Tumgik
#( location | terre noire. )
lynettew · 2 months
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je suis devenue accro aux annonces de colocs/locations sur facebook. ça fait six mois que j'ai rejoint le groupe bxl à louer - bouche à oreille (ll) et j'habite toujours pas à bruxelles (mais est-ce que j'ai vraiment l'intention d'aller vivre là-bas?) mais à l'heure qu'il est je dois connaitre au moins 45% des apparts de la ville. j'ai crée un dossier où j'enregistre les photos de mes apparts préférés. j'ai aussi un dossier d'apparts berlinois et un dossier de maisons à vendre dans des banlieues américaines. probablement parce que j'ai beaucoup regardé desperate housewives (lynette n'est pas mon deuxième prénom mais un hommage à lynette scavo de desperate housewives, maintenant vous savez). quand j'avais quatorze quinze ans je rentrais souvent à la maison pour échapper aux cours de maths et je regardais desperate housewives sur m6, comme une mise en abîme. je rentrais à la maison pour regarder une série sur des femmes qui restent à la maison. je crois que je m'en foutais des intrigues, tout ce qui m'intéressait c'était de voir les maisons et les personnages faire des trucs dans leurs maisons.
c'est pour ça que j'adore lire deborah levy aussi, elle parle beaucoup de ce qu'elle fait quand elle est chez elle. dans son appart moisi sur la colline au nord de londres, dans la cabane au fond du jardin de son amie dans laquelle elle écrit ses livres, dans l'appart de montmartre qu'elle loue pour une résidence, dans la maison blanche à hydra qu'elle loue pour les vacances. vers la fin de real estate elle achète douze oranges qu'elle presse à la main pour faire du jus pour ses filles qui viennent lui rendre visite, elle le verse dans une grande carafe en y ajoutant des glaçons et puis ses filles arrivent et lui disent qu'elles préfèrent aller boire une bière, ungrateful bitches. le lendemain je me suis levée avec une très forte envie de jus d'orange et je me suis pressé deux oranges avec un presse-jus électrique et pensant aux poignets de deborah levy. vendredi matin (à dix heures) j'ai fait un curry de butternut avec des lentilles en pensant à son dhal et à son voyage en inde. j'écoutais la radio et il faisait soleil et je me disais que c'était exactement la vie que j'étais censée mener.
quand je regarde les photos d'appart sur facebook parfois je les imagine nus, sans meubles, sans déco, et j'essaie de m'imaginer ce que je mettrais dedans. en restant réaliste. je serais très minimale. par flemme, pour faire des économies, mais aussi pour l'esthétique. je mettrais un matelas par terre (avec un sommier parce que je suis vieille maintenant), un bureau pour écrire, même si j'écris jamais à mon bureau, j'écris sur le canapé, mais peut être que je pourrais changer mes habitudes. est-ce que je pourrais vivre sans canapé? le canapé fait pratiquement partie de mon corps. je crois que je mettrai pas de canapé. pour marquer un changement radical. si le sol est moche je mettrai le grand tapis rayé noir et blanc d'ikea, mais je préfèrerais que le sol soit beau (vieux parquet). je rangerai ma collection de vaisselle bien à la vue sur des étagères parce que ça fait dix ans qu'elle dort dans un carton derrière mon armoire, toutes mes jolies assiettes dépareillées de toutes les couleurs, mon bol rouge à marguerites, je sais même plus ce qu'y a. je pourrais m'en servir ici, mais non, c'est ma vaisselle, donc j'attends d'avoir mon appart pour m'en servir.
dans les commentaires je croise régulièrement la fille avec qui j'avais suivi un stage de respiration/méditation/yoga y a quelques années. j'ai reconnu son nom parce que je le trouve très beau. ça fait six mois qu'elle cherche, comme moi, sauf qu'elle elle cherche pour de vrai, et elle a toujours rien trouvé visiblement. généralement les commentaires c'est que des gens qui mettent suis intéressé ou mp envoyé avec un smiley qui sourit, mais elle elle a toujours une question incongrue à poser, des précisions à demander, parfois elle met un petit mot gentil avec un émoji fleur, parfois elle fait remarquer qu'il aurait mieux fallu prendre les photos de jour pour qu'on puisse se rendre compte de la luminosité de la pièce (elle a pas tort). à son stage elle nous avait servi des dattes comme snack en nous disant d'en prendre qu'une et de la manger les yeux fermés en la faisant durer le plus longtemps possible. y avait aussi des graines de tournesol marinées dans du tamari revenues à la poêle mélangées avec des raisins secs. le dernier jour on avait fait un exercice où il fallait se raconter sa vie en 5 minutes par petits groupes de trois. une femme qui faisait du théâtre d'impro et un argentin qui travaillait chez cargolux m'avaient dit your life is very interesting. ça fait longtemps qu'on me l'a plus dit ça. à ce moment-là ça faisait quatre ans que ma collection de vaisselle était dans le carton.
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lecoque · 2 years
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******* INFO-POÉTIC *******
******* PHRANCOPHONÉC *******
******* T A Y-t a y *******
----------------- FONTOM fontom ---------------
__________________________________________
------------------ i c p i o n a g e ------------------
-------------- CONTRE-icpionages --------------
__________________________________________
------------------- pirat privat ---------------------
------------------- privat pirat ---------------------
( privat privat ou pirat pirat ou parasit parasit )
__________________________________________
- icpionages (-)/CONTRE-ICPIONAGE (anti) (+)
- bonde (-) / CONTRE BONDE (anti) (+)
- sect (-) / ANTI-SECT (contre) (+)
- cland (-) / ANTI-CLAND (contre) (+)
- organisation (-) / OPPOSENT (contre) (+)
- segrigassion (+) / OPPOSENT (contre) (+)
________________________________________
- icpionage trahisent corruption vol arnac
- bondetism d association malfaiteur escro
- sect diabolic satanic mal-fesent paranormal
- cland vice pervre meurs illicite contre natur
- organisassion creminel assacina meurtiere
- segrigation racial relugieu apartaid impérial
__________________________________________
quesque je vais te raconter des fontom bisar
Eux sa n exist pas de n est que des bons hictoir
J usqu a ce jour nul n est revenant des mort
Et de plus les fontom seux qui sont au cimetiere
qui est anteter est deja redevenu de la pouciere
Et on est certain qu on est de la terre a la terre
Mais sella s est des fontom inodor et incolor
ils sont la ne sont pas là çaher dernier les store
ils sont présents camoufler derrière les mures
ils sont avec toi non pas de silhouette au miroir
meme s ils sont devant toi ils non pas d onbre
ils sont chez toi a ta cuisine ou dans ta chanbre
ils sont par tout au jardain ou derire tant arbre
il sont derrière toi non détecter par les troviseur
marche avant apret toi s est eux vos conducteur
ils vant ou tu va au restaurent au cafee au bar
au marcher au magasin au shopping au bazar
se sont que des paraparazit atanque les milleur
tu devien leur proie eux devienes tes chasseur
tu devien leur gagne pain et eux tes mangeur
tu devien leur djob eux devienes tes emploiyeur
tu devien leur trofer eux devienes tes vainceur
meme sans aucun combat au sans adversair
ils sont lache misquain chitif peureux frilleur
il fallait étudier les rat pour savoir leur caractere
une societee qui travaille on equipe tous solidair
une entrepris familiale se sont tous des voleur
Un partie unnic qui gouverne on sous traiteur
depuis quand il offre ou il donne un malfaiteur
mais non il paye il achète des poche des autre
il vend qu a la sovete pinerie ou marcher noir
Ni location ni allocation ni pention ni pour boir
Ni impôt ni fisque ni taxes ni assurance ni devoir
Depuis quand il investie prêt crédit on deficitair
depuis quand il rembourse ces dette au revoir
Il fait tout pour ne pas te fair gainer pour perdre
Toi non lui il est securetee protéger et reassure
Tout est tous pour dédommagement interet sur
Les indemeniters s est sont objectif tout pour
Lui et ces senbles vous ete qu une bonne part
Depuis quand les rat sont généreux tous avar
Il sont tous des radins se sont que des charoniar
Mais depuit quand le corbeau a du savoir fair
il vie des restes des autres comme le voutour
Quand le lionx aport sont gebie lui au alentour
Et il le guette au va et vien et suiv ses parcour
Mais quand il jeunne le lionx eux non rien avoir
Il ya plus de festin car le lionx d eux on a mare
Du voutour de la lienne le cochon et le renard
nous des moustic puces et morpions et cafar
Sa fait rien les mouches il ne faut pas eter sucre
méfier vous des fontom de sont que des etre
Mi rat mi humain mi bet ni malain ou trompeur
on rien que se que vous avait vous les dormeur
Ipnotesie par leur fratrie leur longue leur saveur
ils on que leur salive leur longue dit des rimeur
Ni on vous cretic ni on vous insulte des renceur
S est leur métier les zizanies tous des blofeur
Il vous fant la comédie dramatique ou malheur
il vous fant de la saloprie ou s est vos bonheur
Sans vous les rat de quoi vie vous les nouriseur
de qui les sourie substetue tous des profiteur
Allor moi j ai vous est rien ecrie sur mesangere
Ni vue ni connu comme les fontom de nul part
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******* D A V I N C H I *******
INFO-POÉTIC//PHRANCOPHÉC//TAY-tay
--------------- FONTOM fontom ---------------
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$$$$$$$ LE COQUE NAPPO €€€€€€€
IDICAS AU POEM TEUMBLR. LE VOTRE
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christophe76460 · 5 months
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Témoignage
Ma vie nouvelle en Jésus-Christ ❤️
Bonjour à tous , Je m’appelle Melina et j’ai 25 ans aujourd’hui est un jour très spécial j’ai décidé de me lancer et de vous partager mon témoignage et de ce que Jésus a fait pour moi. Mais avant cela j’aimerais vous expliquer une partie de ma vie pour vous dire à quel point j’ai été bénis sous la haute protection de notre père bien aimer❤️
Il y a de cela 23 ans lorsque j’avais 2 ans j’ai malheureusement perdu ma maman elle avait mon âge quand elle a été frapper par une grosse dépression elle a malheureusement décidé d’y laisser sa vie. J’ai grandi à travers des belles mères pas toujours gentilles ou j’ai subi de la maltraitante physique et psychologique par moment et comme ci cela n’était pas déjà de trop le harcèlement s’en ai suivi jusqu’à l’école et cela pendant une grosse partie de ma scolarité étant rabaissé et parfois violenté physiquement par les élèves et parfois par des professeurs. Suite à ça je me suis renfermé sur moi même et je suis rentré dans un profond mal être et ou j’ai commencé à perdre confiance en moi sans même savoir ce qu’était la confiance en soi . Plus tard j’ai développé des problèmes psychologiques tel que de la dépression,de l’anxiété et même de l’hypersensibilité et s’en ai suivi des idée noires et des envies de me faire du mal ce qui n’a pu m’échapper,à plusieurs reprises j’ai tenté de mettre fin à mes jours. À l’âge de 22 ans je prend mon envole et je deviens indépendante et autonome,mais cela ne suffit pas je me rend compte que la maison dans laquelle je me trouvais ne me correspondais pas et en état d’insalubrité , je me sent seule et je ressent de l’abandon je n’avais pas vraiment de repères entre les querelles que j’avais avec ma famille et à la relation que j’avais avec ma sœur à ce moment là. De plus, à 2 jours d’avoir les clés de ma première location je venais de perdre mon travail et je n’était plus vraiment rassuré financièrement après cela j’avais bon postuler mais c’était silence radio partout, pourtant j’avais un CV bien chargé que pour rester sans emploie et étant donner que je n’était pas habitué à ce genre de situation je suis retomber dans mes travers je me faisais du mal, j’ai tenté à nouveau d’atteindre à mes jours jusqu’à me souhaiter du mal et à me demander ce que je faisais sur terre et à me demander quel était mon but. Pendant de longue années je me suis poser la question et sans le savoir je m’adressais à Dieu et sans savoir qu’il allais changer ma vie. Peu de temps après cela j’ai retrouvé un travail en tant qu’intérimaire dans une usine de production ceci sans le savoir était une première manifestation divine mais cela n’a pas suffit et j’ai continuer de m’offrir des soirées un peu trop arrosée jusqu’à sortir dans les boites de nuit et ce toute la nuit je rentrait au petit matin avec un pote j’en était chaque fois jusqu’a l’ivresse et pourtant cela ne me ressemblais pas il m’arrivais d’aller voir des garçons et que ceux ci au premier soir me ramène en voiture chez moi sans réellement les connaître,mes bêtise se sont enchaînées, car j’ai commencé à toucher à la drogue et j’enchaînais l’ivresse une fois de plus je m’étais mise en danger et ce jour là aurait pu être le dernier. Mais Dieu a encore manifester sa bonté car j’étais en état d’ivresse une fois de plus mais comme jamais je ne l’avais été à tel point que je n’était plus trop consciente et j’ai été embarqué par deux familles différentes en voiture je n’étais plus moi et je fus inconsciente dans la rue ces deux femmes m’ont sauvé la vie par la grâce de Dieu, ce jour là à été la dernière fois où j’ai été en état d’ivresse. Ensuite, après 1 an d,intérim je partais pour demander un CDD et j’ai eu un CDI ,deux mois après
j’ai enfin pu déménager dans un nouvel appartement se situant à 10 minutes de marche de mon travail après deux tentatives à vouloir me débarrasser du taudis,et pleins de complications mais la grâce de Dieu à fait que j’ai obtenu selon sa volonté.mais encore une fois je n’était pas en mesure de me faire la réflexion que c’était une bénédiction🙏🏻
quelque mois ce sont écoulés,quand ma sœur est revenue vers moi pour de bon essayant de renouer des liens solide et une relation de sœurs d’amour tous simplement elle a essayé de rattraper et de tisser les liens qu’elle n’a pas tu tisser dans le passer à cause de la souffrance et des blessures engendrés par certaines de personnes ayant partagé notre vie Mais par la grâce de Dieu ma sœur a rencontré une fille qui est devenue sa meilleure amie et lui a fait connaître Dieu suite à ça ma sœur a été toucher profondément par Jésus et l’a aider à se repentir et à se reconvertir.
