Affiches du film fantastique allemand, Le Cabinet du docteur Caligari, réalisé par Robert Wiene - 1920
Affiche allemande réalisée par l’Atelier Ledl & Bernhard
5 notes
·
View notes
Das Cabinet des Dr. Caligari, Robert Wiene (1920)
Cinematography: Willy Hameister
| Germany
8 notes
·
View notes
Anton Grot’s “Mystery of the Wax Museum”
La première version de « Mystery of the Wax Museum » / « Masque de cire » (1933) est moins connue que son remake « House of Wax » / “ L'homme au masque de cire ” (1953) tourné en 3-D et avec Vincent Price, mais nettement meilleur.
Dirigé par l’infatigable Michael Curtiz («Casablanca») qui n’a pas moins de 180 films à son actif, c’est une de ses rares incursions dans le monde de l’épouvante.
La réussite du film réside en partie dans la présence de la future « fiancé de King Kong » Fay Wray dans le rôle de Charlotte, première « scream queen » de l’histoire du cinéma.
Et de sa pétillante partenaire Glenda Farrell dans le rôle de Florence, une Tintin féminine, intrépide et drôle, déterminée à résoudre l’énigme du musée de cire. Girlpower of 1933.
Le film échappe à la censure du tout récent « Code Hays », ce qui permet au reporter Florence de poser des questions assez indiscretes aux policiers chargés de l’enquête
et d’exprimer le besoin d’un remontant après avoir vu lune étrange créature.
Mais ce qui nous intéresse surtout ici, c’est le travail d’Anton Grot, chef décorateur émérite de la Warner Bros., connu pour son penchant pour l’expressionnisme et ses architectures vernaculaires dans des drames sociaux.
Au lieu d’associer les éléments horrifiques du film avec des décors gothiques ou baroques alors en vogue (comme c’était encore le cas pour « Doctor X » 1932 du même Michael Curtiz avec le même Anton Grot comme chef décorateur), Grot crée ici des lieux résolument modernes et assez inhabituels pour un film d’horreur.
Ainsi la morgue de New York, lieu habituellement représenté lugubre et sombre, devient presque une cathédrale de lumière où les morts sont joliment disposés dans un cercle parfait.
Cela n’empêche pas d’utiliser aussi des éléments expressionnistes en abondance : des ombres menaçantes et des escaliers tordues suffisent à créer efficacement l’atmosphère nécessaire et renvoient directement au « Cabinet du Docteur Caligari » (1920) - le classique du genre.
Par le biais des perspectives inhabituelles, Grot renforce l’angoisse de notre héroïne perdue dans le musée à la recherche de son fiancé.
Telle Alice au pays des Merveilles, Charlotte s’enfonce sans hésitation dans les profondeurs d’un immeuble new yorkais.
Plus elle descend, plus les pièces s’enchainent et s’agrandissent
pour aboutir dans le laboratoire secret et souterrain du créateur des poupées de cire
qui étonne aujourd’hui encore par son design épuré, sa superstructure métallique élancée et ses passerelles suspendues.
Charlotte est capturé par le scrupuleux sculpteur Ivan Igor (Lionel Atwill) - sa fin semble proche.
Est-ce qu’elle sera transformée en poupée de cire ?
Et que fait la police ?
Quoi qu’il en soit, on peut considérer le laboratoire du musée de cire comme le chainon manquant entre le celui du Dr. Frankenstein
et de celui du Dr. No.
MYSTERY OF THE WAX MUSEUM 1933 Michael Curtiz / Anton Grot
FRANKENSTEIN 1932 James Whale / Herman Rosse
DR NO 1962 Terence Young / Ken Adam
10 notes
·
View notes
"Le Cabinet du Docteur Caligari" de Robert Wiene (1920) avec Conrad Veidt et Werner Krauss, novembre 2018.
14 notes
·
View notes
Ce tableau est une huile sur toile nommée La Ville, réalisée par le peintre polonais Jakob Steinhardt en 1913.
