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Esther fabrique une table basse
Pour mettre devant le canapé au sous-sol, en s’inspirant des vieux chariots à roulette, avec des chutes de tablette en pin et des roulettes industrielles trouvées sur un site néerlandais du style roues-et-roulettes.pays-bas. Le plateau de la table, en deux parties, se retire pour qu’on puisse ranger des trucs dedans.
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Pour la patine, elle a repris la technique qu’elle avait employée sur le plancher : abîmer le bois (beaucoup), mettre une teinte très foncée puis passer le râcloir pour révéler tous les gnons.
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Elle repasse ensuite une nouvelle teinte à l’alcool, et une couche de vernis transparent.
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Mais c’est encore trop clair par rapport à ce qu’elle a en tête. Elle obtient la teinte idéale en ajoutant un peu d’encre de Chine à un reste de vernis acajou, et là c’est nickel.
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Une chambrette sur le palier, ép. 3 – Corniches, moulures & co.
Maintenant que l’électricité est en place nous pouvons poser les corniches qui vont faire le tour de la pièce. L’idée, comme dans le souplex, est de rehausser visuellement le plafond.
Une partie de ces corniches se trouve au-dessus de la cage d’escalier, à plein de mètres du sol. Nous avons imaginé des approches invraisemblables à base d’escabeau spécialisé ou de mini échafaudage, mais il s’avère que l’échelle premier prix de Casto fait très bien l’affaire.
Au programme :
Des corniches autour de la pièce, doublées d’une baguette posée sur le plafond et qui prolongent la corniche
Une cimaise tout le tour ou presque aussi (le coin fenêtre reste sans cimaise ni corniche)
Et des cadres sous les cimaises, parce que voilà ça fait tellement joli, et l’idée c’est vraiment de transformer ce qui fut un sordide cagibi en chambrette adorable.
À ce stade nous ne sommes pas fixées sur la peinture. On a longtemps pensé faire tout en sombre, puis Esther s’est dit que le blanc ça serait plus charmant et tradi parisien, mais on n’arrive pas à se décider. Donc on pose tout ce bazar, en se disant qu’on verra ensuite.
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Cette chambre est un témoignage vivant de la précision avec laquelle Esther sait prendre ses mesures et faire des coupes, ça n’a aucun sens comment tout est nickel de partout, car il faut savoir qu’au départ, absolument aucune surface (plafond, murs, angles) n’est ni plane ni d’équerre.
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Une chambrette sur le palier ép. 2 – Si si c'est Versailles ici.
Ensuite, il faut finir l'électricité. Il y a des fils à faire passer partout pour mettre plein de lumière dans cette chambre qui n'a pas de fenêtre sur l'extérieur.
Dans un premier temps, Esther pose une jolie tablette sur le muret, ça répond aux tablettes dans la niche rholala elle pense à tout.
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Ensuite elle dégage la grosse ampoule que vous voyez là et remplace la douille de chantier par une dérivation, puis fait une saignée dans le mur pour faire sortir des fils au ras du plafond.
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Le long de la bibliothèque, une rangée d'ampoules :
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Au milieu du mur de pierre, une adorable suspension :
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Et c'est quoi derrière le cache blanc ? Une vieille aération qui débouche on ne sait où, et qui a servi de nid à une tribu de souris ! Dont une qui est morte là et s'est prise dans le tuyau de l'aspi quand Esther a voulu nettoyer ! Et après il fallait enlever la souris morte toute raide et sèche et nous on est des filles de la ville, des urbaines cyber connectées du 21e siècle ! Alors on a couru en rond en criant dans l'appartement, pis on a bu plein de vin rouge, pis on a mis des gants et rhooo sérieux c'est bon c'est rien juste une tite souris morte.
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Une chambrette sur le palier, ép. 1 – Le soubassement
Dans cette pièce le bas du mur reste un peu froid et assez moche, à cause des tuyaux cachés entre les pierres sous un gros boudin de chaux.
Depuis le début Esther a l'idée de le couvrir d'un soubassement avec une jolie plinthe en bas et une petite tablette dessus, ça ferait un peu comme dans un pub. On en profiterait pour isoler en doublant tout ça de depron, le polystyrène magique super dense, histoire que la pièce garde mieux le chaud à cet endroit-là.
