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wewillpunkyou · 5 years
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En ce début d’octobre prometteur, ce sont trois groupes américains que Paris a accueillis sur la péniche du Petit Bain pour le retour en France très attendu de The Story So Far. A l’occasion de la sortie de leur dernier album Proper Dose, sorti chez Pure Noise Records le 21 septembre 2018, le groupe s’est embarqué sur une tournée européenne aux côtés de Citizen et de All Get Out.
C’est ainsi avec All Get Out que nous commençons la soirée. Peu de gens sont arrivés dès l’ouverture de la salle ; et lorsque le groupe monte sur scène, nous nous retrouvons dans un Petit Bain assez vide, ce dont nous n’avons pas l’habitude ! Pour autant, les musiciens n’ont pas l’air de trop s’en soucier et commencent leur show avec une nouvelle chanson, qui sera bientôt disponible en studio sur leur prochain album No Bouquet. Ils enchainent avec Room To Talk, que quelques fans semblent mieux connaître et reprennent en chœur au rythme des “What do I know?”.
Au fur et à mesure des chansons, le public afflue et le bateau commence à bouger : ces mouvements sont signes que le public danse et que le groupe se donne sur scène. Au final, c’est une très chouette découverte ! Ils semblent heureux d’être là, pour leur première venue en France. Existant déjà depuis 2008, ça leur paraît d’ailleurs un peu surréel. Le chanteur en rigole et déclare : “Thanks to The Story So Far for bringing us with them! This song is called ‘Parker Is My Friend’” avant d’entamer leur titre, Lucky Bastard. Cette petite blague nous fait tout de même rigoler, le groupe est attachant et, même en ne connaissant vaguement que quelques unes de leurs chansons, il semble naturel de hocher la tête en rythme ; c’est entraînant et ça donne envie d’en écouter plus. Le groupe termine son set par The Season, titre éponyme de leur deuxième album sorti en 2011.
[Setlist complète : Nouvelle Chanson, Room To Talk, However Long, Whatever, Lucky Bastard, Orchestra, The Season.]
Citizen sont les suivants sur scène. Même schéma : un groupe d’américains formé depuis près d’une décennie, qui se produit pour la première fois en France. Attendus avec impatience, ils nous interprètent quelques chansons de leur dernier album en date As You Please, qui était l’une de nos sorties préférées de l’année 2017. Ces chansons plus récentes ont une tournure plus douce et plus alternative que les morceaux pop-punk qu’ils ont sortis dans leurs premières années. Ce soir, nous retiendrons particulièrement celles-ci : la beauté sombre de Fever Days, la légèreté pesante d’In The Middle of It All et, pour finir, l’incontournable Jet.
[Setlist complète : Roam the Room, The Summer, Fever Days, In the Middle of It All, Sleep, Ugly Luck, The Nght I Drove Alone, Numb Yourself, Jet.]
Après 5 années d’absence sur le territoire français (on ne les avait pas vu depuis 2013 au Batofar !), The Story So Far font enfin leur grand retour en France. Groupe pilier de la scène pop punk, leur réputation les suit toujours aujourd’hui et ce n’est pas pour rien que le bateau semble complet. Les américains commencent leur show avec Nerve, incontournable titre du fameux groupe. Dès les premières secondes, la foule s’enflamme et hurle avec passion le refrain : « It’s all in my head, there’s not much I can do, you set your pace, I’ll keep mine too! ».
Le quatuor américain de pop punk enchaine les chansons, dont quelques unes sont issues de leur dernier album en date : Proper Dose. Avant d’attaquer les dernières chansons, Parker Canon s’essaye au français et annonce « Vive la France et vive la liberté ! ». Puis, sans surprise, le chanteur et ses musiciens nous interprètent Quicksand avant de quitter la scène pour l’encore. Quicksand est indéniablement la chanson la plus attendue de la soirée.
Le groupe revient sur scène quelques secondes plus tard, et après avoir démontré son talent pour compter jusqu’à 10 en français, Parker annonce la dernière chanson de la soirée. C’est ainsi avec Clairvoyant que le groupe clôture son set. Ce sera, au final, la seule surprise de la soirée. On s’attend à tout moment à ce que ça redémarre, mais non : TSSF nous laissent sur cette note douce et légère, idée étrange mais finalement pas si désagréable.
Malgré un ensemble peu original et assez générique, The Story So Far nous ont fait passé une bonne soirée, rendue d’autant plus agréable par la présence des deux premières parties.
[Setlist complète : Nerve, Proper Dose, Things I Can’t Change, Out Of It, All Wrong, The Glass, Let It Go, Heavy Gloom, Keep This Up, Roam, Upsdide Down, Take Me As You Please, Empty Space, Quicksand. Encore : Clairvoyant.]
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wewillpunkyou · 6 years
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Bastian Baker (Anvers - le 10 octobre 2018)
           Après quelques années d’absence sur la scène musicale, c’est à Anvers que nous retrouvons Bastian Baker, en tournée mondiale aux côtés de Shania Twain pour sa tournée NOW. Chanteur suisse à succès, récompensé plusieurs fois, Bastian Baker a sorti son album éponyme le 26 octobre. Quelques singles étaient déjà sortis : Love Around Us, Stay ou encore SIX et promettaient un album bien loin de son style habituel. Promesse tenue, Baker adopte un genre plus éclectique, mélangeant pop électronique, indie, country, pop… Sur la soixantaine de chansons écrites pour l’album, il n’en a retenu que quatorze et nous explique : « Les 14 titres que j’ai choisis sur l’album sont peut-être les plus surprenants, les plus intrigants, les plus différents aussi de ce que j’avais fait auparavant. J’avais envie de revenir à quelque chose d’un peu plus cool ! ».
             Sa guitare et lui sur scène, il n’en faut pas plus pour conquérir le public belge. Pendant une trentaine de minutes, devant un rideau avec son nom projeté dessus, Bastian Baker se livre à un show acoustique mêlant anciennes et nouvelles chansons. Le set commence à 20h00 pile, avec le single Follow The Wind extrait du deuxième album studio du chanteur. En contact avec le public, il parle quelques mots de néerlandais et plaisante avec les spectateurs sur son accent. Vous connaissez déjà peut-être sa reprise de Hallelujah, qui en 2012 passait sur toutes les radios, et qu’il continue à jouer encore aujourd’hui. Elle a d’ailleurs récemment été saluée par le Huffington Post, et c’est en interprétant ce titre que Bastian tient le public complètement dans sa poche : lumières de téléphones allumées, le public chante et c’est un pari réussi pour l’artiste en première partie.
           Pour sa dernière chanson, Leaving Tomorrow Bastian fait chanter le public avec lui et c’est sur ces dernières notes que se termine son concert. Il nous invite alors à le rejoindre au stand de merchandising. Malgré un set court, Bastian Baker a su prouver qu’il pouvait séduire une grande salle avec facilité, seul avec sa guitare. Il interprètera 6 chansons avant de laisser la place à Shania Twain et de faire la surprise au public de la rejoindre sur scène pour deux chansons, Party For Two et Swingin' With My Eyes Closed. Les deux sur scène ont une énergie incroyable ensemble et se complètent très bien.
           Pour le futur, le NOW Tour continue, et pour ce qui est de la France, Bastian Baker sera de passage le 18 mars 2019 à la Maroquinerie de Paris, si vous souhaitez le voir en concert avec son groupe !  Nous lui avons posé quelques questions sur son nouvel album, dans une interview que vous pouvez découvrir ici.
[Setlist complète : Follow The Wind, Stay, I’d Sing For You, Hallelujah, Tattoo On My Brain, Leaving Tomorrow.]
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wewillpunkyou · 6 years
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The Lafontaines au théâtre des Etoiles (Paris - le 18 octobre 2018)
           C’est au théâtre des Étoiles, ce vendredi 12 octobre 2018, que le groupe écossais The Lafontaines monte sur scène pour sa première tête d’affiche francophone. C’est à la suite du concert de Don Broco en mai dernier, où le groupe assurait la première partie, qu’il nous avait annoncé sa propre tournée européenne.
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           Les musiciens écossais, tirant leur inspiration de grands artistes comme David Bowie ou encore les Red Hot Chili Peppers –comme le précisent Kerr et Jamie dans l‘interview qu’ils nous ont accordée– sont venus promouvoir Common Problem, leur dernier album en date sorti en octobre 2017, ainsi que leur tout dernier single, Up, qui donnera son nom à la tournée.
           C’est dans une salle assez peu remplie que le concert commence. Paria Deluxe, un groupe français pour la première partie, ne parvient pas réellement à émerveiller le public parisien réputé difficile à convaincre, mais réussit tout de même à les réveiller. Après un entracte d’une trentaine de minutes, le groupe venu tout droit du Royaume-Uni monte sur scène et on a soudain l’impression que la salle est totalement remplie : la foule adore le groupe et le transmet très bien.
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           The Lafontaines commencent par leur dernier single, Up. Un franc succès puisque tout le monde semble connaître les paroles. La foule commence doucement à danser et à sauter et les membres semblent ravis. Le groupe choisit une setlist parfaitement équilibrée entre leur dernier album Common Problem, et leur premier, Class. Ce n’est pas pour autant que les fans cessent de chanter, au contraire ; Les voix se font plus fortes à mesure que le concert avance. On remarque au fur et à mesure que la setlist est centrée sur des chansons très rythmées, où le frontman Kerr prend un grand plaisir à mélanger rap et chant. Ils ont affirmé préférer chanter ce type de chansons plutôt que celles plus calmes – comme All She Knows – et ça se montre très efficace puisqu’il n’y aucun moment de répit ou de calme, que ce soit pour la foule ou pour le groupe. Kerr profite d’ailleurs de l’arrangement de la salle pour grimper à tous les endroits à sa portée : il déchaîne le balcon des Étoiles, d’où il encourage le public à sauter, aux côtés de la scène. Il se retrouve dans la foule plusieurs fois, venant taper dans les mains des fans et chanter avec eux.