Ma sœur a tenté de faire pareil avec moi et de m’ouvrir le cœur m’assurant qu’elle avait changer et qu’elle voulait tisser ces liens d’amour fraternel avec moi et qu’elle était prête à me donner une bible afin que je connaisse Dieu à mon tour et de changer ma vie pour toujours,malheureusement à se moment la j’étais submergé de rancœur de haine et de colère et j’ai décliné à plusieurs reprises ses appel trop frustré j’avais le cœur amer et moisi.
Cependant, un jour de plus elle a insisté car Dieu au final a interagis à travers elle car il savait qu’il vivait déjà en moi alors il a persévéré et ce jour là elle m’a envoyé deux louanges, elle m’a dit écoute les! tu verras elles sont magnifiques je les ai écouter et d’un coup j’ai pleuré, j’ai ressenti beaucoup d’amour c’était vraiment profond et merveilleux que depuis ce jour je me suis laisser guider et j’ai laissé tomber le péché je me suis repentis de tout le mal que j’ai pu faire et j’ai promis à Dieu de ne plus jamais recommencé. Je bénis Jesus christ car oui il est mon seigneur et mon sauveur et il m’a prouvé son amour à travers tous ces miracles quel aubaine de l’avoir dans ma vie c’est ainsi que je déclare que ma foie restera intacte envers le fils de Dieu Amen 🙏🏻
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patern29 · 1 year
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Comment naviguer sur le bassin d’Arcachon ?
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Certains plans d’eau appellent à la navigation et à l’évasion, tout en restant accessibles. Le bassin d’Arcachon fait partie de ces endroits où la mer vient se mélanger aux terres en offrant un paysage aussi envoûtant que parfois inquiétant. Découvrons ensemble cette petite mer qui saura partager ses secrets aux plaisanciers curieux. Sur Mers&bateaux, nous aimons dire que prendre le large et partir à l’aventure ne demande pas à aller au bout du monde. Nous avons la chance, en France, d’avoir un peu partout des plans d’eau qui nous offrent des possibilités de croisières inoubliables. La Méditerranée offre les îles d’Hyères, la Bretagne elle, possède par exemple la baie de Quiberon et la côte atlantique des Landes vous permettra de découvrir le bassin d’Arcachon. Le bassin d’Arcachon a généralement deux images. D’un côté, on imagine les eaux paisibles et abritées du bassin, longeant les plages de sable fin. De l’autre, les plaisanciers échangent sur les histoires de naufrage dans les passes du bassin. La réalité se trouve sans doute au milieu de tout cela. Effectivement, la navigation dans le bassin est agréable et sereine, mais elle demande de respecter certaines règles et de faire attention aux courants et bancs de vase, à chaque marée. Il faut reconnaître que certains hauts-fonds sableux, certains brisants et plusieurs passes peuvent s’avérer dangereux. Ce danger est surtout lié aux conditions météorologiques, comme le vent d’ouest, la houle venant du large et les courants nord-sud.
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Dans tous les cas, vous devez aussi avoir en tête que la vitesse des bateaux est limitée à 5 nœuds dans la zone des 300 mètres. Dans le même temps, il vous faudra vous renseigner car plusieurs zones de navigation sont interdites, comme la réserve naturelle des Prés salés d’Arès.
Quel bateau pour naviguer sur le bateau d’Arcachon ?
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Nous venons de voir que le Bassin d’Arcachon demandait quelques précautions de navigation. Chaque bateau étant adapté à des conditions spécifiques de navigation, certains bateaux seront plus adaptés que d’autres au bassin. Alors bien évidemment, vous pourrez naviguer sur la traditionnelle Pinasse du Bassin d’Arcachon. Mais nous ne sommes pas tous propriétaires de ce célèbre bateau traditionnel. Pour commencer, et cela va paraître évident à tout le monde, découvrir les eaux du bassin demande de prendre le large avec un voilier pouvant naviguer dans peu d’eau, voire mieux, s’échouer. Concrètement, si vous possédez un quillard, votre programme de navigation risque de sérieusement se réduire. Dans ce cas, vous pouvez tout autant opter pour une location de bateau à Arcachon. De plus, cette idée de location n’est pas forcément surprenante si vous possédez déjà un voilier. En effet, si votre bateau est en Bretagne, et que vous ne disposez que d’une semaine de vacances, votre temps risque d’être compté. Le dériveur intégral ou le biquille sont sans doute les deux meilleures options. Vous pourrez profiter de l’échouage dans des mouillages secrets. Un dériveur de 7 ou 8 mètres sera largement suffisant pour découvrir les eaux du bassin. En revanche votre bateau devra être équipé d’une cuve à eaux noires. Le rejet de ces dernières est strictement interdit, ce qui est assez logique.
Quels sont les meilleurs mouillages du bassin ?
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Il existe plusieurs mouillages et ports de plaisance pour des escales sympas. Les ports principaux sont : - Le Port d’Arcachon, qui dispose de plus de 3000 places sur ponton. - La Teste De Buch, un petit port typique disposant de 200 places sur pontons - Le Port de Lanton, est ses bouées - Le Port d’Audenge - Le Port de Teich Mais au-delà de ces ports, souvent très sympas et typiques, il existe de nombreux mouillages dont plusieurs réglementés. Sur le bassin d’Arcachon, vous avez deux possibilités de mouillages, au choix : - Les mouillages sur corps-mort : pour louer un corps-mort, vous devrez vous renseigner auprès de la mairie gestionnaire de la zone. - Les mouillages sur ancre : limité à 48h consécutives durant la période du 1er juillet au 31 août, et à 72h le reste de l’année. Les mouillages les plus recherchés, et donc aussi les plus fréquentés, sont : - L’Île aux Oiseaux et les cabanes tchanquées : Il s’agit de l’île emblématique du Bassin d’Arcachon. Passant de 300 hectares à 3000 hectares à marée basse, elle est surtout connue pour ses cabanes sur pilotis, les cabanes tchanquées. Le mouillage est très réglementé, l’île étant une réserve naturelle. - Le Cap Ferret : Le cap Ferret propose plusieurs zones de mouillage au pied des plages ou les petites cabanes se cachent entre les arbres. Ce sera l’occasion de monter en haut du phare du cap pour avoir une vue imprenable sur le Bassin. - Le Banc d’Arguin : Le banc d’Arguin est un autre mouillage « carte postale » du plan d’eau. Ce sera l’occasion de jeter l’ancre autour des bancs de sable, sous le soleil. Vous pourrez en profiter pour grimper en haut de la dune du Pilat.
Les plus beaux endroits du Bassin d’Arcachon
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Puis, naviguer dans le cadre d’une croisière côtière, c’est aussi, et surtout, découvrir l’environnement qui nous entoure. Il serait dommage de naviguer dans le bassin d’Arcachon sans découvrir le monde qui s’offre à vous. Je vous propose donc une petite liste d’endroits remarquables à découvrir. - La Dune du Pilat : La Dune du Pilat est un des lieux les plus impressionnants, à l’entrée du Bassin. Il s’agit de la dune de 2700m de long et de plus de 110 mètres de haut. L’endroit est très fréquenté en été, vous imaginez bien. - Monter au sommet du phare du Cap Ferret : Le phare du Cap Ferret a été classé aux monuments historiques en 2009. Ce phare a été construit en 1947, en remplacement d’un premier phare datant de 1840. Il est possible de monter tout en haut du phare pour bénéficier d’une vue sur tout le bassin. - Visiter le port des Tuiles de Biganos : le port de Tuiles de Biganos est un endroit magique, qui permet de changer d’ambiance. Situé en amont d’une rivière, en pleine nature, le port rejoint le Bassin via un canal de 2km. Vous pourrez vous balader entre les chênes et les cabanes colorées. - Les quartiers d’hiver d’Arcachon : Encore une autre ambiance en montant sur les hauteurs de la ville d’Arcachon. Vous y découvrirez le quartier d’hiver de la ville. Le quartier est composé de 300 villas. Une balade indispensable pour les passionnés d’architecture et les curieux. - Les villages et ports ostréicoles en kayak : Enfin, il serait dommage de passer par le bassin d’Arcachon sans prendre un kayak pour découvrir la nature. Le bassin possède plusieurs zones naturelles. La nature, vous pourrez la découvrir en kayak, au plus près de la faune et de la flore.
La grande régate des 18 heures d'Arcachon
Depuis 1969 maintenant, les 18 heures d’Arcachon constituent l’événement de l’été nautique sur le bassin d’Arcachon. Cette année est la 44ième édition de cette classique qui se déroulera les 8 et 9 juillet prochain. C’est l’occasion offerte aux vacanciers et passionnés de voir depuis la plage toute proche, les plus de 100 voiliers réunis pour un départ toujours spectaculaire donné Jetée Thiers en plein coeur de la station balnéaire girondine. En plus d’offrir un parcours technique entre Arcachon et le Cap-Ferret, le format particulier de l’épreuve permet aux compétiteurs de passer une nuit de course « sur l’eau » au meilleur moment de l’année.
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Une régate populaire et de haut niveau Ouverte aux voiliers habitables de toutes classes, cette régate mythique dans la région Nouvelle Aquitaine, est donc un moment de convivialité exceptionnel pour les presque 400 marins qui, chaque année, tentent l’aventure. Un challenge sportif aussi puisque les meilleurs régatiers de la région sont présents, des équipages espagnols, des rochelais viennent en découdre sur ce plan d’eau réputé. L’édition 2017 verra évoluer le format de l’événement avec une deuxième régate côtière ouverte aux voiliers anciens, voiliers de travail traditionnels, canots mixtes, belles coques en bois de loisir ou de course… Read the full article
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titou-nz · 2 years
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Petra - Jordanie
Tourisme
Terre des bédouins
À partir de 1830, le site de Pétra devient un lieu de visite, complément de pèlerinages religieux, mais également lieu de découvertes pour érudits, amateurs éclairés, savants de toutes provenances, assyriologues, spécialistes des études bibliques, artistes et géographes qui sont souvent attirés par ce que l'on appelle le « mythe nabatéen ». Les chefs bédouins des alentours de Pétra trouvent dans cette nouvelle affluence les sources de nombreux profits. Cependant, en fonction de l'état des rivalités entre tribus, certains de ces chefs parfois hostiles à l'arrivée des visiteurs rendent fort dangereux un voyage déjà coûteux en engagement de guides interprètes, en droits de passage ou en location de bêtes de somme.
En 1923, l'émir Abdallah Ier (à la tête la Transjordanie de 1921 et roi de Jordanie de 1946 jusqu'à sa mort en 1951) entre en pourparlers avec les scheiks des cinq tribus Bedul. À la suite de ces pourparlers, les tribus se constituent en une entité unique conduite par le chef de l'une d'entre elles : Hweimel Salem Eid. L'émir lui accorde et enregistre officiellement les droits d'occupation et d'utilisation des territoires de Pétra. Il autorise à la nouvelle entité « Bedul » la gestion et la taxation de ces territoires en échange d'accepter la tutelle du gouvernement. Depuis cet accord, un tourisme plus important et plus sécurisé commence à se développer à Pétra.
Vers la fin des années 1960, l'USAID et l'U.S. National Park Service sont appelés à superviser le futur de Pétra. Ceux-ci, afin de faciliter la visite des lieux et de préserver les vestiges de Pétra, conseillent la délocalisation des bédouins hors du site historique de Pétra. Ces bédouins vivent alors dans les vestiges de la ville et dans de grandes tentes noires construites aux abords des ruines. En 1985, le gouvernement construit le village d'Umm Siehoun afin de les y héberger, ce qui leur donne accès à de meilleures conditions d'éducation et de soins de santé, mais les éloigne de leurs terres pastorales et agricoles traditionnelles et des rentrées financières liées au tourisme. Mais certains refusent de rejoindre le village et environ 150 membres de la communauté Bedul choisissent alors de rester dans des grottes de Pétra.
Parallèlement, en décembre 1985, le site de Pétra est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO qui impose aux divers programmes de recherches de respecter les projets d'aménagements touristiques et de protection du site de Pétra, destination de foules toujours plus denses. De plus, pendant la même année, s'attendant à un afflux de touristes, le gouvernement jordanien interdit le pèlerinage annuel vers le Djebel Haroun, à l'est de la cuvette de Pétra, lieu saint consacré au prophète Aaron, considérant qu'il s'agissait d'une tradition sans fondement.
En 1994, rappelant le traité conclu en 1923 entre le gouvernement Jordanien et les tribus Bedul, le Petra National Trust entame une campagne de réintégration des bédouins sur Pétra. Tout en gardant leur base dans le village de Umm Siehoun, le projet du Petra National Trust est d'intégrer les bédouins dans l'économie touristique de Pétra et de mettre leur culture à profit afin de montrer aux visiteurs l'aspect plus traditionnel du site. Au XXIe siècle, les Bedul sont guides touristiques, artisans ou commerçants établis aux environs du site touristique.
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etiennemarais · 3 years
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𝐖𝐇𝐄𝐍: the 24th of maccius 𝐖𝐇𝐄𝐑𝐄: terre noire 𝐖𝐇𝐎: open    
          𝐈𝐓 𝐃𝐈𝐃 𝐍𝐎𝐓 𝐓𝐀𝐊𝐄 𝐀𝐍 𝐀𝐋𝐂𝐇𝐄𝐌𝐈𝐒𝐓 𝐓𝐎 𝐊𝐍𝐎𝐖 a person's efforts were best dedicated to something aligned with their strengths, something, Nella, Etienne’s only employee at Terra Noire, assured him several days ago, but that did not change her decision to take the week off, and leave him to run the shop, and most dreadfully, interact with customers. A bonus, nor a raise would sway her either, though Nella still welcomed the idea of either in the near future, she’d assured him. Perhaps this was when having multiple employees would have come in handy— but he knew the odds of stumbling across another person he could tolerate long term were slim to nothing.
          Every moment spent above the surface meant another moment spent away from the lab, and Etienne progressively grew more irritable in its absence, busying himself with straightening several enchanting fragrances displayed on the shop counter and opting not to look up at whoever entered the store. He could only hope his performance of obliviousness was convincing enough. Only several moments pass before he decides identifying the customer would be in his best interest, perchance he fell victim to another assassination attempt. “Have you come here with a purchase in mind, or are you just browsing, as they say?” Etienne asks point blankly, for this would determine the remainder of their interaction. “If you are here to browse, consider arriving more prepared next time. There are only so many options to be had with a perpetually unchanging inventory.” Every customer meant a new opportunity to break the record for least amount of time spent with him in the store.
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annexe IV
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(moodboard) Bienvenue dans notre monde et sa définition du complexe de luxe réinventé. Delos Destinations réalise tous vos désirs dans une expérience de parc à thème qui vous transporte. Un voyage qui transcendent le temps, l'espace et vos désirs. Nos mondes immersifs sont inspirés des récits d'aventures et nous utilisons notre technologie primée afin de créer des expériences authentiques et inoubliables qui redéfinissent l'art de la simulation. Dans un monde inondé de virtuel, échappez aux écrans et emparez-vous d'une liberté que vous pouvez toucher du doigt. Découvrez ce sentiment poignant qui remettra en question votre conception même du monde réel. Et si vous ne pouvez pas faire la différence avec la réalité, est-ce important ? C'est la chance de changer votre histoire.
VISITER LE PARC
Devenez qui vous avez toujours rêvé d'être.
Surnommés les « Newcomers » par les Hôtes, iels sont ceux qui y mettent le prix pour devenir héros ou bandits de l'Ouest sauvage ou des autres parcs à thème. Tous.tes arrivent via un train souterrain passant au-dessous de la mer reliant New York à l'île artificielle de Delos. Une fois dans la Ruche, iels sont immédiatement accueillis par des androïdes chargés de relever les dernières informations personnelles, d'amener chaque visiteur jusqu'aux dressings où iels se doivent de revêtir des tenues d'époque (loués ou fabriqués sur-mesure). Iels possèdent ensuite le choix d'arborer un couvre-chef noir ou blanc, affichant leur allégeance (blanc pour l'aspect héroïque et bon, noir pour l'aspect hostile et hors la loi). Bien que le slogan de Delos se veut sans limite, chaque invité est pourtant tracé et bel et bien pucé avec soin. L'aventure débute une fois dans le train d'époque en direction du centre du parc. Arpenter les terres de Delos pour plonger dans une œuvre de fiction grandeur nature n'est cependant pas donné à tout le monde. La maintenance et financement de tels lieux où tout est façonné jusqu'au moindre brin d'herbe requière un capital onéreux. Bien que la clientèle n'est guère du genre à faire attention à la facture finale, plusieurs visiteurs économisent toute une vie pour s'offrir l'expérience de leurs rêves. On décompte environ 5 000$ par personne et par jour pour une formule classique (ce prix minimal comprends la location de costumes (le sur mesure étant plus onéreux), une assurance, l'accueil et briefing par un androïde, le système de traçage, la maintenance et le service, etc.). Delos organise cependant plusieurs concours par an, de manière à inviter quelques chanceux.ses qui n'auraient pas les moyens de s'offrir un tel luxe. Quant aux employés de Delos, iels possèdent tous une prime leur permettant d'arpenter le parc qui leur est assigné, ainsi que des réductions pour leurs proches.
LES NARRATIVES
Aussi appelés les Scénarios, les Narratives sont les histoires immersives façonnées par le Département Narratif de Delos afin de plonger le visiteur au cœur d'aventures dont iel devient le héros. Chaque scénario se compose de plusieurs Hôtes aux boucles qui s'entremêlent en acteurs principaux et il se répète tous les quelques jours. Une Narrative peut s'opérer toute seule et juste avec ses hôtes concernés ou s'adapter de manière à inclure des visiteurs en recherche d'aventures et d'adrénaline. À noter que la trame est donnée dans les grandes lignes et que tout dépend des réactions en chaîne, en laissant une marge d'improvisation aux hôtes. Ces derniers, étant purgés à la fin de chaque trame, ne se souviennent pas des invités qui reviennent plusieurs fois dans le parc. Les Déviants ont d'ailleurs de plus en plus tendance à improviser et sortir de leurs scénarios, quitte à prendre part à d'autres Narratives qui ne sont pas les leurs. Aventures, romance, chasse à l'homme, banditisme, recherche d'or ou découverte de trésors perdus, le panel est ample, pour tous les âges, les goûts et basé sur une version romancée des récits de la conquête de l'Ouest. Le parc est divisé en plusieurs zones où chaque aventure possède un degré de tolérance et d'immersion différent selon les désirs et sensibilités. Ainsi le centre du Parc et ses plaines avoisinantes, là où sont lâchés les visiteurs à leur arrivée, demeure nettement plus familial que le Sud où les scénarios portent plus souvent sur la criminalité tels les braquages, la prostitution et autres grands duels. (nb ; le forum possèdera un système de narratives prédéfinies, donnant les principales tout en donnant la possibilité aux membres de construire les leurs)
TOPOGRAPHIE
CENTRE ET EST
La zone centrale demeure le point phare, l'aube de toute expédition lorsque chaque visiteur descend du train situé dans la petite gare de Sweetwater. Chaque Hôte qui arpente ces ruelles est une porte vers l'aventure et l'introduction à une Narrative menant ailleurs. Bourgade animée nommée de par la rivière voisine où viennent souvent s'abreuver les chevaux sauvages, elle demeure accessible pour toute la famille et ne possède pas réellement de grand banditisme au-dehors de quelques péripéties d'action où le bien triomphe toujours. Associée à l'est du parc, la ville est entourée de plusieurs ranches paisibles et de plaines à pertes de vue. On y retrouve un écho des Badlands à sa frontière avec le sud. C'est également à l'Est que se dissimule la Ruche de Delos, tapie dans les falaises en trompe l’œil.  
NORD
Au fur et à mesure que le visiteur s'enfonce vers le nord, les plaines verdoyantes sont jonchées de quelques arbres qui se dressent en forêt. Par-delà, on y trouve les terres arpentées par les Hôtes amérindiens, rassemblés en un village paisible au nom de Mató-tópe. D'apparence méfiants des visiteurs, ils peuvent cependant s'ouvrir facilement et venir en aide en hébergeant les aventuriers égarés. Prudence cependant à celle.eux qui désireraient se lancer dans un périple par-delà la rivière, là où les bannis de Mató-tópe rôdent en spectres aux flèches hostiles. Le Nord abrite également quelques gisements de mines d'or appâtant les plus avides.
OUEST
Festival de cactus chandeliers à sa frontière, l'ouest désertique demeure grandiose lorsque le soleil décline, laissant apparaître les silhouettes de Corochica et ses influences d'Amérique Latine et, plus particulièrement, mexicaines. Plutôt paisible le jour, Corochica s'éveille avec le soir sous les flammes vibrantes des lanternes et notes de guitare, les ruelles bondées d'Hôtes et Visiteurs avides de fêtes aussi bigarrées qu'alcoolisées. L'ouest abrite également un ancien fort de guerre reconverti en prison où échouent parfois quelques visiteurs attrapés pour un délit, libérés le lendemain par un chien au trousseau de clefs dans la gueule qui se laisse bien trop rapidement amadouer. À l'extrémité se trouve la frontière du parc, marquée par un désert qui se solde par une plage.
SUD
Zone redoutée et réputé pour ses Narratives chaotiques, le Sud et ses terres hostiles demeure pour un publique mature et avisé. Par-delà les canyons rougeoyants, il est bordé d'anciens territoires abandonnés, jadis terres de la première génération d'Hôtes lors de l'ouverture du parc avant son expansion. Les ruines sont nombreuses, dissimulées sous les dunes de sables, gardées par le chant des vautours lorgnant sur les carcasses. La cité d'Ormbrave s'y élève, s'impose. Sobriquet murmuré avec appréhension par la plupart des Hôtes, seuls les téméraires avides d'une crasse certaine osent s'y égarer. Refuge des racailles locales et gangs houleux, Ormbrave se veut interdite aux mineurs et déconseillée aux âmes sensibles. Trahisons, prostitution, braquages et duels de revolvers à la violence saumâtre y sont quotidien. Plus zone cathartique qu'immersive, elle est la plus ténébreuse de toutes.  
LES HÔTES
Il est à noter que la faune du parc est intégralement robotisée de manière à ne garder aucun animal en captivité, éviter les risques d'hostilité envers les visiteurs, au-delà du fait qu'il n'y a guère de place à l'improvisation. Le moindre oiseau ou serpent à sonnette cache en son sein des organes mécaniques alimentés par le Thirium. Ces derniers ne développent cependant guère de déviance. Quant aux Hôtes humanoïdes, les faciès sont ici principalement hispaniques, arborigènes et blancs, dominent selon les zones du parc. Il n'est cependant pas rare de croiser des Hôtes à l'apparence racisés dans les villes, de manière à représenter une plus grande diversité. Certains proviennent parfois de parcs voisins, réassignés et réécrits de manière à s'intégrer parfaitement au contexte.
GENERALITES
—  Les transports sont principalement les mules ou chevaux et de nombreuses diligences sont à disposition des visiteurs pour passer d'une zone à l'autre en plus du trafique ferroviaire. Les chevaux sauvages sont programmés pour être facilement amadoués et domptés par tout visiteur. —  L'argent du parc est une reproduction des dollars américains du XIXe et XXe siècle, échangé par les visiteurs lors de leur préparation. Il est possible à tout moment de passer par une banque pour faire un retrait qui sera débité instantanément. —  La mode est également d'époque et il est formellement proscrit d'arpenter le parc dans des drapés modernes, y compris pour les employés de Delos. La magie immersive doit opérer à chaque instant et le retrait d'Hôtes endommagés se fait sous forme de convois mortuaires. —  Si l'Ouest historique se veut profondément protestant, la religion est ici reléguée au second plan et les églises ne font office que de figuration. —  Bien divergentes de l'époque sur laquelle se base le parc, l'environnement est nettement plus ouvert et fait pour que le visiteur se sente au mieux en cassant les codes historiques. Il n'est ainsi pas rare de voir une femme porter les armes, être sherif et partir en chasse aux bandits sans que cela ne choque. Bien que les Hôtes soient codés de manière à calquer leurs genres, il n'est pas exclu que l'éveil de conscience et le fait de devenir Déviant change la donne dans certains cas. On trouve également dans le parc une grande représentation LGBTQI+ en terme d'Hôtes et de Narratives. Le monde moderne se veut ouvert et les parcs de Delos n'y font pas exception.
LES RÈGLES
Aventure sans limites, ni jugement aucun, chaque visiteur possède pourtant l'obligation de respecter quelques règles. Dans les zones dites immersives et familiales, il est tout bonnement proscrit d'être trop violent et dans le cas où un.e apprenti.e cowboy.girl se laisserait un peu trop emporter, des hôtes viendront immédiatement à sa rencontre pour le.a rediriger vers le Sud à l'aide de quelques stratégies scénaristiques. Par ailleurs, si un visiteur est jugé trop violent, y compris dans les zones dites matures, le personnel de Delos s'autorise à le.a restreindre ou même l'extraire du parc. Un visiteur ne peut être tué ou grièvement blessé dans l'enceinte du parc, les armes étant efficaces uniquement sur les Hôtes qui sont de toute manière programmés de manière à ne pas faire de mal aux êtres humains (attention, un Hôte peut répliquer, tirer des balles à blanc, donner un coup si le contexte le demande, mais cela sera inévitablement modéré). Chaque visiteur est cependant contraint de signer une clause pour les cas d'hypothétiques accidents (chutes, accidents domestiques, etc.) qui pourraient arriver dans le parc (bien qu'aucun décès n'ait été recensé à ce jour). 
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sciatu · 3 years
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VIGNETI SULL' ETNA , LA PICCOLA BORGOGNA SICILIANA- foto delle Tenute Benanti e Terre Nere.
La Borgogna è una nobile regione della Francia dove a metà del 1400 venne definito un protocollo per la produzione del vino per garantirne la qualità. Il protocollo, unito ad uve meravigliose come il Pinot Nero o lo Chardonnay, un clima particolare e l’impegno di centinaia di piccoli produttori, è stato utile a creare quelli che ai giorni nostri sono vini eccezionali, quel tipo di vino che nei magazzini Lafayette di Parigi trovi in vendita a centinaia o migliaia di euro. Fino a qualche decennio fa, la situazione in Sicilia era molto diversa. I produttori di vino avevano grandi estensioni che guardavano più la quantità che la qualità, perché l’obiettivo commerciale era poterlo vendere come vino da taglio in Italia e Francia. Il prezzo basso era compensato dall’enorme quantità. Negli anni settanta, con il rifiuto dei produttori Francesi di far entrare nelle loro cantine i vini siciliani, si ebbe un profondo ripensamento. Alla Borgogna i vini rendono circa 650 milioni di euro l’anno, un valore che i produttori siciliani si sognavano ed anche solo una parte di questo valore poteva compensare la fatica che la vite richiede per produrre in qualità. Da quel momento si cercò di migliorare la situazione produttiva che negli anni ottanta era in una profonda crisi. Solo verso la fine degli anni ottanta, la nomina all’Istituto Regionale per la Vite ed il Vino di Diego Planeta incominciarono a crearsi quei cambiamenti strutturali che portarono a migliorare la qualità della produzione attraverso il recupero di antichi vitigni e nuovi modi produttivi. Incominciarono a nascere vini che anni dopo anni finirono per scalare con successo le classifiche dei migliori vini internazionali. Arrivarono gli enologhi e produttori friulani che incominciarono a stabilirsi in Sicilia a creare prodotti incredibili e marchi di eccellenza. Accanto a questo cambio di rotta cambiò anche la tipologia dei produttori. In Borgogna le aziende agricole sono formate da piccoli produttori sparsi sul territorio che hanno vigne poco estese ma molto curate ed i vini prodotti o provengono da singole vigne come riportato sulla loro etichetta o dall’unione di mosti diversi ognuno dei quali dà una sua particolarità al vino. In Sicilia i piccoli produttori erano scomparsi qualche secolo fa quando la peronospora distrusse i vigneti e solo i grandi produttori avevano i capitali necessari a rincominciare a ripiantare le viti. Il bisogno di qualità ha portato però a porre l’accento sui piccoli produttori siciliani e si tornò ad investire in piccoli vigneti, magari vecchi di un secolo, adottando tecniche moderne per la fermentazione affidandosi anche al web come marketing o a catene specializzate per la vendita di prodotti premium.
Il risultato ha portato ad utilizzare in modo nuovo le aree produttive come è successo su un lato dell’Etna verso Randazzo un luogo magico per la viticultura che è definito “La Borgogna Siciliana”. Il luogo è molto propizio per la vite. Il grande vulcano ferma le nubi e dona acqua, insieme ad una terra ricca naturalmente di elementi nutritivi. Le vigne si estendono fino a quasi 900 mt di altezza, così che a un sole caldissimo, seguono serate e notti in cui il freddo scende dalla cima del monte a raffreddare le viti. Questo particolare rende il microclima della zona simile a quello della Borgogna dove i vignaioli devono combattere con le gelate primaverili accendendo fuochi tra le vigne. Ma è proprio questa particolarità che rende i vini unici. La vite è una macchina chimica vivente che reagisce agli stimoli esterni; se la temperatura si abbassa la vita per resistere produce più zuccheri e arricchisce il mosto con sostanze uniche. Il luogo dove sorge la vite non però sufficiente a garantirne la qualità. Il come e quando l’uva viene raccolta, la spremitura, il vinificare in base alla vigna, la maturazione in botte o bottiglia, tutti questi ed altri fattori contribuiscono ad aggiungere altra qualità a quella che la vite dona naturalmente. Tutte queste attività sono legate dalla fatica del produrre che non è poca visto che le vigne si trovano su terrazzamenti scoscesi e impervi. Il risultato sono vini di eccellenza, grandi rossi, ottimi bianchi dove la salinità dell’Etna si stempera in sentori di fiori e di frutti ed il tannino del vino non è mai violentemente dominante ma seduce ed affascina. Vini che appartengono alla fascia alta del mercato, esportati in tutto il mondo a ridonare il sole ed i sapori delle alte terre in cui sono nati.
Burgundy is a noble region of France where in the mid-1400s a protocol was defined for the production of wine to guarantee its quality. The protocol, combined with wonderful grapes such as Pinot Noir or Chardonnay, a particular climate and the commitment of hundreds of small producers, has been useful to create what today are exceptional wines, the type of wine that in the Lafayette warehouses of Paris are on sale for hundreds or thousands of euros. Until a few decades ago, the situation in Sicily was very different. Wine producers had large extensions that looked more at quantity than quality, because the commercial goal was to be able to sell it as a blending wine in Italy and France. The low price was offset by the huge quantity. In the seventies, with the refusal of French producers to let Sicilian wines into their cellars, there was a profound rethinking. In Burgundy the wines make about 650 million euros a year, a value that Sicilian producers dreamed of and even just a part of this value could compensate for the effort that the vine requires to produce quality. From that moment on, efforts were made to improve the production situation which in the 1980s was in a profound crisis. Only towards the end of the eighties, the appointment of Diego Planeta to the Regional Institute for Vine and Wine began to create those structural changes that led to improving the quality of production through the recovery of ancient vines and new production methods. Wines began to be born that years after years ended up successfully climbing the rankings of the best international wines. Friulian winemakers and producers arrived and began to settle in Sicily to create incredible products and brands of excellence. Alongside this change of course, the typology of producers also changed. In Burgundy the farms are made up of small producers scattered throughout the territory who have small but well-kept vineyards and the wines produced or come from individual vineyards as reported on their label or from the union of different musts each of which gives its own particularity to the wine. In Sicily the small producers had disappeared when the downy mildew destroyed the vineyards and only the big producers had the necessary capital to start replanting the vines again. The need for quality, however, led to placing the emphasis on small Sicilian producers and we went back to investing in small vineyards, perhaps a century old, adopting modern techniques for fermentation, also relying on the web as marketing or specialized chains for the sale of premium products.
The result has led to a new use of the production areas as happened on one side of Etna towards Randazzo, a magical place for viticulture that is called "Sicilian Burgundy". The place is very favorable for the vine. The great volcano stops the clouds and gives water, together with a land naturally rich in nutrients. The vines extend up to almost 900 meters in height, so that a very hot sun is followed by evenings and nights in which the cold descends from the top of the mountain to cool the vines. This particular makes the microclimate of the area similar to that of Burgundy where the winemakers have to fight with the spring frosts by lighting fires in the vineyards. But it is precisely this particularity that makes the wines unique. The vine is a living chemical machine that reacts to external stimulation; if the temperature is lowered, to resist vine produces more sugars and enriches the must with unique substances. However, the place where the vine grows is not sufficient to guarantee its quality. The how and when the grapes are harvested, the pressing, the vinification based on the vineyard, the aging in cask or bottle, all these and other factors contribute to adding more quality to what the vine naturally gives. All these activities are linked by the effort of producing which is not small since the vineyards are located on steep and inaccessible terraces. The result is excellent wines, great reds, excellent whites where the salinity of Etna is dissolved in hints of flowers and fruits and the tannin of the wine is never violently dominant but seduces and fascinates. Wines that belong to the high end of the market, exported all over the world to give back the sun and the flavors of the high lands in which they were born.
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joaniepencil · 3 years
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Voici ma première fic!
Résumé :Billie Morgan une jeune femme sourde rencontre le capitaine James Syverson lors d'une prise d'otage.
Warning violence!
Pleins de guimauve à venir.
P.S je ne suis pas sourde moi-même. Soyez indulgent svp😟
P.p.s je fais sûrement des fautes d'orthographes désolée!
Fanatique de Muffin
Chapitre 1
-Tu aurais du m’écouter et prendre un taxi plutôt que me demander de conduire. Maintenant on va droit sur un barrage!
Billie Morgan conduisait la petite berline familiale de sa meilleure amie Jane Simons. Avec toute une bande de copine, elles avaient décider de faire une virée en ville pour célébrer le mariage prochain de Jane. La belle blonde avait bu plus que de raison, pendant toute la soirée. Billie s’était contenté de quelques verres seulement.
Elle n’aimait pas boire trop. Malheureusement elle se retrouvait coincé à conduire en pleine nuit. Un barrage routier était érigé plus loin sur la route qu’elles devaient emprunter. Elles ne pouvait pas reculées maintenant. Une longue file de véhicules c’était formé derrière elles.
Billie suait a grosse goutte elle espérait vraiment que les policiers les laisse passer. Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait un barrage routier en pleine nuit au milieu de nulle part sur une autoroute sans éclairage.
Jane ronflait comme un hippopotame affalé sur le siège arrière. Elle n’avait conscience d’absolument rien. Elle avait bu des cocktails toute la soirée et dansée jusqu’à en prendre haleine.
Billie avança doucement dans la file d’attente, elle mourrait de nervosité. Quand elle arriva près du barrage, son cœur menaçait d’exploser dans sa poitrine. Plusieurs policiers faisaient le tours des véhicules et cherchaient visiblement quelques choses. Ils faisaient ouvrir tous les coffres de voitures et braquant leur grosses lampes touches en inspectant l’intérieur. Plus elle s’approchait plus elle avait peur. Les policiers étaient lourdement armés. Il portait des gilets par balles et de gros fusils. Quand ce fut son tour, elle eut toute les peines du monde a ouvrir la fenêtre. Elle ne trouvait pas le bouton de la fenêtre.
On lui braqua une lampe torche dans le visage. Complètement aveuglée elle ne voyais pas le ou la policière qui devait, inévitablement, lui parler.
-Sil vous plait ne me braquer pas votre lampe devant le visage je ne vous comprends pas…. Elle vit qu’on faisant le tour du véhicule, les lumières se braquèrent sur Jane qui dormait derrière.
Elle leva le bras pour ne plus avoir le faisceau lumineux directement dans les yeux mais son geste dû être mal interprété. En un clin d’œil, la portière s’ouvrit et elle fut tirer sans ménagement hors de la berline.
Billie mourrait de peur et tremblait comme une feuille. On l’a mit face contre le véhicule. On l’a fouilla sans son consentement passant des mains indélicates sur son corps, elle tenta de s’expliquer et dit.
--Je suis sourde je ne vous comprends pas… Rien ne changea on continua de la fouiller et fouiller le véhicule. On lui passa les menottes brutalement. Elle hurla totalement terrorisée et frustrée d’être traiter comme une criminelle.
-Je suis sourde bon dieu je ne vous entends pas ! Je n’ai rien fait de mal!! Je suis la sœur de l’enquêteur Luke Morgan putain! Elle était dans la nuit noire, elle avait froid dans sa petite robe marine et elle avait peur, elle ne comprenait pas ce qu’on lui voulait. On l’a maintenait les bras dans le dos, on l’a poussait sur le véhicule. Puis la pression dans son dos se relâcha. Une main large se posa sur son bras nu et la retourna, quelqu’un lui braquant de nouveau la lampe torche dans le visage. La lumière l’aveuglait.
-Je lis sur les lèvres, je ne vous entends pas si je ne vous vois pas… s’il vous plaît… . La lumière aveuglante se retourna puis enfin elle vit un visage.
Un homme barbu s’éclaira le visage.
-Vous me comprenez maintenant?
- Oui. Elle tremblait comme une feuille. Elle fit un effort surhumain pour ne pas baisser les yeux. Cet homme était immense et large comme une montagne. Il ne l’a retenait pas mais elle n’osait bouger, coincée entre lui et la voiture. Il ne la touchait pas non plus mais se tenait très près d’elle.
-Votre nom s’il vous plait?
-Billie Morgan… Je n’ai rien fait de mal, pourquoi j’ai des menottes?
-Pourquoi il y a une personne inconsciente dans votre véhicule? Où sont vos papiers?
Billie tremblait comme une feuille et ce colosse ne l’aidait en rien. Une larme coula sur sa joues, son cœur battait à toute allure.
-C’est ma copine Jane elle a trop bu. Je la ramène à la maison…
-Avez-vous bu? Vos papiers? Elle secoua la tête.
-Un verre ou deux maximum…pendant la soirée. Mes papiers sont dans mon sac sur le siège passager. Il tourna la tête et dit quelque chose à un autre policier qui fouilla la voiture. Il lui tendit ses cartes d’identités. Jane dormait toujours à point fermé et ronflait allègrement les jambes largement écartés sur le siège arrière.
Il regarda brièvement son permis de conduire puis son visage. Il retourna la carte. Il ramena la lumière sur son visage.
--Vous ne devez pas conduire la nuit. Pourquoi vous avez prit le volant quand même ? Billie pointa de la tête Jane.
-Je ne pouvais pas la laisser comme ça! J’ai conduis doucement. On est presque arrivé… Sa voix craqua. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi je porte des menottes? Il fit un geste vers un autre homme qui lui tendit la clé.
-Retournez-vous. Il la détacha avait de la retourner une nouvelle fois beaucoup plus délicatement. C’est bon, conduisez prudemment.
Elle remonta dans le véhicule et démarra en tremblait. Qu’est ce que c’était que ce bordel? Elle n’avait même pas eu de contravention! Luke pourrait lui dire ce qui ce passait. Elle parcouru les derniers kilomètres qui la séparait de la maison de Jane. Pourquoi elle avait louer une chalet dans le fond du cul du monde! Elle envoya un message à son jumeau en arrêtant la voiture.
Billie : Pourquoi il y a des policiers partout? Je suis tombé sur un barrage en allant au chalet de Jane.
Avec difficulté, elle réussit à faire rentrer une Jane totalement imbibée dans sa maison de campagne. Heureusement elle n’avait pas besoin de la monter à l’étage. Elle l’a borda sur le canapé du salon et attendit des nouvelles de son frère.
Il lui renvoya un message une bonne vingtaine de minutes plus tard.
Luke : Tu es à New Heavan ??? Tu aurais dû aller chez nous. Il allait lui faire une de ses crises.
Billie :Jane voulait vraiment venir ici. On en reparlera. Tes collègues ne sont pas très gentil ils m’ont tirer hors de la voiture et mis les menottes. Qu’est ce qui ce passe?
Son téléphone se mit à vibrer. Luke voulait lui parler en appel vidéo. Il était furieux mais pas que. En arrière plan elle voyait son bureau au poste de police, c’était le branle bas de combat, des hommes en uniforme allaient et venaient dans tous les sens.
-Tu as conduis? Elle hocha la tête. Tu vas bien? Elle hocha de nouveau la tête. Son expression changea il semblait soulagé. Une femme blonde et un bébé ont été enlevé par un fou dangereux près de chez Jane. Verrouille bien toute les portes. Sois prudente. Elle hocha de nouveau la tête. On se parle demain. Je t’aime.
La communication coupa. Billie passa une bonne partie de la nuit à se ronger les ongles en faisant le tour des fenêtres. Elle n’aimait pas être aussi loin de la ville la nuit. Elle détestait l’obscurité et autour de la maison de location de Jane il n’y avait que des arbres et aucuns éclairage. Elle fini par s’endormir assis sur le tapis près de Jane.
Une rude gifle la réveilla abruptement elle tomba face contre terre sur le tapis. Complètement sonné elle ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait. Sa joue brûlait sur le tapis. On l’a releva en la tirant pas les cheveux. Une douleur brûlante se diffusa dans son cuir chevelu. L’homme lui donna un violent coup de poing sur la mâchoire. Elle vit 36 chandelles danser devant ses yeux, le goût du sang se répandit dans sa bouche. Quand elle pu revoir correctement elle vit le canon d’une arme à moins de 10 cm de son visage. L’homme derrière le fusil semblait hurlé.
-Hé ! Tes réveiller salope ! Où sont les clefs de ta caisse?
Billie se rendit compte avec horreur qu’un homme les avait séquestrer dans la maison. Elle vit Jane recroquevillée près de la cheminée serrée contre elle se tenait une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait pas assise par terre, elle tremblait de peur son œil gauche était enflé et bleuit elle tenait un bébé qui semblait pleurer.
-Donne lui les clés, articula Jane.
Billie réfléchit à toute vitesse. Son téléphone était par terre près de ses fesses. Le détraqué avait l’air complétement fou, il regardait nerveusement Billie, Jane et la jeune femme. Il était nerveux et criant après la jeune femme des choses que Billie ne comprenait pas. Elle savait une chose, si cet enfoiré partait il y avait de grande chance que cela finisse mal. Elle devait retenir se monstre le temps que la police les retrouve.
--Vous ne pouvez pas partir comme ça. Il y a des flics partout dans le coin.. Il détourna la tête et hurla quelque chose à la fille que Billie ne comprit pas mais au moins il recula de quelques pas assez pour que Billie puisse appuyer sur la touche recomposition de son téléphone. Elle espérait de toutes ses forces que Luke allait répondre et comprendre ce qui ce passait. Elle poussa son téléphone sous le sofa pour éviter que le ravisseur ne le voit.
