L’amour s’évapore, il fait plutôt froid dehors, tu recherches un peu de réconfort, et voilà qu’ils ne sont plus assez fort. T’es trop bipolaire, trop instable, trop folle, trop déprimée ou trop enjouée. T’es pas assez, pas assez gentille, t’es trop facile, pas assez naïve. T’es mauvaise, t’es trop à l’aise, tu t’éclipses sans laisser de trace, tout ce que tu touches tu le casses. On t’as trop écrasé, pas assez aimer. On t’en a trop demandé, pauvre petite poupée. T’es superficielle et tu regardes même plus le ciel. T’es vide et ton regard est avide. Tu les regardes comme si tu voulais croquer le monde mais on t’as déjà mangé toute crue. Pourtant, un jour, tu y as cru.
Je sens brûler en moi un désir sauvage d'éprouver des sentiments intenses, des sensations ; une rage contre cette existence en demi-teinte, plate, uniforme et stérile.
Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l'ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l'étendue de la corruption humaine.
Mais je me sens étrange, presque surhumain. Je ne m'habituerai jamais à être en vie. C'est un mystère. Je suis toujours surpris de constater que j'ai survécu.
Nous ne le savons déjà que trop par nous-mêmes, … cette vie n'est qu'une épreuve passagère malgré cela, nous nous cramponnons à elle, espérant toujours y découvrir le bonheur.
Et puis, il y a ceux que l'on croise, que l'on connait à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie.