Tumgik
#photographie à contre-jour
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour parce qu’il fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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alexisgeorge24 · 3 months
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15 janvier:
Arrivé à 03h00 à Los Antiguos, je finis ma nuit en posant mon matelas dans la gare routière. À 07h00 je repars à pied vers le poste frontière argentin à 3 km. 3km plus loin je traverse le poste chilien et 9km plus tard, toujours à pied, j'arrive au village de Chile Chico. 15km sur de la route avec aucune voiture voulant me dépanner, super. Si je suis ici c'est pour aller à El Chalten de manière un peu original, à savoir en traversant le Parque Nacional Patagonia (100km, 3 jours) pour rejoindre Cochrane, puis bus jusqu'à Villa O'Higgins (la toute fin de la Caretera Austral, prolongation de la Panamerica qui commence en Alaska), puis bateau, puis 60km à pied jusqu'à destination. La partie la plus incertaine étant d'aller au parc depuis là où je me trouve. Pas de navette et personne pour partager un taxi 4x4 avec moi, je décide de camper au village et de tenter ma chance en stop le lendemain. Étant à la capitale de la cerise du pays, j'y challenge mon appareil digestif avec 1/2 kg. Explosion de saveur dans la bouche, ça faisait depuis le Pérou que je n'avais pas manger d'excellent fruit.
Bilan: 15km
16 janvier:
Je me positionne après la bifurcation vers le parc et lève le pouce aux quelques 30 voitures (surtout des pick-up) qui passeront en 3 heures. Tous me font signe qu'ils ne vont pas très loin; ce dont je ne doute pas du tout... Tant pis, ça me laisse l'occasion de méditer sur la lenteur du temps qui s'écoule, notre place dans le cosmos, la polarisation de nos sociétés, observer les fourmis, piafs, nuages, feuilles... bref, je me fais très profondement chier. Je ne sais plus quel philosophe a dit que tous les malheurs du monde viennent du fait qu'on est pas foutut de rester assis dans une piece sans rien faire. Dans ce cas je vais probablement provoquer une 3e guerre mondiale. J'abandonne le stop et achète, vaincu, un billet de bus vers Cochrane pour le lendemain, le village que je devais rejoindre en 3 jours de marche. L'après midi je me balade sur les bords du Lac General Carrera (2 fois la taille du lac Leman) et monte quelques collines de roche. Le soir je me reprends 1/2 kg de cerises, plus un ananas. Mon bide ne sera pas content le lendemain.
17 janvier:
Le trajet en bus durera 6 heures pour faire 180km, mais la Caretera Austral qui slalome dans les Andes patagoniennes me fait apprécier chaque virage. Je me dis que je peux envisager revenir ici lors de ma remontée vers Lima pour repartir vers le Nord en empruntant cette voie. Arrivé à Cochrane je prends mon billets de bus pour Villa O'Higgins, le prochain étant dans 3 jours. Très bien, je pars direct pour faire une boucle qui s'étalera sur 3 jours précisément dans le Parc Nacional Patagonia. Je ferai la partie sud de ce que je comptais initialement faire. J'entre dans le parc en contournant l'entrée et au sautant une barrière pour ne pas payer (oui j'en suis fière) et je monte vers mon 1er bivouac au bord de la Laguna El Cangrejo. Je suis absolument tout seul, il fait gris mais les rayons du soleil transpersent au loin les nuages, il pleut un peu, les oiseaux se parlent (sans se comprendre j'imagine) et je me sens bien.
Bilan: 12km, 900m d+
18 janvier:
Nuit glaciale, tout est gelé dehors et la tente est en carton. Le lac entier fume et avec le soleil qui vient tout juste de se montrer en contre jour derrière les sommets, le réveil est magique. Je monte à un col à travers une forêt, longe un plateau et me retrouve en haut de la vallée Chacabuco. Avec la hauteur je peux apercevoir plusieurs lacs verts, bleus, turquoises, noirs en terrasse sur le flanc de la montagne, je croise un groupe de guanacos (les 1ers de mon séjour), les sommets au loin sont enneigés, les nuages permettent un jeu de lumière, et je passe pas mal de temps à filmer et photographier les paysages. La marche est longue et j'arrive en fin d'après-midi à mon bivouac au bord du lac Cochrane. Il fait très beau, l'eau est cristalline turquoise, des plages bordent le lac, et je m'y baigne avec plaisir. L'eau n'est pas glaciale, peut-être 12°. En m'appretant à faire à manger je constate que la hance de ma popote est cassée et que ma bonbonne de gaz ne se vis pas au réchaud... par chance il y a un foyer pour faire du feu à 20m de mon bivouac. Je fais donc mon tout 1er feu de bois, et c'est un succès ! Par contre je dois jongler avec 2 branches pour manipuler ma popote qui n'a pas de hance.
Bilan: 31km, 600m d+
19 janvier:
La dernière partie de la boucle consiste à longer le lac Cochrane puis la rivière du même nom. Le sentier enchaîne montés et descentes avec autant de points de vue sur ces eaux parfois bleu claire, parfois turquoise, le tout dans une foret de pin dense. S'il n'y avait pas les sommets blancs au loin on pourrait oublier qu'on est en Patagonie. Arrivé au bout du sentier je fais les derniers 4km à bord d'une voiture qui s'arrête en me doublant sans que j'aie besoin de bouger un doigt, ni même le pouce. L'argentine me manque puisque je ne peux toujours pas me faire un restaurant arrivé au camping du village.
Bilan: 10km, 600m d+
20 janvier:
Le réveil est assez terrible puisque mes batteries de drone qui chargeaint dans les WC ont disparues. Sûrement volées étant donné que le chargeur lui est toujours là. Affolé je demande à qui je croise des informations, notamment au propriétaire, et je réalise que je dois y faire le deuil. Plus de souvenir aérien jusqu'à la fin du séjour. C'est dur émotionnellement mais je m'étais préparé à cette éventualité... Pour me consoler je me dis que je vais penetrer une zone avec beaucoup de vent où dans tous les cas je n'aurai pas sortie le drone. En plus je n'ai pas le temps de jouer à l'inspecteur Colombo; déjà je n'ai pas encore de "femme" pour alimenter ma réflexion mais surtout j'ai mon bus qui part pour Villa O'Higgins. La route sur la Caretera Austral est toujours sinueuse dans les vallées des Andes, on prend même un bateau pour traverser un lac et diversifier les panoramas. Arrivé à destination, soleil éclatant qui m'empêche de me reposer. Je grimpe alors au Mirador de la Bandera qui domine ce village marquant la fin de la Caretera Austral, mais aussi des lacs, sommets, glaciers, condors, etc etc, je commence à fatiguer à devoir décrire ces paysages qui sont tous uniques comme ils sont incroyables. Le soir, coucher de soleil au ciel sanglant et apero avec le couple de français que j'ai connu à Cochrane.
Bilan: 8km, 500m d+
21 janvier
La prochaine étape pour rejoindre El Chalten étant un bateau à travers le Lac O'Higgins pour le lendemain, j'ai donc le bonheur de me ballader dans cette région une journée de plus. Je vais donc jusqu'au Mirador Laguna El Toro et, OH MON DIEU, quelle surprise, un panoramas impressionnant... Sans m'en lasser, j'ai une vue sur le Lago Ciervo d'un côté et des glaciers de l'autre. De retour au village, c'est encore apero dans cet environnement au milieu des glaciers, des montagnes et de la forêt. S'ils devaient avoir un drapeau tricolore, il serait blanc, noir, vert.
