Tumgik
#j'ai pas grand chose vu l'état de la voiture
idereahellyeah · 2 years
Note
Et la voiture alors?
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J'ai réussi à faire rapatrier ma voiture chez mon concessionnaire vu que l'ancien garage ne pouvait pas la réparer.
Le mécano de Suzuki dit qu'elle doit partir à l'épave, l'expert dit que les 80% du prix du véhicule ne sera pas atteint.
Du coup: nouveau devis, nouvel avis de l'expert. Devis terminé normalement aujourd'hui, traité en une semaine (au moins) par l'expert.
Si elle est réparable cela prendra plusieurs mois et le chassis étant touché si le marbre est mal fait on peut me dire au contrôle technique final que finalement on l'abandonne.
Si elle part à l'épave, véhicule commandable et livré en novembre.
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submissivegayfrenchboy · 10 months
Text
18 / 07 / 2023
🇨🇵 FRANÇAIS / FRENCH 🇨🇵
Chers lecteurs, cela faisait quelques temps que je n'ai pas publié de longues histoires. Des problèmes personnels en sont la raison et aussi le fait que j'écris plusieurs histoires en même temps.
Cette histoire est la 10 ème inspirée par une série télévisée, et c'est une collaboration !
Cette histoire est la deuxième que j'écris à être inspirée par l'excellente série télévisée américaine Desperate Housewives écrite par Marc Cherry.
Le personnage choisi est Carlos Solis (incarné par Ricardo Antonio Chavira), époux de Gabrielle Solis (Eva Longoria).
La série raconte les aventures de femmes au foyer : Lynette Scavo, Susan Mayer (puis Delfino), Gabrielle Solis, Bree Van de Kamp.
Nul besoin d'avoir vu la série pour comprendre et apprécier la série afin de comprendre l'histoire. Les fans, eux, reconnaîtront sûrement les références, les allusions et les changements.
Cette histoire est une version gay du couple formé par Carlos Solis et Gabrielle, ici Gabriel pensé comme un himbo blond.
Je remercie mon collaborateur et ami @roroarbre-blog qui a écrit cette histoire avec moi. Il est fou amoureux de Carlos Solis et aurait aimé être marié à lui.
Comme d'habitude l'auteur de chaque partie est précisé. J'ai corrigé les fautes de conjugaison, grammaire, syntaxe et orthographe de mon ami, mais ses idées et ses parties sont bien les siennes.
Merci à toi mon cher ami, ce fut un plaisir.
Je vous souhaite une bonne lecture 😘
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HISTOIRE FICTIVE PERSONNELLE écrite en collaboration avec @roroarbre-blog
INSPIRÉE PAR UNE SÉRIE TÉLÉVISÉE #10 :
DESPERATE HOUSEWIVES #2
- CARLOS ET GABRIEL SOLIS -
PARTIE DE submissivegayfrenchboy
Des toits en briques. Des palissades et des clôtures blanches. Des arbres à fruits. Des parterres fleuris. Des pelouses fraîches. Des jets d'eau. Des enfants qui courent après un ballon. Et aucun commerce à l'horizon. Tout semblait similaire, et pourtant les charmantes maisons de ce quartier résidentiel ont quelques différences. Oui, d'une maison à l'autre, on voyait des plantes grimpantes s'enroulaient sur des colonnes de la terrasse. Certains jardins étaient jonchés de jouets et de skateboard, ce qui indiquait que la famille avait des enfants.
Des enfants.... Le sublime mannequin Gabriel Solis chassa cette pensée douloureuse de son esprit. Il connaissait la positon de son époux à ce sujet. Alors il se concentra de nouveau sur le paysage qu'offrait les innombrables maisons qui se suivaient toutes. Les jardins, les cris des enfants, les voisins qui discutent, les maris que l'on accueille, les voitures qui quittent le garage....
Cette vie semblait paisible pour l'ex mannequin et sportif Gabriel Solis, qui quittait enfin des yeux sont époux. Depuis quatre mois, il avait été épousé par le grand et musclé homme d'affaires mexicain Carlos Solis. Homme intimidant aux cheveux et à la barbe noirs, Carlos Solis arborait un sourire satisfait lorsqu'il voyait le quartier où il avait décidé que lui et son époux plus jeune que lui allaient vivre.
Avec la bonne nourriture, surtout mexicaine, Carlos Solis aimait trois choses : l'argent, le sport, et les jeunes hommes blancs musclés. Autant dire qu'avoir épouser un jeune homme blanc aux cheveux blonds d'une vingtaine d'années - déjà champion de foot et ayant défilé pour de grandes maisons de haute couture - allait susciter la jalousie dans ce quartier résidentiel de Wisteria Lane.
Dans la ville de Fairview, ce quartier était chic et habité par des gens plutôt fortunés. Mais aucun ne serait aussi riche que Carlos Solis.
L'État d'Eagle State n'était pas le plus riche des États Unis d'Amérique, mais Carlos Solis était fier de sa réussite. Homme d'affaires mexicain millionnaire dans un quartier blanc, Carlos Solis allait être envié des hommes pour avoir épousé un sportif musclé avec qui il pouvait échanger sur le sport, et il allait être jalousé par les femmes pour avoir un mannequin grand et souriant comme époux.
Conduisant la voiture luxueuse qu'il s'était acheté comme cadeau de mariage, se dirigea vers une immense maison en brique orange rappelant de manière sublimée l'architecture mexicaine.
Gabriel Solis savait que cette maison était celle que son viril époux avait choisi. Gabriel n'avait pas eu son mot à dire sur le choix de la maison, évidemment, car son époux était l'homme dans le couple.
GABRIEL SOLIS : "C'est ici, Carlos ?"
CARLOS SOLIS : "Oui mon amour."
La plus grande et la plus belle maison du quartier. Digne d'un millionnaire mexicain marié à une célébrité. Carlos Solis s'arrêta, ouvrit la portière du côté de son mari et le prit dans ses bras musclés.
GABRIEL SOLIS : "Oh Carlos! Ahahaha!"
Carlos était si fort qu'il pouvait porter avec facilité un homme lui-même très musclé. Il avait toujours rêvé de porter l'amour de sa vie dans la maison où ils vivraient. Il monta les escaliers et ouvrit la portes de la maison.
CARLOS SOLIS : "Bienvenue chez nous, mon amour."
Avant d'être déposé au sol, Gabriel prit dans ses mains le visage barbu de Carlos et embrassa ses lèvres charnues.
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PARTIE DE roroarbre-blog
CARLOS SOLIS : "Alors? Comment tu trouves notre chez-nous? N'est ce pas magnifique ?"
Carlos dit cela en embrassant à nouveau son mari.
GABRIEL SOLIS : "J'adore ! C'est juste magnifique ! Je savais déjà que tu as du goût, mais passer la journée ici ne me posera vraiment aucun problème. Par contre, il faudra quand même aller voir où se situe le centre commercial le plus proche."
CARLOS SOLIS : "Oui, on verra ça, bien sûr, mais là il faut qu'on finisse de déballer les cartons. Heureusement on a pris des déménageurs, comme ça on a juste à déballer les cartons. On commence par quelle pièce?"
GABRIEL SOLIS : "Le dressing ! Il est hors de question que mes vêtements restent plus longtemps enfermés dans des cartons qui ont traversés la moitié du pays !"
CARLOS SOLIS, en rigolant : "D'accord 😅"
Carlos était amusé de la remarque de son bel époux.
Ils entrent dans la chambre à coucher, la penderie est situé entre la chambre et est ouvert sur la chambre et la salle de bain. Carlos Solis pris le carton qui se trouvait en haut de la pile avec marqué "Penderie" au marqueur noir, et ouvrit le premier.
Il commença à sortir les différentes pièces qui formait le dressing de Gabriel, les habits variés entre les pièces luxueuses dû à son passé de mannequin, et les différentes tenues de sport dû cette fois-ci à son passé de footballer professionnel.
Pendant qu'ils rangeaient, les tout nouveau mariés discutèrent de leurs projets dans les semaines à venir. Pour Carlos, c'était la découverte de ses nouveaux locaux de travail, et pour Gaby - comme le surnommait l'homme d'affaires mexicain - ça allait être la découverte de la grande ville qu'est Fairview. En somme, la semaine s'annonçais bien remplis.
PART BY submissivegayfrenchboy
Le salon aux murs orangés était remplis des cartons d'emménagement, mais Gabriel, perpétuellement excité à l'idée de coucher avec son sublime mari mexicain, vint lui faire un calin par derrière. Il respira l'odeur chaude de son dos, car Carlos transpirait et avait sué après cette route. Gabriel descendit au sol et renifla le gros cul rebondi de son époux mexicain. L'odeur virile de son cul le fit vibrer.
CARLOS SOLIS : "Je crois que c'est plutôt ça que tu veut.."
Il posa sa grande main virile sur sa longue bite épaisse et la secoua. Les yeux de Gaby s'écarquillèrent.
GABRIEL SOLIS : "S'il te plaît Carlos, je peut ?"
CARLOS SOLIS : "Oui Gaby, fait moi plaisir.."
Gabriel déboutonna rapidement la luxueuse ceinture puis le pantalon de son époux qu'il fit descendre brusquement.
CARLOS SOLIS : "Savoure bien l'odeur chéri..."
GABRIEL SOLIS : "Non! J'ai attendu plusieurs heures de pouvoir te soulager !"
Comme il n'aimait pas désobéir à l'homme de ses rêves, Gabriel a quand même reniflé l'odeur du caleçon de son mari, une odeur puante de virilité. Il avait mariné dans sa transpiration tout le trajet. Désormais, il était temps de descendre le caleçon. Une fois que cela fut fait, une énorme et appétissante bite légèrement poilue faisait face au joli visage musclé du mannequin blond.
Gabriel a embrassé la bite, la lèché et se mit à la sucer goulumment.
CARLOS SOLIS : "Ouais je sais que t'aimes ça petite chienne !"
Il prenait dans sa grande main virile les cheveux blonds de son époux et maintenait sa bouche sur sa bite.
Au bout d'un moment, Carlos prit Gabriel dans ses bras et l'emporta au cœur du salon où il se mit à le pénétrer. Quatre mois de mariage, cinq mois à baiser ensemble, et Gabriel savait qu'il avait encore du temps pour que son cul s'habitue à la plus épaisse bite qu'il ait connu.
Carlos alternait tendresse et sauvagerie, mais il était surtout très excité d'inaugurer cette maison qu'il avait payé.
Quand après une bonne heure ils éjaculèrent enfin, les deux époux riaient et s'embrassaient.
Ils étaient transpirants de sueur lorsqu'ils entendirent toquer puis rentrer quatre hommes. Gabriel se releva.
Un grand homme blond se présenta.
"Bonjour je m'appelle Marty-Alex Young, et voici Brett Van de Kamp."
Il désigna un homme roux très élégant.
MARTY ALEX YOUNG : "Et aussi Sunny Mayer et Luc Scavo. Bienvenue à Wisteria Lane."
PARTIE DE roroarbre-blog
Gabriel Solis fini de se rhabiller en vitesse et s'avança vers le groupe d'hommes qui venaient d'entrer.
GABRIEL SOLIS : "Enchanté ! Je me présente, je suis Gabriel Solis, et je suis le mari de Carlos!"
Il dit en regardant en direction du mexicain.
"Enchanté" disent les maris tous en choeur.
BRETT VAN DE KAMP : "Et voici quelques muffins aux myrtilles et quelques pommes de nos jardins! C'est la tradition quand on accueille de nouveau voisins."
Il tendit à l'ancien mannequin le panier, qui le prit et l'amena dans la toute nouvelle cuisine.
GABRIEL SOLIS : "Merci beaucoup, désolé de vous recevoir dans le salon encore remplis de cartons."
LUC SCAVO, souriant : "Pas de soucis, nous savons ce que c'est les emménagements!"
Carlos qui revenait dans le salon après s'être éclipsé dans la cuisine pour finir de mettre son pantalon.
SUNNY MAYER, à Carlos : "Et sinon, que faites vous dans la vie ?"
CARLOS SOLIS: "Je suis un homme d'affaires."
MARTY ALICE YOUNG : "Et vous... Gabriel, c'est ça ? Que faite vous dans la vie?"
GABRIEL SOLIS, souriant : "J'ai été et footballeur et mannequin pendant quelques années, et depuis 4 mois je suis homme au foyer."
Gabriel sentit des bras s'enrouler autour de ça taille : c'était son mari qui posa sa tête sur son épaule musclé et lui embrassa le cou.
CARLOS SOLIS : "Je suis si fier de mon mari ! Quelle chance j'ai d'avoir un aussi bel homme dans mon foyer !"
SUNNY MAYER : "Oh qu'est ce que vous êtes mignon ensemble, c'est vraiment beau l'amour ! Enfin bon nous n'allons pas vous dérangez plus longtemps. On y va, les gars? S'y vous avez besoin de quoi que ce soit, j'habite au 4353. Juste à côté c'est Luc et en face de chez moi, la maison bleu, c'est chez Brett. Vous aurez le temps de découvrir tout les habitants, mais ne vous inquiétez pas : tout le monde est adorable ici."
MARTY ALICE YOUNG : "Nous sommes tous hommes au foyer, pas que, mais pour la plupart nous restons la journée chez nous. Si vous en avez envie, n'hésitez pas à passer pour quoi que ce soit. Et ma maison est celle avec l'arche de fleur juste en face."
Il dit cela en pointant du doigt sa maison à travers la fenêtre du salon des Solis.
Les voisins quittèrent la maison aux briques orange et Carlos repris la conversation.
CARLOS SOLIS, amusé : "On a eu chaud ! A quelques minutes ils nous auraient surpris ! Je crois qu'il ne se sont rendu de rien ou presque. En tout cas, tant mieux s'il y a d'autres hommes au foyer: tu pourras te faire de nouveaux amis. Demain on ira en ville voir où se trouve le centre commercial."
GABRIEL SOLIS : "Parfait, je ne regretterais jamais de t'avoir épousé je crois."
Gabriel dit cela en embrassant son époux, qui en profita pour lui mette une main aux fesses.
Gabriel ferma la porte une fois que leurs nouveaux voisins étaient partis.
Il était heureux de ne pas être le seul homme au foyer du quartier. Gabriel se disait qu'il pourrait se faire de nouveau amis et cela l'enchantait.
GABRIEL SOLIS : "Ils ont l'air adorables, pas vrai ?"
Son époux mexicain n'avait pas trainé pour reprendre le déballage des cartons.
CARLOS SOLIS : "Oui, et je suis content qu'il y ai du monde la journée. ça me rassure de ne pas te laisser complètement seul."
GABRIEL SOLIS : "Mais je sais me battre hein, je te rappelle que je suis un ancien sportif ! Des coups j'en ai donné ! Ne t'inquiètes pas, s'il faut recommencer je saurais faire!"
Carlos rigola aux paroles de son époux. Ils s'étaient mariés depuis quatre mois, et jamais depuis ce jour Carlos n'avait été aussi heureux dans sa vie. Gabriel était pour Carlos ce qu'est l'oxygène pour les humains. Il ne pouvait pas vivre sans lui. Malgré son côté mâle alpha macho et businessman, il était très attentionné envers ceux qu'il aime: sa mère - qui était la prunelle de ses yeux - et Gaby qui est comme son oxygène.
L'après midi est passé à une vitesse folle : le couple de jeunes mariés avait fini de déballer les cartons, et il ne restait plus que les cartons d'objets de sport qu'ils avaient exprès pour eux.
Il était 20h30 quand le couple venait de finir de dîner et de se retrouver sur leur canapé pour regarder la télé pour la première fois dans leur nouvelle maison. Carlos zappait les chaînes en essayant de trouver un programme sympa, mais rien malheureusement ne lui plaisait. Il décida de rester sur une chaîne qui passait des publicités en attendant que le programme commence.
Après quelques minutes, une pub pour de la nourriture pour bébé passa, Gaby savait très bien quelle conversation allait suivre.
CARLOS SOLIS : "Tu ne trouves pas que cette maison est parfaite pour accueillir un enfant?"
GABRIEL SOLIS : "Tu sais très bien ce que j'en pense. Je ne veux pas d'enfant."
CARLOS SOLIS : "Mais pourquoi ? Ce serait super! tu pourrais t'en occuper toute la journée nan? Et puis il serait magnifique notre enfant ! Imagine un mélange entre nous deux, ce serait l'enfant parfait. Tu sais très bien que je veux être père, et avec toi comme deuxième père ce serait parfait, nan?"
GABRIEL SOLIS : "Nan, je ne veux pas m'en occuper toute la journée, c'est déjà assez compliqué de prendre soin de moi alors un enfant en plus, c'est non. Et j'essaie le plus possible de te rendre heureux, mais avoir un enfant, pour l'instant, c'est non."
CARLOS SOLIS : "Mais pourquoi as tu si peur d'élever un enfant ?"
GABRIEL SOLIS : "Le problème ce n'ai pas les enfants mais les parents. J'ai déjà eu assez de problèmes avec les miens pour savoir que je ne serais pas un bon père."
Les larmes commençaient à rouler sur ses joues. Il se leva du canapé et courut vers les escaliers, les monta rapidement, puis se laissa tomber sur leur grand lit.
PARTIE DE submissivegayfrenchboy
Le grand Carlos alla retrouver son époux qui pleurait dans leur lit. Il le prit dans ses bras, lécha son doux visage pour essuyer ses larmes et le rassura. Oui, avoir un enfant, ou même plusieurs, n'était pas encore d'actualité.
Ce matin, le géant mexicain millionnaire Carlos Solis - s'étant levé du lit après avoir embrassé sur le front son époux Gabriel, ancien mannequin et footballeur professionnel - était en train de se raser. Il ne laisser que des contours de barbe.
Son jeune époux blond se leva et vit, de dos, dans la salle de bain, le bon gros cul de l'amour de sa vie. Il se leva nu et s'agenouilla derrière Carlos. Avec son visage, il écarta les bonnes grosses fesses encore suantes et renifla le trou du cul. Il prit de grandes inspirations, ce qui amusa Carlos, ravi d'être marié à un jeune blanc musclé qui aime son gros cul poilu d'homme mexicain.
CARLOS SOLIS : "Tu renifles déjà mon cul, joli toutou ?"
Gabriel retira son visage du cul de Carlos, et de la sueur de fesses était maintenant sur son visage.
GABRIEL : "Oh oui il faut bien que j'ai de l'énergie le matin ! Ton gros cul puant m'en donne, c'est de la vraie force de mâle !"
CARLOS SOLIS : "Bon alors rends toi utile et décrasse mon cul suant !"
Il mit sa main sur la tête de son époux : sa main immense faisait la taille de la tête de Gabriel. Il tira sur les sublimes cheveux blonds de son époux et enfonça sa tête dans son gros cul afin que Gabriel absorbe la sueur de son anus.
Mais celui-ci savait qu'il fallait aussi lécher les grosses fesses poilues de son mari.
Tout en applatissant les poils des fesses de Carlos avec sa langue, le beau et musclé Gabriel entendit un grognement et soudain, les fesses De Carlos se sont ouvertes.
PPPPPpppppFFFFfffRRRRrrrrTTTTTttttttt !!!!!
Le pet n'était pas trop nauséabond, donc l'a reniflé. D'autres pets parvenaient au visage de Gabriel qui s'amusait à rester derrière son époux pour les sentir, ce qui faisait rire le millionnaire mexicain que de voir un beau jeune homme blond reniflait ses pets puants comme si c'était l'air le plus pur.
PARTIE DE roroabre-blog
Après avoir léché les fesses et l'anus de son époux, Gabriel prit le petit déjeuner avec son chéri.
Carlos partit au travail comme tous les matins et, avant de monter en voiture, il embrassa langoureusement Gabriel. Comme il était de bonne humeur il le pelota légèrement. Carlos entra dans l'un des nombreux cabriolets européens qu'il possédait. Gabriel le regardait partir en lui envoyant des bisous volés et en lui faisant des signes de la main.
Au programme d'aujourd'hui pour Gabriel, aller faire du shopping, pour lui mais aussi pour Carlos. Il voulait lui faire plaisir, car en ce moment, de ce que Gabriel avait compris, Carlos était submergé de travail. Peut être qu'une petite attention comme celle-ci lui donnerait un peu de courage pour attaquer le reste de la semaine.
Gabriel aimait envoyer une image superficielle de lui-même, en faisant croire que la seule chose importante pour lui était l'apparence, la mode et l'esthétique de ce qui l'entoure. En réalité, il n'était pas comme ça. C'était comme une carapace pour se protéger du monde, c'est ce que lui avait appris le mannequinat et l'environnement du football à haut niveau.
Gabriel se prépara rapidement, et conduisit en direction du centre commercial de Fairview.
Certes, cela faisait peu de temps qu'ils étaient installés, mais Gabriel le connaissait comme sa poche.
Il se gara sur une place de parking proche de l'entrée de ses magasins préférés. Il acheta différents pantalons, des slims, des cargos, des amples, tout de façon à avoir un dressing caméléon, qui lui permet d'aller partout, que ce soit dans un gala de charité ou avoir de quoi faire du sport, en passant par les fêtes de quartier.
Après avoir passé une majeur partie de la mâtinée à se faire plaisir, il décida d'aller acheter un beau bijou pour Carlos.
Gabriel s'était renseigné au préalable et avait découvert qu'a quelques kilomètres du centre commercial se trouvait une boutique de joaillerie mexicaine. Il savait que, quand Carlos l'ouvrira, il sera touché de savoir que Gabriel a fait l'effort de trouver quelque chose en rapport avec ses origines.
Gabriel entra dans la boutique. Une fois avoir examiné presque toutes les pièces qu'ils possédaient, il hésita entre une belle montre incrusté de diamant de couleur vert, blanc, rouge (les couleurs du drapeau du Mexique) ou un bracelet plus simple mais avec possibilité de graver dessus ce qu'on veut.
Gabriel ne sachant pas lequel choisir il opta pour les deux et fit graver le bracelet avec cette phrase "Te amo Carlos, nunca lo olvides", qui se traduit par "Je t'aime Carlos, ne l'oublie jamais".
Après cette escapade shopping, Gabriel rentra et emballa les différents cadeaux dans des pochons de satin.
L'après midi était passé à une vitesse folle. Gabriel avait été chez Brett Van de Kamp prendre le thé, pour qu'il lui raconte les derniers potins du quartier.
Puis, Gabriel avait supervisé la préparation du repas et la décoration de la table. Il faisait tout cela sans autre raison que montrer à Carlos à quel point il l'aimait.
La table était dressée d'une nappe blanche avec un chemin de table doré, et un chandelier venait donner de la hauteur à la décoration. Les assiettes provenaient du service à vaisselle que les parents de Gabriel leur avaient offert en cadeau de mariage : c'était l'une des plus belle porcelaine du monde.
Quand Carlos rentra, Gabriel l'accueillit comme un roi. Quand Carlos enleva son manteau, Gabriel se dépêcha de l'en débarrasser.
Quand Carlos vit la table aussi bien préparé, il s'interrogea et demanda de sa voix grave et viril et en pointant la table du doigt.
CARLOS SOLIS: "En quel honneur as tu fait ça ?"
GABRIEL SOLIS: "Pourquoi devrait-il y avoir une raison ? C'est juste parce que je t'aime, et que je vois bien qu'en ce moment le travail t'épuise, alors j'essaie de te le faire oublier."
CARLOS SOLIS: "J'ai vraiment le meilleur époux."
Carlos dit cela en prenant Gabriel dans les bras et en embrassant langoureusement son bien aimé.
Le repas se passa parfaitement bien : Gabriel écoutait Carlos raconter sa journée. Il pourrait passer des heures a l'écouter. Carlos est si charismatique quand il commence à parler, il captive son auditoire, c'est impressionnant et Gabriel adore écouter son époux.
Quand ils eurent finit de manger. Gabriel se leva de table pour chercher les deux cadeaux.
GABRIEL SOLIS: "Ce matin j'ai été faire du shopping et j'ai pensé à toi, alors tiens."
Il lui tendis les deux petits pochons et Carlos, intrigué, s'empressa des les ouvrir. Carlos remarqua tout de suite le clin d'oeil au drapeau mexicain sur la montre, et esquissa un sourire amoureux. Quand au bracelet, après avoir lu le message gravé, il se leva et embrassa tendrement Gabriel.
CARLOS SOLIS: "Je n'oublierais jamais que je t'aime. Comment peut-on t'oublier ? Tu es inoubliable."
Après le repas, Carlos n'avait qu'une envie : remercier Gabriel pour tous les efforts qu'il venait de faire. Il savait qu'en ce moment, avec le déménagement et donc son nouveau poste, il n'était pas toujours facile à vivre. Que Gabriel lui ait fait ça le touchait au plus profond de son cœur, et pour Carlos la façon de remercier le mieux Gabriel est en lui faisant l'amour, avec comme unique but lui donner le plus de plaisir. Oui, quand ils font l'amour, Carlos pense d'avantage à lui qu'à son époux, mais pour le remercier il décida de changer ça ce soir-là.
Il porta Gabriel qui enroula ses jambes autour des anches fermes de Carlos. Ils arrivèrent dans la chambre, et Carlos déposa avec douceur son amoureux. Il s'embrassaient, se caressaient.
Alors que Carlos embrassait Gabriel, il sortit un rot monumental de sa bouche, à quelques centimètres du nez de Gabriel.
BBBBBBbbbbbUUUUuuuuuRRRRRRrrrrrPPPPPpppp!!!!!
Gabriel inspira profondément pour sentir cette odeur d'épices causée par les plats de ce soir.
GABRIEL SOLIS: "J'adore te faire l'amour après manger, je reçois tout de toi. C'est si bon. "
Il dit cela en l'embrassant.
Pendant que Carlos rotait allègrement, Gabriel était en train d'enlever ses vêtements et ceux de son époux. Carlos laissa faire Gabriel, qui était en train de lécher tout son torse, et qui s'arrêta sur ses téton. Il les suçota comme si du lait allait en sortir, et Carlos aimait tellement ça.
