du rez-de-chaussée à la recherche de la salle 2 où il est, d'après notre guide lonely planet, censé se trouver. Aucune salle 2. Je demande à un garde qui me dit qu'elle n'existe pas. "Alors ce livre ment" lui dis je. "Absolument", répond il d'un air solennel.
Je finis par tomber par hasard sur ce buste en passant devant une salle en rénovation.
Je vois également quelques momies. Non royales, mais néanmoins impressionnantes. J'éprouve un sentiment étrange en contemplant ces morts figés dans leurs bandelettes pour l'éternité.
Nous restons au musée jusqu'à la fermeture. Le même garde vient nous chercher accompagné d'un collègue. M'approchant d'une dernière statue, j'entends un "non" derrière moi. Je fais un demi pas en arrière et tend la tête en avant pour voir la statue. "Oui", redit la voix. Me retournant, je vois les deux gardes avec de larges sourires et comprend alors la leçon essentielle qui déterminera le reste de mon voyage : l'Égypte doit être prise avec un humour jovial et décontracté, à l'image de ses habitants.
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre VII
           Je suis un charognard, un vautour, un chacal. Après la mort de Natacha, une part de moi s’est réjouie d’y puiser l’inspiration. Reculant comme s’il me fallait achever un être cher, je sais que ce problème est d’une infinie légèreté dans l’échelle de la douleur universelle ; je me suis attaché à des êtres de papier que je dois renvoyer au néant ; comme eux, je suis voué à la déchirure et au recyclage. Plus d’excuses : approchant de mon crâne le calice, je savoure en grimaçant le goût ferrugineux d’une gorgée d’hémoglobine et vous la recrache au visage.
*
           Je suis épuisé. Chaque geste m’est pénible. Chaque phrase me coûte un effort. J’espère arriver au but sans que la fatigue n’affecte la qualité de mon écriture. À l’approche du dénouement de cette histoire, je connais les mêmes incertitudes qu’au départ – où je devrai revenir afin d’en rectifier les errances. Je connais à nouveau l’angoisse de la page sale, où « toute littérature est de la cochonnerie », des brouillons pour la corbeille… Tout en dehors du silence n’est qu’une tache de trop sur la surface immaculée de la perfection. La spirale se concentre. Le cercle vicieux, jamais brisé, se resserre. Bientôt, je me suiciderai.
*
           Près du cinéma de Place du Royaume, j’ai mangé une poutine au Super Frite en observant les clients de l’aire de restauration sur lesquels je me suis livré aux réflexions les plus atrabilaires – obèses morbides en quadriporteur, diabétiques amputés se gavant de fast-food, vieillards seuls, regards creux, figures cernées –, les trouvant pour la plupart laids et l’air stupide, dénué de cette divine étincelle que l’on qualifie d’âme ou d’esprit. Un monsieur tout maigre, tremblant et les bras couverts d’ecchymoses, un diachylon sur la main, s’est assis à ma table pour y dévorer un cheeseburger. Cet inconnu souffrant, par sa présence, m’a ému. J’ai repensé à cet extrait des Frères Karamazov : « Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier, comme individus. » Et je me suis dit l’inverse : plus je déteste l’humanité en général, plus j’aime les gens en particulier. Les hymnes de Noël encensant le petit Jésus dans les haut-parleurs de l’allée remplie d’échos et de sapins artificiels enguirlandés d’ampoules clignotantes me firent paraître tous ces pseudo-Américains qui traînaient dans les boutiques encore plus absurdes. Les « Ho ! Ho ! Ho ! » d’un Santa Claus de pacotille, entouré de sa cour de lutins, sonnaient aussi faux que les générosités de circonstance.
          Je sortis du Walmart, lugubre, avec mon IDÉE comme on pose une bombe. Anticipant l’attentat, je traversai le centre commercial avec mes cartouches d’encre, mes enveloppes et mes feuilles. Mon plan : imprimer ce qui me coûterait cher de timbres.
*
           J’en ai assez. L’existence me lasse. Le non-être m’hypnotise. À quoi bon poursuivre cette comédie qui n’a rien de drôle ? Même la lecture ne m’intéresse plus. Mes bibliothèques sont des meubles poussiéreux, aussi dénués de sens que les trillions de téraoctets d’Internet. La rédemption m’est interdite et la faute n’en incombe à personne. Je sais que cette impasse n’est peut-être qu’un moment difficile à surmonter. Mais allez dire cela au vide qui me tenaille la poitrine et me gruge tel un cancer dont les sarcomes envahissent tout l’espace de ma future absence ! Il n’y a pas d’issue. L’échec de ma vie se traîne vers une mort réussie dont ce roman sera le témoin. J’aurai le dernier mot.
