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#façon vieille carte postale
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Chroniques irlandaises: Si j'étais Un lieu-dit, je serais Inishmaine (2)
« Dans ses milles alvéoles, l’espace tient du temps comprimé. Gaston Bachelard
S'il y a une question à laquelle je parviens à me soustraire avec de plus en plus d’habileté, c’est bien : « Dans quel endroit vas-tu en Irlande ? » Parce que je ne peux décemment pas répondre que je retourne près de l’arbre à fées qui refleurit chaque mois de mai entre les roches explosées du Lough Mask et les ruines d’Inishmaine Abbey ! Ou plus précisément là où, semble-t-il, après avoir créé le monde Dieu s’est reposé le septième jour en faisant une partie de golf...
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Je réponds donc de façon convenue, en termes de logistique et transport. Quant à la date de mon premier rendez-vous, elle s’est perdue. Mais puisque dans son aimable plasticité la mémoire charrie autant de cailloux blancs insignifiants que de rochers, les images affluent.
Ce serait un diaporama. Il y aurait un fondu enchaîné avec un fish and chips emballé dans une feuille d’Irish Times. Un village frontalier de l’Ulster subitement plombé avec trois jeeps à l’arrêt, six soldats anglais, mitraillette au poing. Une vieille boutique de fishing tackles ; à côté des boîtes de mouches-des séduisantes meurtrières- les portraits noir et blanc de Wilde, Beckett, Joyce, Yeats sur des cartes postales écornées. C’était en tout cas l’année où la maison de Don et Peggy était rose (mais rose ! Malabar !). Rien ne laissait présager qu’elle alternerait chaque printemps, passant avec allégresse du vert menthe au bleu lavande ou à l’ocre jaune.  Et c’était la fin d’une journée de mai. L’arrivée avait été précédée d’une sévère mise en condition grâce à une de ces traversées maritimes nocturnes attentatoires à la latéralité. Rouler ensuite pendant quelques centaines de miles sous une pluie battante au travers de paysages brouillés, passer à la maison rose de Don et Peggy prendre les clés de Kate’s cottage et rencontrer James Kelly avaient achevé le désordre.
La modeste maison de James et Mary Ann Kelly obturait le sentier pierreux qui conduisait à Kate’s cottage, un cottage comme celui d’où sa mère regarde Redmond Barry partir vers son destin mais avec des fenêtres rouges, cerné d’arbres de haute futaie qui abritaient une assourdissante colonie de corbeaux. Quand le vieux fermier était venu apporter un soda-bread pétri par les mains de Mary Ann, il avait commencé à raconter l’Histoire -en haussant le ton pour porter plus haut que les croassements-. C’est une histoire dans laquelle il était notamment question de l’éclosion des Mayflyers. («Bloody butcher today »). De John Fitzgerald Kennedy. Des flancs des embarcations déchirés par les pierres hérissées du lac et d’un certain nombre de noyades depuis l’époque de Cromwell. Des danses irlandaises tous les dimanches soir chez Burke’s and sons. Ses pérégrinations discursives comportaient des phases ascensionnelles et son regard s’élevait en direction des nids de corbeaux et de profonds silences, durant lesquels il regardait ses pieds. A terme, nous avions fini par atterrir en France. Yes ! France ! Lourdes !!! Eurovision ! French kiss ! Nice ! avant de conclure que la capitale de la France était Budapest. Il n’est pas impossible rétroactivement d’imaginer que les corbeaux ricanaient mais sur le moment il avait fallu choisir. Soit continuer vers le Nouveau Monde, soit faire machine arrière en empruntant le chemin vers le lac qu’ouvre, sur la gauche, le cimetière de Ballinchalla. Il figure la période contemporaine. Y reposent à présent Don, James et Mary Ann Kelly à côté de ceux dont la mémoire entrelace au lierre le bruit des fusils.
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La pluie continue avait cessé, cette pluie dont la fonction principale est ici, en Bretagne et en Écosse de laver le paysage et de l’essorer, de faire patienter les gris en attendant l’embrasement du soir et le grain venu du Nord-Ouest. Passé le cimetière, le chemin creuse dans un silence scandé par des grincements, un peu sinistres à cette heure-là. Il fallait sans cesse descendre de voiture pour ouvrir et refermer les barrières métalliques des moutons. Des centaines de moutons épars, pelotonnés sur eux-mêmes sont les seuls occupants légitimes de cette terre bornée de roches éclatées, ébouriffée d’aubépines capables chacune d’héberger une fée malfaisante. Un peu rassurante, une légère note florale mêlée d’odeur de laine laissait supposer que, sachant à quelle cruauté il vouait les hommes et les bêtes, Dieu avait teinté de rose quelques aubépines avant de partir.
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Après deux ou trois barrières, au bout d’une chaussée de dalles taillées à la hache, le chemin se rapproche de la berge et de cette maison géorgienne inanimée sans nul doute hantée par le fantôme d’un land lord (peut-être un ami du honni Charles Boycott qui occupait une propriété à proximité). On n’y vit jamais âme qui vive, seul un filet de fumée suspect sortant de la cheminée signalait un conclave de revenants. Et il y avait cette mystérieuse lessive, perpétuellement étendue sur la corde à linge et puis l’arbre près de l’abbaye de tradition celtique, moins outragée par les siècles que par les témoignages de prospérité des abbayes de l’église catholique et romaine qui lui succéderont.
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Le bêlement aigrelet d’une brebis égarée, un dernier grincement de barrière et il ne restait plus qu’à affronter la traversée du petit bois, un enchevêtrement de troncs nains et roches moussus uniquement accessible à un très menu peuple. Le sentiment d’étrangeté l’avait emporté sur la crainte au débouché sur le lac. Il se déployait dans son écrin de montagnes bleuissantes, tapissé jusqu’aux tréfonds de roches perforées.
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Au-delà du parcours de golf de Dieu, il n’y a plus de moutons, il n’y a plus de chemin et l’Histoire est dite.
Dans les alvéoles rocheuses se love du temps comprimé.
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Je ne pensais plus rien. Avec l’église catholique et romaine, j’avais dû balancer Descartes. Il aurait été capable de nous démontrer que, «Par les soirs bleus d’été », Rimbaud n’était pas parce qu’il pensait «rien ». Pas à rien. Rien. A ce moment-là, je n’avais plus pensé rien jusqu’à ce qu’une fugace éraflure à la surface de l’eau me ramène au monde concret. Une truite venait de gober une Bloody butcher. C'est ce qu'elles mangent today, avait dit James Kelly. Le grain ailé allait s’abattre avec la brutalité d’un vol de corbeaux, oiseaux d’augure aux ailes couleur de nuit mêlées d’indigo, compagnons du dieu celte du passage de l’obscurité à la lumière. Afin de survivre à la sensation indéfinissable d’arriver dans un lieu d’où s’origine la lumière il nous faut nommer. A tout hasard j’avais nommé Lugh, le Grand Corbeau triomphant des ténèbres.
« Tu surgiras, jetant sur le vaste Univers
L’Amour infini dans un infini sourire !
Le Monde vibrera comme une immense lyre
Dans le frémissement d’un immense baiser !
-Le Monde a soif d’amour : tu viendras l’apaiser. »
(Rimbaud)
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Une nuit de sommeil, un premier rayon de soleil sur un vert acide et tendre d’herbe mouillée avaient dès le lendemain matin restauré l’humeur primesautière et remis Paris à sa place dans l’Hexagone. Assise devant la porte du cottage, j’écoutais les corbeaux reprendre une conversation apaisée en entamant le soda bread de Mary Ann. Je tentais prosaïquement d’échapper à ce que je considérerai toujours comme une tentative d’assassinat dont les prémices me parvenaient aux narines : l’odeur de travers de porc et boudin noir frits et des beans sauce tomate du full breakfast. James m’avait fait un grand signe de la main en passant à bicyclette. Il avait cette classe des vieux fermiers irlandais qui enfilent veston et casquette de tweed élimés et portent une cravate pour aller lancer une Black Palmer dans le lac. Mais ce jour-là, dimanche, il allait at church, pub inclus. Et s’il s’était arrêté au retour, c’était pour illustrer l’histoire-géographie de France en chanson. Il s’était agi de quelques onomatopées dans lesquelles ni Gainsbourg, ni France Gall-encore vivants- n’auraient reconnu le Prix de l’Eurovision d’une lointaine année, autant à cause de l’accent gaélique que du shamrock dans la mousse de Guinness de chez Burke’s and sons. Il fallait traduire : Poupée de cire, Poupée de son. En l’écoutant je me disais que j’avais mal compris : ce n’était pas de Budapest que James Kelly voulait parler mais plutôt de Lutèce, du temps où, bien avant le Moyen Âge, il n’existait pas de mots pour désigner l’espace. Comment les mythes, les épopées et la matière de Bretagne serait-il parvenus jusqu’à nous s’ils avaient rencontré des obstacles, des endroits en chemin ? James Kelly avait dégagé le tracé ouvert par le Journal irlandais d’Heinrich Böll . Je pouvais désormais suivre de l’ongle la voie maritime qui prolongeait la falaise où Mary Mac Namara mettait chaque année un enfant au monde. Je pouvais imaginer des moines gallois peu soucieux d’organisation territoriale quittant l’abbaye d’Inishmaine pour embarquer sur des curraghs et venir à la rame disperser dans les landes de Petite Bretagne un foisonnement de Ker et de Lann. De lieux. Locus: la place occupée par une construction, une église, un château mais aussi par un corps, défini par un récit préalable. Il n’y a pas d'endroits, pas de milieu en petite Bretagne, il n’y a que des lieux- « dits », perpétuellement excentrés. Il n’y a pas de milieu non plus à une réalité avec laquelle nous avons rendez-vous parce qu’elle n’est pas équidistante des rêves que nous en avons fait. Inishmaine signifie l’île du milieu. Si j’étais le milieu d’un récit, je crois que je serais Inishmaine.
Le soda-bread presque terminé, j’avais pensé que c’est le type de récit qu’il vaut mieux éviter de raconter si on a, par exemple, des amis psys attentionnés susceptibles de lever un sourcil en y détectant un premier symptôme de dépersonnalisation. La dépersonnalisation, c’est ce moment où la question d’être ou ne pas être devient soluble dans le paysage et la perspective de devoir partir un jour indifférente. Chacun aligne alors par anticipation jusqu’aux regrets les plus infimes qui le rattachent à la vie réelle. Paul Léautaud trouvait difficile de penser qu’il faudra partir alors que tant de gens continueront à faire l’amour. De mon côté je m’étais dit en finissant le soda bread qu’il était triste d’imaginer qu’après mon départ d’autres continueront à manger des crêpes au beurre devant une flambée, à réciter Voyelles de Rimbaud, à faire une longue route de nuit en écoutant du jazz. Ou à accrocher des rubans aux arbres à fées d’Inishmaine. Au plan logistique et transport, je suis encore incapable de dire à quel « endroit » je vais en Irlande. Je suis par contre définitivement dispensée de glisser L’empire des signes de Barthes et La Poétique de l’espace de Bachelard entre les boîtes de mouches, les pieds de menthe et le fromage pour Rosi. (Ah! J'allais oublier que je regretterai aussi de ne plus marcher dans la menthe sauvage en allant saluer le soir les chevaux libres sur les berges plus riantes du lac).
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jarrimimram · 6 years
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Basilique Saint-Denis ...   (01)  “façon” vieille carte postale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Denis
http://www.saint-denis-basilique.fr
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manieresdedire · 3 years
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Il s'appelait Georges
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L’USINE, majuscules obligatoires car c’est ainsi qu’il en parlait avec une solennité dans la voix, un mélange de respect, d’admiration et je dirais même de reconnaissance.