Et un beau jour de mai, elle se lance.
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Un matin, en arrivant, je découvre ça :
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Je comprends pas tout de suite. Mais après :
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C'est déjà ouf. Mais c'est pas fini. Hop un tour chez Michelet pour rapporter des plinthes et des cimaises (je crois que c'est ce jour-là qu'il m'a dit "je vais vous faire la remise pro") :
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Et pour finir, une bonne couche d'impression et du joint acrylique partout pour enfermer les bestioles !
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Les carreaux de ciment dans l’entrée
Ça fait plus d'un an qu'ils sont dans la cave (de la cave). Ils sont magnifiques. Ils ont été rapportés du Maroc par des héros de la logistique.
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Mais la pose fait peur. D'abord faut découper le plancher dont Esther a fait les finitions pendant des jours. On n'est pas sûres de ce qu'on va trouver sous les lattes, de l'état du ragréage, de l'epaisseur de la colle à parquet, tout ça.
Alors on repousse jusqu'à ce que ça devienne incontournable, notamment pour finir dignement l'armoire.
Un matin, n'écoutant que son courage, Esther branche cette merveille de technologie allemande qu'est l'outil multifonctions de Bosch. C'est génial cette chose: on peut y mettre toutes sortes de scies et d'autres trucs, mais comme ça oscille plutôt que de rotationner à toute berzingue, ça n'essaie pas de vous arracher la moitié de vos doigts à chaque instant, contrairement aux disqueuses qui ont seulement été mises sur terre pour justifier l'existence des cliniques de la main.
Bref, après avoir tracé l'emplacement exact des carreaux au sol avec un soin infini (mise en place des carreaux au sol + 90 minutes d'ajustement), elle se lance.
Sous le parquet, c'est pas la plage, plutôt le ragréage, qui se barre d'ailleurs (le con). Esther gratte la vieille colle à parquet, retire les partions HS et comble avec de la colle à carrelage (si si c'est dans le DTU commencez pas). C'est épouvantablement difficile de lisser de la colle comme ça et faut que ce soir bien plan pour mettre les carreaux après. Et c'est long à sécher !
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Vient le moment de poser les 30 carreaux un à un avec un micro joint et un maximum de planéité. Au fait, cette portion de la pièce penche sur deux axes, donc range-moi ce niveau à bulle tout de suite il ne servira à rien.
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Encore une semaine de séchage et elle pourra faire le joint !
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Esther fabrique un placard d'entrée
Depuis le départ Esther cherchait un moyen de mettre des rangements dans l'entrée, un beau meuble tout intégré du plancher au plafond.
Et un soir, c'est l'illumination : elle va récupérer les deux grandes armoires installées sur le palier, leur ajouter un dernier étage et emballer tout ça dans un bel habillage pour transformer les platsa ikea à pas cher en un superbe placard d'entrée qui aura l'air d'avoir toujours été là.
Il y a eu des heures, des nuits même à regarder des dizaines de vieilles armoires d'atelier, pas mal de croquis et de dessins, tous plus tentants les uns que les autres. Une grande virée chez nos copains de Michelet pour récupérer un gros fagot de champlats divers, et qui finalement ne font pas tout à fait les dimensions annoncées et nous contraignent à revoir tout le plan.
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Esther fabrique une table pour la cuisine
Avec des tenons et des mortaises en queue d’aronde, s’il-vous-plaît. Et un piètement en assemblage de tuyaux avec des calculs trop compliqués pour moi, donc une petite erreur qui sera élégamment rattrapée.
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Un meuble sur mesure pour la salle de bains
efL’idée est de fermer le fond de la salle de bains pour cacher le chauffe-eau et d’ajouter des petits placards. Esther a décidé d’utiliser de la Billy Ikea comme base plutôt que de tout faire elle même. Au vu des dimensions bizarres et de l’absence d’angles droits (comme d’hab), c’est une grande galère multi-étapes qui s’annonce. Tout doit être ajusté, il y a des tas de découpes bizarres qui ne se voient pas forcément sur les photos.
Pour rappel, on part de ça :
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Premier meuble :
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On met en place :
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Il faut savoir qu’Esther étanchéifie à la peinture anti-humidité toutes les parties du mélaminé qui sont à nu ainsi que le fond en medium tout fin des murs. En effet les murs du fond de la salle de bains ne sont pas bien isolés, Esther craint qu’il n’y ait de l’humidité et de la moisissure qui s’infiltre. La suite de l’histoire nous dira qu’elle a – une fois de plus – le nez creux.