Carlos était tellement excité qu'il ne pris même pas le temps de préparer Gabriel ou de faire des préliminaires. Il sortit du lubrifiant, en mis sur le trou rose bien rasé de Gabriel et sur sa virilité, puis le pénétra dans la position du missionnaire pour pouvoir continuer à lui roter au visage et l'embrasser.
À chaque aller-retour, un nouveau rot plus puissant que le précédent sortait de Carlos, pour le bonheur de Gabriel dont le visage commençait a s'imprégner de l'odeur. Quand Carlos commença à se sentir gazeux, il savait qu'il était tant de s'asseoir sur le visage de son époux. Ce qu'il fit de suite.
La langue de Gabriel s'enfonçait le plus loin possible dans l'anus de Carlos, qui lâchait des gémissements virils, presque des grognements. Quand Carlos sentit qu'un pet arrivait, il se leva légèrement et se lâcha.
PPPPPRRpppppprrrrtttttt!!!!!!!
PPPPPPRrrrrrTTTTtttttt!!!!!!
PPPPPPPPPppppRrRRRrrrrrTTTTTTtttttttt!!!!
PPPPppppRRRRrrrrTTTTTttttt PPpppRRrrrTTttttRRRRrrrTTTTtttt !!!
PPPppppPRRrrrTTTTtttRRRrrrRRTTttttRRRRrrrTTTttt!!!!!!!!!
Gabriel était aux anges : sentir cette odeur lui avait terriblement manqué, il était ravi de pouvoir ressentir cela.
Après un facesitting bien musclé, Carlos décida de faire éjaculer Gabriel en lui faisant une pipe.
Après 7 minutes, Gabriel avait lâché sa semence sur son torse. Gabirel voulais que Carlos éjacule en lui. Carlos le fit et Gabriel n'alla pas se laver, pour garder la semence de son mari en lui : rien de mieux pour passer une telle nuit.
GABRIEL SOLIS: "Mon amour, j'ai vu que t'étais gazeux et je ne voudrais pas que tes magnifiques pets partent dans l'air sans personne pour les renifler. Pourrais tu dormir sur le ventre et moi ma tête dans tes fesses pour pouvoir les renifler tout au long de la nuit?"
CARLOS SOLIS: "Comment je pourrais te le refuser après tout ce que t'as fait pour moi?"
Carlos et Gabriel se positionnairent puis s'endormirent paisiblement avec l'odeur de rots, de pets et de sperme déjà bien présente dans la pièce.
PARTIE DE Submissivegayfrenchboy
Le lendemain matin, Carlos Solis partait au travail lorsqu'il appela son époux.
CARLOS SOLIS : "J'ai pas eu mon bisou du matin ! Qu'est-ce qu'attends mon petit américain pour embrasser son gros mari mexicain ?!"
PARTIE DE roroabre-blog
GABRIEL SOLIS: "J'arrive tout de suite mon chéri, mais hier tu m'as trop fatigué à me faire l'amour. Heureusement que je t'aime sinon je serais resté sous la couette."
PARTIE DE submissivegayfrenchboy
CARLOS SOLIS : "Ahah oui, sous la couette pour renifler mon gros cul mexicain, mon joli cochon américain ! Quand je pense que tu as passé la nuit le nez enfoncé dans mon trou du cul ! 😂 ¡Señor Dios! ¡Si todos los hombres blancos en Estados Unidos fueran como mi amor, los latinos serían reyes y les olfatearían el trasero! ¡Realmente me casé con una cerdita para que el olor de mis pedos la excitara!"
("Seigneur Dieu! Si tous les hommes blancs d'Amérique était comme mon amour, les Latinos seraient les Rois et auraient leurs culs reniflés! J'ai vraiment épousé un petit cochon pour que l'odeur de mes pets puissent l'exciter!")
PARTIE DE roroabre-blog
GABRIEL SOLIS, amusé :" Tu sais très bien que je ne suis pas un cochon. Je suis juste fou amoureux de toi, et de tout ce qui en sort, donc tes pets et tes rots ou ta transpiration. J'aime tout chez toi, que ce soit au niveau du physique ou du caractère. Au fait, demain soir je sors. Je vais voir un match de football américain avec Jason. Tu sais, mon ami mannequin. On a bossé ensemble au début de ma carrière de mannequin. Enfin bon, viens là m'embrasser avant de partir au boulot mon chéri."
PARTIE DE submissivegayfrenchboy
Gabriel Solis, le joli trophé de son époux, a immédiatement aimé sa vie à Wisteria Lane. Carlos travaillait, certes, mais il revenait toujours avec l'énorme envie de profiter de la compagnie de Gabriel. Celui-ci continua d'impressionner pour ses qualités de footballeur professionnel, il divertit le voisinage par sa personnalité solaire et son incontestable beauté.
Oui, la vie à Wisteria Lane serait épanouissante pour ce couple atypique mais très amoureux.
FIN DE L'HISTOIRE
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🇺🇲🇬🇧 ENGLISH / ANGLAIS 🇺🇲🇬🇧
Dear readers, it's been a while since I published long stories. Personal problems are the reason for this and also the fact that I write several stories at the same time.
This is the 10 th story inspired by a TV series, and it's a collaboration!
This story is the second I've written to be inspired by the excellent American television series Desperate Housewives written by Marc Cherry. The character chosen is Carlos Solis (played by Ricardo Antonio Chavira), husband of Gabrielle Solis (Eva Longoria). The series tells the adventures of housewives: Lynette Scavo, Susan Mayer (then Delfino), Gabrielle Solis, Bree Van de Kamp. No need to have seen the series to understand and appreciate the series in order to understand the story. The fans will probably recognize the references and the changings.
This story is a gay version of the couple formed by Carlos Solis and Gabrielle, here Gabriel thought of as a blond himbo.
I thank my collaborator and friend @roroarbre-blog who wrote this story with me. He is madly in love with Carlos Solis and would have liked to be married to him.
Thanks you dear friend, it's been a pleasure.
As usual the author of each part is specified. I've corrected his grammatical mistakes, but all his parts have been written by him.
I wish you a good reading 😘
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PERSONAL FICTIONAL STORY written in collaboration with @roroarbre-blog
INSPIRED BY A TV SERIES #10 :
DESPERATE HOUSEWIVES #2
- CARLOS AND GABRIEL SOLIS -
PART OF submissivegayfrenchboy
Brick roofs. Palisades and white fences. Fruit trees. Flowerbeds. Fresh lawns. Water jets. Children running after a ball. And no trade in sight. Everything seemed similar, and yet the charming houses in this residential area have some differences. Yes, from one house to another, we saw climbing plants rolled up on the columns of the terrace. Some gardens were littered with toys and skateboards, indicating that the family had children.
Children…. The sublime model Gabriel Solis chased this painful thought from his mind. He knew his husband's position on this. Then he concentrated again on the landscape offered by the innumerable houses which all followed each other. The gardens, the cries of the children, the neighbors who discuss, the husbands who are welcomed, the cars which leave the garage....
This life seemed peaceful for the former model and sportsman Gabriel Solis, who finally took his eyes off his husband. For four months he had been married to the tall, muscular Mexican businessman Carlos Solis. An intimidating man with black hair and beard, Carlos Solis smirked when he saw the neighborhood where he had decided that he and his younger husband would live.
Along with good food, especially Mexican food, Carlos Solis loved three things: money, sports, and young, muscular white men. Suffice to say that having married a young white man with blond hair in his twenties - already a football champion and having paraded for large fashion houses - was going to arouse jealousy in this residential area of ​​Wisteria Lane.
In the city of Fairview, this district was posh and inhabited by rather wealthy people. But none would be as rich as Carlos Solis.
Eagle State was not the richest in the United States of America, but Carlos Solis was proud of his achievement. A millionaire Mexican businessman in a white neighborhood, Carlos Solis was to be envied by men for marrying a muscular sportsman with whom he could chat about sports, and he was to be envied by women for having a tall, smiling model as a husband.
Driving the luxurious car he had bought for himself as a wedding present, he walked towards a huge orange brick house, a sublime reminder of Mexican architecture. Gabriel Solis knew that this house was the one her virile husband had chosen. Gabriel had had no say in the choice of house, of course, because his husband was the man in the couple.
GABRIEL SOLIS: "Is it here, Carlos?"
CARLOS SOLIS: "Yes my love."
The biggest and nicest house in the neighborhood. Fit for a Mexican millionaire married to a celebrity. Carlos Solis stopped, opened the door on his husband's side and took him in his muscular arms.
GABRIEL SOLIS: "Oh Carlos! Ahahaha!"
Carlos was so strong that he could carry a very muscular man with ease. He had always dreamed of carrying the love of his life into the house where they would live. He walked up the stairs and opened the door to the house.
CARLOS SOLIS: "Welcome home, my love."
Before being lowered to the ground, Gabriel took Carlos' bearded face in his hands and kissed his full lips.
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CARLOS SOLIS: "So? How do you find our home? Isn't it beautiful?"
Carlos says this while kissing his husband again.
GABRIEL SOLIS: "I love it! It's just beautiful! I already knew you had good taste, but spending the day here won't really be a problem for me. On the other hand, you'll still have to go see where the mall is located the closest."
CARLOS SOLIS: "Yes, we'll see about that, of course, but now we have to finish unpacking the boxes. Fortunately, we hired movers, so we just have to unpack the boxes. Which room do we start with?"
GABRIEL SOLIS: "The dressing room! It's out of the question that my clothes stay locked up any longer in boxes that have crossed half the country!"
CARLOS SOLIS, laughing: "Okay 😅"
Carlos was amused by his husband's remark. They enter the bedroom, the wardrobe is located between the bedroom and is open to the bedroom and the bathroom. Carlos Solis took the box that was at the top of the pile marked "Wardrobe" in black marker, and opened the first one. He began to take out the different pieces that formed Gabriel's dressing room, the varied clothes between the luxurious pieces due to his past as a model, and the different sports outfits due this time to his past as a professional footballer.
As they tidied up, the newlyweds discussed their plans for the coming weeks. For Carlos, it was the discovery of his new work premises, and for Gaby - as the Mexican businessman nicknamed him - it was going to be the discovery of the big city that is Fairview. All in all, the week was shaping up to be a busy one.
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The orange-walled living room was filled with moving-in boxes, but Gabriel, perpetually excited at the thought of sleeping with his sublime Mexican husband, came to give him a hug from behind. He inhaled the warm scent of his back, for Carlos was sweating and sweating after that road. Gabriel got down to the floor and sniffed his Mexican husband's big round ass. The manly smell of his ass made him vibrate.
CARLOS SOLIS: "I think that's more what you want.."
He put his big, manly hand on his long, thick cock and shook it. Gaby's eyes widened.
GABRIEL SOLIS: "Please Carlos, can I?"
CARLOS SOLIS: "Yes Gaby, make me happy.."
Gabriel quickly unbuttoned the luxurious belt and then his husband's pants, which he pulled down abruptly.
CARLOS SOLIS: "Enjoy the smell dear..."
GABRIEL SOLIS: "No! I waited several hours to be able to relieve you!"
Since he didn't like disobeying the man of his dreams, Gabriel sniffed the smell of his husband's underpants anyway, a stinking smell of manhood. He had marinated in his perspiration the whole way. Now it was time to take off the pants.
Once that was done, a huge, appetizing, slightly hairy cock faced the blonde model's pretty muscular face. Gabriel kissed the cock, licked it and began to suck it greedily.
CARLOS SOLIS: "Yeah I know you like it, puppy !"
He took his husband's blond hair in his big manly hand and kept his mouth on his cock.
After a moment, Carlos took Gabriel in his arms and carried him to the heart of the living room where he began to penetrate him. Four months of marriage, five months of fucking together, and Gabriel knew he still had time for his ass to get used to the thickest cock he had ever known.
Carlos alternated tenderness and savagery, but above all he was very excited to inaugurate this house that he had paid for. When after a good hour they finally ejaculated, the two spouses laughed and kissed.
They were sweating when they heard a knock and then enter four men. Gabriel stood up. A tall blond man introduced himself.
"Hello, my name is Marty-Alex Young, and this is Brett Van de Kamp."
He pointed to a very elegant red-haired man.
MARTY ALEX YOUNG: "And also Sunny Mayer and Luc Scavo. Welcome to Wisteria Lane."
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Gabriel Solis quickly got dressed and walked towards the group of men who had just entered.
GABRIEL SOLIS: "Delighted! Let me introduce myself, I'm Gabriel Solis, and I'm Carlos's husband!"
He says looking in the direction of the Mexican.
"Enchanted" say the husbands all in chorus.
BRETT VAN DE KAMP: "And here are some blueberry muffins and some apples from our gardens! It's the tradition when we welcome new neighbors."
He handed the former model the basket, who took it and carried it into the brand new kitchen.
GABRIEL SOLIS: "Thank you very much, sorry to see you in the living room still full of boxes."
LUC SCAVO, smiling: "No worries, we know what moving in is!"
Carlos returning to the living room after sneaking off to the kitchen to finish putting on his pants.
SUNNY MAYER, to Carlos: "if i may ask, what do you do for a living?"
CARLOS SOLIS: "I am a businessman."
MARTY ALICE YOUNG: "And you.. Gabriel right? What do you do for a living?"
GABRIEL SOLIS, smiling: "I was both a footballer and a model for a few years, and for the past 4 months I have been a housewife."
Gabriel felt arms wrap around his waist: it was her husband who laid his head on his muscular shoulder and kissed his neck.
CARLOS SOLIS: "I'm so proud of my husband! How lucky I am to have such a handsome man in my home!"
SUNNY MAYER: "Oh how cute you are together, love is really something beautiful ! Anyway, we're not going to bother you any longer. Here we go, guys? whatever it is, I live at 4353. Right next to it is Luc and in front of my house, the blue house is at Brett's. You will have time to discover all the inhabitants, but do not worry : everyone is adorable here."
MARTY ALICE YOUNG: "We are all househusbands, not only, but for the most part we stay at home the day. If you feel like it, feel free to pass for anything. And my house is the one with the flower arch right in front."
He says this while pointing to his house through the Solis living room window.
The neighbors left the orange brick house and Carlos resumed the conversation.
CARLOS SOLIS, amused: "We have almost been caught ! In a few minutes they would have surprised us! I believe that they did not realize anything or almost. In any case, so much the better if there are other men at home. That way, you can make new friends. Tomorrow we'll go to town to see where the mall is."
GABRIEL SOLIS: "Perfect, I would never regret having married you I believe."
Gabriel said this while kissing his husband, who took the opportunity to put a hand on his buttocks.
Gabriel closed the door once their new neighbors left. He was glad he wasn't the only housewife in the neighborhood. Gabriel told himself that he could make new friends and that delighted him.
GABRIEL SOLIS: "They look adorable, don't they?"
His Mexican husband hadn't lingered to resume unpacking the boxes.
CARLOS SOLIS: "Yes, and I'm glad there are people there during the day. It reassures me not to leave you completely alone."
GABRIEL SOLIS: "But I know how to fight, eh, I remind you that I am a former athlete! I have given blows! Don't worry, if I have to start again I will know how to do it!"
Carlos laughed at his husband's words. They had been married for four months, and never since that day had Carlos been so happy in his life. Gabriel was to Carlos what oxygen is to humans. He couldn't live without him. Despite his macho and businessman alpha male side, he was very caring towards those he loves: his mother - who was the apple of his eye - and Gaby who is like his oxygen.
The afternoon passed at breakneck speed: the newlywed couple had finished unpacking the boxes, and there remained only the boxes of sporting goods that they had specially for them.
It was 8:30 p.m. when the couple had just finished dinner and reunited on their sofa to watch TV for the first time in their new home. Carlos skipped the channels trying to find a nice program, but unfortunately nothing pleased him.
He decided to stay on a channel that ran commercials while waiting for the program to start.
After a few minutes an ad for baby food played, Gaby knew very well what conversation was about to follow.
CARLOS SOLIS: "Don't you think this house is perfect for welcoming a child?"
GABRIEL SOLIS: "You know very well what I think about it. I don't want a child."
CARLOS SOLIS: "But why? It would be great! You could take care of it all day, right? And then our child would be magnificent! Imagine a mix between the two of us, it would be the perfect child. You know very well that I want to be a father, and with you as a second father it would be perfect, right?"
GABRIEL SOLIS: "Nah, I don't want to take care of it all day, it's already complicated enough to take care of myself so one more child is no. And I try as much as possible to give you back happy, but having a child, for the moment, is a no."
CARLOS SOLIS: "But why are you so afraid of raising a child?"
GABRIEL SOLIS: "The problem is not the children but the parents. I've already had enough problems with mine to know that I wouldn't be a good father."
Tears were starting to roll down his cheeks. He got up from the couch and ran for the stairs, climbing them quickly, then plopped down on their big bed.
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The tall Carlos went to find his husband who was crying in their bed. He took him in his arms, licked his soft face to wipe away his tears and reassured him. Yes, having a child, or even several, was not yet relevant.
This morning, Mexican giant millionaire Carlos Solis - having gotten out of bed after kissing his husband Gabriel, a former model and professional footballer - on the forehead - was shaving. It only leaves beard outlines.
His young blonde husband got up and saw, from behind, in the bathroom, the good big ass of the love of his life. He got up naked and knelt down behind Carlos. With his face, he parted the good big buttocks still sweaty and sniffed the asshole. He took deep breaths, which amused Carlos, delighted to be married to a young, muscular white man who liked his big, hairy Mexican man ass.
CARLOS SOLIS: "Are you sniffing my ass already, pretty pooch?"
Gabriel pulled his face away from Carlos' ass, and sweat from his ass was now on his face.
GABRIEL: "Oh yes I have to have energy in the morning! Your big stinky ass gives it to me, it's real male strength!"
CARLOS SOLIS: "Well then make yourself useful and clean my sweaty ass!"
He put his hand on his husband's head: his huge hand was the size of Gabriel's head. He tugged on his husband's gorgeous blond hair and buried his head in his big ass so that Gabriel soaked up the sweat from his anus.
But this one knew that it was also necessary to lick the big hairy buttocks of his husband.
While flattening the hair on Carlos' buttocks with his tongue, handsome and muscular Gabriel heard a growl and suddenly, Carlos' buttocks opened.
PPPPPppppppFFFFfffRRRRrrrrTTTTTTtttttttt!!!!!
The fart wasn't too foul so sniffed it. Other farts reached Gabriel's face, who amused himself by staying behind his husband to smell them, which made the Mexican millionaire laugh to see a handsome young blond man sniffing his stinking farts as if it were the purest air.
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After having licked the buttocks and the anus of her husband, Gabriel had breakfast with his darling.
Carlos left for work as he does every morning and, before getting into the car, he kissed Gabriel languidly. As he was in a good mood he groped him lightly. Carlos got into one of the many European convertibles he owned. Gabriel watched him go, blowing him stolen kisses and waving him.
On today's program for Gabriel, go shopping, for him but also for Carlos. He wanted to please him, because right now, from what Gabriel understood, Carlos was overwhelmed with work. Maybe a little attention like this would give him some courage to attack the rest of the week. Gabriel liked to send a superficial image of himself, pretending that the only thing important to him was the appearance, fashion and aesthetics of his surroundings. In reality, he was not like that. It was like a shell to protect himself from the world, that's what modeling and the environment of high-level football had taught him.
Gabriel got ready quickly, and drove in the direction of the Fairview mall. Admittedly, they hadn't been settled for a long time, but Gabriel knew him like the back of his hand.
He parked in a parking space near the entrance to his favorite stores. He bought different pants, slims, cargos, baggy, everything in order to have a chameleon dressing room, which allows him to go everywhere, whether it's to a charity gala or having something to do sports, passing by neighborhood parties.
After spending most of the morning having fun, he decided to go buy a nice piece of jewelry for Carlos.
Gabriel had inquired beforehand and discovered that a few kilometers from the mall was a Mexican jewelry store. He knew that when Carlos opens it, he will be touched to know that Gabriel has made the effort to find something related to his origins. Gabriel entered the shop. Once having examined almost all the pieces they possessed, he hesitated between a beautiful watch encrusted with diamonds in green, white, red (the colors of the flag of Mexico) or a simpler bracelet but with the possibility of engraving on it what you want.
Gabriel not knowing which to choose he opted for both and had the bracelet engraved with this sentence "Te amo Carlos, nunca lo olvides", which translates as "I love you Carlos, never forget it".
After this shopping trip, Gabriel came home and wrapped the various gifts in pockets.
The afternoon had passed at breakneck speed. Gabriel had been at Brett Van de Kamp's for tea, to tell him the latest neighborhood gossip.
Then, Gabriel had supervised the preparation of the meal and the decoration of the table. He was doing all this for no other reason than to show Carlos how much he loved him. The table was set with a white tablecloth with a golden table runner, and a candlestick gave height to the decoration. The plates came from the crockery set that Gabriel's parents had given them as a wedding present: it was some of the finest porcelain in the world.
When Carlos returned, Gabriel welcomed him like a king. When Carlos took off his coat, Gabriel hurriedly took it off. When Carlos saw the table so well prepared, he wondered and asked in his deep, manly voice and pointing at the table.
CARLOS SOLIS: "In what honor did you do this?"
GABRIEL SOLIS: "Why should there be a reason? It's just because I love you, and I can see that right now the work is wearing you down, so I'm trying to make you forget that."
CARLOS SOLIS: "I really have the best husband."
Carlos said this taking Gabriel in his arms and kissing his beloved languidly. The meal went perfectly well: Gabriel listened to Carlos recount his day. He could spend hours listening to it. Carlos is so charismatic when he starts speaking, he captivates his audience, it's impressive and Gabriel loves listening to his husband.
When they had finished eating, Gabriel got up from the table to look for the two presents.
GABRIEL SOLIS: "This morning I went shopping and I thought of you, so hold on."
He handed him the two small pouches and Carlos, intrigued, hastened to open them. Carlos immediately noticed the wink at the Mexican flag on the watch, and sketched a loving smile. As for the bracelet, after reading the engraved message, he got up and tenderly kissed Gabriel.
CARLOS SOLIS: "I will never forget that I love you. How can you be forgotten? You are unforgettable."
After the meal, Carlos had only one desire: to thank Gabriel for all the efforts he had just made. He knew that at the moment, with the move and therefore his new position, he was not always easy to live with. That Gabriel did this to him touched his heart, and for Carlos the best way to thank Gabriel is by making love to him, with the sole purpose of giving him the most pleasure. Yes, when they make love, Carlos thinks more of him than of his husband, but to thank him he decided to change that that night.
He carried Gabriel, who wrapped his legs around Carlos' firm reeds.
They arrived in the bedroom, and Carlos gently deposited his lover. They kissed, caressed. As Carlos kissed Gabriel, he released a monumental burp from his mouth, inches from Gabriel's nose.
BBBBBBbbbbbbUUUUuuuuuRRRRRRrrrrrPPPPPPpppp!!!!!
Gabriel took a deep breath to smell that spicy smell caused by tonight's dishes.
GABRIEL SOLIS: “I love making love to you after eating, I get everything from you. It feels so good.”
He says this while kissing him. While Carlos burped happily, Gabriel was taking off his clothes and those of his husband. Carlos let Gabriel, who was licking his whole torso, and who stopped on his nipples. He sucked on them like milk was coming out, and Carlos liked it so much.
Carlos was so excited that he didn't even take the time to prep Gabriel or do any foreplay. He pulled out some lube, put it on Gabriel's clean-shaven pink hole and manhood, then thrust him into missionary position so he could continue burping in his face and kissing him. With each round trip, a new burp more powerful than the previous one came out of Carlos, to the delight of Gabriel, whose face was beginning to soak up the smell.
When Carlos started to feel gassy, ​​he knew it was time to sit on his husband's face. What he did immediately. Gabriel's tongue sank as far as possible into Carlos' anus, which let out manly moans, almost grunts.
When Carlos felt a fart coming, he stood up slightly and let go.
PPPPPRRpppppprrrtttttt!!!!!!! PPPPPPRrrrrrTTTTtttttt!!!!!!
PPPPPPPPPppppRrRRRrrrrrTTTTTTtttttttt!!!!
PPPPppppRRRRrrrrTTTTTTtttt PPppppRRrrrTTttttRRRRrrrTTTTtttt !!!
PPPppppPRRrrrTTTTtttRRRrrrRRTTttttRRRRrrrTTTttt!!!!!!!!
Gabriel was in heaven: smelling that smell had terribly missed him, he was delighted to be able to feel that.
After a muscular facesitting, Carlos decided to make Gabriel ejaculate by giving him a blowjob. After 7 minutes, Gabriel had released his seed on his chest. Gabirel wanted Carlos to ejaculate inside him. Carlos did it and Gabriel didn't go to wash, to keep the seed of her husband inside him: nothing better to spend such a night.
GABRIEL SOLIS: "My love, I saw that you were gassy and I wouldn't want your beautiful farts going through the air with no one to sniff them. Could you sleep on your stomach and me my head in your butt so I could sniff them all night long?"
CARLOS SOLIS: "How could I deny you after all you've done for me?"
Carlos and Gabriel positioned themselves then fell asleep peacefully with the smell of burps, farts and sperm already present in the room.
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The next morning, Carlos Solis was leaving for work when he called his husband.
CARLOS SOLIS: "I didn't get my morning kiss! What is my little American waiting for to kiss his fat Mexican husband?!"
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GABRIEL SOLIS: "I'm coming right away my darling, but yesterday you tired me too much to make love to me. Fortunately, I love you otherwise I would have stayed under the duvet."
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CARLOS SOLIS: "Ahh yes, under the duvet to sniff my big Mexican ass, my pretty American pig! When I think that you spent the night with your nose buried in my asshole! 😂 ¡Señor Dios! ¡Si todos los hombres blancos en Estados Unidos fueran como mi amor, los latinos serían reyes y les olfatearían el trasero! ¡Realmente me casé con una cerdita para que el olor de mis pedos la excitara!"