Je n’ai aucune idée du salaire qu’il percevait mais plus que modestes étaient mes grands-parents, je ne doute pas que le Pérou, ils n’en connaissaient même pas le nom. Néanmoins, le fait qu’on le paie pour son travail de forgeron méritait (en tout cas il le croyait) les mercis innombrables qu’il déversait en recevant son enveloppe chaque quinzaine du mois.
Les sirènes de midi et de 19 heures rythmaient la vie du quartier. On voyait alors une nuée d’hommes en « bleu », la musette à l’épaule, à pied ou à vélo, exténués et sales, la cigarette au bec pour la plupart, s’éloigner de la bête qui leur promettait pour la retraite douleurs et rhumatismes de toutes sortes. Mon oreille de fillette a gardé intact ce brouhaha de vie, comme le hurlement du monstre, pendule infatigable.
Un banal accident, pied droit brisé en plusieurs endroits, rien, pas de soins, si ce n’est un pied soudé comme il disait. Une claudication prononcée, inévitable, épuisante. Pas besoin de fermer les yeux pour le voir se déhancher en marchant.
Pour moi il était toujours là, me promener, m’apprendre à faire du vélo, toutes ces choses que sa femme, ma grand-mère, trouvait inutiles bien sûr ; elle aurait préféré que je la suive faire le ménage chez les voisins qui tenaient la boucherie d’en face, que je l’aide à repasser leur linge, que je cuisine avec elle ou au moins que je m’y intéresse.
Mais comment aurais je appris à jouer aux cartes sinon ??? Belote, manille, rami, nain jaune, dames, je sais de qui je tiens mon goût pour le jeu.
Mémé fulminait et ça me réjouissait !
Lorsque je mis le nez dans les livres ça n’arrangea pas mon cas.
Tu n’as rien d’autre à faire que lire ??? me disait-elle. Je dois bien avouer que parfois, elle réussissait à me culpabiliser.
Lui ne lisait pas, n’écrivait pas ou si peu. À 9 ans, en 1910, il fut engagé comme valet de ferme dans la campagne flamande.
Le cadeau qu’il me fit d’une carte postale en colonie de vacances, j’ai dû la déchiffrer phonétiquement ! Je ne doute pas du temps qu’il lui a fallu, de l’effort extrême qu’il a du fournir pour moi, sa petite fille.
A mon entrée au collège (une fierté pour lui !), il pouvait passer du temps à m’observer le nez dans mes bouquins. Me voir tourner les pages sans même une illustration le sidérait ! Maintenant on dirait de lui que c’était un taiseux, sa tasse de café refroidissait. Tu lis tous les mots ??? Alors quand je lui parlais de ma lecture du moment, ma découverte des Rougon-Macquart, il n’en perdait pas une goutte. Germinal entre autres le laissa pantois.
Lorsqu’un vendeur de porte à porte lui proposa un jour un abonnement à une collection de livres, il n’a retenu qu’un nom : Monsieur Émile Zola ? « Ma petite fille le connaît bien !!!! » Au prix de grands sacrifices, depuis ce jour, je reçus régulièrement un exemplaire relié de cuir rouge, marqué de lettres dorées.
Les œuvres complètes du grand homme grâce à un autre grand homme !
Il n’y pas si longtemps, à peine plus de 15 ans, lors d’une animation avec des élèves de l’école primaire dans la petite bibliothèque dans laquelle je travaillais, je leur ai parlé des mots tombés du dictionnaire et ramassés le matin même : cacatoès, mais surtout pipistrelle !
Évidemment, le hasard n’avait pas sa place dans ce choix. Rires des enfants qui revinrent la semaine suivante, me révélant qu’aucun de leurs parents ne connaissaient les pipistrelles. Ils firent un tabac à la table familiale à n’en point douter ! Qui parle encore de ces petites chauve-souris d’Europe à part les férus en la matière ?
Je leur ai donc parlé de mon grand-père qui tout analphabète qu’il était, maîtrisait le sujet comme personne. Mes lectures incessantes qui le surprenaient ne m’avaient, elles, à aucun moment, offert la moindre définition.
La connaissance peut nicher sous le toit d’une vieille ferme, dans un poulailler, sur les chemins bordés de groseilliers à maquereaux, au milieu d’une gerbe de blé, se communiquer de mille façons, au détour d’un éclat de rire ou d’un clin d’œil complice lors d’un coup fumant d’atouts.
Pendant longtemps, je fus persuadée qu’il était éternel, ça ne pouvait être autrement.
Je me suis trompée.
Il était né en 1901 et cette année, 120 ans après sa naissance il est resté intact dans mon souvenir, généreux, doux, émerveillé par le monde qui l’entourait. L’ai-je idéalisé avec le temps ? Peut-être ! Mais quand bien même ??? Je suis riche de lui …
Ma manière à moi de le nimber d’éternité.
Chantal Fournel
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etreinte-froissee · 5 years
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La chaleur de l'été devient souvent moins pesante au mois de septembre. Certainement parce que septembre rime avec rentrée, et que rentrée a toujours été frigorifique. Il y a bien longtemps maintenant que dans ma vie il n'existe plus aucune rentrée. Que septembre ne rime avec plus rien du tout, si ce n'est qu'il se trouve entre août et octobre, c'est seulement un pont entre deux saisons, la nuit se couche plus vite, les jours raccourcissent lentement. Il y a une saveur vraiment indescriptible, les mots me manquent.
Septembre ressemble à une vieille carte postale accrochée sur le frigo, cachée par d'autres plus récentes, on l'a vite oublié celle-ci sans trop savoir pourquoi.
Ces jours ci j'essaye inlassablement de me pencher sur mon carnet. H. m'a offert des très beaux stylos du Japon, j'adore écrire avec. C'est fluide et j'arrive à faire des lettres lisibles. La seule difficulté réside dans le seul fait d'écrire, comme si je manquais de solitude ou que j'étais victime d'un ennui terrible. Il y a dans les mots une facilité déconcertante à se déverser tout aussi forte que l'impossibilité de les aligner. J'ai envie d'écrire un livre depuis quelques temps, mais pour y raconter quoi ? Lister des peines en chapitres, romancer des aventures amoureuses, des détresses parentales, des nuits interminables, des douleurs profondes,... En somme une sorte de thérapie qui n'aurait ni queue ni tête, ni bras ni jambes.
L'écriture comme toute autre forme d'expression se doit de sortir de la banalité, sortir des rangs, sortir sortir sortir, alors que le seul véritable souhait est de rentrer toujours plus à l'intérieur, saisir la pénombre, les minutieuses fissures. Que faut-il prouver, à qui, pourquoi lorsque l'encre jaillit de façon pulsionnelle presque maladive ?
Tout cela fait partie des choses que je ne comprendrai jamais. Créer voudrait-il dire jouir de soi pour les autres ? Espérer une reconnaissance quelconque dans le seul fait de s'ouvrir littéralement en deux afin de décortiquer le complexe micmac de l'être ?
Septembre me fait tourner la tête, et bientôt les feuilles de l'automne virevolteront sous un ciel gris percé de soleil. Pourvu qu'il n'y ait rien de plus que la beauté d'une nouvelle saison.
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Blog 3 : Une carte postale de Melbourne 
Bonjour à mes voyageurs de près et de loin !
La vie dans un monde COVID-19 est difficile. Les jours semblent monotones et nous sommes coincés à l'intérieur. Cependant, n'ayez crainte ! Un spectateur du nom de Tchang m'a envoyé une très vieille carte postale de l’Australie ! 
Avec un peu de recherche, j'ai pu déchiffrer que la carte postale date de 1905, juste après la Fédération d'Australie en 1901. La mise en place d'un système de fédération était une réalisation politique remarquable qui avait pris de nombreuses années et plusieurs référendums pour aboutir, ouvrant une nouvelle ère de grands mouvements sociaux et culturels. Un tel exemple est l'architecture - un art qui existe pour créer des environnements physiques dans lesquels les gens peuvent interagir, mais qui a également une valeur culturelle importante. L'architecture se présente comme une représentation de la façon dont nous nous voyons nous-mêmes et du monde, mais aussi de la façon dont nous voulons que le monde nous voie. De ce point de vue, l'image évoque peut-être un sentiment de nationalisme, car l'image sur la carte est une photographie bien connue de l'Université de Melbourne.
Alors, quelle écriture est sur la carte postale ? En résumé, c'est une conversation légère et joyeuse entre des amis ou des membres de la famille qui ont envoyé une « cravate » qu'ils espèrent que M. Radford « pensera que c'est un rêve », et l'écrivain signe avec un doux « amour de tous ». Malgré l'amitié et la connexion que nous pouvons voir à travers cette interaction courte mais significative, ma partie préférée est la note sur l'image: « Quelle est la fenêtre que les garçons vous ont accrochée ? ». C'est gentil.
Hein, incroyable, le voyage, n’est-ce pas ?
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seneweb · 4 years
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L’auteur Abdourahmane Bakhoum sort son premier recueil de poésie, “Les Couleurs D’ombres”
Enseignant de formation, le jeune écrivain Sénégalais Abdourahmane Bakhoum vient de publier, aux Editions Elites du Sénégal, son tout premier recueil de poésie intitulé “Les Couleurs D’ombres”.
Dans le texte ci-dessous, l’auteur vous présente tout qu’on peut retenir de cette œuvre poétique aux multiples couleurs littéraires.
“Je me suis toujours dit que la vocation d’un écrivain doit être celle d’un éclaireur qui, à l’image d’un miroir reflète sa propre personnalité. En faisant transparaître ses propres sentiments, ses visions, ses regrets ou remords, le poète arrive par cette pédagogie à illuminer sa propre société. Il en devient dès lors un sacerdoce, «  la nécessité d’écrire, de peindre des tableaux… ». cf. Les couleurs d’ombres(Avant-propos)
Comme tout autre poète j’ai perdu des êtres chers. Après la mort de ma mère en 2009 je me sentais si meurtri que je voulais tout faire basculer d’un seul coup. Parce que je ne voyais plus la personne pour qui je me battais. Ensuite, j’en perdais d’autres dont ma bajen Awa Bakhoum, mon cousin Mamadou Fall Seye, mam Adja Coumba Camara qui m’a entretenu et accompagné dans mes études universitaires à Dakar. La conclusion que je tire de ces pertes est une bonne raison d’être un homme qui rend service et hommage par la passion motivée par l’art littéraire. Ecrire, selon le grand écrivain français et Prix Nobel de Littérature, Alexis Leger dit Saint-John Perse est une source intarissable de vitalité. Cette grâce alimente sans cesse la modeste personne que je suis. Il m’arrive souvent de peindre des tableaux au moment-même où les ténèbres s’enlisent dans une de ces noirceurs indescriptibles de l’assise nocturne. Car ce serait juste pour « mieux vivre », rien de plus, rien de moins.
Les textes dans mon ouvrage, par la magie des vers donnent une nette impression sur les charmes des valeurs culturelles du Sénégal. La riche panoplie du patrimoine immatériel doit inspirer les écrivains davantage. Par le biais des vers et de mes voyages à travers le pays, je pourrai montrer à ma manière une diversité culturelle, ethnique et une histoire authentique digne du Sénégal.
De surcroît, notre société actuelle est de plus en pus mortifiée par des tares comme la perversion des jeunes, la corruption, les malversations, la gabegie, l’injustice, les lenteurs administratives entres autres. Tout cela participerait à un déclin total, un manque de confiance accentué des plus pauvres qui supportent incapables le mal infligé par les autres, le vol, la délinquance…
C’est ainsi qu’il m’est revenue depuis deux années l’idée de témoigner au fur et à mesure mon vécu et celui des autres dans ce recueil de poèmes, Les couleurs d’ombres. Cet ouvrage est constitué de quarante neuf textes en vers très souvent rimés.
