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[garysautorepair]

What happens if alternator fails while driving? For starting problems, have the starter and alternator checked out at Gary's Quality Automotive.

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[claudehenrion]

Adieu, 2023 !

Une coutume bien ancrée veut que, chaque 31 décembre, la presse propose une espèce de ‘’revue’’ rétrospective des événements qui ont ou qui auraient –car les critères ne sont pas spécifiés– marqué l'année écoulée. Mais si on revisite ce petit jeu sur plusieurs années, on se rend compte qu'une année a vite fait de ressembler à une autre… Et comme il semble difficile que les événements se reproduisent, force est de déduire que ce sont les critères retenus qui créent cette impression de “déjà vu” : ''L'année A-1'' fut terrible. Unis, nous rendrons l'année A plus citoyenne (alternatives : plus démocratique, sociale, républicaine, etc..)''

Une année “normale” peut se résumer comme une succession de violences, de guerres (le plus souvent localisées), de conflits, de misères, de deuils, de catastrophes naturelles, de la disparition de gens plus ou moins célèbres, et de crises de toute sorte : politiques, civiles, financières, et depuis peu guerrières, migratoires et sanitaires… le tout étant émaillé, tout de même, de quelques bonnes nouvelles… dont la Presse en règle générale, parle très peu : personne ne s'intéresse aux trains qui arrivent à l'heure, aux avions qui ne s'écrasent pas ou aux étés où température, ensoleillement et hygrométrie se répartissent en sensations ‘’de rêve’’ pour les juillettistes, les aoûtiens… et les '' -bi'' et les ''trans''.

Même des événements exceptionnels ou d'une gravité extrême (le mur de Berlin, l'effondrement des Twin Towers de New York ou celui de la flèche de Notre-Dame, le Brexit, l'assassinat de Kennedy ou le tsunami de Thaïlande, pour en citer quelques uns) arrivent à s'inscrire dans cette logique répétitive : comme il y en a toujours au moins un chaque année, on tend à s'habituer et “ça” s'ajoute à notre liste de grands machins inoubliables. Dans le fond, ce dont on se rappelle, ce n'est pas tant “la chose” en elle-même que “ce que l'on faisait soi-même, à ce moment-là” ! Ecoutez les récits des témoins : Le tsunami de 2004 ? Je revenais de la plage quand…. La mort de Kennedy ? J'ai appelé ma fille, et je… Les Twin-Towers ? J'allais au supermarché en voiture, et… La mort de son Père ? Je rentrais dans sa chambre lorsque… Un événement réputé extérieur n'existerait-il donc qu'à travers, pour, dans et par “je” ?

Les souvenirs que laisse une année sont le plus souvent ressentis et vécus comme des saillies notables sur un continuum, comme un ''arrêt sur image'' dans un foisonnement… Des politiciens mentent, des princes se marient ( ou divorcent, ou décèdent), des guerriers (ou des drones, maintenant…) s'affrontent, là-bas, pendant qu'ici, des bandes et des gangs défigurent les rues de quartiers ruinés, enfoncés dans une peur latente de chaque instant… Sans cesse, des images –dont l'une remplace l'autre– de tremblements de terre, de tornades ou d'éruptions (en Indonésie ou en Islande) nous émeuvent un instant… mais rien de tout cela ne nous donne le moindre renseignement sur la vie quotidienne des hommes (sauf ceux qui sont directement frappés : quelques poignées !), sur les choses drôles, sur les sourires des enfants, sur les mariages heureux, sur les ‘’lotos-du-siècle’’, sur les joies et les peines de nos semblables et contemporains…

Au moment précis où j'écris ce “Billet” –ou lorsque vous le lisez– des milliers de gens sont en train de naître, mourir, chanter, rire, pleurer, bosser, avoir faim, être fatigués, boire un café… faire l'amour... ou une sieste bien méritée… en tout cas, rien qui pourra laisser une trace durable dans le Grand Livre du souvenir des hommes. La seule chose que nous puissions faire (à part “prier”, ce qui est réservé au tout petit nombre de ceux qui ont la chance d'espérer parce qu'ils croient, ou de croire parce qu'ils espèrent), c'est de souhaiter qu'aucune catastrophe majeure ne soit en cours juste là, qu'aucun cataclysme ne ravage des contrées lointaines, qu'aucune célébrité-que-j'aime ne soit en train de rendre son dernier soupir. En cet instant si court, des millions d'hommes prennent leur petit déjeuner, d'autres millions se préparent à s'endormir… et tous changeront de rôle dans quelques heures, pendant que des centaines tentent de se hisser dans des esquifs de (mauvaise) fortune pour fuir ce qu'ils vont trouver : la misère. Qui, dans ces rôles, est “en train d'écrire l'Histoire” ?

Et par dessus tout ces bruissements, ces brouhahas, ces joies et ces peines, le covid dont nos irresponsables n'arrivent pas à se guérir : ils l'ont inventé, fabriqué de toutes pièces, gonflé comme une outre, puis comme un Zeppelin, ils l'ont imposé au monde –qui n'en voulait pas et n'en avait pas besoin. Ce cavalier de l'Apocalypse pour les uns, qui est un moyen de pouvoir et de coercition pour d'autres, une source de terreur pour ceux qui les croient, une gerbe de profits pour quelques uns (selon Bloomberg, la fortune cumulée des 10 personnes les plus riches a augmenté cette année de 402 Mds$ –vous avez bien lu : ce ''402'' est bien ''en milliards de dollars''!), et la faillite, pour d'autres, un saturateur d'hôpitaux pour les soignants épuisés, un “bouche-trous” somptueux pour les journalistes ivres de bonheur de nous montrer à chaque “JT” des preuves de notre culpabilité ontologique d'hommes blancs… est ou sont tout autant d'outils de division des peuples pour les politicards (soi-disant au nom de leur rapprochement...) : c'est si grisant de fabriquer des sujets de discorde dans les familles et entre les générations, de dresser les uns contre les autres, d'ostraciser ceux qui ont le culot de ne pas applaudir la doxa du jour : ''Scrongneugneu ! J'veux voir qu'une seule tête’’ (chacun met sa satisfaction où il peut ! Demandez à notre Pape ce qu'il en pense !)… Nihil novi sub sole : René Girard l'avait compris : un désaccord devient vite un antagonisme, puis une antipathie, puis une inimitié.. qui entraîne la violence puis le besoin d'un bouc émissaire !

Quel souvenir laissera 2023 ? Cela dépendra, évidemment et comme toujours, de ’‘qui écrira l'Histoire”. Cependant, il est à craindre que 2023 ne reste pas comme un très bon millésime dans la mémoire profonde de l'Humanité. On peut même parier que les jugements qui seront portés sur nos grands événements du moment –tous factices, tous fabriqués, tous gonflés d'air comme des ballons de baudruche –ce qu'ils sont, exactement comme l'a été le soi-disant ''covid''--, porteront sur la guerre russo-ukrainienne, artificielle mais très laide, sur la mauvaise gestion de la situation au Moyen-Orient (tout aussi artificielle, et exactement aussi laide), et sur l'irréparable absurdité de la totalité des décisions qui les ont accompagnées, du blocus, ici, à l'aveuglement, là... et au retournement de veste, là-bas... Pour bien marquer vers qui portaient (ou pas...) leurs faveurs, nos nuls-au-pouvoir ont pris le risque de foutre en l'air l'économie du monde qui ne marchait pas si mal que ça, mais qui était fragile et qui n'avait pas besoin d'un blocus injustifié et inutile et d'un déversement permanent, absurde et gigantesque de sommes... dont ceux qui les distribuaient sans compter n'avaient pas le premier kopek – le toutpour sauver un régime qui n'avait aucun intérêt et peu de chances de l'être...

Je prends le pari que l'Histoire ne sera pas tendre avec les mensonges, les énormités soutenues sans se troubler par nos gouvernants (le ''porte-mensonges'' de notre gouvernement le tout premier, mais ses co-ministres pas très loin derrière... ), les affirmations sans fondement, les décisions perverses et intrinsèquement mauvaises, la violence (niée, mais réelle !), la contrainte (réelle, mais niée !) et le rabotage ininterrompu de nos libertés, en berne depuis Hollande, le tout sous couvert (Oh ! Le gros mensonge !) de ''justice sociale'' (sic ! Mais où ont-ils été chercher ce gros mot ?), de fausses affirmations soi-disant scientifiques, d'arguments qui hurlent leur mauvaise foi et de mesures inutiles qui rendent invivable le quotidien de bien des humains –et le nôtre, hélas ! Je crains pour eux –et je me réjouis pour la masse des ''braves gens'' que le jugement de l'Histoire ne soit pas tendre. Et ce ne sera que justice !

Mais comme je ne serai plus de ce monde depuis longtemps, le risque que je prends en pariant est très limité, et franchement, les jugements de l'Histoire, même celle qui mérite parfois un “H” majuscule, m'importent peu, avec l'âge ! En revanche, je ne prends pas un grand risque en souhaitant à chacun d'entre vous et du plus profond de mon cœur, une très Bonne, une heureuse Année 2024 !

H-Cl.

[viaggianteviaggi]

Viaggio a Budapest: la Regina del Danubio.

Un viaggio a Budapest ti porterà nella capitale e nella città più grande dell'Ungheria. È divisa dal Danubio in Buda e Pest. La città ospita oltre 1,7 milioni di persone.Budapest ha una ricca storia che risale all'Impero Romano. La città è stata distrutta e ricostruita più volte. Oggi, Budapest è nota per la sua splendida architettura, il cibo delizioso e la vivace vita notturna.Budapest ospita molti splendidi edifici, come il Palazzo del Parlamento ungherese, il Bastione dei Pescatori e la Basilica di Santo Stefano. Questi edifici sono esempi del ricco patrimonio architettonico di Budapest.La città è anche famosa per i suoi bagni termali. Ci sono diversi bagni tra cui scegliere, tra cui i bagni Gellért, i bagni Széchenyi e i bagni Rudas. Questi bagni sono stati usati per il relax e la guarigione per secoli.

