Tumgik
novadroid · 7 years
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Les véhicules autonomes débarquent à Paris avec la RATP
Ce week-end, Jérémy et moi avons fait une petite virée dans la capitale. Coup de bol, nous avons profité du soleil tout le week-end, contrairement à ce qui était prévu. Même pas besoin de sortir le parapluie, ô joie ! Mais ce ne fut pas la seule surprise de notre séjour. En effet, alors que nous flânions le nez au vent sur le quai d’Austerlitz, nous sommes tombés nez à nez avec un genre de minibus stationné au pied d’une grande pancarte explicative de la RATP. Je précise que la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens) est la société qui gère les transports en commun dans Paris : métro, RER, bus et tramway.
En nous voyant approcher, un agent nous fait de grand gestes pour nous inviter à le rejoindre: il nous présente brièvement la navette, qui est en fait un véhicule électrique et… autonome. En effet, figurez-vous que ce minibus traverse le Pont Charles de Gaulle tout seul comme un grand. Le dispositif est actuellement en test, et tout le monde peut monter dedans pour le découvrir. Si ça vous tente, alors rendez-vous tous les jours jusqu’au 7 février, de 14h à 20h.
Infos pratiques
Le pont est toujours ouvert à la circulation, mais une voie a été réservée pour les deux navettes, qui font donc l’aller-retour entre le quai d’Austerlitz (à deux minutes de la gare du même nom) et le quai de la Rapée (à cinq minutes à pied de la gare de Lyon). Si vous êtes pressé pour attraper votre correspondance, ça peut éventuellement vous dépanner. Mais ne vous attendez pas non plus à ce que la navette file comme une flèche : on a l’impression de circuler dans une voiture qui n’arrive pas à passer la seconde. En gros, elle roule plus rapidement qu’un piéton… mais si vous trottinez à côté vous irez aussi vite. L’avantage, c’est que ce véhicule électrique n’émet pas de pollution.
A l’intérieur, un écran détaille le parcours de la navette :
Un deuxième agent nous attend dans la navette : pendant la traversée, il nous apporte quelques informations techniques. Le véhicule est guidé par GPS ; il est équipé de lasers qui détectent les obstacles. D’ici quelques mois, la RATP a prévu de tester la navette sur un parcours plus long. Celle-ci pourra alors circuler un peu plus rapidement.
Eazymile et sa navette EZ10
Ces véhicules autonomes ont été développés par la société Easymile, une entreprise française basée à Toulouse. Voici une petite vidéo de présentation de la navette EZ10 :
Cela fait un moment maintenant que l’on entend parler des véhicules autonomes. Nous sommes vraiment contents d’avoir eu l’occasion de tester cette navette sans conducteur. Elle nous a donné un petit aperçu de ce qui pourrait être l’avenir de l’automobile. Si vous êtes de passage à Paris, ne manquez pas d’y faire un tour !
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novadroid · 7 years
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Aider les personnes sans abri avec We Save Homeless
Aujourd’hui, je vous écrit un article spécial sur une application qui me tient à cœur. Cette application a besoin de fonds pour sortir et être utilisée par un grand nombre de personnes. Mais j’en parlerai davantage dans la deuxième partie. Tout d’abord, je souhaite vous présenter l’application avant de vous parler de l’aspect financier.
L’application We Save Homeless
Traduit en français, ça donne : « nous venons en aide aux sans-abri ». L’acronyme en anglais donne WSH, qu’on peut prononcer Wish pour souhait.
Petit historique
L’application est née en 2015, d’une association entre un projet de Thierry Velu, président du Groupe de Secours Catastrophe Français, et un groupe d’étudiants d’EPITECH.
L’équipe n’a cessé de s’agrandir. Au début, deux étudiants travaillaient sur le projet. Puis des élèves d’E-artsup ont apporté leur pierre à l’édifice sur la partie graphique, et de nouveaux étudiants d’EPITECH sont arrivés. L’équipe est maintenant composée de 20 étudiants, de formations différentes.
En janvier 2017, l’application est présentée au grand événement high-tech de Las Vegas :j’ai nommé le CES. L’application attire alors l’intérêt de la presse nationale ainsi que de certains ministres.
Comment fonctionne l’application ?