("Lord God! If all white men in America were like my love, Latinos would be Kings and have their asses sniffed! I really married a little pig so the smell of my farts could turn him on!" )
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GABRIEL SOLIS, amused: "You know very well that I'm not a pig. I'm just madly in love with you, and everything that comes out of it, so your farts and your burps or your sweating. I love everything about you, whether it's physical or character. By the way, tomorrow night I'm going out. I'm going to see an American football game with Jason. You know, my model friend. We worked together at the beginning of my modeling career. Anyway, come here kiss me before leaving for work my darling."
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Gabriel Solis, the pretty trophy of his husband, immediately loved his life in Wisteria Lane. Carlos was working, of course, but he always came back with the enormous desire to enjoy Gabriel's company. He continued to impress for his qualities as a professional footballer, he entertained the neighborhood with his sunny personality and his undeniable beauty.
Yes, life in Wisteria Lane would be fulfilling for this atypical but very loving couple.
END OF THE STORY
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My previous story about / Ma précédente histoire sur Desperate Housewives
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ernestinee · 2 years
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Ça s'est bien passé. La reprise. J'étais même contente d'y aller.
J'adore mon métier. J'ai par contre un problème pour passer d'un état à l'autre. De couchée à debout parfois. Parfois ma zone de confort est réduite à moi-même et j'ai besoin d'une énergie considérable pour déplacer cette enveloppe d'un endroit à l'autre, d'une position à l'autre. Il faut croire que cette fois, l'état larvaire dans lequel j'étais depuis 10 jours m'a suffit.
Je ne sens pas mes batteries rechargées par ces 10 jours de congés mais je pense que je dois me rendre à l'évidence, mes batteries ne seront pas rechargées. J'ai eu envie de retrouver mes patients. J'ai eu envie de me donner à fond ce matin sur le bilan d'un enfant dysgraphique. Peu satisfaite, j'ai proposé à mon amie et collègue de continuer le travail après les heures de patientèle.
Je suis une petite chose fragile mais ça dure 30 secondes. Passé ce délai, je suis une warrior. Aujourd'hui, je me suis sentie warrior. Chaque chose s'installe en bonne place dans mon esprit, je jongle avec l'ado, l'adulte, les courses, les repas, le travail, les amis, la maison, le chat. Et caetera. Chaque chose se dessine comme des blocs qui s'imbriquent et se superposent. Comme quand tu cuisines un repas, tu sais par quoi commencer pour servir toute l'assiette en une fois. Aujourd'hui, ça s'est imbriqué parfaitement. Je terminais de me sécher les cheveux à la seconde où la vitro sonnait la fin de la cuisson du repas de l'ado.
Bon c'était des pâtes.
Bon, une fois dans la voiture, je me suis rendue compte que j'avais oublié de manger.
Hum. So close.
Ensuite je suis arrivée au bureau. Je me suis sentie efficace et compétente quand la petite qui n'a, entre autres, pas de mémoire de travail, a réussi à se concentrer suffisamment pour isoler la syllabe centrale d'un mot.
J'ai aimé le check de ma grande patiente, que je n'avais plus vue depuis plusieurs semaines, à cause de sa santé fragile. J'ai aimé constater, comme je m'y attendais, qu'il faut tout reprendre depuis le début dans la prise en charge de sa fente labio-palatine, mais qu'elle s'est quand même souvenue de certains exercices et qu'elle les avait faits chez elle. Du coup on a repris du début mais c'était plus fluide.
J'ai aimé constater que je ne devais plus faire semblant de perdre contre mon grand, dans un jeu d'orthographe. Il gère, mon grand. Il gère et il aura son CEB les doigts dans le nez. Check là, bravo, continue.
J'ai aimé réfléchir à l'écriture de cet enfant que je ne connais pas, qui travaille avec ma collègue.
Je t'explique. Ma collègue m'a proposé de suivre avec elle les cours en visio de graphotherapie. 3000 boules, les cours. C'est sympa de sa part. Ce n'est pas désintéressé vu que si elle devait le faire seule, elle ne le ferait pas. Mais c'est vraiment sympa, j'adore ce que j'apprends. Elle aura un diplôme à la fin de cette formation. Ce n'est pas vraiment utile, ça donne juste de la crédibilité. Il n'y a pas d'accès à la profession pour être graphothérapeute. C'est un tort, parce que ça pousse certain.e.s logopèdes et ergothérapeutes à rééduquer au feeling, alors qu'en fait c'est très technique. Je n'aurai pas ce diplôme puisque la formation n'est pas à mon nom, j'aurai juste les connaissances, qui viennent compléter celles que j'ai déjà dans ma pratique. Je n'aurais pas été contre un peu de crédibilité en plus mais il semblerait que mes 20 ans d'expérience m'en donnent assez, en tout cas aux yeux des parents des patients. Mon expérience m'a permis d'aider ma collègue (qui est prof) à organiser une prise en charge ludique et graduelle.
Bref, ce matin et ce soir, nous avons observé à la loupe, voire au microscope, l'espace, le mouvement, la forme et le trait de l'écriture de cet enfant de 9 ans. Il y a 6 mois, son écriture était trop grande, maladroite, cahotante et saccadée. Aujourd'hui, il sait comment tracer le ductus des lettres, ce n'est pas totalement automatisé mais c'est en progrès. Le manque d'automatisation et son envie de perfection rendent finalement son écriture trop petite, trop contrainte. C'est un passage obligé, il faudra bosser sur les automatismes et sur le lâcher prise. Beaucoup de progrès sont observables mais son écriture reste quantitativement dans des zones pathologiques. On ne vient pas à bout d'une dysgraphie en 6 mois.
Mais c'était chouette ce travail d'analyse.
Ensuite j'ai fait les courses. Là aussi je me suis trouvée organisée. Est ce que j'étais vraiment nulle depuis 10 jours à ne rien faire, que je me félicite d'avoir fait les courses sans rien oublier ? J'ai oublié les yaourts, en plus.
Je m'en fous, en fait. J'aime pas les yaourts.
Je me demande si ça vaut la peine de faire un billet pour me présenter un peu. Tu sais quoi sur moi maintenant ? Que je bosse avec des enfants, que je n'aime pas les yaourts, que je suis la flemme en personne mais que quand je m'y mets, ça roule.
Oui, en fait. Un peu d'introspection ne me fera pas de mal.
Là dessus, je te laisse avec un peu de musique, parce que je suis émue de cette journée, finalement. Parce qu'aujourd'hui c'est moi qui menait la barque au travers de la tempête de mes patients. Ou peut-être que ce sont eux qui m'ont permis de gérer ma propre tempête. Tu sais, toi?
(3/1/22)
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Pendant que les seides du Discours Capitaliste blablatent sur "l’extrême-droite", "l’extrême-gauche", le "complotisme" en confondant "la science" avec le marketing et les simulations informatiques avec la rigueur mathématique, une femme a quelque chose à nous dire.
Certains se souviennent peut-être de Christine Deviers-Joncour, qui fut la maîtresse de Roland Dumas, de longues années ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. En son temps, elle sortit un livre de révélations intitulé «La putain de la République»…
Son nom a beaucoup circulé dans des histoires de corruption impliquant les plus hauts personnages de l'État.
Autant dire qu'elle a vu de ses yeux l'envers du décor, la face obscure du monde politique. Elle parle d’expérience.
Devant les horreurs du fascisme à prétexte sanitaire dont la clef de voûte est la vaccination imposée à tous, elle s’est décidée à reprendre la parole :
J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie.
La fête a assez duré !
Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos de la bête. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer.
Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conféraient.
Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau «monarque».
Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus bientôt emperruqués.
J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le Mobilier national comme on va chez Ikea. Gratuit ici.
Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque.
Je les ai vus et j'ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail …
J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler toute honte bue, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos.
J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, des guerres fomentées pour piller les richesses de ceux qui n’en verront jamais la couleur et verseront leur sang sans même savoir pourquoi.
Des enfants éventrés, des femmes violées, lapidées, torturées. J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants.
Toute cette honte, tous ces crimes pour encore plus de Pouvoir et Richesses.
Un monde aux mains de la Finance Internationale vorace, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant devant les écrans et en les dépravant en inversant les vraies valeurs !
Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun.
Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable.
Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.
C’est à croire que les deux grandes guerres, ne furent pour eux qu’un coup d’essai, Les millions de morts n’étaient qu’un premier test préparant l’extermination de toute l’humanité.!
Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumaniserait-il à ce point ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives...
Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ?
Comment peuvent-ils contraindre le peuple à se serrer la ceinture en période de crise quand eux-mêmes s’allouent des gratifications et salaires insolents sous les lambris confortables de la République ?
Alors que des milliards d’êtres humains souffrent de la faim, des épidémies, et qu’un enfant meurt toutes les minutes sur notre planète, il suffit que la Bourse s’enrhume pour qu’il soit possible de trouver en quelques heures les milliards de dollars et d’euros, jusqu’ici impossibles à débloquer pour soulager la souffrance de ceux qui meurent de faim !
Quand l’homme cesse d’être déterminé par son propre esprit qui est l’esprit de la vie, il se transforme en robot. Cet insupportable mépris pousse à la violence ceux qui n’ont pas ou plus d’espoir.
Dans notre pays des «Droits de l’Homme» il est devenu ordinaire de bafouer le principe d’égalité. La richesse, le luxe et l’apparence étalés sans vergogne sont devenus signes de réussite tandis que les plus faibles vivent leurs souffrances sans trop faire de bruit.
Pour payer cette dette, ce monstre de papier, illégitime et abracadabrantesque, numérique et ubuesque, il nous faudra tout vendre. Jusqu’à nos dents on or et notre peau pour faire des abat-jours dans le bureau d’un maître du monde avec vue sur le Rockefeller Center.
C’est pour quand la découpe façon abattoir ? Le couteau du boucher, c’est la dette, un bout pour Bibi, un bout pour la Finance, un bout pour la mafia, un bout pour les bling-bling accros aux putes de luxe et pour les pédophiles. Un bout pour les ventrus de l’industrie militaire, les labos pharmaceutiques et les Gafam, Pillage à grande échelle !
Et pourtant il suffirait d’un trait de plume, d’un clic sur le clavier pour l’effacer cette dette, sans que personne ne souffre.
Mais cette société serait-elle encore humaine ?
Depuis très et trop longtemps on a laissé les loups entrer dans la bergerie. Ils accroissent le chômage, vendent le pays en pièces détachées et initient des dettes impossibles à rembourser. Ils nous mentent, nous volent, nous musellent et maintenant tentent de nous supprimer à travers une fausse pandémie et des vaccins meurtriers !
Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis qu’un fameux agent d’influence suggère que les peuples doivent se contenter de regarder passer les milliards sans broncher, comme on voit passer les cigognes sans s’interroger sur leurs nids bâtis avec nos plumes.
Nos dirigeants et les médias complices seraient-ils réduits qu’à n’être que d’infâmes valets du capitalisme mondialisé et le laboratoire de l’asservissement du monde par la dictature financière conçue par des milliardaires fous, des illuminés ?
La démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples.
La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette «plandémie covid» en créant la PEUR !
Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance.
Leurs "plandémies" et leurs vaccins mortifères finiront le sale boulot pour une dépopulation mondiale annoncée : Le projet ne date pas d’hier, croyez-moi !
Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre fissa pour nous anéantir.
Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau.
Je veux pourtant rester optimiste. Nous sommes à un tournant majeur, un changement de civilisation.
Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux.
Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés.
Aussi, il faut s’unir en laissant de côté nos différences que les dirigeants actuels n’ont cessé d’amplifier afin de nous diviser pour mieux régner.
Il y a urgence car nous marchons vers l’abime !
Et si le monde devient chaotique, cela signifie aussi que ce qui a manqué, c'est la spiritualité individuelle.
Il n'y a pas de compromis avec les éléments extérieurs du monde en action et la conscience se révèle encore inactive face à ce monde chaotique.
Au contraire, la conscience peut se reconnecter en tout temps et en toute situation avec la spiritualité comme une ascension.
Restons positifs car le chant général des poitrines opprimées commence à se faire entendre.
Il est mondial ce chant ! Il est encore cacophonie, il va devenir symphonie. De tous ces pays qu’Ils enchaînent il y a ces voix partout qui se lèvent...
Là, il me revient en mémoire cette phrase de Brecht : «Lorsqu’un homme assiste sans broncher à une injustice, les étoiles déraillent»…
Alors, vite, protégeons les étoiles et tournons la page sur ces temps décomposés.
Levons-nous !
(Christine Deviers-Joncour
Via La Convergence universelle)
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pauline-lewis · 3 years
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Calendrier de l’avent bilan - 2020
Parce que cette année j’en ai le temps et l’envie je lance un petit calendrier de l'avent qui fera aussi un peu office de bilan. L'idée c'est de parler, sans pression, d'une œuvre que j'ai aimée cette année. Film/série/livre/musique. Inspirée par le hashtag #choisirlesfemmes qui circulait suite à la polémique liée au "Génie Lesbien" d'Alice Coffin, je n'ai choisi que des œuvres réalisées par des femmes et personnes non-binaires. D'ailleurs je ne sais même pas si c'est vraiment un choix puisque cela fait partie de mon quotidien depuis quelques années de leur donner plus de place sur mes écrans et sur mes étagères. Parce que depuis le jour où j'ai intégré la fac de Paris 10 et que mes profs de littérature et ma lecture obsessionnelle de "The Bell Jar" de Sylvia Plath ont mis des mots sur toute cette rage sous-jacente, j'ai eu la chance, moi qui ne m'étais jamais reconnue dans la féminité, de me reconnaître dans le féminisme. Et quelle joie ! L’article sera mis à jour tous les jours par ici !
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Jour 1 - La captive, Chantal Akerman (2000)
Lorsque le premier confinement a été annoncé, nous avons commencé avec Aurore à regarder des films français (et francophones) réalisés par des femmes pour faire notre petit zine "Ce n'est pas joyeux mais c'est vivant". C'était chouette de voir ces films à distance, dans un moment où nous étions un peu perdues, et de les débriefer, de faire chacune quelque chose autour et de voir pourquoi ils nous touchaient. Nous avons choisi La captive de la réalisatrice belge Chantal Akerman parce que j'avais vu une autrice que j'aime beaucoup le conseiller sur Twitter (Jakuta Alikavazovic), que j'aimais l'affiche ET que je nourris une passion àlavieàlamort pour l'œuvre de Proust.
Je ne le dis même pas par pédantisme mais bien parce que la lecture de la Recherche s'est imprimée très profondément en moi : à la fois les mots en eux-mêmes et le souvenir de la lecture. Je peux repartir chercher dans ma mémoire ce que je ressentais à chaque tome. La Captive" s'inspire de La Prisonnière, un de mes préférés. Le film explore la jalousie de Simon (Stanislas Merhar) et son idéalisation de la vie d'Ariane (Sylvie Testud). Chantal Akerman disait que la seule manière d'adapter Proust c'était de partir de son souvenir de l'œuvre. C'est peut-être pour ça que, exactement comme La Recherche, La Captive m'a laissé des sensations et s'est mêlé aux angoisses du moment. La moiteur de la salle de bain, les couleurs de la nuit, les phares de la voiture, les regards complices devant l'horizon infini de la mer. Des émotions qui flottent encore en moi, huit mois plus tard.
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Jour 2 - Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Corinne Morel Darleux (éditions Libertalia)
Pendant le premier confinement j'ai lu ce petit essai (je dis petit parce qu'il est court, mais pas du tout parce qu'il n'est pas important) de Corinne Morel Darleux qui parle d'écologie et qui offre de nombreuses réflexions poétiques et politiques sur l'état de la planète. C'est un livre qui ne culpabilise pas, qui ne vous fait pas croire que vous allez sauver la planète en achetant vos lentilles en vrac à la biocoop, mais qui donne par contre vraiment envie d'agir et de s'organiser (ce que je n'ai pas encore fait, mind you). Ce qui m'a particulièrement touchée dans son essai c'est la manière dont elle fait appel à de nombreuses références littéraires et artistiques, de Romain Gary aux lucioles de Pier Paolo Pasolini. En plein confinement j'ai eu la chance de l'interviewer pour la newsletter interview de Women Who Do Stuff !
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Jour 3 - Yentl, Barbra Streisand (1983)
Fin 2019 j'ai regardé Funny Girl et j'ai développé une petite obsession pour Barbra Streisand. Avant de voir le film, je ne savais pas grand chose de Barbra, j'imagine que j'avais d'elle une image de diva capricieuse. Depuis, je l'adore et je pense qu'elle est bien plus que tous les clichés qui lui collent aux baskets. Je me suis lancée dans un petit marathon, avec de vraiment belles découvertes (The Way We Were de Sydney Pollack notamment, elle n'y chante pas mais elle y est merveilleuse) et notamment Yentl qu’elle a réalisé. Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle du même nom d'Isaac Bashevis Singer (il n'a d'ailleurs pas du tout apprécié le film). Il raconte l'histoire d'une jeune femme juive qui refuse d'être une femme au foyer. Son père, en lui enseignant en secret le Talmud, lui a donné envie d'être, elle aussi, une intellectuelle, de s'éduquer et de réfléchir au sens de la vie. Elle décide donc de se déguiser en homme et d'intégrer une école religieuse normalement interdite aux femmes. Tout le film réfléchit aux opportunités que l'on ferme aux femmes, au désir d'émancipation et aussi, un peu, au sens de la vie. S'y mêle toutes sortes de quiproquos amoureux ET la musique du one and only Michel Legrand. Name a more iconic duo.
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Jour 4 - Atlantique (soundtrack), Fatima Al Qadiri (2019)
Ma découverte cette année du très beau film de Mati Diop Atlantique (oui j'étais un peu en retard) m'a permis de décrocher un peu de mon obsession pour la bande originale de Jackie composée par Mica Levi. Une obsession qui dure depuis quatre ans, ça fait long. Bref, je ne vous apprends pas que le milieu de la bande originale de film est très masculin. En juin 2020, un groupe de compositrices de musique de films a d'ailleurs poussé un coup de gueule après avoir appris qu'une seule femme figurait parmi les 28 nommés au prix UCMF (Union des compositeurs de musiques de films).
Il se trouve que la BO d’Atlantique, l'objet de l'obsession dont je voulais parler aujourd'hui, est particulièrement sublime et qu'elle a été composée par une femme. Fatima Al Qadiri, compositrice et productrice de musique éléctronique koweïtienne, qui a su capter quelque chose de l'ambiance étrange du film et du ressac de la mer. Une mer aussi belle qu'inquiétante, sur laquelle viennent se refléter les sentiments les plus complexes. Cette BO est une merveille qui a tourné en boucle dans mon casque toute l'année, tandis que j'étais moi-même hantée par le danger, l'incertitude et une forme insidieuse de résignation.
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Jour 5 - PEN15 saison 2 (2020)
L'année dernière la série PEN15, co-crée par Anna Klonke et Maya Erskine était très très haute dans mon bilan de l'année, toutes catégories confondues. Elle m'avait complètement éblouie par son humour décapant mais aussi par sa force émotionnelle. Chaque épisode était une petite bombe qui me faisait remonter des tonnes de souvenirs du collège, douloureux ou non. Jusqu'à cette scène euphorisante sur Dreams des Cranberries qui me rappelait les heures heureuses où j'étais amie avec la fille du gérant du Shopi de Concarneau qui était beaucoup plus cool que moi et qu'on courait dans la réserve comme s'il n'y avait pas de lendemains. J'ai retardé sans cesse le moment de regarder la saison 2 de PEN15 parce que j'avais super peur d'être déçue, comme si Anna et Maya étaient désormais mes amies à la vie à la mort.
Mais je n'aurais jamais dû douter d'elles : cette nouvelle saison est une merveille, notamment dans la manière qu'elle a de raconter les relations mères-filles (d'Anna et de Maya). Ça parle avec beaucoup de subtilité de jalousie, de slut-shaming, de harcèlement, de la douleur de se rendre compte de qui on est et de ne pas être sûre d'être okay. Elle est encore plus poignante que la saison 1 je crois.
En tous cas elle est superbement écrite et je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans un marathon si vous l'avez ratée jusqu'ici (elle est visible sur Canal+ !), ce qui devrait rendre votre fin d'année 300% plus cool selon mes calculs scientifiques. J’avais écrit dessus pour Retard si ça vous dit !
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Jour 6 - Wanda, Barbara Loden (1970)
J'ai déjà parlé sur Instagram de Wanda de Barbara Loden, qui a été une belle découverte pour moi cette année. Je dis "belle" mais le visionnage de ce film a été aussi assez douloureux, parce que je trouve qu'il raconte vraiment quelque chose de la violence des hommes. Et j'ai eu depuis des conversations sur la passivité du personnage, sa manière de subir. C'est dur de voir l'image d'un personnage qui a un peu abandonné, qui semble complètement seule. Aussi cela semble contraire à ce que l'on veut aujourd'hui revendiquer dans un certain féminisme : les récits de l'empowerment individuel ou collectif, des "femmes puissantes". Oui mais il y a aussi des femmes qui restent, qui ne peuvent pas partir, qui sont coincées. Il faut aussi raconter leurs histoires. C'est ce que fait Wanda avec une force qui est restée me hanter des jours et des jours et des jours. Il m'a d'abord laissée dans une forme de torpeur avant d'infuser en moi sur le long cours. L'effet que me font les meilleurs films, imho.
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Jour 7 - The Watermelon Woman, Cheryl Dunye (1996)
J'ai aussi déjà parlé plusieurs fois de The Watermelon Woman de Cheryl Dunye mais c’est un film sur lequel je suis revenue plusieurs fois cette année, j’y ai beaucoup pensé. C'est une sorte de mockumentary dans lequel une jeune femme, interprétée par Dunye, part sur les traces d'une actrice noire. À force de la voir dans de nombreux films des années 30, sans jamais voir son nom au générique, l’héroïne se demande : mais qui est cette femme ? Pourquoi a-t-elle été sans cesse invisibilisée ? Cette recherche lui permet de réfléchir aux rôles stéréotypés que cette actrice a été obligée d'interpréter et à sa propre relation amoureuse avec une femme blanche. Elle y intègre aussi une histoire d'amitié complexe.
Le film explore vraiment son identité de femme lesbienne noire et la manière dont elle se reconnaît ou non dans l'histoire du cinéma, il mêle sans cesse les trajectoires individuelles et collectives. Alors Cheryl se demande : n'est-il pas temps qu'elle invente ses propres récits ? Comment le faire dans un milieu culturel très blanc ? Le film est tour à tour drôle et émouvant et il est vraiment porté par le charisme et l’énergie formidable de Dunye.
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Jour 8 - L’une chante, l’autre pas, Agnès Varda (1977)
Vous reprendrez bien un peu de ma théorie préférée : les-films-arrivent-au-moment-où-on-a-besoin-d'eux ? Ça faisait quelques temps que L'une chante, l'autre pas d'Agnès Varda était sur ma liste de films à voir absolument, parce que plusieurs personnes m'avaient indiqué qu'il se situait au carrefour de tout ce que j'aime : la comédie musicale, le féminisme et les amitiés fortes. Et pourtant j'ai attendu d'être au cœur du mal, dans le ventre mou du confinement, pour enfin voir ce film. Grand bien m'en a fait puisqu'il a vraiment insufflé quelque chose de joyeux en moi avec ses couleurs vives et ses chants de femmes. Il a aussi concrétisé une envie que j'avais depuis quelques temps et m'a donné le courage pour me dire que je pouvais y arriver (et avec moi ce n'est : jamais gagné, merci Agnès).
Il m'a rappelé le bonheur d'avoir des amies, d'écrire, la manière dont en racontant sa vie personnelle on raconte un peu du monde. J'ai toujours écrit des lettres dans ma tête, quand je marche dans la rue, et ça m'a vraiment bouleversée de voir ce même procédé dans le film comme si d'un coup j'étais un peu moins seule. Et ce film m'a surtout fait penser à toutes les personnes avec qui l'on a des relations en pointillés qui n'en sont pas moins précieuses, ces personnes dont on colle les carte-postales un peu partout dans l'appartement en attendant de futures retrouvailles. Bref ce film a rempli mon cœur comme peu de films ont su le faire à cette période et j'avais besoin de lui pour que quelque chose en moi se débloque et fasse un petit "clic !".
Ça parle du corps des femmes, d'avortement, de faire entendre ses droits, de se battre mais surtout de la douceur de l'amitié et des mots que l'on se dit les unes aux autres et qui guérissent et qui réparent et qui donnent envie, peut-être, de croire un peu en soi.
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Jour 9 - L’autre moitié de soi, Brit Bennett (éditions Autrement)
J'aime particulièrement Brit Bennett, déjà parce qu'elle est brillante, mais aussi parce que c'est l'une des personnes que j'ai préféré interviewer ces dernières années, à un des énièmes moments où je me questionnais sur mon envie d’être journaliste. Je l'ai rencontrée à la rentrée 2016 pour Le cœur battant de nos mères et je me souviens de ma panique au moment de la dernière question quand je me suis souvenue cinq minutes avant la fin qu'à force de décortiquer le livre avec elle j'avais complètement oublié de lui poser une question sur l'élection de Trump et que je me suis dit que j’étais la pire journaliste (tout simplement).
J'attendais donc beaucoup de ce second roman, que je ne suis pas loin de trouver encore plus beau et plus fort que le premier. Brit Bennett y raconte l'histoire de deux jumelles et des trajectoires très différentes que leurs vies vont prendre. C'est une étude très fine et profonde de la société américaine, ça parle de colorisme et d'être une femme noire aux États-Unis au fil des décennies. Mais ce que je préfère chez Brit Bennett c'est vraiment l'empathie incroyable avec laquelle elle écrit, sa manière de creuser chaque personnage, de leur donner une chance d'être pleinement qui iels sont, dans toute leur complexité.
Quand on avait discuté en 2016 je lui avais dit en rigolant que j'étais en colère en lisant Le cœur battant de nos mères d'être aussi émue par le personnage masculin, qui avait pourtant typiquement le genre de discours qui m'irrite irl. Mais voilà le genre de romancières qu'elle est et j'ai vraiment hâte de lire ce qu'elle écrira par la suite. J'ai mis la couverture en anglais (parce que je l'ai lu en anglais) mais le roman est paru en français aux éditions Autrement, dans une traduction de Karine Lalechère. En en petit bonus voilà l'interview que j'ai menée avec Brit Bennett (par mail cette fois) en août dernier et qui est parue dans la newsletter de Women who do stuff !