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           L’énergie et le bonheur que les quatre écossais dégagent est sans appel, notamment lorsque Jamie s’essaye au français et parvient à déclarer « Je suis le Mcdo ». Neil, le guitariste, ne cesse de sourire de toute la performance et on le voit souvent dans les bras de Kerr, tous deux manifestement très heureux de ce dernier concert du Up tour. Le groupe performe aussi Release The Hounds, après avoir affirmé que c’était leur chanson préférée à jouer sur scène en ce moment. On comprend très vite pourquoi : c’est une chanson très énergique, à l’image de tout le set, qui permet au public de danser et de crier le refrain. Au moment du traditionnel encore, Kerr annonce qu’ils ne feront pas semblant de quitter la scène mais qu’ils y resteront pour leurs trois dernières chansons : d’abord Asleep, puis Slow Elvis. Ces deux-là sont ensuite suivies de leur plus grand succès, Under The Storm. Le public crie les paroles et les membres semblent ne jamais vouloir quitter la scène. Quand ils se décident à le faire, c’est un public extatique que l’on retrouve au stand de merchandising et devant la salle pour rencontrer les quatre garçons qui restent longuement pour discuter avec leurs fans francophones.
           C’est donc malgré un début de soirée qui s’annonçait presque triste à la vue d’une salle à grande moitié vide, que The Lafontaines a su remuer Paris et donner un nouveau souffle aux Étoiles, grâce à une énergie et une sincérité rares ainsi qu’à un public très fidèle qui a su les suivre jusqu’au bout.
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wewillpunkyou · 6 years
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Flor + The Modern Strangers au 1999 (Paris - le 23 septembre 2018)
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“paris - nothing seemed to be working right last night until we started playing for you - turned into one of our favorite shows. Merci"
Ce tweet du groupe Flor après leur passage à Paris dimanche 23 septembre au 1999 résume assez bien leur premier concert parisien en tête d’affiche : un deuxième passage à Paris après avoir accompagné Walk The Moon au Trabendo début avril.
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Des problèmes techniques nombreux entrainent un soundcheck tardif et une ouverture des portes repoussée de presque une heure. Les membres du groupe n’ont pas l’air de très bonne humeur lorsque nous entrons dans la salle.
C’est ainsi quasi-immédiatement que la première partie – The Modern Strangers – monte sur scène. Ce groupe de Kent, qui a sorti un premier EP cette année est une très agréable surprise. Leur son, très différent en live, met bien l’ambiance avec des paroles qu’on apprend rapidement et au final on se retrouve à chanter aussi, donnant l’impression qu’on connaissait déjà la chanson. Les Anglais quittent la scène sous les applaudissements du public.
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Après une courte pause, les lumières s’éteignent à nouveau et c’est enfin le tour de Flor. C’est rapidement qu’on remarque que c’est un concert spécial. Le public connait très bien les paroles, les fans dansent et on voit comment le groupe, un peu stressé au début à cause des problèmes techniques, s’amuse vraiment sur scène. Ils s’excusent bien sûr du retard mais les fans sont compréhensifs et surtout heureux de voir le groupe sur scène.
Après celle qui était censée être l’avant-dernière musique, le groupe se réunit sur scène, ils décident d’ajouter une autre à la setlist afin de récompenser le public patient et énergique qui les a accueillis au 1999. La setlist du soir comprend alors la totalité de leur album ainsi qu’une de leurs premières chansons, Let Me In. Ils aimeraient bien rester sur scène, nous dit Zach, mais ils ont joué tout leur répertoire. On voit sur leurs visages qu’ils sont heureux et surpris. Cette soirée, ou rien ne semblait bien aller et un concert qui risquait de changer de salle ou même de ne plus avoir lieu, est devenue une soirée magique grâce à l’énergie du groupe et celle des superbes fans. 
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Halsey à l’Olympia (Paris - le 19 septembre)
Les deux années d’absence de concert se sont fait ressentir chez les fans d’Halsey en ce Mercredi soir. L’américaine y mène un show fulgurant –et complet– à l’Olympia pour promouvoir son dernier album, Hopeless Fountain Kingdom.
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19h45. Les lumières s’éteignent avec un peu d’avance et laissent place à une montée d’énergie du côté du public. Sur scène, RAYE fait monter la température encore plus haut. Avec des sonorités RnB des années 2000, la foule présente dans les premiers rangs danse à en perdre la raison. La chanteuse se donne à cœur joie et essaie de faire bouger le plus de monde possible. C’est lorsqu’elle interprète le tube You Don’t Know Me que la folie se réveille. Après une demi-heure de show, les spectateurs sont enfin disposés à assister à la prestation tant attendue.
Les premières notes de The Prologue introduisent le début du concert. Derrière un rideau cachant la scène, Halsey apparait. Le rideau finit par tomber lorsqu’elle débute avec Eyes Closed. Les cris commencent à retentire dès son apparition. Elle enchaîne des tubes de ses deux albums, tels que Gasoline, Colors ou encore Strangers.
La chanteuse est une bête de scène.  Accompagnée de sa danseuse, Halsey se déhanche sur ses propres morceaux, jouant avec le décor et le regard des fans. Elle semble vouloir instaurer une certaine proximité avec son public. La preuve en est : entre deux morceaux, elle se permet à moult reprises de partager des anecdotes sur sa vie passée et de donner des conseils à son auditoire ou l’invite même sur scène.
Halsey nous avait prévenus : elle avait une surprise pour la date française. Et c’est habillée des couleurs du drapeau qu’elle se met alors à interpréter Comme Des Enfants, chanson originale de Cœur de Pirate. Le public chante alors à tue-tête les paroles qu’elle connait si bien et une atmosphère douce plane dans la salle de L’Olympia.
Sur Is there somewhere, Halsey fait monter une dizaine de fans sur scène, laissant même l’une d’elle y faire son coming-out. Ce moment envahira les fans d’émotion. Elle terminera ensuite son show sur un 21ème morceau : Bad at Love, et promet de revenir un peu plus vite la prochaine fois.
En un peu plus d’1h20, Halsey a montré l’étendue de ses capacités vocales et physiques. Une fois de plus, la chanteuse a su se donner à fond pour ravir son public. L’émerveillement est présent dans les yeux de chacun et nous quittons l’Hopeless Fountain Kingdom en espérant que sa reine y reviendra au plus vite.
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Vera Blue au Pop Up du Label (Paris - le 7 septembre 2018)
On est vendredi 7 septembre au soir et je sors de ma toute première journée de cours de l’année. Je me précipite au Pop Up du Label, une toute petite salle de concert vers la Gare de Lyon, où j’arrive à 20h.
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Si je suis aussi impatiente, c’est parce que l’australienne Vera Blue (alias Celia Pavey) y joue ce soir. Cela doit faire environ deux ans, depuis la sortie de son EP Fingertips, que je l’écoute mais c’était surtout avec le single Mended, sorti en 2017, qu’elle avait capté mon attention. Son album Perennial faisait largement partie du top 10 de mes albums préférés de l’année dernière et, voyant qu’elle n’avait pas annoncé de tournée européenne suite à la sortie de l’album, j’avais un peu perdu espoir pour un éventuel show parisien. « C’est parce qu’après la sortie de l’album, on est restés pas mal de temps en Australie où on a fait pas mal de concerts. » m’explique-t-elle alors que je lui exprimais ma surprise concernant sa venue un peu tardive. Mais peu importe, on est vendredi soir, l’excitation monte et je n’ai qu’une hâte : finalement avoir l’occasion de la voir en live.
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Le Pop Up est plein à craquer et la chaleur grimpe rapidement dans la toute petite salle. Des jeunes filles au premier rang portent du merch de la chanteuse et des familles entières sont venues la soutenir. Il y a quelque chose que je remarque immédiatement : une bonne moitié de la salle ne parle pas français et c’est, pour la majorité, des accents australiens que mon oreille reconnait. J’aperçois la setlist, composée de onze chansons, déjà scotchée au pied du micro.
Les lumières s’éteignent. C’est en tenue Gucci de la tête aux pieds que Vera Blue, accompagnée par son musicien Sammy Telford, monte sur la scène du Pop Up du Label à 21h30 tapantes, sous les acclamations du public. Bien qu’il s’agisse de sa troisième fois dans notre belle capitale, c’est son tout premier concert à Paris dans le cadre de sa tournée européenne. Leurs micros et instruments sont ornés de roses blanches et rouges. Elle commence le concert par Magazine, l’une de mes chansons préférées de Perennial, dont les paroles parlent du mode de vie superficiel et vain des célébrités, que Vera semble envier dans la chanson. Pourtant, Vera a déjà tout d’une grande star. En plus de me faire penser à elles vocalement, Vera Blue mêle la présence angélique de Florence Welch et le charisme ensorcelant de Lana Del Rey. Impossible de détourner le regard de son charme magnétique bien qu’intimidant.
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Les deux musiciens sont très versatiles et manient plusieurs instruments chacun, parfois même plusieurs en même temps, me faisant alors un peu penser au style du multi-instrumentiste Jack Garratt. Vera joue de la batterie électronique, baguettes à la main sur First Week, drum pads sur Magazine, guitare acoustique sur Said Goodbye To Your Mother, et même du tambourin sur Fingertips. Pendant ce temps, Sammy jongle entre batterie électrique, clavier et guitare électrique. La chanteuse nous explique cependant qu’elle n’est pas vraiment accoutumée à ce set-up là, étant donné qu’elle est habituellement accompagnée d’un groupe entier. Par ailleurs, elle en profite pour nous confirmer qu’elle sera de retour en France prochainement avec son groupe au complet.
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Entre chansons plus folk et acoustiques et véritable pop bangers, le public connait toutes les paroles, de toutes les chansons. Vera introduit la chanson First Week en nous expliquant que l’album Perennial a été écrit alors qu’elle avait le cœur brisé et qu’elle traversait une mauvaise période : « L’album parle de se connaitre soi-même, d’apprendre sur soi et se rendre compte qu’on est plus fort.e qu’on ne l’était auparavant. La première chanson que j’ai écrite pour l’album a été écrite une semaine après la séparation et c’était une semaine un peu merdique où je pensais que je n’allais jamais pouvoir traverser cette mauvaise passe. » Un album qui tourne donc autour des thématiques de la guérison, de l’indépendance féminine et l’affirmation de soi, comme en témoignent les singles Regular Touch et Lady Powers, deux des chansons les plus fortes de l’album. Chose que Vera Blue sait très bien, étant donné qu’elle décide de frapper fort et garder le meilleur pour la fin en les interprétant en tout dernier.