L'influence de la peinture expressionniste se fait sentir dans ce tableau : d'abord par l'angularité des formes mais aussi par l'aspect penché ou distordu des éléments architecturaux comme les portes et les fenêtres. L'atmosphère lugubre et le contraste lumineux sont très marqués, et les éléments du décor côtoyés par les personnages n'ont plus rien de réel. Par ailleurs l'absence de perspective et la violence des clairs obscurs mettent en valeur ces décors anguleux, et l'aplanissement des des éléments et le contraste très marqués soulignent cet aspect un peu loufoque, lugubre. La ville semble très animée, presque chaotique : la rue se distord et même les bâtiments semblent saluer et engloutir le cortège funèbre. On croirait assister au défilé macabre des défunts sous la lumière des réverbères.
Cette oeuvre novatrice m'inspire beaucoup, elle arrive à présenter le monde dans une perspective tout à fait subjective. Les codes la peinture académique sont cassés et totalement déformés pour obtenir un effet sensible, pour évoquer des humeurs ou des idées. Cette oeuvre privilégie l'expérience émotionnelle à la réalité physique, et je trouve ça fascinant. Quand j'ai vu ce tableau pour la première fois, j'ai été prise par le jeu des ombres et lumières, et par cette atmosphère loufoque qui s'en dégage. Les ombres semblent s'étirer le long de la rue et la foule donne vraiment une impression de mouvement, comme si la ville grouillait de macabés fêtards. Ce tableau me fait penser à un film emblématique du cinéma expressionniste, Le Cabinet du Docteur Caligari, réalisé par Robert Wiene en 1920. Les décors du film n'ont plus rien de réel et cherchent justement à créer cet effet sensible et à partager des passions.
0 notes
L’histoire du cinéma
C’est le 28 décembre 1895 que la première projection publique a eu lieu. Ce sont les frères Lumière, avec le cinématographe, qui en furent les présentateurs. Les premiers films étaient simplement de petites vues animées de 60 secondes. C’est en 1896 que les frères Lumière partent en tournée pour faire découvrir leur invention. Tout au long de ce voyage, les inventeurs concèdent quelques licences d’exploitation de l’appareil. Mais, jusqu’en 1903, le cinéma demeure une simple attraction.
C’est en 1902 que le cinéma connait son premier vrai film à succès, lorsque Georges Méliès réalise Le Voyage dans la lune. Puis c’est en 1906 que Charles Tait réalise le premier long métrage de l’histoire du cinéma : The Story of the Kelly Gang.
En 1908, le cinéma est finalement reconnu comme un art (le septième art). 1910 voit arriver le cinéma comique avec l’acteur Max Linder. Il crée le burlesque qui devient le premier genre cinématographique. Puis, entre 1908 et 1913, le langage du cinéma se développe grâce, en grande partie, à D.W. Griffith. En 1917, les cinéastes russes, menés par Vertov et Eisenstein, créent une nouvelle grammaire cinématographique en perfectionnant l’art du montage. En 1919, c’est le début d’un nouveau genre en Allemagne : l’expressionnisme. C’est Robert Weine qui invente le genre avec Le Cabinet du docteur Caligari. Ce genre dépeint une vision du monde et des atmosphères noires et angoissantes. Pendant ce temps, en France, nait dès 1916, le mouvement avant-gardiste, aussi connu sous le nom d’impressionnisme. Ce mouvement prendra de l’ampleur vers 1921 et se poursuivra jusqu’à la fin des années 1920. Finalement, les années 1920 voient aussi le burlesque américain prendre sa place dans les genres cinématographiques et devenir le « slapstick ». C’est Chaplin qui en sera la grande figure.
Puis, c’est en 1927 qu’arrive le premier film parlant : The Jazz Singer. La transition du cinéma muet vers le cinéma parlant ne fut pas facile. Plusieurs grands du septième art ont vu leur étoile pâlir, n’étant pas capable de s’adapter.
C’est finalement dans les années 1930 que le cinéma muet finira par mourir.