Le Groupe de Secours Catastrophe Français s’est rendu compte que les différentes actions menées auprès des personnes vivant dans la rue rencontraient pas mal de dysfonctionnements. Par exemple, un sans-abri peut recevoir chaque jour la visite de plusieurs associations, lui proposant une couverture, un café… Sauf que ces structures ne se coordonnent pas pour trouver ensemble de vraies solutions aux problèmes de ces personnes en difficulté.
Sans parler des SDF complètement oubliés en fonction des lieux où ils se trouvent. Ces problèmes de coordination, ce manque de coopération proviennent du manque d’informations et de moyens alloués pour l’aide aux sans-abri. L’idée de l’application n’est pas de chambouler la gestion des associations. En revanche, elle leur propose une plateforme d’échange sur leurs actions en lien avec les sans-abris rencontrés.
L’objectif : parvenir à proposer une aide à la fois plus personnalisée et plus efficace, en partageant le travail et les moyens.
Un autre point important, souvent oublié, a été pris en compte : l’accès à l’information pour les mairies des communes concernées, afin de les tenir au courant des actions en cours. Avec la perspective de réduire le nombre de personnes vivant dans la rue, dans des conditions difficiles.
Bien entendu l’application sera gratuite et répondra aux objectifs suivant :
La signalisation des personnes dans la rue (par le grand public) via l’application. J’ai simplement peur d’une éventuelle dérive : que l’application devienne un genre de PokémonGo, version SansAbriGo (en mode « trouve tous les SDF pour gagner des points »).
Échanger des informations entre structures associatives.
Recenser ces personnes auprès des mairies, afin qu’elles constatent l’évolution du nombre de personnes vivant dans la rue. Et puissent ainsi prendre des mesures concrètes pour aider de leur côté.
Déterminer les besoins des personnes en difficulté.
Concernant la partie grand public et collectivité, l’interface est en cours de développement. Pour le moment, seule la partie associative a été créée.
L’interface associative
Cette partie s’adresse uniquement aux associations qui aident les personnes sans domicile fixe. Elle est disponible sur ordinateur, tablette ou smartphone. La structure indique son champ d’action (repas, vêtement, douche, hébergement…) puis signale sa zone d’intervention. S’il s’agit d’une association nationale, celle-ci devra créer un compte différent par antenne.
Au démarrage de l’application, la structure inscrite pourra créer les profils de ses intervenants de terrain. Mais aussi assigner une ou des personnes pour récéptionner les informations. De ce fait l’association aura la possibilité de signaler, d’informer et de recevoir des informations pertinentes. Par exemple l’identification d’un personne, le soutien qu’elle aura reçu, ses besoins futurs ainsi que son signalement. Et quelques notes complémentaires si besoin.
Toutes ces informations, présentes dans l’application, sont sécurisées. Elles seront accessibles uniquement par les associations avec le consentement de la personne en difficulté, et sans aucune mention discriminatoire. Les associations pourront être référencées avec leur logo et leur site internet, afin d’être visibles par les personnes qui gravitent dans leur rayon.
L’interface grand public
Elle permettra aux citoyens (et aux touristes aussi, pourquoi pas) d’alerter les associations s’ils repèrent un sans-abri en situation d’urgence, ou de signaler une personne en difficulté non présente dans l’application. Le petit bémol, à mon avis, concerne la gestion de l’afflux de données à traiter. Entre les signalements erronnés, les signalements déjà traités et les personnes qui ne veulent pas être signalées, cela risque d’être un peu compliqué.
L’interface collectivités :
Réservée aux collectivités, elle permettra de collecter des données statistiques, afin de se faire une meilleure idée de la situation sur le terrain. L’appli fournira des données sur les actions menées par les structures associatives.
L’interface institutions (Maires, CCAS…)
Ces institutions auront uniquement accès au recensement des personnes en détresse et des urgences (enfants, familles, femmes enceintes). Si une mairie souhaite intervenir – par exemple pour aider une famille en détresse, elle devra simplement cliquer sur le lien lié à la carte de la famille et un mail sera envoyé à l’association qui a commencé à la prendre en charge. L’association pourra par la suite transmettre les informations de cette famille pour les aider. J’espère simplement que ce ne sera pas qu’une galerie photo des personnes en difficulté (qui pourrait d’une certaine façon inférioriser encore davantage les sans-abris). C’est ce qui fait le lien avec le prochain titre :
La vie privée et l’anonymat
We Save Homeless protège la vie privée et l’anonymat de la personne en détresse. Aibsi, les personnes ayant donné leur accord pour figurer dans l’application recevront une carte NFC qui se porte facilement. La technologie NFC permet de scanner facilement la carte, afin d’accéder aux informations de la personne. Ces personnes en difficulté ont un contrôle total : s’ils veulent sortir du programme, ils n’ont qu’à détruire leur carte NFC.
