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rockerill · 10 years
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Rockerill by Club Plasma. 
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Tips de programmateurs : #10 Michel Degueldre – Le Belvédère (Namur)
A la suite de nos interviews avec des programmateurs du nord du pays, les francophones de Club Plasma passent maintenant sur le grill ! Michel Degueldre nous parle du Belvédère, cet ancien terminus de téléphérique devenu salle de concerts perchée sur les hauteurs de la Citadelle de Namur. Une programmation émergente, nationale et internationale, le tout avec une vue imprenable sur la capitale wallonne.
Le Belvédère est connu pour sa programmation essentiellement locale et nationale. Êtes-vous également ouvert à une programmation plus internationale ?
Oui, tout à fait, on invite d’ailleurs très régulièrement des artistes de pays voisins. Mais lorsque l’on reçoit des artistes internationaux, c’est souvent à l’occasion de tournées qui les font passer par notre région ou lorsqu’il y a une opportunité dans leur agenda. Nous avons notamment pu recevoir Phil Rudd (batteur d’AC/DC, Nouvelle-zélande), Pro-pain (New York), The Liminanas (France), Jacco Gardner (Hollande), etc.
Le cadre idyllique du Belvédère vous apporte-t-il reconnaissance et visibilité ?
Oui, c’est un élément déterminant pour nous ! La beauté du site avec la magnifique vue sur Namur de notre terrasse, la grande facilité de parking et le fait que nous n’ayons pas de voisins nous offre beaucoup d’avantages. Ce cadre participe également à l’image du Belvédère, liée à la Citadelle, la Route Merveilleuse et le Théâtre de Verdure.
Quels sont les prochains grands projets pour le Belvédère ?
Nous allons complètement changer la partie “bar” de notre établissement d’ici fin 2018. Nous prolongeons bien entendu nos collaborations avec “Vive la Fête”, le festival “Verdur”, les “Solidarités”, etc.
Est-ce qu’un groupe débutant à une chance de jouer chez vous ?
Bien évidemment, et nous en accueillons beaucoup en première partie de nos concerts. Nous demandons seulement un niveau de finition suffisant, qui se concrétise souvent par le fait que le groupe a déjà édité (ou est sur le point d’éditer) un EP.
Comment faire pour ne jamais être programmé chez vous ?
Envoyer un mail impersonnel contenant le lien du site et du Facebook du groupe, et attendre de façon passive sans se manifester à nos différents concerts, sans rencontrer les membres du Belvédère… Bref, en attendant qu’on appelle sur base d’un mail quelconque.
Propos recueillis par Sarah Roulet
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Tips de programmateurs : #9 Simon Bériaux & Emilie Bruyère – La Ferme du Biéreau (Louvain-la-Neuve)
A la suite de nos interviews avec des programmateurs du nord du pays, les francophones de Club Plasma passent maintenant sur le grill ! Simon Bériaux de la Ferme du Biéreau nous raconte la genèse de l’un des plus vieux bâtiments de Louvain-la-Neuve, devenu “maison de toutes les musiques”… et de tous les musiciens.
De la ferme à la scène, pourriez-vous revenir un peu sur l’histoire de votre salle atypique ?
C’est bien simple, au début il y avait des champs et une ferme. Et puis une ville a poussé comme un champignon et il n’y avait plus de champs. D’autres chants les ont remplacés dès les années 70 sous l’impulsion des babas cools du coin. Et enfin, comme la Grange allait potentiellement tomber, tout le monde s’est cotisé pour réparer l’affaire. La salle de concert est maintenant rénovée et prête à accueillir tout un tas d’événements.
Quelles particularités un artiste se doit-il d’avoir pour être programmé chez vous ?
Être assorti aux belles poutres, quel que soit son genre musical.
Vous soutenez les artistes émergents. Mon groupe débutant (mais plein de talent) a-t-il une chance de jouer chez vous ?
Et comment ! Via le Grand Tremplin BW d’abord, via les premières parties ensuite, et bientôt dans la nouvelle salle des écuries (2019), à plus petites dimensions (c’est important de rester modeste, malgré tout ton talent). Il peut aussi jouer pas loin de chez nous, en co-programmation avec des lieux partenaires et le soutien de Court-Circuit (merci les gars !).
Et si mon groupe n’est jamais monté sur scène ?
La première fois est toujours un peu stressante, mais après on se sent mieux.
Comment faire pour ne jamais être programmé chez vous ?
Vendre trop cher un spectacle qui n’en vaut pas la peine ou demander un cachet trop important… Les fermiers sont radins et aiment les bons produits, c’est bien connu.
Propos recueillis par Sarah Roulet
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Tips de programmateurs : #7 Jean-Christophe Gobbe & Julian Trevisan – Le Rockerill (Charleroi)
A la suite de nos interviews avec des programmateurs du nord du pays, les francophones de Club Plasma passent maintenant sur le grill ! Jean-Christophe Gobbe et Julian Trevisan nous présentent le Rockerill, l’ancienne usine de la Providence, et son univers alternatif au sein de la galaxie carolo.
Le Rockerill est devenu un lieu emblématique et dispose de multiples atouts, mais qu’aimeriez-vous encore entreprendre, si c’est le cas, pour innover d’avantage ?
Nous aimerions agrandir le Rockerill, faire de la grande salle un espace de concert permanent avec tous les aménagements nécessaires à son exploitation. Nous voulons aussi maintenir une programmation de grande qualité, continuer à proposer des artistes de renom et placer Charleroi au devant de la scène comme une ville riche en propositions culturelles et musicales.
Pensez-vous que la réputation de votre salle à Charleroi motive de jeunes groupes carolos à se lancer ?
Malheureusement je ne pense pas, il manque une véritable scène musicale à Charleroi. Oui, il y a des artistes dans différents styles qui percent, on peut retenir JeanJass, Mélanie de Biasio, Daniel Romeo… Mais il manque un lien entre tous les artistes carolos.
Comment sélectionnez-vous vos artistes ?
On reçoit un tas de demandes, on les analyse, on les écoute, on juge selon différents critères : le style (le Rockerill est axé sur le rock, le psyché, le garage, le punk, le hip hop et les musiques électroniques), la qualité du registre et des musiciens, et le feeling. D’autre part, on dispose d’une liste d’artistes que l’on souhaiterait booker. Ce n’est pas toujours gagné, cela peut durer des années. On reçoit aussi pas mal de groupes qui sont en tournée.