Viaggio a Budapest: ammirare i tesori artistici di una città di musei

Budapest ospita diversi musei, tra cui il Museo Nazionale Ungherese, il Museo delle Belle Arti di Budapest e il Museo delle Arti Applicate. Questi musei mostrano il ricco patrimonio culturale della città.La città ha anche diversi parchi e spazi verdi, come Margaret Island e City Park. Questi parchi sono luoghi ideali per rilassarsi e godersi la vita all'aria aperta.Uno dei punti salienti di Budapest è la sua cucina. La cucina ungherese è nota per i suoi piatti sostanziosi, come il gulasch e il paprikash di pollo. La città ha anche molti ottimi ristoranti e caffè, oltre a venditori di cibo di strada.

Budapest: la città dell'amore e del romanticismo

Budapest è anche un ottimo posto per fare shopping. Ci sono molti mercati e quartieri commerciali tra cui scegliere, come il Mercato Centrale e Váci Street.Anche la vita notturna di Budapest è vivace. La città ha molti bar, club e locali di musica, come Szimpla Kert e A38. Questi luoghi attraggono sia la gente del posto che i turisti.Budapest ha un ottimo sistema di trasporto pubblico. La città ha una metropolitana, tram, autobus e filobus. Queste modalità di trasporto sono convenienti e convenienti.Nel complesso, Budapest è una città bella e vivace che ha qualcosa per tutti. La sua ricca storia, la straordinaria architettura, il cibo delizioso e la vivace vita notturna ne fanno una destinazione imperdibile.Vuoi altre destinazioni? Ecco le alternative di viaggio. Read the full article

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[burstfrenemy]

Little.  Yellow.  Different.

Less than two weeks after my Steam Deck arrived, I received my OTHER handheld gaming device - the Playdate by Panic.  

Panic is a Mac software company from Portland, OR (ofc) who value their quirkiness and independence.   Starting in 2011, the team at Panic envisioned a trinket to give to their most loyal customers - like maybe a cool clock or something.  Then one of Panic's co-founders discovered a unique one-bit (black or white) LCD panel from Sharp.  This screen inspired a decade-long quest to create the Playdate, a sort of alternate-history Game Boy successor.  It’s a fascinating story that Panic is proud to share, if you're interested.  

Their final product is a tiny yellow portable console with that monochrome screen, a couple of buttons, an accelerometer, and a CRANK that folds out from the side.  The crank acts as a control method, not a charger.  The screen in unlit, so it relies on environmental light like in the good old DMG days.  The Playdate purchase includes its first "season" of games, 24 in total.  Once your Playdate is activated, two new games are released each week for 12 weeks.  The games arrive via Wi-fi, and owners can also 'side-load' their own software.  

I can't claim to be a Panic loyalist from the start, but I kept tabs on the project for the last year and was one of the very first in line to pre-order.  In fact, that moment (on the mini golf course) was exactly when my guilt and impatience inspired this very blog.  

My experience with the Playdate is emblematic of my media consumption in general.  I coveted the device and gobbled up as much information as I could.  I avoided any info about the games themselves, to retain the element of surprise.  I had grand ambitions to create my own Playdate game by the time mine arrived (a sad story for another time).  But with the Playdate in hand, I love to look at the game list as much as I love to actually play the games.  I seem to be addicted to the fantasy of play.

I don't have anything remotely interesting to say about the games so far.  Whitewater Wipeout is a riff on the surfing minigame from California Games.  It’s probably my favorite so far, because I have genuine nostalgia for California Games on the NES.  And it’s the easiest of the games to pick up and put down.  You turn the crank to steer your surfer and try to string tricks, racking up a high score.  Three tries, then Game Over.

The other Playdate games are each intriguing in their own ways, but so many different things seem to intrigue me right now.  That seems to be my curse.  I have brief, shallow but all-encompassing interests.  Is it the result of personal weakness?  Is it the internet?  Is it ADHD?  I don't know, but it makes me feel like an island.

I'll leave you with a quote from the fictional author Susan Orleans - "I suppose I do have one unembarrassed passion.  I want to know how it feels to care about something passionately."

[igazikutya]

Zajok a nappaliból – Grande Traxelektor 2020 – „SENSE”

Kétezerhúsz összegzéseinek utolsó fejezetéhez, a „Sense” nevet viselő downtempo, ambient, dub, experimental, trip-hop és ki-tudja-még-mi-más műfajú, egyben a legsokszínűbb Traxelektor válogatáshoz értünk, 101 felvételből összeállítva. Hogy mitől soxínűbb? Egyszerű a matek: Egy nagyobb szobában sokkal kreatívabban tudod ugyanazt a bútor mennyiséget elhelyezni. Ühüm. Aha! De mi van akkor, ha a bútor is kevesebb? Üljünk le, kávé, cigi, brit tudósokért kiáltó paradoxonhoz értünk. Elnézést kérek a kedves olvasótól, nem gondolom, hogy ez valami zenei feng-shui, pláne nem ikeabana volna, de tény, az itt hallható művekre leginkább igaz, hogy van bennük bőven csend is, hogy terük is van, nem stadionnyi (anno görög, mára magyar mértékegység), hanem akár galaxisnyi méretben. És persze ne felejtsük el, hogy a tetriszhez is kell beesési tér, még ha a vége egy tömör valami is. Szorri, kezd ez az írás is elszabadulni, és a neves költöztető és fuvarozó, Simon “Django” László vallomásává alakulni. Idézem: „ Az emberek alapvető tévedése, hogy igyekeznek minél több dologgal feltölteni a meglévő dolgok közötti, még megmaradt részt (rést)” - írja Simon, a Kisteherem, a mozgó/fekvő tetrisz - a költöztetés metafizikája címü esszéjében. A műben ezt a jelenséget elcsetreszesedésnek nevezi. (Kisteherem pedig nem egy iráni település, csak az autója) Szóval no more csetresz, let there be space! ...and time! Szóval a tér, a tér, ott jártunk. Environment. Ambience, Milieu és Entourage a négy térőr. Biztos neked is megvan az az élményed, hogy állsz mondjuk egy domb vagy hely tetején és hallgatod a kilométerekre haladó autók vagy vonat hangját, amint szétterül a tájon és összekeveredik az ugató kutyák és egyéb közeli történések hangjával, mondjuk hirtelen becsapódik egy ajtó. Ma már ennek műfaja van, field recordings-nek hívják, még kiadó is van ilyen néven. Ezek az arcok füllel fotóznak, mert a zaj is zene. Igazából mindig is zene volt, az egész világ zene, és bármilyen részéből fotóznál ki egy szeletet a füleddel, az is ebbe a kategóriába kerülne. (Mitka - Mедитация) Lényegre térve... Az egyébként is mindig aktív ASC (James Clements) idén 4 felvétellel is bekerült, ebből kettőt párosban abszolvált Sam KDC (Samuel Wood) társaságában. Üde színfoltok az év végén hajrázó C.P.I., Hugo Capablanca és Marc Piñol erősen pszichedelikus párosa két felvétellel is, HAAi-től a Head Above The Parakeets, a Teleplasmiste mágikus mélységű An Unexpected Visit-je, Jimi Tenor-tól a Kiss Me After The Acid Rain. Klasszikus galaxisépítőink közül is többen aktívak voltak, a The Grid Floatation-jének a Special Request (Paul Woolford) készített olyan remixet, mely a kilencvenesek klasszik ambientjét idézi, a Higher Intelligence Agency Discatron EP-jével jelentkezett szólásra, a The Future Sound of London folytatta a múlt jövőbe történő expanzív teleportálását, idén az 1994-es Lifeforms ambientdupla nyitótrackjét, a Cascade-et bontották tizenhárom dimenzióba. Robert Henke Monolake-je is két felvétellel igazolja, a rutin nem zárja ki a megújulást és kreativitást. A covidra való legfrappánsabb reakciót Le temps isolé címmel élhettük meg Mouchoir Étanche (Marc Richter) jóvoltából. A külvilág messze van, homályos, a lélek pedig mozdulatlan lebeg. Slágerünk is van, mégpedig egy slágerírótól: az egykori Air egyik felétől Nicolas Godin-tól a  The Border. Nekem slágerszámba ment a brit testvérduó uh-tól (Dominic és Fionnuala Kennedy) a Seasick In Salts is. Rødhåd (Mike Bierbach, aki berlini, német, és nem viking) Mood albumáról két felvétellel került be, Vril-lel közösen (Out Of Place Artefacts) pedig eggyel. Jay Glass Dubs Soma albumán közreműködve osont be a ciprusi görög Maria Spivak az underground színtérre, hogy aztán szerzői albumával (Μετά Το Ρέιβ – a fordító szerint ez „A rave után”-t takar) ott is ragadjon, két felvétellel klubtag. Amúgy meg, talán már említettem év közben is, hogy az oroszok nem hogy a spájzban, de a nappaliban vannak, a Traxelektor minden kategóriájában, eltérő műfajokban fel-feltűnnek ifjú orosz muzsikusok, mint például Yenisei (Ilya Burtsev Szentpétervárról) vagy a ФАКТУРА kiadó Ural Cult válogatását is említhetném. Hazánk a „Sense” kategóriában is képviselve van, a horhos (Gugyella Zoltán és Győrffy Ákos) duójának személyében, a Mana Manánál megjelent 7 darab címet viselő lemezről egy track-kel, Mike Nylons (Borsos Janó) Eneme trilógiájának első részéről a Maelströmmel (a Farbwechsel gondozásában) és persze tigrics (Bereznyei Róbert) két kedvességgel, kiemelten a Iowe-val.

Spotify playlist

(79/101, 8h04m/9h51m)

Acid Pauli - Propagating Flip Flops [Mod, Ouie] African Head Charge - Dervish Dub [Churchical Chant Of The Iyabinghi, On-U-Sound] African Head Charge - Peace and Happiness [Churchical Chant Of The Iyabinghi, On-U-Sound] Alternative Particle Choir - Magic Feet [Black Hole Diaries , -wdo- Collaborations] Alva Noto - Xerrox Kirlian [Xerrox Vol. 4, Raster-Noton] An Gleann Dubh - Valley Falls Deep (Remix) [Fd 004, Full Dose] Anatoly Grinberg & Mark Spybey - It Started to Move Towards Me [The Failure of Language, Ant-Zen] Anna Homler & Alessio Capovilla ‎- De'la Cocce [Vasi Comunicanti, Gang Of Ducks] Anti Drone Squad - Self-Surveillance [Pax Digitalis, Sin Hilo] Aril Brikha - Everything Was Here First [Dance Of A Trillion Stars, Mule Musiq] ASC - Particle Fields [Colours Fade, Volume Five, Auxiliary Transmissions] ASC - Permafrost [Pattern Recognition - Second Sequence, Auxiliary] ASC & Sam KDC - A Lasting Impression [A Restless Mind, Auxiliary] ASC & Sam KDC - Delusions [A Restless Mind, Auxiliary] Atom™ - R3V [<3, Raster] Automat - Ankaten (Patrick Pulsinger Remix) [Modul Remixes #1, Compost] Ben Bondy - Proraso [Sibling, Experiences Ltd.] Bochum Welt - Color Me (Telefon Tel Aviv Remix) [Seafire Remixes, Central Processing Unit] Burial x Four Tet x Thom Yorke - His Rope [Her Revolution / His Rope, XL] CAO - Flesh Luminescence [Flesh Luminescence, Club Chai] Carmen Villain - Observable Future (D.K. Remix)[Both Lines Will Be Blue Remixed, Smalltown Supersound] Chris Liebing feat. Gary Numan - Polished Chrome (The Friend Pt. 1)(Remixed by Chris Carter) Commodo - Procession [Procession, Deep Medi Musik] CPI – Islaalsl [Alianza, Hivern Discs] CPI - Templo De Agua [Alianza, Hivern Discs] Cremation Lily - November Sails (Demo)[Oceanic Debris, Self-released] Dadub - Infinite Regresses [Hypersynchron, Ohm Resistance] Dadub - Of Simulacra [Hypersynchron, Ohm Resistance] Deadbeat & Paul St. Hilaire - War Games [Four Quarters Of Love And Modern Lash, Another Moon] Deadbeat & The Mole - Rollin Heavy In The Spielplaz [Deadbeat Meets The Mole, BLKRTZ] dgoHn - Electryon [Undesignated Proximate, Love Love] Die Wilde Jagd - Gondel [Haut, Bureau B] Dimensional Holofonic Sound - Seeing Is Believing (Remix) [Seeing Is Believing, Holofonic] Dom and Roland - The Expanse [Lost In The Moment, Dom & Roland Productions] Elder Island - Stranger Exchange (Jay Glass Dubs Remix) [The Omnitone Collection Remixed Pt. 1, Elder Island] E-Saggila- Replica [Corporate Cross, Hospital] Fluxion - Distance [Perspectives, Vibrant Music] Forest Drive West - Invisible [Mantis 01, Delsin] Forest On Stasys - Ùtero [Ataraxia, Accents] Future Sound Of London, The - Cascade Part 7 [Cascade 2020, fsoldigital.com] Future Sound Of London, The - What Falls Away is Always [Cascade 2020, fsoldigital.com] Ground feat. Sinkishi & Kabamix - Wakusei Y [Wakusei, ESP Institute] HAAi - Head Above The Parakeets [Put Your Head Above The Parakeets, Mute] Happa - One Three Five [Blue 07, Whities] Hermes X - My Perception [Mutual Aid 2020 by Boheh Allstars, Mutual Aid] Higher Intelligence Agency - 3P [Discatron, Self-Released] Higher Intelligence Agency - Discatron [Discatron, Self-Released] horhos - Metropolitan Avenue-Coney Island [7 Darab, Mana Mana] Hoshina Anniversary - Shinju [Go Shichi Go Shichi Shichi, Youth] Jay Glass Dubs - Hyperacousis (for Miles) [Rijia, not on label] Jay Glass Dubs - Indolent [Rijia, not on label] Jimi Tenor - Kiss Me After The Acid Rain [Metamorpha, BubbleTease Communications] Jóhann Jóhannsson & Yair Elazar Glotman ‎- A Minor Astronomical Event [Last And First Men (OST), Deutsche Grammophon] Jon Hassell - Timeless [Seeing Through Sound (Pentimento Volume Two), Ndeya] Jonathan Fitoussi - Soleil de Minuit [Plein Soleil, Obliques] Kanthor - Apologie du Nom [Mathème, Shaded Explorations] KAZUHO - 紫鳥線テンダー (SHICHO-LINE TENDER) [Blitz, 99CTS] LF58 - Evocazione, Contatto, Risveglio [Alterazione,  Astral Industries] Loscil - Faults [Faults, Coasts, Lines, Self-Released] Lucrecia Dalt - Disuelta [No Era Solida, Rvng Intl.] Mantris - Augustine Tower [Souvenirs from Imaginary Cities, Souvenirs from Imaginary Cities] Marco Shuttle - Ritmo Elegante [Ritmo Elegante, Spazio Disponibile] Metal - Point Vacancies [Point Vacancies, ESP Institute] Mike Nylons - Maelström [Eneme I, Farbwechsel] Mitka - Mедитация [VA - Ural Cult, ФАКТУРА] Monolake - Phaenon Ono [Archaeopteryx, Monolake - Imbalance Computer Music] Monolake - Plateaux Orthogonal [Archaeopteryx, Monolake - Imbalance Computer Music] Mouchoir Étanche - Le temps isolé [Une Fille Pétrifiée, Cellule 75] Nathan Fake - Ezekiel [Blizzards, Cambria Instruments] Negativland - Don't Don't Get Freaked Out [The World Will Decide, Seeland] Negativland - The World Will Decide [The World Will Decide, Seeland] Nicolas Godin - The Border [Concrete And Glass, Because Music] Nummer Music - Sea Junkies [Night Confidence, Nummer Music] Regis - Blood Tide [DN Tapes, Downwards] Rer Repeter - Principles Unknown [Mutual Aid 2020 by Boheh Allstars, Mutual Aid] Rødhåd - Like Sleepwalkers Ghosting Through A Dreamscape [Mood, WSNWG] Rødhåd - No Forms To Fill Out, No Instant Check, No Waiting Period [Mood, WSNWG] Roedelius - Ebenfalls [Selbstportrait - Wahre Liebe, Bureau B] Roger Robinson - Forward [Mutual Aid 2020 by Boheh Allstars, Mutual Aid] Sabaturin - Direnker [Kenemglev, Holuzam] Significant Other - Mike's Gone Back To Manchester [Club Aura, Oscilla Sound] Soreab - Flowers [Kraepelin Avenue, Baroque Sunburst] Spivak - Enough Throwbacks [Μετά Το Ρέιβ, Ecstatic] Spivak with H4S- Σχεδόν Σίγουρα [Μετά Το Ρέιβ, Ecstatic] Surgeon - Europa Code [Europa Code, Ilian Tape] Teleplasmiste - An Unexpected Visit [To Kiss Earth Goodbye, House of Mythology] The Black Dog - Cup Noodle (Unemployed Youth Version) [Further Fragments, Dust Science] The Grid - Floatation (Special Request Remix) [Floatation (Special Request Remix), Chemical Alley] tigrics - Kerns [Dimensionless, Self-released] tigrics - lowe [Dimensionless, Self-released] Tomaga - Osiris' Theme [Extended Play 2, Self-released] uh - Seasick In Salts [Seasick In Salts, PRAH] UVB76 - Anya [Iwa Gaaden, Random Numbers] Varuna - Ratu [Mantis 04, Delsin] Vril & Rødhåd - Nazca [Out Of Place Artefacts, WSNWG] Wata Igarashi - Reflections [WIP02, WIP] XQST - HRBA [eXquisite CORpsE presents XQST - AE, Isla] Yenisei - Insomnia [Melancholy Of Decay, TESTFM] Yenisei - Swirl [Melancholy Of Decay, TESTFM] Yui Onodera - Ray 1 [Ray, Serein]

#traxelektor #grande #2020 #intelligent #dance #music #underground #electronics #leftfield #zene #zeneajánló

[lalogenoiremedia]

Quel scénario prévoir en cas d’accident nucléaire majeur en France?

Petit état des lieux

Le sol français compte 58 réacteurs nucléaires.

En tant qu’habitant.es de ce territoire, nous sommes constamment en danger de mort et/ou de contamination radioactive. Il y a des centaines d’incidents mineurs dans les centrales françaises chaque année, dont la plupart sont dissimulés par Orano (anciennement Areva, Orano est un groupe multinational français spécialisé dans l'énergie nucléaire et les énergies renouvelables).

Nous faire croire que ce danger relève de la probabilité est un mensonge cuisant. La quantification au service de L’État nucléaire nous berne et tente de nous faire croire avec ses chiffres que cette probabilité est lointaine, imaginaire et surtout, contrôlable.

Mais l’accident majeur nucléaire n’est pas un risque, comme nous poussent à croire les experts de l’atome, mais bel et bien un danger. Creusons un peu plus pourquoi.

1.       Que nous disent les experts sur la probabilité d’accident nucléaire majeur ?

En 1975, le rapport Rasmussen avait conclu qu’il existait une chance d’accident majeur sur 17 000 par réacteur et par an, autrement dit, qu’on pouvait théoriquement s’attendre à un accident tous les 170 ans pour un parc de 100 réacteurs identiques.

Que s’est-il passé depuis ?

·       Trois fusions cœurs à Fukushima, Japon, 2011

·       1 à Tchernobyl, Ukraine, 1986

·       1 à Three Mile Island, Etat Unis, 1979

Et que s’est-il passé avant ?

·       Deux fusions à Saint-Laurent-des-Eaux, France, 1969/1980

·       1 à Lucens, Suisse, 1969

·       1 Chapelcross, Ecosse, 1967

·       1 dans le Michigan, Etat Unis, 1966

Et d’autres recensées sur les sites d’essais, sous-marins nucléaires et centrales expérimentales.

Donc les cœurs fondent apparemment plus rapidement que tous les 17 000 ans.