Cependant, je trouve le règlement de désinscription un peu raide. je m’explique : chaque personnes non visitée à l’issue de 10 jours sera automatiquement supprimée de la base de données. Par exemple, si une personne est emmenée à l’hôpital pendant un certain temps, tout son dossier (et le suivi effectué par les associations) disparaît automatiquement.
Le signalement de personnes en difficulté
Lorsqu’un particulier signale une personne en détresse ou qu’un sans-abri s’inscrit lui-même, une alerte est envoyée à l’association pouvant répondre à son besoin dans le secteur. Dans le cas contraire, toutes les associations qui sont dans son rayon sont alertées afin de venir lui délivrer une carte NFC.
Conclusion sur l’application
youtube
L’application est déjà en test sur le terrain avec le Groupe de Secours Catastrophe Français. Les premiers résultats sont positifs : l’appli remplit à perfection sa mission, d’après les informations qui ont été diffusées.
Parlons financement
Le jeudi 2 mars, l’équipe de We save Homeless a lancé sa campagne de crowdfunding sur la plateforme Ulule.
En effet, ils désirent achever le développement de l’application le plus rapidement possible, afin de la mettre à dispositions des associations d’aide.
Pour cela, j’en appelle à votre grand cœur pour donner un peu d’argent. J’en profite pour citer une phrase de Dany Boon… extraite de son film « Radin ! »
N’aies pas peur, tu peux y arriver. Tu peux changer… tu peux donner ! […] je voudrais faire un premier chèque … de 30€.
 Alors moi aussi j’ai fait un don aujourd’hui ! Voici la preuve en image
Petit information supplémentaire qui pourrait vous aider, ce don est déductible de vos impôts. Donc profitez-en pour faire une bonne action ! Voici le lien :
Participez au financement de l’application et aidez des personnes dans le besoin
Ils ont besoin de 5 000€, ce qui n’est pas grand-chose si on s’y met tous ensemble. Alors n’hésitez plus : soutenez une très bonne idée, une bonne cause, on sait jamais ce qui peut vous arriver… et vous verrez ça fait du bien aussi de donner.
from Aider les personnes sans abri avec We Save Homeless
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novadroid · 7 years
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Sky Guru : L’application qui va vous détendre en avion
Il n’y pas si longtemps, je refusais de prendre l’avion. Que le vol soit court ou long, c’était la même chose pour moi. L’idée de me trouver à plus de 11km du sol m’effrayait vraiment. J’avais beau voir passer des avions au dessus de ma tête, pour moi c’était presque inconcevable. Les hommes sont faits pour vivre sur terre, pas pour voler ! Heureusement, grâce à Louise, j’ai changé d’avis. Mais je peux vous assurer que mon premier vol m’a complètement épuisé… sans parler des jours précédents ou j’ai très peu dormi à cause de mon appréhension.
Quand l’avion a commencé à décoller, je ne me suis pas du tout laissé aller. Sur les conseils de Louise, je me suis placé côté fenêtre, car apparemment cela peut aider quand on a peur de l’avion. Mais j’ai découvert que pour moi c’était le contraire : j’ai besoin d’avoir un repère fixe et « stable », la porte de la cabine du pilote par exemple. J’étais tellement crispé par les à-coups et les trous d’air que j’essayais tant bien que mal de me tenir à tout ce que je pouvais attraper. Comme si, d’un coup, les fenêtres allaient s’ouvrir et que je me retrouvais aspiré dehors… merci les films d’action :-).
Vous aussi, vous avez peur en avion ? Il ne faut pas en avoir honte. Près de 30% des voyageurs aériens souffrent de cette peur, à des degrés divers. Pour tenter de résoudre ce problème, le Centre de Traitement de la Peur en Avion (CTPA) propose depuis 2008 des stages, afin de fournir aux voyageurs des explications techniques sur le fonctionnement d’un avion et les phénomènes qui se produisent en vol. Ce centre est également équipé d’un simulateur de vol.