*
           Je suis en deçà de ma condition mentale habituelle. L’imperceptible limite qui sépare la maladie de la santé semble insurmontable une fois qu’on l’a franchie, qu’il est trop tard et que l’on se débat de l’autre côté. J’observe la vie qui m’échappe depuis le fond d’une tranchée, comme si j’étais descendu d’un cran par rapport à un niveau dont je ne me souciais guère lorsque j’allais bien. À partir du moment où j’ai pris conscience d’être en dessous, je ne suis jamais remonté à la surface. En me hissant sur la pointe des pieds, je peux voir le paysage dont je suis exclu. Je glisse en m’agrippant au rebord du fossé quand j’essaie d’en sortir. La joie des Saturnales, au loin, se poursuit. J’y renonce. Étranger à tout, nostalgique de rien, je suis prisonnier du tombeau que je creuse. Un igloo sera mon sarcophage. Le blizzard au-dessus de moi souffle.
*
           La nuit du solstice d’hiver, anesthésié par la vodka, je me jetterai en bas du vieux pont vert dont j’ignorerai les cadenas d’amour imitant celui des Arts. En m’y rendant, on m’éclaboussera de gadoue et je perdrai pied sur le verglas, offrant le spectacle de ma chute aux klaxons du ridicule… Les pierres dont je remplirai mes poches me retiendront au fond des eaux où je me noierai bien avant que l’hypothermie n’ait le temps de m’endormir. Sur une table du bar où je dépenserai les derniers kopecks de mon allocation mensuelle, devant les images télévisées d’Idle No More à Ottawa, dans le déprimant décor où erre le fantôme de Natacha, je laisserai un peu du mien :
Chicoutimi, le 21 décembre 2012
À quiconque trouvera ces mots,
Je vous suis inconnu et, si j’échoue, le resterai. À peine m’aurez-vous remarqué, ce funeste soir où je décidai que la résurrection du soleil aurait lieu sans moi. Bien que je signasse du nom de l’un de ses Démons-Possédés pour qui le suicide était une façon de prouver que Dieu n’existe pas, Dostoïevski m’aurait désapprouvé ; par là même, j’admets ma faillite et sa supériorité ; en voulant devenir lui, je ne suis parvenu qu’à être un succédané de ses personnages.
Tant pis.
Au déplaisir,
Kirilov
*
           Je suis le pion arrivé au bout de l’échiquier. Mon éclipse ne constituera pas la fin de ce récit : viendront d’autres horribles patriotes. Répéteront-ils contre eux-mêmes l’acte que je m’apprête à commettre et par lequel j’entends m’élever au rang de symbole du Québec en voie de disparition ? Ou, saisissant l’urgence de cette apocalypse, voueront-ils leur vie à la décolonisation de l’Eldorado bleu ?
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christophe76460 · 5 years
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Poussé par les courants d'un individualisme de plus en plus exacerbé, nombreux sont ceux qui abordent la Bible à la recherche d'originalités afin de parvenir à se démarquer des autres. Ainsi, sous le couvert de ce qu'il faut bien reconnaître comme étant la résultante d'une pauvreté théologique et d'un certain fondamentalisme aveuglant, ils n'hésitent pas à contredire la Parole de Dieu, à faire parler les silences, à s'opposer à la Vérité telle qu'elle y est révélée et à faire de leur expérience personnelle la norme en matière de foi.  
La recherche de l'expérience subjective en dehors du terrain dogmatique de la foi chrétienne ne peut aboutir qu'à une errance spirituelle et existentialiste.  
Ne cédons pas à cette approche d'une volonté humaine orgueilleuse qui souhaite parvenir à mettre l'homme en avant par le moyen des écritures qui ne finissent par n'être qu'un support et plus une référence révélationnelle. 
Sous un tel angle d'approche, l'Ecriture n'est donc plus utilisée comme Révélation Divine et nécessaire à la réformation de nos vies, mais comme moyen de nous différencier des autres, et de justifier ce que nous vivons ou pensons. Nous basculons dans la recherche essentielle du bien-être de l'homme et non plus dans celle de la volonté de Dieu. 
Aux prises avec un tel courant contraire, la dynamique spirituelle de formation du corps qu'est l'Eglise s'en retrouve contredite et l'on assiste à un morcellement des valeurs unificatrices.   
Dans cette quête, qui consiste à vouloir sans cesse se démarquer, tout finit par être remis en question. Les bases sont ainsi renversées, l'unité maltraitée et la Vérité révélée finie par s'estomper en de multiples vérités tout aussi nombreuses qu'il y a d'individus.