 2.       Quels sont les seuils d’exposition aux radiations à ne pas dépasser ?

Qu’est-ce que ça veut dire, en fait, ces normes que l’on ne doit pas dépasser ? Est-ce les mêmes d’un pays à l’autre ? Notre exposition aux ondes radioactives se mesurent en millisievert.

Grace à son probabilisme bien travaillé, l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) arrive à nous tenir très peu informé.es des dangers que nous encourrons sur le sol français ainsi que sur les seuils à ne pas dépasser en termes d’impact de rayonnement ionisant sur le corps humain.

Selon l’INRS : « Pour un niveau inférieur à 100 mSv (millisievert), aucun effet à long terme sur la santé n’a été démontré » et « Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (études des populations de Hiroshima et Nagasaki) ».

Autrement dit, l’Institut ne nous dit pas du tout qu’en dessous de 100 mSv, il n’y a pas de danger. En dessous de 100, on est sûr.es de rien, mais au-dessus de 100, on est sûr.es que c’est dangereux. L’utilisation des statistiques permet à l’INRS de se dédouaner de toutes responsabilités liées aux problèmes de santé pouvant advenir en dessous du seuil donné. Ce chiffre, en somme, ne nous concerne pas. Il permet simplement à l’industrie du nucléaire d’avancer en se disant qu’en dessous de ce chiffre, il n’est pas clairement démontré qu’elle est responsable de nos morts.

Les normes de danger concernant les taux de radiation sont arbitrairement décidées par les états. La limite de « risque acceptable » n’est pas neutre et changeante en fonction des pays et de leur rapport aux ondes. A ce titre, à la suite de la catastrophe nucléaire de 2011, le Japon a arbitrairement portée de 1 à 20 mSv la dose maximale admissible pour sa population. La dose reçue par un enfant japonais est dorénavant la même que pour un.e travailleur.euse du nucléaire en France, à savoir 20 mSv.

Pendant qu’en France, les travailleureuses ayant dépassé.es cette fameuse dose se retrouvent sur le carreau, interdits d’activité et souvent privé.es de ressources pendant une importante période de l’année, des millions de gens ont « droit » à la même dose qu’eux, simplement en habitant là où ils vivent.

Cela nous prouve que les normes, les seuils, les chiffres supposées nous tenir à l’abris de la radiation et du danger nucléaire sont en réalité mis en place pour la sécurité du nucléaire et de l’Etat, et non de sa population.

« Le probabilisme présente l’immense avantage de permettre à ceux qui l’exploitent de fixer eux même les seuils, que ce soit sur l’axe de la probabilité ou celui de la gravité, celui de la fréquence ou celui du nombre de mort. »

Le nucléaire, c'est fini, La Parisienne Libérée

 3. Que se passerait-il en cas d’accident nucléaire majeur en France ?

 Les experts de l’IRSN estiment qu’un accident majeur « de base » aurait pour conséquence la contamination forte du territoire sur un rayon de 92 kilomètres, nécessitant théoriquement l’évacuation d’environ 2,5 millions de personnes et impliquant la contamination de 9% du territoire national, avec des cas de cancer se comptant par des dizaines de milliers.

Mais l’Institut précise bien que ces analyses, qui se situent dans une perspective « optimale » du point de vue de la radioprotection, seraient impossibles à mettre en œuvre concrètement dans les délais impartis, si une telle situation accidentelle se présentait vraiment.

Que se passerait-il alors ?

Un scénario plus réaliste, dans lequel on évacuerait dans un rayon réduit de 10 km. Les experts reconnaissent qu’ils faudraient théoriquement évacuer au-delà de ce rayon, mais ils considèrent aussi que pour des raisons matérielles, cela sera très certainement impossible à organiser : « Des mesures d’une telle ampleur sont irréalisables, d’autant plus que les rejets surviennent brutalement et sont entièrement effectués en 2h »

Cela entrainerait un surcout sanitaire de 10 000 cas de cancer, pour les zones infectées non évacuées en façon « optimale ». Sachant que des conditions météorologiques lourdes pourraient entrainer des conséquences plus graves.

Il faut ajouter à cela que le rapport de l’INRS, censé apporter un éclairage d’intérêt public sur différents scénarii d’accidents, a fait l’hypothèse globale que le nuage radioactif ne toucherait aucune zone urbaine. Sachant que la plupart des grandes métropoles françaises se trouvent à proximité de nombreux réacteurs, comme la centrale du Bugey pour Lyon, la centrale de Nogent-sur-Seine pour Paris, et le centre de Cadarache et de Marcoule pour Marseille, c’est tout de même assez culoté.

La centrale du Bugey se trouve à 25 kilomètres à l'est de Lyon, à 72 kilomètres au nord-ouest de Grenoble et à 75 km au sud-ouest de Genève. Aucune de ces villes ne sera évacuées en cas d’accident nucléaire majeur.

La centrale de Noget-sur-Seine se situe à 70 km de la région parisienne. L’Ile de France ne sera pas évacuée en cas d’accident nucléaire majeur.

Il est stipulé p.48 de ce rapport que « les coûts qui précèdent sont immenses. Mais ils ne prennent en compte que les zones rurales. Si, par malheur le panache radioactif venait à frapper durement une zone urbaine, les surfaces ne serait pas modifiées mais le nombre de victimes affectées serait beaucoup plus grands. »

Les experts ajoutent à ce constat une intéressante précision, preuve qu’ils ont bel et bien travaillé sur des scénarii touchant des zones urbaines : « Dans l’une des 144 séquences calculées par le code (et tirée au hasard pour en faire une carte), toute la région parisienne est contaminée au-delà de 40Ci/km 2 … »

A titre informatif, les territoires contaminés au-delà de 40 curies par kilomètre carré à Tchernobyl correspondent à la zone « confisquée » ou « fermée ». On comprend donc bien que ce n’est en aucun cas souhaitable pour les habitant.es des villes françaises.

Grosso modo, ce rapport nous apprend que le « code » (logiciel Cosyma servant à calculer des conséquences radiologiques) a calculé 144 scénarios de catastrophe nucléaire, dont les experts ont comme par hasard sélectionné un résultat ne touchant aucune zone urbaine. Cependant, ils précisent bien avoir vu un scénarii dans lequel la zone parisienne serait éradiquée.

Sans nous préciser quelle installation nucléaire serait à l’origine d’un scénario de contamination aussi étendu, on peut supposer qu’il s’agit de la centrale de Nogent sur Seine, située à 70 km de Melun, zone 5 des transports en commun d’Ile de France, ou bien les centrales de Saint Laurent de Eaux et Dampierre étant également situées non loin de la région, les causes sont multiples.

En somme, ce rapport nous permet de voir que le danger nucléaire est très, très proche.

Nous sommes mené.es en bateau, et constamment exposé.es au risque du nucléaire. Il est alarmant de savoir que compte tenu des budgets et de la non faisabilité des opérations d’évacuation, les villes françaises ne seront pas évacuées en cas d’accident nucléaire majeur.

L’industrie de l’atome étend son territoire morbide à coté de nos villes, de nos campagnes, là où habitent nos familles et nos ami.es, sachant pertinemment qu’elle n’est pas en mesure de nous mettre à l’abris en cas de crise.

L’industrie de l’atome, main dans la main avec l’Etat nucléaire français, parie sur nos vies et sur celle du vivant. Elle continue coute de coute son expansion au nom du progrès et de calculs savants statistiques et autres probabilités au péril de nos vies et de celles de tous les êtres vivants peuplant cette planète.

Non le nucléaire n’est pas une option. Non le nucléaire n’est pas une alternative.

Non le nucléaire n’est pas un risque, il est un DANGER, OMNIPRESENT.

L’État ne nous protège pas et ne nous protègera pas en cas de non contrôle de son invention favorite.

Quand on a en tête que chaque seconde passée sur le sol français peut être synonyme d’accident nucléaire, et donc de millions de mort.es, de sols détruits pour des milliers d’années, d’écosystèmes tués, d’animaux assassinés, il est assez difficile de ne pas réaliser à quel point la supercherie est immense.

Il faut lutter contre l’Etat nucléaire, et ce coute que coute.

 SOURCES

·       La nucléaire, c'est fini

La Parisienne Libérée

·       Le sens du vent : Notes sur la nucléarisation de la France au temps des illusions renouvelables

Arnaud Michon

·       Les rapports de l'INRS de 2007 et le rapport de la Cour des comptes de 2012

#Antinucléaire #article #anticapitalisme #technocritique #ecologie

[fuckyeahroadtrippin]

Jour 61: Boardwalk -> Empire

On a finalement quitté New York vers le sud, en longeant la côte du New Jersey jusqu'à Atlantic City.

En chemin on s'est arrêtés pour pique-niquer à Cattus Island County Park, une zone humide forestière sur la côte. Petite boardwalk avec des vues sympas sur le marécage. On a aussi fait quelques courses et surtout passé une bonne partie de l'aprèm au garage pour la vidange. Il était temps: on venait de dépasser les 12000 miles (près de 20000km) depuis le début du voyage.

Puis on a atteint Atlantic City, le Vegas de la côte est, construit sur une île sablonneuse en voie de submersion. Le Golden Nugget Casino offrait le parking, on y a donc fait un tour avant de réaliser qu'il était à plus d'une heure de marche de la boardwalk et de reprendre la voiture pour se rapprocher quitte à raquer un peu. De là on a marché le long de la fameuse promenade, alternant entre les planches et la plage, jusqu'à la grande jetée à Luna Park devant le défunt Trump Taj Mahal Casino, depuis rebaptisé Hard Rock Cafe.

Tout sentait un peu la décrépitude: les vieux bâtiments d'enseignes bien 90's, la quantité de vieux en déambulateur dans les casinos, les chiottes et parkings ultra surdimensionnés mais complètement vides, les boutiques de souvenirs pleines de contrefaçons bradées, le coucher de soleil brumeux et moite. Les jeunes ne jouent plus, les états voisins légalisent les paris, la crise a frappé dur et les inondations sont de plus en plus fréquentes. Bref ça sent le sapin sur la boardwalk, mais le spectacle valait le détour. C'est kitch mais charmant. Par rapport à un Vegas, la plage et le calme relatif font une différence bienvenue. Et puis le déclin pousse les prix vers le bas et attire une clientèle modeste qui apprécie toujours l'expérience, les manèges du Luna Park font recette, du coup ça vit quand même. C'est mourant mais pas mort.