Mais voyons le 2e meuble installé :
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Les deux colonnes sont séparées par une planche de mélaminé découpée pour laisser passer les tuyaux qui sortent du chauffe-eau.
Troisième étape : les portes, qui sont en valchromat noir, un médium teinté dans la masse. Là encore c’est quelque chose : les portes pèsent leur poids, et celles du haut tiennent avec 4 charnières chacune. C’est très long placer 4 charnières.
Esther a parfaitement pris les mesures des angles bizarres des murs et du plafond, et donc ça tombe pile-poil on est époustouflées :
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Sur la photo du dessus on voit qu’elle a commencé à poser la mosaïque sur la porte de la colonne du bas, l’idée c’est qu’elle soit à peine visible à la fin.
On installe la grande porte du chauffe-eau, Esther a fait le joint de la mosaïque sur la porte du bas et ajouté une petite frise en bois entre les deux niveaux, pour rappeler le bois du meuble (tout est tellement raccord) :
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NB: Esther a fait les meubles en juin mais on a fini les portes en novembre. Vous vous en fichez complètement mais les classements chronologico-thématiques c’est un calvaire pour les gens qui aiment bien trier les trucs.
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La niche dans l’escalier
La précédente propriétaire avait mis quelques tablettes dans la niche et nous en avons bien profité pendant les travaux mais côté esthétique y avait une marge de progression comme on dit :
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L’idée : mettre de la bricouflette au fond et de vraies belles tablettes pour faire une jolie bibliothèque. Il y aura aussi un bel éclairage mais ça viendra plus tard avec le reste de la pièce.
1. La bricouflette, posée en même temps que l’autre en bas, pendant l’été.
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2. Le joint, un rattrapage couleur (pour que ce soit plus rouge), et une couche de vernis brillant.
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En effet on trouvait la teinte d’origine un peu terne, c’était dommage. Esther a donc fait un mélange rouge orangé avec de la peinture acrylique et l’a ensuite bien délayé pour appliquer une sorte de voile translucide teinté sur les briques. Le résultat est invisible et les briques sont (vraiment beaucoup) plus jolies.
3. Les tablettes, plus tard au mois de novembre.
Comme la niche a encore une fois des dimensions variables, Esther doit découper chaque tablette au format avec un gabarit. Encore un truc complètement interminable mais qui fait des finitions parfaites.
Les tablettes sont en pin, elles les a teintées au brou de noix délayé comme d’habitude, poncées façon fesses de bébé et vernies.
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4. Plein de jolis livres
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Le souplex le plus chic de Paris ép. 3 — Moulures partout
Rien de tel que des kilomètres de moulures haussmaniennes pour faire oublier la cave, les fuites d’eau, le béton qui cloque, les gravats, rhaaa.
D’abord des plinthes, avec des grilles d’aération dedans parce que s’il y a une chose qu’on a apprise c’est que les murs faut que ça respire.
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Et puis des cimaises, et des corniches, et plein de baguettes partout, et au départ quand c’est juste posé, en pin brut sur le mur blanc, c’est super moche, on se croirait dans les années 80 mais celles dont on est pas nostalgiques. Esther les peint au fur et à mesure pour pas trop déprimer, déjà que c’est pas facile.
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Encore une fois, y a tout un boulot qui se voit pas sur les photos : tous ces morceaux de bois doivent être mesurés et ajustés un à un, les angles de la pièce sont jamais à 90° donc la boîte à onglet sert tout juste à dégrossir le travail, pis de toutes façons elle coupe pas à 45°. Et ces machins pèsent vite lourd, surtout les corniches en haut, il faut appuyer dessus partout en même temps pour que la colle prenne un peu pendant que l’autre met des clous à béton pour faire tenir le bazar. Oui, des clous à béton, parce que ce sous-sol est en béton de partout, sol, murs et plafond.
Et une fois qu’on a fait tout ça, comme rien n’est plat, malgré tous nos efforts pour appuyer sur les baguettes et les trucs au moment de la pose, malgré les performances zexceptionnelles zet incroyables de la colle AFX 110, y a des petits jours à la con partout. Qu’Esther comble patiemment avec du joint acrylique. Sur des kilomètres. C’est interminable. Mais c’est joli, non ?