Que répondez-vous à un groupe se présentant chez vous mais n’ayant jamais mis les pieds sur scène ?
Souvent ils nous diront que ce n’est pas leur première scène… mais nous ne sommes pas fermés : si le groupe a du potentiel, on se doit de leur donner une chance.
Comment faire pour ne jamais être programmé chez vous ?
Ne pas correspondre au style de la maison.
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Tips de programmateurs : #6 Samuel Baems & Denis Jalocha – Le Salon (Silly)
A la suite de nos interviews avec des programmateurs du nord du pays, les francophones de Club Plasma passent maintenant sur le grill ! Samuel Baems et Denis Jalocha nous présentent leur “Salon”, une salle chaleureuse où le duo de programmation s’emploie à promouvoir la culture musicale en milieu rural.
Votre salle est connue pour sa convivialité, que pensez-vous que cela apporte comme + concrètement ?
Le lieu est convivial car la salle de concert est le prolongement du bar et qu’on passe de l’un à l’autre sans séparation, tout le monde est proche de tout le monde, aussi bien les musiciens que le public.
Du coup le public croise le groupe dans la salle ou le bar et, après le concert, souvent le groupe vend et dédicace ses albums, t-shirts et autres en discutant avec ses anciens ou nouveaux fans du soir.
Est-ce que l’aspect de proximité et la petite taille du village de Silly permettent à de jeunes groupes de débuter plus facilement chez vous ?
Malgré la petite taille du village, certains des plus grands groupes de Belgique sont venus. Cela permet en effet aux jeunes groupes de jouer en première partie d’un groupe confirmé et de se produire devant un public autre que celui des grandes villes telles que Bruxelles, Liège…
C’est quoi votre philosophie de programmation ?
Tout d’abord de programmer des groupes confirmés, aussi bien issus de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Flandre que de l’international.
Pouvoir ensuite donner la chance à des groupes émergents de jouer dans de bonnes conditions avec une bonne promotion et en première partie de ces groupes plus reconnus.
Enfin, d’être le plus éclectique possible. Nous programmons la plupart du temps des styles pop, rock et électro mais également de la chanson pop française, du jazz, etc. Nous voulons essayer de donner une place à tout le monde.
Un conseil pour un groupe qui n’a jamais fait de scène et qui veut jouer chez vous ?
Il suffit de nous contacter via FB ou par mail via notre site en nous envoyant des liens à écouter.
Comment faire pour ne jamais être programmé chez vous ?
Se prendre pour des stars et exiger tout et n’importe quoi. Entre programmateurs et organisateurs nous parlons beaucoup et tout se sait très vite…
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Tips de programmateurs : #8 Joël Hahaut – Atelier Rock (Huy)
A la suite de nos interviews avec des programmateurs du nord du pays, les francophones de Club Plasma passent maintenant sur le grill ! Entretien avec Joel Hahaut, responsable de programmation et animateur à l’Atelier Rock à Huy, salle de concerts en bordure de Meuse qui est également un lieu de formation aux musiques actuelles.
L’Atelier Rock est, comme son nom l’indique, un atelier. Pouvez-vous nous dire comment le concept est né ?
Il y en avait pas mal des musiciens autodidactes à Huy en 1987. Ils avaient l’envie d’apprendre, mais pas dans le cadre d’une académie de musique avec un répertoire classique. En 1987, Patrick Arthung, un musicien local, crée un “Atelier Rock”, le premier du genre en Belgique. Fin ‘89, l’Atelier Rock accueillait déjà une cinquantaine d’élèves de guitare, basse, batterie, clavier et chant. Dans le même temps, des groupes locaux étaient en demande de scène et c’est tout naturellement que l’Atelier Rock organisa ses premiers concerts. Actuellement, nous avons un espace de 10 classes, 2 bureaux, une salle d’accueil, et une salle de spectacle de 250 places debout, équipée au cours du temps grâce à l’aide de la Communauté Française/Fédération Wallonie-Bruxelles.
En quoi vos formations se différencient-elles de celles des académies de musique ?
Le programme d’apprentissage individuel est au rythme de l’élève qui est orienté vers la connaissance des musiques actuelles et est accompagné dans sa créativité. L’objectif est de passer de l’apprentissage à la création puis à la diffusion, notamment grâce au concert des élèves organisé chaque année.
Si j’ai le “meilleur” groupe de Belgique, mais que nous n’avons encore joué nulle part, me donneriez-vous une chance de jouer sur votre scène ?
Si le comité de programmation de l’Atelier Rock estime que vous êtes effectivement le meilleur groupe de Belgique, vous aurez toutes les chances de jouer sur notre scène !
Enfin, comment procéder pour que mon groupe ne soit absolument jamais programmé chez vous ?
Pour ne jamais être programmé à l’Atelier Rock, il suffit de ne jamais nous proposer votre projet…
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Les médias... et les musiciens
Dans un monde médiatique et musical très concurrentiel, une identité forte est indispensable. Apprenez à connaître ceux que vous essayez de convaincre, qu’il s’agisse de journalistes, du public ou des professionnels. Aujourd’hui, un projet de qualité ne suffit plus pour attirer leur attention.
Les médias
On distingue plusieurs types de médias : les traditionnels (radio, télé, presse écrite), les spécialisés (culturels avec plusieurs niches de genres) et les online (blogs, sites, web télés, streaming…). Ils peuvent être publics, privés ou associatifs. Certains ont une couverture nationale, d’autres visent un public local. Et chacun a des impératifs différents : le délai de production (de l’instantanéité d’internet à 3 mois pour les mensuels), le public cible (des curieux de nouveautés aux amateurs de mainstream), le ton (de l’intellectuel, à la proximité, en passant par l’impertinence), les types de contenus (des nouvelles brèves en ligne aux articles de fond des périodiques). Avant de les approcher, pensez à adapter votre message à leurs besoins. 
Gardez à l’esprit que la place consacrée aux projets émergents ou alternatifs dans les médias traditionnels se réduit d’année en année. Ce n’est pas une fatalité mais malheureusement un constat quantifié. Les impératifs commerciaux limitent la prise de risque et les incite à contenter en priorité le plus grand nombre, souvent au détriment de la diversité musicale et de la découverte. Dans un premier temps, les opportunités sont souvent plus nombreuses dans les médias en ligne, locaux ou spécialisés. 