Après une bière au bout de la jetée, on s'en est retournés. Les motels du coin étaient moins chers que les campings (encore une augure douteuse pour l'économie locale), du coup on n'a pas cherché plus loin. Sans même faire exprès, on s'est retrouvés à un motel qui s'appelait l'Empire Inn, en revenant de la Boardwalk.

[carousel-under-the-rain]

She’s a Peregrine and a Maverick

"Je ne sais quoi" is one of her latest favorite quotation which also appears in her Facebook’s bio. Actually it wasn't a quote. It was more of an old french phrase, which means "indescribable", "uncountable", "a pleasant quality that is hard to describe" and "an indefinable quality that makes something distinctive or attractive." Well, its literal translation is "I don't know what" but the beauty of its connotative definition is quite intricate. She's always been like that, attracted to weird and unique things. That's why she had a difficulty of understanding and discovering herself.

She was born during a Saturday afternoon of August 12 year of the golden dragon (2000) at Well Family Midwife Clinic in Tacloban City. She is the first born of Charina Aruta Camara and Felix Magalona Odita Jr. Usually, most filipino families would really expect the first child to be a boy but then the heavens gave them otherwise. There’s actually a fun story behind her name. Her mother is quite into the letter initials coding trend before. Because the first letter of her mother’s name is ‘C’ while his father is ‘F’, her mom planned to have all their future kids to have names that either begins with C or F. The initial plan was the sons will have the C-names while the daughters were assigned with the F-names. But as the old saying goes, “Expect the unexpected.” Everyone was very excited and was anticipating what name will be given to her due to that fact that she’s a first born. There were a long list of possible names:  Thalia, Cleo, Farrel, Angelica, Calliope, Farrah and the list goes on but what’s unforgettable is that she almost became...Catalina Zarrya which means “pure” and “sunrise”. But that’s another story. Her grandmother in her mother’s side asked a favor if she could name her first grand daughter with her second daughter (Chantal’s mom). Her first choice during those time was ‘Thalia’ because she was a big fan of the hit Mexican drama “Marimar”. But upon discovering the letter coding thing of her daughter she eventually choose the name ‘Chantal’ which is the real name of the antagonist of the series Angelica Santibañez. Her grandmother from her father’s side agreed with the chosen name because of its meaning which is associated with “Stone” or “Song”. Her grandmother wished that she would live up to her name, to be as stern and zealous but at the same time to live a life with vibrant melody and harmony. They gave her that name which portrays irony yet complements each other which they believe is a perfect combination. 

If you could observe, most of the names that were suggested was more of Western names. Well, it is because of her ancestry. She has a Spanish and Arabic decent from her father’s side of the family while a Chinese lineage from her mother’s side. One thing she’s always been proud of, is because some of her ancestors were the first Spaniards who came in the Philippines. Their family’s ancestors (father’s side) have a piece of land in Homonhon Island. Speaking of family members, she have three younger siblings named Felix III, Frauleine and Clive Owen. She started going to school at the age of five. She was basically a nomad. She spent her life traveling from one place to another. Their family used to move out a lot and she’s very used with transferring to different schools. She was always the ‘new girl’. At first it was hard, but maybe because it was her ‘eldest child instinct’ and because of how her mother raised her, it eventually became easier than what she thought. She’s been into 9 different schools already summing up her elementary and high school years. She’s currently studying at Leyte Normal University undertaking the program of Bachelor of Secondary Education majoring English. 

Let’s now talk about her dreams, interests and fun facts! She has this distinct characteristic that it’s either she feels she belong to anything or nothing at all. But in her 18 years of existence she actually once had this greatest dream that makes her feel invincible...and that was to become an ASTRONAUT. She experienced a lot of shameful reactions and embarrassing comments of how absurd her dream was. But who knows right? One good thing about her, is that she’s basically in for anything that captures her interest but the downside is that its difficult for her to get interested with things right away. But here are some of her undeniably list of interest:

Literature

History

Philosophy

Astrology

Science

Music 

Film

Arts

Photography

Technology etc.

There are way too many to mention, depends on her mood and her passion scale. Moving forward, because her name has 7 letters, here are some of her exclusive seven fun facts! 

1.) She has insomnia and she’s a nocturnal person.

Ever since she was younger, she finds it hard to fall asleep at night that’s why her mother advised her to drink milk every night before bedtime and sometimes her parents would sing her a song until she drift into dreamland. Unfortunately, her insomnia got worst when her father died when she was only 13.

2.) Definitely a Melophile

She’s very interested and enthusiastic when it comes to music. Her playlist includes Classical stuff, the 70′s-90′s jam, various genre from jazz, R’n’B, country, punk and metal rock  to electropop, alternative rock, reggae and bubble gum synths etc. Music is one of her alternative universe. She listens to anything that is good to her ears. She believes that there’s no such thing as limitation when it comes to music. She doesn’t set boundaries and celebrates diversity of musical difference. She’s  also very much willing to learn any instrument as long as its available but her strength are those instruments under the family of aerophones or “wind instruments”.

3.) An acrophobic

4.) She trained Arnis, Fencing & Wushu

She was trained in various fields of martial arts for self defense but she specifically excel in these three. 

5.) She started going to school at the age of five. 

6.) Her middle name was supposed to be “Kho”

During the Spanish colonization, foreigners will need to pay tax for bearing a different surname. That’s why her great grandfather converted their Chinese surname for a Spanish one. Thus, her complete name is Chantal Camara Odita.

7.) She is a bird person

Unlike other kids, their usual pets would be dogs, cats, rabbits, hamsters and other four legged furry animals. She only had a pet twice. Both were birds. 

Well that’s just some of the things about her. From being a wallflower when she was 5-7 years old to a confused ambivert as a teenager, she went through a timeline of various societal obstacle course and intrapersonal challenges yet she’s here sharing some of the few details of her persona. Just like that french saying, “je ne sais quoi” she wants to remain that way. Someone who stands firmly on what she believes in and doesn’t always blend with the crowd. Socializing is basically a requirement in a human’s life and it’s totally fine. But thou shall not lose thyself in the process. That’s why she’s still riding that horse in that old carousel. The rain might be pouring hard but it reminds her of a familiar feeling and it consoles her weary heart. The carousel keeps on it’s circling phase and she tightened her grip. She knows something awaits in this odd and epic traverse for she was a peregrine and a maverick 🍁

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Wondering what is the average life of an alternator? Ask your auto mechanic for advice on how to maintain car starters and Auto electric issues.

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Les incontournables pour fêter le nouvel an 2022 à New York

La célébration  de la « drop ball »

En 2021, le Nouvel An à New York accueillera une nouvelle fois l’événement emblématique de la Drop Ball. Chaque année, cette boule géante entame une descente depuis le One Times Square Building à Times Square. On estime à près d’un million de personnes venant assister à cet événement mythique. Les meilleures places seront donc pour ceux qui arriveront tôt. Il est préconisé d’arriver plusieurs heures à l’avance. La descente de la drop ball, se finit à minuit par un jet de confettis et un feu d’artifice. De quoi faire briller vos yeux de milles facettes. Une fois les coups de minuit passés, la foule se disperse très rapidement. Le rassemblement à Times Square est une expérience unique !

En revanche, vous ne vous sentez pas d’attaque pour affronter la foule de Times Square? Découvrez les (très) nombreuses alternatives pour passer un réveillon inoubliable à New York !

Les feux d’artifices

Liberty Island, visible depuis Manhattan et Brooklyn et plus particulièrement depuis la Brooklyn Heights Promenade

Central Park, postez-vous près de Naumberg Bandshell où un DJ anime la soirée avant les 12 coups de minuit

Brooklyn, sur la Grand Army Plaza.

NBC buildingPrenez de la hauteur : offrez-vous une vue panoramique sur la ville et sur les feux d’artifice depuis le 70ème étage du NBC building. Criez à tout New York vos vœux de bonne année!

Les animations et évènements de fin d’année à New YorkChaque année il y a énormément de spectacles, de concerts et d’animations à NYC pour le Nouvel An. Voici nos recommandations pour passer le meilleur des Nouvel An 2022 à New York :

Croisière sur l’Hudson

Embarquez pour une croisière exceptionnelle: célébrez le passage à l‘an 2022 sur l’eau et sous les étoiles de New York city en choisissant une croisière, qu’elle soit folle avec DJ, champagne, open bar et petits fours, romantique avec un succulent dîner, ou familiale. Vous aurez une vue imprenable sur les feux d’artifices tiré sur l’Hudson River!

Le Wishing Wall

Publiez vos vœux sur le « Wishing wall »,en français « Mur des souhaits » : vous pouvez faire part de vos vœux de bonne année en personne au centre d’information de Times Square ou virtuellement via Twitter ou Instagram avant le 28 décembre et au douze coups de minuits votre souhait tombera du ciel New Yorkais parmi une pluie de confettis contenant tous les vœux récoltés.

Course dans Central Park

Optez pour la version sportive du jour de l’an à New York : tous les ans a lieu la célèbre Emerald Nuts Midnight Run à Central Park, choisissez de regarder, ou de participer ! Vous assisterez à des danses, parades déguisées, animation du DJ, etc. La course débute un peu avant minuit, ce qui fait que le feu d’artifices de Central Park sera tiré juste au-dessus de vos têtes pendant que vous courrez ! Une façon originale de démarrer la nouvelle année !

Brooklyn Bridge Walk

Participez à « Brooklyn Bridge Walk » : De 22h30 à 00h, lors de cette marche vous apprendrez beaucoup sur l’histoire de ce pont emblématique. Depuis le pont de Brooklyn vous assisterez aux nombreux feux d’artifice de la ville ainsi que du Light Show de l’Empire State Building.