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Jour 10 - Betty, Tiffany McDaniel (éditions Gallmeister)
Quand je travaille sur la rentrée littéraire, je lis beaucoup de livres à la suite. C'est un exercice que j'aime bien, une sorte de sprint de lecture. Je choisis ce sur quoi je vais écrire, et parmi cette sélection quelques romans surnagent vraiment. Je ne sais pas si ce sont forcément les *meilleurs romans*, je n'ai pas l'égo de penser que j'ai des goûts supérieurs à quiconque, mais ce sont ceux qui m'ont bousculée profondément. C'est ceux dont je vais parler ailleurs et plus tard, avec mes phrases à la première personne et pas mes mots de journaliste.
J'ai vécu avec l'héroïne de Betty une expérience très forte. Je me vois encore assise sur mon fauteuil rouge ne pas réussir à lâcher ce livre très dur dans lequel la poésie est brutale. Elle déchire le roman, elle force le passage. Betty est rempli des particularités de son héroïne (née d'un père cherokee, victime du racisme, confrontée aux violences sexuelles et à la précarité) mais quand son histoire a atterri en moi j'ai trouvé qu'elle racontait tout simplement ce que cela fait d'être une adolescence puis une femme. C'est aussi un roman très puissant sur la façon dont la beauté essaie de se frayer un chemin à travers la laideur - parfois c'est formidable et parfois ça fait un mélange indigeste que Betty a simplement envie de vomir.
Je ne saurais pas dire pourquoi Betty, plutôt qu'une autre, a su me tirer le bras si puissamment, pourquoi mes yeux sont devenus les siens et ses souffrances sont devenus les miennes et pourquoi j'ai oublié qui j'étais pour vivre ce qu'elle vivait et m'initier une nouvelle fois à cet univers étrange dans lequel nous vivons. Mais en tous cas quand la littérature me fait ça, j'ai tendance à me dire que je suis face à un roman que je ne suis pas prête d'oublier.
Paru aux éditions Gallmeister, traduit par François Happe
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Jour 10 - Travolta et moi, Patricia Mazuy (1993)
Travolta et moi n'est pas vraiment un film, c'est un téléfilm qui a été réalisé par Patricia Mazuy pour Arte. J'ai toujours eu une passion pour les films et livres qui traitent de l'adolescence parce que c'est une période de ma vie où je n'ai pratiquement rien vécu et qui pourtant m'a laissé des souvenirs infinis. L’adolescence a scellé plein de choses en moi : ma capacité à tourner en boucle, mon obsession pour la fiction et une certaine fragilité que, selon les jours, je chéris ou je hais. Sur ma veste, d'ailleurs, j'ai un pin's qui dit : "Relentless adolescence".
Travolta et moi c'est justement le récit de tout cela. L'histoire d'une adolescente que ses parents laissent gérer leur boulangerie un jour comme un autre et qui va se mettre à tourner en boucle. En boucle sur le garçon qu'elle a croisé dans le bus, en boucle sur John Travolta, en boucle sur les Bee Gees, en boucle sur cette rage adolescente tellement difficile à sortir de soi. Je crois que c'est l'un des films vus cette année qui m'a laissé le plus d'images, imprimées en moi à tout jamais : le regard de braise de Leslie Azzoulai, le froid de la patinoire, les corps qui tournoient qui se trouvent et se séparent. Jusqu'à cette scène finale qui m'a frappée le visage comme le premier matin froid de l'hiver.
J'ai souvent pensé qu'on ne représentait pas assez les adolescentes comme elles sont dans la fiction. Travolta et moi le fait, c'est le portrait tellement juste d'un âge absurde où l'on vit tellement profondément à l'intérieur de soi que presque tout fait mal. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de tendresse et même d'admiration pour mes obsessions adolescentes. Je vous mets en visuel la superbe affiche d’Aurore qui, je crois, était ma préférée du zine. 
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Jour 12 - Les abysses, Rivers Solomon (éditions Aux Forges de Vulcain)
River Solomon est clairement l'un·e de mes auteurice contemporain·e préféré·e. L'année dernière au moment de la rentrée littéraire j'ai vraiment pris une claque avec L'incivilité des fantômes, un roman de science fiction extrêmement brillant, très politique, qui parlait du désastre économique et écologique et de lutte des classes.
Je me souviens avoir été très impressionnée de rencontrer Rivers Solomon dans une salle de la maison de la poésie. Nous avions parlé longtemps et j'avais trouvé que c'était l'une des personnes les plus passionnantes que j'avais pu rencontrer jusque là. Sa prose est un mélange vraiment savant d'un regard politique très affuté, de réflexions sur le genre et d'une vraie capacité à faire émerger la poésie au moment où on l’attend le moins. Iel construit des mondes d'une complexité infinie et s’approprie vraiment la littérature pour parler de sujets encore trop peu explorés.
Les Abysses est un roman plus court que L'incivilité des fantômes mais tout aussi réussi. Solomon y parle d'identité et surtout de mémoire, individuelle et collective, en explorant l’héritage de l'esclavage. Avance-t-on mieux en lui faisant une place ou en l'oubliant sans cesse ? Comment composer avec les injustices et les crimes dont ses ancêtres ont été les victimes ? Il y a beaucoup de beauté, aussi, dans ce questionnement douloureux. Et en bonus je vous linke un article que j'ai écrit pour Cheek sur la traduction dans lequel j'interroge notamment le traducteur des Abysses, Francis Guèvremont.
Paru aux éditions Aux Forges de Vulcain, traduit par Francis Guèvremont
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Jour 13 - Olivia, Jacqueline Audry (1951)
Quand on a travaillé sur notre zine avec Aurore (désolée d'en parler autant mais je crois bien que, avec le numéro 2 du magazine Women Who Do Stuff c'est bien la chose qui m'a apporté le plus de joie cette année), je me suis rendue compte du nombre de cinéastes dont j'ignorais tout. Du nombre de femmes dont l'existence et les films m'avaient complètement échappée. Parfois par ma faute (parce que je n'avais pas su aller à la rencontre de leur œuvre) et souvent parce qu'elles sont oubliées, invisibilisées. Absentes des rétrospectives, des diffusions à la télévision, des livres. Peut-être que c'est pour cela qu'on a autant parlé (dans mes cercles Twitteriens) de ce très beau film de Jacqueline Audry, Olivia et de sa diffusion sur Arte. Un huis clos lesbien qui se passe dans une école pour jeunes filles.
Tout comme Travolta et moi, Olivia parle de cristallisation émotionnelle, d'obsession et de tous les liens qui se nouent entre professeures et élèves. Olivia tait beaucoup de choses à l'écran mais la majorité des messages du film passent par les sensations, la sensualité qui déborde du cadre. Dans son très beau discours aux assises pour l'égalité, la parité et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel, Agnès Jaoui a expliqué avoir regardé ce film avec un homme très cinéphile qui s'est endormi au bout de cinq minutes.
Jacqueline Audry a réalisé seize films et deux séries. Pourquoi ne connaît-on toujours pas son nom ?
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Jour 14 - Glass Town, Isabel Greenberg (éditions Jonathan Cape)
Je suis très triste que Glass Town ne soit toujours pas traduite en français parce que je crois bien qu'Isabel Greenberg est l'une de mes autrices de BD préférées et je trouve qu'elle mérite qu'on lise ses livres partout dans le monde. Elle a cette capacité à inventer des contes féministes et enchanteurs. Son imagination me semble sans limite et son dessin me bouleverse. Évidemment quand j'ai appris qu'elle allait travailler sur les mondes imaginaires des sœurs (et frère) Brontë, Glass Town, Gondal et Angria, j'étais plus qu'enthousiaste. Et le résultat est une pure merveille. Il ne s'agit pas d'un travail biographique, même si Greenberg dresse des ponts entre l'imaginaire et la réalité.
Ce livre raconte toutes les façons dont la fiction peut sauver nos vies, en aidant à surmonter un deuil ou en nous apprenant à comprendre le monde qui nous entoure et à l’accepter (utile, en 2020). La fratrie Brontë se réfugie dans ce monde inventé où ils peuvent exercer une forme de contrôle qu’ils n’ont absolument pas dans cette réalité cruelle qui leur file entre les doigts. Le style inventif et vif de Greenberg fait vivre sur les pages la démesure de Glass Town et son immense talent de conteuse lui permet de passer du monde réel au monde inventé avec beaucoup de dextérité, en explorant l'imaginaire dans tout ce qu'il a de merveilleux et de triste. Elle nous embarque de la première à la dernière page. Si vous aimez la littérature et que vous lisez l'anglais offrez vous Glass Town !
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Jour 15 - Le jour où le désert est entré dans la ville, Guka Han (éditions Verdier)
Je crois qu'il s'agit de l'un des premiers livres que j'ai lus cette année. Peut-être que je pressentais que cette année allait être particulièrement merdique, en tous cas en janvier j'ai enchaîné une ou deux semaines d'insomnie à lire la rentrée littéraire sur le canapé-lit. Tous les romans de cette période me semblent donc comme autant de souvenirs de longues balades étranges aux confins de mes angoisses.
Le jour où le désert est entré dans la ville est le premier livre de l'autrice coréenne Guka Han, qui écrit en français. Ce sont des nouvelles (toutes liées) très étranges et écrites avec un style remarquable qui explorent un monde dont les personnages essaient sans cesse de s'échapper. Quand j'y repense aujourd'hui je trouve que ce livre épousait parfaitement ce qui deviendrait notre quotidien dans toute sa singularité et son irréalité. Je vous conseille vraiment de le rattraper si vous ne l'aviez pas lu et je vous conseille aussi ce très bel entretien mené par Johan Faerber pour Diacritik que j'avais trouvé particulièrement passionnant où l'autrice explique notamment ce que cela fait d'écrire dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle.
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Jour 16 - I May Destroy You saison 1 (2020)
J'aime beaucoup l'idée d'avoir découvert et aimé Michaela Coel en 2016 avec la mise en ligne sur Netflix de la géniale Chewing Gum et de la retrouver en 2020 avec une proposition radicalement différente et tout aussi brillante. I May Destroy You raconte l'histoire d'Arabella, une jeune autrice qui vit à Londres. Un matin, après être sortie avec des ami·e·s alors qu'elle devait avancer sur son manuscrit, elle se réveille avec le souvenir qu'un homme inconnu l’a violée dans les toilettes du bar où elle buvait des verres. Elle porte plainte. Commence alors l'après. La suite de cet événement, qui semble aux yeux de tous·tes très ordinaire mais qui ne l’est pas du tout pour Arabella. I May Destroy You parle de syndrome post-traumatique et des marques que cette nuit va laisser sur l'héroïne.
Le ton est fort, percutant, par moment on a presque du mal à regarder parce que cette histoire est singulière mais qu’elle ressemble à tant d’autres que nous avons déjà entendues. Aussi parce que Michaela Coel a ce talent pour imaginer des personnages profonds, complexes, et qu'elle creuse toutes les storylines avec la même rigueur. I May Destroy You parle du viol et de la culture du viol mais de beaucoup d'autres choses : d'être une autrice noire en 2020, d'amitié à la vie à la mort, d'éducation, de consentement, de zone grise, des réseaux sociaux et en règle générale de la confusion. Confusion des corps, des sentiments, du monde qui nous entoure. Les costumes sont sublimes, la musique aussi, le rythme est incroyable, et le casting est parfait. Du premier au dernier épisode on est avec Arabella, pour le meilleur et pour le pire, pour une introspection à couper le souffle. À rattraper sur OCS !
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Jour 17 - Between the Lines, Joan Micklin Silver (1977)
J'ai découvert Between the Lines un peu au hasard en regardant les ajouts de Criterion. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce film et j'ai été assez surprise (bon, pas tellement) de voir que Joan Micklin Silver n'avait pas eu une grande carrière au cinéma par la suite. Il ne nous reste donc qu'à découvrir son second long métrage dans lequel elle suit le quotidien de la rédaction d'un petit journal indépendant qui attend de savoir si le titre va être vendu et perdre son indépendance. Rassurant de voir que ce sujet n'a jamais cessé d'être d'actualité ! L'équipe est peuplée de personnalités fortes : le journaliste égocentrique qui pense que sa petite amie n'est là que pour l'aider à se dégager plus de temps pour lui, le critique rock qui est ravi de toucher sa paie sans rien faire du mois; la photographe pleine de talent sous-utilisée à la rédac...
Tous ces personnages réfléchissent au prix de l'indépendance, à leurs engagements et à leur rapport à l'écriture et les nombreux questionnements qui animent le film ont toujours beaucoup de sens en 2020. Comment la mission d'information du journaliste peut-elle s'inscrire dans une société capitaliste obsédée par le profit ? J'ai particulièrement aimé, évidemment, les personnages féminins qui essaient de tirer leur épingle du jeu dans cette rédac' peuplée d'hommes. Elles refusent d'être condamnées à être les cheerleaders des hommes alors qu'elles aussi elles écrivent, elles réfléchissent, elles photographient. Et souvent mieux que leurs homologues masculins.
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Jour 18 - C’est comme ça que je disparais, Mirion Malle (éditions La Ville Brûle)
J'ai tellement aimé C'est comme ça que je disparais que j'ai double-interviewé Mirion cette année, pour Cheek et pour la newsletter de Women Who Do Stuff. Ça a été sans conteste mon premier coup de cœur de l'année, je l'ai lu dans cette période molle et sensible de janvier, au moment où personnellement je me trouve la plus fragile, accablée par les bonnes résolutions qu'il faudrait prendre et que je n'ai toujours pas envie de tenir. Donc la BD de Mirion Malle et les larmes de son héroïne qui coulent dans la neige froide sont arrivées à un moment idéal.
C'est comme ça que je disparais parle de ces moments où l'on perd le goût de vivre. Elle raconte l'isolement, les amitiés qui se fissurent, les mots qui ne veulent pas sortir, les phrases tapées sur le clavier qui n'ont plus autant de sens qu'avant, les joies qui n'arrivent plus à sédimenter. Je pense souvent à cette phrase de François Truffaut que mon père me cite régulièrement qui dit que pleurer c'est une joie et une souffrance. Il y a de ces deux sentiments dans la bande dessinée, dans les mots mais aussi dans le trait mélancolique de Mirion Malle, dans les grandes mains qu'elle dessine et qui recouvrent les yeux de son héroïne. Dans les yeux immenses de Clara où l'on se plonge volontiers. La douceur et la douleur se rencontrent.
Bref, j'en ai beaucoup parlé cette année mais c'est un récit d'une grande force et d'une grande douceur (parce que les deux ne sont pas incompatibles) que je ne peux que vous conseiller de rattraper asap.
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Jour 19 - Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie, Deborah Levy (éditions du sous sol)
J'ai tout de suite eu envie de lire les deux premiers tomes de l'autobiographie de l'autrice britannique après avoir vu sa traductrice Céline Leroy en parler sur Twitter et aussi grâce aux couvertures et aux titres que je trouve magnifiques. Grand bien m'en a fait. C'est un livre qui parle d'être une écrivaine, de soucis matériels et existentiels, de maternité et de filiation, de relations qui s'achèvent, du quotidien dans tout ce qu'il peut avoir de tristement banal et de parfois incroyable. Deborah Levy y explique qu'il lui a fallu du temps pour trouver sa chambre à elle. Et bizarrement, et je crois que c'est la première fois qu'un livre m'aidait à combattre ma peur de vieillir. En la lisant je me suis dit que le temps n'était peut-être pas l'ennemi de l'écriture. Et que, malgré tout ce qu'on nous disait, il n'était peut-être pas non plus forcément l'ennemi des femmes.
J'ai mis plein de post-it dans le livre pour marquer les phrases qui parlent de l'écriture ("j'avais dit à l'épicier chinois que pour devenir écrivaine j'avais dû apprendre à interrompre, à parler haut, à parler fort, et à revenir simplement à ma propre voix qui ne porte que très peu"),  les petites références qui me touchaient : "Judy voulait ressembler à Liza Minnelli dans Cabaret." Et ces phrases qui restent comme si elles m'étaient destinées, écrites puis pliées sur des petits papiers que j'aurais trouvé sur mon chemin. "Cette façons que nous avons de rire. De nos propres désirs. Cette façon que nous avons de nous moquer de nous-mêmes. Pour devancer les autres. Cette façon dont nous sommes programmées pour tuer. Nous tuer. Mieux vaut ne pas y penser." Je vous conseille l'entretien qu'elle a mené avec Marie Richeux dans son émission (toujours parfaite), un moment magique et vraiment suspendu dans le temps.
Paru aux éditions du sous-sol, traduit par Céline Leroy
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Jour 20 - Losing Ground, Kathleen Collins (1982)
Kathleen Collins m'a beaucoup accompagnée cette année et j'en ai parlé à plusieurs endroits. J'ai notamment chroniqué son livre posthume Journal d'une femme noire paru aux éditions du Portrait cette année pour Cheek, un recueil de textes réunis par sa fille. Kathleen Collins est morte en 1988 mais j'ai aimé me dire que son œuvre, même si je la découvrais tardivement, m'atteignait à travers les années. Après avoir été très touchée par ses textes (et notamment par ses lettres à sa fille), j'ai regardé Losing Ground, un film sorti en 1982 mais redécouvert par le public américain en 2015. Elle l'a écrit, réalisé et il est souvent considéré comme l'un (le ?) des premiers films américains réalisé par une femme noire.
Il raconte l'histoire d'un couple de new-yorkais, une universitaire et un artiste, qui décident de quitter la ville pour l'été. Elle se retrouve à tourner dans un film (et qu'elles sont belles ces séquences musicales) tandis qu'il se rapproche d'une jeune femme qui l'inspire. Ce que j'ai aimé dans Losing Ground c'est la manière dont Kathleen Collins fait voler en éclats le mythe de "l'intelligence universitaire" vs la "créativité". Son personnage montre qu'elle contient des multitudes, qu'elle est bien plus qu'un rat de bibliothèque. Et puis ce film est bourré de scènes très inventives, notamment celle de l'image présentée ici où le regard masculin est symbolisé par ce monocle. Deux conseils en un donc, voyez "Losing Ground" et lisez les textes de Kathleen Collins, peut-être qu'elle vous fascinera autant qu'elle m'a fascinée cette année.
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Jour 21 - High Fidelity saison 1 (2020)
Je sais que ce reboot de High Fidelity, imaginé par Veronica West et Sarah Kucserka, n'a pas fait l'unanimité. D'ailleurs la série a été annulée par Hulu, ce qui m'a fait beaucoup de peine (on a connu pire cette année me direz-vous). La première adaptation du roman de Nick Hornby par Stephen Frears en 2000 a été très importante à un moment de ma vie, comme elle l'a d'ailleurs été pour beaucoup de personnes fans d'indie rock (whatever that means). Pour autant elle confirmait à mes yeux que je n'avais pas vraiment ma place dans ce monde dominé par des hommes à la recherche de meufs cool. Et puis la série est arrivée, avec une Zoë Kravitz magnifique de flegme dans le rôle de Rob, et elle a agi comme une sorte de catharsis pour moi. Qu'est-ce que j'ai trouvé ça cool de voir une meuf parler à un mec de musique pendant 10 minutes sans être interrompue. Que ce soit elle qui merde, qui soit parfois difficile à aimer, arrogante, pédante. Qu'elle mette, elle, les disques sur la platine.
J'ai adoré les deux personnages qui l'entourent, Simon (David H. Holmes) et surtout Cherise (Da'Vine Joy Randolph) qui reprend avec une fougue incroyable le rôle de Jack Black (et j'adorais ce personnage dans la version originale, même s'il critiquait Belle and Sebastian et que ça me brisait un peu le cœur). RIP la saison 2 qui devait se concentrer sur elle. Bref, il y avait quelque chose de très libre dans cette série, notamment au niveau de la bande originale, qui me laissait entrevoir que les choses seraient moins cloisonnées et pénibles pour la nouvelle génération. Et je vous hook up sur un texte que j'ai écrit sur mon blog au moment de la sortie de la série, qui parle basiquement d'être une meuf pas cool et pas jolie sur la scène indie de la fin des années 2000. Daughters of Albion, tmtc.
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Fiona Apple, Fetch the Bolt Cutters (2020)
J'ai pas mal réfléchi aux raisons pour lesquelles je n'ai pas écouté beaucoup de disques en 2020. Je crois que c'est parce que j'étais angoissée à peu près tout le temps et que je cherche vraiment refuge dans la musique. J'ai un disque pour chaque occasion, il sert un but précis. Je peux vraiment vivre deux mois dans la même chanson. Donc très certainement que 2020 sera l'année la plus vide de nouveautés. (le seul chanteur qui est entré dans mon cœur c'est Lee Hazlewood)
Mais évidemment, j'ai trouvé une place entre mes oreilles pour le nouveau disque de Fiona Apple cause true love lasts a lifetime et que je l'attendais depuis bien longtemps. Je pense régulièrement à cette chanson de l'album qui dit "I grew up in the shoes they told me I could fill / shoes that were not made for running up that hill / and i need to run up that hill". Fetch the bolt cutters est un disque de rythme et de sensations, qui me parle vraiment à un niveau très intime et personnel. J'ai l'impression que Fiona Apple l'a écrit pour tous·tes les anxieux·ses de cette planète et qu'elle leur chante à l'oreille que l'on finit par s'en sortir en s'entourant bien et en réussissant à s'en foutre un petit peu.
2020 était une année vraiment décevante sur à peu près tous les tableaux et ça m'a vraiment fait ressentir beaucoup de joie que Fiona ne nous déçoive pas et de sentir (et peut-être que je me trompe totalement) qu'elle est un petit peu plus libre qu'avant. Vivement la suite.
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Jour 23 - Qui sème le vent, Marieke Lucas Rijneveld (éditions Buchet/Chastel)
Je me souviens d'avoir lu Qui sème le vent cet été à Brest et d'avoir été un peu sonnée. Je ne pouvais pas me permettre, il me restait plein de romans à lire, il fallait immédiatement que je me remette en selle. Marieke Lucas Rijneveld est un·e auteur·trice de 29 ans qui écrit de la poésie et travaille dans une exploitation agricole aux Pays-Bas. Pour écrire son premier roman, iel s'est inspiré de son enfance dans une famille protestante orthodoxe réformiste.
Qui sème le vent raconte l'histoire d'une famille qui vit dans une ferme des Pays-Bas et dont le fonctionnement quotidien va être complètement bouleversé par la mort de l'un de ses enfants à l'âge de 12 ans. Le roman est narré du point de vue de Jas, 10 ans, persuadée d'être responsable du décès de son frère. Le récit, écrit avec un style très cru et imagé qui m'a vraiment retournée à chaque page, est une longue balade dans les méandres du cerveau de Jas tandis qu'elle essaie de comprendre les mensonges de ses parents, les non-dits et qu'elle explore ses désirs. J'avais rarement lu un roman qui explorait avec autant d'acuité la bizarrerie de l'enfance. Le rapport de l'héroïne au sexe est l'un des points les plus étranges et réussis du roman. Tout m'a fascinée dans ce récit d'un "coming of age" très singulier. L'auteur·trice a remporté l'International Booker Prize, je m'en fiche un peu des prix à vrai dire mais ça ne m'empêche pas de trouver que celui-là est plus que mérité.
Paru aux éditions Buchet/Chastel traduit par Daniel Cunin
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Jour 24 - Moi aussi je voulais l’emporter, Julie Delporte (éditions Pow Pow)
J'ai choisi l'ordre de ce calendrier en mélangeant toutes les œuvres pour avoir un résultat très aléatoire. Toutes, sauf celle d'aujourd'hui. J'étais sûre que je voulais que la BD de Julie Delporte ferme la marche, parce qu'elle a eu une importance toute particulière pour moi. Elle a vraiment redéfini le cours de mon année. L'année dernière j'ai interviewé Catherine Ocelot et j'avais été très émue par la manière dont elle parlait d'œuvres de ses contemporaines en disant qu'elles lui donnaient des "permissions". Je me disais mais comment Catherine Ocelot, qui est si douée, peut avoir besoin de permissions ? Tout cela pour dire que les livres de Julie Delporte m'ont donné des permissions. Parce qu'elle parle d'écrire sur soi, de partir de soi pour faire une œuvre, de tendre à exprimer beaucoup en disant peu.
Après avoir lu Moi aussi je voulais l'emporter je me suis sentie autorisée à écrire et ressentir. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en lisant ce livre et pourtant il m'a fait faire un reset complet. J'ai repris des projets d'écriture mis sur pause. J'en ai imaginé de nouveaux et je me suis dit que ce n’était pas grave si j'abandonnais tout, d'ailleurs. Si vous vous faites un cadeau de Noël je vous conseille vraiment de vous acheter Moi aussi je voulais l'emporter, de vous mettre sous la couette, de la lire du début à la fin et puis de la relire une deuxième fois. Vous allez voyager avec Tove Jansson. Vous allez ressentir de la peine, entrevoir des colères sourdes. Vous allez voir des objets du quotidien qui vous sembleront superbes. Vous allez réfléchir à votre passé. Vous allez comprendre pourquoi ce que vous avez à dire peut avoir une importance. Pourquoi les règles de grammaire, les Moomin, les souvenirs d'enfance sont politiques. Vous allez lire des phrases de parfois cinq mots et découvrir qu'elles ont des échos infinis. À la fin, vous aurez appris un secret précieux. Peut-être que vous ferez comme moi et que vous prêterez ce livre à votre meilleure amie pour qu'elle ressente cela aussi. Et combien de livres font cet effet-là ? Combien ?
Merci de m'avoir lue et passez une bonne soirée, peu importe ce que vous avez prévu de faire ! See you on the other side of 2020.