Ciblez ensuite les journalistes qui vous semblent les plus pertinents pour votre projet. Pour les identifier, référez-vous aux colophons, notez leur nom après la lecture d’un article et n’hésitez pas à vous adresser aux Maisons de la presse de votre région. Saisissez aussi les opportunités de rencontre : concerts et festivals, événements professionnels (Propulse/Glimps/WBM…), concours et tremplins, drinks, formations… Rien ne vaut les contacts personnels. Et si vous en avez les moyens, faites appel à un attaché de presse dont le précieux réseau pourra vous ouvrir des portes. 
Enfin, proposez-leur un angle, un pitch. Les journalistes sont souvent sous pression, ont peu de temps et beaucoup de sollicitations. Facilitez-leur le travail en mettant en avant ce qui vous différencie, ce qui est nouveau ou surprenant… et allez droit au but en répondant tout de suite aux premières questions qu’ils se posent, les fameux « 5W » : Who (qui êtes-vous?), What (quelle est votre musique?), Where (d’où venez-vous?), When (quand : création, album, concert) et Why (qu’est-ce qui est nouveau, intéressant ou original?). Ce message doit être le même, partout, tout le temps et pour tout le monde.
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Les conseils  
Olivier Biron, attaché de presse indépendant à la tête de This Side Up :
Soyez professionnels : soignez et modernisez votre kit presse, utilisez des supports de qualité (bio, vidéos, photos, physique, son en ligne) et actualisez-les, répétez les messages principaux, développez un rétro-planning de lancement, choisissez comme porte-parole celui qui est le plus à l’aise avec l’exercice, préparez-vous avant une interview… 
Accrochez leur intérêt : développez votre fan base et vos likes, mettez en avant vos expériences à l’étranger, les couvertures positives, ce qui vous différencie, une approche nouvelle, des partenariats avec des musiciens connus…
Personnalisez : ciblez les médias et les journalistes, adressez-vous à eux personnellement, allez à leur rencontre, relancez-les, demandez-leur ce qui les intéresse…
Soyez original : autant dans votre son que dans votre image, osez être différent sur papier et sur scène, tentez l’humour ou la provoc…
Créez la surprise : dans la façon dont vous les approchez, les outils que vous envoyez, le bagout dont vous faites preuve…
Surtout ne vous découragez pas et saisissez toutes les opportunités!
@This_SideUp - www.facebook.com/thissideup.be
Les musiciens
Avant de mettre ces conseils en pratique, une étape ne doit pas être négligée : définir son identité. Sans identité et sans image, vous n’existez pas. Votre « identité » est la façon dont vous voulez être perçu, votre « image » est la façon dont vous êtes perçu. Comme le public, les médias attendent qu’on leur raconte une histoire et, pour qu’ils s’attachent durablement, le personnage central doit avoir une identité forte. Plus votre identité sera claire, plus votre image y correspondra. 
Votre identité doit être : ➢ Claire et simple ➢ Différenciante ➢ Cohérente ➢ Honnête ➢ Incarnée ➢ Remise en question régulièrement
Imaginez que vous ayez seulement une minute pour convaincre un journaliste, un programmateur, un label ou un fan potentiel de s'intéresser à votre projet musical. Que lui diriez-vous ?
Ophélie Boffa Communication expert
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Droit d’auteur & droits voisins : ce qu’il faut savoir
Ces derniers mois, on ne compte plus les articles sur la rémunération des artistes : le contrat entre Sony et Spotify qui a fuité, les failles des modèles du streaming, le lancement de Apple Music… Parallèlement, plusieurs associations d’artistes se sont regroupées pour lancer la campagne Fair Internet for Performers, une campagne pour une rémunération équitable des droits sur Internet. L’occasion de revenir sur quelques notions avant de prendre part à ce large débat.
Le droit d’auteur exactement Le droit d’auteur, tout le monde en a plus ou moins une vague idée. Et pourtant, c’est un livre d’une soixantaine de pages dans le code de droit économique. Autant vous dire que c’est une matière complexe. Nous allons donc rester simple et ne pas entrer dans les détails. Le but de cet article est de défricher le terrain.
Lorsqu’on est jeune musicien et que l’on parle droit d’auteur, on pense souvent protection de ses œuvres. 
Une légende prétend que pour protéger ses œuvres, il faut s’inscrire à la Sabam. Or c’est faux. En tant que jeune musicien, une affiliation pourrait être une perte de temps pour vous… et pour la Sabam. Pourquoi ? Parce que des deux côtés, cela peut vite être beaucoup d’administration pour pas grand-chose. 
Comment protéger vos œuvres ? C’est simple. Les œuvres originales sont automatiquement protégées par le droit d’auteur dès le moment de leur création. Aucune affiliation ou dépôt n’est donc nécessaire.
Pour cela , il faut que l’œuvre soit originale et concrète. • Originale : elle porte l’empreinte de la personnalité de l’auteur. Elle ne peut pas avoir déjà été faite ou entendue (plagiat).
• Concrète : elle doit exister concrètement, avoir été mise en forme. Y avoir pensé ne suffit pas. On peut presque ici parler de preuve. En cas de problème, il faut évidemment pouvoir prouver que vous en êtes bien l’auteur et la date à laquelle vous l’avez créée. Pour cela, l’envoi d’un cd par courrier est suffisant, tant que l’enveloppe reste fermée. Le cachet de la poste faisant foi. Vous pouvez aussi faire un dépôt en ligne sur www.onlinedepot.be, un service gratuit de la Sabam.
Que fait la Sabam ? Elle gère collectivement les droits de ses membres. Lorsque vous vous affiliez, vous mandatez la société pour qu’elle gère vos droits à votre place. Avant de s’affilier, il convient de se poser les bonnes questions. Les questions à se poser sont :
• Dois je m’inscrire à la Sabam ? o Non si c’est pour protéger mes œuvres. o Oui si vous êtes auteur, compositeur, arrangeur ou éditeur, que vous estimez ne pas pouvoir gérer vos droits et que vous préférez mandater une société pour le faire. Dans ce cas, il suffit de vous rendre sur le site et de suivre la procédure.
Les droits voisins ?
Moins connus que le droit d’auteur, les droits voisins sont des droits voisins du droit d’auteur (d’où leur nom). Dans la pratique, ils ont trait à l’enregistrement d’une œuvre. Les artistes-interprètes bénéficient de droits voisins mais aussi les producteurs et les organismes de diffusion. Pour pouvoir en bénéficier, les ayants droit doivent être affiliés à une société de gestion collective. En Belgique, les deux sociétés qui gèrent ces droits sont la Simim pour les producteurs et PlayRight pour les artistes-interprètes.