Concerts et sortiesAssistez à un concert : chaque année il y a l’embarras du choix, il y a énormément de concerts et de spectacles à New York pour la soirée de la St Sylvestre

Faites le tour des boites de nuit les plus branchées ou les plus folles de la villeEt pour profiter au mieux de votre nouvel an 2022 à New York, découvrez nos offres à venir, avec notre partenaire Sensations du Monde, spécialiste de séjour à New York 📷

Bon réveillon!

Découvrez également nos conseils concernant un séjour du Nouvel An à New York dans notre article dédié

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https://www.sejournouvelan.com/new-york/nouvel-an-a-new-york/1546

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 Mercury is a defunct division of the American automobile manufacturer Ford Motor Company. Whether your Mercury vehicle is due for scheduled maintenance or needs a major repair, our certified mobile mechanics and technicians can help with Mercury repairs. 724 Towing Roadside Assistance Austin is the most reliable and skilled shop in Austin for your Mercury repair, Mercury roadside assistance, Mercury mobile mechanic, Mercury towing service or Mercury service with our ASE certified technicians and advanced facility. Service area includes Austin, Rio Rancho, Bernalillo, Los Lunas, Belen, Santa Fe, Socorro, Edgewood New Mexico.

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  MERCURY

https://en.wikipedia.org/wiki/Mercury_(automobile)

 Mercury is a defunct division of the American automobile manufacturer Ford Motor Company. Marketed as an entry-level premium brand for nearly its entire existence, Mercury was created in 1938 by Edsel Ford. Forming half of the Lincoln-Mercury Division, the brand was intended to bridge the price gap between the Ford and Lincoln vehicle lines. In a similar context, Buick and Oldsmobile played the same role within General Motors while the Chrysler Division did so within Chrysler Corporation (following the end of DeSoto and the creation of Imperial).

In 1939, the Mercury Eight was given a distinct body from Ford; from 1941 onward, to reduce development and production costs, Mercury vehicles shared commonality with either Ford or Lincoln (or both). To various extents, nearly all Mercury vehicles were rebadged. During the development of the Edsel division, its premium vehicles were developed in tandem with Mercury counterparts; following the closure of Edsel, Mercury vehicles were distinct from Ford and Lincoln.

In the summer of 2010, Ford Motor Company announced the discontinuation of the Mercury division as it consolidated its marketing and engineering efforts on the Ford and Lincoln brands. Production of Mercury vehicles ceased in the fourth quarter of 2010. At the time, Ford sold Mercury vehicles in the United States, Canada, Mexico, Puerto Rico, U.S. Virgin Islands, and the Middle East.

The final Mercury automobile, a 2011 Mercury Grand Marquis, rolled off the assembly line on January 4, 2011.[3] Although the final vehicle of the division was produced in 2011, Mercury remains an active and registered trademark owned by Ford Motor Company (to at least 2025).

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Quasi due decenni di carriera e gli All Time Low sono ai loro massimi storici.

Articolo di Gab Ginsberg per billboard, 12/02/2021

 Quando la band pop punk del Maryland rilasciò l'ottavo album in studio WUS non si aspettava che avrebbero sfornato una delle più grandi hit della loro carriera. A settembre 2020, Monsters raggiunse la prima posizione in classifica nella classifica Alternative Airplay -- restandoci per 18 settimane consecutive, pareggiando The Pretender dei Foo Fighters, diventando il terzo singolo ad ottenere questo risultato in 32 anni di classifiche di billboard. Quattro mesi dopo, Monsters riuscì anche ad entrare nella Hot 100, raggiungendo il 67esimo posto, per poi salire al 64esimo questa settimana.

Mentre il gruppo è alle prese con il successo mostruoso di questo singolo, uno dei loro più grandi successi sta ottenendo un revival a sorpresa. Il loro singolo del 2007 Dear Maria, Count Me In sta spopolando su tiktok da dicembre 2020, quando l'utente @youngricepatty condivise un clip di se stesso mentre cantava sopra questa canzone e dando così vita al trend "it's not a phase". Dear Maria entró così nella classifica Rock Streaming Songs, raggiungendo la quinta posizione a gennaio.

La band si è munita di qualsiasi mezzo disponibile, come reclutare l'amica Demi Lovato con la quale hanno fatto un nuovo remix di Monsters oppure registrando una versione in acustico della canzone o caricando loro stessi dei video clip sulla piattaforma di tiktok.  Tutto questo durante una pandemia globale che forzò la band a modificare tutti i loro piani nello scorso 2020.

Nel 2003, gli All Time Low iniziarono la loro carriera come cover band di band come blink-182 riuscendo a farsi notare da un'etichetta locale, la Emerald Moon Records, e farsi pubblicando in seguito il loro album di debutto nel 2005.

Dopo svariati album nella top 10, concerti al warped tour, cambi di etichette e concerti da headliner, la band ha resistito fino al secondo decennio continuando a raggiungere numeri impressionanti anche durante l'era dello streaming, a differenza di molti loro colleghi coetanei della fine degli anni 00.

Ma gli All Time Low furono catapultati  in questo ciclo interminabile già all'inizio del 2020 quando, ormai palese che il coronavirus non sarebbe scomparso nel breve termine, decisero di rilasciare comunque WUS ad aprile, nonostante sapessero che non avrebbero potuto promuoverlo con un tour. "È stato spaventoso dal punto di vista della carriera, ma allo stesso tempo ci ha dato l'opportunità di trovare nuovi modi per lavorare" dice Gaskarth "sono felice che siamo rimasti fedeli alle nostre decisioni iniziali e che l'abbiamo fatto comunque" aggiunge Barakat.

Mentre la pandemia continuava a fare strage, la band decise di affittare palcoscenici per performance in live streaming, organizzando anche m&g virtuali con i propri fan. "È stato un esperimento che ci ha aiutato a trovare nuovi, inusuali ed eccitanti strumenti per rimanere in contatto e coinvolgere il nostro pubblico"

Simultaneamente, il loro quarto singolo Monsters raggiunse un successo inaspettato - anche fuori dalla loro fanbase. Monsters inizialmente non doveva avere un featuring, ma appena Andrew Goldstein (produttore) sentí la traccia ebbe l'idea di inviarla al suo amico Matthew Tyler Musto (blackbear) per sentire cosa ne pensasse. Blackbear ricorda come, dopo aver sentito la linea accattivante della chitarra, saltò a bordo e registrò il suo verso. "Era qualcosa di nuovo e nostalgico allo stesso tempo" aggiunse blackbear. "Son sempre stato un grande fan degli All Time Low, è stato un sogno poter essere in uno dei loro album". Il team della Fueled by Ramen e dell'Elektra Music Group stava aspettando il nuovo materiale e quando sentirono la versione con Blackbear, capirono che e sarebbe stata una HIT. "L'aggiunta di blackbear portò la canzone ad un altro livello. Non c'erano dubbi su quale canzone portare in radio".

E così fu. Fans e critica si dimostrarono ricettivi al ritorno della band ai loro suoni tradizionali pop punk con WUS e a fine estate anche il quarto singolo fu un vero successo radiofonico. Monsters raggiunse i primi posti in classifica il 19 settembre, che nonostante i numerosi fan, fu la prima vera e propria HIT nelle classifiche.

“Da radio a radio, fummo veramente sorpresi del risultato e di sentirli anche in radio che mai avrebbero pensato di trasmettere gli All Time Low” dice Mike Easterlin co presidente di Elektra Music Group “specialmente dopo 15 anni di carriera.  Stava iniziando a dare i suoi frutti sulle piattaforme di streaming e poi nelle barre di ricerca, stava accadendo davvero!”. Jeff Regan, direttore senior della programmazione radio di ALT Nation , da sempre sostenitore degli All Time Low, ride al pensiero che molte stazioni hanno optato per non trasmettere il gruppo “Voi programmatori là fuori nel mondo continuate a pensare quello che volete, noi continueremo a fare quello che stiamo facendo. Una buona canzone è una buona canzone, anche se proviene da una band già affermata”. Regan iniziò a trasmettere Monsters fin dalla sua data di rilascio e afferma che la risposta è stata grandiosa: gli ascoltatori della nostra radio ci hanno fin da subito dato un feedback positivo. Monsters restò per 13 settimane nella classifica Alt Nation’s ALT-18 Countdown, e alla fine dell’anno 2020 si piazzò dodicesima nel riepilogo di fine anno. Monsters si confermò una vera hit alternative, e quando il presidente Tom Poleman di IHeartMedia suggerì alla band di fare una nuova versione della canzone, una versione che potesse entrare anche nelle classifiche pop, la band considerò il consiglio e pensò subito a Demi Lovato.

Demi, amica a lungo termine della band, accettò. “E’ stato eccitante quando me l’hanno chiesto. Conosco questi ragazzi da più di 10 anni, e vedere che stanno avendo così tanto successo mi ha portato un sacco di gioia.”

Una volta che demi registrò la sua parte, l’etichetta cercò di affrettare le cose per pubblicare la nuova versione prima delle feste natalizie, momento in cui le stazioni radio tradizionalmente ruotano principalmente canzoni di natale. Gaskarth mostrò questa versione ad un paio di persone nella radio, ma loro hanno iniziato ad infastidirli sulla data di uscita. Non volendo perdere l’enstusiasmo della radio pop, la Fueled by Ramen cancellò rapidamente la parte di Demi con la sua etichetta, Island, così la traccia fù ufficialmente rilasciata il 4 dicembre. “L’aggiunta della voce di Demi fu un altro degli “strati” di Monsters, non poteva che migliorare”

 La nuova versione portò la canzone sotto i riflettori della musica pop ed ebbe fin da subito un buon riscontro. “E’ stata una sorpresa per ognuno di noi , è un suono che non si sentiva da un bel po’ e si è adattato benissimo alla radio pop”.

All’inizio di gennaio, gli ATL diventarono artisti principali nel canale SiriusXM’s Hits 1 raggiungendo il ventunesimo posto nella classifica Pop Airplay. “C’è differenza tra una canzone ben realizzata ed un earworm” dice Regan a proposito del successo in radio, “un Earworm tende a svanire dopo un po’, non saremmo qua a parlarne dopo mesi se si trattasse solo di un earworm”.