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Le souplex le plus chic de Paris ép. 2 — La porte de la cave
Des champlats, des petits cabochons des clous, de la peinture, et une jolie poignée :
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Et hop !
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Le souplex le plus chic de Paris ép. 1 — Un mur en briques
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Vu comme ça l'opération a l'air simple et rapide. QUE NENNI. Ces jolies briquettes si séduisantes à Leroy Merlin sont en béton, elles se découpent à la disqueuse et seulement à la disqueuse, croyez bien qu'on a essayé toutes les alternatives (ciseau à brique, pointe tungstène, casse aléatoire avec incantation préalable) .
Et on n'a pas de balcon ou de jardin pour faire ça. Donc on a bâché l'entrée du souplex et Esther a mis un masque et un casque antibruit pour aller couper les briques dans un espace clos. Au bout d'une demi-heure on avait atteint un taux de poussière de 8 sur l'échelle de Dresde (ou Marioupol pour les plus jeunes).
Elle est arrivée au bout au prix d'une bonne attaque de panique, et moi il m'a fallu une demi journée pour rendre les 15 m² à nouveau praticables.
NE FAITES PAS ÇA CHEZ VOUS.
PS: Remarquez au passage qu'Esther a soigneusement repeint le coffre dès la briquette terminée !
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L’électro-ménager est possédé
La propriétaire nous avait laissé sa machine à laver séchante. Une fois installée et raccordée dans la cuisine, nous décidons de la tester. C’est la première fois que nous avons une machine à laver à nous.
On lance un cycle de test pour la nettoyer un peu, et tout se passe bien, c’est formidable. Finis les aller-retours à la laverie. Mais le soir, juste avant de partir, je suis prise d’une très mauvaise inspiration : je décide d’ouvrir le hublot pour l’aérer pendant la nuit. Dans la pénombre, je ne vois pas que la machine est pleine d’eau, et tout se répand dans la cuisine sur le parquet tout neuf. On nettoie tout, on coupe l’eau, et on rentre chacune chez nous le moral dévasté.
Sur notre lancée, nous testons également le lave-vaisselle tout neuf. Il est NEUF. Il a été déballé et installé avec le plus grand soin. IL EST NEUF. Mais il ronronne sans discontinuer de façon tout à fait suspecte et n’arrive jamais au terme de son cycle. IL EST NEEEEUUUUF.
Alors j’ai fait tout ce que bon Français ferait en pareilles circonstances. J’ai appelé Darty. Et je dois admettre que j’ai eu immédiatement affaire à plein de gens compétents qui ont réussi à exorciser les vannes et les pompes récalcitrantes.
Bien sûr, pour cela il a fallu ressortir les machines des meubles de cuisine où elles étaient encastrées – autrement dit, défaire la moitié de ce qui avait été fait avec tant de soin quelques semaines avant. Puis refaire, remettre de niveau, réinstaller la façade sur le lave-vaisselle.
Tout fonctionne parfaitement depuis. Mais nous avons encore la trouille à chaque fois que nous utilisons le lave-linge et le lave-vaisselle.
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Pimp my fenêtres
Depuis le début Esther trouvait que les fenêtres du salon étaient vraiment moches, et elle avait pas tort. Le format, la hauteur par rapport au sol, rien n’était vraiment harmonieux. Pour les faire remplacer par des belles fenêtres atelier (sur un rez-de-chaussée de ce type, dans le quartier, ça colle complètement), en les agrandissant au passage, nous n’avions absolument pas le budget.
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En plus on ne voit pas au travers. Esther avait donc décidé de longue date de pimper les fenêtres à grand renforts de baguettes (celles-là on les appelle battements – toi aussi deviens expert en moulures c’est certainement pratique pour le scrabble).
Première étape, tous les montants :
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C’est déjà moins pire, mais ça fait peut-être un peu comme des barreaux. Donc elle va mettre une baguette transversale, là où le film opaque s’arrête. Mais il faut sculpter chaque extrémité pour quelle s’adapte parfaitement au profil des baguettes, et là c’est n’importe quoi, parce qu’il y a 2 x 4 baguettes donc 16 extrémités :
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Le résultat, une fois encore, est à la hauteur de l’effort, et l’ambiance dans le salon est complètement transformée.