Les droits voisins sont collectés au nom de ces deux sociétés par la rémunération équitable.
Des droits voisins sont générés lorsqu’une œuvre enregistrée est diffusée ou vendue. Il n’y a donc pas de droits sur la musique live.
Le contrôle de la diffusion des enregistrements dans toutes les discothèques, restaurants et autres supermarchés du pays est pratiquement impossible. Savoir qui diffuse quoi, et donc à qui précisément revient la rémunération équitable, est illusoire. Les sociétés de gestion se basent donc sur des paramètres leur permettant d’avoir une idée plus ou moins proche de la réalité. La répartition des droits est basée sur les listes de diffusion radio ainsi que sur les ventes de CDs. (Avouons–le, statistiquement parlant, il y a plus de chances d’entendre Stromae chez votre coiffeur que Romano Nervoso). Voilà pourquoi les questions à se poser avant de s’affilier doivent partir de l’angle de la répartition. Mes enregistrements sont-ils diffusés à la radio ? Est-ce que je vends des enregistrements via le circuit officiel ? Note : les ventes de cds après un concert ne sont pas prises en compte. Exemple, si vous êtes interprète :
• Dois je m’inscrire chez PlayRight ?
Oui si : 1. Vous êtes musicien et/ou chanteur, 2. Vous avez participé à un enregistrement musical. 3. Cet enregistrement a été « diffusé ». Dans tous les cas, il est bon de rappeler que lorsque vous vous affiliez à l’une de ces sociétés, vous en acceptez le règlement. Règlement que vous aurez, évidemment, pris soin de lire avant de signer. ☺
Pourquoi doit-on remplir une fiche (relevé des œuvres exécutées) Sabam quand on fait un concert ?
Si vous êtes membre de la Sabam, la société doit savoir où vos morceaux ont été joués. Elle doit pouvoir lier les droits payés par l'organisateur à une playlist. Sur base de ce "matching", l'argent est reversé aux ayants droit. De nouveau : pour toucher vos droits, vous devez faire vos devoirs. Vous pouvez d'ailleurs à présent renvoyer votre setlist de manière électronique.
Si vous n'êtes pas membre, vous ne devez en principe pas remplir de fiche. Cependant, il arrive que la société demande à l'organisateur une preuve que les morceaux joués ne font pas partie du répertoire Sabam. Il est donc possible que le ou la responsable du concert vous demande de remplir une fiche simplement pour éviter de payer des droits inutilement. Pas de panique, en remplissant ce papier, vous ne signez pas votre arrêt de mort avec la Sabam.
Donc l'un dans l'autre, et certainement dans le premier cas, un conseil : remplissez le relevé des œuvres exécutées.
Pour aller plus loin : www.sabam.be www.playright.be www.simim.be Sindy Kinard - Banzaï Agency
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Seconde résidence
Bosser son set, perfectionner son chant, optimiser sa mise en place ou encore son attitude sur scène… Autant d'étapes essentielles dans le perfectionnement d'un groupe en développement, pour lesquelles les résidences peuvent s'avérer indispensables.
Il y a quelques années, le festival champêtre Deep in the Woods accueillait les Girls In Hawaii comme "artistes en résidence" à la veille de l'enregistrement de ce qui allait devenir leur Everest. Si cela a signifié pour eux bien plus que de flâner sur le site avec la guitare en bandoulière, il nous semble judicieux de clarifier un tant soit peu le concept : une résidence, a fortiori d'artiste, késako ?
Du côté de Wikipédia, on parle formellement d' "octroi temporaire, par une institution publique ou privée, d'un espace à un artiste, afin de favoriser la création et l’exposition d’œuvres d’art, ou l’élaboration de spectacles vivants ou filmés". Mais pour un (jeune) groupe en développement en Fédération Wallonie-Bruxelles, que cela signifie-t-il exactement? Eh bien… Beaucoup de choses.
Les objectifs qu'on veut donner à une résidence peuvent être multiples : si certains musiciens les envisagent comme une "répet' grandeur nature", où ils travailleront leur son, leurs éclairages ou leur show dans les conditions du live, d'autres en profiteront comme d'un espace propice à la composition (l'exemple Girls In Hawaii), tandis que d'autres encore préféreront être encadrés par divers professionnels afin de booster leur projet.
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"Ni The Voice, ni la Star Ac'"
C'est ce dernier type d'accompagnement que propose le Studio des variétés, structure mise en place en 2012 qui s'adresse à tous les artistes pratiquant les musiques actuelles du côté "franstalig" de la frontière linguistique. Soit des résidences s'étalant sur quelques jours ou sur une année complète (!), toujours encadrées par des professionnels du milieu (du chanteur métal chevronné David Féron, au leader de Balimurphy, Cédric Van Caillie). Benjamin Coopmans, coordinateur technique, nous explique : "on commence systématiquement par une journée de "diagnostic", ou d'"évaluation", pour voir ce dont le groupe a besoin. On est toujours dans la suggestion et non dans l'obligation : on n'est ni The Voice, ni la Star Academy. Le but, c'est aussi de faire essayer de nouvelles choses aux musiciens, même si on les sort de leur zone de confort : au pire, ce qu'on risque, c'est qu'ils se disent "ah, mais ça tue, on garde!""
Et si leur encadrement tourne à plein régime, c'est que la recette porte (souvent) ses fruits. Un exemple? "On a eu Fred and the Healers en résidence récemment, qui ont abordé la chose en se disant "on ne sait jamais". Comme ça fait longtemps que le groupe tourne, on n'était pas sûr de ce qu'on allait pouvoir leur apporter. Et au final, ils étaient ravis qu'on ait pu mettre le doigt exactement sur ce qui n'allait pas. Avoir un regard extérieur attentif et constructif sur son projet, ça peut franchement aider à avancer…"
Concrètement, si le Studio des variétés n'est pas le seul à organiser des résidences coachées (on pense notamment à Jaune Orange ou à l'Atelier Rock de Huy), il est aussi tout à fait possible de passer par la bande pour perfectionner son projet sur scène. Premièrement, il faut savoir que tous les centres culturels (dont fait partie le Botanique) ont pour devoir (ou mission, c'est selon) de réserver leurs salles une partie de l'année à des résidences d'artistes. Ensuite, si de plus en plus de maisons des jeunes s'équipent correctement, beaucoup d'entre elles sont friandes d'accueillir de jeunes groupes en résidence. Et enfin, ça ne coûte rien de demander un coup de main à votre salle locale favorite : si c'est demandé gentiment, beaucoup voudront bien vous "prêter" leurs locaux en échange, par exemple, d'un concert gratuit dans la foulée.
