Tumgik
makyi · 7 years
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C’est fou que la vie soit aussi cyclique. Une cercle vicieux. Tout revient sans cesse et on attend presque avec impatience. 
Les coeurs qui saignent n’attendent qu’à se vider un peu plus.
C’est fou de garder espoir. C’est presque risible d’y croire encore. Mon cerveau me le répétait pourtant: “N”y crois pas. Ca n’arrivera pas. N’y crois pas. N’y crois pas!” C’est impressionnant comme il avait raison, comme il a toujours raison, comme je suis conne de ne l’écouter qu’à moitié. 
Pourquoi suivre toujours son coeur malgré les pressentiments? 
L’ignorance et l’indifférence tuent mon âme. 
Pourquoi continuer à ouvrir et à offrir son coeur à des gens qui le jette et le piétine sauvagement? Pourquoi quand tout commence bien, ça ne dure jamais? Je pensais qu’à force ça ferait moins mal voir plus du tout mais j’avais tord. Mon coeur est incroyable, vraiment! Il arrive toujours à se briser un peu plus. Et même si je me somme d’être forte, je n’y arrive pas et je m’affaisse, mon corps me lâche et un torrent de larmes salés déferlent sur mon visage.
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makyi · 7 years
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Evolution sentimentale
L’amour a faim. L’amour s’installe dans le coeur d’une femme. L’amour a faim. L’amour commence et dévore l’organe,  palpitant et sanglant.
La chair est fraiche et éclatante. Il s’en repaît avec délice Et rien de plus ne l’excite,  que de créer cette étrange sensation  dans le fin fond de son âme
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Illustration : source
Tu me dis que tu vas mal et la douleur m’illumine. Tu dis vouloir être seul et je m’enferme à mon tour.
Et ça craque, claque, éclate! C’est le bruit de mon coeur comme une feuille d’automne.
C’est le spleen qui m’envahit,  la mélancolie des modernes ou  le réconfort des mots pour les maux.
Tais toi et écoutes ... ... le vide, le néant. La fragilité de l’existence et l’abîme qui se creuse dans mon corps déjà mort. L’erreur de courir après ton âme.
Est-ce le temps qui ralentit?  Ou ma respiration qui s’affaiblit? Car dans mon âme une abysse.
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Illustration : source.
Moment de langueur,  moment de torpeur. Ce genre d’instants persistant qui font bouillir notre sang.
Lors de ces secondes qui paraissent des siècles j’ai envie de tes bras comme d’un refuge où je pourrai jeter mes peurs qui brûleront, cuisante douleur,  sur le feu de joie de ton coeur.
Mais je ne sens plus ma peau Mon oeil ne discerne q’une masse visqueuse. Et quand j’effleure cet amas,  ce sont mes doigts qui s’enfoncent. Nouveaux prisonniers de mes propres sables mouvants.
Mes propres démons qui s’éveillent. L’angoisse qui coule dans mes veines.
Le chagrin boiteux d’une affection inexplicable.
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makyi · 8 years
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makyi · 10 years
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Bruxelles.
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