Nella settimana del 9 gennaio, Monsters entrò nella Hot 100 al numero 88.

Oltre questo, “Dear Maria, Count Me In” diventò virale su TikTok dopo che @youngricepatty usò proprio questa canzone per dichiarare che l’amore per la musica emo fosse uno stile di vita e non semplicemente una fase della sua vita. I fan che si ricordarono della canzone, o che la scoprirono per la prima volta, si precipitarono sulle piattaforme di streaming per ascoltarla per intero. Ora Dear Maria si trova attualmente nella classifica Alternative Streaming Song alla posizione 23, non molto sotto a Monsters (undicesima).

“E’ incredibile veder un proprio vecchio singolo di successo tornare sulla cresta dell’onda” afferma Alex “C’è sicuramente molta nostalgia per l’era in cui la canzone è uscita originariamente, ma c’è anche una nuova ondata di fan che ci stanno scoprendo e sta scoprendo questo genere di musica”. La band ha contribuito con i propri tiktok alla tendenza, ma per il resto non ha intenzione di toccare in altro modo la canzone. “Non ce lo aspettavamo né tantomeno lo vedevamo arrivare, quindi non c’era modo di prevedere che sarebbe esplosa di nuovo! Stiamo lasciando che le cose accadano, godendoci l’energia che ha riacceso nell’aria”.

ATL e Fueled by Ramen continueranno ad attaccare le radio pop perché sono convinti che Monster continuerà a crescere (più diventa familiare, più continuerà a salire in classifica).

La band è recentemente tornata in studio e Poleman è già esaltato per il materiale che ha potuto sentire. “Penso che saranno in grado di proseguire con un altro successo, in questo momento stanno andando bene”.

Mentre la band è impegnata nella modalità creativa (“E’ bello mantenersi allenati anche perché non possiamo fare altro” dice Alex), si stanno anche prendendo del tempo per apprezzare il momento per quello che è. “E’ incredibile pensare che dopo 16 anni, ci sia una nostra canzone che risuona con le persone per quello che è ed è pazzesco che questa musica sia attuale, rilevante ed abbia un posto nel mondo dopo tutto questo tempo.”

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LE POSITIVE BLACK SOÜL EN 10 TITRES

Le Positive Black Soul (PBS), fondé il y a trente ans, le 14 août 1989, par Didier Awadi et Amadou Barry alias Duggy Tee, a offert au public des titres devenus des tubes, lesquels résonnent encore aujourd’hui comme des témoins d’une époque fondatrice pour le hip-hop au Sénégal et d’un engagement d’artistes à s’exprimer de manière claire – certains diront engagée – sur la vie sociale et politique du Sénégal et du reste du continent africain.

Didier Awadi et Duggy Tee ont annoncé la célébration du trentième anniversaire de leur décision de se mettre ensemble pour poser, avec d’autres MC et groupes, les bases d’un mouvement qui revendique aujourd’hui des centaines de groupes à travers le pays. Le PBS n’existe plus depuis 2001. C’est donc un esprit qui sera en fête à travers les activités qui vont être organisées par des pionniers autour desquels vont converger différentes générations de mélomanes.

Entre 1994 et 2001, le Positive Black Soul a sorti sept albums : Boul Falé, Salaam, Daw Thiow, Wakh Feign (1996), New York-Paris-Dakar, Revolution, Run Cool. En 1992 déjà, une composition du groupe, Bagn Bagn Beug  (Djoko), apparaît sur une compilation éditée par le Centre culturel français de Dakar et la Revue noire. Voici une sélection de dix titres du PBS devenus au fil des années des classiques du rap sénégalais.

Djoko (Bagn bagn beug) : c’est le morceau qui fait connaître le groupe. Composé comme un hymne, il dit ce qu’est le groupe : « Nous ne sommes ni le PS (Parti socialiste) ni le PDS (Parti démocratique sénégalais), nous sommes un nouveau parti » qui s’est fixé comme missions de dénoncer les tares de la société et les incuries des politiciens. Le titre apparaît pour la première fois en 1992 sur la compilation Dakar 92, mbalax, jazz et rapéditée par le Centre culturel de Dakar et la Revue noire, puis en 1994 sur l’EP Boul Falé.

Boul Falé (Ne t’occupe pas) – l’expression a été, pour une génération, un slogan signifiant la résolution d’une jeunesse à ne pas s’occuper de futilités, à faire fi des obstacles que lui posent des leaders politiques défaillants, pour se prendre en charge. Le tube porte les désillusions de jeunes ayant subi une subi une année blanche (1988) et une année invalidée (1994) et frappée par un chômage auquel n’est pas étrangère l’austérité des Plans d’ajustement structurel des années 1980.

Ataya – « Ataya, ataya, mënuma ko bàyyi. Ataya, Ataya, man duma ci tàyyi. » Le refrain de cette chanson célèbre une tradition respectée dans les foyers sénégalais des villes et des campagnes. Didier Awadi et Duggy Tee y magnifient les moments de convivialité que consacre ce rituel au cours duquel des discussions parfois passionnées ont lieu sur les questions de société et la politique. Mais ils mettent en garde contre une certaine oisiveté qu’il entretient.

Je ne sais pas: les deux artistes se répondent sur un morceau dans lequel les rappeurs du PBS invitent à la retenue et à la mesure quand on ne sait pas. Plutôt que d’avancer des réponses hasardeuses ou de croire béatement à ce qui se raconte, il faut plutôt poser les bonnes questions. Et quand arrive une question à laquelle on n’a pas de réponse, on dit « Je ne sais pas. »

Why: un chef d’œuvre sur lequel le Positive Black Soul se pose des questions d’ordre philosophique sur l’état du monde, l’écart qui se creuse entre riches et pauvres, la misère qui gagne chaque jour davantage. « Il y a des Jaunes, des Rouges, des Noirs, des Blancs, mais pas d’égalité…I’ve been searching all along my life/I’ve asking myself o why o why/Pourquoi des gamins naissent s’ils sont destines à mourir ?/Pourquoi des fruits qui poussent s’ils sont destinés à pourrir ?/Pourquoi certains sont riches tandis que d’autres sont pauvres à mourir ?… »

Rat de villes rat des champs (feat. Mc Solaar) : le chemin du Positive Black Soul a croisé celui de plusieurs rappeurs d’Afrique et de l’extérieur du continent. Parmi eux, le Français Mc Solaar dont la rencontre permet – en plus du coup de pouce décisif de Baaba Maal (signature chez Island Record) – une ouverture sur l’international. Sur Rats de villes rats des champs, Awadi et Duggy Tee partagent le micro avec Mc Solaar, qui a été très tôt séduit par les deux artistes dakarois.

Capsi: dans la tradition du hip-hop, on chante son quartier, son terroir, sa ville. Pour le Positive Black Soul, c’est la SICAP – qui donne CAPSI en verlan. Capsi est un titre dans lequel Awadi et Duggy Tee disent leur amour du secteur qui les a vu naître et grandir et en chantent les valeurs d’amour et de solidarité. Duggy Tee étend le propos à d’autres quartiers et communes de la capitale, pour célébrer l’appartenance de milliers de jeunes au même idéal.

Def lo xam: c’est le titre qui ouvre l’album Salaam  sorti en 1995. Def lo xam est un appel (l’ouverture par des sons Djembé n’est pas anodine) aux jeunes à faire preuve de responsabilité, à développer l’estime de soi, à s’acquitter, en connaissance de cause, de ses devoirs, pour jouir du sentiment du devoir accompli et ne pas nourrir de regrets.

Nubian Sound: Duggy Tee a atteint les sommets sur ce titre – certainement le plus beau de son répertoire. Il y a rappé et chanté comme jamais, résumant en 3’15 toute la philosophie du groupe puisée dans les enseignements de l’historien et homme politique sénégalais Cheikh Anta Diop (1923-1986) sur l’Egypte ancienne – d’où la référence à la Nubie – et les combats des fondateurs du mouvement panafricaniste.

PBS (feat. KRS One) : s’il y a une chose sur laquelle critiques, mélomanes et fans de rap s’accordent, c’est que l’album New York – Paris – Dakar (1997) est le plus abouti du Positive Black Soul. Il inscrit définitivement la capitale sénégalaise sur la carte du hip-hop en faisant la jonction avec la ville de naissance du rap (New York) et celle qui l’a vulgarisé en Europe (Paris). Sur le titre PBS, les deux Sénégalais invitent KRS One. Dans ce même album New York – Paris – Dakar (produit par Scott Harding), K-Mel d’Alliance Etnik et Manu Key aussi ont posé leurs voix.

CARNETS, CHRONIQUES 

Hip-Hop Sénégal, KRS One, Mc Solaar, PBS 30 ans, Positive Black Soul.

« Trouve l’histoire des quartiers et tu trouveras les secrets des hommes, des femmes, de la jeunesse et de l’engagement social ». Ce mot de Sembène Ousmane (1923-2007) a sonné, pour Fatou Kandé Senghor, comme une directive dans son travail de recherche et d’enquête sur ‘’une histoire orale du hip hop au Sénégal’’, sous-titre d’un ouvrage de 290 pages qui vient de paraître chez Amalion.

Pour Sembène, « l’immersion dans des lieux uniques, dans des lieux exclusifs, c’est cela la motivation principale de tout documentariste ». « Il faut arrêter votre cinéma pour faire un véritable travail sur le terrain ».

Cela a certainement guidé l’auteur qui, « en étant accepté par les autres », s’est livré à une « immersion dans les impasses fleuries du Plateau habité par la bourgeoisie dakaroise, jusque dans la banlieue populaire où les concerts underground se terminent par des jets de pierres contre les forces de l’ordre, où les bagarres éclatent parmi les fans, tandis que les rappeurs tentent de calmer le public pour continuer la fête », ainsi qu’elle l’écrit dans son introduction.