À ceux qui douteraient de l'utilité de sortir de son local de répet' pour porter son groupe un peu plus loin, on ne saurait que conseiller de (re)voir le magistral film posthume This Is It pour se rendre compte qu'à tous les niveaux (et même celui de Michael Jackson), il y a des gens derrière les artistes pour les conseiller. À bon entendeur…
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Salarié dans le secteur de la création
Vous travaillez dans le secteur de la création ou de la culture ? Il vous est alors souvent difficile de distinguer au préalable votre salaire d’un montant facturé. Ou, inversement, de définir le montant à facturer en fonction du salaire souhaité. Voici quelques conseils et astuces pour mieux maitriser votre situation et renforcer votre position lors de vos négociations salariales. 
Petites indemnités pour musiciens débutants En tant que musicien débutant, vous pouvez recourir au régime des petites indemnités (RPI). Ce RPI est une indemnisation forfaitaire pour des prestations artistiques. Vous ne pouvez donc pas le cumuler avec une autre indemnité de défraiement. Vous êtes en outre soumis aux plafonds suivants : • maximum 122,24 euros/jour par commanditaire ; • maximum 2444,74 euros/an ; • maximum 7 jours d’affilée pour le même commanditaire ; • maximum 30 jours par an. Vous pouvez provisoirement recourir au RPI par le biais d'une simple déclaration sur l’honneur signée par vous et par le commanditaire. À terme, une carte d’artiste fera office d’instrument de contrôle.   
Du montant facturé au salaire net Vous souhaitez recourir à un contrat de travail ? Il est alors intéressant de collaborer avec un Bureau Social pour Artistes (BSA). En effet, en tant qu’artiste vous bénéficiez ainsi de la même protection qu’un salarié. Vous passez grosso modo par deux étapes du montant facturé au salaire net : • montant de facturation : le montant de votre facture (le coût total, par exemple pour un organisateur de concerts) ; • salaire brut : le montant facturé duquel sont déduits vos frais et un coefficient (charges patronales) que votre BSA applique ; • salaire net : votre salaire brut duquel sont prélevés vos cotisations sociales de salarié (13,07 %) et le précompte professionnel.
Récupérez vos frais Votre prestation inclut des frais de déplacement ? Vous devez acheter du matériel ? Transmettez une preuve de ces dépenses à votre BSA. Elles sont exonérées d'impôts et de cotisations à la sécurité sociale. Vous les récupérez donc en plus de votre salaire net.   Ce régime s’applique d’ailleurs aussi à vos frais de séjour, par exemple lorsque vous partez en tournée à l'étranger. Vous trouverez tous les forfaits applicables à de telles dépenses sur www.socialsecurity.be. Vous ne pouvez pas lier vos frais professionnels à un projet en particulier ou à une prestation spécifique ? Dans ce cas, ne les déclarez pas par le biais de votre BSA. Vous pouvez cependant les déclarer via l'impôt des personnes physiques.  
Le travail d’aujourd’hui est la protection de demain La conversion d’un montant de facturation en un salaire brut n'est pas une opération à perte. Vous avez déjà découvert comment récupérer vos frais. Votre coefficient aussi vous revient en partie. Logique : ces prélèvements permettent à votre bureau social de vous tisser un filet de sécurité financier. Vous avez ainsi droit à un salaire garanti et vous vous constituez des droits à la pension. Ces cotisations alimentent, en outre, votre pécule de vacances et votre prime de fin d'année. Enfin, vous gagnez un temps précieux, car vous ne perdez pas une seconde en administration. À la clé ? Plus de temps à consacrer aux répétitions et à vos prestations !   
Travailler avec un BSA et une ASBL En tant que membre d’un groupe ou d'un collectif d'artistes, il est peut-être intéressant de constituer une ASBL. Une telle structure vous simplifie en effet la vie pour :   • facturer vos prestations ; • gérer vos revenus ; • combiner des dépenses partagées ; • demander des subventions. La constitution d’une société est, en outre, un bon apprentissage dans votre développement professionnel, tout en vous permettant de continuer de collaborer avec un BSA.
Un contrat de travail apporte des garanties Vous devez négocier un contrat ? N’oubliez pas que via un bureau social, vous travaillez toujours sous contrat de travail. Même si vous convenez d’une indemnité journalière ou par projet. Concrètement, votre commanditaire doit alors respecter le droit du travail et le salaire minimum défini par la loi.   Pour les artistes de scène, ce salaire brut minimum s’élève, par jour, à 104,67 euros pour les prestations scéniques et à 69,34 euros pour les répétitions.
Du salaire net au montant facturé Votre premier salaire net perçu via votre bureau social est souvent difficile à déchiffrer, car il ne reste, en moyenne, que 40 à 45% du montant initialement facturé.   Mais rassurez-vous. Pensez au remboursement des frais et à la protection sociale que vous apporte un contrat de travail. Si vous avez un salaire net précis en tête, n’ayez pas peur de doubler au minimum ce montant dans vos négociations salariales avec votre commanditaire.
Eva Meyer, Office manager t-heater VRT www.t-heater.be
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DemoPitch & PopPitch, 2 nouveaux cycles de rencontres
Court-Circuit propose deux nouveaux cycles pour musiciens en partenariat avec t-heater et Poppunt. Tandis que lesDemoPitch sont des séances « individuelles », lors desquelles les musiciens ont la possibilité de présenter leurs productions musicales et leurs projets de développement, les PopPitchsont des séances « collectives », lors desquelles les participants rencontrent un musicien professionnel et discutent ensemble des multiples facettes d’une carrière musicale.
Les inscriptions aux sessions DemoPitch sont possibles par ici
Les inscriptions aux sessions PopPitch se font par là
Attention, le nombre de places étant limité, les premiers inscrits seront les premiers confirmés.
Plus d’info par ici
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Musique électronique : Home studio, Hardware ou Software?