En effet, le recueil renferme cinq chapitres (« L’orphelinat, Njirim », « des tableaux en miniatures », « des lueurs d’espoirs », « les germes de la méditation » et « les sentences arbitraires ») bien explorés par le préfacier, poète et auteur de JOURNAL D’UN SCHIZO, Laïty Ndiaye :
« ―Orphelinat, Njirim ressemble fort à une série de récits d’une enfance orpheline de quelques proches mais pas de souvenirs de moments et encore moins d’amour. Cet amour-là aux multiples visages présent en fond sonore.
Mes yeux fixés sur mes souvenirs sombres, Où je trempais ma vieille plume dans la pénombre, Balayant mes regrets et mes craintes d’antan À l’horizon où me revint ma petite sœur de sang Qui furtivement disparait avec l’harmattan.
―Des tableaux en miniature et Des lueurs d’espoir : à la façon des cartes postales, chaque poème dans ces parties est un arrêt sur image. Une escale dans un quelque-part qui n’a jamais quitté l’auteur. Des hommages de toutes sortes, Le narratif au service de la description ou l’inverse offrant au lecteur un aller-simple avec l’auteur pour guide à travers des moments-balises.
Le ciel paraissait disparaitre à l’extérieur, derrière les vitres de ce bus qui roulait si vite dans cette allure effrénée faisant un bruit acoustique et particulièrement rythmé. Les lumières avaient été éteintes. Et dans ce noir, puisque j’étais collé à la glacerie de la fenêtre, j’observais les astres se dessiner en lignes, horizontalement parallèles dans cette mosaïque de particules blanches, parsemant en perspective ce vide morose.
―Germes de la méditation et Sentences arbitraires démontrent cette facette d’un homme en permanente réflexion et introspection ―en quête. Haut de ses expériences, à la fois acteur et témoin actif du mouvement du monde, de la vie de sa société et des insuffisances du milieu professionnel.
Mais que de propriétés, xalas ! De prestige, Dans l’esprit envouté de cet État qui agonise. Quand la misère menace impitoyable le futur Où frères se noient et sœurs enfantent dur, Sur des charrettes en routes impraticables.
En outre, par l’utilisation bien sentie des langues ethniques du Sénégal telle le Wolof, le Joola notamment et de par la mise en valeur faite des aspects de la culture du Sénégal en général, de la vie villageoise particulièrement, ce recueil est un argument fort en faveur de l’enracinement et surtout de la promotion de notre patrimoine culturel comme le montre cet extrait du poème intitulé Kourouck :
J’étais témoin de la bataille des deux gros coqs Sans consulter les évènements de ces époques, Où Ahoune Sané aurait dévoré Fodé, le grand, Où Bakolong Badji disparaissait sous les vents Emportant toutes larmes avec ses ailes géantes… De Kanjiramba à Bafimbar, à l’horizon de Médjédje
Pour finir, le titre Les couleurs d’ombres se trouve justifié par cette démarche du poète qui consiste à mettre en lumière au fur et à mesure par sa force de description les ombres (que sont les souvenirs, les inconnus de la vie, des personnes, des lieux, la tradition) et nous invite à regarder autrement toutes ces ombres aux couleurs, aux parcours si différents qui ont influencé et influencent toujours un tant soit peu son regard sur la vie. Et encore, par un jeu de mots comme il l’explique, derrière ces syllabes cou-leurs se cachent parfois ces entités – toutes silhouettes confondues – qui incessamment font « couler » les tares qui gangrènent la société.
D’où viennent ces gains, ce mal bien acquis Par cette patrie, plus que jamais meurtrie ? Encore faudrait-il que nos pauvres souffrent La routine d’être entretenu dans leur gouffre Par ces arrivistes ayant faussé leurs chemins. ».
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La “Persona” d’Amélie Poulain
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     Pour mieux vous faire comprendre ce qu'est la "Persona", je vais prendre un exemple.     Sans doute avez vous vu au cinéma ou à la télé le film "Amélie Poulain".
     Vous vous rappelez peut être que sa mère malade et son père médecin n'avaient guère le temps de s'occuper d'elle et ne lui accordaient que peu d'attention. Elle se sentait donc quantité négligable, abandonnée, exclue et avait un énorme “besoin du regard des autres” .     Alors Amélie enfouit son enfance et les beaux souvenirs poétiques qu'elle en a, au fond d'elle même, de son “moi profond” connue d'elle seule, et encore, dans la mesure où il est conscient.     Autonome, volontariste, bien adaptée et aimant sa liberté, elle a son jardin secret, son petit appartement de Montmartre, mais elle s'y sent seule.     Alors Amélie va se bâtir aux yeux des autres une “Persona”, avec l'arrière pensée inconsciente culpabilisante, qu'elle n'a pas été une “fille à la hauteur” et qu'elle est responsable du fait que ses parents ne sont pas heureux ensemble.     Elle se compose un personnage de “petite fille modèle”, responsable de sa mère, qui pousse son père à voyager, lui qui est trop sédentaire, en faisant parcourir le monde à son nain de jardin et en faisant envoyer des cartes postales des quatre coins de la terre, par des hôtesses de l'air qu'elle connait.         Et elle va vouloir capter l'attention d'autrui en démélant les problèmes des autres et en jouant à ”Zorro, la justicière des méchants”.     Sa Persona, c'est son dévouement aux autres, son “rôle” de serveuse qu'elle occupe dans un petit bistrot de Paris, les problèmes de ses clients qu'elle veut résoudre et qui parfois évoluent de façon ubuesque, le méchant propriétaire qu'elle punit par des procédés enfantins, mais spectaculaires, et dont l'humour vient justement du décalage entre le rôle de justicière qu'elle se donne, et les moyens utilisés, qui sont néanmoins efficaces, de façon bien inattendue.         Le “moi profond d'Amélie, son intimité cachée, a pour symbole une “boite aux trésors”, qu'elle trouve dans le creux d'un mur de son appartement, remplie de vieilles figurines et de timbres-poste, et elle se demande si elle doit essayer de retrouver son enfance, de comprendre son moi.     Aussi décide t'elle de retrouver le propriétaire de la boite et d'observer ses réactions : s'il bondit de joie, cela prouvera l'importance de ces souvenirs d'enfant, de ce moi enfoui, et s'il reste indifférent, c'est que ce passé ne vaut pas la peine, et qu'il ne faut pas lui accorder d'importance.     C'est un jeu, mais quel jeune aujourd'hui n'a pas joué ainsi?     Amélie Poulain s'est forgé un personnage trop encombrant, une Persona trop envahissante et elle fait ce qu'un psychologue canadien, JF Vézina. appelle de “l'évitement affectif”. Elle a peur de se montrer au grand jour, elle craint d'aliéner sa liberté si elle aime un homme, et quand celui-ci paraît, elle n'a pas confiance, elle  craint de paraître à ses yeux ce qu'elle est réellement, et quand il faut l'approcher, s'effondre dans une flaque d'eau.     Alors il faudra que peu à peu, Amélie s'éloigne en partie de sa Persona, des habitués de son café qu'elle côtoie tous les jours, qu'elle prenne conscience de sa valeur propre, méconnue par ses parents.     C'est cet amoureux qui va opérer sa transformation et qui va être le révéla-teur de son identité, de son moi,  et c'est ce qui justifiait sa “quête d'amour”.     Derrière l'existence bien réglée d'Amélie, il y a l'angoisse de l'ignorance de son moi, de ses vrais besoins, la peur d'un avenir, d'un changement que l'on ne maîtrise pas. Pour oser montrer à autrui son vrai visage, son moi, échange sans lequel une relation ne peut être épanouissante, il faut avoir confiance en l'autre, sortir de sa cachette, ne pas avoir peur de soi-même et de l'échec, et affronter et maîtriser cette Personna, qui empêche la spontanéité.     Mais cette Persona, comme notre moi profond, elle fait partie de nous-même.
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23/02
bonnes choses: je vais probablement être coincée dans cette maison toute la journée et je veux même pas penser à demain et tous les autres jours mais au moins c’est très mignon, très propice à fabriquer des choses, je suis installée à une grande table couverte de tubes de peinture et de carnets et de fils et de trucs à broder et je vois la neige partout, ma fenêtre préférée c’est la petite derrière l’évier dans la cuisine qui donne sur la route et on voit le fjord et les bateaux. austin vient de se lever. il a la même tête que le petit de love actually au réveil encore plus que d’habitude avec son pyjama trop grand sur son corps tout maigre. il vient de prendre un texte de bataille sur la table pour aller le lire dans la cuisine avec son bol de cheerios, ils vont faire une video dessus avec minerva. c’est une des raisons pour lesquelles j’aime être ici.
sur le frigo y a une carte postale avec une citation de joseph beuys qui dit ich denke sowieso mit dem knie. de toute façon je pense avec mon genou. je me le suis luxé en glissant sur les marches glacées du parking du bonus d’egilsstadir et je me le suis remis toute seule et lucy jane turpin m’a aidée à me relever et je sais pas ce que ça veut dire. je sais maintenant pourquoi j’avais l’impression de l’avoir déjà vue quelque part l’été dernier à heima, elle est venue à notre expo à reykjavik, c’est là que j’ai du la voir. elle me fascine. je lui avais demandé si je pouvais faire cuire des spaghettis dans la cuisine pour ma performance et elle avait tout le temps l’air de tomber de la lune, le soir des concerts elle avait peint des yeux sur ses paupières  et elle portait une espèce de kway argenté et elle ressemblait littéralement à une extraterrestre. je l’avais classée dans la sphère des inatteignables, les artistes super cools qui auront jamais le moindre intérêt à discuter avec moi. pas parce que j’admire particulièrement ce qu’ils font ou ce qu’ils sont et cette sphère se limite pas aux artistes d’ailleurs, c’est juste les gens exubérants avec une grande personnalité et beaucoup de charisme qui sont à l’aise avec eux-mêmes et ce qui les entoure. ils m’intimident. et mardi soir quand j’étais coincée à l’aéroport d’egilsstadir avec elisa à cause du blizzard, lucy jane turpin s’est jointe à nous et un mec de l’aéroport nous a conduit jusqu’au guest house parce que l’aéroport fermait et on a mangé une soupe hors de prix assises côte à côte dans un restaurant chic avec des québécois qui parlaient fort derrière nous et puis une femme qui s’appelait lára nous a emmenées dans un autre endroit là où j’avais tenté de faire du stop l’été dernier et on a passé la nuit dans une chambre dans une espèce de centre culturel. j’étais à l’aise parce que j’étais Quelqu’un, j’avais un film au festival (lol) et des amis que j’aime et qui m’aiment qui allaient m’héberger et je connaissais bien seydisfjördur et tout le long du périple j’étais la médiatrice entre celia et nous trois et ça me donnait un rôle et c’est important. be a part of something.
je suis sûre qu’y a un truc qui est en train de se jouer là, avec seydisfjördur et l’art et ma relation avec les gens et ma luxation, y a trop de circonstances. la nuit avant de partir j’ai pas dormi parce que j’étais stressée et je savais que je devais me lever à cinq heures, j’ai du dormir à peu près une heure, et pendant cette heure, j’ai rêvé d’une forme éloignée de lunga et y avait un mec, que j’ai d’abord pris pour un Artiste Cool sans lever les yeux de mon téléphone et je lui ai demandé s’il avait un iphone parce que j’avais un problème avec le mien. il en avait pas, il avait un vieux truc à clavier et aussi il parlait allemand avec un accent de l’est. et puis il a commencé à se rapprocher de moi et de se rapprocher de mes fesses et j’ai fini par faire un geste brusque d’autodéfense et de l’étaler par terre. et puis je me suis réveillée et j’avais une image de mains moites dans la tête, juste des mains, des mains de garçon, assez blanches, et moites, et un peu rouges aussi, mais moites. et puis le vrai cauchemar a commencé parce que j’étais persuadée que c’était les mains d’un garçon qui m’avait violée dans mon enfance, dans la vraie vie, et que je l’avais refoulé jusqu’à maintenant. j’en étais absolument certaine. j’ai commencé à chercher dans ma mémoire qui aurait pu me violer quand j’étais petite mais j’ai rien trouvé. je suis rentrée dans des sentiments très très sombres j’étais morte de peur et j’arrêtais pas de voir ces mains et en même temps je pensais aux bras de la fille en sang qui essayait de s’extraire de sa voiture renversée sur l’autoroute de quand j’étais petite et ça se mélangeait et j’avais peur que ça me gâche mon voyage mais finalement j’ai assez vite oublié et je suis plus du tout persuadée qu’on m’a violée dans mon enfance. mais tout de même, ça sort bien de quelque part, et y a quelque chose qui se trame.