Bilan: 19km, 500m d+
22 janvier:
La traversé du lac O'Higgins s'effectue dans un petit bateau pour 16 personnes. Le lac a plusieurs longues branches définissant les vallées entre les montagnes, ce qui fait penser à des fjords. Il fait beau mais si on reste à l'extérieur on se prend pas mal de flotte des vagues qui font danser le bateau comme dans un festival de techno. Arrivé à l'embarcadère du lieu-dit Candelario Mancilla, on sort administrativement du Chili en passant les frontières via la gendarmerie. 5km plus loin je laisse le groupe du bateau qui se dirige directement vers le poste frontière argentin, à 15km de marche. Moi je décide de faire une grosse boucle en passant par un autre bras du Lac O'Higgins d'où se jettent des glaciers. Arrivé au col donnant sur le point de vue attendu, j'ai une des plus belles de vue de mon séjour sur Terre. Lac bleu laiteux, mer de glace s'y jettant, chaîne de sommets couverts de gros glaciers en "rivière", ciel bleu, des condors. Je ne sais pas pourquoi les mots que je prononce en voyant tout ça ce sont des insultes. En longeant le lac, je me perds plusieurs fois à cause des sentiers faits par les vaches et des cartes sur les applications qui sont erronées. Mais la végétation n'est pas dense et lorsque je constate que j'ai totalement perdu le sentier, je fonce en ligne droite vers le bivouac que j'ai repéré sur la carte sans trop de difficultés. J'arrive à 21h15, le temps de poser la tente et de manger, il fait nuit.
Bilan: 31km, 1100m d+
23 janvier:
Dernière étape avant d'atteindre la destination tant attendue d'El Chalten. Je passe un col et me voilà en territoire géographique argentin. Points de vue incroyables sur la mer de glace mentionnée précédemment. Je longe une longue vallée à travers forêts, gués, cascades, lacs et me voilà au poste frontière argentin au bord du lac Disierto. Je longe ce lac qui borde le glacier du Cerro Vespignani et qui offre des vues inédites pour moi du fameux Fitz Roy. J'avais oublié à quel point il était impressionnant. Arrivé au bout du lac je prends une navette qui m'amène vers ce qui était dans ma mémoire le paradis, El Chalten. Vite je pose ma tente au camping et je fonce pour une bière avant de dîner au restaurant Ahonikenk, notre adresse préférée avec Jessica lorsque nous avions séjourné ici en 2020. Eh bien j'en suis très déçus... C'est cher, petite quantité (pour une référence argentine), et pas très savoureux... Je ne sais pas si c'est moi qui avait trop idéalisé le lieux, si ça s'est dégradé ou si je me suis habitué à bien mieux à travers l'Argentine. Il y a aussi énormément de monde, dont je m'étais complètement déshabitué.
Bilan: 28km, 800m d+
24 janvier:
Après une nuit partiellement réparatrice pour mes pieds, je me dis que ça serait pas mal de ne pas trop forcer les 2 prochains jours. Grasse matinée et chill au camping avant d'aller au Mirador del Condor qui offre une très belle vue sur le village, le Fitz Roy, le Cerro Torre et bien entendu, les condors qui font de la voltige au dessus de nos têtes. Le soir apero à la brasserie locale du coin (excellentes bières) et 2e tentative de restaurant, cette fois en suivant les conseils du Routard. Prix et quantité très correct mais la qualité n'est toujours pas là. Je pense qu'El Chalten est victime de son succès malheureusement. L'après midi le vent se lève et me fait craindre pour ma tente qui se tord dans tous les sens. Je la fixe et la tend comme je ne l'ai jamais fait, et elle tiendra la nuit.
25 janvier:
Repos forcé à cause de la météo. Je glande. Le camping est plein à craquer avec cette pluie et j'ai hâte de retrouver les sentiers. Pendant ma sieste, et après avoir (trop) regonflé mon matelas, celui-ci craque et 2 des 6 tubes fusionnent pour former un gros cylindre. Super, plus que 2 mois à dormir de travers sur cette bosse.
Bilan: 9km, 200m d+
26 janvier:
Je m'apprête à faire une chose pour la 1ere fois de ma vie: faire une rando pour la 2e fois de ma vie! Fitz Roy et Laguna del Torro sur 2 jours, presque le même itinéraire que celui fait avec Jessica en 2020. Je monte jusqu'au camping au pied du Fitz Roy pour y monter la tente et je continue jusqu'à la laguna de los tres. Je vois enfin de près cette aiguille gigantesque sans aucun nuage (pour la 1ere fois). En 2020 je pense que je ne réalisais pas assez à quel point ce sommet était impressionnant par sa forme et son manteau de glace. Pour rendre original cette balade j'essaie de monter au Cerro Madsen, à 600m d+ depuis le lac. Évidement je suis tout seul, pas de sentier visible hormis quelques cairns, c'est casse gueule, je dois monter par la crête, les rafales de vent avoisinent les 100km/h me forcant à me coucher tous les 100m, certaines portions doivent être escaladées, je me marie dans 6 mois, je n'ai toujours pas trouvé de photographe, je fais demi tour à 3/4 du sommet.
Sieste de retour à la tente et je fais une ballade au Mirador de Piedras Blancas, un glacier de pure glace (sans la moindre poussière) au milieu de la roche noir.
Bilan: 23km, 1400m d+
27 janvier:
Je rejoins la Laguna Torre par la Laguna Capri, toujours pour changer par rapport à 2020 où c'était via Laguna Madre et Hija. A part ce bonus c'est la même ballade. Même apothéose lorsqu'on appercoit ce glacier éclaté en icebergs à la rencontre avec le lac. Le vent me fait marcher de façon pas normal (au sens géométrique de terme, à savoir pas perpendiculaire au sol) et je me croirais dans un clip de Michael Jackson. De retour à El Chalten je passe une soirée confort.
Bilan: 25km, 400m d+
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alain-keler · 5 months
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Les israéliens évacuent les colonies de Gush Katif, au sud de la bande de Gaza. Je reprends un extrait de mon journal.
Jeudi 18 août 2005. 
Les opérations reprennent. Toujours suivant le même principe de quadrillage quartier par quartier. Il reste un gros morceau, c’est la synagogue, point focalisateur car hautement symbolique. Beaucoup de monde s’y est réfugié. Les soldats s’installent autour de ce bâtiment imposant. Ils s’allongent sur l’herbe où ils passeront la majeure partie de la journée. Un soldat faisant partie de l’opération retrouve sa sœur qui fait partie des jeunes restés à l’intérieur de la synagogue. Ils s’étreignent longuement en pleurant. Personne ne tente de les séparer.
Il y a maintenant des quartiers entiers vidés de leurs habitants. Sur les terrasses, des tables sur lesquelles on a laissé des objets, des bouteilles entourées de verres, des assiettes à moitié remplies, des affaires restées pèle mêle. Des vêtements accrochés à des porte linge attendent leurs propriétaires, des jouets par terre attendent les enfants qui hier encore s’amusaient là.
C’est comme si une catastrophe était arrivée et les habitants avaient été happés par quelque chose de mystérieux, d’incontrôlable.
Les protagonistes ont été happés par l’histoire, et contre cela on ne peut rien. Je photographie cet événement 23 ans après Yamit, la dernière colonie évacuée avant le retrait israélien du Sinaï. L’histoire se répète, l’histoire se répètera.
À Yamit, j’étais 23 ans plus jeune, plus insouciant. J’aimais voyager, courir le monde et les évènements importants, mais rien n’était inscrit dans mon travail d’une manière réfléchie et conséquente. Je venais, je restais, je partais. En Israël, je venais plus souvent. Il y avait Jennifer. De temps en temps, elle m’accompagnait à Yamit. Je crois que l’on s’aimait et l’on ne se posait pas beaucoup de questions. Je les ai gardé pour plus tard, de manière à m’occuper pendant mes vieux jours.