-Pourquoi vous êtes venu jusqu’à New Heavan?
Dix minutes plus tard, à 20 km de là le téléphone du Capitaine James Syverson sonna furieusement. Il répondit rapidement.
-Capitaine on l’a retrouver. Je vous envoie l’adresse dans le gps. Lui dit la répartitrice. Il a prit deux autres otages, deux femmes. La fiancée et la sœur de l’enquêteur Morgan. On a la sœur de Morgan en ligne.
-Fuck! Dit il en appuyant plus fort sur l’accélérateur de sa camionnette Ford. Est qu’on peut avoir plus de précisions, la sœur de Morgan peut elle nous en dire plus. Est-ce qu’il est armé?
-Billie Morgan est sourde impossible de communiquer avec elle. Elle fait de son mieux capitaine. On sait qu’il est tout seul avec les trois femmes et le bébé. On entend le bébé pleurer.
Syverson négocia une courbe en faisait valser le derrière de son camion. Il vola sur une bute. Pas question que cet enfoiré s’en prenne à trois femmes et un bébé.
Deux minutes plus tard il arrivait près des lieux suivit des trois autos patrouilles.
Il gara son camion a trois maison de la pour éviter d’alarmer le fou furieux. Pendant que l’équipe se préparait à passer à l’assaut, Billie essayait de gagné du temps.
-Pourquoi vous ne prenez pas le temps de manger un morceau. Vous devez avoir faim… Il hurla quelque chose qu’elle ne comprit pas et lui donna un coup de crosse avec son revolver de toute ses forces directement dans les dents. Ses dents de devant se brisèrent en lui blessant les lèvres. Elle tomba au sol une nouvelle fois. La douleur était atroce, sa bouche se remplissait de sang, ses yeux se remplirent de larmes, elle crut qu’elle allait mourir. Elle tourna la tête vers le sofa et murmura : Glock. Je t’aime Luke j’espère que tu m’entends.
Au bout du fil un hurlement de terreur lui répondit en sourdine.
-BILLIE!!! Luke Morgan paniquait, il ne voulait pas l’entendre mourir dans son oreille. Il était en route vers les lieux il avait encore 40 km a faire avant de retrouver sa petite sœur.
-Morgan garder la tête froide! Lui dit Capitaine Syverson. On va la sauver. Il avait eu la communication avec Morgan. Il pouvait donc suivre en temps réel le déroulement à l’intérieur du chalet de montagne et parler au jeune homme. Il pouvait entendre la jeune femme gémir de douleur. Ses hommes étaient prêt à passer à l’action. Elle venait de leur donner un indice crucial. Il avait une arme de poing. Un bébé pleurait en fond sonore. Il donna l’assaut. En une minute ils investirent le petit chalet en bois ronds. Syverson maîtrisa facilement le suspect surpris et le plaqua au sol en une fraction de seconde.
En voyant le visage tuméfier et sanglant de Billie Morgan qui gisait au sol à quelques pas d’eux, Syverson appuya fortement sur les omoplates du fou furieux avec son genou qui grogna de douleur en le traitant de tous les noms.
-Tu mériterais bien pire espèce d’enculer. Il lui passa les menottes et le releva brusquement en le tirant par les poignets menaçant de lui déboîter les deux épaules.
Billie cligna des yeux encore sous le choc. Une policière lui parlait mais elle ne l’a comprenait pas. Elle l’a repoussa en secouant la tête.
Elle avait été soulagée de voir débouler dans le chalet une escouade d'assaut entière. En un battement de cil, le kidnappeur avait été plaqué au sol par un géant. Quand il lui avait passer les menottes, elle avait poussée un sanglot de soulagement.
Elle s’assit tranquillement, indifférente aux policiers qui l’approchait, elle était complètement sonnée. Elle crachat a même le plancher de bois , plusieurs morceaux de dents et beaucoup de sang. Il lui semblait que l’intérieur de sa bouche était déchiqueté. En se brisant ses dents avaient déchirer sa peau à l’intérieur de ses lèvres.
Jane pleurait à chaude larmes toujours recroquevillée près de la cheminée.
La jeune femme et son bébé était déjà au bon soin de l'équipe de secours. Billie essayait de reprendre ses esprits. Le géant qui avait plaqué le kidnappeur au sol se pencha sur elle et capta son regard.
Elle reconnu sa barbe et ses lèvres, c'était le même homme qui lui avait parler au barrage routier.
-Billie? Vous allez bien c’est fini maintenant ça va bien aller. Elle vit de la sollicitude et de l’inquiétude dans son regard bleu cobalt.
Son visage lui faisais un mal de chien.
- Sortir d’ici. …Air. Arriva-elle a dire en se levant lentement. Chaque mot lui faisait mal ses dents brisées écorchaient ses plaies ouvertes. Il prit son bras et l’aida à se relever. La tête lui tourna et le goût du sang lui soulevait l’estomac. Elle avait la nausée, une fois sur pied, elle se rua sur le patio et vomit par-dessus la balustrade. Ses nerfs lâchèrent complètement et elle explosa en larmes. Elle avait eu tellement peur!
Elle sentit qu’on lui mettait une couverture sur les épaules.
Syverson hésita à poser la main sur son dos. Elle avait eu un choc horrible et c’était montrer très courageuse. Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Luke Morgan déboula sur le patio complètement affolé.
L’un a côté de l’autre, Syverson se rendit compte qu’ils étaient jumeaux. Elle était plus petite mais ils avait le même visage avenant, les même yeux vert, sauf les cheveux Luke étaient châtain coupé court et Billie avait de longs cheveux rouges cerise. Luke prit sa sœur dans ses bras et la serra très fort contre lui.
-Ma petite crotte lui dit il dans les cheveux. J’ai eu tellement peur. Elle le repoussa à bout de bras et vomit de nouveau. Syverson demanda à l’équipe médical d’aller la voir. Elle partie en ambulance 10 minutes plus tard.
Le lendemain, alors qu’elle attendant d’avoir son congé de l’hôpital, elle vit son frère entrée dans sa chambre. Il portait encore son complet d’enquêteur. Il avait passer la nuit avec Jane qui avait subi un choc nerveux.
Billie lui sourit faiblement. On lui avait fait de multiples points de sutures dans la bouche, à l’intérieur des lèvres et dans les joues. Ce salopard l’avait bien amocher. On lui avait donné des antidouleurs mais elle avait quand même mal et un peu honte de son sourire brisé.
-Comment ça va petite crotte? Il lui donna son appareil. Tu l’avais laisser à la maison. Elle signa plutôt que de lui parler.
-Oui je ne voulais pas le perdre. Comment va Jane?
Luke lui sourit doucement.
-Elle va bien. Écoute, je ne suis pas tous seul. Le capitaine Syverson voudrait prendre ta déposition. Si tu te sens prête. Il attend de l’autre côté.
Elle fronça les sourcils.
-Pourquoi tu ne le fait pas toi-même ? Tu es enquêteur…. J’ai une tête atroce! Elle essayait de lisser un peu ses cheveux et replaça ses vêtements. Elle n’avait que sa petite robe marine pleine de sang a ce mettre.
-Non je ne peux pas, il y a conflits d’intérêts. Tu veux que je reste? Elle mit le petit appareil dans son oreille. Elle hocha la tête en le mettant en place. Il épousait la forme de son oreille et ne paraissait presque pas. Pour elle il faisait toute la différence entre le silence complet et un fond sonore.
-Pas question que j’ouvre la bouche ! Tu es prévenu!
Il lui donna un baiser sur le front.
-D’accord petite crotte. Il sortit de la chambre et revint avec le géant qui avait arrêter le détraqué.
Il ne portait plus son gilet par balle simplement un chandail de laine noire juste au corps avec un petit écusson qui disait police sur le côté gauche de sa poitrine. Il était l’homme le plus costaud qu’elle n’est jamais rencontré. Il portait un jeans et un étui à revolver.
Billie remarqua ses beaux yeux bleus et son visage absolument parfait avec cette barbe fournit mais bien entretenu. Quelques boucles brunes lui retombaient sur le front. Il était ridiculement beau.
Billie du se concentrer pour comprendre ce que lui disait Luke.
-Billie je te présente le capitaine Syverson.
-Bonjour, comment allez vous ce matin? Luke ma dit que vous ne souhaitez pas parler directement je comprends mais j’ai besoin de savoir votre point de vu sur ce qui s’est passé hier.
-Bonjour. Signa t elle avec un petit sourire triste. J’ai déjà eu des meilleurs jours. Luke traduisait à mesure et lui serra très fort la main.
Capitaine Syverson parut sincèrement désolé pour elle.
Comment pouvait-on faire une chose pareille à une femme? Elle avait toute la joue gauche bleu et mauve, ses lèvres éclatées étaient enflés bleu, on pouvait voir les points de sutures à certains endroits. Il avait dû la frappé de toute ses forces.
Ce drogué ne perdait rien pour attendre. Sy s’en assurerait. Il fixa son regard sur ses yeux verts.
-Pouvez-vous me dire ce qui s’est passer? Vous permettez que je vous enregistre? Dit il en sortant son portable. Il regarda à la fois Billie et Luke comme il était sa voix. Billie hocha la tête, elle fit signe au capitaine de prendre une chaise et de s’assoir.
--Assoyez-vous capitaine vous la rendez nerveuse. Il s’assit sur la chaise près du lit. Luke se posa sur le pied du lit. Billie s’assit en tailleur, face au capitaine, la couverture d’hôpital la recouvrait jusqu’à la poitrine.
-Merci. Il démarra l’enregistrement. Témoignage de Billie Morgan interprété par son frère Luke Morgan dans l’affaire 84208. Témoignage recueillie par James Syverson. Racontez moi ce qui s’est passer mademoiselle. Billie commença à raconter en le regardant dans les yeux. Elle gesticulait dans tous les sens, ses mains délicates volaient dans les airs avec grâce. Elle le regardait lui, même s’il ne comprenait rien.
-Nous sommes arrivées à la maison de vacances de Jane, vers 2 h du matin. J’ai eu beaucoup de mal à faire entrer Jane, elle avait bu beaucoup! J’ai parler à Luke qui m’a dit d’être prudente. Ce qu’il confirma. J’ai passé la nuit à regarder dans les fenêtres mais je ne voyais rien. Putain ce que je déteste la noirceur.
--Bill je ne peux pas lui dire ça ! Elle haussa les épaules et les sourcils. Sy haussa un sourcil.
-Elle déteste la noirceur. Continue.
-J’ai fini par m’endormir assise près de Jane sur le tapis. Je me suis réveillée quand cette brute m’a mit une claque en plein visage…. Elle raconta dans le détail tout ce qui c’était passé. Luke tremblait de rage. Sa sœur adorée avait subit un calvaire. Elle trembla à quelques reprises et essuya une larme sur sa joue.
Sy était surpris par l’aplomb et le courage de cette jeune femme. Malgré son handicap et sa terreur elle avait réussi à appelé de l’aide et à retenir ce monstre. Elle en payait le prix de ses dents.
--Merci beaucoup Mademoiselle Morgan, votre témoignage va beaucoup nous aider pour le procès. Une dernière question, est-ce que je peux prendre une photo de vos blessures?
Elle regarda Luke affolée elle lui dit quelque chose à toute vitesses. Il lui répondit tout aussi vite. Elle secoua vivement la tête.
-Bill arrête de faire ta princesse bon dieu! Sy attendant patiemment le dénouement de cette discussion animé. Il ne comprenait rien du tout mais Billie semblait avoir du caractère. Il l’entendit grogner à quelques reprises. Elle se retenait de parler.
-Désolé, capitaine cette tête de mule ne veux pas ouvrir la bouche. Vous pouvez prendre sa joue mais pas les dents. Sy hocha la tête, il se leva et prépara son téléphone, elle ne le quittait pas des yeux. Il s’approcha du lit pour avoir un meilleur angle. Billie eut une bouffée de son parfum subtil, il sentait terriblement bon un mélange de poivre, de menthe et de savon à linge. Il se pencha sur elle. Sa mâchoire était rouge, bleu et noire. Elle continuait de le fixer.
-Regarder devant vous s’il vous plait. Elle tourna la tête et fixa devant elle. Sy ouvrit l’appareil photo de son portable. Il prit quelques clichés avant de replacer délicatement une mèche de cheveux rouge derrière son oreille. Il vit son petit tatouage juste sous l’oreille. Un petit icône de haut-parleur avec une croix dessus. Le signe évident de sa surdité. Luke grogna quand il le vit toucher sa sœur. Sy haussa un sourcil vers le jumeau.
Il prit quelques nouvelles photos. S’il voulait envoyé se trou de cul à l’ombre pour longtemps il devait voir ses dents. Il en avait eu un très bref aperçu quand il l’avait vu dans le chalet et ce n’était pas beau à voir.
-Billie, ce serait vraiment mieux si je pouvais voir vos dents également. Plus nous avons des preuves contre lui, plus longtemps il va rester en prison. Vous ne voulez pas que quelqu’un d’autre subissent la même chose?
Elle secoua la tête. Elle baissa la tête elle essuya une petite larme. Elle hocha la tête et dit à son frère.
-Sort d’ici s’il te plaît. Je ne veux pas que tu vois ça.
-Ne sois pas ridicule voyons !
-Sil te plaît sors d’ici. J’ai la gueule comme du steak haché je ne veux pas que tu vois ça. Sort sinon rien…
--Parfait! Je vous laisse Capitaine. Ma sœur à peur pour ma sensibilité je crois. Je vais être à côté.
Une fois qu’il eut quitter la chambre, Billie essaya de ne pas se mettre à pleurer. Ses lèvres douloureuses tremblaient.
Sy lui sourit doucement. Il attendait qu’elle soit prête, il lui dit avant de lui mettre l’appareil devant le visage.
-Quand vous êtes prête montrer moi tout ce dont vous êtes capable. Dents, gencive, lèvres. Tout. Ok ?
Elle hocha la tête. Il tenta de demeurer le plus impassible possible quand elle entrouvrit les lèvres. Il commençait à la mitrailler de photos.
Elle avait eu raison de demander à Morgan de sortir. On aurait crut qu’elle avait tenu une grenade avec ses dents et l’avait laisser exploser.