Sembène donc, Iba Gaye Massar (musicien) et Issa Ramangelissa Samb dit Joe Ouakam (artiste-peintre et  philosophe), comme des « esprits protecteurs », « énigmatiques et mystérieux », ont donné à Fatou Kandé Senghor « l’appétit » de connaître Dakar, la capitale où elle est née et qu’elle a quittée pour Thiès (70 kilomètres plus loin), « fuyant l’asphyxie et l’appétit pour la jeunesse d’un pays qui est suffoqué par ses traditions, ses religions, ses politiques, son système éducatif, les politiques d’ajustement structurel imposées, son urbanisme sauvage et l’envahissement du mass-média… »

« Chercheuse agréée par les fils du quartier »

Illustré de photos prises pour la plupart par son auteur, ce livre, avec les histoires racontées, les propos et anecdotes glanés, est pour Fatou Kandé Senghor « une ballade à travers l’histoire et la vie contemporaine dans la jungle urbaine et la vie dans les quartiers populaires, la vie dans les familles et la vie proposée à la télévision ». C’est, ajoute-t-elle, « un livre qui se veut témoin de temps, telle une anthologie, mais en même temps un journal intime ».

Que propose la « chercheuse agréée par les fils du quartier » ? En treize chapitres rassemblés dans trois grandes parties, l’ouvrage raconte, à coup d’interviews avec les acteurs, l’histoire du hip-hop au Sénégal, des débuts au milieu des années 1980 marqués par la naissance des premiers groupes de danse et l’année blanche dans les collèges, lycées et à l’université de Dakar (1988), à la veille de la deuxième alternance au sommet de l’Etat (2012).

En passant par des détails croustillants sur la formation des premiers groupes de rap, les réticences des entourages familiaux à voir les jeunes s’adonner à un art synonyme pour eux de laisser-aller, de violence et de vagabondage ou encore les difficultés à se faire accepter sur les scènes.

Le contexte sociopolitique de l’époque est indissociable de l’émergence d’une culture hip-hop au Sénégal. « L’année 1988, en effet, était comme une bombe et c’est cette génération de jeunes qui a lancé le hip-hop, explique Didier Awadi, un des pionniers du mouvement. Nous étions en classe de première et l’invalidation de cette année nous a fait ‘’chier’’. Au même moment, il y avait les ‘’fils de’’ qui, vu que la situation était catastrophique, sont partis. »

Avec cette « frustration (qui) était grande », poursuit Awadi, « on s’est dit que c’est un peu trop facile, ils ne sont pas plus intelligents que nous. Ils n’ont pas eu une meilleure naissance et ils n’ont rien de plus que nous ».

Mais au début était…la danse. La quasi-totalité des premiers acteurs du mouvement hip-hop a commencé par la danse, influencés qu’ils étaient par le vent venu des Etats-Unis à travers les films diffusés dans les salles – quand Dakar en comptait encore. Lord Alajiman avait à peine l’âge d’aller à l’école quand il a vu, en 1981, les premiers films sur le break-dance. « J’ai commencé par le break-dance car c’était la période du cinéma El Hadj de la Médina ; toutes sortes de films y passaient, explique ce membre fondateur du groupe Daara J. Il fallait avoir 50 ou 75 francs et de la force pour faire la queue et se battre pour entrer dans le cinéma (…) C’est comme ça que nous nous sommes lancés dans la danse. »

C’est quoi le rap ?

Aux Etats-Unis où il est né, « le hip-hop est arrivé comme une cure longtemps attendue, qui simulait la personnalité, la solidarité communautaire et la voix des minorités face à la politique américaine de l’époque », raconte Fatou Kandé Senghor. Une dizaine d’années plus tard, de jeunes Sénégalais s’en approprient pour « dénoncer leurs conditions de vie dans les ghettos urbains de leur pays » et réclamer« leur dû ».

La décision de s’engager prise, il fallait faire face aux pesanteurs socioculturelles. « Je vivais chez ma tante paternelle et quand j’ai commencé à rapper, elle m’a mis à la porte (…). Elle m’a dit : ‘’Tu n’es pas griot, tu ne dois pas chanter. C’est quoi le rap ?’’ », se souvient Xuman du groupe Pee Froiss.

« Partout où nous allions, reprend Awadi, on nous disait : ‘’Votre histoire de rap, nous ne connaissons pas, faut pas nous fatiguer. Ils nous viraient toujours’’ (…) Entre 1989 et 1994, nous avons bien galéré ; c’étaient les meilleurs moments. »

Pesanteurs encore plus prégnantes chez les femmes, et que Miriam, du groupe ALIF résume : « Nous sommes victimes de préjugés. Quand les gens te voient monter sur scène, loquace, ils se méfient sous prétexte que tu te mêles de tout. Moi qui vous parle, je n’ai même pas de petit copain, à plus forte raison un époux. Même si ton amoureux t’accepte en tant que musicienne, ses parents s’en mêlent et brandissent un refus catégorique ».

Qu’à cela ne tienne, elles résistent et s’expriment. « En tant que femmes, souligne Njaaya d’ALIF, nos sujets de prédilection sont ceux qui permettent aux femmes d’accéder facilement au monde du travail, d’être libres, de pouvoir exprimer leurs idées et, surtout, de se libérer parce que, dans notre pays, culturellement, la femme doit rester derrière l’homme »

Fatou Kandé Senghor est allée à la rencontre des ‘’pionniers’’ : Didier Awadi et Duggy Tee du Positive Black Soul, Xuman et DJ Gee Bayss de Pee Froiss, Daddy Bibson de Pee Froiss puis Rap’Adio, Jojo de Yatfu, Matador et Manu de Wa BMG 44, Lord Alajiman, Ndongo D et Faada Freddy de Daara J, Keyti de Rap’Adio…Elle recueille leurs souvenirs, anecdotes, confidences et points de vue, comme elle le fait avec la ‘’Nouvelle vague’’, dont certains acteurs sont, depuis, devenus de vraies références dans le milieu  : Fou Malade de Bat’Haillons Blin-D, Mass de Black Diamonds, Gaston, Kilifa et Thiat de Keur Gui, Books, Simon, Fata, entre autres.

En le faisant, l’auteur évoque la place des femmes dans le hip-hop – Keyti : « Il y a trop peu de femmes. Il faut que les filles rappent (…) Je crois que les femmes, particulièrement, ont beaucoup plus de choses à dire que les hommes » –, les producteurs comme Mister Kane ou Safouane Pindra, qui ont osé, l’engagement politique et citoyen, notamment en périodes électorales – « Nous avons notre mot à dire, nous l’avons fait et nous continuerons à dire ce que nous avons à dire parce que c’est notre Sénégal… » (Manu de Wa BMG 44).

Œuvre utile

Le constat est qu’il parait loin le temps où le slogan était ‘’Bul Faale’’, les acteurs du mouvement ayant décidé au début de se réaliser tout seuls en ne comptant que sur leur créativité, et les années 2010 où, à la critique verbale, s’est ajouté le souci d’influer sur les politiques en cours a été à l’origine du mouvement ‘’Y’en a marre’’. Fou Malade, membre de ce groupe formé en janvier 2011, définit sa ligne : « Nous sommes de nouveaux opposants conte toute forme d’injustice (…) Nous voulons être un mouvement de veille, d’alerte et nous ne voulons soutenir aucun candidat ».

Le débat est aussi posé sur l’identité du mouvement hip-hop sénégalais – dommage et injuste de n’y voir que la copie du hip-hop américain, parce que le rap au Sénégal se fait principalement en wolof, parle de réalités locales bien connues et comprises par les populations –, l’underground qui est plus un état d’esprit qu’autre chose, l’impact de cette culture, la structuration encore embryonnaire pour en faire une véritable industrie.

« Le seul ennui étant que la famille hip-hop est composée à 90% d’artistes. Il n’y a pas de producteurs, d’organisateurs, de tourneurs, de managers aguerris, de biographes, de critiques d’art », écrit Fatou Kandé Senghor. Seulement, ces problèmes, le hip-hop les partage avec la presque totalité des secteurs artistiques.

Cet ouvrage qui vient à son heure, parce qu’une démarche de documentation de cette histoire fait cruellement défaut, à part quelques travaux universitaires dont l’esprit et le carcan ‘’académiques’’ faussent les bonnes intentions de départ. La mise en boite de cette histoire est une nécessité. Le hip-hop au Sénégal ayant ses spécificités, l’écriture de son histoire doit venir des acteurs et observateurs avertis, d’autant que la plupart de ceux-ci sont encore là.

On peut regretter que dans la forme, l’auteur n’ait pas été plus rigoureux dans l’écriture. Beaucoup d’interviews ayant été transcrites dans leur aspect oral brut, sans un travail soutenu sur la syntaxe. Fatou Kandé Senghor, chercheuse en sciences sociales et documentariste, n’a pas été loin dans son analyse personnelle des différentes étapes, se contentant en grande partie d’introduire et de donner la parole aux acteurs, dont chacun a dit comment il est venu au rap, le sens qu’il donne à son option pour l’un des domaines du hip-hop et sa vision de l’avenir…

Se définissant comme « un esprit invincible et invisible, protégée par le seul fait d’y être invitée », elle-même est une actrice du mouvement, et c’est une grande partie sa vie qu’elle s’est mise en position de raconter et d’analyser en publiant cet ouvrage. Ce déficit d’analyse de la matière qu’elle se délectait à recueillir « avec zèle » est d’autant plus réel que Fatou Kandé Senghor a voulu faire de ce document un « journal intime ».

Elle ne dit rien sur Mbacké Dioum ou Mc Lida – qui a sorti la première cassette de rap au Sénégal –, les auteurs des premiers morceaux fredonnés au tout début des années 1990. Il y a, enfin, que le titre du livre – en wolof – qui n’a pas été correctement transcrit. ‘’Wala boog’’ en lieu et place de ‘’Wala Bok’’ ! Pour une langue codifiée, quelle qu’elle soit, il est capital – si on décide de s’en servir – de faire voyager ses mots bien orthographiés.

Les péripéties, les anecdotes, les petites histoires qui font la grande histoire du hip-hop au Sénégal, sont toutefois très utiles à la compréhension et à la réalisation d’autres études plus ciblées sur ces « résistants, ceux qui, depuis les indépendances, soufflent le vent de la contestation, enduisent le baume de soulagement sur une cible toute particulière ».

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