Attente pour l’évacuation de la synagogue. Je me balade dans le quartier. L’armée entoure une belle maison, comme beaucoup de maisons de Newe Dequalim. Une femme hurle en s’accrochant à ses haies. Derrière, son mari est assis, comme groggy, entouré de quelques proches. Derrière eux, un jeune couple se serre très fort, comme dépassés par la scène se déroulant devant eux.
Incident grave au premier étage avec une photographe. On nous a demandé de monter avec les propriétaires, par respect pour eux.
Il y a eu beaucoup de cris et de pleurs aujourd’hui, certaines personnes ayant vécu ici près de 30 ans. Ce sont les pieds-noirs d’Israël. Ils se croyaient protégés par des gouvernements qui avaient initié cette colonisation. Mais au delà de la politique, il y a aussi un drame humain, qu’on le veuille ou non.
Il y a aussi ceux qui mettent des étoiles jaunes sur leurs poitrines. C’est choquant. Ceux dans ma famille qui les ont portées pendant la guerre ne sont jamais revenus de leur voyage au bout de la nuit. Eux ne périront pas dans les chambres à gaz.
L’évacuation de la synagogue commence vers 15.00 heures. L’armée et la police réussiront un quasi sans faute. Mais au fond de moi-même, je suis gêné. Il y a parmi ceux qui occupent la synagogue beaucoup de fanatiques qui envoient au monde une image d’Israël catastrophique. C’est ce message qui est transmit. Le danger pour Israël vient de là. 
Ces gens-là sont minoritaires mais donnent d’Israël le  visage d’un pays réactionnaire et raciste.
Il n’y a pas beaucoup de différence entre ces fanatiques barbus et ceux de l’autre côté. A Gaza, le Hamas possède beaucoup d’armes et les utilise contre les civils israéliens. En Cisjordanie, de nombreux colons sont aussi armés (officiellement pour se défendre), et certains d’entre eux n’hésitent pas utiliser leurs armes contre les palestiniens. Il suffit de lire dans la presse israélienne les comptes-rendus de ces exactions pour se faire une idée.
Depuis la guerre de 1967 et l’occupation des territoires palestiniens, un travail de sape interne a été effectué dans la société israélienne.  L’armée, dont la raison d’être est de défendre légitimement le pays est devenue une force d’occupation agressive et brutale. Ce n’est pas son rôle. 
Je suis aussi juif qu’eux, mais j’essaie de transmettre un autre message, celui qui m’a été transmis par ma mère, celui de la tolérance. C’est pour les mêmes raisons que je n’admets pas que l’on dise et que l’on ne voit que le côté négatif de ce pays. Et c’est souvent le cas dans les soirées françaises.
À côté, une maison brûle. Un homme s’écrie en français qu’il y a tout juste 1960 ans que le deuxième temple a été incendié,et que cela marqua la fin du royaume juif et le début de l’exode et de l’errance. Des hommes en costumes rayés de déportés prient en direction de la scène de l’incendie. Piètre et machiavélique mise en scène de l’histoire juive, de mon histoire.
L’évacuation de la synagogue ne me touche pas. Trop d’égards ont été mis envers ces gens-là. Par contre, certaines scènes de familles quittant leurs maisons étaient très touchantes, comme ce grand père vêtu de son châle de prière et entouré de ses enfants et petits enfants pleurant. J’écarte le côté théâtral au profit d’une perte sincère de quelque chose qui pour eux était importante, et que je peux essayer de comprendre. 
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pas-de-la-kaamelott · 2 years
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✨les boys✨ quand ils étaient lycéens (je prends pas le nouveau bac je vais pas vous saouler avec ça)
- Mani : est en L. Une tanche en philo et français par contre les langues c’est son rayon. Le genre de mec avec qui ta prof d’espagnol a tout le temps l’air de flirter et qui n’a jamais eu moins de 16 à un contrôle de vocabulaire. A part ça le plus gros charo du bahut c’est lui, les profs qu’il aime pas il les insulte ouvertement les profs qu’il aime ils l’aiment en retour. Celui qui fout le plus la merde dans l’internat, il entraîne tous les autres avec lui les surveillants ont une relation amour-haine avec lui. Mettra un seau d’eau au-dessus de ta porte. Mais. Jamais de la vie il te balancera si t’as fait une connerie il se fera coller à ta place sans trop broncher. Revient assez souvent en sang parce qu’il s’est encore battu parce que le mec en face avait insulté ses potes pour se faire soigner par caius qui râle qu’il pourrait quand même faire gaffe un peu
- Arturus : est aussi en L. Le premier de la classe en français, un putain de génie en philo (surtout parce que son prof est tout aussi dépressif que lui donc il est d’accord avec ses copies qui devraient l’alerter sur l’état de santé mentale de son élève). Est un gros nul en langues, il copie sur Mani 80% du temps voire il arrête tout simplement d’écouter quand ça le fait chier et ne s’en sort quand on lui pose une question qu’en déduisant la réponse avec de la logique puis continue de regarder les merles dans la cour par la fenêtre (mon expérience personnelle parle, ça s’entend ou pas ?). C’est le mec timide qui est toujours fourré avec manilius et caius et qui essaie de les retenir de faire trop de conneries. Beaucoup de filles (et de garçons) sont intéressés par le fait qu’il parle pas beaucoup donc ça le rend mystérieux, et bien qu’il ait tendance à foirer toutes ses relations il reste dans le souvenir des gens comme quelqu’un de très doux et profondément loving and caring en amour. Possède également une grande gourde remplie d’expresso dont il se sépare jamais et porte toujours une écharpe autour du cou parce que 1) il a tout le temps froid 2) il pense que ça lui donne un côté edgy (c’est faux)
- Caius : avec mani et arturus ils forment le trio de la d de la filière L. Procrastine tout jusqu’à 23:15 le dernier jour du délai pour rendre sa dissert. Bizarrement il se débrouille en philo et encore plus bizarrement le commentaire de texte au bac de français il a tout défoncé. Shitposts his way through his assignements dans les langues. S’il voit une seule formule mathématique il pleure tellement il est allergique aux sciences. Est le clown de la classe mais il essaie de rester dans les limites du respectueux contrairement à mani. 2ème plus gros charo du lycée, avec ses p’tits cheveux un peu longs ondulés de fuckboy il s’est tapé l’entièreté de la gent féminine du bahut et la moitié de la gent masculine (le nombre de personnes à qui il a ouvert les yeux sur leurs sexualités…unfathomable). Est le seul connard du groupe qui fume. Porte une veste en cuir et ON GOD ça lui va hyper bien. Son atout pour pécho c’est faire ses bons gros yeux de lover en ayant fait gaffe de se placer face à la lumière pour que leur couleur ressorte. Caius passion photo il est assez doué avec le noir et blanc et a tendance à photographier les gens avec qui il est sorti (« les natures mortes c’est mort ça doit rester mort »). Les colles il peut supporter mais il balance les noms quand on menace d’appeler ses parents. J’aime penser que c’est l’infirmière du groupe, genre il est toujours là quand y’a des cauchemars, dès qu’y en a un qui se blesse il a le matos dans son sac, quand y’en a un qu’est malade il se fait porter pâle aussi juste pour s’occuper de celui qui est au fond du plumard avec une grosse fièvre. Revient aussi souvent en sang (mais c’est plus parce qu’il s’est fait victimisé par un mec plus costaud que lui) et selon comment on lui a cassé la gueule râle assez fort (faut s’inquiéter quand il dit rien, caius).