Le morcellement formé par les ambitions de chacun, met en relief l'état de rébellion des cœurs, un réel sur-dimensionnement de l’Ego, une volonté de paraître et d'accomplissements personnels.Chacun ambitionnant son propre petit royaume, se limitant à sa propre vie, sur lequel il règne en roitelet plein de faiblesses.
L'homme n'est donc plus dans cette dynamique spirituelle de réformation de sa vie à la lumière des Écritures et par l'action du Saint Esprit, mais dans une volonté de réformer la Bible à la lumière de l'homme, de sa culture, de ses nombreux présupposés et donc de l'état limité de ses connaissances. La pensée libérale poursuit son œuvre et sera difficile à éradiquer…!
Les Écritures deviennent ainsi un moyen que l'homme utilise pour son accomplissement personnel et sa foi (…ou plutôt sa philosophie de vie) devient essentiellement possessive en recherchant Sa bénédiction, dans Sonéglise (quand il y va encore…) auprès de Son Dieu.
Aussi, la dimension sacrificielle et ses caractéristiques unifiantes disparaissent peu à peu dans une logique d'anthropocentrisme adamique.
Influencés par la pensée postmoderniste qui pousse dans le sens que chacun peut avoir sa propre vérité, les chrétiens mal affermis se retrouvent séduits par ce déconstructionnisme de désunification et de fragilisation qui s'annonce comme étant la voie permettant de sortir et de se libérer de ce qu'ils caractérisent comme étant des systèmes. Systèmes dont ils sortent volontiers, pour finalement se retrouver à l'intérieur d'autres, étant donné qu'aucune organisation humaine ne peut se coordonner sans mettre en place un système pour la régir.
Un peu d'objectivité sur ce terrain permettrait sans doute d'assainir le débat et d'éclairer les plus assombris…!
La résultante d'une telle idéologie est que l'ennemi n'est plus perçu comme force d'action à l'extérieure de l'Eglise mais plutôt à l'intérieur de l'Eglise, allant même jusqu'à l'intérieur des croyants nés de nouveau, dans une "démonologie" de plus en plus croissante qui finalement se traduit par une volonté de déculpabilisation du croyant en face de ses propres errances psychologiques et spirituelles. 
Sur tous ces points précis, un parallélisme avec la politique des états actuels, permet de prendre la mesure que ces pressions idéologiques et spirituelles dépassent très largement les frontières ou le cadre de l'Eglise.
Le combat spirituel et la lutte ne se dirigent donc plus à l'extérieur de l'Eglise, afin d'œuvrer à bénir le monde par l'annonce du message évangélique, mais à l'intérieur de l'Eglise afin d'en reverser ses fondements, ses bases et ses colonnes par la remise en question systématique de tout ce qui la caractérise. Pousser l'homme à l'individualisme en alimentant son orgueil est une stratégie aussi vieille que la chute édénique, mais combien encore efficace...!
G
ardons à l'esprit que ce qui semble être une œuvre d’appauvrissement et d'affaiblissement n'est en réalité que le commencement d'un véritable tri.
Ce tri n'est pas de notre ressort ou de notre responsabilité, mais de celle de Dieu qui œuvre à la sanctification de son Eglise dans ce temps précis de l'histoire.
S'il y a tri, c'est encore par l'action de l'annonce du message Évangélique selon l'orthodoxie qui lui convient, et l'action de l'Esprit Saint qui l'a inspiré et l'accompagne dans son orthopraxie et son orthopathie.
De par son caractère éternel, l'Eglise demeure et nous devons réaliser que le Christ n'a jamais cessé, à travers l'histoire, d'œuvrer à la préparation et la sanctification de son Eglise, de son Épouse. Il y a sans doute ici une dimension eschatologique qu'il nous faut embrasser, sans sombrer pour autant dans un "eschatologisme" exacerbé ou une position de suffisance et de mépris de l'autre jugé trop souvent comme un apostate irréversible.      
Paul écrivait dans Ephésiens 5.27 que Christ oeuvre"afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible."  