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Et si on mettait de la brique sur le mur de pierre ? (ép. 2)
Quand l’équipe d’Eugeniu a eu terminé de nous faire un beau mur en placo, nous avons pris le relais.
Esther a fait un enduit façon béton avec de la colle à carrelage sur le soubassement et les colonnes.
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Elle a sculpté le côté de la colonne dans le passage.
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Une fois tout ça fait, nous nous sommes lancés dans la bricouflette. Des kilos et des kilos de bricouflettes en plâtre, collées une par une, soigneusement alignées.
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Voilà, bricouflette partout. Maintenant, le joint. On a trouvé un super joint rustique avec du sable dedans qui ressemble à du vrai mortier. Esther le met avec une grosse poche à douille et le lisse au doigt et au pinceau.
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Mais ce joint fait plein de poussière et Esther s’en prend plein les yeux en bossant. Elle attrape un chalazion, une saleté qui fait mal et ressemble à de la conjonctivite en pire. Il faudra deux bonnes semaines au machin pour partir. Vraiment je ne recommande pas elle en a vraiment bavé.
Pour finir, je passe un bon coup de peinture avec un rouleau géant.
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And voilàààààà !
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Le lave-vaisselle
Sachez-le si vous voulez un lave-vaisselle parfaitement invisible dans votre belle cuisine neuve, il faut vérifier que la hauteur de la façade que vous allez fixer et la hauteur des plinthes de votre cuisine sont compatibles. Sinon, votre lave-vaisselle ne pourra pas s’ouvrir. Ou vous allez devoir couper le bas de votre façade, faire un truc bizarre et moche, bref.
Inutile de dire qu’on était pas mal découragées d’en arriver là après avoir passé 3 jours complets à monter la cuisine, avec des horaires limités par le couvre-feu. Et quand j’ai appelé Ikea pour pleurer un peu, le monsieur au téléphone était bien conscient du problème car nous n’étions pas les premières à nous en plaindre. Heureusement, il savait quoi faire.
La solution : un système épouvantablement complexe élaboré un jour par un bonhomme désespéré qui a ensuite commercialisé son bidule. Ce système coulissant est supposé permettre d’adapter n’importe quelle façade sur n’importe quel lave-vaisselle.
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Oui, ça marche. Mais il vaut mieux avoir le perfectionnisme d’Esther ou, à la rigueur, 10 ans d’expérience dans l’ajustement de précision. Et une longue après-midi devant soi, sans couvre-feu.
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Heureusement, le système tient ses promesses. L’ajustement est parfait, et un an après ça n’a toujours pas bougé. Mais bon sang qu’il se mérite.
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Montage de la cuisine
Maintenant que mur du fond est utilisable, nous pouvons nous lancer dans le montage de la cuisine. Pour Esther, c’est l’occasion de mettre pleinement à profit l’un de ses grands talents : mettre les choses de niveau.
Nous avons choisi une belle cuisine Ikea avec des façades en inox. Le plan de travail arrivera après : pour qu’il soit lui aussi en inox et sur mesure, nous l’avons commandé à un fournisseur breton formidable.
On commence donc par monter et installer les meubles, en trois jours.
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Voilà ! Tous les meubles sont posés, et ils sont parfaitement de niveau. Les portes et les tiroirs sont bien carrés de partout. Le four et le lave-vaisselle sont à leur place, et sous la fenêtre, derrière la porte, il y a un lave-linge.
Et là, c’est le drame : la façade Ikea ne s’adapte pas du tout au lave-vaisselle intégrable. Et pourquoi ? La pandémie, toujours la pandémie.
Quand nous avons commandé la cuisine Ikea, les lave-vaisselle étaient en rupture pour une durée indéterminée à cause des perturbations des circuits logistiques. C’était une période où 10 % du catalogue d’Ikea était indisponible, une vraie galère. Mais la gentille vendeuse m’a dit que n’importe quel lave-vaisselle intégrable ferait l’affaire.
ET BEN EN FAIT NON PAS DU TOUT SI ON MET LA FAÇADE LE LAVE-VAISSELLE NE S’OUVRE PLUS ZUT ALORS.
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