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Le public est conquis, et moi de-même. Vera Blue a réussi, en 45 petites minutes seulement, à nous faire rentrer dans son univers. Cela valait largement les deux ans d’attente, le délai entre la sortie de l’album et la tournée et courir dans la ligne 9 pour ne pas rater l’ouverture des portes. Je n’ai maintenant plus qu’une hâte : qu’elle revienne avec son groupe comme promis.
[Setlist complète : Magazine, Fingertips, Settle, Overachiever, First Week, Private, Said Goodbye to Your Mother, Hold, Mended, Regular Touch, Lady Powers.]
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wewillpunkyou · 6 years
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Album : Mike Shinoda - Post Traumatic
Près d’un an après la disparition de Chester Bennington, le lead singer du groupe Linkin Park, nous retrouvons son acolyte et meilleur ami Mike Shinoda pour la sortie de son projet solo intitulé Post Traumatic. Cet album a été le moyen pour Mike de faire son deuil, parlant notamment de la perte de son ami mais aussi son état mental, Post Traumatic est rempli d’émotions et de vérité brute.
A l’écoute de l’album, certains morceaux ont retenu notre attention.
Dès le départ on commence avec une chanson courte mais très forte qui nous met directement dans l’ambiance : Place to Start. Sa particularité est qu’elle termine par des messages vocaux laissés par des proches après le décès de Chester. Elle retrace les pensées que Mike a pu avoir durant cette période. Cette dernière ainsi que les deux suivantes (Over Again et Watching As I Fall) peuvent vous paraitre familières. En effet, elles sont déjà sorties dans un EP du même nom que l'album le 25 janvier dernier. Des vidéos ont été spécialement tournées pour chacune d’entre elles (à retrouver sur la chaine YouTube de Mike Shinoda). Son but était de vivre « dans le moment » ce qui explique la manière dont il les a filmées.
Cependant, au fur et à mesure, on aperçoit une gradation. Ce qui partait d’une ambiance très sombre et profonde commence à s’alléger et transmet finalement une atmosphère plus positive, plus réparatrice. Crossing A Line en est d’ailleurs le tournant. Deuxième single de l’album, ce morceau représente le moment où Mike arrive à « revivre » après la perte de son ami, le moment où il se permet de pouvoir s’amuser de nouveau, c’est le bol d’air frais dont il avait besoin. Cette chanson nous raconte justement cela, cette ligne qu’il franchira, ce projet solo qu’il réalisera ; ce sera sa façon à lui de faire son deuil (nous pouvons retrouver ses explications dans la vidéo pour le site Genius). Non seulement il sera personnel au niveau émotionnel mais il le sera aussi au niveau musical, Mike va travailler seul sur tout son album, que ce soit la production, les paroles ou aussi les clips et une partie de la promo.
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Ce qui nous amène à parler de son dernier single en date : Ghosts. Afin de le promouvoir Mike va mettre en place une mise en scène où une chaussette, Boris, prend en possession ses réseaux sociaux. Il a créé ce qu’on appelle un bot sur Facebook/Messenger. Ce dernier mettait en scène Boris et envoyait des messages sur l’avancée du clip jusqu’à sa mise en ligne. Cette vidéo a une grande importance car elle est la représentation de la liberté qu’a pu récupérer Mike. Il s’est ainsi permis de pouvoir s’amuser à nouveau, ce qui explique les marionnettes/chaussettes. Amusement qu’on retrouve également dans I.O.U. ; ses proches l’ont d’ailleurs remarqué et ont noté qu’à ce moment-là Mike allait mieux.
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Dans l’ensemble nous retrouvons Mike comme on le connait, vrai et passionné. Chaque détail a son importance, chaque détail a une connotation personnelle, chaque détail a une histoire. L’album peut être comparé à un livre, plus on avance dans celui-ci, plus on en apprend sur le personnage et sur son histoire. Note aussi au fait que lors de ses featurings, les artistes ont été choisis sur leur expérience, pour qu’ils puissent comprendre ce qu’ils chantent, que ce soit une partie qui ne soit pas laissée au hasard. Comme dit plus haut, tout a une histoire. Et nous faisons partie de celle de Mike. (coup de cœur de la rédac’ pour world’s on fire)
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wewillpunkyou · 6 years
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Découverte : Sam Fender
A l’occasion de son dernier single Leave Fast, sorti le 14 juin, il est temps de vous parler d’un nouveau chanteur anglais qui commence à émerger et que vous allez croiser dans tous les festivals cet été : Sam Fender.
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Importé directement de Newcastle (et Annecy), il est accompagné de Dean Thompson (guitare), Tom Ungerer (basse) le français du groupe, et Drew Michael (batteur). Venant d’une famille musicienne c’est tout naturellement que Sam s’est lui-même plongé dans la musique, guitare, piano et chant. C’est d’ailleurs en jouant dans le bar où il était serveur qu’il a été repéré par son manager actuel (OD management).
On peut caractériser sa musique d’indie-rock, il est souvent comparé à Hozier ou bien Ben Howard dans son genre. Sam possède une voix digne des plus grands, résonnante et profonde. Il ne semble même pas pousser, tout semble naturel pour lui. 
Ce qui le différencie peut-être des dizaines d’autres chanteurs anglais que l’on peut croiser c’est que dans ses paroles Sam dénonce des thèmes de la vie, le harcèlement sexuel, la masculinité toxique, la surveillance du gouvernement, ou bien encore le regard désabusé que les plus vieux portent sur la génération des millenials. Il n’écrit pas de chansons d’amour (du moins pas pour l’instant). Un article de Wonderland a défini ses clips comme « wonderfully weird aesthetics » et je trouve que c’est vraiment une très bonne définition. Le côté artistique de Sam ressort tant bien dans ses musiques, ses photos et ses clips.
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Durant 2017 et 2018, il a eu l’occasion d’assurer la première partie d’artistes comme Hozier, Daughter, Catfish and the Bottlemen, et plus récemment avec Bears Den et Declan McKenna. Il s’entoure même de Barny Barnicott (qui s’occupe également d’Arctic Monkeys) pour mixer ses singles.
Avec cinq singles disponibles sur toutes les plateformes de streaming légal (Spotify, Deezer, Google Music…), Sam Fender est prêt à conquérir l’industrie musicale. Son album est en préparation, mais ne devrait pas tarder grâce au contrat qu’il a signé avec la maison de disque Polydor.
Si vous voulez le voir sur scène ça sera cet été un peu partout en Europe pour des festivals tels que Rock Werchter ou Leeds & Reading (la liste complète est disponible sur son site ici). Une tournée européenne devrait être annoncée bientôt !
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Sleeping With Sirens à la Machine du Moulin Rouge (24 mai 2018)
             Le 24 mai dernier, Sleeping With Sirens ont pris possession de la Machine du Moulin Rouge à Paris. Accompagnés par Chase Atlantic et Chapel, ils nous ont présenté leur dernier album, Gossip, lors d’un concert haut en émotions.
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             Victime des aléas de la vie, j’ai raté de peu le set de Chase Atlantic. Les témoignages nombreux et enthousiastes qui m’ont accueillie à la Machine du Moulin Rouge lors de mon arrivée démontrent cependant que le groupe a été largement à la hauteur et à su s’imposer. Pour leur première venue à Paris, ils étaient visiblement très attendus et n’ont pas déçu leur public.
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             Ce que j’attendais surtout, personnellement, était le set de Chapel. Le duo américain de pop est en effet ma nouvelle obsession musicale. Entre la batterie de Kortney Grinwis, la voix de Carter Hardin et des sonorités pop, rock et électroniques, le duo offre un spectacle inattendu pour le public de Sleeping With Sirens. Ils ont néanmoins réussi à séduire les personnes présentes de façon admirable.
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             Leur setlist était majoritairement composée de chansons de leur premier EP, Sunday Brunch. On retiendra Miss Monogamy et son refrain entrainant, Caught Up et Cindy White qui ont fait danser toute la salle et une cover improbable de Creep reprise avec entrain par le public. Mention spéciale pour Don’t You Love Me qui est sans aucun doute le point d’orgue de ce set. Autre mention spéciale pour les blagues de Carter qui prend visiblement très à cœur son rôle de chauffeur de salle et qui n’ont fait rire que moi (mais j’ai vraiment ri très fort donc je crois que ça compte comme un succès). Ils quittent la scène après un bout de See You Again (qui méritait pourtant d’être jouée en entier) et We’ve Got Soul.
             Pour leur premier concert à Paris, Chapel ont certainement marqué les esprits. Après une rapide discussion avec le duo lors du Slam Dunk festival à Leeds, nous savons qu’ils écrivent actuellement leur premier album dont nous vous parlerons dès sa sortie. En attendant, nous croisons les doigts pour qu’ils reviennent nous voir dans un futur proche.
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             Après un rapide changement de plateau, c’est au tour de Sleeping With Sirens de monter sur scène. Nous n’avions pas vu le groupe en tête d’affiche en France depuis le Longlive Rockfest de l’an dernier à Lyon. Depuis, un nouvel album a vu le jour : Gossip. Les avis sont mitigés à l’égard de cet album, très différents des précédents. Difficile pour ce nouvel opus de passer après Madness qui est (de façon très objective évidemment) l’un des meilleurs albums jamais écrits.
               Kellin Quinn et ses compagnons montent sur scène et emportent instantanément le public avec eux avec We Like It Loud. Issu de Madness, ce titre semble avoir été fait pour ouvrir un set. La foule reprend chaque parole avec entrain et le groupe semble se nourrir de l’énergie dégagée par ce moment.
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             La setlist alterne ensuite nouveaux et anciens titres. Si les avis sur Gossip étaient mitigés, tout le monde semble être d’accord sur le fait que l’album rend très bien en live. Legends, Empire To Ashes et Trouble notamment, mettent en valeur les capacités vocales de Kellin Quinn et sa capacité à instaurer une ambiance incroyable dans une salle de concert.