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Achetez la meilleure came de tableau de bord 2019 en connaissant leurs principales caractéristiques
Je parie que l'algorithme YouTube vous a envoyé dans un trou de rat de vidéos cam tableau de bord étonnant plus
qu'une fois encore, aux États-Unis de toute façon, cames tableau de bord restent encore quelque chose d'une rareté.
Mais cela peut changer: Ma boîte de réception s'affaisse de plus en plus avec des e-mails de pilotes demandant ce que les cames tableau de bord faire, qui sont les meilleures cames tableau de bord, et pourquoi les constructeurs automobiles ne les construisent pas dans de nouvelles voitures. Voici donc un coup d'oeil à des cames de tableau de bord à chaque niveau de prix et de fonctionnalités pour vous aider à acheter un digne des risques qui peuvent venir avec l'utilisation d'un.
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J'ai testé plusieurs des cinq modèles ci-dessous, et beaucoup plus, donc je peux couper à travers le bruit pour vous amener à ce qui compte le plus à chaque niveau de fonction de came tableau de bord et le point de prix. Tous ces sont facilement disponibles chez Amazon ou Best Buy à des prix allant de 45 $ tout le chemin jusqu'à 500 $. Et tandis que je n'ai pas utilisé tous les modèles sur le marché (une impossibilité étant donné le flot de cames souvent sans nom tableau de bord là-bas) ce sont d'excellents exemples de chaque niveau dans le marché des cames tableau de bord.
Soit dit en passant, si vous êtes une vieille main à cames tableau de bord ou que vous voulez sauter à la fine pointe, voir notre aperçu des meilleures fonctionnalités smart dash cam.
Notez que CNET peut obtenir une commission lorsque vous achetez par l'intermédiaire de l'un des liens sur notre site.
Vidéo: Dashcams: Ils ne sont plus seulement pour les Russes
Cette dashcam chortau étrangement nommé couvre toutes les bases à moins de 50 $. Il enregistre 1080p vidéo et audio dans les collisions automatiquement et utilise cette technologie même capteur lorsque la voiture est garée pour détecter si quelqu'un recule ou altère votre voiture, et enregistre cet événement ainsi.
L'album 3 pouces sur le dos est utilisé pour viser la caméra, l'examen des clips et la navigation des menus assez simples avec des boutons autour du bord. Ne vous attendez pas à une interface de qualité iOS à ce prix, mais vous n'utiliserez guère les menus après la configuration initiale.
Voici quelque chose que vous n'avez pas vu jusqu'à récemment: une marque de marque dash cam. Sa conception est également
plus agréable, se glissant vers le haut du pare-brise comme une partie OEM, plutôt que de pendre
Il fait toutes les bases plus un couple de trucs: Il a un impair 27.5 fps taux d'image qui est réglé pour s'assurer qu'il ne manque jamais l'état d'un feu de circulation LED, qui a un prononcé on / off scintillement d'autres caméras pourraient enregistrer comme aucun signal du tout. Le marquage GPS intégré permet de s'assurer que vos clips auront du temps et de l'emplacement intégrés.
Si vous êtes une personne Kenwood, regardez dans son DRV-N520 (200 $), qui est une came de tableau de bord qui ne fonctionne que lorsqu'il est connecté à une unité kenwood double aftermarket tête
Comme le Pioneer, cette came de tableau de bord Kenwood vient d'une marque majeure dans l'électronique automobile.
Le 1080p Full HD DRV-A301W n'est pas juste dans le pare-brise de la voiture aussi proprement que le Pioneer, mais il a un plus grand 2,7 pouces LCD arrière, Wi-Fi pour le transfert d'image, internes super condensateurs au lieu de batteries, et une libération magnétique intelligente qui le rend plus facile à cacher ou transporter
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Examen Finale
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Voici des endroits au Canada que je recommande 100% d’aller visiter:
-La Nouvelle-Écosse
-Les Chutes Niagara
-Banff
-La Colombie Britanniques
-Québec 
Ca fait un bout de temps que j’ai visité ces endroits, mais je ne le regrette pas du tout. Pour commencer, je suis aller au Nouvelle Écosse, j’ai pris un auto qui a pris 14 heures et demi a y rendre. J’ai vue ma première orignal en seulement une semaine d’être là. La première journée, j’ai fait du camping avec ma famille, on a manger des s'mores, chanter des chansons autour du feu de camp en plus de jouer des jeux. On a fait une visite au Zoo Aylesford Nova Scotia et au parc d’attraction, Upper Clements Park,  j’ai eu beaucoup de plaisir voir tous les différente animals au Zoo.
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Au parc d’attraction il y avait plein de personnes, c'était tellement occupé. 
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Après, on est aller au Baie de Fundy, et à Peggy’s Cove. La baie de Fundy est une baie entre les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, et une petite partie touche l'État américain, Maine. Il a une plage de marée extrêmement élevée. “Hopewell Rocks” est situé sur les rives de la Baie de Fundy, plusieurs personnes aime aller visiter ce bel endroit. J’ai vraiment trouvé intéressant que la moitié de l’eau à Hopewell est brun comme du lait au chocolat et l’autre moitié est bleue comme dans l'océan.
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Peggy’s Cove est un endroit populaire pour les touristes. Je suis aller et, encore, il y avait beaucoup de personnes, c'était incroyable. La nature est tellement beau partout au Nouvelle Écosse. Mon frère est un photographe et il a obtenu des photos incroyables.
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Ca c’est la plupart des chose que j’ai fait pendant ma visite au Nouvelle Écosse.
La deuxième place que j’ai visité était Les Chutes Niagara qui a pris, 17 heures et 42 minutes en auto. Ma visite n’était pas longue mais c'était majoritairement dans la nature, principalement dans la forêt. 
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Au cours de ma visite, je suis allé sur un voyage derrière les chutes.
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Ensuite j’ai visiter Niagara Glen Nature Reserve. La réserve naturelle de Niagara Glen est une réserve naturelle située près du Niagara Whirlpool, le long du côté canadien de la gorge du Niagara. C'est l'un des exemples les mieux conservés de la forêt carolinienne d'origine du Sud de l'Ontario. Le parc est exploité par la Commission des parcs du Niagara, un organisme du gouvernement de l'Ontario. Le parc offre une vue sur le bain à remous et la gorge ainsi que plusieurs sentiers de randonnée à travers la forêt carolinienne. La réserve naturelle protège une zone vierge de l'escarpement du Niagara. La réserve naturelle est ouverte au public tous les jours, aussi longtemps que le temps le permet. Je suis allé randonnée la-bas aussi.
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Après 34 heures de route, la prochaine destination que j’ai payé une visite est Banff. Banff est une ville du parc national Banff en Alberta, au Canada. Il est situé dans les Rocheuses de l'Alberta le long de la Transcanadienne. J’ai vraiment aimer Banff, il y a beaucoup à explorer, etre la m’a tellement relaxer. 
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Apres visiter les Rocheuse de l’Alberta, j’ai décidé d’aller visiter les Rocheuses en Colombie-Britannique. 
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Les Rocheuse étaient d’une beauté à couper le souffle, tout les couleurs dans le ciel qui reflet dans l’eau. J’ai vu toutes sortes d'oiseaux et de poissons différents. En plus j’ai eu le temps de visiter le Parc National Yoho qui abrite certains des terrains de montagne les plus accidentés et les plus pittoresques de la Colombie-Britannique. Des sommets enneigés, des chutes d'eau, des rivières et de beaux lacs, dont le spectaculaire lac O'Hara, attirent les visiteurs de ce parc, particulièrement pendant les mois d'été. Les sentiers de randonnée permettent un accès facile à l'arrière-pays, mais même une promenade à travers le parc offre une exposition suffisante pour apprécier le paysage. Ceux qui ont le temps d'explorer le parc voudront prendre une voiture jusqu'à Takakkaw Falls, l'une des plus hautes chutes en Amérique du Nord.
Après avoir eu la chance de visiter le Parc National Yoho, j’ai décidé d’aller visiter Québec. Je suggère de prendre un tour au vieux Québec. Il y avait tellement d'architecture partout, et tant de vieux bâtiments que j'ai aimé voir et explorer. Pendant mon séjour au Québec, j'ai rencontré tellement de gens et ils étaient tous si gentils. Toutes les familles sont proches et ont toujours l'air heureux. Le Québec était surtout une vacances de magasinage, nous sommes allés à tant de différents types de magasins avec toutes sortes de bibelots. Le Québec était définitivement un endroit mémorable. 
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Je crois que la plupart des gens qui veulent s’installer à ces endroits c’est parce que, les gens la bas sont tellement gentille et accueillante. Spécialement au Nouvelle-Écosse, quand j’ai visiter, je n’ai pas rencontré une seule personne impolie, ou discourtois. 
Il en a coûté 135.03 $ en essence pour aller d’Ottawa en Nouvelle-Écosse, et ça nous a pris 13 heures et 42 minutes. Il en a coûté 170.71 $ en essence pour aller de la Nouvelle-Écosse en Les Chutes Niagara, en 17 heures et 10 minutes. En 36 heures et 14 minutes, ça nous a coûté 332.66 $ en essence pour aller de Les Chutes Niagara à Banff. Il en a coûté 87.70 $ en essence pour aller de Banff à la Colombie Britannique, en 13 heures et 20 minutes. Il en a coûté 461.34 $ en essence pour aller de la Colombie Britannique au Québec. Frais de déplacement:
135.03+170.71+332.66+87.70+461.34=1,187.44 $
Retourner de Québec à Ottawa 41.88 $1,187.44+41.88=1,229.32 $
Estimation du coût totale du voyage:
1,229.32 $ pour l’essence
1,500 $ pour équipement camping
500 $ souvenir
750 $ nourriture
1,229.32+1,500+500+750=
3,979.32 $
La Nouvelle-Écosse fait partie de la Régions des Appalaches, les Chutes Niagara font partie de le Bouclier Canadien, Banff et Les Rocheuse de la Colombie Britannique font partie de la Cordillère, le Québec fait aussi partie de le Bouclier Canadien. L'écologie de la Nouvelle-Écosse a évolué et s'est adaptée pour refléter les régimes de perturbation naturelle qui ont façonné la province depuis la glaciation. Les perturbations, petites et grandes, modifient les conditions forestières existantes et déclenchent la relève pour créer de nouvelles communautés écologiques dynamiques.
La manganite, la baryte et la goethite se trouvent partout dans la mine Fraser et tout au long de la mine McDonald. L'exploitation minière est populaire autour de Sydney, en Nouvelle-Écosse, et Sydney possède également beaucoup de charbon. Le charbon est l'une des principales ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse, de même que le pétrole, le gaz naturel et l'industrie de la pêche.
Les autres ressources minérales présentes dans la région sont la tourbe et le gaz naturel. Il y a une grande opération de récolte de tourbe dans le marais Wainfleet. Une petite quantité de gaz naturel est produite dans la partie sud de la région de Niagara et au large du lac Érié.
Développement des ressources naturelles. Sables bitumineux, pétrole, gaz naturel, charbon, minéraux, tenure et électricité et énergies renouvelables.
L'exploitation minière est également importante. La Colombie-Britannique est riche en ressources minérales. Le cuivre, extrait principalement à Kamloops, Princeton et Brittania, et le charbon constituent les deux plus importantes ressources minérales de la province. Le gaz naturel, le pétrole, le zinc, l'or, l'argent, le nickel et le fer sont également importants.
Les ressources naturelles du Québec sont l’argent, l’or, le cuivre et le fer. Il y a aussi l'énergie hydroélectrique, le papier et la pâte à papier. Il y a de l'énergie solaire dans quelques endroits. Il y a des minéraux, des forêts et de l'eau.
Halifax compte l'une des plus fortes concentrations d'entreprises de l'industrie de l'assurance et d'emplois parmi les centres urbains du Canada.
Niagara abrite des usines intelligentes à la fine pointe de la technologie, une technologie agricole de pointe qui change la façon dont le monde est alimenté et des solutions novatrices d'entreposage et d'expédition qui distinguent la région comme un foyer pour le commerce international.
Avec la richesse des attractions emblématiques de l'Alberta, des événements uniques, des destinations diverses, de nombreuses visites et des infrastructures modernes, c'est une province où l'investissement dans le tourisme peut prospérer.
La Colombie-Britannique, au Canada, est riche en ressources naturelles et a plus de 150 ans d'histoire minière. Rien qu'en 2017, nous avons produit pour 8,8 milliards de dollars de produits miniers, dont le charbon, le cuivre, l'or, le molybdène, l'argent, les agrégats, les minéraux industriels et d'autres produits miniers.
Chiffres clés de la ville de Québec
Le ratio de chercheurs par population le plus élevé au Canada; 5 500 chercheurs et associés dans des domaines de pointe; 400 laboratoires, centres de recherche et instituts, groupes et consortiums et 120 entreprises de recherche et développement; 5 universités, dont l'Université Laval, la plus Français ancienne université de langue en Amérique du Nord; 16 collèges et institutions techniques et 22 écoles professionnelles et instituts spécialisés; 20 000 nouveaux diplômés universitaires et collégiaux chaque année; 40 % des emplois créés au cours des 10 dernières années sont; 52 % de la population âgée de 15 à 44 ans est bilingue (anglais et Français); 101 sièges sociaux du gouvernement - 37 000 emplois; Plus de 40 zones industrielles et parcs dans la RMR de Québec; Près de 30 millions de pieds carrés d'espaces technologiques; Plus de 4 100 entreprises.
La Nouvelle-Écosse consiste majoritairement de personne âgées. Il y a une petite pourcentage de jeunes dans cette zone.
Le même chose est au Chutes Niagara, en Banff, en la Colombie Britannique et en Québec, la plupart de la population consiste de personnes âgées. 
La Nouvelle-Écosse abrite plus de 100 cultures et ethnies du monde entier, et elle se manifeste dans la musique, l'art, la nourriture et les traditions.
Banff: The city is situated on traditional Blackfoot territory and is the bordered by the Blood Reserve, the largest in Canada and home to the Blood (Kainai) Nation. As a result, First Nations culture is part of our heritage and woven into the fabric of the city.
Colombie-Britannique:La Colombie-Britannique est la province la plus diversifiée sur le plan ethnique au Canada. Près de 30 p. 100 des Britanno-Colombiens ont immigré d'un autre pays en Colombie-Britannique. Un peu moins du quart des habitants de la Colombie-Britannique sont une minorité visible. Un autre cinq pour cent de la population est autochtone.
L'intégration des immigrants est un défi partout au Canada, mais c'est un problème particulier au Québec, qui est la moins diversifiée des grandes provinces canadiennes.
La Nouvelle-Écosse a eu du mal à développer sa population ces derniers temps en raison des gens qui vivent dans la province et d'une population en pleine maturation. Le rapport indique que l'expansion en Nouvelle-Écosse a été principalement déterminée par la migration internationale, qui peut également
être dit en ce qui concerne une ascension de la population en général. 
Nouvelle-Écosse: La population de la Nouvelle-Écosse croît plus vite que depuis des décennies.
Les Chutes Niagara: L'étalement urbain est la plus grande menace pour la faune à Niagara. Il empêche le retour des espèces disparues et menace les espèces qui continuent à survivre, notamment les amphibiens qui périssent de la densité routière plus élevée et de l'augmentation des toxines.
Banff: Augmentation du trafic: Les populations vont commencer à utiliser leurs voitures plus souvent, ce qui signifie qu'il ya plus de trafic sur les routes, et il ya aussi plus de pollution de l'air et plus d'accidents de voiture que vous avez à vous soucier.
Problèmes de santé: Lorsque les gens utilisent leur véhicule, même pour aller à une distance très courte, les gens vont être plus en surpoids et vont également avoir à faire face à des maladies telles que l'hypertension artérielle et d'autres maladies qui se produisent avec l'obésité.
Colombie Britannique: Comme nos grandes villes se sont développées pour répondre aux besoins des gens en matière d'établissement, les banlieues se sont déplacées vers l'extérieur, créant ce qu'on appelle l'étalement urbain. Ce processus signifie que l'environnement naturel souffre, car plus d'espace est nécessaire pour la construction de maisons et les développements. À mesure que de plus en plus d'écosystèmes sont perturbés et que les habitats sont détruits, la croissance urbaine entraîne une diminution encore plus importante des plantes et des animaux qui entourent les villes. À mesure que les écosystèmes sont détruits, toute une série de problèmes se développent autour de la question d'une gestion efficace des déchets, comme les eaux usées. Les grandes zones urbaines ont également tendance à attirer la criminalité, à causer de la pollution et à faire du trafic. En outre, si les zones urbaines s'emparent des zones rurales, il y a aussi des répercussions économiques.
Québec: Près de la moitié de la base urbaine du Canada occupe maintenant des terres qui, il y a seulement quelques générations, étaient cultivées. Pour la plupart, cette terre ne peut pas être utilisée pour l'agriculture à nouveau, malgré les efforts des citadins pour utiliser les jardins communautaires, les toits verts et même le jardinage de guérilla pour cultiver de la nourriture.
La coupe à blanc est particulièrement dommageable pour la santé des forêts, la faune et les poissons dans les bassins versants de la Nouvelle-Écosse déjà gravement touchés par les pluies acides en raison de leur capacité d'amortissage intrinsèquement faible. 
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nix-bishop · 6 years
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NME - Interview Murdoc Gorillaz en français
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Crédit: Gorillaz
Les partisans de « Free Murdoc », voici celui que vous attendiez, la réfutation de la grande interview de 2D sur NME : L'interview de Murdoc derrière les barreaux. Vous venez avec nous sur ce coup-là, hein ?
La page Wikipedia de la prison Wormwood Scrubs est un enfer a lire. La brève histoire de la prison la plus infâme du pays est truffée d'anecdotes terrifiantes, de détails salissants et d'un grand nombre de méchants. Lorsque vous arriverez à la section 'Anciens détenus notables, vous verrez que le bassiste des Gorillaz Murdoc Niccals est inscrit aux côtés de Charles Bronson, Ian Brady, et Pete Doherty de Libs man.
Le nouvel album des membres non incarcérés des Gorillaz, intitulé 'The Now Now', a vu 2D arracher le contrôle du groupe aux pattes de Murdoc, et quand nous avons parlé à 2D il y a quelques semaines, il semblait plutôt content que Murdoc soit incarcéré au Plaisir de Sa Majesté. "Cela a été comme une attaque massive de météorites, mais au lieu d'anéantir toute vie, cela a fait exploser un dinosaure vraiment ennuyeux ", a expliqué 2D. Après la visite de 2D à NME Towers, nous avons pensé qu'il était juste d'accorder à Murdoc un droit de réponse. Évidemment, il ne pouvait pas venir à nous, alors on nous a accordé des droits de visite et nous avons obtenu la version de Murdoc de l'histoire. Disons que nous sommes heureux qu'il y avait un gros morceau de verre entre nous....
Bonjour Murdoc, merci de nous avoir contacté. Comment vous traitent-ils dans Wormwood Scrubs ? 
Murdoc : Bonjour NME, c'est toujours un plaisir de vous parler. Ils me traitent à merveille, comme il se doit. Le directeur est heureux de m'avoir, bien sûr - il y a déjà eu un pic massif d'escrocs et de meurtriers qui veulent être transférés ici. Je suis comme le Dalaï Lama dans cet endroit, chaque jour il y a une file de fidèles à l'extérieur de ma cellule qui attendent quelques secondes avec moi. Nous sommes très semblables, en fait, moi et le Lama, et pas seulement parce que je porte maintenant aussi un onesie orange.
Comment est la nourriture ?
Murdoc : De la saleté absolue - pour les autres bouffons ici. Mais quand tu es très en vue comme moi, tu as tous les privilèges. Steak, caviar, Coco Pops. Et ce que je n'arrive pas à obtenir, je l'ai fait passer par-dessus les murs. Par exemple, j'ai dit à 2D de me  faire parvenir (via un drone ) dans un gâteau roulé avec un fichier caché à l'intérieur. Un tour classique. Mais ce crétin met une lime à ongles dans un mini rouleau.  Putain de merde. Les mains manucurées sont la dernière chose que vous voulez ici, ça donne des signaux très dangereux.
Selon sa page Wikipedia, Wormwood Scrubs a eu un certain nombre de détenus (in)célèbres : Charles Bronson, Ian Brady, Pete Doherty.... Avec lequel préféreriez-vous dormir si vous deviez choisir ?
Murdoc : Premièrement, pourquoi ne suis-je pas sur cette liste ? Un de mes fans dévoués a besoin de mettre à jour Wikipedia pronto. Deuxièmement, Murdoc Niccals ne se couche pas avec qui que ce soit. J'ai ma propre aile. Je suis comme Pablo Escobar quand il s'est fait buter dans son propre manoir Playboy. J'ai une table de billard, une télé plasma, une fontaine de chocolat. J'ai même un jacuzzi, bien que cela demande un peu de vigilance - il y a ce duo ici connu sous le nom de Soap Sisters, et vous ne voulez pas trouver ces bâtards qui rôdent sous les bulles, croyez-moi.
Avez-vous travaillé sur de la musique ici ?
Murdoc : J'ai travaillé sur beaucoup de choses. C'est pas parce que je suis enfermé que je suis prisonnier. Mon esprit sera toujours libre. Sauf s'ils font ce lavage de cerveau comme dans A Clockwork Orange pour me purifier de mes démons. Bien que cela soit assez amusant, j'ai essayé de rire à une fête une fois et cela n'a même pas touché la surface.
Votre ami Damon Albarn est-il venu vous rendre visite ?
Murdoc : Je ne reçois pas d'invités pour le moment. Jusqu'à ce que je sache qui m'a piégé et m'a mis là-dedans, tout le monde est suspect. Même toi. En fait, où ��tiez-vous la nuit de mon arrestation, hein ?
Avez-vous entendu ''The Now Now'' ? Qu'en pensez-vous ?
Murdoc : Oh, c'est pratique, changer de sujet. Tu es sur la liste, mon pote.
Où le placeriez-vous dans un classement des meilleurs albums de Gorillaz ?
Murdoc : Va te faire foutre, mon pote. Tu sais quoi, cet entretien a bien commencé, mais je commence à ne pas t'aimer. J'ai pensé que ce serait un tête-à-tête amical, une chance pour vous d'obtenir la vraie histoire, et peut-être même une brochure signée Wormwood Scrubs. Mais vous essayez d'ébranler ma cage. Le seul qui peut faire trembler ma cage ici, c'est le directeur, pour attirer mon attention quand il me sert personnellement mon Martini bi-hebdomadaire. Alors gardons ces questions centrées sur MOI, d'accord ?
Comment avez-vous fini en prison ? Qui est ce El Mierda ?
Murdoc : C'est mieux comme ça. El Mierda, c'est le suspect numéro un uno, le crétin qui m'a probablement fait me faire coffrer ici. El Mierda est le roi cruel et impitoyable d'un empire criminel avec des tordus dans toute l'Amérique centrale, et il est le mal à l'état pur et sans limites. Imaginez qu'Anne Robinson s'accouple avec Krampus et engendre un fils. En fait, non, c'est horrible.
Tu dois combattre Big Balls McGuinness pour t'évader de prison. Quel sera votre plan de bataille ?
Murdoc : On s'est déjà battu, mon pote. La première règle de l'histoire de la prison, c'est de frapper le plus fort pour montrer aux autres animaux qui se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Ce n'était pas facile, l'esprit - à part les noix surdimensionnées de Big Balls, il a des poings comme des caravanes au bord de la mer. Mais il n'avait aucune chance contre mon coup final, ma version du coup de pied d'oiseau tournant de Streetfighter 2. Ce que je fais, c'est sauter en l'air, retourner la tête en bas, faire les splits, puis le moulin à vent lui donne un coup de pied dans sa face jusqu'à la soumission. Fin de la partie. (Pour lui).
2D n'a pas l'air très contrarié que vous soyez parti.... des commentaires là-dessus ?  
Murdoc : Regarde mon pote. Tout le monde sait que si je n'avais pas été là, Stuart travaillerait toujours à l'Orgue Emporium de l'oncle Norm. Oui, Stuart. C'est son vrai nom. J'ai créé 2D. J'ai eu la gentillesse de le frapper avec ma voiture - deux fois - et le reste est de l'histoire du rock'n'roll. Je lui ai donné la célébrité, le sex-appeal, une allocation hebdomadaire (bien au-dessus du salaire minimum). Et il me rembourse en essayant d'écrire un album tout seul. C'est juste triste. Cherchez 2D dans le dictionnaire et juste après 'bidimensionnel', il est écrit 'branleur ingrat'.
Que pensez-vous de ce que 2D a dit de vous dans son interview NME ?
Murdoc : Je ne l'ai pas lu, mon pote. J'ai mieux à faire. Je fais une belle table de chevet dans l'atelier de menuiserie. Les joints en queue d'aronde et tout. Et je deviens vraiment bon en tractions.
Il vous a décrit comme un "dinosaure vraiment ennuyeux" dans notre interview. À quel dinosaure vous compareriez-vous ?
Murdoc : QUOI !? Ce petit..... Dinosaure ? Eh bien, il s'est ridiculisé, parce qu'il est largement reconnu que les dinosaures sont brillants, et en tant que chef de Gorillaz, cela ferait de moi un T-Rex, roi de la jungle primordiale. Comment un T-Rex peut-il être ennuyeux ? C'est un prédateur au sommet solitaire, pas un DIPLO-FUCKING-DOCUS. En fait, ce n'était pas une excroissance de Diplo, c'est un talent rare.
Êtes-vous fâché d'avoir été remplacé par ce type, Ace ? Avez-vous un plan pour le virer du groupe quand vous sortirez, ou allez-vous doubler les bassistes ?
Murdoc : En colère ? Moi ? Jamais. Ecoute, Ace est un vieil ami, on se connaît depuis longtemps. Un homme charmant, authentique, et un acteur sous-estimé de son temps. En tant que méchant de la télé, il est là-haut avec Mumm-Ra, à mon avis. Pour ce qui est de l'expulser de Gorillaz, voyons d'abord comment ce bordel va se passer. Mais au moins, je ferai de lui un accompagnateur ou un chauffeur de bus.
Avez-vous un message pour les fans qui soutiennent la campagne Free Murdoc ?