Avec l’arrivée du cinéma parlant, vient aussi un nouveau genre. C’est en France, au début des années 1930, que se développe le réalisme poétique. Cette époque est aussi connue comme l’âge d’or du cinéma français. C’est la grande époque de Jean Renoir et Jean Gabin. C’est aussi à ce moment que le réseau de distribution américain commence à prendre de l’ampleur, pour tranquillement devenir ce qu’il est aujourd’hui. Les années 1940 (suite à la Seconde Guerre mondiale) voient naitre le néo-réalisme italien. En fait, c’est Visconti qui réalise le premier film de ce mouvement, en 1942 (Ossessione). C’est une époque riche pour le cinéma italien, avec des réalisateurs comme De Sica et Rossellini. Puis, au début des années 1950, un groupe de réalisateurs français créent le cinéma de la nouvelle vague. Ce cinéma qui rompt avec la tradition fera beaucoup de vagues. Il faut mentionner Les 400 coups et À bout de souffle, qui sont les deux films les plus souvent cités pour cette période. Les années 1960 et 1970 voient un cinéma plus engagé prendre le devant de la scène. C’est aussi à ce moment qu’on peut situer le début des différents cinémas nationaux.
Malgré la diversité cinématographique actuelle, beaucoup de gens croient que le cinéma d’Hollywood est le seul cinéma valable. Mais il y a toujours de bons films qui sont produits chaque année, de partout dans le monde : des films d’auteurs, des films indépendants et des films provenant des cinémas nationaux de différents pays.
C’est ce cinéma qui nous intéresse.
Source
https://lepetitseptieme.ca/histoire-du-cinema/
0 notes
Das Cabinet des Doktor Caligari
Movie poster: 1920
0 notes
Au XIXe siècle, dans un petit village d'Europe de l'est, Victor Van Dort découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée, Emily. Durant son voyage, sa femme, Victoria Everglot l’attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s'avère beaucoup plus colorée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme.
Titre original : Tim Burton’s Corpse Bride
Titre français : Ls Noces Funèbres
Année : 2005
Date de sortie : 23 septembre 2005 (USA), 19 octobre (France)
Durée : 76 minutes
Genre : Animation, fantastique, romance, comédie musicale
Réalisation : Tim Burton & Mike Johnson
Scénario: John August, Pamela Pettler & Caroline Thompson
Musique : Danny Elfman
Producteurs : Tim Burton & Allison Abbate
Sociétés de production : Warner Bros. Pictures, Tim Burton Animation Co., Laika Entertainment & Will Vinton Studios
Sociétés de distribution : Warner Bros
Pays d’origine : États-Unis & Royaume-Uni
Langue : Anglais
Budget : 40 000 000 $
Recettes : USA – 117 195 061 $ / France – 1 401 244 entrées
Casting
Voix originales :
Victor Van Dort : Johnny Depp
Emily, la mariée défunte : Helena Bonham Carter
Victoria Everglot : Emily Watson
Nell Van Dort / Hildegarde : Tracey Ullman
William Van Dort / Mayhew / Paul le serveur : Paul Whitehouse
Maudeline Everglot : Joanna Lumley
Finis Everglot : Albert Finney
Barkis Bittern : Richard E. Grant
Voix françaises :
Victor Van Dort : Bruno Choël
Emily, la mariée défunte : Laurence Bréheret
Victoria Everglot : Céline Mauge
Nell Van Dort : Brigitte Virtudes
Hildegarde : Lily Baron
William Van Dort : Patrice Dozier
Mayhew : Michel Fortin
Paul le serveur : Bruno Magne
Maudeline Everglot : Frédérique Tirmont
Finis Everglot : Georges Claisse
Tim Burton c’est inspiré d’œuvre classique pour Les noces funèbres (2005). Certains plans ont été repris tel que Le Cabinet du docteurs Caligari de Robert Wiene (1920) ou bien inspiré de la légende juive de La Mariée morte, issue d’un recueil du XVIe siècle tel que l’ambiance du film fait référence à celle de L'Étrange Noël de monsieur Jack (1993). Il a dessiné lui-même toutes les scènes, tous les personnages, puis les directeurs artistiques, les plasticiens et les décorateurs ont pris le relais.
0 notes
"Le Cabinet du Docteur Caligari" de Robert Wiene (1920) avec Conrad Veidt et Werner Krauss, novembre 2018.
13 notes
·
View notes
"Le Cabinet du Docteur Caligari" de Robert Wiene (1920) avec Conrad Veidt et Werner Krauss, novembre 2018.
8 notes
·
View notes