quand j’étais dans le train pour koblenz mardi matin persuadée que j’allais louper mon avion parce que j’avais loupé ma correspondance j’ai repensé à lundi après-midi allongée sur le canapé avec manon devant le téléfilm de tf1 qui était vraiment bien on voulait regarder frozen mais finalement on l’a laissé pour voir la fin et aussi ça m’a donné très très envie d’aller dans le nord est américain explorer les forêts et les montagnes et les côtes et voir des baleines ça a l’air bien la vie là-bas, et après on a regardé frozen et je m’explique pas ma passion pour ce truc trois cent ans après le reste des petites filles du monde mais j’adore le regarder et j’adore kristoff et donc dans le train j’ai sorti mon portable et j’ai écrit domestic bliss avec un feutre jaune dans mes notes parce que c’était le bliss lundi après-midi dans la maison le nirvana le shunyata le bien-être suprême. et puis je suis partie en islande et je me suis luxé le genou. what does it all mean. hier lasse m’a demandé how is it going, besides just landing? et ugh floating lost etc et puis j’ai mentionné que je pensais au nouveau programme de lunga à la rentrée prochaine mais j’ai immédiatement regretté. je vais pas le faire. peut être que c’était ça le message de ma luxation, c’est pas ma place ici. ça a changé ma vie mais c’est pas une raison. plus tard j’étais assise sur mon canapé attitré en velours rouge dans le lobby temporaire du cinéma et jonatan est venu s’assoir à côté de moi, calmement, puis lasse est arrivé et il est venu s’assoir de l’autre côté de moi et je me suis retrouvée prise en sandwich entre les deux et y a un mec qui s’appelle erik je crois qui a dit it’s a lassejonatan sandwich et lasse a dit qu’on appelait les sandwich d’après ce qui avait à l’intérieur donc ils essayaient de trouver un nom de sandwich avec mon nom et puis deux autres filles du programme d’avant venaient d’arriver et jonatan a dit que c’était surréaliste comme dans un film de david lynch de voir tous ces gens de lunga se mélanger dans ce lobby de cinéma rouge mais moi à ce moment là je trouvais pas j’étais juste contente de me retrouver assise sur ce canapé entre lasse et jonatan. sur le frigo de björt y a une affiche qui doit être très vieille pour un concert d’elle dans l’église et un poetry reading de lasse. j’ai envie d’écrire un livre pour lui. quand il a dit bonjour à amanda j’ai remarqué qu’il l’avait serrée dans ses bras moins longtemps que moi et je me suis sentie très satisfaite et ça me fatigue d’être comme ça.
je viens de manger une énorme assiette de linguini aux carottes pousses d’épinards et curcuma parce que hier tout ce que j’ai mangé c’était du popcorn et trois cuillerées de risotto aux haricots verts/roquette et je sais pas ce que je préfère, passer la journée à tenter de socialiser tant bien que mal avec l’estomac vide ou passer la journée dans une maison vide à me remplir l’estomac de pâtes toute seule à table. pendant que je mangeais mes linguini je pensais à laura, elle nous a attrapés au vol avec sa voiture hier soir et j’arrive pas du tout à me l’imaginer en train d’apprendre à conduire avec un moniteur d’autoécole. elle avait une envie pressante de faire pipi et rentrant dans le hall de l’école hier et puis elle est venue m’embrasser et j’étais surprise que ça me fasse autant plaisir de la revoir. sa voix m’avait manqué. j’avais oublié à quel point elle était choupie aussi. je crois que je devrais faire une école de quelque chose et me lancer et arrêter de mettre les gens dans des cases et des sphères de cool et pas cool etc one of them les artistes un artiste ça peut être n’importe qui. elisa la fille qui était dans le même vol que moi pour egilsstadir par exemple. elle doit faire un truc avec des projections de haikus pour le festival et on a discuté de son travail et de son parcours et elle m’a montré des photos et j’aimais pas trop mais surtout ça m’a réconfortée sur moi-même. ça y est j’ai identifié mes deux problèmes majeurs de ma vie d’artiste: je suis une grosse feignasse, et quand je fais quelque chose, je fais de l’art pour des gens qui n’existent pas. je fais des trucs que je suis la seule à comprendre. et je tourne en rond dans mes raisonnements. après la projection de mon film hier, une fille française qui s’appelait domitille est venue me parler, elle m’est un peu tombée dessus sortie de nulle part en parlant français et j’étais tellement surprise que je savais pas quoi dire et elle a continué à me parler en anglais parce qu’elle croyait que je comprenais pas. elle me disait qu’elle avait tout de suite vu que c’était un film français parce que tout faisait français dedans la bouteille de cristalline la salle de bain le rouge à lèvres quand j’épluche une pomme de terre, et j’étais tellement soufflée par le fait que quelqu’un vienne m’en parler, de surcroît en français, que je l’ai pris pour le plus gros compliment du monde. elle a aussi dit que ça changeait de tout ce qu’ils avaient passé avant parce que tout était tordu et dérangeant et qu’elle avait adoré le noir et blanc et le piano et je le savais que c’était un mélange de nouvelle vague un peu concon et des teletubbies. mais j’étais contente. j’ai revu olga de l’été dernier un peu plus tard aussi. je suis allée m’assoir à côté d’elle pendant qu’elle était en train de broder feff sur une vieille chemise de jonatan et elle pose ses questions de manière à faire dire les choses qui comptent aux gens alors qu’elle est super jeune mais ça semble être un trait récurrent chez les danois. je me suis sentie pathétique avec ma vie et je lui ai demandé comment elle avait géré l’après lunga et elle m’a dit qu’elle venait de s’inscrire dans une école de menuiserie à copenhague et ça m’a fascinée 1) parce que j’y pense aussi de temps à autre dans le but de vivre à la campagne isolée du monde et 2) qu’elle ait réussi de prendre une décision parmi mille et de s’y tenir même si elle est pas du tout sûre de vouloir devenir menuisière.
ça doit faire deux heures que je suis assise sur le sol chauffant de la salle de bain et quelque chose me dit que c’est pas bien pour le corps mais je m’en fous j’ai trop froid dans les autres pièces de la maison maintenant c’est trop tard. j’ai attendu l’appel de maman et manon toute la soirée pour avoir de la compagnie et pouvoir parler à quelqu’un mais tout ce qu’elles ont réussi à faire c’est m’énerver parce qu’elles étaient même pas capables de me trouver un vol pour rentrer plus tôt et je suis coincée ici sans wifi sans personne sur le sol de la salle de bain à regarder dans le vide et à penser au désastre qu’est ma vie. je comprends pas comment même en prenant le moins de décisions possibles je fais quand même toujours le mauvais choix. si je peux pas plier mon genou demain j’en aurai probablement pour des semaines/des mois et je passerai jamais mon permis parce que le code sera périmé et je pourrai pas aller à metz toute seule pour mon traitement et tout va encore se retarder et je me retrouverai encore sur le canapé avec maman et c’est tellement absurde  c’est absurde et c’est ridicule. peut être que je ferai jamais rien de ma vie, après toutes ces années passées à tergiverser, peut être que je finirai fonctionnaire au luxembourg et je bougerai jamais de la maison et le cauchemar de grey gardens va vraiment arriver. je suis de nouveau en train de lire un livre d’essais sur la littérature et toutes ces analyses de mots et de phrases me rappellent pourquoi j’ai choisi de faire des études de lettres in the first place et me font dire aussi que peut être j’avais fait le bon choix au lycée déjà, avant même que le marasme commence. ou même encore avant, quand j’étais encore en quatrième et qu’y avait les présentations des sections et que ceux de la section a  distribuaient des petites photos de nietzsche photocopiées avec un autographe derrière que j’ai précieusement gardée dans ma trousse pendant des mois. ils avaient fait un film aussi je crois que c’était dans un cimetière et c’était en noir et blanc et très arty et je crois qu’il y était question de faust et je me rappelle que j’étais complètement tombée sous le charme. des littéraires.
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blog-bishop · 6 years
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Nouvelles acquisitions (janvier 2017) Rattrapage
On me la réclame à grands cris : « Que devient votre rubrique Nouvelles acquisitions !? » Philippe Tapiro, Nantes, par eMail
« Vous avé oublié de posté vo nouvèle zakizissions pour Janvié et Févrié 2017 ! Cé regrétable ! » Tom Abraca, 8 ans, Lille, carte postale.
Reçu aussi cette diatribe, plus menaçante : « Si tu ne publies pas tes Nouvelles acquisitions plus régulièrement, je t'envoies deux yougoslaves munis de battes de baseball cloutées, qui vont te redonner l’envie d'écrire ! » Guillaume d'Alessandro, Paris, phrase gueulée sous mes fenêtres à 2h du matin.
L'agence Reuters annonce des émeutes au Kadjikistan et des bagarres dans les bars du Sud de New Delhi, provoquées par des parieurs avinés cherchant à deviner le contenu de mes prochaines « Nouvelles acquisitions » ! Je trouve ça un peu excessif. Alors, pour calmer le jeux, voilà, je m'y colle...
Samedi 08.01.17 Boulinier Henri Michaux - Un barbare en Asie
Gibert Jeune Jean-Pierre Martin - Henri Michaux (biographie)
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À cette vieille scie rabâchant que l’œuvre seule mériterait l’attention et que la vie de l’auteur serait secondaire, voire sans intérêt, (et Michaux a tout fait pour rendre la sienne opaque), Jean-Pierre Martin répond admirablement dans sa préface : « ...autour de moi l’idée d’une biographie de Michaux paraissait presque incongrue. » « ...l’acte critique doit-il fait allégeance au credo de l’auteur ? D’ailleurs, le pas assez biographique, peut-être encore plus que le trop biographique, n’est-il pas une façon d’accréditer la légende, comme de clore la lecture et de l’anesthésier ? » Voilà qui me plaît !
Gibert Joseph Frederick Exley - Le dernier stade de la soif Cahier de l'Herne - Henri Michaux (Poche)
Samedi 14.01.17 Gibert Joseph Alain Jouffroy - Avec Henri Michaux
Gibert Jeune Nick Flynn - Reconstitutions (Récit) Moritz Thomsen - Le Plaisir le plus triste Tom Barbash - Les lumières de Central Park (Nouvelles)
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Lu deux excellentes nouvelles prises au hasard : Le fils de quelqu’un et Janvier. Il faut qu’Albin Michel arrête de comparer tous les nouveaux auteurs de nouvelles à Raymond Carver, John Cheever, ou Tchékhov. J’aime beaucoup cette collection Terres d’Amérique, mais en 4e de couverture, c’est systématique. Et quand c’est une femme, on cite Flannery O'Connor, Carson McCullers ou Laura Kasischke. Stop !
Stanley Elkin - Le Royaume enchanté
Boulinier Gilles Thomas (aka Julia Verlanger) La mort en billes
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Tome central d'une trilogie post-apocalyptique, L'Autoroute sauvage, avant Mad Max. Le tout a été réédité chez Bragelonne, mais en poche ça se fait rare. J’ai enfin les trois !