             Sans surprise, les chansons que j’ai préférées sont néanmoins toutes issues de Madness. Better Off Dead est (et sera probablement toujours) la chanson la plus efficace pour m’enlever toute capacité vocale en trois minutes et m’empêcher de parler pour trois semaines. The Strays est un moment émouvant où les fans se retrouvent plus unis que jamais pour chanter « WE ARE THE STRAYS » autant de fois qu’il le faudra. Enfin, le final du concert, Kick Me fait l’effet d’un feu d’artifice. Le public ne fait plus qu’un et chante comme si sa vie en dépendait.
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             Sleeping With Sirens est sans aucun doute un groupe fait pour la scène. Quoiqu’on pense des albums et des versions studios, les titres ne sont jamais autant mis en valeur que lors des concerts. Les cinq membres du groupe donnent absolument tout ce qu’ils ont pour le public qui le leur rend bien. C’est cet échange d’énergies qui rend ce moment extraordinaire, au sens premier du terme.
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Asking Alexandria au Trabendo (8 juin 2018)
De retour à Paris, le groupe de métalcore a mit le feu à la scène du Trabendo vendredi 8 juin. Pour les accompagner dans cette tournée, The Sunday Sadness et Skywalker étaient de la partie.
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Je n’ai pas pu assister au début de la prestation de The Sunday Sadness (merci les embouteillages). Mais à voir le public, j’ai compris que les artistes français venaient de mettre le feu. De quoi me rendre encore un peu plus verte
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A 20h15, c’était au tour de Skywalker d’entrer en scène. Le groupe tchèque a enflammé la scène du Trabendo avec des musiques puissantes et sincères. Le chanteur a su toucher son public en exprimant ses faiblesses. Une sorte d’hommage à son public. Touchant.
« Pas de place pour l’homophobie, le fascisme, le sexisme et le racisme » Voilà un message de Jay à son public. Encore une belle preuve de sincérité de la part des artistes ce soir.
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Le public est en ébullition, les gens crient, et les musiciens n’apparaissent toujours pas. Puis surgissent de la scène volontairement obscure 5 silhouettes. 
Et c’est depuis une dense fumée que le groupe transporte le public dans leur univers, un univers métalcore dont ils sont les seuls à détenir le secret. Asking Alexandria éblouit son public avec Into The Fire. S’en suit Killing You, To The Stage, Under Denver, Run Free, When The Light et Final Episode.
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Puis Cameron, Sam et James ont quitté la scène pour laisser place à Ben et Danny avec une interprétation acoustique de Vultures et Someone Somewhere. La foule n’a pas hésité à accompagner ce duo, un moment de communion riche en émotions.
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Enfin, le dénouement, c’est bientôt la fin du concert. Eve, Where Did It Go, Alone In A Room, A Prophecy, Moving On et finalement The Death Of Me. Une grande fin pour un grand concert.
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wewillpunkyou · 6 years
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Festival : Galaxy Camp à l’Essigfabrik (Cologne - le 19 mai 2018)
Pas d’édition du Longlive Rockfest à Lyon cette année, alors pour consoler mon cœur et recevoir ma dose de festival pop punk annuelle pré-été, je me suis rendue à Cologne avec quelques bons copains, ce samedi 19 mai, pour la première édition du Galaxy Camp festival ! Au programme de la journée : huit groupes se succédant dès 17h sur la scène de l’Essigfabrik. L’Allemagne est réputée pour savoir comment échauffer les foules et s'amuser en concert et croyez-moi, ils ont rendu hommage à leur réputation. 
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C’est Stand Atlantic qui ouvrent les festivités, une petite heure après l’ouverture des portes et devant un public déjà bien excité, qui frétille d’impatience et prêt à se déchainer. Les australiens de Stand Atlantic ont ouvert la tournée de ROAM en Europe lors de leur précédent passage, mais ne se sont pas arrêtés à Paris. C’est ainsi la première fois que je les voyais en live et je dois reconnaître que c’était une agréable surprise ! Dès la première chanson, Coffee At Midnight, il se passe quelque chose dans le public qui me donne envie de déménager immédiatement et de ne faire que des concerts en Allemagne. Les fans donnent tout ce qu’ils ont et semblent vraiment heureux d’être là, de partager ce moment et d’échanger. Avec huit groupes programmés on aurait pu s’attendre à ce que chacun ne regarde que ceux qui les intéressent. Pourtant, ceux qui ne semblent pas connaître le groupe participent avec plaisir en hochant la tête, en rattrapant les crowdsurfers, en s'élançant dans les circle pits et en tapant des mains en rythme lorsque les musiciens montrent l’exemple sur scène. La réponse du public réchauffe vraiment le cœur et le groupe a l’air de s’éclater !
Woes sont les prochains sur scène. Ils débarquent d’Écosse, donc d’un peu moins loin que les premiers mais semblent pourtant plus étrangers au public. Je ne les connaissais pas du tout moi-même mais ils semblent déterminés à se faire entendre et à conquérir les foules. Quelques jours après la sortie de leur dernier EP Self Help, faisant suite au premier EP Woes, ils se donnent à 110% d’énergie sur scène. Quitte à en faire un peu trop même parfois, mais au moins ils s’amusent bien et ça se voit. Be Alone est le titre que je vous conseille d’écouter car c’est celui qui m’a le plus plu lors de ma réécoute du groupe !
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À 18h10, c’est finalement au tour de Broadside d’envahir l’espace. Ça fait déjà quelques mois que j’attends avec impatience de les découvrir en live et je dois dire que ça valait largement le coup d’attendre. La sortie de leur deuxième album Paradise en 2017 a été l’un des moments phares de mon année musicale, et particulièrement Laps Around A Picture Frame, qui figurait dans mon top 10 de chansons préférées de l’année dernière. C’est une chanson qui me tient énormément à cœur, de part ses paroles évidemment, mais aussi car elle offre une alternance parfaite entre les voix des 3 chanteurs sur scène, Dorian Cooke, Oliver Baxxter et Pat Diaz. Une nouvelle partie chantée par Oliver vient s’ajouter en guise d’introduction à la chanson, et dans le public, on sent que les fans les suivent de près car plusieurs voix chantent en cœur cette partie non officielle. Là encore, c’est un set un peu court que Broadside nous offrent, mais tous leurs plus gros succès figurent sur la setlist et la foule suit bien. Ils terminent par Coffee Talk, issue de leur premier album Old Bones, avant de laisser la place à Can’t Swim. 
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Il s’est passé près d’une année et demie depuis que j’ai découvert Can’t Swim en première partie de la tournée européenne de Boston Manor, et beaucoup de choses ont changées depuis. Les américains ont modifiée leur formation : l’ancien batteur Danny Rico est désormais placé comme troisième guitare au devant de la scène, et c’est une femme, Andrea Morgan qui a repris sa place à la batterie. La voix de Chris LoPorto est l’une de mes préférées sur terre, grave, entrainante, originale et elle apporte une touche vraiment plaisante à l’ambiance générale. Signés chez Pure Noise Records, ils ont connu un succès rapide et presque instantané qui leur a permis de sortir un album très vite. Fail You Again est une petite merveille que je vous conseille à tous. Et si vous avez l’occasion de voir les américains en live, n’hésitez pas ! C’est franchement beau, musicalement prenant et accessible. Sans aucun doute l’une de mes performance favorite de cette journée de festival.
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Avec un petit quart d’heure de récupération seulement entre chaque set, et à cause de la chaleur étouffante régnant à l’intérieur de la salle, nous avons choisi de rester dehors pendant le set de WSTR. Leur musique était cependant agréable à écouter de l'extérieur et les quelques personnes sorties prendre l’air à la fin, dégoulinantes de sueur, me laissent penser que leur set était tout aussi amusant et énergétique que ceux des autres groupes présents ce soir. À nouveau prêts à crier, mosher, slamer et autres rigolades, mon petit groupe et moi-même nous sommes redirigés vers la scène de l’Essigfabrik pour admirer Trash Boat, l’un des sets que j’attendais le plus. Trash Boat est l’un de mes groupes préférés et je les défendrai toujours corps et âme sans beaucoup d’objectivité, mais honnêtement ? C’était D-I-N-G-U-E. Tobi Duncan et sa bande ont déchainé la foule et ça me redonne beaucoup, beaucoup d’espoir pour leur futur. S’ils ne remplissent pas vraiment les salles à Paris et ne semblent pas toujours convaincre la totalité du public, à Cologne, c’est tout le contraire. Ils dégagent une énergie folle, tout le monde hurle les paroles, et même celles de leur nouvelle chanson, Shade, sortie à peine une semaine plus tôt. Catharsis est toujours présente sur leur setlist, même pour un petit set de festival et ça me convient totalement. Ils enchaînent les chansons issues du premier album Nothing I Write You Can Change What You’ve Through avant de terminer, comme à leur habitude, par Strangers, lors de laquelle un invité surprise fait toujours apparition sur scène pour chanter avec le groupe la partie originale de Dan Campbell. Cette fois-ci, c’est Dorian Cooke, guitariste et deuxième voix de Broadside, qui se précipite sur scène et ça fonctionne bien !  Tobi se jette dans le public pour finir la chanson, et le groupe repart en me laissant absolument émerveillée. Ces quelques minutes m’ont donné vraiment très, très, (très!!!) envie de découvrir le nouvel album dès que possible. Ce deuxième opus, Crown Shyness, sera disponible le 20 juillet !
Après une nouvelle petite pause de 20 minutes passée à l’extérieur à débattre du meilleur set de la journée jusqu’à présent, nous sommes de retour dans la salle, cette fois-ci devant Knuckle Puck. Les américains ont un peu plus de temps que les autres, 40 minutes, pour nous présenter quelques chansons de leur incroyable discographie. Sans surprise, on retrouve des chansons issues de leur dernière sortie, Shapeshifter, ainsi que de leur premier album Copacetic, mais aussi plusieurs morceaux provenant de vieux EP. Entre plusieurs jolis discours sur l’importance d’être unis pour un monde meilleur et quelques mots obscènes adressés à Donald Trump, Knuckle Puck enchaînent ainsi plusieurs titres particulièrement émouvant. J’offre ma mention spéciale à But Why Would You Care?, très adaptée à la présentation live. Untitled est également l’une de mes favorite mais l’énorme partie instrumentale qui habite la version studio est écourtée en live et c’est bien dommage. Le seul mauvais point à retenir de ce concert, c’est l’affreux petit bonhomme du staff qui a passé la totalité du concert à pousser tous les crowdsurfers de scène dès qu’ils y posaient les pieds, sans leur laisser le temps d'atterrir correctement et de regarder où ils pouvaient sauter sans se blesser et sans gêner. En dehors de ça, c’était une performance qui mérite un bon gros 10/10 et qui contribue à amplifier mon amour pour les groupes de la scène, leurs paroles, leurs douces mélodies et à fortifier les liens de cette jolie communauté.