- Falerius : il a pris ES le madlad. N’a jamais eu une moyenne en dessous de 15. C’est un mec normal a l’exception que c’est le seul connard en t-shirt pantacourt tous les jours que dieu fait. Ses profs le décrivent comme « un plaisir à avoir en classe ». C’est toujours lui qu’on envoie quand ils font trop de bruit dans le dortoir parce que les surveillants le croient. Les aide à faire leurs devoirs de bon cœur et avec beaucoup de patience (surtout pour caius). A son permis de conduire, donc devenu chauffeur officiel de la bande. Il est très, très fatigué de ses potes et des batailles de bouffe à la cantine
- Papinius : a pris S parce qu’il savait qu’il aurait été vraiment trop nul dans les deux autres filières. Harcèlement banalisé par le prof d’eps parce qu’il est à deux doigts de lui claquer dans les pattes au bout du premier 400m du 2x800. Il arrive à garder la tête hors de l’eau question notes mais dès qu’y a un contrôle le gang peut être sûr d’entendre toute la journée « franchement les gars ça va être chaud, sa mère ca va être chaud » et de se ramener deux jours après avec un 13 ou 14 tout à fait honnêtes. Souvent l’objet des pranks dans le dortoir. Ses potes c’est sa vie il sait pas comment il ferait sans eux. Avant il se faisait harceler mais depuis qu’il a rencontré les autres on lui fout la paix, ceux qui le font pas ce sont des nouveaux et on leur rappelle avec plus ou moins de poing dans la gueule qu’on touche pas à papinius
- Verinus : en filière arts et théâtre. C’est pas pour tomber dans le cliché mais lui c’est vraiment un chômeur personne sait comment il fait pour pas redoubler. Le seul qui est pas dans le même dortoir que les autres et qui du coup vient leur demander des trucs (« eh t’as pas un chargeur ? Une feuille ? De la gouache ? » « non mais par contre j’ai ma main dans ta gueule si tu veux »). Balance immédiatement quand on menace de le coller. En compétition avec venec qui a toujours de meilleures notes que lui (et qui baise plus)
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MARDI 28 MARS 2023 (Billet 1 / 4)
« MUSEE MAILLOL – ELLIOTT ERWITT, UNE RÉTROSPECTIVE »
59-61 rue de Grenelle 75007 - Paris
(Du 23 mars au 15 août 2023)
Nous avions acheté nos tickets il y a quelques jours pour dimanche mais ayant vu qu’il allait faire un temps de cochon ce jour-là, nous avons repoussé nos réservations pour hier où le temps était annoncé plus clément.
Et bien nous en a pris. D’abord la météo ne s’était pas trompée mais aussi et surtout, nous avons appris que dimanche il y a eu plus de 2000 personnes qui sont venues voir l’Exposition ! La jeune-fille à l’entrée qui vérifiait les Billets nous a dit que c’était vraiment limite !
Mais hier, par chance, quasiment personne à l’heure du déjeuner et nous avons pu voir les photos exposées sans le moindre problème. Des photos au demeurant d’un format correct. Insupportables ces expositions avec des photos style A4 et 3 personnes devant chacune d’entre elles !
Les commentaires de l’audioguide étaient très bien écrits et complets, peut-être un peu trop parfois. Dans certaines salles, un seul commentaire regroupant plusieurs photos d’une même série aurait été plus judicieux. Mais bon, beaucoup d’extraits d’interviews du photographe lui-même, traduits en français bien sûr, où l’on apprend plein de choses sur l’époque, les sujets traités, sa façon de travailler, etc, bref, on ne s’ennuie pas une seconde.
Il n’y a pas de logique dans les photos que nous avons choisi de vous montrer car l’Expo est très complète et il y a beaucoup d’époques du photographe représentées. Par contre, lors de la visite, le parcours est beaucoup plus cohérent.
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L’exposition « Elliott Erwitt. Une rétrospective » rend hommage à l’un des photographes les plus importants du XXème siècle, membre de Magnum Photos depuis 1954.
Le parcours présente son œuvre à travers un ensemble de 215 photographies en noir et blanc et en couleur.
Photographe américain d’origine européenne, Elliott Erwitt est à la fois un peintre de l’intime, photojournaliste, photographe publicitaire, réalisateur et portraitiste de personnalités.
L’exposition rend compte de la diversité des sujets abordés et l’unité profonde de l’œuvre. Il a une manière d’immortaliser des moments de la vie quotidienne avec un regard qui n’appartient qu’à lui, mélangeant humour et émotion.
À travers une scénographie exceptionnelle, vous découvrirez la sensibilité unique du photographe.
« En réalité, dire qu’il y a de l’humanité dans mes photos est le plus grand compliment qu’on m’ait jamais fait. » (Elliott Erwitt)
(Source : « La plaquette de l’Exposition »)
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Horaires :
10h30 - 18h30 tous les jours Ouverture le mercredi jusqu’à 22h
Un billet unique donne accès à la collection permanente et aux expositions temporaires.
Tarifs (audioguide compris) :
Plein tarif : 16,5€ Tarif réduit : 14,5€
Bus :
39, 63, 68, 69, 84, 86, 87, 70, 94, 95, 96
Métro : Rue du Bac, Saint-Sulpice, Sèvres Babylone
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focusmonumentum · 2 years
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Le Monument à Pasteur
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A la place de Breteuil convergent deux grands axes majeurs de l'ouest parisien. D'une part, celui partant du Trocadéro en passant par la Tour Eiffel, le Champ de Mars, l'Ecole Militaire puis l'avenue de Saxe; d'autre part, celui partant des Invalides, via l'avenue de Breteuil. Formant la frontière entre les 7ème et 15ème arrondissements, cette place en rond-point, autrement nommée esplanade Jacques Chaban-Delmas, accueille en son centre une statue monumentale, en hommage au savant français Louis Pasteur.
Ayant connu une grande notoriété de son vivant, fondateur d'un célèbre institut à son nom (situé non loin de là, mais nous y reviendrons un jour futur), le scientifique Louis Pasteur se trouve honoré en ce lieu prestigieux, cinq ans seulement après son décès, survenu en 1895. Dû à une volonté de l'État, sa réalisation fut confiée en 1900 au sculpteur toulousain Alexandre Falguière. Celui-ci, mort la même année, ne put malheureusement façonner que son ébauche en plâtre. Finalement achevé en 1904 par ses continuateurs Victor Peter et Paul Dubois, via une souscription publique, ce monument en marbre représente, outre le chimiste et physicien trônant sur un socle de grande hauteur, drapé dans une robe de chambre très "académique", les principales contributions de Pasteur à la médecine: l'invention des vaccins (notamment contre le "charbon du mouton", la rage (bien connu), le choléra des poules, la variole de la vache, d'où provient le nom de vaccine...), l'étude des maladies du ver à soie, ainsi que ses recherches sur la fermentation, ayant conduit à la pasteurisation, bien sûr... Une image très poétique de la Mort rendue impuissante se trouve aux pieds de Pasteur. La grande faucheuse, drapée dans son linceul, recule devant une mère soutenant sa fille mourante, sauvée de la maladie grâce à la vaccination. Cette iconographie est plus que jamais d'actualité, en ces temps de pandémie galopante... 
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En lieu et place de cette statue se trouvait auparavant une gigantesque tour, dite du puits artésien de Grenelle. En effet, un puits artésien fut foré sur la plaine de Grenelle, entre 1833 et 1841, au centre de la cour des anciens abattoirs de Grenelle, bordant la place de Breteuil, descendant à 548 mètres de profondeur. Une tour régulatrice en fonte, de 43 mètres de hauteur, fut édifiée en son centre par l'ingénieur Hippolyte Delaperche en 1857, permettant l'élévation de l'eau à la hauteur du Panthéon! Il n'en reste majoritairement que des gravures, mais aussi cette photographie de carte postale, par Édouard Baldus, grand témoin de la transformation du paysage urbain sous le Second Empire. 