Julia Verlanger reste connue pour son style limpide et élégant. Les intrigues, on peut discuter. Extrait : « Ça dessinait une forme vaguement humaine, recroquevillée. Les billes luisantes, translucides, bougeaient doucement, dans un mouvement pâteux. C'était légèrement irisé, et ça s'imaginait poisseux. La femme était là, sous la couverture de billes transparentes. Morte, Dieu merci ! Et ce n'était plus une femme. Un morceau de viande rouge à vif. On voyait les tendons. L'arête du nez commençait à sortir, et les orbites se creusaient. Une main écorchée serrait toujours le manche corné d'un couteau de chasse à large lame. Les billes ondulaient, lentement. » (un peu trop d’adverbes peut-être ?)
Jeudi 19.01.17 Via le net Jeanson par Jeanson
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Compilant dialogues, citations, articles et témoignages (admirable souvenir de Jean Aurenche qui raconte la genèse de la scène entre Arletty et Jouvet (Atmosphère...), René Château a fait sur Jeanson un remarquable travail. Ce gros livre (620 pages, contre 400 pour son autre recueil consacré à Audiard, beaucoup moins intéressant, selon moi) est une mine d'or pour qui veut cerner le génial dialoguiste d’Hôtel du Nord ou de Pépé le Moko. Dommage que les citations du film de Christian-Jaque, Un Revenant, dont je parle ici : https://blog-bishop.tumblr.com/post/155833386742/un-revenant ne soient vraiment pas les meilleures. En toute modestie, j’invite à se reporter à ma sélection ! Sidéré néanmoins par son jugement sur Gatti qu’il voit à la télé en 1967 et qu’il exécute : « M. Armand Gatti, lui, est communiste. Il penche du côté des néo-nazis de l’Est qui voudraient écraser Israël. » De ses pièces, dont il n’a vu que des extraits il dit : « ...beaucoup de démagogie au service d’une pensée confuse et d’un idéal concentrationnaire. » C'est tout Jeanson, incisif, excessif et parfois injuste.
Samedi 21.01.17 Gilda, 36 rue des Bourdonnais, Paris Emmanuel Bove - Un caractère de femme
Fnac, les Halles, livre offert Michel Onfray - Décadence
Samedi 28.01.17 Gibert Joseph Charles Portis - Un chien dans le moteur
Gibert Jeune Romain Rolland - Haendel Sam Lipsyte - Demande et tu recevras
Boulinier Jane Smiley - La Nuit des Groenlandais
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facteursxfiles-blog · 6 years
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Alexandra Stewart
Elle joue le role d’une infirmiere dans le pilote de la série.
Cette actrice anglophone de Montréal a vécu de voyages et de rencontres, sans forcer un talent dont elle doutait à tort.
La vie d’Alexandra Stewart aurait pu basculer un jour de 1960. La comédienne rentre alors d’Israël où elle vient de tourner Exodus d’Otto Preminger. Elle est à l’aéroport de Nice quand elle reçoit un appel de son agent. Le réalisateur britannique Terence Young lui propose d’être la créature sortant des eaux en maillot blanc dans James Bond 007 contre Dr. No. Alexandra Stewart blêmit, elle ne pourra jamais jouer un rôle pareil, elle n’est pas assez sexy ! «Engagez plutôt mon amie Ursula Andress !» lance-t-elle. «Qui est-ce ?» demande son interlocuteur. «La femme de John Derek, elle est plus sculpturale que moi, ce rôle serait parfait pour elle.» La suite, on la connaît. L’apparition d’Ursula Andress ruisselante et à moitié nue liquéfiera plusieurs générations de spectateurs, voire de spectatrices, et restera une scène culte du cinéma. Cinquante-cinq ans plus tard, Alexandra Stewart s’en mord encore les doigts. «J’ai toujours eu peur de décevoir», confesse-t-elle avec cette pointe d’accent anglais qui adoucit sa voix grave. Pire même : à lire sa biographie, on réalise avec stupéfaction que cette actrice mythique, à qui l’on doit notre prénom, ne s’est jamais vue ni belle ni bonne comédienne.
Ce matin-là, enfoncée dans un canapé de son incroyable maison nichée au cœur du bois de Vincennes, achetée il y a trente-six ans par Louis Malle pour elle et leur fille Justine, on doit se pincer pour le croire. A 75 ans, Alexandra Stewart est une très belle femme. Chaussée de baskets et moulée dans un survêtement vert bronze, elle balade de pièce en pièce le port de tête hiératique et le maintien de cavalière qui, avec son interminable chignon, lui faisaient crever l’écran en 1963 dans le Feu follet. Justine Malle se souvient, des étoiles plein les yeux : «Quand ma mère venait me chercher à l’école, elle était si belle ! Alors que moi, je voulais me fondre dans la masse…» Puis, se rembrunissant : «Bon, c’est vrai, elle ne venait pas tous les jours.» Concentré d’hypersensibilité et d’intériorité, la jeune femme a raconté, en 2012, dans son premier film, Jeunesse, la difficulté d’être la fille de deux monstres aussi sacrés.
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Les traumatismes laissés par l’enfance, Alexandra Stewart les connaît aussi. Son absence de confiance en elle vient sans doute de là. «Mes parents me disaient toujours que j’étais bête», se souvient-elle en songeant avec effroi à ces années passées, de 8 à 16 ans, dans un pensionnat canadien, «un univers aseptisé, replié sur lui-même et infusé de vieilles traditions britanniques et anglicanes», écrit-elle. Elle y fit si peu de progrès scolaires, préférant nager dans les lacs et grimper aux arbres, qu’elle ne fut même pas autorisée à concourir aux examens de fin d’année tant l’établissement craignait un échec. «Je n’ai pas fait d’études alors que ma sœur, elle, est devenue professeure», dit-elle. Son père, qui l’appelait Sandy - il aurait rêvé avoir un garçon -, avait troqué au premier jour de la guerre un boulot sans intérêt dans le cabinet d’assurance familial pour un kilt de major du Black Watch, régiment attaché à la British 2nd Army, unité qui libérera le camp de Bergen-Belsen. Ses récits hantent encore sa fille. «En pension, je marchais en armure comme Jeanne d’Arc. Je me voyais tenir la bannière sur le cheval et après, je rêvais de m’échapper.»
Elle a 17 ans quand elle s’échappe enfin, à Londres puis à Paris pour suivre des cours d’art et de théâtre, une attirance léguée par sa mère. Le cinéma viendra sans qu’elle s’en rende compte, peut-être même sans qu’elle le désire vraiment, au fil des petits boulots (mannequinat, films publicitaires) et des rencontres. Et quelles rencontres ! Sa biographie est un concentré de name dropping. Férue d’équitation et de tauromachie, elle court dès qu’elle le peut aux ferias de Pampelune, croisant la route d’Ernest Hemingway, d’Ava Gardner ou d’Orson Welles. Et même de Pablo Picasso qui, un soir dans un bistro d’Arles, dessinera son profil sur une nappe en papier, un croquis qu’elle glissera dans la poche de son pantalon qui partira… à la machine à laver. Encore loupé.
La vérité, c’est qu’elle ne tient jamais en place, «incapable de résister à l’attrait des voyages» proposés par Unifrance pour promouvoir le cinéma français, courant sans cesse d’un endroit à l’autre («je me réveille souvent la nuit en pensant à toutes les expositions et pièces de théâtre que je suis en train de rater, à Londres ou New York») et d’une amitié à l’autre, comme pour s’y étourdir. Une façon d’«échapper à l’introspection», comme elle le reconnaît. «Je suis trop protestante», dit-elle.
C’est grâce à Pierre Kast qu’elle s’est fait un nom de comédienne. Ce réalisateur proche des Cahiers du cinéma lui donne, en 1960, l’un de ses premiers rôles dans le Bel Age et l’introduit auprès des cinéastes de la Nouvelle Vague. Elle essaie de surmonter l’hostilité ouverte de Simone Signoret sur le tournage du film de François Leterrier les Mauvais Coups, rencontre Louis Malle pour préparer le Feu follet sans savoir qu’ils deviendront amants des années plus tard sur le tournage de Lacombe Lucien, et se lie d’amitié avec François Truffaut qui lui donne un rôle dans La mariée était en noir. «Il me disait régulièrement qu’il ne voulait plus me voir tant que je ne serais pas allée voir un psy», dit-elle en souriant. Bien sûr, la question nous brûle les lèvres. Elle se lève, virevolte, feuillette un livre de photos, évoque ses copines Marina Vlady et Stéphane Audran puis répond enfin : «Non, je n’ai jamais vu de psy, je préfère le temps qui passe que je gaspille allègrement par des diversions. C’est la vraie paresse intellectuelle, celle qui n’ose pas affronter ses démons.»
Ce sont donc ces démons qui lui ont fait rater tous les rôles qui lui étaient destinés ou qui auraient pu l’être (Plein Soleil, Zazie dans le métro, Mélodie en sous-sol…). Elle hausse les épaules, fataliste. «Dès que je décide quelque chose, ça ne marche pas. Je suis dehors et dedans tout le temps, je suis toujours "en arrière de la main", un terme que l’on utilise en équitation. Pour ne pas souffrir.» Elle préfère envoyer des messages, en continu, par cartes postales («j’en reçois trois ou quatre par semaine», dit sa fille), qu’elle n’expédie pas toujours. Ainsi, cette carte destinée à Rudolph Noureev qu’elle découvre dans un tiroir sous nos yeux ébahis.
Dans son dernier film, la Duchesse de Varsovie, qui attend une date de sortie, elle incarne une grand-mère, juive, qui se décide à raconter ses années de déportation à son petit-fils. Un rôle écrit pour Jeanne Moreau qu’elle a accepté au débotté deux jours avant le début du tournage. «Elle l’a assumé de façon impressionnante. C’est une grande actrice, exigeante et pudique», dit d’elle le réalisateur Joseph Morder. En ce matin de mai, dans sa maison boisée, Alexandra Stewart savoure le bonheur d’avoir porté un film sur ses épaules, et aussi celui de voir éclore ses fleurs, des roses buff beauty et même des stewartia pseudocamellia. Tchekhovienne en diable.
En 10 dates
10 juin 1939 Naissance à Montréal. 1957 Arrivée à Paris. 1960 Premier tournage, le Bel Age (Pierre Kast). 1965 Joue aux Etats-Unis dans Mickey One(Arthur Penn). 1973 Joue dans la Nuit américaine (François Truffaut).  1974 Naissance de Justine, dont le père est Louis Malle. 1984 Mort de François Truffaut et Pierre Kast. 1995 Mort de Louis Malle. 2013 Joue dans la Duchesse de Varsovie(Joseph Morder).  2014 Publie Mon bel âge (l’Archipel).
Alexandra Schwartzbrod
Libération                            27 mai 2014
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Hommage
Hé vas-y on fait un truc sympa ! C'est très simple : il suffit d'acheter plein de gâteaux, tu t'armes de ta cuillère favorite, et à l'aveugle tu prends une bouchée et tu décris un paysage, un moment, ce que tu veux. C'est hyper esthétique et en plus tu te gaves de sucre ! Allez go ! Évidemment ici y a que moi qui va jouer, mais compte pas sur moi pour te dire ce que je mange, faut que tu devines.
La lave coule sur le palais oriental, sans foi ni loi. Il fait chaud, très chaud, très lourd, et pourtant on se croirait sur un nuage. Mais pas les petits nuages tous légers, non, le gros sombre, avec du caractère. Un nuage de volcan – logique, vu que y a de la lave. C'est un jardin fleuri à mains nues et sèches : on sent les pelles qui bâchent le sol fertile, on sent le dur labeur de retourner la terre. Et on sent l'urgence, le danger de vivre si près du feu. Mais aucune importance : admirer la beauté du palais vaut toutes les contraintes.
C'est une sensation étrange, c'est comme plonger dans la neige, mais c'est pas froid ; c'est même plutôt tiède, accueillant, comme plonger dans un sauna, mais c'est pas liquide ; c'est même plutôt moelleux, réconfortant, comme plonger sur un canapé. C'est un peu tout ça, et tu t'enfouis dans un cocon d'hiver, un peu comme les soirées plaid au coin du feu. Ouais, c'est plutôt ça, car tu sens bien le sol sous toi. Un sol qui s'exprime, un sol qui existe, mais un sol qui se craquelle sous la pression. La douceur l'emporte toujours sur la force.
Les vacances sont enfin arrivées, direction la mer ! Le sable si chaud, si fin ; le doux soleil de juin, qui ne brûle pas encore ; et la mer, rafraîchissante à souhait.  Un instant de paradis sublimé par l'air sucré des nombreux stands. Et au milieu de toutes ces vapeurs, l'amour est là. L'amour si cotonneux, cette neige éternelle estivale, à l'abri dans son cocon doré qui la préserve des assauts du monde. Sans oublier le chemin de galets qui mène à l'autel du plus beau des mariages.
Feu d'artifice. Pfiouh, ça fuse de partout, ça crépite dans tous les sens ! C'est l'allégresse la plus totale, et pourtant, énormément de dignité. La haute bourgeoisie dans ses habits de dentelle vient danser sur les rythmes pop des club kids solaires. Respect de l'autre, fusion élégante, on célèbre dans une ronde endiablée les lumières de chacun, sous les explosions colorées qui retentissent dans le ciel. C'est un feu d'artifice de début d'après-midi, ça n'a aucune logique mais peu importe : le bonheur n'en a pas besoin.
C'est une après-midi entre ami.e.s à faire du roller, en toute simplicité. Peu importe qui tu es, peu importe d'où tu viens, peu importe ce que tu recherches, ici et maintenant la seule loi est celle du bonheur. Le soleil à l'ombre des arbres, les corps étendus dans l'herbe, les bisous et la fumée. Le bonheur quoi.
Les pieds dans le sable : y a-t-il une sensation plus apaisante ? S'enfoncer délicatement dans la matière friable, savourer les multiples sensations environnantes : les bouffées d'air marin à chaque respiration, les clapotis d'écume sur les jambes, la douce chaleur des jours heureux. L'horizon des possibles à perte de vue, et, l'espace d'un instant, la certitude que tout va pour le mieux.
Fin décembre, une paisible balade en forêt, main dans la main. L'amour règne, dans sa pureté la plus totale. Des feuilles mortes jonchent le chemin enneigé sans témoigner de la moindre tristesse : elles sont juste là, en présence. Il fait frais mais il ne fait pas froid, sous les manteaux de fourrure personne ne grelotte. Tout semble normal, tout semble presque banal, et pourtant sous la blancheur peuvent se cacher de fabuleux petits trésors. Il suffit juste d'avoir un peu de chance.
On est loin, très loin dans le passé. Ça sent bon la famille heureuse et les retrouvailles. Tout le monde rigole, tout le monde est d'accord, c'est fabuleux. Les fenêtres sont grandes ouvertes, c'est le retour des beaux jours. Un parfum sucré émane du jardin en fleurs, les enfants jouent à déterrer des caillou dans le bac à sable, les verres tintent et les compliments fusent. Royauté des rares journées dorées où les repas de famille sont un succès.Le confort absolu des paisibles soirées d'automne. Enroulée dans un plaid avec un bon livre entre les mains, le temps ralentit à l'extrême. Mais ce n'est pas un soir de solitude, c'est un soir de comptines et d'histoires ! Les enfants sont réunis autour de la vieille grand-mère, celle qui connaît les histoires d'avant et du temps d'avant. Celle qui sait que le bonheur est dans la simplicité. Celle qui voit avec son cœur.
Bienvenue au royaume du luxe, où tout est or et argent. Dans ce grand palais où les maître-mots sont l'élégance et le raffinement, des demoiselles vêtues de robes de toutes les couleurs défilent et déambulent entre les différentes pièces. Elles ont l'air similaires, et pourtant chacune est unique, et on ne saurait laquelle choisir. Pourtant il faudra se décider, vite, car nombreux seront les prétendants qui viendront les emmener pour un moment inoubliable.
Un orage de sensations. Au début, la résistance du vent, une difficulté à avancer dans la tempête, et puis très vite l'au-delà : un monde fluide, une physique différente. Tout flotte, tout se déplace librement, mais ce n'est pas le vide… non, c'est comme être suspendu dans du velours. C'est épais mais pas étouffant, c'est confortable mais avec toujours cette sensation d'orage, qui gronde de façon sourde, au loin.
Il était une fois deux enfants pas si innocents qui se promenaient dans une forêt bien plus paisible qu'eux. Leur visage gonflé et leurs cheveux blonds et gras leur donnaient l'allure parfaite des faiseurs de trouble. Et il était une fois une grand-mère, bien au chaud dans sa maison, qui ne demandait qu'à tricoter en paix, dans sa maison enfouie loin de la ville. Savourer les petits plaisirs de la campagne, seule avec la meilleure compagnie du monde : ses pelotes de laine. Et il était une fois une petite fille vêtue de rouge, qui donna une bonne raclée aux porcinets quand il osèrent s'aventurer près de la maison de sa grand-mère pour y jeter des cailloux et voler ses pulls les plus doux.
Les beaux jours sont de retour depuis assez longtemps pour que l'envie de gambader dans les champs ne puisse être contenue plus longtemps. Petite jupe fleurie, grand panier en osier, on ne rentrera pas les mains vides. Cette période de l'année à tant à offrir, avant que les chaleurs assèchent tout. La vie en rouge se savoure entre filles aujourd'hui, dans la plénitude la plus totale. Ah, qu'il est bon d'être heureuse !
Trois petits coups à l'entrée et le cirque des Phénomènes ouvre ses secrets. Sous ce chapiteau universel, les créatures fantasmagoriques du quotidien jouent leurs plus fameux numéros. Des trapézistes sans filets qui prennent des risques à chaque coin de rue, aux femmes à barbe dont la beauté n'est plus à prouver ; des jongleurs de feu qui embrasent les cœurs de bonheur aux clown triste dont seul l'espoir n'est pas une peinture délavée. Trois petits coups, et la crème de la crème accueille toutes celles et ceux qui recherchent leur maison.
Rendez-vous amoureux dans une forêt perdue, on s'amuse à shooter dans les tas de feuilles mortes, mais à chaque coup il y a toujours plus de feuilles, toujours plus à découvrir. Et c'est pareil avec toi : plus j'en apprends, plus je vois qu'il y a toujours plus qui reste caché. Combien de visages as-tu ? Combien de degrés à ta personnalité ? Mais crois-moi, je les découvrirai tous.
Une grande étendue enneigée, de la poudreuse à perte de vue, et au milieu un fauteuil de velours rose. Le plus accueillant de tous les fauteuils, celui dans lequel on se sent tellement bien que jamais on ne partira. Et en même le temps, le fauteuil qui a cette capacité de faire voyager loin, très loin dans l'espace et le temps, jusqu'à cette contrée perdue et oubliée où on sait ce que la chaleur représente.
Salle de classe d'une école primaire, 16h59. Les ultimes secondes avant que la cloche sonne la fin de la journée, et surtout le début du meilleure moment : le goûter ! Chacun se rue dans la cour et rit de bon coeur. Mêlée générale de bonheur, et pourtant chacun a sa petite touche personnelle, se distingue des autres. Chacun a cette petite pépite qui fait de lui quelqu'un d'unique.
Le théâtre est plein à craquer. Noir complet, projecteur sur la scène, la diva s'apprête à faire son entrée. Silence. La voilà : Drapée de son châle de mystère, elle resplendit dans ses habits sahariens. Elle est belle, c'est indéniable. Et pourtant… Sa voix résonne comme si elle renfermait un enivrant secret. Et bien malin celui qui ne se laissera pas tenter.
À l'ombre d'un cerisier en fleurs, le printemps resplendit de toutes ses fraîches couleurs. La quiétude et l'insouciance sont maîtresses, et pourtant à cet instant une petite voix nostalgique se fait entendre au loin. Comme si l'arbre lui-même murmurait une berceuse oubliée. C'est un air si pur, si ancien… si familier. Un souvenir oublié dans les abysses de la mémoire et qui tente de remonter à la surface. Une perception qui éclot à nouveau.
Match retour : le petit Poucet qui rencontre Hansel & Gretel. Tous bons amis, ils décident de retourner à la maison à croquer de la vieille sorcière. Cette fois, mieux préparés, la maison ne résiste pas, et sous leurs assauts elle délivre tout l'or sucré qu'elle contient. Mais, imprudents qu'ils sont, en repartant le petit Poucet laisse derrière lui une traînée de chocolat, tombant ainsi dans le piège de la vieille sorcière, qui prendra sa revanche bien assez vite.
La star de l'été a fait son retour pour les jours heureux : dans sa tenue rouge et or elle se pavane au milieu des gens. Une scène de carte postale, avec une famille réunie autour de celle qui revient enfin dans sa province étaler son succès. On ne peut la détester, après tout c'est elle qui dynamise tout le monde ; on ne peut que savourer ses anecdotes et son aura solaire.
Salle de cinéma, confortablement installé dans le plus moelleux des sièges. Le film commence : c'est l'histoire de la rencontre entre un mec très musclé et une blonde très mince, dans une campagne reculée des States – classique. Lui il montre ses tablettes attirantes, et elle elle se déshabille petit à petit, se laisse envelopper de ses mots doux et sa chaleur humaine. Mais, plot twist, c'est une histoire qui finit bien, puisque leur mariage est éternel.
Les grandes étendues glacées de Laponie, marcher dans le blanc à perte de vue, éclairé uniquement par la douceur des aurores boréales. La joie de se perdre dans l'éternelle nuit arc-en-ciel, de se laisser envelopper par la fraîcheur cotonneuse de l'immensité nordique. Et, soudain, au loin, une lueur. Un chalet. Un bon chalet où il fait bien chaud, où règne la convivialité d'une famille célébrant ensemble l'hiver sacré.
Boîte de nuit à deux ambiances. D'un côté, un boudoir d'or et de velours, moelleux et confortable, où les vapeurs suaves embaument la pièce d'une atmosphère érotique. De l'autre, un dancefloor electro aux couleurs pop sous les néons stroboscopiques qui met en mouvement des gens-particules au rythme de la musique. Et il y a toi, à l'interface, atomisé entre le feu et la glace, à l'exact point où naît le plaisir.
Je ne vois pas de paysage, je ne vois que mon reflet dans le miroir. Un reflet devenu familier avec le temps, et pourtant changeant à chaque fois : des couleurs sans cesse en mouvement, et divers ajouts au gré de l'humeur. Un nombre indicible de facettes, et le secret de son identité bien gardé, mais l'espoir d'apporter de la joie aux autres. Et face à ça, je ne peux que sourire.
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Le Clos des Vignes, votre maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Vous d��sirez profiter de la beauté des côtes méditerranéenne? Découvrez le Clos des Vignes, une maison d’hôtes à Saint-Raphaël, idéale pour vos escapades.
Située à mi chemin entre Saint-Tropez et Cannes, la ville de Saint-Raphaël est une station balnéaire très prisée de la côte méditerranéenne, au pied des contreforts du massif de l’Estérel.
Coucher de soleil sur la mer mediterranée
La douceur du climat, le soleil, la mer méditerranée, mais également son riche patrimoine naturel et culturel ainsi que ses nombreuses activités étalées tout au long de l’année font de cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël la destination idéale pour vos vacances.
Une maison d’hôtes à Saint-Raphaël pour un séjour personnalisé
Situé dans le centre ville de Saint-Raphaël, à environ 30 kilomètres de Saint-Tropez et de Cannes, le Clos des Vignes est l’endroit idéal pour séjourner pendant vos vacances. Que ce soit pour un week-end en amoureux ou des vacances en famille, votre maison d’hôtes à Saint-Raphaël ne manquera pas de vous séduire de par ses nombreux atouts.