Dans un monde où la musique coûte plus qu’elle ne rapporte, l’économie prône et entraine la course aux services low cost, globaux et « expédiés »... Sans prétendre donner la recette exacte pour devenir un producteur à succès, nous avons dressé un bref aperçu des pratiques et des problématiques observées dans la musique électronique. Nous nous pencherons ici sur le mixage et le mastering, et sur l’importance du passage du home studio au studio pro. Pour cela, je suis allé frapper à la porte de deux talentueux producteurs très impliqués dans leurs projets respectifs.


Brice Deloose du duo génial Sparkling Bits et ingé son pro du collectif Bruxellois FTRSND : il a collaboré avec le Brachland Ensemble de Cologne et a monté Klip Klap qui crée des bandes originales de jeux, films, spectacles comme avec Charleroi Danses, etc.. Il a également organisé les nocturnes de l’ULB et les soirées Tape It!
Noza, beat maker depuis près de 20 ans déjà pour Veence Hanao, Carl Et Les Hommes Boite, Baloji (ex-Starflam), Akro ou encore Grems. Il a aussi travaillé pour des films, des dessins animés pour la RTBF et Canal + (La Vie D'Adèle). Actuellement, il se consacre davantage à son projet solo avec des sons beaucoup plus chantés dans une veine électronique plus douce.
Une fois les présentations faites, voici pour ceux qui voudraient se lancer dans la composition de musique électronique plusieurs points qui semblent essentiels à mes deux interlocuteurs. 

Pour Noza, dans un premier temps, la curiosité musicale est essentielle : « s’intéresser aux musiques de tous horizons et comprendre à quoi sert une basse, une batterie, une ligne mélodique, comment emboiter le tout. », il est important de comprendre ce qui compose un morceau.
Selon Brice, quand vous avez trouvé « votre son » via software, vous pouvez envisager votre configuration idéale. Vous commencerez à vous entourer d’autres producteurs déjà plus avancés pour comprendre quelles machines vous conviennent le mieux.
Un investissement important dans du hardware reste une motivation supplémentaire pour passer du temps avec son instrument et finir par le maîtriser. Si vous envisagez le live, pensez-y en achetant vos machines !
« Attention, le home studio a ses limites : une acoustique trop confortable et personnalisée peut être une erreur, il est possible que le résultat ne soit pas bon dans un autre cadre acoustique », prévient Noza. Il suffit parfois de l’écouter dans un autre studio pour l’entendre autrement ou de le faire écouter à quelqu’un d’autre pour être dans un état d’esprit de partage et d’autocritique. La production paraît alors totalement différente.
MIX ET MASTER EN STUDIO PRO
Une fois que vous pensez votre morceau fini, il est en réalité loin de l’être ! Si vous voulez proposer une musique correspondant aux standards actuels de qualité, il vous sera indispensable de la faire mixer et masteriser.
Il existe toutes sortes de home studios et de studios pros faisant tant du mix que du mastering, ou même les deux. Au-delà de l’aspect pécuniaire, il est très important de choisir son studio en fonction de l’ingé son. Il devra avoir une culture musicale impressionnante et, idéalement, un pied dans la production musicale. Renseignez-vous, un ingé son spécialisé dans votre style musical est un plus ! Parfois il arrive que certains labels, défendant une certaine identité musicale, imposent leur ingé son préféré.
Concrètement, le mixage consiste en l’équilibrage d’un titre sur base des différentes pistes afin de rendre le tout harmonieux. L’ingé son va nettoyer votre morceau, ira chercher des fréquences de sons sous-exploitées pour faire ressortir certains instruments, il sublimera votre son.
Dans un second temps, les deux beatmakers conseillent vivement d’aller à la rencontre d’une personne ayant déjà un niveau avancé. Rien ne vaut une bonne démonstration live ! Pour ce qui des tutoriels Youtube, Noza recommande d’en suivre dans le but de parfaire votre connaissance des programmes à votre disposition.
Brice : « Tant que je suis plongé dans la composition, je me concentre davantage sur la recherche de sons et la structure générale du morceau. Je ne m’attarde pas trop sur le mix car c’est certainement la partie la plus pointilleuse et la plus longue qui risque de me faire perdre le fil de mes idées. »
Une fois convaincu de votre envie d’aller plus loin, vous éprouverez le besoin de vous offrir un certain confort de travail. Mes deux interlocuteurs s’accordent sur un point très important : les premiers investissements doivent être des enceintes de qualité et une bonne acoustique de la pièce. Ce sont les impératifs pour obtenir un son au plus proche de la réalité.
Ensuite, à vous de savoir si vous voulez travailler sur hardware (claviers, machines, boites à rythmes, tout ce qui est physique) ou software (programmes informatiques), selon vos besoins. Pour faire votre choix, sachez que dans la musique électronique le son hardware est ce qu’il y a de plus chaleureux. En effet, l'analogique est la passerelle entre la musique électronique et la musique acoustique. Le soft permet une finition plus rapide et le hardware, une création plus vivante et instinctive grâce au rapport directement physique à l’instrument.
Paradoxalement, pour la recherche de son et la création de leur identité propre, Noza et Brice ont deux approches différentes. Tandis que le premier a commencé à l’aide de machines, le second préconise l’utilisation d’instruments virtuels, logiquement meilleur marché et offrant un plus grand champ de possibilités.
Aujourd’hui, Noza sait exactement ce qu’il veut et est davantage préoccupé par ses structures de morceaux que par la création. Il a lâché le hardware pour les soft qui l’aident à séquencer et ordonner très facilement ce qu’il a pianoté sur son clavier à midi.
Le mastering est l’adaptation du son aux standards de diffusion sur base du master déjà mixé tout en le magnifiant encore, et en créant une cohérence entre les titres dans le cas d'un album.
Un conseil : comme quand vous investissez dans du hardware, vous ne voulez pas avoir la sensation de gaspiller l’argent que vous investirez dans votre mix et votre master. Vous vous assurerez donc d’arriver au studio avec la meilleure version que vous pouvez sortir de votre morceau, avec une base prête à être mixée.
Le problème actuel est le manque d’argent à tous les niveaux suite à la crise du disque et, là où les labels pouvaient se permettre d’investir dans la production, le mixage et le mastering du disque, c’est souvent aujourd’hui à l’artiste émergent de sortir l’argent de sa poche.
De ce fait, de plus en plus de studios font des prix avantageux, incluant mix et mastering. Or, on recommande de passer par deux ingé sons différents pour chaque étape car chacun a sa spécificité et il est toujours bon d’avoir un regard frais sur le son pour le mastering.