Murdoc : Oui, il se trouve que j'ai travaillé sur un petit quelque chose :
"A tous les millions, si ce n'est des milliards, de mes partisans, dans chaque ville, village, hameau, yourte et tente bédouine. Vos bougies de liberté ont allumé le feu de la liberté dans mon cœur. Nous n'avons rien d'autre à perdre que ces chaînes. (Mes chaînes). Lève-toi en mon nom (Murdoc Niccals), et notre chant de liberté résonnera dans les étoiles pour toute l'éternité, dans cette vie et la suivante. Hashtag Free Murdoc."
Interview originale: https://www.nme.com/music-interviews/gorillaz-exclusive-murdoc-hits-back-2d-wormwood-scrubs-cell-2354976
Écrit par :  Thomas Smith
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Fiche présentation #2 : Ewan MacKinnon, l’aventurier idiot
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nom(s) : MacKinnon prénom(s) : Ewan Rhys Indiana âge : 27 ans date et lieu de naissance : 23 Décembre 1986 sur l'île de Skye, Ecosse nationalité : Ecossaise statut civil : Un grand amoureux mais Célibataire. métier  : Archéologue; Professeur d'histoire dans un Lycée et d'Archeologie dans une Université traits de caractère : Travailleur – Don Quichotte – Voyageur – Explorateur – Fouineur professionnel – Cherche des ennuis sans le vouloir – Aimant envers sa famille – Rêveur – Mourant – Opportuniste. groupe : On my Bicycle
♦ Ewan est un grand Reveur ♦ mais aussi un grand Amoureux ♦ Il a du mal à se connecter à cette réalité qui l'obsédé ♦ A vecu de drôle d'aventure plus bizarre les une que les autres ♦ Est un professeur très apprécié et un peu barjo... ♦ Est considéré comme le Scottish des Indiana Jones. ♦ A une sainte horreur de la religion actuellement ♦ La politique et lui ca fait deux ♦ Est amoureux de la même fille depuis 21 ans mais elle  ne le sait pas ♦ Cousin de Eira et Emma... ses deux princesse aux seins écrasées. ♦ Vit dans un appartement à Camden, son voisin n'est autre que Malcolm Newandyke, il a encore du mal à ce faire à l'idée que son voisin peut être bruyante et sa collocataire gonflante! ♦ Curieux de nature, il aime parcourir la ville la nuit pour chasser les fantomes avec les inventions huluberlu de son père tel que le Sanglophone. ♦ Il neige sur l'île de Skye en ce 23 Décembre 1986. Un froid de canard paranormal cadenasse la ville. Les vieux spéculent, il pourrait s'agir du jour le plus froid du monde. A croire que le soleil a disparu pour toujours. Le vent est coupant, les flocons plus légers que l'air. BLANC ! BLANC ! BLANC ! Explosion sourde. On ne voit plus que ça. Les maisons font penser à des locomotives à vapeur, la fumée grisâtre qu'exhalent leurs cheminées fait pétiller un ciel d'acier.L'air ambiant semblent être assimiler comme le prochain Noël, cette odeur de dinde précuite qui font saliver les clochards alors que les enfants rêves du matin de noël en subissant la pré-indigestion du repas de Noël. Skye était un village de pêcheur aux maisons au couleur voyante. Malgré cette neige, les rues et les maisons se métamorphosent. Les fontaines se changent une à une en bouquet de glace. Même la mer avait enfilé son plus beau manteau de glace, figeant les bateaux et même les poissons sembler être gelé sur place. Le givre fait des merveilles en pailletant le corps des chats. Les arbres ressemblent à des grosses fées en chemise de nuit blanche qui étirent leurs branches, bâillent à la lune et regardent les voitures déraper sur une patinoire de bitume. Le froid est tel que les oiseaux gèlent en plein vol avant de s'écraser au sol. Le bruit qu'ils font dans leur chute st incroyablement doux pour un bruit de mort. C'est le jour le plus froid du monde. C'est Aujourd'hui que je m'apprête à naître. Alors qu'une troupe de sauvageon semblait chanter des cantiques un peu spéciales, qui chantaient au abord de la ville. Cette route glacé laissé paraître une femme, une jeune femme accompagné de son mari. John et Elizabeth MacKinnon. Il semblerait bien qu'Elizabeth semblait me portait à bout de ventre sur le long de la route. Leurs destination était l'une des maisons les plus délabrés de la ville, on pouvait sentir l'obsession de la sage femme qui fut dîtes folle par tout les habitants, mais quand vous êtes enceinte et que l’hôpital est sur la grande Bretagne cela n'aide pas au raisonnement. Le Docteur Harris, elle vivait dans une maison très rustique taillé dans le bois, aux poutres apparentes rustique. Elle était du genre obsédé par les coucou-suisse. Ma pauvre mère semblait souffrir pleurant des larmes de glaces qui tombèrent sur le sol empalant les fourmis glacé sur le bitume blanc. Arriver dans cette maison de fortune style cabane de Tom Pouce. Ma mère semblait déjà s'en aller dans un autre monde, la doctoresse l'emmena sur la table où elle s'allongea pour l'examiner, elle avait des grands airs de sorcière les cheveux coiffé tel une montgolfière, des doigts crochus usé par les touches de son vieux clavecin. Je sentais les coups de son mini maillet de fée se cogner contre mon habitat si douillé... Après l'accouchement j'étais porté comme de la viande par les pieds, elle écouta mon cœur n'entendant pas mes cris... J'avais froid beaucoup trop froid... « Oh non... non non » répétait elle sans cesse, avant de me poser sur une autre table, je pouvais apercevoir un mur remplit de coucou des coucou suisses qui faisait tic-tac... Un son qui bizarrement me rassura je me demandais si c'était du au faite que je n'allais sûrement pas voir l'Aurore prochain. Je n'entendais plus un bruit ce fut comme si le monde c'était mis en mode silence alors que mon cœur s’arrêtait de battre, j'ai sentis des ciseaux se planter dans mon thorax comme si on me prenait pour un vulgaire poulet griller qui se dore la pilule au soleil en banlieue parisienne le genre de cliché qu'on peut apercevoir que dans des films avec Audrey Tautou pour vous dire. Elle était une véritable artiste, elle tiraillé ma peau tel un génie des lames formant ce qu'on pourrait croire une horloge, elle tenta de réchauffer mon cœur... Bon effectivement ces ce qu'on m'a raconté, mais effectivement après ma naissance. Je fus le premier bébé a qui on pose un pace-maker. Le truc le plus inattendu n'empêche, mais après avoir échapper à la faucheuse, j'ai vu mon enfance passer tel un coucou. Je voyais les choses différent plus de couleur, c'était peu commode. Cela ressemblait à un vieux cartoon avec la Sabre dance dans la tête. J'avais l'impression que le monde aller trop vite pour moi comme si mon cœur se mettait a jouer les machines a accélérer le temps... Je pouvais même entendre le petit bruit du pace-maker dans ma poitrine... Le bruit se mélanger au battement de mon cœur tic-tac- boboum tic-tac boboum... Ce son m’énervait déjà. Les semaines passèrent, bizarrement je n'étais plus sur l'île de skye, bien que je ne l'a connaissait pas à l'époque. Dans mon parc je n'étais pas seul... Pff moi j'aurais aimé être seul, mais non y avait cette ange, elle avais deux ans de plus que moi... Elle passait son temps avec moi quand mes parents lui rendaient visite à la capitale... les cheveux roux ondulé, elle était comme un coucher de soleil, elle avait une odeur de tarte aux pommes à la cannelle, avec un soupçon de chantilly. Je n'étais qu'un petit enfant et pourtant mon cœur faisait déjà sa comédie, a chanter tel un chanteur d'opéra du mariage de Figaro. Le genre de chose qui rester grave tel une pyrogravure sur ma peau... Mais la Sabre dance reprit de plus belle, le monde défila sous mes yeux tel une des inventions de mon père pour émerveiller ma mère par tant d'amour passionné... D'ailleurs je ne vous ai pas parlé de ma famille. Je n'ai connu mon nom de famille qu'à partir de 3 ans... pourquoi ? Dites moi simplement connaissiez vous le prénom de votre mère a votre naissance ? Non vous l'appeliez maman comme tout chérubin qui se respecte. Cela dit mon nom de famille résonne comme une parfaite harmonie... MacKinnon... Un nom banal je le sais bien, mais quand on voit ma famille qu'on se dit « C'est gens là... Tu vois eux ? Les MacKinnon... Faut pas croire... D'une ils sont blindée de chez blindée parole d’écossais ! Après tu sais les MacKinnon c'est le Clan principale de l'île de Skye... Faut pas croire c'est des bourges ! Des saloperies de Bourges ! VIVA LA REVOLUCION ! » Bon je ne l'ai entendu qu'une fois dans ma vie . C'était à l’école. Le Docteur Harris était devenue ma Nounou Infirmière sexy qui m'emmenait à l’école, elle s'assurait que mon cœur mécanique tiendrais le coup. Il s’appelait Elwyn, c'était ce genre de grand gars sans scrupule... le genre de mec qui tiendrais pas à sa vie même pour les yeux d'une jolie espagnole. Mais passons je n'en étais pas encore là. Eira douce Eira, c'était ma cousine cette jolie rousse qui partageait mon parc, tout ça pour jouer avec moi... Elle était gentille, nous étions toujours ensemble, on n'arrivait jamais a se lâcher quand il était temps de se dire « Au revoir à la prochaine » pour moi ce fut un adieu, car la prochaine était trop loin. J'aimais joué, elle avais de drôle d'idée et d'air d'Oiselle majestueuse... Elle donnais envie de s'aventurer dans les méandres de mon imagination. Perdre le fil et l'aiguille pour se faufiler directement dans la boite à malice. Les années ont passé bien trop vite, mon cœur a eu du mal à suivre et cela se ressentait comme si mon cœur s'était réduit à l'état d'un moteur de vielle locomotive qui tousse et crachote cette fumée noirâtre qui se confond au nuage. Je n'avais que six ans, six ans est un bien bel âge pour comprendre ce que s'est l'amour, pas le stupide amour d'enfant, non alors que je joué les pères de famille sans problèmes juste des rêves avec Eira, je l'ai rencontré a ce moment là, elle semblait si fragile, si volatile. Je pense bien que j'aurais pu la perdre a ce moment là, la perdre pour toujours, mon cœur à découvert une nouvelle sensation, j'aimais cette sensation dans mon torse qui me donner une impression de pétard explosif dans mon ventre... le goût sucré du chocolat sur les papilles... j'avais l'impression de vivre un rêve, elle dansait dans son jardin comme un arbre en fleur jouant avec le vent, mais sa maladresse maladive me fit doucement sourire, ses pieds qui s’entremêlent formant un meli melo de talons rouge. Il semblerait qu'elle ne portait pas ses lunettes, cela se voyait... Je me suis sentit pousser des ailes que je n'ai pas pu m’empêcher d'aller la voir et de danser avec elle pour pas qu'elle ne tombe... Londres était la plus belle ville pour moi à présent. J'en étais persuadé cela dit cela ne dura que le temps d'un été, car mon cœur n'avais pas tenu le choc impressionnant que produisait l'amour. Je ne l'a connaissait pas, mais il semblerait bien que par notre valse handicapé par les sentiments cela deviendra rockambolesque. Le temps du badinage n'est plus il fallait partir, retrouver mon royaume. Tel un roi en Pyjama je devais retrouvais les couleurs flashi des maisons environnante et laisser ma Princesse dormir jusqu'à notre prochaine rencontre. Les jours ont passés de fil en aiguille j'en ai perdu l'envie de voler. Elle hanta mes rêves tel un cauchemars duveteux et rougeoyant. Je jouais toujours avec Eira bien qu'une petite chevelure est apparu dans ma vie celle de Emma. La jolie Emma avec ses grand yeux et sa tête d'oiseau aussi fantasmagorique que la mienne. Ce fut une nouvelle qui est arrivé dans ma famille, j'ai pris exemple sur Eira je l'ai couvé comme un papa oiseau... Ce fut pour moi une véritable petite sœur moi qui n'est pas de sœur, ni frère. Je ne pouvais compter que sur les deux jeunes filles qui faisait partit intégrante de ma vie. Eira, de sa chevelure rousse et de notre mariage des plus enfantin. Les années défilent, malgré que mes souvenirs de cette petite danseuse ne quitte pas mon esprit, je grandit peut être un peu trop vite, mes cheveux roux prennent de l'ampleur, les murs de ma chambre sont recouvert de poster de Pixies ou bien d'autre groupe que j'affectionnais. Je suis devenu un adolescent, au départ on me prenait pour un rat de bibliothèque. Je n'aimais pas la popularité et j'étais plutôt pudique ma cicatrice. A 15 ans, le problème c'est aggravé, j'ai rencontré cet homme il s’appelait Andrew. C'était le genre de grand brun ténébreux qui ferait peur même à un feotus, dans ses air de grand fantôme mirobolant il m'assaillait de coup dans la gueule. Me trouvant trop bizarre pour être réel... Surtout qu'on avait un point en commun. Ce mec était amoureux d'une fille, il semblerait que c'était la même qui dansait et dont je suis tomber si vite amoureux sans pouvoir jamais la revoir... J'en ai eu marre... Cette putain de vie ne m'aidait pas et mon cœur a lâche. Je me suis réveiller à l’hôpital. Les murs blanc, ce goût de métal dans ma bouche. Ce n'était pas ce que j’appréciais le plus dans les hôpitaux. J'étais allongé dans ce lit blanc, tout était blanc et aseptisé... Mes envies de partir me reprenait, mais soudain je sentis mon cœur qu'il était différent j'ouvris la blouse remarquant un énorme bandage recouvrant mon torse. Une infirmière du style prof de math sexy m'accueillit a mon réveil m’annonçant que mon pacemaker avait lâché et qu'il me fallait une transplantation... Ma mère était derrière en larmes mon père cacher ses larmes de crocodiles qui filer sous ses rides marquer. Il semblerait que je me rétablisse mais la seule question qui m'est venu c'était : « A qui il appartenait ? » je voulais savoir par curiosité morbide, il semblerait que c'était un homme d'une 30aine d'année en bonne santé, un historien qui serait mort d'un accident de la route, le truc des plus morbides, n'empêche. Audences Fortuna Juvat, La chance sourit aux imprudents. Peut être que c'est ainsi que cette phrase me désigne bien... C'est le dicton de ma famille depuis des milliers d'années... Je dirais qu'elle correspond bien a mon cas... Un an s'est écoulé depuis que j'ai ce nouveau cœur, j'ai grandit, je ne me sent plus dans mon propre corps c'est assez étrange comme sensation... J'ai sentis en moi cette envie de voyager, c'était assez bizarre, mais la vie sur l'île de Skye ne me paraissait que pur fumisterie, j'ai décidé de tout quitter. J'ai pris mes sac et j'ai dit adieu a cette putain d'île qui ressemblait de plus en plus à Alcatraz. Je suis parti en Islande, je savais pas ou allait. La-bas je suis aller dans un bar histoire de me réchauffer, j'aimais bien cette île, elle semblait tiré tout droit d'un compte de fée. J'ai rencontrer deux hommes qui faisait tache dans le paysage, des genres d'agent secret américain... Ils sont venu me voir sûrement me prenant pour un enfant : « Bonjour mon garçon, nous venons de l'entreprise Kinder... nous recherchons quelque chose peut être pourrait tu nous aider... » mais qu'elle est ce grand délire putain. Ils m'ont parler qu'ils étaient à la recherche de nouvelle idée de jouet pour les Kinder Surprise. Je n'en croyais pas un mot, mais j'étais curieux de savoir où ils allaient décotés ça, je les ai suivit, ils avaient avec eux une glacière et un thermos, qu'ils n'ont jamais ouvert... Arriver sur le volcan j'ai entendu : «  Je ne rentrerai pas dans votre putain de thermos ! » Qui pouvait bien rentrer dans un thermos si petit... j'entendis une légende intéressant sur l'Islande, l'histoire d'un Géant qui était aussi grand que les galaxie et qui s'amusait a manger des planète jusqu'au jour ou son corps de glace, il avala une étoile tel le soleil, son cœur est devenu magma il se les arraché pour le jeter sur terre. On dit que c'est de la qu'est crée les Volcan et que l'Islande serait enfaîte le cœur du géant, son bras se glisserait contre l’Écosse. Histoire des plus hallucinante, je fus interrompu par un bruit sourd de caillasse qui me fit fuir... J'avais l'impression de vivre un rêve, après avoir trouver un petit travail de plonge dans un restaurant, je suis partit m'étant assimiler toute la culture locale... D’après les vieux de la ville... Ce serait des Elfes... Qui vivent dans les volcans... Je ne savais pas si je devait y croire. Au bout de deux mois je suis partit pour la première fois à Londres avec mon nouveau cœur. A Londres, j'ai trouvé un petit boulot de nettoyeur dans une salle de restaurant rapide a coté de Camden Town, mais ce qui m’intéresser le plus c'était les librairies... j'aimais toujours autant lire et les histoires était juste magique. On était en plein dans les années 2000, j'avais 17 ans. Et je ne croyais pas ce que je voyais j'avais l'impression de vivre dans un autre monde. C'était dans un magasin de luminaire. Les lustres avait de drôle de forme, des formes de fée. Un peu immonde je trouvais. On avait l'impression qu'elles étaient réel... D'après le vendeur ce sont des « Fée Lustre » Ce mec était aussi barré que ses représentant de Kinder... Il m'a raconté cette histoire... bizarrement j'avais l'impression de lire un livre. Malgré être parti j'ai gardé contact avec ma famille. Mes parents pleurent encore de mon départ, ne comprenant pas que je étouffait au point de crever à leurs cotés. Eira je lui envoi des lettres je trouvais plus conventionnel, je lui racontait mes histoires et mes aventures... je ne vivait pas comme les autres sûrement ce cœur de vieux que j'avais dans la poitrine qui me faisait tournoyer. Mais je l'avais revu, je l'aurais reconnu entre mille, cette danseuse. Elle était encore plus belle dans mes souvenirs malgré que dans mes moments de solitude elle m'est accompagné de ses jolies mini talons aiguille... J'ai tenté le tout pour le tout, je me suis cassé royalement la gueule sur le bitume pour tenter de m'approcher d'elle. Elle a accouru vers moi, ses grand yeux d'arbre en fleur m'ont presque ému... Je n'étais même pas présentable, depuis quand je n'avais pas vu un coiffeur, mes cheveux long aux boucle tenait presque de la décadence, mon corps avait prit en muscle mais on voyait la cicatrice sur mon torse malgré le polo que je portait. Nous avons discuté, je lui ai pas dit qui j'étais et encore moins que je suis amoureux d'elle depuis que j'ai 6 ans. Margaret, quel jolie nom... Elle semblait tout droit sortie d'un roman d'Agatha Christie. Elle jouait du violon, je sentais encore l'odeur du cirage pour violon sur ses doigts abîme par les cordes... Nous nous voyons toujours dehors, sur un banc ou dans un café devant un chocolat chaud. Nous nous sommes de suite bien entendu. Au point que nous devenions presque inséparable, nous nous sommes aimé... Mais je n'arrivais pas à l'aimer comme je le voulais mon cœur était détraqué je ne savais pas quoi faire... Du jour au lendemain je suis parti, laissant un mot sur notre banc habituel : « Je reviendrais...t'emmener dans les nuages avec moi. » Je suis partie pour la France à ce moment là. La Normandie... La Bretagne, je vous passe ses légendes des plus ennuyantes... C'est des choses que les gens connaissent pourquoi en reparler non... je vais vous parler d'une ville qui m'a marqué... elle se trouve dans le sud sur la route où je comptais atterrir : l'Andalousie. Toulouse, Toulouse la ville Rose... je me suis trouver un petit boulot assez durement mais bon, dans le bâtiment. J'entendais les ouvriers se racontait des histoires pour se faire peur quand un jeune garçon me raconta l'histoire de la déesse de Toulouse. Celle qui aurait transformer cette ville en Rose... C'est une fée qui aime se baladé entre le rêve et la réalité... Se planquant dans la tête des gens, flottant entre la Réalité de l’hémisphère droit et le rêve de l’hémisphère gauche... il m'arrive souvent de la sentir de flotté dans ma tête sentir son corps se cogner et m'effleurer de ses ailes douces... Je suis descendu en Andalousie, je ne savais pas ce que j'allais trouver... Mais je n'avais plus d'argent, je suis arriver là bas je fus héberger par un vieux magicien, qui c'était occuper de moi alors que je suis tomber devant sa porte... une énorme déshydratation et de peine de cœur... Elle me manqué... j'aurais aimé resté, mais je ne savais où tout ça allait me mener, cette vie me plaisait... Je voyais a pied ou en train, il m'est même arrivé de faire un bout en Skate board... Cela dit je voulais rentrer, le magicien était un homme sage qui m'apprenait quelques petits trucs pour la vie, mais il me fallait de l'argent pour rentrer... Je remarqua qu'il cherchait un nouveau maître de la frayeur pour le train fantôme, je suis arrivé devant le comptoir d'une vieille aigri qui rien qu'à me regarder je savais bien qu'elle ne m'aimerait pas. « Que sait tu faire ? » Bonne question, que je savais faire pour faire peur j'ouvris ma chemise montrant mes cicatrice qui n'aimais pas belle a voir, lui montrant celle en forme d'horloge... « J'ai eu une horloge à la place du cœur... J'ai rencontre des elfes en Islande qui m'ont appris à faire le rugissement d'un géant... Les Toulousains m'ont appris a kidnapper le rêve des gens pour en faire ce que je veux... j'ai connu un luminariste qui m'a appris a dépecer des fée pour en faire des lustres majestueux. » La jeune femme me prit pour un fou avec un peu trop d'imagination : «  Bon bah tu as un jour d'essai se soir ! Soit prêt... » Elle m'emmena dans une salle, c'était les costumes je trouva alors un costume a mon goût aussi déstructure que l'était ma vision du monde, un long tresh noir en vieux velours au bordure rouge et un chapeau haut de forme difforme et me voilà en tant que Roi du Train Fantôme... J'étais le plus pitoyable des méchants de train fantôme, je ne leur faisait pas peur mais surtout rire avec mes bruit in-saisissant de tic tac boboum... Le son le plus effrayant que j'ai connu depuis petit... un son imaginaire qui me rappelait que mon cœur a était une bombe d'amour a retardement. Je suis parti comprenant que ma place n'était pas ici... Je suis revenu à Londres, J'étais encore pire qu'un cromagnon. Les cheveux long attaché en queue de cheval, aussi roux que possible, j'étais devenu un lion des plus bousillé... A mon arrivé, j'ai trouvé une petite chambre a pas cher ayant repris mon ancien travail dans le fast food... J'ai pris rendez vous chez un coiffeur... Adieu ma belle chevelure bousiller par le soleil et le vent marin. Barbe taillé... j'étais prêt a conquérir le monde à nouveau, mais cette fois si. Mon monde... Je suis retourné à l'université, finissant alors mes études d'histoire et d’Archéologie, finalement c'était la seule voie qui me semblait me satisfaire, par moment j'apercevais Margaret avec son violon a donner des cours... Elle était encore plus belle qu'il y a 4 ans... 7 Années sont passés depuis ce jours. J'ai eu mon doctorat et je suis partit trois mois sur des fouilles, finalement en revenant j'ai accepté un poste de professeur d'histoire dans un lycée, vu mes performance le temps de mes études je fait quelques cours à l'université ça me plaît ça comble mes journées... On me demande même de porter mon Kilt pour les cours à l'université... pourquoi ? Je n'en sais rien sûrement pour entretenir le mythe du Kilt... Je pars quelques fois en fouille, j'aime beaucoup voyager... Je raconte a peu de monde ce que j'ai vécu pendant trois ans pendant mon voyage... Ils risqueraient de me prendre pour un fou... Et vous dites moi... Suis-je fou pour vous ?