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Crédits : ALM’s
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gfxced · 2 years
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Mon jeudi a été relativement mouvementé. Pétage de durite.  Par contre gros recentrage ce vendredi. Le DigitaLIZA est arrivé et je vais pouvoir scanner avec mon D810 Scans de 36MP here we goooo! J’ai été chercher ma boîte à negs de quand j’étais étudiant en photographie et j’ai raflé tous les negs de ma mère. Gros projets... Les trois prochains jours vont être cools!
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zevinky · 2 years
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unfashionable?
Animes/mangas peu connus et qui méritent plus de visibilité
Le 18 avril 2022 j’ai demandé aux abonnés Instagram (@zevinky) de donner des recommandations de mangas et/ou d’animes “peu connus et qui méritent plus de visibilité”.
C’est donc selon vos recommandations que je vous ai concocté une sélection d’animes unfash (pour le moment ^^) et qui ne devraient pas. ;)
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Zankyou no Terror
Drame - Mystère - Psychologique - Thriller
“ Dans un présent alternatif, Tokyo est frappée par une attaque terroriste qui met en état de choc toute la ville. Le seul élément d'enquête est une vidéo que les coupables ont mise en ligne sur Internet. Les terroristes sont en fait un duo se faisant appeler « Sphinx », deux adolescents s'appelant Nine et Twelve. Ils ont survécu à un incident inconnu, et décident de « réveiller le monde » grâce à des attentats terroristes. ”
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Serial Experiments Lain
Drame - Epouvante - Mystère - Psychologique - Science-Fiction - Surnaturel
“ Lain Iwakura est une pré-adolescente timide, solitaire et mal dans sa peau. À la suite de la mort d'une de ses camarades de classe, elle se découvre une passion pour l'informatique et pour le Wired (littéralement « câblé », « grillagé »), sorte d'évolution d'Internet. Un courrier électronique, envoyé par cette dernière après sa mort, explique que seul son corps a cessé de vivre et qu'elle-même vit à présent dans le Wired. Lain va s'immerger dans ce monde d'interconnexions électroniques, jusqu'à s'y « perdre ». ”
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Luminous Blue
Shojo-aï - Drame - Romance - School Life
“ L'arrivée dans un nouveau lycée, c'est la porte vers de nouveaux rêves. Kô aime la photographie, et en apprenant qu'elle est transférée dans le même lycée que son idole, déjà lauréate deux années de suite du concours inter-lycéen de photographie, elle a du mal à ne pas exulter. Seulement, celle-ci a mis ses activités en hiatus, et fermé le club photo. Pour pouvoir la remotiver, Kô décide d'elle-même de participer à un concours. Elle prend pour sujet Nene et Amane, deux filles de sa classe qui dégagent un profond sentiment d'intimité. Comment aurait-elle pu savoir que celles-ci sortaient ensemble et avaient rompu il y a quelques mois ? ”
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Tengen Toppa Gurren Lagann
Action - Aventure - Comédie - Drame - Romance - Science-Fiction
“ Dans un futur lointain, l'humanité est contrainte de vivre dans des villages souterrains. A la surface règne les Hommes Bêtes, des créatures conçu par Lord Génome et chargés de tuer les humains qui atteignent la surface. Pour cela, ils pilotent des Gunmen, des robots géants et surpuissant. Un jour, Simon, un garçon ayant toujours vécu dans son village souterrain, découvre un Gunman qu'il nomme Lagann. Grâce à lui, et avec le soutien de son frère Kamina, et de Yoko Littner, il va découvrir la surface et rejoindre la rébellion contre les Hommes Bêtes. ”
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Magi - The Labyrinth Of Magic
Action - Aventure - Comédie - Drame - Fantasy
“ C'est l'histoire d'"Aladdin et Alibaba". Aladdin a pour ami un djinn nommé "Ugo" qui est enfermé dans une flûte. Il fait la rencontre de "Ali Baba", et ils décident tous deux de partir à l'aventure. Ils explorent des labyrinthes peuplés de monstres et d’énigmes à la recherche de précieux écrins enchantés. Ils font la rencontre de nombreuses personnes telles que Morgiana, une jeune et mystérieuse fille, esclave d'un jeune seigneur et deviendront un trio puissant. ”
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Ouran High School Host Club
Shojo - Comédie - Drame - Romance - School Life
“ Haruhi Fujioka, « prolétaire » mais dont les résultats scolaires lui permettent d'être boursier dans un lycée privé de haut standing : Ōran Gakuen, Le lycée cerisiers et Orchidées. Un jour, alors qu’il est à la recherche d’un endroit calme pour étudier, il décide de franchir la porte de la salle de musique no 3. Derrière, le "cercle d’hôtes" du lycée, se trouve un groupe de six jeunes garçons qui vendent leur beauté et procurent du rêve aux étudiantes riches et oisives. Cherchant à s’en échapper, Haruhi brise malencontreusement un vase d’une valeur de 8 millions de yens ! Pour rembourser sa dette, il est obligé d’entrer comme "esclave" puis membre de ce club hors du commun… Cependant, il se trouve que Haruhi Fujioka est une fille… ”
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Doubt
Shonen - Horreur - Mystère - Psychologique
“ Au Japon, le jeu Rabbit Doubt fait fureur. Les règles sont simples, les joueurs sont des lapins dans une colonie, et l'un d'eux est secrètement désigné comme étant le loup. À chaque tour, le loup dévore un lapin, et les lapins restants doivent essayer de démasquer le loup. La partie se termine une fois que le loup est démasqué ou lorsque tous les lapins ont été mangés. Mais pour ces cinq fans du jeu, il ne va pas tarder à virer au cauchemar. Yû, Mitsuki, Rei, Hajime, Eiji, et Haruka se réveillent enfermés dans une pièce et à leurs côtés le corps d'un camarade mort. Chaque adolescent a sur sa peau un code-barres tatoué qui leur permet à chacun d'ouvrir une porte, ce qui semble être leur seul espoir. Un loup se cache parmi eux. Et il faudra le démasquer avant d'êtres dévorés. Le trouverez-vous ? ”
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Many Reasons Why
Shonen - Drame - School Life
“ Tsubaki Himeyama est une jolie lycéenne appréciée de tous, sans histoire et très studieuse. Mais à la surprise générale, celle-ci se suicide dans l'enceinte même du lycée ! Au retour de ses obsèques, tous ses camarades de classe trouvent une lettre d'adieu personnalisée sur leur bureau. Qui a bien pu les déposer ? Et que contiennent-elles ? Afin de déterminer et de comprendre ce qui a pu pousser leur amie Tsubaki à un tel geste, ils décident de lire chacun leur tour le contenu de leur lettre... ”
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Banana Fish
Action - Aventure - Drame - Mystère
“ 1973, au Vietnam, un soldat américain perd la tête et tire sur ses camarades. Stoppé par un de ses amis qui parvient à l’immobiliser, il articule « Banana Fish » avant de tomber dans un état second. Environ 10 ans plus tard, New York. Ash Lynx, 17 ans, chef de gang, tombe sur un homme mourant au détour d'une ruelle insalubre. Ce dernier lui remet un pendentif, lui chuchote une adresse à Los Angeles et meurt en murmurant « Banana Fish »… Ce mystérieux médaillon pourrait bien être la clé d'un mystère qui le hante depuis des années : le mystère Banana Fish. ”
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Kiznaiver
Action - Romance - School Life - Science-Fiction
“ Dans la ville de Sugomori vit Katsuhira Akata, un lycéen qui vient d'apprendre qu'il a été sélectionné pour le programme Kizuna qui permet, à ceux qui y sont connectés, de partager et répartir leurs blessures et douleurs entre eux. Si ce programme a pour but d'instaurer la paix dans le monde, il est malheureusement encore incomplet. Mais contrairement aux autres, Katsuhira possède une personnalité plutôt plate et ne ressent pas les émotions de la même façon… ”