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Puis enfin, sur les coups de 22h, la tête d’affiche State Champs fait son apparition. Le public allemand ne déçoit définitivement pas. State Champs ouvrent avec All You Are Is History, puis enchainent leurs tubes que la foule connaît sur le bout des doigts. Là encore, même leurs toutes nouvelles chansons sont reprises par les fans et donnent envie de découvrir le reste de l’album. Dead and Gone, est la première nouvelle interprétée, puis c’est Crystal Ball que le groupe performe ensuite. Ce titre, précédé d’une introduction parlée d’une petite minute, permet aux gens de souffler un peu avant de se défouler à nouveau sur l’un des titres le plus apprécié des américains : Remedy ! La chaleur continue d’augmenter dans la petite salle de concert mais les fans ne faiblissent pas. Après une cinquantaine de minute de show, la journée touche à sa fin et State Champs quittent la scène avec deux dernières merveilles : Critical, et pour se quitter en beauté, Secrets.
Cette journée de festival était ainsi la parfaite occasion de s’échauffer pour la semaine qui nous attend chez We Will Punk You!; car on se fait plaisir en mai ! On vous parlera tout bientôt du concert de State Champs/Knuckle Puck/Stand Atlantic à la Maroquinerie le 23/05, puis de celui de Trash Boat/Can’t Swim/Broadside au Backstage by the Mill le 24/05 parallèlement à celui de Sleeping With Sirens/Chapel/Chase Atlantic ce même jour à la Machine du Moulin Rouge.
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : James Bay à la Roundhouse (Londres - le 29 mai 2018)
James Bay brings the (Round)house down!
Le 29 mai dernier, c'est à Londres que James Bay a démarré sa toute nouvelle tournée. Le concert, dans la célèbre Roundhouse de Camden, affichait complet.
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C'est à 20h tapantes que Lily Moore, choisie pour précéder James Bay sur scène au Royaume-Uni, fait son entrée. A seulement 19 ans, la puissance avec laquelle la britannique délivre ses textes est impressionnante. Une mise en scène simple, s'accompagnant d'une guitare sèche et de deux musiciens, et des chansons aux paroles parlant d'amour empreintées de mélancolie: elle est un choix évident pour accompagner James. C'est avec une voix qui n'est pas sans rappeler celle de Duffy ou d'Amy Winehouse, dont on sent que Lily s'inspire, qu'elle défend son tout premier EP Not That Special avec succès. Le public londonien est conquis.
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A 21h, James Bay débute son concert. Fidèle à la présentation de son dernier opus Electric Light il ouvre son spectacle par la première piste Intro, sous forme de mini-métrage offrant aux spectateurs une courte plongée visuelle dans l'univers de l'album. C'est par Wasted On Each Other que James commence le show, suivi du second single d'Electric Light, en effet électrique Pink Lemonade. Un choix sans nul doute apprécié par les fans de la première heure: la setlist est composée à part quasi-égale de chansons du premier album Chaos and the Calm paru en 2015, que du dernier. C'est d'ailleurs honorant le nom de celui-ci que le britannique a misé sur un spectacle de lumières vives et varié comme élément principal de sa présentation scénographique. 
Les morceaux s'enchaînent de manière harmonieuse, sans aucune fausse note ni moment 'coup de mou', James offrant une prestation juste et passionnée. «Sing it if you know the words!» dit-il à plusieurs reprises pendant le concert avant de commencer à chanter, mais les fans n'ont pas à se faire prier. Craving, If You Ever Want to Be in Love, Wild Love et Us (pourtant tout dernier single !) sont reprises en chœur par le public dans une atmosphère chaleureuse. Sur Slide les musiciens viennent rejoindre les deux choristes le temps d'une chanson ne laissant que la claviériste à la partie instrumentale, et le britannique nous propose ainsi une interprétation piano-voix sublimant le texte touchant de ce morceau délicat. C'est par une fin énergique que se clôt le concert, avec Best Fake Smile et l'incontournable Hold Back the River (sans avoir oublié son premier succès Let It Go un peu auparavant); avant un rappel de deux chansons. Pour celui-ci, James interprète en premier lieu une reprise de The Best de Bonnie Tyler, et termine par Need the Sun to Break, appréciée tout particulièrement par un public qui n'a pas vu passer l'heure et demie de concert qui vient de se dérouler.
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N'ayant jamais vu James Bay en live auparavant et appréciant ses singles néanmoins sans avoir suivi de très près sa carrière, j'ai été très agréablement surprise par cette soirée. J'ai quitté la Roundhouse sans aucun doute un peu plus fan que j'y suis entrée, et vous encourage, si vous avez l'occasion, à aller le voir en concert ! Il passera par la France à l'Elysée Montmartre de Paris le 8 Juin prochain.
Electric Light de James Bay est disponible depuis le 18 Mai.
Not That Special de Lily Moore est disponible depuis le 25 Avril.
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Of Mice & Men + Wage War + Sylar au Trabendo (Paris - le 19 avril 2018)
Ce jeudi 19 avril au Trabendo de Paris, de retour en France après un passage admirable au Longlive Rockfest de Lyon en juin dernier, Of Mice & Men, nous ont offert un concert fort agréable avec, pour les accompagner tout au long de leur tournée européenne, Sylar et Wage War.
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Sylar ouvrent la soirée à 19h30. Les 5 musiciens originaires de New York débutent leur court set de sept chansons avec Assume, premier single extrait de leur album Help!. S’il y a bien quelque chose que je retiendrai de cette soirée, c’est qu’ils s’appellent Sylar et qu’ils viennent de New York, puisqu’ils l’ont répété six fois en tout, entre chacune des chansons qu’ils ont interprété. Signés chez Hopeless Records, Jayden Panesso (chant), Dustin Jennings (guitare), Miguel Cardona (guitare/chant) et Travis Hufton (basse), accompagnés en live par leur batteur de tournée Cody Ash ont sorti leur dernier album Help! en 2016. Le dernier single dévoilé, Soul Addiction, est le titre qui a le plus attiré mon oreille, de par son refrain catchy facile à repérer et à chanter à tue tête. Le groupe présente un métal aux influences diverses: on y retrouve un peu de rap, du hip-hop, une touche d’électro et une alternance entre chant clair et chant crié qui rendent le tout intéressant. Le public se chauffe déjà et entame les premiers mosh pits et autres crowdsurfs de la soirée, avant d’accueillir Wage War, en deuxième partie, puis Of Mice & Men pour clôturer la soirée en beauté.
[Setlist complète : Assume, Yours Truly, Dark Daze, Soul Addiction, Gambit Rogue Delight, Pleasure Paradise, Golden Retreat.]
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Wage War sont ainsi les suivants sur scène. Habitués du public parisien, ils reviennent sur la scène du Trabendo avec, dans le public, un groupe de fans déjà bien dévoués. Déjà passés par plusieurs salles française, ils ont notamment tourné avec The Amity Affliction et coldrain. Leur chanteur, Briton Bond, m’a beaucoup surpris dans son chant. J’ai noté une légère différence entre les versions studios du groupe et celles en live, qui sonnent plus graves et plus puissantes. Le tout est parfaitement harmonisé avec la voix de Cody Quistad (chant clair et guitare) qui vient adoucir les titres comme Gravity ou encore Johnny Cash (que je vous conseille vivement d’ajouter à votre playlist). Avec Seth Blake à la guitare, Chris Gaylord à la basse et Stephen Kluesener à la batterie, ils sont venus nous présenter leur dernier album Deadweight ainsi que plusieurs chansons de leur premier Blueprints. En ouvrant le concert avec Alive, ils marquent le moment où le public se chauffe pour de bon et pour toute la soirée. Les floridiens signés par Fearless Records sont à la hauteur de leur label ce soir et font se déchaîner les corps avant l’arrivée d’Of Mice & Men.
[Setlist complète : Alive, The River, Witness, Deadweight, Twenty One, Never Enough, Gravity, Don't Let Me Fade Away, Johnny Cash, Stitch.]
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Comme lors du passage de Motionless In White en début d’année, c’est une formation métal 100% américaine et 100% masculine qui a été présentée au public français. Je l’avoue, Of Mice & Men fait partie de ces groupes dont j’entends parler depuis toujours mais dont je n’ai jamais pris le temps d’écouter les morceaux. Jeudi matin avant le concert, j’ai ainsi prêté l’oreille à quelques titres dans le métro pour avoir une idée de ce à quoi m’attendre. Sur place le soir même, je me suis laissée emportée par l’incroyable ambiance qui régnait dans la fosse et je dois dire que je ne me suis jamais autant amusé à un concert où je ne connaissais aucune chanson ! Bien qu’un peu violents par moment pour mon petit corps fragile, les mosheurs de la soirée ont démontré une fois de plus qu’ils savent veiller les uns sur les autres. Aucune blessure notable si ce n’est que celle laissée dans mon petit cœur au moment de leur sortie rapide de scène.