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voituresetmotos · 4 years
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On ne faisait pas confiance à GM pour ne pas virer à l'administration Trump
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Erik Shilling Hier 17h10 • p GM 22.8K 75 1 Image: AP Le Wall Street Journal examine longuement comment la réglementation des émissions automobiles aux États-Unis évolue pour le pire sous l'administration Trump, et je vous encourage à le lire. C'est en grande partie ce à quoi vous vous attendez étant donné le chaos délibéré à la Maison Blanche, mais un passage sur la Californie et GM m'a fait rire. Vous vous souvenez peut-être qu'au cours de l'été, Honda, Ford, Volkswagen et BMW ont conclu un accord avec l'État de Californie pour respecter des normes d'admission plus strictes que ce qui devrait être finalisé par l'administration Trump dans les prochaines semaines. Ford a été le premier de ces constructeurs automobiles à signer l'accord, mais Honda, Volkswagen et BMW ont suivi, estimant que des réglementations plus strictes en matière d'émissions étaient déjà en vigueur à l'étranger et qu'il n'était pas très logique sur le plan commercial de ne pas suivre cette voie. D'autres constructeurs automobiles anonymes ont également participé aux pourparlers pour éventuellement négocier un accord avec la Californie, mais vous pouvez peut-être deviner le seul constructeur automobile qui ne l'a pas été. Selon le WSJ: D'autres constructeurs automobiles ont été approchés, mais GM a été délibérément laissé de côté. Le groupe craignait que la société ne rencontre l’administration et ne tente de faire échouer leurs efforts, a déclaré [Mary Nichols, présidente du California Air Resources Board]. Maintenant, le snitching est un mot fort ici, mais le WSJ souligne spécifiquement que GM est en communication avec l'administrateur Trump. En fin de compte, Fiat Chrysler, Toyota, Mazda, Nissan, Kia et Subaru broyeurs de granola se sont tous rangés du côté de l'administration Trump sur les règles d'émissions, et vous pouvez parier que certains ou tous ont été approchés pour négocier avec la Californie. Pas GM, cependant, apparemment trop incompétent pour faire confiance, ou trop voué à l'échec pour faire confiance, ou tout simplement trop compromis. Tout cela a fait de GM un vif d'or, ont conclu l'État de Californie et certains de ses pairs. Je veux dire, je suppose que le snitching n'est qu'une des nombreuses façons possibles que la Californie et la Co imaginaient que GM foutrait la merde. Il est également difficile d'imaginer que GM soit complètement hors de la boucle ici, que personne dans le Ren Cen n'ait entendu que les négociations en Californie se déroulaient sans eux, mais là encore, ce n'est peut-être pas si difficile. Je ne sais pas pourquoi cela ne me surprend pas. En tous cas! Allez lire toute l'histoire ici. Erik Shilling publie Twitter News Editor à Jalopnik. Honda Fit Sport 2008. Partagez cette histoire h4 Abonnez-vous Plus de Jalopnik La nouvelle voiture de Formule E a l'air d'être tout droit sortie de la science-fiction Je suis allé au Vietnam et j'ai découvert un Jeep Wagoneer personnalisé contrairement à tout Wagoneer que vous avez déjà vu des choses à considérer avant de mettre des pneus de voiture sur votre moto Un vainqueur du Mans a déchiré la Corvette C8 autour du Nürburgring en 7 minutes 29,9 secondes Partager Tweet
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gaelvillar · 7 years
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09.10.2017 mes vacances à la campagne
Avant de quitter Zhanjiang pour rendre visite à la famille de ma mère d'accueil on est passé leur acheter un p'tit quelque chose. L'hôtel où j'avais mangé mes deux repas la veille à ouvert une boulangerie en ville où sont vendus les mêmes croissants fait par le chef chinois venus en France étudier nos recettes. Donc on leur a acheté quelques pâtisseries, dont des chinoise quand même parce que mes parents d'accueil ont avaient pas adoré les croissants. Ensuite on a pris la voiture, sans rencontrer d'embouteillages cette fois, pour s'éloigner petit à petit de la ville, des grattes ciels et des enseignes multinationales amenés à Zhanjiang par la mondialisation. Après deux heures de route on s'est arrêter manger dans le restaurant le plus minable que j'ai vu depuis mon arrivée. Il était au bord de la grande rue d'une (vraiment) petite ville où d'après mon père et le patron du restaurant j'étais le premier occidental à être venu. La route était sale et aussi mal entretenue que les façade. Les voitures étaient bien moins neuves ou belles que celles en ville. Il passait aussi beaucoup plus de camions chargés de porcs, de longs bambous ou de cartons à recycler. Par contre les gens étaient tout aussi souriants, et ça laissait entrevoir l'état catastrophique de leurs dentitions. Dans ce cadre si original pour moi, je ne me serai jamais douté que j'allai manger un des meilleurs repas depuis mon arrivée. [Mince ça y'est je fais des tournures de phrases que je vais pas comprendre à la relecture] Au menu: poulet concocté [bon promis j'arrête] de deux façons différentes, morceaux de porc bien gras en sauce, légumes cuits à l'eau (pour ça les chinois sont champions), morceaux de boeuf avec une petite sauce bien bonne est et foie de ... je sais pas si c'était boeuf ou cochon mais ça j'ai pas mangé de toute façon. Et en gros c'était un vrai régal. Les morceaux de boeuf avaient été cuits au wok devant nous de façon assez impressonnante, avec des flammes et le cuisinier qui secoue fort le plat wok . Il y avait des herbes et des petites épices dedans avec une sauce au léger goût de caramel... un vrai délice !
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choses-dingen · 5 years
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Dominique Bourg « Comment ne pas se radicaliser quand l'enjeu devient vital ? »
Pour faire face à la catastrophe annoncée, le philosophe français, adepte d'une écologie intégrale, se méfie des discours apocalyptiques et du mythe technologique. Il mise plutôt sur un « renouveau de sens » pour, dit-il, « libérer les imaginations ». La transition numérique mondiale s'accélère tandis que la transition écologique, au mieux, marque le pas. C'est sur ce constat que s'ouvre Ecologie intégrale [1], l'ouvrage que viennent de publier le philosophe français Dominique Bourg et l'économiste belge Christian Arnsperger, tous deux professeurs à l'université de Lausanne, en Suisse. Pour y remédier, les deux auteurs proposent à la société de se mobiliser au plus vite autour d'un objectif collectif qui corresponde enfin à ce qu'exige l'état de dégradation de la planète. Cette « voie de sortie » passe par une pluralité d'expérimentations - des micro-expériences citoyennes de permaculture jusqu'à la production industrielle la plus high tech. De passage à Bruxelles, Dominique Bourg s'est longuement expliqué, entre lucidité et résolution, sur les transformations qu'impose une époque très sombre. En passant en revue vos écrits et vos déclarations publiques, l'impression prévaut que vous vous êtes radicalisé au fil des années. Est-ce correct ? — Ce n'est pas moi qui suis de plus en plus radical, la situation elle-même s'est radicalisée. Pour toutes les questions d'environnement, il est essentiel de bien avoir l'historique des choses en tête. Si on remonte à la décennie 1990, qui débute avec le sommet de la Terre à Rio en 1992, c'est encore une époque d'optimisme. On connaît tous les courbes du rapport Meadows sur les limites de la croissance, publié en 1972, mais on pense qu'il reste des solutions grâce auxquelles on parviendra à éviter une dérive trop forte. En 1992, sur le plan scientifique, on n'a pas encore pris conscience de la persistance dans l'atmosphère des gaz à effet de serre. Du coup, on mesure mal leurs effets sur le temps long. On envisage alors le réchauffement climatique sur une durée d'un siècle, un siècle et demi. Des travaux ultérieurs vont démontrer que c'est bien plus grave. Même si on stabilise les émissions de CO2 vers 2050, et j'ai bien peur que ce soit plutôt 2070, la température va encore augmenter au siècle suivant, entre un demi-degré et deux degrés selon les modèles. Elle se stabilisera ensuite pour plusieurs millénaires, probablement cinq mille ans, et ce n'est qu'après qu'intervient un très long decrescendo. On fait face à une irréversibilité extrêmement forte et sur un temps long. C'est là la raison de votre radicalisation ? — Quand on suit la littérature scientifique, c'est impossible de ne pas se radicaliser. D'après un article qui vient tout juste de paraître, on risque de connaître dans quelques décennies un climat comparable à celui d'il y a cinquante millions d'années. Ce climat, le vivant d'aujourd'hui n'y est pas du tout adapté. Toutes les espèces actuelles ont traversé le quaternaire - une période caractérisée par la glace aux pôles et une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires. Pour simplifier, à chaque cycle glaciaire long, l'ensemble des espèces vivantes s'est réfugié sous les tropiques. Là, la température n'a jamais excédé deux degrés par rapport à la fin du 19e siècle de notre ère, qui sert de référentiel. Dans les décennies à venir, on risque d'excéder les deux degrés. On va entrer dans un tunnel de variation des températures qui dépassera ce à quoi toutes les espèces vivantes actuelles sont adaptées. Prenons l'exemple des zones chaudes et humides, où la température avoisine les 31 degrés. Ces zones constituent une grande partie de la surface de la Terre. Si on approche les 35 degrés' l'accumulation de chaleur et d'humidité sature les capacités de régulation thermique du corps humain. Et on crève. Le sommet de Rio, initiation écologique pour toute une génération, a sensibilisé le monde à la déforestation de l'Amazonie, au sort des ours polaires et des pandas. Les raisons de s'effrayer étaient déjà nombreuses, mais la question de notre survie en tant qu'humains était encore hors-cadre. Que change son surgissement à l'agenda ? — Cette nouvelle donne change tout. Comment ne pas se radicaliser quand on s'aperçoit que l'enjeu devient vital ? Cela, je n'y pensais pas dans les années 1990. J'ai simplement accompagné l'évolution de la société et de nos connaissances. Or notre société est devenue follement destructrice, et nos connaissances se précisent de plus en plus. Une des études les plus emblématiques sur la biodiversité a été publiée par la revue PLOS One. Elle concerne les insectes volants dans une région d'Allemagne où domine pourtant un type non conventionnel d'agriculture. En vingt-sept ans, plus de 75 % de la biomasse des insectes volants y a disparu. En fait, la plupart des gens n'ont toujours pas compris la question de la biodiversité. Pour employer une métaphore simple, c'est comme si on roulait dans une voiture qui ne cesse de perdre des boulons et des pièces. A un moment, la voiture va s'arrêter. Quel discours porter face à cet enjeu ? Evoquer sans cesse l'effondrement, la catastrophe annoncée peut s'avérer démobilisateur puisque tout est foutu, autant se réfugier dans sa cabane en attendant la fin du monde. A l'inverse, faire l'apologie des » petits gestes » entretient l'illusion qu'on peut trier ses déchets et, pour le reste, tout continuer comme avant. — Oui, on est coincé. Il y a deux écueils à éviter. Le premier, c'est de tenir un discours exclusivement négatif : l'apocalypse arrive, on casse tout juste avant la fin de la fête industrielle, et après on crève. Le deuxième danger, c'est de faire croire aux gens que ce n'est pas si grave, et qu'on s'en sortira grâce aux technologies. Pour moi, la moins mauvaise posture est celle-ci : reconnaître qu'on vit un moment extrêmement difficile, anxiogène, avec des perspectives sombres, mais aussi la promesse d'un changement de paradigme. Pendant plusieurs décennies, peut-être un siècle, on va vivre un truc très difficile, mais il y a une espèce d'horizon plus souriant qu'on peut faire émerger. En tant qu'êtres humains, on ne peut pas faire autrement : il faut qu'au travers des nuages noirs qui s'accumulent, on voie quand même un petit horizon de lumière. Sinon, on ne fera rien. A quoi ressemble cet horizon de lumière ? — L'époque est tragique, parce que ce sont des difficultés annoncées. Personne n'y croit, et pourtant, à la fin de la pièce, elles vont arriver. En même temps, la tragédie n'est pas la fin de l'histoire C'est aussi un moment qui, au prix de pertes énormes, va déboucher sur un renouveau de sens. Aujourd'hui, on continue à vivre sur le paradigme moderne, celui qui naît au début du Ir siècle. Celui-ci présente le monde comme un agrégat de particules matérielles, extérieures les unes aux autres. Dans cet univers-là les animaux sont des machines, et nous, humains, nous sommes extérieurs à la nature. Le progrès se conçoit dès lors comme une dynamique d'arrachement à la nature et d'artificialisation sans limites. Ce paradigme-là subit un premier assaut au milieu du 19e siècle avec Charles Darwin l'espèce humaine est une espèce comme les autres, elle est un fruit de la sélection naturelle. Vient ensuite la révolution de l'éthologie dans la seconde moitié du 20' siècle tous les critères qui permettaient de différencier de façon tranchée l'humanité de l'animalité vont voler en éclats les uns après les autres. Le troisième coin inséré dans l'édifice de la modernité, c'est le bouleversement de la biologie végétale, qui a lieu en ce moment même. On commence à comprendre que les plantes sont encore bien plus complexes que les animaux et ne sont pas moins vivantes. La conclusion de ces trois basculements, c'est que nous, humains, nous sommes pleinement vivants, en solidarité avec tous les autres êtres vivants. Vu le chantier vertigineux qu'implique le changement de paradigme que vous évoquez, ne serait-il pas opportun de baliser celui-ci ? — C'est précisément pour cette raison que je me lance en politique. Je soutiens Delphine Batho, qui a été ministre de l'écologie sous la présidence de François Hollande, et qui est depuis septembre 2018 la présidente du mouvement Génération écologie. Avec elle, on prône ce qu'on appelle l'écologie intégrale. Jusqu'à maintenant, l'écologie a toujours été considérée comme la dernière roue de la charrette, des petits trucs qu'on aménage à la marge. Nous, on dit on change tout ! Les impératifs écologiques sont les premiers de tous les enjeux, parce que si on laisse dériver les choses et qu'on en arrive à une planète étuve, ça signifie que seules quelques centaines de millions d'êtres humains vivront encore à la fin du siècle. Ce serait un drame comme jamais l'humanité n'en a connu. Votre propos fait écho à l'appel à sauver la planète publié dans Le Monde signé par l'actrice Juliette Binoche, la chanteuse Patti Smith et l'astrophysicien Aurélien Barrau qui disait : « De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené. » — Tout à fait. Si on laisse la situation empirer, tout ce qu'on a acquis va s'effondrer, nos droits, nos systèmes politiques. Notre manière de vivre dans ce qu'elle a de meilleur, tout ! Il est essentiel, quand on réfléchit à cette question, de se rappeler que nos droits humains sont le résultat d'une généalogie très longue liée au christianisme. Dans l'épitre aux Galates, Saint Paul écrit : ‘‘Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni personne libre' il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Par ces paroles, il pose un horizon d'égalité et de dignité pour tous les humains. Dans ses lettres, Saint Paul indique' par ailleurs que le Christ n'est pas à l'extérieur de nous, mais en chacun de nous. Les êtres humains ont le principe en eux. Cette conviction fondera plus tard l'idée de démocratie, à l'encontre de la métaphore royale qui installe le principe au-dessus et les hommes en dessous. Dans mon esprit, ces deux notions - l'égale dignité des humains et la démocratie - restent fondamentales, même si elles doivent être actualisées. De quelle manière envisagez-vous leur actualisation ? — Selon moi, les droits sont conférés à l'individu en vertu de son appartenance à l'humanité, à la dignité humaine. Dès lors, toute forme de droit qui menacerait la survie du genre humain n'a aucun fondement. Si je remets en cause le genre humain en consommant comme un malade, c'est illégitime. Aujourd'hui, il nous faut réinterpréter les droits humains pour que ceux-ci ne puissent plus servir à légitimer des modes de vie destructeurs de la possibilité de vivre sur Terre. En effet, c'est notre mode de vie, compte tenu des flux d'énergie et des flux de matières qu'il draine et qui le supportent, qui est la source de toutes les dégradations sur Terre aujourd'hui. Or on ne peut pas avoir la liberté de détruire tout le vivant ! Il nous revient donc, en démocratie, de borner nos modes de vie de telle sorte qu'ils respectent notre propre humanité. En pratique, si j'interdis les 4x4, ça ne va pas blesser la dignité humaine, donc on peut avancer en ce sens. En revanche, si je vous empêche de penser comme vous voulez, si je vous interdis d'avoir la religion de votre choix, si je vous persécute pour votre vie sexuelle, je blesse votre dignité. Il faut donc absolument maintenir tous ces droits-là. Cette question de l'agir, du programme, comment vous l'amenez ? — Il faut comprendre que nous sommes à une bifurcation plus importante que celle qui nous a fait passer du néolithique aux grands Etats. Avec Christian Arnsperger, nous disons qu'à l'horizon 2050, on doit être revenu à une empreinte écologique qui n'excède pas les limites d'une seule planète. On propose un plan pour réorganiser toute la société en fonction de cet objectif, par paliers. Notre utopie, c'est notamment de resserrer les revenus et de revenir à un monde beaucoup plus égalitaire. Nous ne pouvons plus vivre dans un monde où huit individus cumulent une fortune équivalente aux revenus annuels de trois milliards six cents millions de personnes, selon une statistique d'Oxfam. Un monde aussi où 10 % de la population émet 50 % des gaz à effet de serre. Lorsque Nicolas Hulot a annoncé sa démission, il a pointé son esseulement au sein de l'exécutif français. La cause écologiste n'a pas de syndicat, pas de troupes, guère de lobbies pour la soutenir. — Nicolas Hulot a tort. Maintenant, ils sont là, les citoyens prêts à défiler dans les rues au nom de l'écologie. C'est un changement énorme. Pendant des années, je me suis lamenté sur le fait que nos problèmes environnementaux n'étaient pas accessibles aux gens. Ils ne les sentaient pas. Ces problèmes étaient mis en évidence par les sciences, par des indicateurs abstraits qui ne font pas bouger les gens. Maintenant, ça y est, on commence à les sentir. Pas depuis très longtemps. Depuis l'été boréal 2018, je dirais. Cet été, des voisins m'ont dit qu'ils suffoquaient. En 2003, la canicule concernait juste l'Ouest de l'Europe. En 2010, elle n'a touché qu'une partie de la Russie. En 2018, les vagues de chaleur concernent tout l'hémisphère Nord. Les dégâts commencent à devenir palpables, et la conscience suit, et elle va continuer à s'intensifier. Voyez les 75 000 personnes qui ont manifesté à Bruxelles pour le climat, le 2 décembre. C'est génial. On n'aurait pas eu une mobilisation d'une telle ampleur s'il n'y avait pas eu cet été caniculaire. La pétition L'Affaire du siècle en France a recueilli deux millions de signatures en deux semaines. Beaucoup considèrent que les solutions viendront surtout du niveau local. Cela vaut-il encore le coup de s'engager dans la politique institutionnelle ? — C'est fondamental ! Je ne suis pas populiste pour un sou. Nos problèmes d'atmosphère et de biodiversité sont des problèmes globaux. Il faut donc qu'on maille les deux, le local et le global. Je ne nourris de confiance absolue ni à l'égard des élites ni à l'égard du peuple. Ce dernier peut souhaiter des régimes orduriers, il le fait d'ailleurs allègrement en ce moment. On n'a pas obligé les gens à voter Bolsonaro. Ils ont voté Trump, ils votent Salvini, ils voteront Le Pen. Donc non, il n'y a pas de sagesse du peuple. Il est comme vous et moi, le peuple. Selon les moments, peut-être aussi selon notre libre arbitre, on va livrer la meilleure partie de nous-mêmes ou la plus dégueulasse. Les élites aussi peuvent être cinglées. On a donc besoin de mécanismes protecteurs, d'institutions, de hiérarchies, pour éviter que l'être humain donne le pire de lui-même. Moi, je conçois la politique aujourd'hui comme le déploiement de moyens pour permettre un grand nombre d'expérimentations sur différents territoires. Vu le terrible défi auquel on fait face, si on ne libère pas l'imagination, on n'y arrivera jamais. Les grandes institutions doivent définir des objectifs, viser le global, mais ce sont les gens sur le terrain qui trouvent des solutions innovantes. La base a besoin des experts et des intellectuels, et en même temps, ils ne feront jamais rien sans les gens à la base. Dans la revue Urbanités, jean-François Caron, maire écologiste de Loos-en-Gohelle (nord de la France), défendait récemment le point de vue suivant « Construire des alternatives avec des groupes de citoyens, comme à Fribourg, c'est très intéressant. Mais la question, c'est comment, à un moment donné, cela s'inscrit sur l'ensemble de la commune, l'ensemble de l'agglomération, et comment cela fait système ? La permaculture, c'est très bien, mais quid du modèle industriel ? Pour moi, les villes en transition, ce sont des bouts d'expérimentation, passionnants, mais incomplets. » Partagez-vous son sentiment ? — Oui, je suis d'accord avec Jean-François Caron, un maire génial soit dit en passant. L'expérimentation n'a de sens que si elle est liée à des objectifs vers lesquels on tend - resserrer l'empreinte écologique, notamment. Certaines personnes le font déjà. Je pense notamment à l'expérience Tera, dans le sud-ouest de la France, près d'Agen. Ce projet expérimental visait à l'origine à construire un éco-hameau pour relocaliser la production vitale pour ses habitants. Assez vite, les initiateurs de Tera ont perçu les limites du projet on ne va pas construire une réserve d'indiens isolée du reste du monde. En pratique, ils ont réussi à tellement bien s'entendre avec les habitants des environs qu'ils font évoluer l'ensemble du village vers un éco-village. Et maintenant, ils vont essayer de répandre ce modèle ailleurs. Il faut donc mailler avec l'ensemble de la société, et pour y arriver, il faut arrêter de dénigrer le politique et s'en servir comme d'un levier. L'opposition à venir, c'est celle entre les fachos, c'est-à-dire tous les populistes, et les écolos. Je suis confiant, car on assiste à un bouillonnement d'idées et d'initiatives inédit. On est à la veille d'un basculement de civilisation. Mais il va se faire dans la douleur. Comment minimiser cette douleur ? — On va devoir se retrouver, se ré-enraciner. Le respect du pluralisme, notamment religieux, sera très important. Nous, humains, sommes voués à être à la fois dans le local et dans le global. Il faut donc qu'on apprenne à cohabiter, avec nos différentes cultures, tout en restant soi-même. Or on voit aujourd'hui une extrême droite qui arrive partout au pouvoir. c'est extrêmement dangereux pour l'humanité, car ces gens-là focalises sur la haine de l'autre n'ont systématiquement rien à foutre de l'environnement. Moi, je veux au contraire promouvoir l'amitié entre des cultures différentes. L'Indonésie est exemplaire en ce domaine. C'est un pays, comme jadis l'empire de Rome, où énormément de religions cohabitent de façon pacifique. Quand une religion devient dominante, elle donne le pire d'elle-même. La monoculture religieuse et spirituelle est le pire qui puisse nous arriver. Voulez-vous dire que la transition écologique ne pourra s'accomplir sans une conversion de notre esprit ? — Oui, ainsi que par un regard différent sur les choses et sur les autres. La science redécouvre aujourd'hui que les plantes et les arbres communiquent, que les arbres émettent une vibration interne, avec laquelle l'être humain peut entrer en résonance. Le consumérisme n'a plus de sens aujourd'hui. Il faut tous qu'on s'en détache. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, car on baigne dedans, on est entouré d'une abondance d'objets. Mais j'ai rencontré des professionnels du marketing qui font des « focus groupes », ils m'ont dit que le ressort consumériste est brisé. Les gens savent maintenant que la consommation ne les rendra pas heureux. Cela ne veut pas dire qu'on consomme moins, mais le ressort psychologique qui donnait du sens à la consommation s'est déjà effrité. C'est déjà fondamental. Le reste viendra après. Vous vous agacez parfois de la focalisation générale sur la question climatique, au détriment d'autres enjeux environnementaux. Pourquoi ? N'est-ce pas l'urgence prioritaire ? — En effet, cette focalisation sur le climat est parfois pénible. Le climat, ce n'est jamais que les conditions optimales pour l'épanouissement d'un certain type d'espèces. Donc si vous flinguez le vivant, ce n'est même plus la peine de vous soucier du climat. Soigner le climat en agressant la biodiversité, comme le préconisent les économistes du Giec, c'est non moins dangereux. Dans cette perspective, on n'arrivera pas à limiter le réchauffement à deux degrés sans recourir aux émissions négatives. De quoi s'agit-il ? L'idée, c'est de pomper du CO2 dans l'atmosphère en produisant en masse de l'électricité avec de la biomasse, qu'il s'agisse de plantes de type miscanthus ou d'arbres à croissance rapide. En faisant ça, vous contribuez à détruire la biodiversité. Et puis, on n'a pas qu'un problème de climat et de biodiversité, on a un problème de ressources diverses. Il faut avoir une vision d'ensemble, c'est le coeur de la pensée écologiste.
Propos recueillis par François Brabant - Imagine magazine
[1] Dominique Bourg : l’écologie intégrale « Les problèmes sont à la fois écologiques et sociaux » « Etre riche c’est pouvoir s’accaparer plus de ressources naturelles que d’autres. » Une très intéressante interview sur Sismique
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Une semaine ordinaire, une nouvelle de Jack Vérité
Lundi. Je viens la voir tous les après-midi. Plus exactement, l'entendre. Elle a toujours la voix forte. Une voix qui porte parfois la tempête.
Un long véhicule brinquebalant, frappé d'une croix rouge sur les flancs. La route se dilue dans une nappe de brouillard. Soixante kilomètres sur des routes sinueuses. D'urgence. Opérer à chaud. Péritonite. La voiture corne pour annoncer son passage dans les traversées de villages. Des gendarmes avec des motos et des phares pour trouer la nuit, il faudrait. Je tousse. J'éternue. Mon col de chemise. Plus je me déboutonne, plus j'ai l'impression que le col rétrécit. J'étouffe. Je n'imaginais pas que le voyage serait aussi long. 
Mardi. J'ai demandé au médecin d'où pouvait bien lui venir ces voix. Il n'a pas su quoi me répondre. Peut-être n'en sait-il rien lui-même.
Regarde ton frère. Si beau avec ses yeux clairs et ses cheveux blonds bouclés, correctement coiffé. Je l'ai nourri de mon sang, de mon lait, de ma tendresse. Comme toi. Toi, tu ne changeras jamais. Toujours à me désespérer. Jean, lui au moins.. Toi, tu as  les cheveux roux. Tu es le premier dans la famille à avoir les cheveux roux. Je me demande de qui tu tiens. C'est une malédiction.. Et sales et longs. tu ressembles à un plumeau. Tu me fais honte. A ton frère aussi, tu fais honte...
Mercredi. Certains jours je la sens diminuée, amoindrie, découragée. Inutile.
Elle dit qu'il est revenu, qu'il se souvient... L'omnibus qu'on prenait le lundi matin pour aller au collège et qui s'arrêtait à toutes les gares. Elle dit que nous avons été au collège ensemble. Qu'il était de deux ans mon aîné. Elle dit qu'il est revenu. Que mon frère est revenu et qu'il se souvient. Mais maman, l'omnibus, tu sais bien que ce n'est pas possible !.. Que ce n'est pas lui. Pas possible maman. Pas possible de lui expliquer.. Maman, ta mémoire a déraillé complètement.
Quand ils l'ont installé sur le chariot, il a pleuré juste un peu.Il nous a fait un signe de la main. Comme pour nous dire "je vais revenir, attendez-moi, je vais revenir bientôt!". Ils l'ont emporté dans la salle d'opération et ils ont refermé la porte sur lui.
Mais maman !.. C'est elle qui parle. Elle ne m'entend pas. Elle entend les années d'avant, ses oreilles branchées quelque part dans sa mémoire. Le petit Jean n'est pas revenu, maman..  
Jeudi. Elle a été installée au rez-de-chaussée d'où elle peut voir les parterres de fleurs et le parc.