Le Stem Mastering est l’exemple le plus concret de cette course à l’économie. Pour 50 à 100€, l’ingé son va faire le mix et le mastering en une seule manipulation en mixant le morceau sur base d’un nombre restreint de pistes telles que bass L, bass R, melodic L, melodic R, etc... 

Pire, landr.com est un site proposant des services de mastering automatisés à partir de 6$ / mois. L'algorithme se dit doué d’une intelligence artificielle et construit autour d’un moteur adaptatif qui écoute et réagit à la musique. À tester…
En réalité, il faut savoir qu’un mix bien fait demandera 4 à 5 h de travail et le master, 1 à 2 h. Dans les milieux plus indé, ca vous coûtera 130 à 250 € par titre pour les deux (le mix coûte en général le triple du prix du master à niveau de studio égal). Pour l’artiste qui signe sur une major le mix ou le master d'un titre varient entre 200 et 1000 € ou même plus pour les ingés "stars".
En conclusion, ne restez pas cloîtré dans votre home studio, ne soyez pas radin et ne croyez pas déjà tout savoir parce que vous l’avez lu sur internet ! Investir dans un studio pro, c’est payer l’expertise et l’expérience d’un ingé son, la connaissance de son installation et de ses machines ainsi qu’une acoustique irréprochable. Il a la connaissance de la science du son et la faculté de mieux le comprendre.
Martin Marique, Balaise Production.
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Tourner en indé : pistes de réflexions et d’actions
Comment organiser une tournée avec son groupe? Tout d’abord, il vous faut de la musique, un set live qui tient la route et quelques dates à votre actif. Peu importe le style, c’est l’intention qui compte. Ensuite, si votre motivation est au top, rien ne peut vous arrêter.
Au commencement... Le booking
Identité
Il faut qu’on puisse vous découvrir simplement. Un site web ou une présence sur le net qui permette aux personnes que vous contactez de capter votre identité sonore et visuelle en quelques clics (Wordpress, Wix, Facebook,etc.) est le minimum. Mettez-y vos dates de concerts, une vidéo et un lien pour écouter votre musique rapidement (Youtube, Bandcamp, Soundcloud, etc.). Une petite revue de presse en pdf (ou autre Issuu.com) avec vos infos, dates, photos, fiche technique et autres, ça peut aider. Ce qui compte, c’est la musique. Mais une bonne première impression (visuelle surtout) pourra mettre les gens en confiance quant à votre volonté d’aller plus loin. Trouvez un pote dessinateur, contactez les écoles d’art, faites faire un dessin dans la boue à votre cousin de 5 ans, peu importe, pourvu que ça reflète votre personnalité !
Un agent
Ça reste la meilleure solution. Même un pote motivé et payé en bières vaut mieux que le bassiste du groupe. C’est un travail relationnel, qui demande une connaissance du milieu, prend du temps et peut être assez ingrat. Mais c’est un travail nécessaire.
D.I.Y.
Si vous voulez vraiment tout faire tout seul ou que vous ne trouvez pas d’agent, envisagez de monter votre propre structure. Une petite association aura plus d’impact que le groupe en tant que tel. Enfin, essayez de placer la tournée à un moment stratégique dans votre évolution : après une sortie d’album, avant un gros studio, etc.
Mieux vaut trop tôt que trop tard
Il faut s’y prendre à l’avance. N’hésitez pas à commencer à prospecter les salles un an avant, surtout si c’est votre premier concert et que vous voulez tout faire vous-même. La plupart des gens vous répondront de les recontacter. Vérifiez bien que vous avez la bonne personne de contact, demandez quel est le meilleur moment et notez ça dans un doc. (Google Drive ou autre).
Le réseau, le réseau, le réseau
Appelez vos potes musiciens, votre tonton accordéoniste ou la grand-mère qui connait le jardinier de la salle du coin. Regardez où jouent les groupes que vous appréciez. Allez faire un tour sur les sites qui référencent les salles (vi.be, clubbelge.be,...) Si possible, évitez de contacter les salles directement. Les adresses “info”, “contact” et autres “programmation” sont saturées de mails. Cherchez plutôt les concerts qui vous branchent et trouvez les coordonnées des personnes qui les organisent. Dans l’idéal, tournez avec un groupe qui a déjà de l’expérience, les contacts et les dates.
Relax
Ne vous vexez pas si vous n’avez pas de réponse ou essuyez un refus catégorique. C’est probablement parce que les organisateurs reçoivent trop de propositions ou qu’ils ne sont tout simplement pas intéressés. Si la demande est sérieuse, les programmateurs y répondent généralement. Même s’il s’agit d’un mail type de refus, au moins vous êtes fixés. Continuez à envoyer des propositions de temps en temps et à les tenir informés poliment. Ils changeront peut-être d’avis.
La galère
Si vous êtes seul au monde, que la salle ne s’occupe de rien et que vous devez tout faire (organisation, com., booking, etc.), FUYEZ ! Si vraiment vous n’avez pas le choix, contactez les groupes et assos du coin pour avoir un coup de main. Pensez également à faire un peu de promo sur les blogs et autres pages locales.
Ensuite... Sur la route
La loi, c’est la loi
Ok, vous êtes super rock’n’roll. Mais renseignez-vous sur les lois des pays traversés, ne serait-ce que pour votre culture générale. Vous connaissez peut-être les péages français ? Certains pays nécessitent une vignette pour y circuler ou une déclaration de tout votre matériel. Je ne parle même pas des USA. Mais rien n’est impossible, il faut juste être informé correctement et être en règle, sinon vous risquez de foirer la tournée. Et faites comme bon vous semble à la maison mais si vous êtes attrapé à fumer un joint dans certains pays, le concert du soir (voire la tournée) pourrait être annulé.
Zen = préparation
Préparez un petit planning de chaque journée (tour book) : heure de départ, d’arrivée, soundcheck, etc. Prévoyez un GPS qui fonctionne dans le pays où vous tournez. Notez les contacts des salles, adresse, matériel disponible sur place, etc. Être en retard et oublier des trucs, ça arrive. Mais faire attendre les techniciens, les groupes, le public... c’est lourd et pénible. Evitez de faire trop de kilomètres par jour et faites des pauses régulièrement. Sinon ça coûte cher et c’est épuisant.
Le son
Partez au moins avec un ingé son, même s’il s’agit juste d’un pote qui connait votre musique. Les gars qui vous accueillent sont des pros mais ils ne connaissent ni votre musique, ni votre son. Même si vous êtes payé des cacahuètes, mieux vaut les donner à un ingé son que de les dépenser en bières. Et puis, un pote qui vous file un coup de main pour l’installation, le son, les photos ou juste pour boire des coups, c’est toujours sympa sur la route.