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Fan ou pas fan de la musique du groupe, il y a des infos qu’il est impossible d’ignorer quand on s’intéresse à la musique de façon générale. Je savais donc que l’ancien chanteur du groupe, Austin Carlile a été contraint de quitter le groupe en 2016 et que c’est leur bassiste, Aaron Pauley qui occupe désormais la place centrale en tant que frontman d’Of Mice & Men. Continuant de faire de la musique à quatre, la formation metalcore se compose aujourd’hui d’Aaron à la basse et au chant, de Valentino Arteaga à la batterie, et de Philip Manansala et Alan Ashby aux guitares. Ensemble, ils ont dévoilé avec Rise Records l’album Defy qu’ils sont venus présenter sur cette tournée éponyme, en ouvrant le concert par la chanson qui porte également ce même nom. Convaincants, talentueux et débordants d’énergie, les californiens d’Of Mice & Men ont offert au public un peu éparpillé une setlist d’une douzaine de chansons, piochées dans quatre de leurs albums bien qu'évidemment majoritairement dans le plus récent. Malgré un set un peu court et un bref rappel de deux chansons (The Flood, The Depths), OM&M font désormais partie des groupes que j’irai revoir avec très grand plaisir !
[Setlist complète : Defy, Warzone, Unbreakable, Would You Still Be There, You Make Me Sick, On The Inside, -, Pain, Bones Exposed, Instincts, Forever YDG'n. Encore : The Flood, The Depths.]
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Tiny Moving Parts + Orchards au Backstage by the Mill (Paris - le 17 avril 2018)
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Nous les avions découverts un an plus tôt en première partie de The Wonder Years aux côtés de Trash Boat : Tiny Moving Parts étaient de retour dans la capitale française ce mardi 17 avril pour nous délivrer un concert démontrant toute l’étendue de leurs talents. Sur cette même scène du Backstage by the Mill, ils nous ont ainsi présenté les nouvelles chansons de leur dernier album Swell, sorti quelques mois plus tôt chez Big Scary Monsters.
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Deux autres groupes étaient là pour nous accompagner en ce début de soirée : Affidavit [dont nous avons malheureusement raté le set :(] et Orchards [imaginez des étoiles dans nos yeux, au moment où nous écrivons ces lignes]. Le quatuor, composé de Sam Rushton à la guitare, de Dan Fane à la basse, de Will Lee-Lewis à la batterie et de Lucy Evers au chant se définit comme “50% pop, 49% glitter & 1% oat milk”. Les anglais, basés à Brighton, ont apporté dès leur arrivée sur scène une vague de douceur particulièrement agréable. Le premier titre interprété, Honey, nous envoûte dès les premières seconds et nous donne envie de rester. Sur scène, Lucy danse et sourit de façon convaincante, et ça nous fait sourire aussi. Sa forte présence et son sourire radieux rendent le spectacle vivant : elle déclame son amour pour Tiny Moving Parts, et salue les personnes qui étaient présentes lors du dernier concert du groupe à Paris, puis les remercie d’être revenus les voir. 
Orchards, c’est donc une voix enchanteresse sur de la pop alternative entraînante, dont l’absence de refrain répétitifs les éloigne tout de même d’une scène trop accessible. Le groupe vient d’être signé chez Big Scary Monsters (aux côtés de la tête d’affiche de la soirée) et vient ainsi de sortir un tout nouveau single Luv You 2, qui fait danser et dont la version live est celle qui nous a convaincu d’écouter le reste en studio. Aux 4 singles déjà disponibles depuis Peggy en 2016, s’ajoutent sur la setlist d’Orchards 4 nouveaux titres qu’il nous tarde de voir bientôt sur un EP ou un album. Après réécoute, nous apprécions particulièrement le dernier titre qu’ils ont joué ce soir : Darling. ‘I’m not nothing at all’.
[Setlist complète : Honey, Peggy, Drama King, Age Of You, Be Here, Double Vision, Luv You 2, Darling.]
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Avec exactement quatre minutes d’avance, Tiny Moving Parts, trio originaire du Minnesota, débarque sur la scène du Backstage pour leur premier concert en tête d’affiche à Paris et pour honorer la première date de leur tournée européenne. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, les américains nous prouvent qu’il n’y a pas besoin d’être mille sur scène pour faire résonner les instruments. Les deux frères, William et Matthew Chevalier à la batterie et à la basse, ainsi que leur cousin Dylan Mattheisen à la guitare et au chant jouent ensemble depuis plus de 10 ans et ça se ressent. Ce sont des excellents musiciens qui enchaînent les 12 chansons du set prévu avec une énergie grandissante de titre en titre.
Sur cette tournée, ils lancent les festivités avec Applause, deuxième single extrait de Swell et premier titre figurant sur le sixième album du groupe sorti le 26 janvier dernier. S’ensuivent principalement des chansons issues de ce dernier album, ainsi que du précédent : Celebrate (2016). Le public, timide au début, commence à s’agiter sur Feel Alive. Des sourires se forment sur les visages tandis que la majorité doit probablement se dire la même choses que nous ; ‘Ouais, là tout de suite, dans cette foule, je me sens vivant.e !’. La proximité du frontman Dylan avec ses fans est étonnante et réellement émouvante à regarder. Ils chantent ensemble, font passer l’énergie d’un côté à l’autre de la scène sans que jamais l’électricité ne redescende. À deux reprises, il se jette avec sa guitare dans la fosse, pas si remplie que ça mais pleine de bras tendus et déterminés à ne pas le laisser tomber. Sur scène, il manipule sa guitare avec tellement de facilité que ça nous parait ridicule. Ses doigts touchent les notes avec une telle rapidité que voir ce simple exploit suffirait à rendre le spectacle impressionnant.
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Mais le talent ne s’arrête pas là. Dans ses paroles aussi, il parvient à nous toucher sans beaucoup d’effort. La foule semble se réveiller davantage aux premières notes de Common Cold, qui fait résonner toutes les parties sensibles de nos petits corps. “My lungs need to act like windows and open up… I…Can’t...Breathe.” L’amour de la musique n’est rien sans la passion des mots et c’est aussi ce que nous prouve Dylan en décrivant merveilleusement la douleur de l’anxiété sur ces belles paroles : “I'm sick and tired of feeling empty in a crowded room // Turn the lights off, turn the lights off, I don't wanna see anything”. Warm Hand Splash est la suivante sur la liste. La ligne “You don’t mean much to anyone, but you mean the world to me” est chantée à l’unisson dans le public et nous laisse avec ce sentiment si plaisant qui revient parfois lorsqu’on constate que c’est vraiment joli, et bien dit.
La passion continue sur les autres titres joués, tels que Smooth It Out, Birdhouse (qui semble également être une des préférées des fans) ou encore Happy Birthday (et d’ailleurs on en profite pour renouveler nos meilleurs voeux d’anniversaire à notre copain JB qui fêtait ses 27 ans ce soir-là <3). Le groupe s’en va pas plus de quelques seconds pour la forme avant d’interpréter la dernière chanson de la soirée : Caution, premier single du dernier album. C’est réellement sur celle-ci que le public c’est le plus lâché. Comme souvent lors des concerts de la scène, nous avons passé un super moment et sommes décidément prêtes à les revoir très vite !
[Setlist complète : Applause, Headache, Sundress, Feel Alive, Stay Warm, Common Cold, Warm Hand Splash, I, Always Focused, Happy Birthday, Smooth It Out, Birdhouse. Encore : Caution.]
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert/interview : 5 Seconds of Summer au Yoyo (Paris - le 4 avril 2018)
Le 4 avril dernier, 5 Seconds of Summer étaient de retour à Paris pour un concert au Yoyo. Quelques heures avant leur entrée en scène, nous avons eu l’occasion d’interviewer le groupe en table ronde avec deux autres médias français qui s’intéressent à la scène pop rock : Above The Noise et Rock Ur Life. C’était donc l’occasion pour nous de leur poser quelques petites questions avant de profiter du concert !
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Pour cette courte tournée de promotion, pas de première partie. On aurait pu s’attendre à découvrir un nouveau groupe fraîchement signé par leur récent label, Hi Or Hey Records, comme ils l’avaient fait avec Hey Violet en 2015. Mais pour l’instant, les australiens de 5 Seconds of Summer se concentrent sur leur propre musique. Luke Hemmings (guitare, voix) nous confie : « Je pense que vous allez voir plus d’artistes sur le label ! C’est juste qu’on est vraiment occupés et que c’est compliqué de trouver un groupe super cool qui se démarque des autres et nous inspire créativement, pour qu’on puisse avoir envie de leur donner du temps et de l’argent. » Ce à quoi Ashton Irwin (batterie, voix) répond en confirmant : « Signer quelqu’un d’autre prendrait beaucoup de notre énergie et on a aussi notre propre groupe à faire fonctionner. On en est pas encore au stade où on peut juste s'asseoir tranquillement et signer des groupes sans trop d’effort. C’est exactement ce que Luke a dit : on veut pouvoir s’impliquer vraiment avec les personnes avec qui on s'associe, créativement, et ça doit être important et inspirant pour nous aussi. » 5SOS arrivent donc sur scène à 21h pile et nous délivrent un set d’une petite heure incluant 13 chansons triées avec grande réflexion.
La première chose qui frappe, lorsque 5SOS montent sur scène, c’est la nouvelle esthétique du groupe. Tant musicalement que visuellement, le groupe a bien mûri depuis leurs derniers concerts en France en 2016.
Visuellement d’abord, le groupe joue dans une salle beaucoup plus petite et sans effets spectaculaires. En outre, ils abandonnent de plus en plus la formation de groupe de rock classique (deux guitares, une basse, une batterie) qui leur tenait tant à cœur lors de la formation du groupe, pour s’assumer de plus en plus comme groupe de pop. Plusieurs moments le démontrent comme lorsque Luke lâche sa guitare pour se dévouer au chant ou que Calum Hood (basse, voix) délaisse la basse pour un synthétiseur. A ce sujet, Calum nous dévoile : « On a tous plus confiance en nous, en nos compétences, en notre capacité à écrire des chansons, et on ne s’est pas sentis obligés de toujours garder cette formation organique à laquelle on était accrochés jusque-là. On voulait pousser les limites un petit peu, et il n’y a pas de vraie formation correcte pour nous, ce qui est intéressant. Je pense que c’est vraiment bien pour ce groupe de toujours continuer à s’étendre et à évoluer, et de toujours nous dépasser, surtout en ce qui concerne l’aspect live. » Et ça marche ! On sent dès les premiers instants du concert que le groupe est plus à l’aise que jamais sur scène et qu’ils nous montrent où ils en sont à un instant T de leur vie créative.