Toutes ses dents de devant étaient cassés en morceaux plus ou moins pointu. Elle devrait inévitablement se les faire retirer. L’intérieur de sa lèvre inférieure était maintenant pleine de sutures. Sa joue gauche également. Ses lèvres avaient éclatés sous les coups. Elle était enflée de partout. Heureusement sa langue semblait correcte. Il déposa son portable et la regarda un instant. Elle avait la tête baissée, des larmes coulaient sur ses joues.
Sy avait vu quelques photos d’elle sur le compte Instagram de Morgan. Elle était une très belle jeune femme. Elle souriait toujours de ses belles dents blanches un peu imparfaites.
Il lui tendit un mouchoir. Elle essuya ses yeux.
Sy posa la main sur son bras et chercha son regard.
-Il ne s’en sortira pas de sitôt je vous le promets.
Grayson Jones fut jugé coupable d’enlèvement, de séquestration et coup et blessures. Il finit en prison pour 10 ans. Billie su par l’entremise de son frère que Jones s’était fait tabasser sévèrement en arrivant dans l’établissement pénitentiaire.
Billie quant à elle subit plusieurs interventions dans la bouche. Il lui fallut près de 3 mois pour ravoir un sourire normal.
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alain-keler · 3 years
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# 90- Mercredi 2 novembre.
Dans l’avion Milan Tel-Aviv. 
Je vois la terre au travers du hublot et cela me procure toujours une intense émotion. Banlieue sud de Tel-Aviv, probablement Bat Yam et Holon. Des immeubles, tel un jeu de dominos blancs, se dressent comme plantés sur le sable et semblent regarder vers le sud, un peu comme un champ de tournesols penchés vers la lumière. Irrésistible désir d’habitation des lieux. Une autoroute se glisse au milieu comme un serpent à la recherche d’une proie.L’avion se rapproche lentement du sol. Il ralentit. Les quelques minutes qui nous séparent de l'arrivée sont pour moi un moment de bonheur.La gigantesque cimenterie à droite se dresse près d’un quartier de Lod où vivent des bédouins rencontrés lors d’un précédent voyage. Virage sec vers la gauche. Des arbres apparaissent comme un tapis vert poussant sur la terre rouge. A droite, au loin, on voit des collines qui s’étendent en grandissant progressivement jusqu’à Jérusalem. Elles nous montrent leurs formes arrondies et féminines. La descente semble maintenant plus rapide comme si l’avion était pressé de toucher le sol. L’ombre portée d’un nuage rougit encore plus la terre.Des  avions blancs comme des jouets d’enfants semblent attendre que l’on s’occupe d’eux et sont stationnés devant des  hangars vieillissants.L’atterrissage se fait en douceur, un peu comme si le pilote avait pris soin de ne pas vouloir abîmer le sol, de peur d’irriter des Dieux déjà fort occupés à régler les problèmes existants. La lumière blanche du Moyen-Orient jaillit soudainement dans la cabine de l’avion qui roule maintenant vers son point d’ancrage. La terre rouge a laissé la place à une mer de bitume.« Mesdames et messieurs, nous venons d’atterrir à l’aéroport Ben Gourion… ».Nous sommes le 2 novembre, il est 15.25 heures et c’est le début de mon huitième voyage.Ensuite tout va très vite. Le sourire de la fonctionnaire qui rajoute un tampon à ma collection, comme une preuve de mes présences répétées dans cet endroit magique, objet de toutes mes interrogations sur mon appartenance au peuple d’Israël.Bagages, voiture de location et des instructions que je n’écoute plus à force de les entendre. La lumière d’hiver est douce. La route se faufile entre les collines. Le soleil descend vers l’horizon. Il se couche tôt, comme fatigué d’avoir trop éclairé depuis longtemps les hommes qui se disputent cette terre. Il a besoin de repos car ils vont encore pendant longtemps lui donner du fil à retordre.Sur la route, les voitures passent d’une file à l’autre sans crier gare, dépassent à droite des véhicules attardés du côté où ils ne devraient pas se trouver, comme si leurs pilotes têtus et accrochés à leurs volants comme une bouée de secours avaient peur d’être dépossédés de quelque chose. C’est peut-être aussi ça d’être juif. La route a été très longue jusqu’à Jérusalem.En tout état de cause, les conducteurs israéliens n’ont pas amélioré leur conduite depuis mon dernier voyage. Peut-être qu’ici les règles sont autres. Après tout, nous sommes au moyen orient et comme mon chauffeur de taxi m’avait si bien dit le premier jour de mon premier voyage, même la terre est différente, elle est rouge.Jérusalem, l’auberge dans le monastère de Ratisbone, Natacha et ses quinze chats, Elio. Je m’installe. Je suis ici chez moi.Café avec Eyal de passage à Jérusalem. C’est dur professionnellement pour lui.Alex au téléphone. Rendez-vous demain matin pour un café.Je vais dîner au Link. Pas question de rester sur la terrasse, ma terrasse. Début novembre, il fait trop froid à Jérusalem. Ici, tout me semble familier. J’ai vraiment l’impression d’être chez moi.Je reprends un verre de Merlot. Il est onctueux. Je suis bien même si je ne suis pas sur ma terrasse.
Jeudi 3 novembre. Jérusalem.
J’ai rêvé de ma mère. Elle me demandait d’aller voir la maison d’Igny. Au premier étage, des enfants devaient avoir joué avec un ballon dont on voyait la trace sur la peinture blanche fraîchement étalée. Je passais une éponge mouillée et les tâches disparaissaient. Cela me rassura. Au rez-de-chaussée, la disposition des pièces était complètement changée. C’était très bizarre. Il me semblait que tous les murs étaient sombres, peints en noir. Il y avait beaucoup de monde qui se préparait à prendre la crémaillère.Je sors pour aller à la rencontre d’Alex. Dehors, il fait frais, un peu comme chez nous au début du printemps. Quelques chats attendent patiemment devant la maison de Natacha, la gardienne de Ratisbonne, l’endroit où je loge. Il y en a un, noir et blanc, perché sur ma voiture et qui miaule en me voyant, comme s’il me reconnaissait. En fait, cette machine à ronronner miaule systématiquement à la vue d’êtres humains pensants.Aroma café. Alex est déjà arrivé. On se fait la bise. Le voir me rempli de joie. On parle.La lumière est extraordinaire. J’entends dans la rue beaucoup de gens parler français et anglais. La plupart portent la Kipa.Beit Agron. Accréditation. J’en sors à 10H30. Le soleil est encore monté et me caresse le visage. Il fait doux.Au retour, je croise Natacha. Elle garde un petit chat amené en mauvais état par une jeune fille hier, à mon arrivée. Elle me fait remarquer qu’à sa mort, elle ira au paradis des chats. C’est son destin, rajoute-t-elle.11H30, assis sur un petit muret avec mon ordinateur devant la Sainte vierge qui monte la garde dans le jardin de Ratisbonne. Internet en wifi, ça marche. Miracle ou technologie ? Un peu long quand même. Je la remercie.Supermarché. Je fais mes courses.Déjeuner. Liana, 84 ans me parle avec fierté de son fils qui finit sa carrière comme directeur d’une école juive à Milan.Téléphone à Jaafar pour aller dans un village en Cisjordanie pour photographier la récolte des olives. OK pour samedi.Dîner de spaghettis, le tout arrosé d’un très bon Merlot israélien.Vendredi 4 novembre.Aujourd’hui, c’est le dixième anniversaire de la mort de Itzhak Rabin. Le soleil n’est pas au rendez-vous. La météo annonce de la pluie pour cet après-midi.Je vais à Tel-Aviv.Devant le monument qui lui a été dédié, en bas de l’escalier qu’emprunta Ytzhak Rabin après son discours, un homme joue de l’accordéon, accompagné par quelques personnes qui chantent son morceau préféré, « Shir Ha-reut », la chanson de l’amitié. Une jeune femme, appuyée sur son vélo se recueille (it’s my grief, c’est mon chagrin), perdue dans ses pensées en écoutant la musique qui s’échappe de l’endroit où le premier ministre israélien fut assassiné. Trois drapeaux israéliens dressés devant le monument sont en berne. Il n’y a pas beaucoup de monde. Je crois que la célébration officielle aura lieu le 12 novembre, avec la participation de Bill Clinton.Un peu plus loin, on peut lire le texte du dernier discours de Ytzhak Rabin:
en anglais suivi d’une traduction française :
 Tel Aviv, november 4, 1995.
 « Allow me to say, I am also moved,I want to thank each and everyone of you who stood up here against violence  and for peace. This government which I have the privilege to lead together with my friend Shimon Peres decided to give peace a chance, a peace that will solve most of the problems of the state of Israël.I was a military man for 27 years, I fought as long as they were no prospects for peace. Today I believe that there are prospects for peace, great prospects. We must take advantage of it for the sake of those standing here, and for the sake of those who do not stand here. And there are many among our people. I have always believed that the majority of the people want peace and are prepared to take risks for it. And you here, by showing up at the rally, prove it, along with the many who didn’t make it here, that the people truly want peace and oppose violence. Violence is undermining the very fondations of Israeli democracy. It must be condemned, denounced, and isolated. This is not the way of the state of Israël. Controversies may arise in a democracy, but the decision must be reached throught democratic elections, just as it happened in 1992, when we were given the mandate to do what we are doing, and to continue to do it. I want to thank from here the president of Egypt,  the king of Jordan and the king of Marocco, whose representatives are present here, conveying their partnership with us on the march toward peace. But above all- the people of Israël- who have proven, in the 3 years this government has been in office, that peace is attainable, a peace that will provide an opportunity for a progressive society and economy. Peace exists first and foremost in our prayers. Peace is what the jewish people aspire to, a true aspiration. Peace entails difficulties, even pain. Israël knows no path devoid of pain. But the path of peace is preferable to the path of war. I say this to you as one who was a military man and minister of defense, and who saw the pain of the families of IDF soldiers. It is for their sake and for the sake of our children and grandchildren that I want my government to exert every effort, exhaust every opportunity to promote and to reach a comprehensive peace. This rallt must send a message to the israeli public, to the jewish community throughout the world, to many in the arab world and in the entire world, that the people of Israël want peace, support peace, and for that, I thank you very much ».
Traduction en français.
Tel-Aviv, 4 novembre 1995.
« Permettez-moi de dire que je suis profondément ému. Je souhaite remercier chacun d'entre vous, qui êtes venus ce soir manifester contre la violence et pour la paix. Ce gouvernement, dont j'ai le privilège d'être à la tête, avec mon ami Shimon Peres, a décidé de donner une chance à la paix - une paix qui résoudra la plupart des problèmes d'Israël.Pendant 27 ans, j'ai été un soldat. Tant qu'il n'y avait aucune chance pour la paix, j'ai combattu. Je crois qu'aujourd'hui, il existe une chance pour la paix, une grande chance. Nous devons en profiter, pour tous ceux qui sont présents ici, et pour tous ceux qui sont absents, et ils sont nombreux.J'ai toujours pensé qu'une majorité du peuple aspirait à la paix et était prête à prendre des risques pour elle. En venant ici ce soir, vous démontrez, ensemble avec de nombreux autres qui ne sont pas venus, que le peuple désire sincèrement la paix et s'oppose à la violence. La violence s'attaque à la base de la démocratie israélienne. Elle doit être condamnée et isolée. Ce n'est pas la voie de l'Etat d'Israël. Dans une démocratie, il peut y avoir des désaccords, mais la décision finale sera tranchée par des élections démocratiques, comme celles de 1992 qui nous ont donné un mandat pour faire ce que nous faisons, et pour continuer dans cette direction.Je voudrais dire que je suis fier du fait que des représentants des pays avec lesquels nous vivons en paix soient présents avec nous ce soir, et continueront à l'être : l'Egypte, la Jordanie et le Maroc, qui nous ont ouvert la route vers la paix. Je voudrais remercier M. le président de l'Egypte, le roi de Jordanie, et le roi du Maroc, représentés ici ce soir, pour avoir été des partenaires dans notre route vers la paix. Mais, plus que tout autre chose, depuis un peu plus de trois ans que ce gouvernement est en place, le peuple israélien a prouvé qu'il est possible de faire la paix, que la paix ouvre la porte à une économie et a une société meilleures, que la paix n'est pas seulement une prière. La paix est d'abord dans nos prières, mais elle constitue aussi l'aspiration du peuple juif, une aspiration sincère à la paix.La paix a des ennemis qui tentent de nous atteindre, pour torpiller le processus de paix. Je voudrais dire sans détour que nous avons trouvé chez les Palestiniens aussi un partenaire pour la paix : l'OLP, qui était notre ennemi, et qui a cessé de s'impliquer dans le terrorisme. Sans partenaires pour la paix, il ne peut y avoir de paix. Nous exigerons qu'ils accomplissent leur part du travail, comme nous accomplirons la notre, pour la paix, afin de résoudre l'aspect du conflit israélo-arabe le plus complexe, le plus long, et le plus chargé en émotions : le conflit israélo-palestinien.Il s'agit d'un parcours semé de difficultés et de douleur. Pour Israël, il n'est pas de chemin qui soit sans douleur. Mais la voie de la paix est préférable à celle de la guerre. Je vous dis cela en tant qu'ancien soldat, en tant que ministre de la Défense qui connaît la douleur des familles des soldats. Pour elles, pour nos enfants, et dans mon cas, pour mes petits-enfants, je veux que ce gouvernement exploite chaque ouverture, chaque occasion de promouvoir et de parvenir à une paix totale. Même avec la Syrie, la paix sera possible.Cette manifestation doit envoyer un message au peuple israélien, au peuple juif partout dans le monde, au monde arabe et en fait au monde entier : le peuple israélien veut la paix, il soutient la paix.Pour tout cela, je vous remercie. »
  À 17.30 heures, il n’y a plus personne. Dans le bassin qui jouxte la municipalité, à une trentaine de mètres de l’endroit où Rabin a été tué, deux jeunes filles hilares  retirent de l’eau un parapluie rouge complètement pourri.
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gracie-bird · 4 years
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Scarce Menu for a dinner given by the Philadelphia Chamber of Commerce in honour of Grace Kelly at the Drake Hotel in Philadelphia on June 6, 1955, on the occasion of her winning the Academy Award. (From eBay).