Past. Xavier LAVIE
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voyagelivresque · 5 years
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« Charles Denner était fou des jambes des femmes. Moi j’étais folle de la peau des hommes » Camille Lanvin offre avec ce roman LA PEAU DES HOMMES, une histoire amoureuse mouvementée et tourmentée, une errance sentimentale sorte d’auto-destruction d’une femme pour l’amour d’un homme, récit ponctué de passages érotiques. Une écriture prenante et fluide . Un roman en trois parties de tailles très différentes. Ce récit est une véritable descente aux enfers qui montre les hommes qui se succèdent dans la vie de Estelle, qui parlent les relations sexuelles plus ou moins dégradantes qu’elle a...Une sorte de mise en abime pour mieux se retrouver .... Souffrir pour obtenir une sorte de plénitude. Une Estelle qui sombre de plus en plus puis une sorte de lumière, lueur d'espoir avec un réveil et peut être un nouvel amour à la clé. Enfin  un épilogue digne d’une romance, une sorte de happy end. Estelle vit à Toulouse, une relation passionnelle, mais compliquée avec Ganaël. Il est selon elle l’amour de sa vie ...Elle le quitte dans un ultime réflexe de survie. Elle se cherche, se perd dans une sexualité qui n’est pas elle. Elle ère dans sa vie depuis la perte de son grand amour, cet amour qu’elle avait idéalisé, ses repères et ses valeurs ont volé en éclat. Elle s’adonne à des relations brèves, souvent dégradantes, se consume dans le feu de passions sordides pour revivre et renaitre tel le phénix. C'est un flot, un torrent d'émotions et de ressentis féminins que l'auteure décortique Ce roman est particulier et ne plaira pas à tous. L'auteure y aborde une certaine psychologie féminine, différents aspects des relations amoureuses, ou simplement physiques. On ressent de l’émotion au fil des pages, chaque homme rencontré envers et contre tout, lui apporte quelque chose et la fait évoluer. Ai-je eu un coup de cœur, non il m’a manqué un clic au cœur , peut être qu’Estelle n’a pas réussi à totalement me toucher , mais était-ce le but de l’auteure qu’elle nous touche et nous émeuve ou au contraire qu’elle égratigne nos idées , notre conception de l’amour charnelle #lapeaudeshommes  #camillelanvin  #harpercollins  #babelio (à Provence-Alpes-Cote d'Azur, France) https://www.instagram.com/p/By_aVIfnqrx/?igshid=oa4ah33z3e8e
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editionspou · 7 years
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Colloque POU : le programme
Programme du 4e Colloque Pou, tel qu’établi par SD. 16 aout -Accueil des intervenants (12h17) -Toasts, libations, écriture déambulatoire. (12h17-02h17) 17 aout -Errances, écritures oulipiennes (en métro) et louvresques. -Comité d'édition de Pou 18 aout -Errances, libations, hasard, bazar, lamentation. 17h44 : Fin du colloque.
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ladydarkglam · 6 years
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Une amnésie comme une parenthèse "Aucun mot ne vient à moi ce matin Rien sinon cette solitude qui m'étreint Seule face à la page blanche je pense Mais mon esprit ne sait que souffrance Est-ce là le signe que mon écriture ne me suffit plus ? Que tout ce que je pourrais dire est déjà-vu ? Le coeur enrubanné d'un alphabet qui s'étiole À écrire mes peines il est de ces envols Ceux qui vous échappent tout en restant Mais que d'aucun ne peut entendre dorénavant Suis-je devenue étrangère à moi-même ? Égarée quelque part où ombre se fait blême La nuit a-t-elle fait tout disparaître ? Me laissant seule face à quête de mes lettres À tâtons une inspiration je guette À reculons folle que je m'entête Ma douleur était mon abécédaire Aujourd'hui je suis aphone de mes vers Je ne sais plus la grammaire de la tristesse Encore moins la conjugaison de la détresse Une amnésie comme une parenthèse ? Ou la parenthèse comme une amnésie ? La plume glisse entre mes doigts Et je tremble de ce vide en moi Le silence qui s'élève m'assourdit Evanescence des rimes de l'oubli Entre les lignes tout s'entremêle Mes poèmes n'ont ils vécus que le temps d'un baiser de sel ? Certainement ai-je ouvert trop de portes interdites Pour que sentence soit ainsi dictée à la prose maudite Tous ces non-dits mis à nue Et ces errances que j'ai vécues Que me reste t'il de tout cela ? À quoi me raccrocher ici bas ? Je me suis construite en châteaux de murmures Chacune de mes phrases en comblé de fissures Enclavée dans mon écrin de feux alexandrins J'ai oublié cette poésie qui berçait mon chagrin Faut-il que le poète fut ainsi mal-aimé Mais poète je n'étais guère que pour mes plaies Alors tel le peintre devant toile inachevée je me retire La muse n'est plus qu ébauche au fusain de mes soupirs Une amnésie comme une parenthèse ? Ou la parenthèse comme une amnésie ?." ©Gisèle-Luce de Christian-James Illustration Lauren Collin
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