Musicalement ensuite, le groupe sort de ses setlists habituelles. Ils ouvrent le concert avec She Looks So Perfect, leur premier hit et arrêtent de jouer Don’t Stop qu’ils détestent depuis des années. À ce sujet, Michael Clifford (guitare, voix) évoque ses fans les plus fidèles. « Je crois que quand les gens et nos fans achètent des billets pour ce genre de concerts, pour des salles de 700/800 personnes, on sait qu’il ne sont pas là pour voir les singles. […] Ces fans connaissent chacune des chansons présentes sur chaque album qu'on a sorti, donc on pourrait jouer une B-side qui n’a été sortie qu’au Japon et ils connaîtraient aussi probablement toutes les paroles. Je crois que ça a été vraiment génial pour nous de sentir qu’on pouvait juste jouer les chansons qu’on a envie de jouer, alors que quand on fait des plus grandes salles, et des plus gros concerts, on se dit quand même “Ok, on doit jouer tous les singles parce qu’il le faut et bla-bla-bla”. Là, on commence le concert avec She Looks So Perfect, qui est notre plus grosse chanson et le single qui nous a fait connaître, donc je trouve ça plutôt cool que les gens viennent voir 5 Seconds of Summer et qu’on joue notre chanson la plus connue en premier et qu’ensuite ils soient là “oh merde, ok, qu’est-ce qui arrive après du coup?” ».
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Cette setlist intercale ainsi intelligemment anciennes et nouvelles chansons du groupe. Les nouvelles, au nombre de six, ravissent les plus grands fans qui les écoutent déjà depuis quelques jours en perdant leurs oreilles sur une mauvaise version live trouvée sur YouTube. Seule exception, Want You Back, premier single du troisième album, qui était déjà sorti en studio aux moments des faits. Cette chanson clôt le concert et permet de parachever la liaison entre nouvelle et ancienne ères du groupe. Depuis, Youngblood, second single éponyme du troisième album, est sortie en version studio alors que son refrain catchy était déjà repris en chœur par le public lors du concert.
Les autres nouveaux titres nous ont néanmoins plutôt plus enchantées que ces deux singles. Talk Fast et son refrain que nous avons adoré hurler à tue-tête, Valentine qui semble déjà être une fan favorite, Moving Along et ses paroles géniales sur un air pop entraînant… Et surtout Lie To Me, une ballade pop qui n’est pas sans rappeler les titres plus anciens du groupe. Cette dernière est sans aucun doute notre préférée de la nouvelle ère, notamment car elle porte toute l’identité musicale que le groupe a construite depuis 2013 tout en démontrant parfaitement le tournant créatif qu’il vient de choisir.
Concernant les anciennes chansons qui survivent à cette nouvelle ère, on retrouve principalement des singles (She Looks So Perfect, Amnesia, She’s Kinda Hot, …). Néanmoins, deux chansons restent sur la setlist alors qu’elles ne sont pas des singles: Waste The Night, chanson du second album de 5SOS qui semble le plus s’approcher de leur nouvelle direction musicale, et Disconnected. Ironiquement, la seconde survivante était, à l’origine, présente uniquement sur la version physique de l’EP She Looks So Perfect (2014). A notre humble avis, il s’agit de la meilleure chanson jamais écrite par 5 Seconds of Summer et nous sommes absolument ravies de voir que, malgré un mauvais choix de départ, cette chanson n’est toujours pas enterrée quatre ans plus tard. Luke l’explique car « Jouer Jet Black Heart et d’autres chansons comme Disconnected, ou Waste The Night, ça correspond avec le 3ème album. Elles sont toutes dans la même famille et garder des chansons du premier et du deuxième avec celles du troisième album montre aux gens ce qu’on va faire. Elles vont toutes avec les nouvelles chansons si ça a un sens. »
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Par ailleurs, il rappelle que le but de cette tournée est « de montrer aux gens où nous en sommes maintenant avec les nouvelles chansons » et ainsi de présenter le nouvel album. Ce but est sans aucun doute atteint. L'album 5SOS3 a désormais un nom : Youngblood. Il sera dans les bacs le 22 juin et contient 16 chansons (pour la version deluxe). A priori, nous pouvons nous attendre à des titres dans la même veine que ceux qui nous ont été présentés en live. Le groupe a travaillé avec un réalisateur différent des albums précédents ce qui participe probablement à leur renouveau musical. D’autres collaborations sont aussi à attendre, notamment avec Mitchy Collins (Oh Honey, lovelytheband) qu’Ashton décrit comme « le diable, l’ange, le menteur, le voleur et tout dans [sa] vie de toutes les meilleures façons. » Il ajoute : « il a inspiré notre groupe dans le sens où on savait tous qu’on voulait réussir de grandes choses avec notre nouvelle musique. Certaines de nos paroles sont à propos de lui, certaines de nos paroles ont été écrites avec lui, vous l’entendrez sur le nouvel album. Il a une chanson qui sera sur notre album. » On sait depuis que cette chanson s’appelle Ghost of You et avons hâte de l’entendre !
Pour conclure, nous avons hâte de poser nos mains et nos oreilles sur le troisième album de 5 Seconds of Summer ainsi que de les voir et revoir lors de leur prochaine tournée européenne (qui devrait être annoncée incessamment sous peu). Nous vous reparlerons d’eux dans les mois à venir, soyez en sûrs !
[Setlist complète: She Looks So Perfect, Girls Talk Boys, Disconnected, Moving Along, She’s Kinda Hot, Valentine, Amnesia, Lie To Me, Waste The Night, Talk Fast, Youngblood, Jet Black Heart, Want Your Back.]
Un grand merci à Capitol France et particulièrement à Virginie ainsi qu’à Khloé/Aude (Above The Noise) et Cléa (Rock Ur Life) pour cette interview ! 
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : Billie Eilish au Petit Bain (Paris - le 16 février 2018)
Vous avez peut-être déjà entendu parlé de Billie Eilish, la jeune américaine de seize ans seulement, aux cheveux argentés, aux yeux couleur azur et à la voix d'ange. Depuis quelques mois, entre la sortie tant attendue de son EP Don't Smile At Me, son très jeune âge et ses photos rassemblant des millions de likes sur Instagram, la jeune prodige fait parler d'elle ! C'est justement suite à la sortie de son premier opus qu'elle nous a donnés rendez-vous sur la péniche du Petit Bain, sur les berges de la Seine le 16 février dernier. 
Alors que j'arrive devant la salle vers 18h30, j'apprends qu'une ligne de fans s'est déjà formée depuis ce matin, bravant le froid glacial de ce mois de février et les quais de Seine boueux suite aux intempéries. A 20h, la salle est pleine à craquer. En effet, le concert affichait complet moins d'une semaine après la mise en vente des tickets. Rien de bien étonnant après un premier showcase en octobre dernier dans la minuscule salle du Carmen, où étouffaient une poignée de fans chanceux tandis que la grande majorité des autres s'étaient vus refuser l'entrée à l'extérieur.
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Le public – composé en grande partie de jeunes adolescents – scande son nom avant même son entrée en scène, témoignage de cette excitation qui règne autour de l'américaine.
Billie arrive sur les coups de 21h, habillée de son propre merch sur la chanson Bellyache. Comme à son habitude, elle est accompagnée de son frère, Finneas O'Connell, ainsi que d'Andrew Marshall à la batterie. Tous deux portent des tenues assorties et des foulards provenant du merch également. Dès la première seconde, on comprend que l'image que la jeune américaine souhaite renvoyer n'a pas été laissée aux fruits du hasard. Au fil des chansons, Billie fait preuve d'une assurance déconcertante, enchaînant titres mélancoliques (comme idontwannabeyouanymore ou encore le titre issu de la BO de 13 reasons why : Bored) et chansons plus entraînantes (dont My Boy de l'EP ou encore la nouvelle version de Burn remixée par Vince Staples), renvoyant toujours cette attitude presque nonchalante d'adolescente rebelle.
Le concert prend soudain une toute autre tournure lorsque Billie et son frère se lancent dans une chorégraphie pendant la chanson My Boy, chose à laquelle je ne m'attendais pas. Billie ne propose pas qu'une performance vocale, entre tenues assorties, esthétiques affirmés et chorégraphies, son message est clair: c’est un véritable spectacle qu’elle nous offre ce soir.
Le public est enthousiaste. Tout le monde chante en chœur et danse avec elle… Si bien que l'on pouvait sentir la péniche bouger sous notre poids ! Billie raconte que plus tôt, alors qu'elle regardait la Seine à travers le hublot de sa loge, elle voyait le bateau tanguer sous les vagues. Tandis qu'elle reprend Hotline Bling de Drake, elle décide d'impliquer le public et nous demande donc d'imiter le mouvement de l'eau, en la suivant dans une chorégraphie nous faisant aller de gauche à droite.
Sûrement dû à son jeune âge et au fait qu'ils font partie de la même génération, elle semble extrêmement proche de son public. En plus d'avoir organisé un système de places VIP pour que ses plus grands fans puissent partager un moment privilégié avec elle, la jeune chanteuse demande à plusieurs reprises aux premiers rangs s'ils ont besoin de quoi que ce soit. « Est-ce-que je peux vous ramener quelque chose ? De l'eau, peut-être ? » leur demande-t-elle.
Démontrant une nouvelle fois que Billie sait de quoi elle parle, même la setlist a été soigneusement ficelée et la jeune fille a bien compris qu'il était important de conserver le meilleur pour la fin. Maligne, c'est donc par COPYCAT qu'elle conclut, marquant le point culminant du concert. Malgré un set beaucoup trop court de quarante-cinq petites minutes seulement, Billie Eilish a su conquérir le public français qui n'attend désormais plus qu'une chose : qu'elle revienne !