Transcription below:
Academy Award winner Grace Kelly, who won an Oscar for her performance in “The Country Girl”, will be honored by the Junior Chamber of Commerce of Philadelphia at a formal dinner to be held on Monday night, June 6, at the Drake Hotel, 1512 Spruce Street, Philadelphia.
IN RECOGNITION OF OUTSTANDING ACHIEVEMENT IN AMERICAN CINEMA
THE JUNIOR CAMERA OF COMMERCE OF PHILADELPHIA
SALUTES
MISS GRACE KELLY
THE DRAKE HOTEL
PHILADELPHIA
JUNE 6, 1955
There will be a reception at 6.30 pm. Dinner is scheduled for 7.30.
Miss Kelly will receive a Jaycee award for her “outstanding achievements in American cinema”, present a check or a scholarship to go to some deserving student at her alma mater, The Stevens School of Chestnut Hill, and will be honored by celebrities of the stage, screen and radio, city officials, etc. during the evening.
We hope you can cover this event.
Enclosed is a dinner ticket for the reporter/photographer you assign. A press table will be set up in the front of the banquet hall. Pictures may be taken during the dinner or at the special pre-banquet press conference set for (6.15 pm) in a special press room in the hotel. Would you kindly check at the office for the location of this room. 
***
MENU
Cocktail of Crevettes a la Russe 
Coeurs de Cèlery  Raides Rose
Olives Noir
Fillet Mignon Grillé aux Champignons
Petit Pois, a la Francese 
Pommes de Terre, Creme Gratin
 La Salade Mimosa
Bisquit Tortoni 
Café Noir
***
TONIGHT WE HONOUR MISS GRACE KELLY 
We are proud of her achievements as evidence by her winning of the coveted Academy Award and for her position of dignity of which she has always maintained. 
She has gained the admiration and respect of the American people and has proved to be an inspiration and credit to the City of Philadelphia. 
***
PROGRAM
Invocation
THE REVERED W. CARTER MERBREIER
Chaplain, Junior Chamber of Commerce of Philadelphia
Remarks
GUEST PERSONALITIES 
Scenes from
REAR WINDOW, THE BRIDGES OF TOKO-RI,
COUNTRY GIRL, TO CATCH A THIEF
Presentation
WILLIAM H. BARNDT
President, Junior Chamber of Commerce of Philadelphia
Acceptance
MISS GRACE KELLY
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Sortie: 2020-07-08 Durée: 90 minutes Genre: Comédie Etoiles: Jean-Pascal Zadi, Fary, Caroline Anglade, Omar Sy, Mathieu Kassovitz Directeur: Christophe Chassol, Jean-Pascal Zadi, Jean-Pascal Zadi, Kamel Guemra, John Wax
JP, un acteur raté de 40 ans, décide d’organiser la première grosse marche de contestation noire en France, mais ses rencontres, souvent burlesques, avec des personnalités influentes de la communauté et le soutien intéressé qu’il reçoit de Fary, le font osciller entre envie d’être sur le devant de la scène et véritable engagement militant...
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unpeuchaquejour · 4 years
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Jeudi 02 avril 2020.
On prépare une réception pour un anniversaire chez mes parents. Les invités ne vont pas tarder. Je chercher mon père. Il repeint le plafond de la chambre. La colère monte en moi. Très fort. "Après tu me montreras comment on fait pour mettre des interrupteurs dans les coins, comme dans les hôtels, tu sais" me dit il. "Je ne sais pas ! Je ne vais que dans des hôtels qui ont des interrupteurs entiers ! On est à la bourre et toi, qu'est ce que tu fais ? tu repeins le plafond ?!" "Ben oui. Ce sera bleu." "Donne moi des sous, je vais chercher le pain ! " je dis à ma mère. Et je pars en furie. Je porte un manteau de fourrure noire.
Grosse crotte autour de la piscine à oiseaux vide. Un chat ? Zéro degré. Peut être est ce que c'est le froid qui fait évaporer.
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Dessiné les jacinthes dans le vase carré en verre. Ce n'est qu'un assemblage de formes abstraites. Le plus dur, le moins facile, à la fin c'est la balance des contrastes. Tu obtiens quelque chose de jouissif à faire (c'est le principal) mais si tu renforces certains traits tu risques de perdre la fraîcheur du début. Mais on apprend tous les jours. Et je suis assez content de celui-ci. Aucun trait noir. Tout au crayon de couleur.
Une pie toute crottée de terre (bec, plastron, pattes) viendra boire plusieurs fois.
Un jeune homme crâne rasé assez séduisant portera un masque et des gants de jardinage pour faire ses courses.
Tombé sur une vidéo de Dustan entrain de danser à poil et de se branler. Il compare ça à du Duras.
Je vois beaucoup de messages de soutien pendant le confinement, beaucoup de "Retrouvez votre intériorité" etc. C'est mon mode de fonctionnement depuis des lustres, D'être en contact avec moi, mon intérieur, mes pensées. Je suis heureux (pas de ce qui se passe, bien sûr, ni de tous ces morts) d'être chez moi et de m'adonner à l'écriture, au dessin, à photographier des bribes insignifiantes. Bien Sûr j'ai une maison et un jardin et pas d'enfants. Ça aide beaucoup. Je pense à Bergounioux dont je n'ai qu'un aperçu parcellaire du journal. Je pense au fait qu'il ramasse des morceaux de métal pour les souder entre eux et en faire des sculptures. Et ça le rend heureux (je pense). Je mets ça à coté de ma pratique du dessin et du bonheur que ça me procure. J'espère garder ça en tête suffisamment fort pour les moments où je douterai du bien fondé de dessiner même sans être publié.
SMS à JL de l'Ancre. Réponse par un coup de fil hésitant. Hésitant sur mon identité. Puis il me reconnait. Il revient du Costarica le 23 au lieu du 22. Location de voiture pour retrouver le Bassin. Je demande comment va son épouse. Il répond qu'elle a tout prévu. "Tu as traversé deux aéroports !" alors elle lui a loué un cabanon dans le camping de l'autre côté de la ville où ils habitent. "Oh mais tu sais je suis tout le temps dehors. On se voit deux fois par jour pour manger, à des distances réglementaires, hein !"
Discussion avec Ra. Confinement, psy à Ueno, Restructuré. Content de lui avoir parlé.
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lesombresnomades · 4 years
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Les ombres aux Îles Canaries : Tenerife.
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Après avoir décollé de Lanzarote, au bout d'une heure de vol nous apercevons l’Île de Tenerife et le Teide (point culminant de l'île). Le vol est plutôt calme et sans turbulence, malgré les craintes de Nicolas quand il a vu le petit avion à hélice sur le tarmac de Lanzarote. A première vue, Tenerife est beaucoup plus urbanisée que Lanzarote, nous survolons les zones d'activités et complexes hôteliers.
Nous atterrissons à l'aéroport au nord de l’île : Tenerife en comporte deux, l'un au sud et l'autre au nord. Après avoir récupéré la voiture de location, nous mettons le cap sur la côte en direction de San Juan de la Rambla pour nous installer dans l'appartement que nous avons loué sur Airbnb. Nous sommes surpris d'emprunter une autoroute  2x2 voies avec autant de circulation : un vrai retour à la civilisation ! Même si l'appartement est « dans son jus » comme dirait Stéphane Plazza, nous apprécions sa terrasse qui surplombe l'océan.
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1er jour : Parc naturel de Chinyero.
Après une première nuit bercés par les vagues, nous prenons la route vers l'ouest en direction du village de San José de los Llanos afin de visiter le parc naturel de Chinyero. Après s'être garé dans le centre du village, nous suivons le balisage en direction du volcan Chinyero. La randonnée commence dans une pinède et dans les nuages. Le sous bois est parsemé de cistes fleuris : Nicolas est content de retrouver cette plante qui lui rappelle la Provence, et plus particulièrement la garrigue des Alpilles. La végétation est luxuriante par rapport à Lanzarote.
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Après environ une heure de marche, la forêt s'éclaircit petit à petit pour laisser place à un paysage beaucoup plus minéral fait de roches volcaniques. Nous arrivons au-dessus des nuages et apercevons sur notre gauche un volcan. C'est un véritable paysage lunaire traversé par le dessus des nuages. Quelques résineux isolés poussent sur ce plateau volcanique.
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A partir de là, le paysage devient plus chaotique avec des coulées de lave nous empêchant de sortir du sentier. Nous arrivons à une bifurcation de sentier et poursuivons vers le cratère du Chinyero. Au second plan nous apercevons le Teide qui se détache nettement sur ce ciel bleu azur. Ce sentier se poursuit sur le chaos de roches volcaniques et devient plus compliqué. Comme indiqué sur le panneau de la bifurcation, au bout de 400m nous arrivons sur le cratère. Mais à notre grande surprise nous ne nous rendons pas compte que nous sommes sur la crête du cratère et n'apercevons pas le fond de ce dernier. Quelle déception !Nous rebroussons chemin jusqu'au croisement et prenons la direction de Arenas negras. Le paysage est à nouveau clairsemé d'arbres mais toujours aussi aride. Nous descendons petit à petit jusqu'à trouver des tables de pique nique avec un parking au loin. Le lieu est idéal pour la pause casse-croûtes.
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Nous repartons et traversons un paysage de sable noir, provenant de l'altération des roches volcaniques comme l'indique son nom d'Arenas negras. Quelques tâches vertes des épineux isolés ponctuent ce lieu. Nous redescendons progressivement vers le village et regagnons notre véhicule après 6h de randonnée (dont une heure de pause).
Au retour nous nous arrêtons à Icod de los Vinos, ville plus importante afin de faire quelques courses dans un supermarché.
Jour 2 : Teide – Roques de Garcia et La Orotava.
Nous partons tôt ce matin en direction du Parc national du Teide. En effet, nous avons réservé le téléphérique pour l’ascension du Teide à 9h30 et avons plus d’une heure de route pour y arriver.
Peu après La Orotava, nous entrons dans le parc national. La route s’élève peu à peu au-dessus des nuages. Avec les premières lueurs du jour, le Teide (plus haut sommet d’Espagne avec ses 3750 mètres) se détache sur un ciel bleu limpide . Nous faisons halte aux nombreux points de vue aménagés pour admirer ce paysage somptueux et désertique fait de roches de couleur ocre.
Nous arrivons en avance au départ du téléphérique, l’occasion de prendre un petit déjeuner à la cafétéria avec en toile de fond le Teide et sa caldeira.
A l’heure dite, nous empruntons le téléphérique qui nous amène en 8 minutes à 3500 mètres d’altitude. De la station d’arrivée, trois itinéraires sont possibles :
L’ascension du cratère. Il est nécessaire pour cela d'obtenir une autorisation spéciale à demander sur le site www.reservasparquesnacionales.es. Il faut réserver plusieurs mois à l'avance, le nombre de places par jour étant limité. En ce qui nous concerne, deux mois avant la date prévue, il n’y avait déjà plus de place.
Le sentier n°11 menant au mirador de la Fortaleza
Le sentier n°12 menant au mirador Pico Viejo.
Ces deux derniers sentiers se parcourent aisément et offrent une vue à couper le souffle sur l’ensemble du parc du Teide, en particulier sa caldeira, et la mer de nuages en contrebas.  Derrière nous, le sommet du Teide et son cratère d’où s’échappent de temps à autre des petites fumerolles.
Attention toutefois au mal des montagnes qui peut sévir du fait de l’altitude et de la montée rapide en téléphérique. En effet, il faut marcher doucement et prévoir casquettes et lunettes de soleil car l’ensoleillement est important, et en même temps il faut penser également à se couvrir car paradoxalement il fait frais.
Bon à savoir : Il est fortement conseillé de réserver le téléphérique plusieurs semaines à l’avance afin d’éviter une longue attente sur le site :
https://www.volcanoteide.com/fr/telepherique_du_teide
Nous sommes montés par l’une des premières cabines, ce qui nous a permis d’éviter la foule au sommet.
Pour les plus sportifs, il est possible de réaliser l’ascension du Teide à pied. L’unique sentier part de Montaña Blanca, à côté de la route, et exige six heures de marche.
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Vue depuis le Teide
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Après environ une heure passée au sommet, nous redescendons et repérons en contre bas du Teide les Roques de Garcia, notre deuxième excursion de la journée : une  randonnée de 2h environ qui ne présente pas de difficultés. Il s'agit d'un itinéraire en boucle qui permet de faire le tour de ces cheminées de fée. Nous sommes légèrement effarés par le nombre de voitures sur le parking. Heureusement, la majorité des touristes reste au début du sentier.
Nous sommes admiratifs devant ces formes rocheuses monolithiques, verticales qui semblent avoir été posées là. Cette balade nous donne également de beaux points de vue sur le Teide.
Nous commençons par une descente vers une plaine au milieu de laquelle se dresse une roche verticale semblable à un pain de sucre. Après une première impression de paysage désolé et chaotique, nous apercevons quelques plantes grasses importantes, des véperines en fleur dont la couleur intense, certaines rouges et d'autres bleutées, contraste avec la couleur foncée de la terre et des montagnes. Ses tiges peuvent atteindre plus de deux mètres de haut. Ce spectacle est un véritable régal ! En poursuivant notre randonnée nous découvrons une « cascade » de lave pétrifiée, qui coule sur une roche. En voyant la hauteur de cette coulure de lave, nous nous sentons tout petits.
Tout au long de la balade, nous sommes impressionnés par le nombre important de gros lézards qui traversent le chemin. En voyant quelques rochers plats à l'ombre nous décidons de nous arrêter pour pique niquer car il est déjà 14h30... A peine assis, des dizaines de gros lézards se rapprochent de nous à quelques centimètres. Pas rassurés nous préférons manger debout !
Bon à savoir : il existe de nombreuses randonnées autour du Teide et sur cette île que nous avons trouvées sur le site :
https://www.webtenerifefr.com/faire/nature/randonnee/sentiers/
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Après cette chaude randonnée nous repartons en direction de La Orotava.
Nous nous garons dans une rue en forte pente et n'apercevons personne dans les rues. Cela est sûrement dû au fait qu'il fait très chaud et lourd. En déambulant dans les rues au hasard, nous découvrons de belles maisons coloniales avec de petits balcons dominants ces ruelles étroites. C'est une ville agréable avec ses ruelles en pente et maisons colorées mais qui ne mérite pas cependant de grands détours.