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sources: Nautiljon, Wikipedia, Fandom
ZEVINKY
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jcmarguerite · 2 months
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L'insécurité. (miroir#7)
Paris, affiche(s), 18 août 2010. Tout photographe élabore son musée imaginaire de la photographie. Certaines de ces œuvres se retrouvent dans le métro, et je suis parfois amené à intégrer ces références dans mes propres images.Willy Ronis faisait des travaux chez lui quand il a aperçu son épouse se laver dans ce contre-jour. Il s’est interrompu, a pris deux ou trois clichés, puis il est retourné…
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omagazineparis · 2 months
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Neveo l'appli pour créer et envoyer un journal photo à ses proches
Les réseaux sociaux et moyens de communications sont grands, il est désormais facile de communiquer avec ses proches. Cependant, pour les anciennes générations, les nouveaux réseaux de communication ne sont pas familiers. Neveo est une application révolutionnaire qui permet aux nouvelles générations de créer un journal en ligne. Il est ensuite imprimé et envoyé chez vos parents ou grands-parents. Ainsi, chaque génération utilise l'outil qui lui convient et renforce les liens intergénérationnels autour d'un journal. Neveo : son histoire et son concept L'idée de Neveo est venue il y a quelques années. Au cours d'un voyage, Vincent avait envie de pouvoir partager son expérience avec ses proches. Il se rendit compte du peu de moyen possible pour pouvoir donner des nouvelles à sa famille et particulièrement à son grand-père. De retour de voyage, il décide de créer un outil qui permet de partager son quotidien avec ses proches peu importe la distance. Avec l'aide de Simon et Jérôme, l' application Neveo est née permettant ainsi la création d'un journal familial mensuel pour les proches, les parents ou les grands-parents partout dans le monde. Neveo est l'application pour créer un journal photo de qualité !L'utilisation est simple: créer un journal, ajouter des photographies (jusqu'à cinquante par mois), puis légender vos images si besoin. Neveo s'occupe de la mise en page et de la livraison gratuite dans le monde entier. En plus, vous pouvez ajouter des membres de votre entourage afin de contribuer à la création du journal ! Le dernier jour du mois, le journal est clôturé puis envoyé en impression. Quelques jours plus tard, vos grands-parents, parents ou proches reçoivent directement votre journal dans leurs boîtes aux lettres. Neveo : des valeurs et des engagements Le concept même de l'application Neveo prône des valeurs familiales et bienveillantes. Leur objectif est de renforcer les liens intergénérationnels entre les personnes âgées et leurs familles. En effet, depuis 2018, pour la première fois de l'Histoire les plus de 65 ans sont majoritaires par rapport aux enfants de moins de 5 ans.Face à cette population vieillissante, il est important de se soucier de la qualité de vie des personnes âgées et de permettre grâce à des outils tels que Neveo de continuer à entretenir des liens sociaux via les médiums correspondant à chaque génération (le numérique pour les plus jeunes et le papier pour les plus âgées).Malgré la quantité de réseaux sociaux existants, les anciennes générations ne savent pas forcément les utiliser. L'exclusion numérique est aujourd'hui un facteur aggravant dans l'isolement relationnel. Neveo permet donc de lutter contre l'isolement social, et d'entretenir les liens familiaux et intergénérationnels. De plus, Neveo s'engage écologiquement à réduire un maximum son empreinte écologique en travaillant avec des imprimeurs locaux par exemple. Afin de minimiser l'impact sur l'environnement, l'encre et le papier utilisés sont 100% éco-responsable. Et pour chaque nouvelle adresse ajoutée, Neveo plante un arbre avec l'association Graine de vie. Découvrez aussi : Vacances : pensez au livre photo personnalisé ! L'avis de la rédaction La rédaction est complètement fan de ce concept, et des valeurs prônées par Neveo. Cette appli est notre crush du moment ! Neveo allie photographies, textes et liens familiaux. C'est une façon simple et originale de donner des nouvelles à ses proches. On vous invite à prendre l'abonnement à 9,99 euros / mois et faire partie de la Neveo Family. En cette période particulière, nous nous rendons compte de l'importance des liens familiaux et de l'impact sur les relations humaines.C'est pourquoi avec Neveo, nous avons mis en place un code promotionnel spécial : "OMAGAZINE" vous permettant d'avoir un journal offert pendant deux mois. Cette offre de soutien vous permettra de donner des nouvelles aux personnes les plus âgées et/ou isolées de votre entourage. C'est le moment de prendre le temps pour vous et vos proches pour créer un beau journal photo et en faire profiter votre famille. Et maintenant, à vous de partager vos meilleurs souvenirs !#restezchezvous #soutien #familyfirst #neveo #journalphoto Read the full article
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spiritgamer26 · 4 months
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[CP] Nouveau défi de photo animalière et le Declasse Park Ranger
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Nouveau défi de photo animalière et le Declasse Park Ranger
La région de Los Santos accueille une faune sauvage riche et les joueurs sur PS5 et Xbox Series X|S peuvent désormais pister et photographier une sélection d'animaux dans le cadre d'une nouvelle activité quotidienne.De plus, il suffira aux joueurs de photographier un animal pour débloquer l'achat du Declasse Park Ranger, maintenant disponible chez Warstock Cache & Carry. Voici la liste complète : Les véhicules de vol de la casse de la semaine : l'Enus Deity, la Lampadati Casco et la Vapid Ellie. GTA$ et RP doublés dans les courses casse-cou, les contre-la-montre, les courses d'HSW et les contre-la-montre Junk Energy. Nouveaux objets journaliers à récupérer : photos animalières. Nouveau véhicule : le Declasse Park Ranger. Véhicule de test premium : la Pfister Astron custom. Véhicules du showroom de Premium Deluxe Motorsport : la Gallivanter Baller LE, la Benefactor XLS, la Weeny Dynasty, la LCC Hexer et la Benefactor Schafter LWB. Véhicules du showroom de Luxury Autos : la Vapid Dominator GT et le Karin Vivanite. Grand prix de la roue de la fortune : la Declasse Hotring Sabre. Véhicule récompense du salon auto de LS : ceux qui terminent dans le top 3 de courses des Épreuves du salon auto de LS trois jours d'affilée obtiendront la Declasse Tulip. Soyez à l'affût pour repérer les plants de peyotl qui ont fait leur apparition un peu partout dans le sud de San Andreas. Véhicules de retour sur la piste d'essai du salon auto de LS : l'Übermacht SC1, la Dewbauchee Seven-70 et la Grotti GT500. Promotions sur des véhicules : -30 % sur l'Übermacht SC1, la Dewbauchee Seven-70 et la Grotti GT500 qui signent leur retour, ainsi que sur la Benefactor XLS et la Benefactor Schafter LWB. Promotions de l'armurerie mobile de la semaine : -40 % sur le lanceur IEM compact, et les abonnés à GTA+ bénéficient de -40 % sur la carabine. Abonnés à GTA+ : une Declasse Impaler LX (grosse cylindrée) gratuite, des vêtements festifs, 50 % de GTA$ bonus en revendant des pièces via le service de remorquage de la casse, des GTA$ et RP doublés dans les courses de drift, et plus encore.
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Dimanche 17 décembre 2023
Ce matin, la dépression était presque partie, mais nous avons quitté Fort Lauderdale pour rejoindre St Augustine, à 4 heures de route plus au nord. Puisqu’elle migrait dans la même direction, nous l’avons suivie un peu contre notre gré. Rien de comparable à ce que nous avons eu hier, mais le début d’après-midi a été encore sous le ciel gris avec un peu de pluie et du vent.
St Augustine est la plus ancienne ville fondée par des européens sur le territoire des États-Unis : l’espagnol Pedro Menéndez de Avilés (monument sur le photo 3) s’y est établi le jour de Saint Augustin, le 28 août 1565 (pour l’anecdote, il a dû combattre et chasser des Français qui avaient choisi un emplacement à peine plus au nord pour leur colonie). La région de St Augustine marque aussi les débuts de l’histoire de l’implantation des européens sur le continent nord-américain puisque le conquistador Juan Ponce de León avait été le premier européen à reconnaître le territoire, le 27 mars 1513, jour du Dimanche des Rameaux, nommé Pascua Florida (Pâques des fleurs) dans l’espagnol de l’époque : le nom fut donné à la terre aperçue ce jour-là, Florida.
St Augustine a également été un lieu de prédilection pour le richissime homme d’affaire Henry Flagler (1830-1913), ayant fait fortune dans le pétrole aux côtés de Rockefeller et comme créateur du réseau de chemins de fer de la Floride. Il a notamment fait construire le luxueux hôtel Ponce de León (photos 1 et 2), de style renaissance espagnole, à la fin des années 1880. Pour y séjourner du début janvier au début avril, on ne demandait que la coquette somme de 4000$ comptant, soit environ 127 000$ d’aujourd’hui. Lors de notre visite, nous avons pu admirer la magnifique coupole surplombant la rotonde du hall (photo 4), ainsi que les vitraux réalisés par Tiffany dans la salle à manger (photo 5).
Nous avons également marché dans le cœur historique de la ville, notamment sur St George Street, où l’on peut voir plusieurs bâtiments du 18ème siècle (photos 6 et 8). Parmi ceux-ci, l’un attire particulièrement l’attention (photo 7): une inscription y mentionne “The oldest wooden school house in the USA”, ce qui ne serait pas exact, mais l’édifice aurait été construit entre 1702 et 1716 d’après ce que j’ai trouvé en ligne. Le plus intéressant, c’est de constater que la maison est enchaînée et attachée à une ancre de bateau, qu’on peut voir en bas à droite. Le tout aurait été installé dans les années 1930, pour ne pas que l’édifice parte au vent pendant les ouragans !
Enfin, St Augustine organise un grand festival de lumières de Noël. Nous avons pu en voir énormément, mais la plupart du temps, elles sont bien difficiles à photographier convenablement. Il faut dire qu’il y a foule pour l’événement et qu’on se pile sur les pieds un peu partout. Bref, deux seules images (photos 9 et 10), qui ne sont pas représentatives de l’opulence dont nous avons pu être témoins. Nous revenons à St Augustine pour la nuit de vendredi à samedi: peut-être vais-je réussir à prendre quelques images plus intéressantes. Pour l’instant, nous nous tapons 8 heures de route lundi pour rejoindre la Nouvelle-Orléans.
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alain-keler · 5 months
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Journal d’un photographe
Dimanche 19 novembre 2023.
Un collectif de cinq cent artistes a organisé ce dimanche une marche pour la paix, voulue silencieuse et apolitique. Et ça a bien marché.
En photo, c’était un peu « people », ce qui n’est pas ma spécialité. Je n’ai pas reconnu les 9/10 ème des personnes présentes à la manifestation, sauf Jack Lang (depuis qu’il est sur la scène parisienne j’ai eu le temps de le reconnaître!) et Isabelle Adjani, que bien entendu j’ai été incapable de localiser, jusqu’à ce qu’un photographe me la décrive: « elle a un bonnet blanc, et se cache derrière la couverture d’un livre blanc comme son bonnet! Une fois ceci enregistré, j’ai essayé de bien la photographier, ce qui s’est avéré mission impossible. Tantôt le livre couvrait complètement son visage, tantôt ses voisins empiétaient sur mon angle de prise de vue, involontairement. Seules les vues générales permettaient de l’apercevoir, toute petite au milieu des autres personnes en tête de la marche.
  Mais l’important aujourd’hui, c’était eux, les artistes et ceux qui les accompagnaient, et bien entendu nous les photographes, sans qui ces évènements resteraient invisibles, ce qui ne nous empêche pas de galérer pour enregistrer ces moments.
 La situation épouvantable à Gaza a vite fait oublier que c’est un mouvement réactionnaire, totalitaire, le Hamas, qui a provoqué ce qui se passe maintenant en tuant plus d’un millier de civils israéliens, des enfants, des femmes, qui d’ailleurs ne comptent pas pour grand chose dans leur philosophie de la vie. Le Hamas savait que la réaction israélienne serait terrible. Il l’a fait en sachant qu’il enverrait à la mort des milliers de civils innocents, calcul machiavélique qui fait retourner l’opinion publique contre le pays attaqué, ce qui était sans doute un des buts de l’opération.
Quand je dis cela, j’ai conscience que la situation des palestiniens est très difficile en Cisjordanie, avec des colons fascisants et racistes, et qu’il faudra bien un jour réaliser que la solution à deux états est la seule viable pour tous. J’ai, et je vais continuer à documenter Gaza et la Cisjordanie dans ce journal avec des photos prises dans les années 90 et 2000. Mais ces photos ne vieillissent pas, même si la situation a empiré.
 Quand Benyamin Netanyahou et ses ministres racistes partiront, il sera peut-être temps de négocier une solution juste. 
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hensmans · 5 months
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Soudan : Le Darfour ensanglanté par des violences ethniques, Amnesty International témoigne
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Le Darfour occidental est le théâtre d'une horreur inimaginable alors que les Forces de soutien rapide (RSF) et des milices arabes ont mené des attaques à caractère ethnique à Ardamata, tuant et blessant des centaines de civils. Les témoignages recueillis par Amnesty International dépeignent des scènes insoutenables.
Les attaques ont débuté le 1er novembre avec l'assaut des forces soudanaises sur la base militaire des Forces armées soudanaises (SAF) à Ardamata. La situation s'est détériorée après la prise du camp le 4 novembre. Hommes, femmes et enfants de la communauté Masalit et d'autres tribus non arabes ont été visés, subissant des exécutions à domicile ou en fuyant.
"Tous les jours, les civils du Darfour vivent des atrocités insoutenables. Cette escalade de violence cible des groupes ethniques, ravivant les traumatismes des crimes passés", a déclaré Tigere Chagutah, directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est et australe.
Un médecin présent à Ardamata relate le décompte macabre de 95 corps, y compris un nourrisson de 18 jours. Les exécutions systématiques restent gravées dans sa mémoire, évoquant les meurtres brutaux de quatre hommes.
Les violences ne se limitent pas aux attaques, mais incluent pillages et incendies de biens civils. Les Nations Unies ont signalé des agressions sexuelles contre des femmes et des filles, ajoutant à la terreur déjà vécue.
Cette escalade en avril 2023, due aux tensions entre RSF et SAF pour la réforme des forces de sécurité, a ravivé les meurtres ethniques. Les civils déplacés, surtout de l'ethnie Masalit, sont des cibles constantes.
Amnesty International exhorte à briser ce cycle infernal, demandant la responsabilisation des coupables et un accès sans entrave pour l'aide humanitaire. Il est crucial de respecter l'embargo sur les armes décrété par l'ONU pour le Darfour, évitant ainsi tout envoi d'armes aux acteurs armés de la région.
Le contexte
Une escalade de la violence a eu lieu en avril 2023 après des semaines de tensions entre le RSF et le SAF au sujet de la réforme des forces de sécurité pendant les négociations pour un nouveau gouvernement de transition. Des personnes fuyant vers le Tchad ont fait état d'une nouvelle recrudescence des meurtres à caractère ethnique au Darfour occidental, les forces de sécurité soudanaises ayant pris pour cible les personnes déplacées à l'intérieur du pays, principalement d'origine ethnique masalit, dans la ville d'Ardamata. Entre le 7 et le 20 novembre, Amnesty International a interrogé dix personnes, dont deux témoins d'Ardamata et trois proches de victimes, et a examiné de nombreuses vidéos, photographies, rapports des Nations unies et d'autres médias.
Dans un rapport publié en août, intitulé "Death Came To Our Home" : War Crimes and Civilian Suffering In Sudan (La mort est venue chez nous : crimes de guerre et souffrances civiles au Soudan), Amnesty International a documenté les crimes de guerre commis par les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de sécurité soudanaises (RSF) dans ce conflit.
De nombreux membres de l'ethnie Masalit qui ont fui le Darfour occidental vers le Tchad ont déclaré à Amnesty International que leurs villes avaient été attaquées par les FAR et des milices arabes lourdement armées dans le cadre de violences motivées par des considérations ethniques.
Attaques ethniquement motivées par les RSF au Darfour tuant des centaines de civils. Témoins rapportent exécutions ciblées et scènes horribles. Amnesty International dénonce une violence extrême, appelant à mettre fin à ces cycles de souffrance. #Darfour #ViolencesEthniques
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yannlyr · 6 months
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La France en vrac (18 novembre 2023). J’ai créé un compte Twitter X en juillet. J’y réagis et puis j’efface mes réactions. Mes paroles ne sont pas une vérité révélée. Nous sommes harcelés par l’information, par ceux qui la font et la défont, ceux la manipulent. Ne pas s’intéresser au monde est impossible: être concerné implique la réaction. Qui lit? Cette connexion au monde est écrasante. / J’écrirai un jour à propos de la contre réaction à une de mes réactions. / Avoir son portrait dessiné ou peint était une assurance d’une part d’éternité. Le commun des mortels ne cherchait pas la notoriété. La photographie, les films d’amateurs ont agrandi cette part. Cette quête a vidé de sens l’existence propre de ceux qui veulent survivre à leur vie vaine. / Bossuet est revenu à la mode. Il ne porte pas la pourpre gallicane, et se prénomme Kevin. Zemmour enrage: « Votre mère a eu tort. Elle aurait dû vous appeler Corin. Tiens, ça vous irait très bien, pour un prêcheur: « Je ne serais qu’une trompette sonnante… » / Je lis France, les religions et la laïcité, dans la collection Comprendre un monde qui change, du Monde, publié en 2013, préfacé par feu Henri Tincq s.j. Napoléon a exigé de nombreuses choses à l’Eglise catholique, à l’Eglise réformée et à la religion juive. Il faudrait aujourd’hui qu’on n’exige aucune acclimatation à l’Islam? Ça sera soit l’Islam réformé de France soit la République islamique de France. / J’ai vécu 12 ans au Moyen Orient: Égypte et Yémen. Je n’avais jamais envisagé que j’y apprendrais là-bas des clés de compréhension de ce qui arrive, « de retour au pays ». En arabe, el balad est aussi, le pays au sens de nation et le coin de terre d’où on vient, le bled. Ces choses là sont universelles. Baladi, c’est à la fois « mon pays » et « paysan » en égyptien dialectal. Ça parle de racines. « Un oranger, sous le ciel irlandais, on ne l’a jamais vu. Un oranger, sous le ciel irlandais, on ne le verra… jamais. »
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baitibindja · 7 months
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Revue de presse du 12 octobre 2023 : A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale. Les quotidiens reçus jeudi à la rédaction décryptent la mission de la nouvelle équipe gouvernementale constituée mercredi sous la direction du Premier ministre Amadou Ba. Mission de la nouvelle équipe gouvernementale Revue de presse du 12 octobre 2023 Crimes de guerre, crimes contre l'humanité et terrorisme quelles sont les différences et les sanctions juridiques 3 Le secrétaire général de la présidence de la République a donné lecture du décret portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet. L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage. ‘’Des changements mineurs !’’, s’exclame à la Une L’As, soulignant que ‘’le dernier gouvernement sous Macky Sall n’aura pas consacré une grande rupture dans sa composition. En réalité, +Amadou II+ est constitué pratiquement des membres du gouvernement sortant. Ils ont pour la plupart conservé leur portefeuille ministériel même si une dizaine d’entre eux ont été muté d’un poste à un autre’’. Cette nouvelle équipe de 39 membres essentiellement dominée par des politiques 4 ministres qui ont perdu leur siège après le remaniement ‘’Macky Sall opte pour la continuité’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après six jours de suspens, le président de la République a finalement rendu publique hier, mercredi 11 octobre 2023, la liste de la nouvelle équipe gouvernementale. Forte de 39 membres, cette nouvelle équipe, essentiellement dominée par des politiques, est marquée par 4 départs et 6 nouveaux arrivants et de véritables jeux de chaises musicales touchant presque la totalité des ministères de souveraineté. Le Premier ministre Amadou Ba parle +de gouvernement de missions et de combats+’’. Selon WalfQuotidien, ‘’Macky Sall déplace ses pions’’. ‘’Attendu depuis six jours, Amadou Bâ II a été formé hier. Il s’agit plutôt d’un réaménagement ministériel avec les ministères clés qui ont changé de main. Mais l’essentiel des ministres du gouvernement restent en poste’’’, souligne Walf. echelle-des-sanctions-accueil-collectif-mineurs →A lire aussi Mali : Communiqué du conseil des ministres du mercredi 27 septembre 2023 L’Info estime que ‘’Macky Sall fait du neuf avec du vieux’’. ‘’La nouvelle équipe gouvernementale du Sénégal enregistre bien de nouvelles arrivées qui viennent ainsi rejoindre d’inamovibles ministres qui ont fini par marquer leur territoire, et d’autres qui se sont tout simplement échangé de chaises’’, constate la publication. Le Quotidien voit dans ce remaniement la constitution de ‘’l’équipe pour 2024’’, allusion à la présidentielle de février prochain. ‘’Macky Sall a décidé de finir son mandat avec les mêmes hommes, sous la conduite du candidat Amadou Ba. Pour le Premier ministre, ces 39 ministres doivent aussi l’aider à gagner la Présidentielle du 25 février 2024’’, écrit le journal. Des analystes politiques qui évaluent les atouts de cette taskforce Crimes de guerre, crimes contre l'humanité et terrorisme quelles sont les différences et les sanctions juridiques 2 ‘’Ce gouvernement mis en place hier, à quatre mois d’une élection Présidentielle à laquelle le Premier ministre est candidat, n’est que +la photographie d’une équipe de campagne+. C’est ce que pensent des analystes politiques qui évaluent les atouts de cette taskforce et son apport en perspectives à la Présidentielle de février 2024’’, souligne L’Observateur. Selon Source A, ‘’39 ministres sont envoyés au front pour les six prochains mois, avant la passation de Macky Sall et le prochain président du Sénégal. La nouvelle équipe d’Amadou Ba (…) se veut un gouvernement de missions et de combat, dont le souci majeur, pour l’avenir de la Mouvance présidentielle, est la conservation du pouvoir’’. Mission de la nouvelle équipe gouvernementale Revue de presse du 12 octobre 2023
→A lire aussi Communiqué du Conseil des ministres du 4 octobre 2023 (Sénégal) Pour le quotidien Bës Bi, ‘’Macky Sall compose le 39 pour la Présidentielle’’. ‘’Macky Sall lâche une équipe de 39 ministres pour finir son mandat. L’équipe de Amadou Ba a connu un jeu de chaises musicales entre les départements de souveraineté et quelques entrées. Ce sera +espérance de vie+ de 6 mois’’, écrit la publication.
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