Setlist complète : Bellyache, Idontwannabeyouanymore, Watch, &burn, Bored, Six Feet Under, New Girl (chanson de Finneas), Hotline Bling (cover de Drake), Party Favor, Ocean Eyes, My Boy. Rappel : Hostage, COPYCAT
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wewillpunkyou · 6 years
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Concert : As It Is + WSTR + Courage My Love + Grayscale au Backstage By The Mill (Paris - 05 mars 2018)
    Déjà de retour ! Après avoir ouvert les concerts sur la tournée européenne de Neck Deep à Paris et Toulouse en fin d’année dernière, ceux de State Champs plus tôt en 2017, et après un passage fructueux au Longlive Rockfest à Lyon, As It Is nous ont fait le plaisir de revenir sur la scène parisienne en 2018 et ont choisi le Backstage pour présenter le set du Okay era tour. Les anglais ne nous ont jamais déçues et cette fois ci n’était pas une exception. Accompagnés de WSTR et de Courage My Love, ils ont également offert à Grayscale l’opportunité de se produire en Europe pour la première fois.
C’est environ vers 19h que le concert commence. Tout droit venus de Philadelphie, les américains de Grayscale nous ont laissé une forte impression pour leur première fois à Paris. Nous les attendions avec impatience de notre côté de l’Atlantique (wink à leur chanson Atlantic) et ils nous ont confiés être agréablement surpris par la réponse des fans ici. Ayant déjà tourné en Amérique avec As It Is auparavant, il paraît normal qu’ils aient déjà récupéré certains de leurs fans. Avec quatre groupes à l’affiche, il était compliqué d’accorder plus de 25 minutes au premier groupe sur scène. C’est donc un set de six petites chansons qu’ils nous ont présenté, dont cinq d’entre elles sont extraites de leur premier album Adornment, dont nous vous parlons plus en détails ici. Dès leur arrivée sur scène, les quelques fans arrivés à l’heure pour ne pas les rater se mettent à chanter les premières lignes de Mum: “I saw you in my sleep last night, chasing after me, riding my first bike!” et l’ambiance s’échauffe rapidement. Le groupe enchaîne avec le premier single d’Adornment, Atlantic, que plus de monde semble connaître; et sur cette piste, le rythme de la batterie qui nous donnait déjà envie d’air drum sur la version studio est encore plus satisfaisant à écouter en live. Collin Walsh, le chanteur, s’empare d’un drapeau français offert par une fan et le pose sur son pieds de micro avant d'entamer Beautiful Things, l’une des plus chansons les émouvantes d’un point de vue aussi bien matériel qu’artistique. Et ce, notamment à la fin où quelques personnes reprennent doucement en choeur les dernières lignes de la chanson; “If only I could change the world you view, and all along, the devil’s dealt cards to you, cast you out into ocean blue”. On espérait un peu voir Grayscale interpréter Come Undone, deuxième piste d’Adornment dans laquelle Patty Walters, frontman d’As It Is fait son apparition. Ce ne sera malheureusement pas le cas, probablement à cause du gros rhume de Patty, puisqu’ils l’ont chantée sur la majorité des autres dates de la tournée.. C’est sur Fever Dream que le groupe termine son set, et le sourire aux lèvres, ils quittent la scène en nous donnant envie de les revoir très vite.
[Setlist complète: Mum, Atlantic, Let It Rain, Beautiful Things, Palette, Fever Dream.]
     Courage My Love sont les prochains sur scène. CML, c’est deux jumelles: une femme à la batterie, une femme à la guitare et un bassiste complètement barré. Ouvrant leur set sur Animal Heart, les canadiens nous ont fait danser et sauter sans pause pendant les trente minutes qui leur étaient consacrées. Même sans connaître, c’est entraînant et persuasif. Les voix séductrices des deux chanteuses, Mercedes et Phoenix, nous poussent à répéter en rythme les quelques paroles que nous arrivons à reprendre; “Can you feeeel my aaaaanimal heart!”. Dans les aigus, le son de la salle sature un peu par moment mais ce n’est rien qui nous empêche de continuer à profiter. Ils enchainent avec Love Hurts, qui donne particulièrement envie de se défouler aussi. Nous reconnaissons quelques autres titres, Need Someone, et puis Stereo pour la fin; ce qui nous donne envie de nous pencher un peu plus sur le groupe à l’avenir.
[Setlist incomplète: Animal Heart, Love Hurts, Need Someone, Stereo.]
    Grosse tournée donc, pour le Okay tour d’As Is It, puisqu’avant leur passage, un troisième groupe se presse sur scène. Ce sont cette fois-ci les anglais de WSTR (à prononcer Waster) qui prennent possession de l’espace. Plus rythmé, plus agressif, le set des anglais nous plonge dès l’ouverture dans une ambiance  pop-punk, qui, bien que très générique, suffit à faire hocher les têtes dans le public. Rapidement, l’ambiance se transforme un peu et les premiers circle pits de la soirée apparaissent. Trois ou quatre chansons plus tard, c’est même un wall of death qui s'érige au centre du backstage malgré quelques premiers rangs de fans bien accrochés à la scène. Il faut admettre que nous avons été surpris par la tournure du set. Les ayant vu quelques mois plus tôt ouvrir les festivités pour le concert de Trash Boat à la Mécanique Ondulatoire, nous en avions gardé une impression très bof, voire plutôt mauvaise. Ce coup ci, c’était plutôt agréable et nous en sommes sorties moins hostiles à l’idée d’aller redécouvrir leur musique en studio. Comme quoi, une salle, une ambiance, un état d’esprit… il en faut peu pour permettre la réconciliation.
[Setlist complète: Featherweight, Footprints, Fair Weather, Gobshite, Nail The Casket, South Drive, Graveyard Shift, Eastbound & Down, Lonely Smiles.]
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     As It Is arrivent enfin sur scène aux alentours de 21h15, sous les hurlements habituels de fans qui leur sont réservés. Dans le public, beaucoup de visages familiers que nous avions déjà croisés lors de leurs précédentes venues, preuve que les anglais ont une fanbase bien ancrée. D’ailleurs, ça se ressent bien dès le début et ce, jusqu’à la dernière chanson interprétée. Le groupe commence avec Hey Rachel, puis enchaîne avec deux autres chansons de leur album okay.: Patchwork Love et Pretty Little Distance.
 “We’re gonna sing two old songs if it’s okay with you” s’exclame Patty avec son habituelle voix théâtrale et son accent anglais prononcé. Avec l’approbation vive du public, c’est donc l’agréable mélodie de Concrete puis de Cheap Shots & Setbacks qui nous glisse dans les oreilles avant qu’As It Is se lancent dans leur duo terrible. Nous vous en parlions déjà lors de leur dernier passage en France avec Neck Deep, le duo terrible, c’est l'enchaînement déchirant No Way Out / Soap. Plus d’un an après la sortie de l’album, ce sont toujours nos deux préférées à la fois en live et en studio. Un circle pit se forme pour No Way Out et tiendra près de toute la chanson sans faiblir; puis Ben et Patty se donnent la réplique sur Soap avec la même intensité qu’à l’habitude. Le frontman s’écroule au sol à la fin de son couplet “You're a craving that I can't forget, some days I'd rather die than let this end“, et cela fait toujours son petit effet: la foule hurle dramatiquement.
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Patty nous annonce très vite au début du set qu’il est tombé malade, et cela s’entend assez dans sa voix car chanter avec le nez bouché, ce n’est pas si simple. Pour cette raison, le set sera bien écourté. Ce sont donc seize chansons qui seront interprétées ce soir là au lieu des dix-neuf prévues initialement dans le set européen. Bitter Broken Me, Often et Still Remembering ont ainsi été écartées. C’est pour autant sans grande importance puisque la bonne humeur reste présente tout le long du set, entre les anciennes chansons et celles du deuxième album. Les voir en tête d’affiche permet d’assister à un set plus long et donc d’apprécier sur scène des chansons moins populaires, abandonnées depuis longtemps ou mises de côté au profit des singles lors des premières parties ou festivals. On compte par exemple, Winter’s Weather, Speak Soft, Curtains Close ou encore Austen, très jolie chanson écrite par Ben au sujet de son grand-père.
 As It Is ont la particularité de rendre l’espace sûr et rassurant pour les personnes qui le partagent avec eux. En leur présence, on se sent en sécurité, comme si une épaisse couche de protection venait nous recouvrir la peau. Juste avant la performance d’Until I Return, les instruments se calment et Patty prend la parole pour tenir un discours émouvant. Après sa classique blague “Oh c’est rigolo! On joue à Paris et on est pas sur un bateau pour une fois!” (Cf. les concerts au Petit Bain, au Batofar, etc.), le chanteur retrouve un ton plus sérieux pour parler d’okay. et de la nouvelle ère à venir. Le groupe a hâte de nous présenter leur troisième opus mais ils savent aussi à quel point leur deuxième album est important pour les fans et à quel point ça fait du bien de parler de santé mentale avec eux dans ce si bel esprit de communauté. Nous en avions parlé avec Ben et Patty, dans une interview au Longlive Rockfest que vous pouvez retrouver ici. Pour l’heure, les copains d’As It Is sont reconnaissants et remplis de gratitude envers leurs fans pour la réponse incroyable qu’ils ont reçu avec okay.. C’est donc avec beaucoup de sincérité qu’ils interprètent la chanson et l’émotion se ressent bien lorsque tout le monde chante en coeur le joli refrain plein d’espoir “You can't keep me sane when I'm out of sight, I still lose my way from time to time. You can't keep me sane when I'm out of sight,I promise I'll fight but I can't promise that I'll be fine”.
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 “This will be our last song”, nous prévient Patty au moment où les premières notes de Can’t Save Myself résonnent. Mais c’est sans compter sur le rappel, qui arrive seulement quelques minutes plus tard. As It Is terminent avec Okay (chanson au même titre que l’album) qu’ils avaient pour habitude de chanter en ouverture des concerts. Puis c’est finalement avec la célèbre Dial Tones qu’ils clôturent la soirée. Comme souvent dans nos petites salles parisiennes, la foule s’emballe et commence à grimper sur la scène, envahissant l'espace des musiciens pour terminer la chanson avec eux et finir sur une bonne note. C’est toujours un plaisir de voir les anglais dans la capitale et nous avons vraiment hâte de voir ce qu’ils nous réservent avec leur troisième album !
[Setlist complète: Hey Rachel, Patchwork Love, Pretty Little Distance, Concrete, Cheap Shots & Setbacks, No Way Out, Soap, Speak Soft, Sorry, Winter's Weather, Curtains Close, Until I Return, Austen, Can't Save Myself. Encore: Okay, Dial Tones.]
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