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Jour 3 – La cueva del viento.
Nous prenons la route TF-5, ce matin, en direction de Icod de los vinos afin de visiter la Cueva del viento. Il s'agit d'un tunnel de lave, peu aménagé qui se visite à la lampe frontale : c'est de la spéléologie ! Contrairement à celui de Lanzarote, il n'y a pas d'éclairage à l'intérieur.
La visite guidée commence par une petite randonnée de 30 minutes dans les bois. L'entrée est très discrète et se fait par une petite grille. A peine à l'intérieur nous sommes plongés dans le noir et nos yeux peinent à s'habituer à la lueur de la lampe frontale. Nous marchons à même la lave et contemplons les traces de coulures de lave. Nous avons l'impression d'être les premiers à découvrir ce lieu tellement les aménagements sont discrets. Nous apercevons une multitude de galeries qui partent dans tous les sens. Nous apprenons qu'il y a plusieurs étages de tunnels. La visite guidée de 2h (dont 1h dans les tunnels) est très intéressante et permet d'apprendre la géologie et le volcanisme de l'île. Bien que La Cueva del Viento soit le cinquième plus long tube du monde (18 kilomètres topographiés) après les quatre premiers qui se trouvent dans la plus grande île de l’Archipel de Hawaii, nous n'en visitons qu'une petite partie (environ 1km).
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Bon à savoir : Il est indispensable de réserver à l'avance puisque les visites se font par groupe de 15 personnes. Il y a plusieurs visites guidées par jour mais une seule en français. Les chaussures de marche ou basket sont indispensables ; et les sacs interdits (même la sacoche pour appareil photo).
Vous pouvez en savoir plus sur : https://www.cuevadelviento.net/?lang=fr
Jour 4 : La Laguna et Los Abrigos.
Nous quittons l'appartement et visitons les villes de La Laguna, au nord, et Los abrigos située non loin de l'aéroport. La Laguna est une ville coloniale qui ressemble étrangement à certaines villes d'Amérique latine que nous avons visitées comme Cuenca en Equateur. Ses maisons sont colorées et les balcons en fer forgé. Nous sommes surpris par le nombre important d'églises dans cette ville !
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Nous repartons vers le sud, en bord de mer et nous arrêtons à Los Abrigos. C'est un petit port de pêche avec un alignement de restaurants dans sa rue principale en pente. Les serveurs nous accostent car il est midi et les terrasses encore vides. Nous dégustons nos derniers chipirons des vacances, en terrasse face à l'océan, avant de décoller dans quelques heures pour la France.
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Bon à savoir sur les îles Canaries :
L'île de Tenerife est très urbanisée et les sites naturels sont assez éloignés les uns des autres. Nous avons essentiellement apprécié le Teide et ses environs ainsi que le Chinyero. Toutefois, l'île de Lanzarote a été une véritable découverte pour son côté nature et sauvage.
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poalaventure · 4 years
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Islande 2018
Cette île aura été l’un des voyages les plus déroutants jusqu’ici.
Je m’attendais aux grands espaces, aux paysages, au froid. Je ne m’attendais pas à désirer la solitude aussi fort, ni à ce que la désolation me ferait ressentir.
Lorsque l’on sort de l’aéroport, le plus frappant, c’est le vide. C’est comme si le site avait été déposé là, au milieu de nulle part. Le paysage est fait de terre noire et d’herbe jaune. Je n’ai remarqué que le plat, alors qu’à présent, je sais, pour les avoir vues, qu’il y avait des montagnes, à l’horizon.
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Nous sommes arrivées en milieu d’après-midi, ou plutôt en fin d’après-midi pour l’Islande, car à 16 heures, les soleil décline déjà et à 17 heures 30, il fait nuit noire. Lorsque nous avons récupéré notre véhicule de location, la nuit n’a pas tardé à tomber.
Finalement, nous avons roulé jusqu’à Selfoss, de nuit, sans rien voir de l’Islande. Mais nous y étions ! J’y étais. Après tant d’années à en rêver.
Il ne nous aura fallu que quelques minutes de jour pour apercevoir ce que nous étions venues chercher : les grands espaces. La route s’est étendue devant nous, au cœur d’une large plaine, coincée entre les volcans et l’infinie plage de sable noir. J’ai allumé mon appareil photos, préparé les deux batteries de secours, ouvert grand les yeux et le cœur et je me suis lancée sur cette route, dans ce décors fait pour moi.
L’Islande ne m’a rien épargné en terme de froid, de brouillard, de pluie, de vent et de grêle. Il faut la mériter, l’Islande, l’apprivoiser, car elle est faussement paisible. Elle boue, elle s’agite, elle se déplace, elle frissonne. J’avais aimé l’Irlande, et l’Ecosse, plus encore, mais l’Islande m’a envoûtée.
RN1 - GEYSIR - GULLFOSS - SKOGAFOSS - SOLHEIMASANDUR
Le premier jour fut riche en paysages et en émotions. Tout d’abord, nous sommes allées rire près de geysers, nous amuser de leur surprenante activité, de notre incapacité à nous réchauffer alors que partout autour de nous, bouillait de l’eau. Je ne dirais pas que le geyser explose sans prévenir. Il y a, peu avant le spectacle,une accalmie dans l’ébullition. Puis, son ventre d’eau se gonfle en une bulle plutôt lisse. Et, soudain, le mot geyser prend tout son sens.
Le ton était donné ! De surprises en paysages, de silences en fous rires, d’espoirs en ravissements.
Chaque jour a porté son lot d’éblouissement. Je pense aux grandes étendues du sud, bordant cette route solitaire, à cette terre si noire, si stérile, où, pourtant, apparaît la vie. Je pense à cette épave d’avion, perdue au bout de quatre kilomètres de plage, au milieu de nulle part, fouettée par le vent. Il s’agissait sûrement d’un caprice résultant d’un gros cliché, mais il fallait que je la vois. Quelle ne fût pas ma déception, en y trouvant une dizaine de touristes... Puis, finalement, l’enfant capricieuse en moi s’est mise à jouer de son appareil photos. Je souligne ici la patience d’Audrey, face à ma détermination à obtenir la photo que j’étais venue chercher. Une fois obtenue, et après avoir pris le temps de savourer la vue de cette immense plage noire, j’ai savouré chaque mètre de ces quatre kilomètres de retour, battues par les éléments, accrochées l’une à l’autre, le vent pour bande son de nos confidences.
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Nous avons également vu nos premières chutes. Difficile de dire laquelle des deux j’ai préféré ; l’immense, bruyante et bordée de glace ? Ou bien la cascade idyllique derrière laquelle l’on peut s’aventurer, et s’y faire mouiller par la même occasion ? Qu’elle était chouette cette journée...
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Comme je regrette de n’avoir pas tenu de carnet de voyage. Je le regrette au retour de chaque voyage à vrai dire...
RN1 - CANYON FJADRARGLJUFUR - FOSS A SIOU - JOKULSARLON - HOFFELLJOKULL
La route du lendemain fut rythmée par les beautés de glace mariant le blanc et le noir. Ainsi, mon premier glacier m’a coupé le souffle. Il était là, sorti de nulle part, simplement comme s’il y avait été déposé. Comme j’aurais aimé y grimper. Mais il fallait un guide, du matériel, et une réservation. Finalement, ma rencontre avec la glace allait se faire un peu plus loin...
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Lorsque je pensais à un iceberg, je visualisais cette immense masse blanche, seule, au milieu de l’océan, avec cet aspect un peu poudré. A présent, je pense à des dizaines e glaçons translucides, déposés sur une plage de sable noir.
Cet endroit est si inspirant que le champs des possibles des jeux que l’on peut y faire est infini. Quel gosse ne jubilerait pas à l’idée de toucher tant de glace, d’y grimper, d’y explorer ? Pourtant, côté glacier, l’ambiance est toute différente. Car si l’on se plaît à admirer les icebergs flottant dans ce bras de mer où la lumière aime à jouer de mystérieux reflets, l’on n’oublie pas que c’est le signe du glacier qui se meurt, et que nous sommes tous fautifs.
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Une fois de plus, mon appareil photos a été rentabilisé. J’aime l’effet qu’il me procure, d’à travers l’objectif, ne voir que ce que je veux voir.
Route 862 - ROUTE DES FJORDS - DETIFOSS - KRAFLA
Puis ce fut la route de l’Est et ses fjords. Au gré des recherches d’auberges de jeunesses, elle nous est tombée dessus... l’aurore boréale. Le ciel est devenu vert au dessus de nous, comme un drap nous voilant de couleur, resté suspendu quelques instants. Ce fut une surprise, une expérience unique, que nous n’avons pas eu la chance de revivre.
La route de l’Est nous fit sillonner de charmants paysages jusqu’au Nord, où un autre monde nous attendait. Je garde un souvenir précis de ma première vision de ce paysage lunaire, en noir et blanc. Monter, toujours monter, plus haut, plus froid. Cette roche noire partout autour de nous, recouverte de neige immaculée, la lumière venant timidement s’y refléter, le tout bercé par le bruit fracassant de cette incroyable chute d’eau.
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Je crois que c’est l’endroit que j’ai préféré, tant il était indomptable.
PENINSULES DE VATNSNES ET DE SNAEFELLSNES - STYKKISHOLMUR
Puis nous avons roulé plein Ouest, jusqu’à rejoindre une première péninsule, dont on nous avait vanté les paysages, lesquels étaient à la hauteur de nos attentes. Cratères volcaniques en bord de route, points de vue et sources d’eau chaudes. C’est ce jour-là que nous avons décidé de sacrifier Reykjavik et de lui préférer la péninsule de Snaefellsnes. Et nous avons été bien inspirées.
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Quelle claque, quels paysages. Arrivées dans l’après-midi, nous avons fait escale à Oflavik, à la pointe, pour y passer la nuit après avoir savouré le coucher un coucher de soleil magnifique, sans un nuage. Nous nous sommes, pour fêter ça, offert notre premier restaurant ! Il faut dire que se nourrir coûte un bras en Islande, alors, nous avons dégusté nos langoustines, notre dodlukaka (dessert au chocolat et à la cannelle) et notre bière Einstok, bien évidemment !
La ville était déserte, mais elle valait le détour pour cette charmante église à l’architecture improbable.
Lorsque nous avons repris la route au matin, pas trop tôt, pour que le jour ait le temps de se lever, nous n’avions, je crois, pas imaginé les paysages qui allaient nous entourer.
La route longe l’océan Atlantique. Le soleil s’y est levé timidement vers 10 heures. à notre droite, les flots, à l’air glacial, offrant un horizon sans fin. A notre gauche, les montagnes magnifiques, des volcans verts et noir, aux pointes enneigées. Voir le soleil les colorer de ses reflets rose-orangés était bouleversant.
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Il faisait bon ce jour-là, le soleil était timide mais bien présent. Alors, lorsque nous avons découvert cette étendue de mousse en bord de route, nous n’avons pas résisté. Nous sommes allées marcher sur cette épaisse couche verte recouvrant les pierres volcaniques. Le lieu était tellement apaisant que nous nous sommes allongées, pour profiter, du soleil, du silence, du moelleux de notre tapis vert, des couleurs sur la montagne... J’aurais voulu ne jamais repartir...
Mais, paraît-il, un avion nous attendait le lendemain... A contre coeur, nous sommes remontée dans notre petit 4x4 qui n’en avait que le nom et avons roulé jusqu’à Pingvellir, sur la route 36. Haut lieu de tourisme proche de Reykjiavik, il a abrité, si l’on en croit l’histoire, le tout premier parlement de l’humanité. Nulle ruine, nulle construction. Simplement une gorge naturelle où les premiers islandais se réunissaient pour prendre les décisions pour le peuple. Ce lieu, chargé d’histoire, nous rappela que l’Islande n’était pas déserte, malgré le silence et les espaces vides que nous avons parcourus durant la semaine. Je crois que si nous avions pu, nous aurions sauté dans la voiture pour les retrouver.
Mais il a fallu rejoindre l’hôtel, proche de l’aéroport, en profitant tout de même du reste de lumière de la journée pour visiter la péninsule de Reykjanes et ses lacs.
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L’Islande m’aura marquée à jamais. Je voudrais retrouver ses paysages et sa quiétude, en prendre plein la vue et me sentir infiniment petite, mais infiniment à l’écoute. Je voudrais pouvoir me réfugier encore sur ce matelas de mousse au soleil, au pied d’un volcan enneigé en bord de fjord.
L’Islande m’appelle.
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tiensmoiaucourant · 4 years
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Strasbourg - la vie alsacienne
Il y a quelque temps, je suis allée à Strasbourg, c'était pendant les vacances de Toussaint, donc c'était juste avant les marches de Noël qui font la renommée de Strasbourg. Malgré cela, lors d’un pass, un super séjour à Strasbourg. Par rapport à Nantes, la culture est très différente. Strasbourg est dans la région Alsace, et l'architecture, les plats et l'accent est si différent de Nantes!
On a mangé des plats plutôt germaniques (Strasbourg est sur le Rhin, le fleuve entre la France et l'Allemagne, c'était génial, pour nous qui vivons sur une île, de franchir la frontière d'un autre pays comme c'était bizarre mais tellement cool, à vélo location et visite se terminant par le pont entre la France et l’Allemagne, c’était vraiment cool.
Une nuit, la rivière et une bonne ambiance avec les lumières.
La place principale était super calme, nous avons passé un bon moment à manger avec de beaux bâtiments, des fontaines et une atmosphère d'hiver. 
C’était la définition d’une ville européenne, avec les styles d’architecture française qui étaient mélangés avec les styles germaniques, c’était parfait pour le hub de l’union européenne et la politique européenne.
Sur une mange bien, l'alsace a vraiment vraiment différent que Nantes - vente de l'endroit. J'ai laissé mes galettes de blé noir en Bretagne et j'ai goute des tartes flambées. Ils sont, en bref des pizzas mais en lieu d'une grande base, c'était plutôt le pate filo. C'était super. En plus, le spätzle, en particulier le käsespätzle. C'est un type de pâtes mais avec beaucouuuuuup de fromage. Les pâtes c'est un peu peu comme les gnocci, les pâtes avec la pomme de terre italienne. c'était super, mais tellement lourd.
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