MacGyver
On n’est jamais à l’abri d’une corde qui casse ou d’un bassiste ivre-mort qui renverse sa bière sur la pédale wah-wah du guitariste. Apprenez à bricoler et régler vos instruments vous-même. Partez avec un kit de survie : deux tournevis, un leatherman, des cordes,... ça ne prend pas de place et ça vous évitera de sillonner le Massif central dans l’espoir de trouver un magasin.
Budget
Le nerf de la guerre ? Peut-être pas, mais budgétisez un minimum le voyage. Essence, hôtel, pause-café, etc. Vous n’allez pas gagner grand-chose, voire rien du tout au début, c’est normal. Mais évitez de perdre trop. Faites attention en Suisse, Angleterre, Norvège et autres ; la vie y est beaucoup plus chère qu’ici.
Merchandising
Le merchandising devient la principale rentrée d’argent des musiciens, même dans le mainstream. Des t-shirts, des pins ou des figurines à l’effigie du bassiste, tout est bon pour se faire un peu de sous. Ok, on n’est pas là pour ça, mais si vous pouvez mettre un peu de côté pour le prochain album, ce n’est pas négligeable.
Social
Donnez des infos sur la tournée aux personnes qui vous suivent. Remerciez les salles et les organisateurs, ça ne coûte rien et ça fait plaisir. Enfin, soyez sympa. Personne ne veut revoir un groupe désagréable, même s’il est bon.
Pendant : Les concerts
Echauffez-vous
Ça parait bête mais vous gagnerez en aisance et rapidité après un petit stretching (promesse d’anti-sportif). La voix du chanteur bien sûr, mais aussi les doigts du gratteux et les membres du batteur. Pensez à vous étirer après le concert, ça fait du bien aussi, surtout si la tournée est longue. Une petite tendinite peut vite transformer une tournée en un périple interminable.
Spare
Prenez des instruments de rechange. Une guitare sur le côté vous épargnera de longues minutes d’attente ainsi que les mauvaises blagues du bassiste.
Safety first
Si vous jouez dans un groupe qui tape fort, prenez des bouchons adaptés à vos oreilles. Ce n’est pas donné et c’est assez frustrant en live, mais si vous partez en tournée sans bouchons, vous êtes certain d’avoir tôt ou tard des acouphènes. Au mieux, ce sera léger et vous n’y ferez pas trop attention, au pire, vous pourrez dire adieu à la musique.
Ménagez-vous
Je ne dis pas d’arrêter la bière en concert (n’exagérons pas!), mais vous jouerez probablement moins bien complètement saoul. Sans compter que la route est longue avec la gueule de bois. Idem pour la nourriture. Si vous mangez n’importe quoi, vous ferez probablement des concerts moyens. Veillez à prendre au moins un plat chaud par jour. Arrangez-vous pour dormir dans un bon lit. Si vous êtes accueilli chez des potes, n’oubliez pas les éventuels sac de couchage, oreiller, etc. Rien de pire qu’une mauvaise nuit pour pourrir la journée du lendemain et le concert du soir avec.
Allez, oubliez tout ça pour le moment. Faites-vous avant tout plaisir et jouez un max de concerts.
Bonne route !
NoKowTow - Bassiste                                                           www.nokowtow.com
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Devenir booker...
Qu’on se le dise, nous ne pouvons pas tous prétendre à être artistes… La plupart d’entre nous n’avons pas le talent nécessaire pour le chant, la batterie ou le biniou. Mais ne soyons pas fatalistes, de nombreux métiers gravitent autour de la musique et permettent d’apporter sa pierre à l’édifice.
Depuis quelques années, le métier qui a le vent en poupe est celui de tourneur (ou booker).
C’est d’ailleurs l’un des seuls qui ne soulève pas d’inquiétudes, promis à un avenir radieux à l’horizon de la tempête financière qui secoue le secteur.
Les labels et artistes ne peuvent plus se reposer sur un schéma traditionnel : les recettes ne se font plus sur la vente d’albums. Le mode de fonctionnement a donc nécessairement dû évoluer et l’ensemble des professionnels doit aujourd’hui se recentrer sur l’organisation de concerts et de tournées afin d’assurer un avenir financier confortable… D’où l’intérêt stratégique du métier de booker.
En clair, il est la personne qui va dépenser toute son énergie pour convaincre les programmateurs de salles ou de festivals d’investir dans le concert d’un groupe. Cela demande un carnet d’adresses conséquent, de l’abnégation et un bon sens de la négociation.
Lorsque le booker place son groupe dans une salle de concert, c’est lui qui se charge d’envoyer les différents supports et fichiers (cd, mp3, vidéos, liens, dossier et revue de presse etc.) aux programmateurs. Il sera également responsable de la logistique et de toute la planification concernant la venue du groupe : planning, hôtels, restaurants, transports etc.
Pour chaque concert, c’est le tourneur qui est en charge d’établir les fiches de paie (des musiciens, des artistes, des techniciens). Autant dire qu’avoir des compétences organisationnelles et administratives est indéniablement un plus.
Pour résumer, un tourneur organise, vend et gère les tournées d’un artiste. Son métier est relativement difficile, il demande du temps, de l’acharnement sans pour autant garantir un salaire régulier, surtout les premières années.
Vous avez dit « déprimant » ? Vous avez tout faux : lorsqu’un booker a la chance de travailler avec un même artiste sur le long terme, il est en première loge pour voir son évolution et le conseiller sur certaines directions à prendre. Pour améliorer le set de son artiste, un booker pourra par exemple développer de nouveaux moyens comme l’organisation de résidences dans un lieu privilégié.
Enfin n’oublions pas que ce métier est avant tout un engagement humain : un tourneur doit avoir un réel coup de cœur pour son artiste afin de le représenter sereinement auprès des professionnels. La passion doit être commune et le booker doit forcément bien connaître son artiste et sa sensibilité.
Et pas besoin d’être déjà signé pour prétendre aux services d’un booker ! Dans une interview de 2011 pour DBTH, Pierre Pascal Houdebine, patron de Furax avouait avoir signé de nombreux artistes dans ce cas à l’époque, comme Emily Loizeau, Beat Torrent, Oldelaf ou Mister Valaire… 
  Cindy Theunissen
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