Vue extérieure de la maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Vue de l’extérieur de la maison d’hôtes
Vue de la maison d’hôtes
Orientée plein sud et située au milieu des vignes, cette grande villa entourée d’un jardin ne manquera pas de vous étonner par le calme qui règne en son sein.
Son classement 3 étoiles aux Gîtes de France vous promet un agréable séjour dans une villa confortable et au calme, loin des nuisances sonores. Vous pourrez profiter des rayons de soleil dans le jardin aménagé de la propriété en utilisant les chaises longues mises à votre disposition.
Pour les personnes soucieuses de leur alimentation, des repas bio pourront vous être servis par les propriétaires avec, par exemple, des paniers AMAP de saison et différentes spécialités provençales.
Salon avec télévision du Clos des Vignes
Salon lumineux de la maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Au Clos des Vignes, on vous accueille de la meilleure des manières puisque les propriétaires peuvent venir vous accueillir à la sortie de la gare ou de l’aéroport. Pour ceux qui souhaitent tout de même prendre leur voiture un parking privé et fermé est à votre disposition.
Pourquoi séjourner au Clos des Vignes ?
Si vous êtes à la recherche d’une chambre d’hôtes à Saint-Raphaël, le Clos des Vignes est l’endroit idéal pour séjourner que ce soit pour un court ou long séjour. En séjournant dans cette villa, vous bénéficierez de l’attention des propriétaires et d’une maison totalement équipée, que ce soit à l’intérieur, mais également à l’extérieur, avec tout le mobilier utile pour passer un bon séjour.
Salon avec canapé en cuir
Vue de la cuisine et du salon
Vue de la cuisine du Clos des Vignes
Vue de la cuisine donnant sur le jardin
Salon de jardin du Clos des Vignes
Chaises longues, table de ping-pong, matériel pour pratiquer le badminton, boules de pétanque,… tout est fait pour combler vos attentes. Pour les plus petits, un toboggan est mis à leur disposition et des vélos vous permettront de découvrir la ville et ses alentours de la meilleure des façons.
Si vous souhaitez faire une escapade en amoureux, la garde d’enfants est possible au Clos des Vignes. Ainsi, vous pourrez profiter, par exemple, du Hammam ou du Spa oriental situé à moins de 400 mètres de la propriété.
Petit salon chaleureux
Salon avec accès à l’étage
Lorsque vous séjournez dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël, la voiture n’est pas indispensable puisqu’on vous accueille à la gare TGV, que celle-ci est située dans le centre ville et que les plages sont à seulement 15 minutes.
En séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël, de nombreuses activités s’offrent à vous qu’elles soient sportives ou liées à la mer ou bien encore culturelles. Profitez des bienfaits des bains de mer de Pâques jusque fin novembre et pour les plus frileux, la piscine olympique est à seulement 1 km de la propriété.
Jolie chambre avec grand lit
Chambre avec deux lits simples
Chambre avec grand lit au Clos des Vignes
Chambre avec vue sur le jardin
Chambre double du Clos des Vignes
Les amateurs de vin pourront visiter la cave du Jas des Oliviers et profiter d’une dégustation.
Que puis-je faire à Saint-Raphaël ?
 Chaque année, Saint-Raphaël accueille de nombreuses manifestations culturelles, musicales, sportives et bien d’autres ! En voici quelques unes :
– Pendant le mois d’Octobre, vous pourrez participer ou regarder le Roc D’Azur une course de VTT connue dans le monde entier.
– Au mois de Novembre, le festival international des cerfs volants s’invite à Fréjus, ville limitrophe de Saint-Raphaël.
– En décembre, vous pourrez profiter de la Fête de la Lumière ainsi que de la patinoire géante du centre ville et du marché de Noël. Tous les soirs sont organisés des spectacles avec diverses animations et feux d’artifice.
– De Janvier à Février, vous pourrez profiter des corsos fleuris, des fêtes du mimosa, mais également d’autres carnavals.
Maison d’hôtes avec jardin fleuri
Jardin du Clos des Vignes
Jardin paysager du Clos des Vignes
Terrasse couverte de la maison d’hôtes
Pour les familles, de nombreux parcs d’attraction se trouvent à proximité comme Aqualand, le Luna-Park ou des espaces d’accro-branches.
Voici donc, un petit aperçu de ce dont vous pourrez profiter en séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël.
Partons à la découverte de Saint Raphaël…
La ville de Saint-Raphaël tient son charme de son emplacement au pied du Massif de l’Estérel, mais également de la magnifique vue qu’elle offre sur le Golfe de Fréjus.
Promenez vous dans les ruelles ombragées et étroites de la vieille ville et laissez vous transporter par son architecture prestigieuse en admirant ses villas, hôtels particuliers, mais également son casino. Pour les plus sportifs, n’hésitez pas à monter en haut de la tour de guet afin d’admirer une vue magnifique sur la baie. Pour les férus d’histoire et de patrimoine, visiter l’église romane de la ville et faites un tour au musée archéologique de la ville.
Ville de Saint-Raphaël
Divisée en plusieurs quartiers ayant chacun leur personnalité propre, la ville de Saint-Raphaël vous promet de jolies découvertes avec la visite du quartier de la vieille ville, du centre ville, du port, mais également d’Agay, de Valescure,…
Avec 36 kilomètres de côtes composés de 27 plages de galets ou de sable, des ports de plaisance, mais également des calanques et des criques seulement accessibles par la mer, Saint-Raphaël est le lieu idéal pour les amoureux de la méditerranée. Parcourez le sentier du littoral pour profiter de points de vue magnifiques et de paysages de carte postale.
Port de Saint-Raphaël
Pour ceux qui préfèrent les terres, profitez d’une randonnée sur le massif volcanique de l’Estérel et découvrez une végétation et des paysages qui ne vous laisseront pas indifférent.
Maintenant, il est temps de découvrir ce petit bout de paradis par vous-même en séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël. Pour cela, cliquez sur ce lien : B&B Le Clos des Vignes Saint-Raphaël et découvrez votre lieu de résidence pour vos prochaines vacances.
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louisejulien · 7 years
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LA BEAUTÉ - PARTIE 2 •
La beauté n’est pas une qualité inhérente aux choses elles-mêmes, elle existe seulement dans l’esprit qui la contemple. La beauté est le sentiment que fait naître la chose en moi.
La beauté résulte de la vie.
Elle est présente à chaque instant. En marchant dans les rues grisées de la ville, foulant le pavé trempé par la pluie, je vois à la fois cet immeuble devant moi, cette route à ma droite et partout se reflétant sur le bitume, je vois les lumières colorées des voitures, des signaux, comme autant de feux follets illuminant l'atmosphère. Je vois toutes ces choses naturellement et simultanément. Je suis confrontée à cette scène de la même façon que je me confronte à un paysage grandiose. C'est un moment singulier si j'y prête attention, comme nous seuls, humains, sommes capables de le faire.
C’est beau. 
La beauté ne réfère pas à la scène, à la nature, à cet environnement que nous embrassons du regard, mais plutôt à cet instant où je me perçois en relation avec ce qui m'entoure. Je peux sentir l'eau m'éclabousser les chevilles. Je peux entendre la pluie rebondir sur ma capuche. Je peux presque gouter l'air humide, l'odeur du béton mouillé. Je suis à même de faire lever ma main, de toucher des doigts la matière râpeuse de la brique. J’existe, et je me rends capable de l'appréhender par un effort de distanciation. À ce moment presque effrayant où je me sens insignifiante, écrasée par ce fait unique et vrai “je suis en vie”, dans une relation à la nature où je me perçois comme si petite, je réalise simultanément que j'en fais partie. La beauté de l'instant se révèle à mes yeux, comme elle le pourrait de tant d'autres instants. Comme lorsque les raies de lumière défilent sur les visages endormis quand le métro aérien passe au dessus de la Seine. Je suis ici, et là-bas, plus grand que tout ce que je suis capable de concevoir, ou de décrire, c'est l'infinité de la nature. La beauté de chaque instant découle de cette compréhension de notre place dans le monde.
La beauté résulte de la vie.
Elle est lien et mémoire. À travers la beauté que j'accorde à une chose concrète, il serait toujours possible, avec une infinie connaissance de soi, de remonter à la source immatérielle de ce sentiment. La beauté est toujours mémoire de quelque chose, d'une culture, d'une éducation, d'une personne, d'une relation, d'un instant précis. De tant de choses diverses qui en ont façonné ma vision, sans que je le sache. La beauté que je trouve à cette écriture penchée au dos de cette vieille carte postale résulte du souvenir lointain de cette personne aimée. La beauté est donc subjective. Mais au fond, ce que je trouve beau, c'est la vie que je perçois à travers la chose. La vie dans l'être. La vie dans le paysage. Dans l'art, dans le geste, dans l'acte. Elle ne découle que d'une seule et même vérité ;
la vie, est belle.
Même dans la beauté de la mort, c'est la vie que j'admire en soi, cette vie qui par sa relation intrinsèque avec la mort rend cette dernière belle, par son caractère imprédictible, terrifiant, magnifique.
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Le Clos des Vignes, votre maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Vous désirez profiter de la beauté des côtes méditerranéenne? Découvrez le Clos des Vignes, une maison d’hôtes à Saint-Raphaël, idéale pour vos escapades.
Située à mi chemin entre Saint-Tropez et Cannes, la ville de Saint-Raphaël est une station balnéaire très prisée de la côte méditerranéenne, au pied des contreforts du massif de l’Estérel.
Coucher de soleil sur la mer mediterranée
La douceur du climat, le soleil, la mer méditerranée, mais également son riche patrimoine naturel et culturel ainsi que ses nombreuses activités étalées tout au long de l’année font de cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël la destination idéale pour vos vacances.
Une maison d’hôtes à Saint-Raphaël pour un séjour personnalisé
Situé dans le centre ville de Saint-Raphaël, à environ 30 kilomètres de Saint-Tropez et de Cannes, le Clos des Vignes est l’endroit idéal pour séjourner pendant vos vacances. Que ce soit pour un week-end en amoureux ou des vacances en famille, votre maison d’hôtes à Saint-Raphaël ne manquera pas de vous séduire de par ses nombreux atouts.
Vue extérieure de la maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Vue de l’extérieur de la maison d’hôtes
Vue de la maison d’hôtes
Orientée plein sud et située au milieu des vignes, cette grande villa entourée d’un jardin ne manquera pas de vous étonner par le calme qui règne en son sein.
Son classement 3 étoiles aux Gîtes de France vous promet un agréable séjour dans une villa confortable et au calme, loin des nuisances sonores. Vous pourrez profiter des rayons de soleil dans le jardin aménagé de la propriété en utilisant les chaises longues mises à votre disposition.
Pour les personnes soucieuses de leur alimentation, des repas bio pourront vous être servis par les propriétaires avec, par exemple, des paniers AMAP de saison et différentes spécialités provençales.
Salon avec télévision du Clos des Vignes
Salon lumineux de la maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Au Clos des Vignes, on vous accueille de la meilleure des manières puisque les propriétaires peuvent venir vous accueillir à la sortie de la gare ou de l’aéroport. Pour ceux qui souhaitent tout de même prendre leur voiture un parking privé et fermé est à votre disposition.
Pourquoi séjourner au Clos des Vignes ?
Si vous êtes à la recherche d’une chambre d’hôtes à Saint-Raphaël, le Clos des Vignes est l’endroit idéal pour séjourner que ce soit pour un court ou long séjour. En séjournant dans cette villa, vous bénéficierez de l’attention des propriétaires et d’une maison totalement équipée, que ce soit à l’intérieur, mais également à l’extérieur, avec tout le mobilier utile pour passer un bon séjour.