Mais tout le monde n’est pas forcément disponible pour un stage. Ça tombe bien, il existe désormais une application qui rassure les passagers à bord d’un avion. Elle se nomme :
Traduite en français grâce au CTPA, elle devrait sortir en France le 7 mars – uniquement sur l‘Apple Store. Cette application répond aux questions que se posent les voyageurs anxieux lors d’un trajet en avion. Par exemple : « Quel est ce bruit ? », « Pourquoi l’avion tremble-t-il ? », « Comment le pilote s’en sort-il alors qu’on n’y voit rien du tout ? », « Peut-on atterrir dans le brouillard ? »
Pour avoir vu pas mal de visuels sur l’application, je peux vous dire qu’elle est agréable à regarder. Parlons maintenant de ce qui se cache derrière. L’application fonctionne à partir des données météorologiques aériennes, du parcours de l’avion, de son modèle et d’autres éléments récupérés avant l’embarquement. Elle se sert aussi des capteurs de base présents dans votre smartphone, comme l’accéléromètre qui permet au téléphone de situer sa position dans l’espace.
L’application peut ainsi analyser la situation et informer le passager de tout ce qu’il est en train de vivre. Sky Guru se sert aussi du GPS, des capteurs de mouvement, de lumière et de bruit.
Donc si vous avez des choses confidentielles à dire en plein vol, désactivez l’application car les services secrets en sont friands ;-).
Le programme peut aussi vous renseigner sur les turbulences et leur intensité, vous en avez un aperçu sur l’image ci-dessus. Le système va encore plus loin, car il peut vous expliquer le phénomène et son origine. Il peut également repérer les bruits (j’aimerais bien tester cette partie) pour vous donner des explications sur les causes éventuelles de ces désagréments. Par exemple, la sortie des trains d’atterrissage, ou encore l’ajustement des volets.
Pour conclure, cette application est un assistant complet qui répond aux question techniques sur un vol en temps réel. Pour les voyageurs d’affaires, l’application peut vous aider à prévoir votre temps de sommeil en indiquant les heures et les zones probables de turbulences. En collaborant avec le Centre de Traitement de la Peur en Avion, l’application s’est dotée de fonctionnalités supplémentaires. Comme des exercices de respiration ou des MP3 de relaxation.
En termes de disponibilité et de coût, vous pourrez installer l’application gratuitement sur l’App store à partir du 7 mars. Si vous souhaitez acheter la version complète, il faudra dépenser 19,99€.
Une dernière information importante, c’est que l’application a été réalisée par des pilotes. Notamment un certain Alex Gervash, pilote et psychologue spécialisé dans la peur de l’avion (vous pouvez admirer sa photo ci-dessus).
Quand à l’application Android, elle devrait sortir pour juin 2017 si le projet est financé grâce à Kickstarter. Cela vous coûtera 10$ pour avoir un accès illimité à l’application, au lieu de 20$. Voici le lien si vous souhaitez y participer. De mon côté, je pense que je vais contribuer au projet. Car même si je commence à avoir pas mal de trajets aériens à mon actif, on se fait si vite des frayeurs… (ah, la nature humaine !).
J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous a donné envie de tester l’application ! Voire de participer à son développement. Et surtout, j’espère que cette l’application vous aidera à avoir moins peur en avion.
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novadroid · 7 years
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Le coin des Bouquins – mars 2017 : un livre, un coup de coeur
Notre chronique littéraire reprend du service ! Pour cette première édition de 2017, je vous présente cinq nouveaux ouvrages qui m’ont marquée.
Culottées Tome 2 – Pénélope Bagieu
A l’approche du 8 mars (LE jour où le monde entier clame, plus ou moins hypocritement, qu’hommes et femmes devraient avoir les mêmes droits), ce livre est une belle source d’inspiration. Le sous-titre annonce tout de suite la couleur : « des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent ». Eh oui, parce qu’on peut-être autre chose que princesse, fée ou fashionista, n’en déplaise à certaines publicités.
Dans ce deuxième tome, on découvre avec délices de nouveaux destins de femmes hors du commun. Leur parcours est raconté en BD par Pénélope Bagieu, excellente illustratrice. Ces femmes sont jeunes ou vielles, riches ou pauvres, d’origines et de religion différentes. Leur point commun : avoir fait des choses que personne n’attendait d’elles. