I know it's early Malena, but you look amazing
20K notes
·
View notes
Intérieur d'atelier, Fernand Pelez de Cordova (1893)
"Voilà une œuvre qui ne contribuera pas à modifier les idées de M. Prudhomme sur les artistes! Voilà donc comment ils vivent ces paresseux! déclamera-t-il ; en compagnie de filles nues, dans un intérieur meublé en dépit du sens commun, de fantaisies, de bibelots et d'étoffes extraordinaires. M. Prudhomme est un sot, c'est un fait depuis longtemps connu, et un sot doublé d'un hypocrite, car, si cet insupportable moraliste critique les artistes, c'est qu'il enrage de ne pouvoir vivre de leur existence libre, insoucieuse et charmante. Le peintre dont M. de Cordova nous découvre l'atelier, n'est pas de ces rapins en dèche qui perchent sous les toits du quartier Pigalle et décorent leur mansarde d'oripeaux et d'accessoires troqués contre des esquisses chez la revendeuse du coin. C’est un élégant que son talent et peut-être aussi la naissance firent riche ; il s’offre des modèles de prix ; cette belle fille avec qui il jase est là pour le prouver. La séance vient de s’interrompre ; la jeune femme, légèrement drapée, assise sur l'escabeau du peintre, regarde la toile et donne son avis sur l'oeuvre qui s'achève. Cette amusante scène de genre va certainement allumer bien des désirs d'art dans de jeunes têtes qui se croient prédestinées... au petit hôtel de l’avenue de Villiers."
(Paul Lafage, in L’œuvre d’art, revue, 5 juillet 1893)
1 note
·
View note