Salon avec canapé en cuir
Vue de la cuisine et du salon
Vue de la cuisine du Clos des Vignes
Vue de la cuisine donnant sur le jardin
Salon de jardin du Clos des Vignes
Chaises longues, table de ping-pong, matériel pour pratiquer le badminton, boules de pétanque,… tout est fait pour combler vos attentes. Pour les plus petits, un toboggan est mis à leur disposition et des vélos vous permettront de découvrir la ville et ses alentours de la meilleure des façons.
Si vous souhaitez faire une escapade en amoureux, la garde d’enfants est possible au Clos des Vignes. Ainsi, vous pourrez profiter, par exemple, du Hammam ou du Spa oriental situé à moins de 400 mètres de la propriété.
Petit salon chaleureux
Salon avec accès à l’étage
Lorsque vous séjournez dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël, la voiture n’est pas indispensable puisqu’on vous accueille à la gare TGV, que celle-ci est située dans le centre ville et que les plages sont à seulement 15 minutes.
En séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël, de nombreuses activités s’offrent à vous qu’elles soient sportives ou liées à la mer ou bien encore culturelles. Profitez des bienfaits des bains de mer de Pâques jusque fin novembre et pour les plus frileux, la piscine olympique est à seulement 1 km de la propriété.
Jolie chambre avec grand lit
Chambre avec deux lits simples
Chambre avec grand lit au Clos des Vignes
Chambre avec vue sur le jardin
Chambre double du Clos des Vignes
Les amateurs de vin pourront visiter la cave du Jas des Oliviers et profiter d’une dégustation.
Que puis-je faire à Saint-Raphaël ?
 Chaque année, Saint-Raphaël accueille de nombreuses manifestations culturelles, musicales, sportives et bien d’autres ! En voici quelques unes :
– Pendant le mois d’Octobre, vous pourrez participer ou regarder le Roc D’Azur une course de VTT connue dans le monde entier.
– Au mois de Novembre, le festival international des cerfs volants s’invite à Fréjus, ville limitrophe de Saint-Raphaël.
– En décembre, vous pourrez profiter de la Fête de la Lumière ainsi que de la patinoire géante du centre ville et du marché de Noël. Tous les soirs sont organisés des spectacles avec diverses animations et feux d’artifice.
– De Janvier à Février, vous pourrez profiter des corsos fleuris, des fêtes du mimosa, mais également d’autres carnavals.
Maison d’hôtes avec jardin fleuri
Jardin du Clos des Vignes
Jardin paysager du Clos des Vignes
Terrasse couverte de la maison d’hôtes
Pour les familles, de nombreux parcs d’attraction se trouvent à proximité comme Aqualand, le Luna-Park ou des espaces d’accro-branches.
Voici donc, un petit aperçu de ce dont vous pourrez profiter en séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël.
Partons à la découverte de Saint Raphaël…
La ville de Saint-Raphaël tient son charme de son emplacement au pied du Massif de l’Estérel, mais également de la magnifique vue qu’elle offre sur le Golfe de Fréjus.
Promenez vous dans les ruelles ombragées et étroites de la vieille ville et laissez vous transporter par son architecture prestigieuse en admirant ses villas, hôtels particuliers, mais également son casino. Pour les plus sportifs, n’hésitez pas à monter en haut de la tour de guet afin d’admirer une vue magnifique sur la baie. Pour les férus d’histoire et de patrimoine, visiter l’église romane de la ville et faites un tour au musée archéologique de la ville.
Ville de Saint-Raphaël
Divisée en plusieurs quartiers ayant chacun leur personnalité propre, la ville de Saint-Raphaël vous promet de jolies découvertes avec la visite du quartier de la vieille ville, du centre ville, du port, mais également d’Agay, de Valescure,…
Avec 36 kilomètres de côtes composés de 27 plages de galets ou de sable, des ports de plaisance, mais également des calanques et des criques seulement accessibles par la mer, Saint-Raphaël est le lieu idéal pour les amoureux de la méditerranée. Parcourez le sentier du littoral pour profiter de points de vue magnifiques et de paysages de carte postale.
Port de Saint-Raphaël
Pour ceux qui préfèrent les terres, profitez d’une randonnée sur le massif volcanique de l’Estérel et découvrez une végétation et des paysages qui ne vous laisseront pas indifférent.
Maintenant, il est temps de découvrir ce petit bout de paradis par vous-même en séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël. Pour cela, cliquez sur ce lien : B&B Le Clos des Vignes Saint-Raphaël et découvrez votre lieu de résidence pour vos prochaines vacances.
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Le Clos des Vignes, votre maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Vous désirez profiter de la beauté des côtes méditerranéenne? Découvrez le Clos des Vignes, une maison d’hôtes à Saint-Raphaël, idéale pour vos escapades.
Située à mi chemin entre Saint-Tropez et Cannes, la ville de Saint-Raphaël est une station balnéaire très prisée de la côte méditerranéenne, au pied des contreforts du massif de l’Estérel.
Coucher de soleil sur la mer mediterranée
La douceur du climat, le soleil, la mer méditerranée, mais également son riche patrimoine naturel et culturel ainsi que ses nombreuses activités étalées tout au long de l’année font de cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël la destination idéale pour vos vacances.
Une maison d’hôtes à Saint-Raphaël pour un séjour personnalisé
Situé dans le centre ville de Saint-Raphaël, à environ 30 kilomètres de Saint-Tropez et de Cannes, le Clos des Vignes est l’endroit idéal pour séjourner pendant vos vacances. Que ce soit pour un week-end en amoureux ou des vacances en famille, votre maison d’hôtes à Saint-Raphaël ne manquera pas de vous séduire de par ses nombreux atouts.
Vue extérieure de la maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Vue de l’extérieur de la maison d’hôtes
Vue de la maison d’hôtes
Orientée plein sud et située au milieu des vignes, cette grande villa entourée d’un jardin ne manquera pas de vous étonner par le calme qui règne en son sein.
Son classement 3 étoiles aux Gîtes de France vous promet un agréable séjour dans une villa confortable et au calme, loin des nuisances sonores. Vous pourrez profiter des rayons de soleil dans le jardin aménagé de la propriété en utilisant les chaises longues mises à votre disposition.
Pour les personnes soucieuses de leur alimentation, des repas bio pourront vous être servis par les propriétaires avec, par exemple, des paniers AMAP de saison et différentes spécialités provençales.
Salon avec télévision du Clos des Vignes
Salon lumineux de la maison d’hôtes à Saint-Raphaël
Au Clos des Vignes, on vous accueille de la meilleure des manières puisque les propriétaires peuvent venir vous accueillir à la sortie de la gare ou de l’aéroport. Pour ceux qui souhaitent tout de même prendre leur voiture un parking privé et fermé est à votre disposition.
Pourquoi séjourner au Clos des Vignes ?
Si vous êtes à la recherche d’une chambre d’hôtes à Saint-Raphaël, le Clos des Vignes est l’endroit idéal pour séjourner que ce soit pour un court ou long séjour. En séjournant dans cette villa, vous bénéficierez de l’attention des propriétaires et d’une maison totalement équipée, que ce soit à l’intérieur, mais également à l’extérieur, avec tout le mobilier utile pour passer un bon séjour.
Salon avec canapé en cuir
Vue de la cuisine et du salon
Vue de la cuisine du Clos des Vignes
Vue de la cuisine donnant sur le jardin
Salon de jardin du Clos des Vignes
Chaises longues, table de ping-pong, matériel pour pratiquer le badminton, boules de pétanque,… tout est fait pour combler vos attentes. Pour les plus petits, un toboggan est mis à leur disposition et des vélos vous permettront de découvrir la ville et ses alentours de la meilleure des façons.
Si vous souhaitez faire une escapade en amoureux, la garde d’enfants est possible au Clos des Vignes. Ainsi, vous pourrez profiter, par exemple, du Hammam ou du Spa oriental situé à moins de 400 mètres de la propriété.
Petit salon chaleureux
Salon avec accès à l’étage
Lorsque vous séjournez dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël, la voiture n’est pas indispensable puisqu’on vous accueille à la gare TGV, que celle-ci est située dans le centre ville et que les plages sont à seulement 15 minutes.
En séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël, de nombreuses activités s’offrent à vous qu’elles soient sportives ou liées à la mer ou bien encore culturelles. Profitez des bienfaits des bains de mer de Pâques jusque fin novembre et pour les plus frileux, la piscine olympique est à seulement 1 km de la propriété.
Jolie chambre avec grand lit
Chambre avec deux lits simples
Chambre avec grand lit au Clos des Vignes
Chambre avec vue sur le jardin
Chambre double du Clos des Vignes
Les amateurs de vin pourront visiter la cave du Jas des Oliviers et profiter d’une dégustation.
Que puis-je faire à Saint-Raphaël ?
 Chaque année, Saint-Raphaël accueille de nombreuses manifestations culturelles, musicales, sportives et bien d’autres ! En voici quelques unes :
– Pendant le mois d’Octobre, vous pourrez participer ou regarder le Roc D’Azur une course de VTT connue dans le monde entier.
– Au mois de Novembre, le festival international des cerfs volants s’invite à Fréjus, ville limitrophe de Saint-Raphaël.
– En décembre, vous pourrez profiter de la Fête de la Lumière ainsi que de la patinoire géante du centre ville et du marché de Noël. Tous les soirs sont organisés des spectacles avec diverses animations et feux d’artifice.
– De Janvier à Février, vous pourrez profiter des corsos fleuris, des fêtes du mimosa, mais également d’autres carnavals.
Maison d’hôtes avec jardin fleuri
Jardin du Clos des Vignes
Jardin paysager du Clos des Vignes
Terrasse couverte de la maison d’hôtes
Pour les familles, de nombreux parcs d’attraction se trouvent à proximité comme Aqualand, le Luna-Park ou des espaces d’accro-branches.
Voici donc, un petit aperçu de ce dont vous pourrez profiter en séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël.
Partons à la découverte de Saint Raphaël…
La ville de Saint-Raphaël tient son charme de son emplacement au pied du Massif de l’Estérel, mais également de la magnifique vue qu’elle offre sur le Golfe de Fréjus.
Promenez vous dans les ruelles ombragées et étroites de la vieille ville et laissez vous transporter par son architecture prestigieuse en admirant ses villas, hôtels particuliers, mais également son casino. Pour les plus sportifs, n’hésitez pas à monter en haut de la tour de guet afin d’admirer une vue magnifique sur la baie. Pour les férus d’histoire et de patrimoine, visiter l’église romane de la ville et faites un tour au musée archéologique de la ville.
Ville de Saint-Raphaël
Divisée en plusieurs quartiers ayant chacun leur personnalité propre, la ville de Saint-Raphaël vous promet de jolies découvertes avec la visite du quartier de la vieille ville, du centre ville, du port, mais également d’Agay, de Valescure,…
Avec 36 kilomètres de côtes composés de 27 plages de galets ou de sable, des ports de plaisance, mais également des calanques et des criques seulement accessibles par la mer, Saint-Raphaël est le lieu idéal pour les amoureux de la méditerranée. Parcourez le sentier du littoral pour profiter de points de vue magnifiques et de paysages de carte postale.
Port de Saint-Raphaël
Pour ceux qui préfèrent les terres, profitez d’une randonnée sur le massif volcanique de l’Estérel et découvrez une végétation et des paysages qui ne vous laisseront pas indifférent.
Maintenant, il est temps de découvrir ce petit bout de paradis par vous-même en séjournant dans cette maison d’hôtes à Saint-Raphaël. Pour cela, cliquez sur ce lien : B&B Le Clos des Vignes Saint-Raphaël et découvrez votre lieu de résidence pour vos prochaines vacances.
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