Je suis revenu. Je suis là, à la surface des entrailles de la terre, aveuglé par la lumière du jour, dans un état d'extrême faiblesse. Je chemine dans le noir vers la sortie. Comme une taupe. Les vivants sont là pour m'accueillir. La chambre se trouve à l'extrémité d'un long corridor. La hauteur des plafonds, la nudité des murs. Le service militaire, dans le génie, à creuser des kilomètres de tunnels. Une caserne dans l'Est. Loin. Faut une loco sacrément costaud pour tirer tous les wagons du train dans la nuit quand il a une permission. Maman m'attend sur le quai de la gare. Son petit garçon. Maman saute d'une histoire à une autre, des sauts désaccordés, des fois vers l'avant, d'autres fois vers l'arrière. Maman ne sait plus où elle en est. Partout à la fois. J'ai repris des couleurs. Je m'en tire bien. Une sale affaire. Dans le couloir, des infirmières qui passent en chuchotant. Le pauvre petit garçon. Elles pressent le pas. J'ai fait le grand saut dans une lumière éblouissante.  La forge de mon père chargée d'étincelles. l'enclume, un vertige d'acier qui sonne. Et tous mes souvenirs  dans une avalanche de  plusieurs dizaines de mètres de haut pour m'ensevelir.
Vendredi. L'infirmière me dit qu'elle ne manque de rien et que je ne dois pas m'inquiéter. "S'il devait arriver quelque chose.. ne vous inquiétez pas, on vous préviendrait".
Regarde ton frère. Il a réussi. L'instituteur a dit qu'il était le premier du canton. Tu entends ça, le premier. Toi, tu ne réussiras jamais. Tu es bien trop paresseux. Lui au moins... Le matin, il se cale dans un coin du wagon pour repasser ses leçons. Pendant que tu ne penses qu'à chahuter sur la plateforme. Tu n'as jamais autant collectionné de retenues.. Lui au moins.. Même au catéchisme, sage comme une image.. Alors que toi..
Samedi. Pensez-vous qu'elle soit consciente de son état, j'ai demandé au médecin. Oui et non, on ne sait jamais avec une blessure aussi ancienne et aussi profonde..
Ce n'est pas facile de vivre avec un absent. Il est revenu. Il faut que je fasse avec ce frère qui m'encombre la vie. Que je fasse avec lui, comme s'il y avait deux corps en moi. Comme si mon ventre portait un enfant mort et un autre vivant. Oui, oui, on prenait l'omnibus ensemble le lundi matin pour nous rendre au collège. Il est là, maman, il est là, il est revenu et il n'a rien oublié. Il se souvient même de l'endroit où nous nous sommes quittés, le jour et l'heure comme c'est marqué sur le registre à l'état civil.
Dimanche. Je lui pardonne d'être aussi sévère et injuste avec moi.
Regarde ton frère, tu vois ! Tu ne penses qu'à chahuter sur la plateforme. Tu ne t'occupes jamais de ton frère. Il pourrait lui arriver la pire des choses, un accident, tu ne t'en apercevrais pas. Il pourrait même mourir, tu m'entends, mourir.. ! Avant de disparaître à mes yeux, vas chercher ton frère, dis lui que je veux le voir, qu'il y a trop longtemps que je ne l'ai pas vu..
Mais maman ! Ce n'est pas possible, pas possible de lui expliquer, de lui faire comprendre que nous n'avons jamais pris l'omnibus ensemble. La laisser dans son monde, la laisser en paix tout le temps qu'elle parle dans sa mémoire. Tout faire pour lui épargner la désolation.
La laisser aller à son voyage hors du commun. La laisser se consumer à travers la forêt fabuleuse de ces voix multiples, tissées de laine pour lui tenir chaud. La laisser enfermée dans la prison miséricordieuse du troisième lieu.
Lundi. Comment va-t-elle aujourd'hui, j'ai demandé au médecin. "elle va son chemin normalement.. plus personne ne peut rien pour elle, mais elle ne souffre pas". Je lui ai demandé, vous en êtes sûr ? "Je vous assure qu'elle ne souffre pas.." 
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LES PUISSANTS MAÎTRES MARABOUTS DU MONDE
LES PUISSANTS MAÎTRES MARABOUTS DU MONDE
LE PLUS PUISSANT MARABOUT AFRICAIN SERIEUX RECONNUE
CADENAS POUR TAIRE UNE AFFAIRE
C'est un travail occulte magique norturne que je réalise à distance pour toute personne ayant fait une ou des affaires avec des gens et qui se sont mal déroulées ou pour toute personne ayant été accusée à tort et qui sera contraint de s'expliquer devant les tribunaux ou poursuivi par la justice. Donc les dés sont jettés si vous êtes accusé à tort injustement ou si vous êtes coupable d'un crime, d'un acte condamnable par la loi, la justice et que vous méritez la prison... Alors ne vous plaignez plus! Faites moi appel je vais faire taire l'affaire, je vais boucler l'affaire avec mes doigts magiques. Ceux qui vous pourchassent nuit et jours vont laisser tomber l'affaire et vous aurez la paix du coeur et l'esprit tranquille. Ces derniers vont vous fuir et vous n'irez point en prison.
PARFUM ou ENCENS MAGIQUE POUR LA REUSSITE
Ce parfum contient le pouvoir miraculeux de vous assurer la réussite aux examens, concours, permis et permet une meilleure assimilation de vos études.
BAGUE PUISSANTE POUR LES FOOTBALLEURS
C'est un Puissant Talisman qui faisait son petit bon homme depuis la nuit des temps depuis le 16ème Siècle, gardé sous terre pendant plusieurs d’années en Inde précisement au TIBET. Elle est conçue aux Sportifs notamment aux Footballeurs qui sont en quête de célébrité et à la recherche de Grands Clubs. Et aussi Aux hommes d'affaires, aux commerçants, aux enseignants, aux politiciens, aux presdents, aux étudiants et à tout les travailleurs.
ladite bague magique, vous aurez les plus grands clubs de football du monde, vous serez une grande star, un professionnel convoité par les plus grands clubs du monde. Vous dominerez partenaires et adversaires pendant toutes les compétitions auxquelles vous prendrez part, championnat, coupe nationale, coupe continentale, coupe du monde même les matchs amicaux. Héro national et international. Une fois devenir célèbre vous devez vous souvenir des orphelins, des handicapés et réaliser des œuvres pour la promotion du football dans votre pays. Aussi, vous bénéficierez d’une Protection métaphysique contre la Sorcellerie, la Magie Noire.
HOMMES D'AFFAIRES:
Pour les hommes d'affaires, avec cette bague puissante, vous aurez une grande réussite dans les affaires et vous deviendrez le numero 1 des hommes d'affaires du monde et vous aurez les plus grands marchés et des opportunités d'affaires immenses et bénéfiques. viendront à vous Avec cette bague.
COMMERCANTS:
Pour les commerçants, avec cette bague puissante, votre commerce s'elargira car tous les clients viendront à vous et la clientèle sera enorme et abondante et vous deviendrez très célèbre et connue dans votre commerce
LES TALISMANS SUIVANTS LES DOMAINES
Les talismans (ou pentacles) sont des objets qui sont réceptacles de magnétisme. Ce sont des médaillons avec un symbole correspondant au besoin de chaque personne.Je les magnétise personnellement, afin de correspondre au mieux à la situation de chacun et ainsi d’agir de façon certaine. Les talismans doivent être portés en pendentif. Généralement pendant la journée (sauf pour le talisman de la lune). Leur durée d’action est de 12 mois, les résultats les plus importants seront constatés dans les trente premiers jours. Il est possible de porter deux talismans à la fois, trois au maximum, mais jamais plusieurs.
TALISMAN DU SOLEIL
PRIX: 130€
Ce talisman appelle la réussite, la chance et vous procure prospérité. Utilisé dans les procédures judiciaires, ou en affaire, il protège les investissements et aide à générer des profits justes et équitables. Il vous protège efficacement contre les échecs et contre ceux qui vous barrent la route. Il est un excellent soutien pour progresser dans la vie et réaliser ses projets les plus audacieux. Magnétisé par mes soins, il vous aidera aussi à conquérir la victoire ou gagner les procès.
LE TALISMAN DE VENUS
PRIX: 130€
Ce talisman attire l'Amour en développant la réciprocité des sentiments. Il vous aidera à conquérir ou retrouver l'être aimé, à vous entourer d'amitié saineet durable. Ce talisman est particulièrement efficace pour renforcer une situation amoureuse en péril. C'est le talisman du coeur, des sentiments nobles, tendres et sincères. Il fait rayonner l'amour autour de celui qui le porte. Magnétisé pour convenir à votre situation, il sera un objet indispensable pour le retour d’un être aimé. Il est particulièrement recommandé pour renforcer les résultats d’un rituel amoureux.
LE TALISMAN DE LA LUNE
PRIX: 130€
Ce talisman est celui de la protection et du desenvoûtement. Il vous protège (de façon permanente) contre les envoutements néfastes de magie noire
et contre toute autre personne ou élément négatif. Il vous aide à les annihiler victorieusement. Doit être porté le jour de la pleine lune, ainsi que le 7 jours suivant.
LE TALISMAN DE MARS
PRIX: 130€
Ce talisman est celui de la santé et de l’épanouissement physique et psychique. Il vous protégera contre les faiblesses du corps et de l’esprit, repoussera apathie et pessimisme. Il vous procurera une puissante énergie psychique, il développe aussi les facultés intellectuelles, affermit le caractère en luttant contre la timidité. Il agit également sur votre corps ( silhouette, affermissement, amaigrissement, musculation, fécondité ), Il vous procure une réelle joie de vivre et un bien-être intérieur que votre entourage appréciera.
MES TALISMANS MAGNETISES SONT INTROUVABLES AILLEURS, ILS CONSTITUENT UNE ESCLUSIVITE
ATTENTION
J'AI CONSTATE LA VENTE DE TALISMANS IDENTIQUES (VENDU A UN PRIX INFERIEUR), LES
TALISMANS (PENTACLES) VENDUS SUR SES SITES NE SONT PAS MAGNETISES
Le cahier mystique du marabout VIGNINOU
Changer l'existence de votre vie grâce au cahier mystique de SOULVANOR. depuis des millenaires, il existait un puissant cahier mystique capable de realiser les voeux le plus chers de celui ou celle qui possedera ce puissant cachier. Ce cahier si puissant que seul les grand rois et principauté de ce monde connaissent l'existence et personne d'autre, ce puissant cahier dont le secret a été caché depuis près de 2300 ans par des roi mage qui fut apèrs J.C, ce puissant cahier qui materialise vos souhaits financiers est autre seulement en de moins de 5 minute, ce puissant cahier qui change la vie de tout celui ou celle qui le possède et maintenant à votre porté. Cependant, ce puissant cahier si extra-ordinaire que si vous le possedez, seulement en moins de quelques minutes vous serez l'un des hommes le plus riche de votre localité voir de votre pays ou même du monde ! En effet, ce puissant cahier dotée d'un pouvoir extra-puissant et bénéfique peut changer l'existence de votre vie financière comme par un clin d'oeil. Une fois que vous serez en possession de ce puissant cahier mystique et magique, tout ce que vous devez faire et la suivante: Vous prenez votre cahier mystique et un stylo de l'encre de votre choix, promenez vous et visitez des grands magasin de votre localité puis demander le prix du produit le plus cher qu'ils ont à vendre. Notez ce prix dans votre cahier mystique puis continuer ainsi de suite. Le soir, en rentrant dans votre maison, vous aurez l'argent de tout les produits dont vous avez notez le prix dans le cahier dans votre maison une fois que vous serez rentré chez vous. Ce puissant cahier et si puissant que même si vous souhaitez n'importe quelle voiture de vos rèves, notez seulement le prix de cette voiture dans le cahier puis dans 5 minutes vous aurez l'argent (le montant équivaut au prix de la voiture) dans votre maison, de même, si vous souhaitez n'importe quelle chose de votre choix, ecrivez le prix de la chose dont vous souhaitez dans votre puissant cahier puis dans 5mn vous aurez sont prix et sont argent devant vous.
ce cahier est si puissant que une fois que vous serez en sa possession, vous serez le maître de la magie financière, l'argent ne serra plus du tout un problème pour vous car vous aurez votre cahier qui créera de l'argent pour vous quand vous voulez et à n'importe quel moment de votre choix.
Prix: 1880€
Les types d'initiations du maître MARABOUT VIGNINOU
Les Initiations que je vous propose sont toutes issues de la Haute Magie .Je les transmets à mon tour, comme je les ai reçues, sans tricherie. Elles sont complètes et ne nécessitent ni de la foi, ni de la croyance, ni de l'effort de volonté pour qu'elles fonctionnent. Il vous suffit d'appliquer simplement les principes qui vous seront dévoilés, pour avoir des résultats instantanés. Les places pour les Initiations sont limitées. Les Initiations sont aussi ouvertes pour un temps limité. Je ne saurai vous dire quand elles seront clôturées. Cela ne dépend pas de moi, mais des autorisations que je reçois.
TOUT LE MONDE N'EST ACCEPTÉ POUR LES INITIATIONS QUE JE PROPOSE, À CAUSE DE L'ÉGRÉGORE QUE NOUS UTILISONS. CEUX QUI SONT REFUSÉS, SONT REMBOURSÉS ET DIRIGÉS VERS UNE AUTRE VOIE INITIATIQUE MIEUX ADAPTÉE À LEUR CIEL ASTROLOGIQUE.
INITIATIONS DIVERSES HAUTE-MAGIE INDIEN L'Initiation dure neuf jours. Avec cette Initiation vous aurez comme principal outil: "une boîte aux lettres mystique", qui vous permet d'établir divers contacts directement avec le Temple pour vos demandes et d'envoyer (et recevoir) des objets, lettres, bijoux, bagues, et autres colis jusqu'à maximum 10 kg, en passant par des voies mystiques de transport. Au fur et à mesure de vos contacts avec le Temple, vous apprendrez diverses techniques comme: le tapis magique (permet de voyager partout dans le monde de façon mystique. C'est aussi appelé "état de djinn"); le "bol de Siddharta" qui produit de la boisson et de la nourriture à volonté; prendre une apparence voulue (animale ou humaine); l'ubiquité;le voyage astral à l'état de veille peu importe le moment; créer l'illusion tellurique; l'invisibilité active (traverser les murs, se rendre dans un endroit quelconque sans être vu et y agir, pénétrer dans un endroit hermétiquement clos comme une maison, etc...); l'invisibilité passive (créer un nuage alchimique et échapper à ses poursuivants par exemple); différentes techniques de voyance ( par miroir d'eau, par jeune enfant vierge, miroir à double faces, par l'oeuf, etc...); lunettes de clairvoyance; la clairaudience; la lévitation; changer sa taille et son poids à volonté (se rendre lourd ou léger par exemple); protection par des esprits guerriers; invocation et évocation de divers esprits sans cercle de protection; et bien d'autres choses.
Voici mon site web : http://www.maitrelaterre.com https://grandmaitremediumlaterre.site123.me/ E-Mail: [email protected] Tel: 0022998574889 Whatsapp : 0022998574889
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lesliehell · 5 years
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A bord du vaisseau filant de l'hyperintellectualisation
* * *
Septembre 2019
Rêvé que j'étais très mal. J'étais dans une drôle de ville il faisait nuit et je m'évanouissais puis me réveillais encore et encore (en ecrivant ça je pense à ma "fugue" où ils m'ont ensuite emmenée à l'hopital), je n'en pouvais plus mais je crois bien que je faisais comme si je pouvais continuer..
Je finissais pas être prise en charge par les secours (rapport à l'épisode que j'ai vu hier où Sherlock est dans cet état-là? Comme moi dans ce rêve errant dans la rue désorienté et perdu), que des inconnus.
Puis j'arrivais à l'hôpital, j'hésitais à donner des nouvelles à ma mère je crois bien et je me disais que j'allais être tranquille sans elle en gros pendant un certain temps, pendant que je serais à l'hôpital.
L'hôpital était accueuillant il y avait des livres je me sentais prise en charge, je crois qu'il y avait un monsieur qui gérait le truc il me semblait rassurant et sympathique.
Je crois que j'éais surtout soulagée que ça "pète" enfin.
* * *
1er Octobre 2019
Le monde va-t-il s'écrouler ou simplement le monde tel que nous le connaissons? J'ai du mal à croire que nous ayons en si peu de temps agi assez gravement pour en arriver à la première option. Mais certains signes laissent à le penser, et y penser seulement est déjà un signe. L'humain est-il bientôt fini?
On se réveille un peu tard tout de même..
Tandis que ce matin, je me réveille tôt. Comme avant, comme si j'étais sortie du sommeil par une intense réflexion et qu'il fallait y assister consciemment. Le reste de mon corps encore endormi mais le cerveau à toute allure et j'attrape le train en marche sans bien comprendre ce qui m'arrive. Je pense à tellement de choses, la pensée en escalier certes mais ceux de Poudlard, ils sont entremêlés et bougent sans cesse, erratiquement et nul ne sait où l'on va atterrir et rien n'a de sens apparent. Le sens bien sûr c'est ça qui compte, la recherche de sens, pour pouvoir continuer, c'est ainsi que le cerveau fonctionne après tout, fabriquer une histoire, un début un milieu une fin et ainsi de suite, encore et encore et encore. We would like to think outside the box but all we've ever known is the box, so how could we achieve that? Isn't it all an illusion? Isn't it pointless?
C'est ce qui m'a réveillée, je pense. La recherche de sens. Je l'avais perdu de vue. Je vivais jour après jour sans réelle conviction finalement. Des projets à court terme, sur fond d'une vague idée existentielle, plutôt un questionnement qu'une décision. Être heureuse ça oui, bien entendu. Mais et alors? Comment? C'est cela la question. (Albert Cohen n'aimait pas le "cela" il préférait le "ça" ((psychanalytiquement intéressant?)) je le sais mais moi j'écris "cela" pour me donner des airs d'intellectuelle.)
Recherche de sens donc (que doit inspirer ce texte qui n'a ni queue ni tête).
Je ne suis pas heureuse, me dis-je, car je ne tends pas vers un but "plus grand". Peu importe combien insignifiante il me faut participer autant que possible et au mieux à notre petit système qui déconne gentiment. Avoir un impact digne de ce nom. Je m'étais dit pourtant depuis des années maintenant que cela ne servait à rien. Que vivre ma vie était déjà bien assez complexe comme ça et que je devrais commencer par là. Est-ce donc une fuite car je ne parviens pas à le faire, une fuite hors de moi-même à bord du vaisseau de l'hyperintellectualisation?
Hier j'ai pleuré dans la rue (tiens tiens rapport au rêve). J'étais si fatiguée, pas physiquement seulement (je me demande tout de même d'où vient cette scission esprit/matière c'est barbant à la fin), non c'était profondément mental. La fatigue physique c'est pratique il faut dormir se reposer aller hop à l'horizontal et bientôt tout va pour le mieux. Mais ce n'était pas cela. Depuis longtemps quelque chose doit changer je le sens, je le sais pertinemment et je ne fais RIEN. Je n'y pense même pas suffisamment. C'est facile de se dire qu'on va mal. "Oh quelque chose ne va pas chez moi.." C'est idiot et affreusement défaitiste, un acte de flemmardise. Ca ne va pas, par définition ça n'avance pas. Si ça n'avance pas c'est qu'il faut que ça change, avançons et on verra bien où ça nous mène, mais avançons.
J'ai pleuré et je lui disais que c'était cette crise écologique, ces gens gris ces voitures cette pollution. Le polluant humain qui vit sur terre en parasite toxique alors qu'il pourrait être en symbiose.
N'est-ce pas donc cela notre force et par là-même notre devoir, la possibilité de vivre comme l'un ou l'autre?
Il y a un espoir que nous y parvenions. Un espoir grandissant et suffisant pour me sauver de la panique totale.
Et puis bien entendu je relativise, je ne fais que ça d'ailleurs et certainement trop. Même si l'espèce humaine s'éteint (c'est finalement la deuxième meilleure option derrière notre accession à la symbiose) la planète sera toujours là et puis de toute façon le Soleil l'engoultira bien assez tôt alors pourquoi pas maintenant? Pourquoi retarder l'échéance?
La mortalité, notre finalité est une bénédiction, quoiqu'il se passe le tableau finira par être effacé le tableau finira par ne plus exister.
En pensant à tout cela je me sens abrutie par ma subjectivité, par la limite de ma pensée et finalement tout cela n'a aucun sens. Cette suite d'idées.. Mais je ne devrais pas simplement les taire, il faut que je vive avec, comme avec tout le reste que je cesse de fuir pour la seule raison que ça ne coule pas de source.
Je pense à ce triptyque de l'âme du corps et de l'esprit et je me dis qu'il faut les nourrir et les soigner tous. Trouver une sorte d'équilibre. Je ne peux pas passer de l'un à l'autre indéfiniment. J'en ai marre tout simplement. Et penser trop ce n'est pas penser efficacement.
Je relis la première phrase et je me dis : mon monde va-t-il s'écrouler ou simplement mon monde tel que je le connais?..
Car c'est ça, le truc. On peut intellectualiser autant qu'on le veut, cela apporte plus de vérité sur nous-mêmes que sur l'état du monde, bien entendu. Mais comment penser autrement? Après tout, tout ce que l'on croit savoir tout ce que l'on croit de l'ordre du descriptif ce n'est que l'ombre de notre espèce, une projection de qui nous sommes entant qu'individus et de ce que nous formons comme ensemble. C'est toujours de nous qu'on parle.
C'est pour ça lorsque ma psy m'avait fait remarquer que je ne parlais jamais de moi-même mais plutôt des autres et de mes relations, j'ai été certes étonnée mais maintenant je me dis surtout : et alors? Cela l'empêchait-elle vraiment de comprendre les enjeux?
Ou voulait-elle simplement me le faire remarquer..?
* * *
Autre petite réflexion à la con qui m'est venue en écrivant: nous sortons du corps petit à petit. Il n'y a pas que moi, après tout, nos maux (mots?) ne sont que les symptômes. (Bien que ce soit plutôt une affaire d'interdépendance..)
A travers la technologie notamment.
We are in the thinking not in the feeling now, more and more. But it is really so bad? Isn't it simply an evolution, which we have, for the time being, only a hard time catching up to?
Nous pensons de plus en plus le corps au lieu de le ressentir, ces derniers temps (du moins dans notre petit milieu de coincés occidentaux). Cette fichue histoire d'apparence. Je me dis que c'est probablement l'avènement de notre néo-cortex qui enveloppe tout le reste mais encore une fois, ce n'est pas si simple, INTERDÉPENDANCE. Fichtre. Nous créons bel et bien les conditions pour qu'il se développe, non?
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bnjsld · 5 years
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Coup de blues du dimanche, celui qui vient par relachement. Ce fut une semaine éprouvante en activités diverses et en rencontres, et se retrouver à nouveau seul pour trouver du temps pour soit, ça amène à réfléchir et relativiser. Depuis ma fenêtre je regarde cette ville, cette société qui s'anime, mais qui court sans le savoir à sa perte dans un futur proche. Dans quelques jours, le monde va connaître un crach boursier sans précédents à cause des bulles spéculatives américaines prêtes à exploser. Ceci va engendrer des conséquences qui va mettre l'humanité face à l'autodestruction qu'elle a mit en place depuis 150 ans. Nous arrivons à l'apothéose de cette ère qu'est l'anthropocène, et c'est de notre vivant que ça se passe. Nos vies vont changer. Et ça va se passer là. J'en ai parler à mes amis, et leur est fait un regroupement des données scientifiques actuelles, l'état des lieux de notre planète. Un documentaire Youtube aussi très détaillé et pédagogique est paru il y a peu de temps, fait par Absol : "L'effondrement de notre civilisation industrielle". Ils sont tout aussi convaincu que moi que la société va s'effondrer. Et pas en 2050, mais aujourd'hui, dans la décennie 2020. On s'est vu récemment, et on commencait a envisager comment on pourrait s'organiser suite a ça. Car après le premier effondrement économique, l'effondrement sociétal va se présenter peu de temps après, et nous sommes à l'aube d'un effondrement écologique dû au réchauffement climatique. On est en train de vivre un effondrement des écosystèmes plus rapide que ce que les plus pessimistes prévoyaient. Pour beaucoup de très grands scientifiques, de prix Nobels, pour le FMI, pour le GIEC, pour le Premier Ministre Édouard Philippe, pour Nicolat Hulot, pour François de Rugy, pour Pablo Servigne, pour Raphaël Stevens, si rien n'est fait, un effondrement global de la civilisation pourrait arriver en 2022. Actuellement, tout est peu médiatisé. Imaginez le bordel si tout ça était dit. Mais de partout les gens bougent, et peu à peu les gens se rendent compte de ce qu'il se passe. Les marches pour le climat, les gilets jaunes, ces jours de grève des collégiens, lycéens, étudiants, tout ces mouvements sont à soutenir. J'ai pu constater que mon école avait un grand réseau de personalités engagés dans la cause environnementale, et je vais essayer de contacter certains d'entre eux pour qu'ils puissent m'aider à me diriger dans le bon sens pour essayer d'aider le plus grand monde si possible, ou du moins ceux qui m'entourent. Essayer de développer des technologies sans energies, en s'insipirant de l'antiquité et en remettant ces idées au goût du jour. La voiture à pédale, la traction animale, le travail avec les outils manuels, tout peut être mit au goût du jour avec nous technologies modernes tant qu'il est encore temps. Lorsque j'irais en Lituanie, pour valider mon semestre je devrais réaliser un projet en collaboration avec des entreprises. Or les pays baltes possèdent de nombreuses start up prettent à se dévelloper dans le sens du développement durable. Peut être que mon action ne sera qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais au moins j'aurais consacrer ce temps bonus qu'on m'a donné pour essayer de changer des choses, et si possible sauver des vies. J'ai bien peur qu'il y ait des violences, que beaucoup de gens ne soient pas près pour ce qu'il va arriver. Cette cause à redonné un sens à ma vie qui en avait perdu, et désormais je décide de laisser de côté ce qui pour moi prennait trop d'importance : l'amour. J'ai bien peur d'avoir trouvé mon âme soeur et que je vais difficilement pouvoir m'en détacher, alors vaut mieux que je m'accorde à d'autres projets.
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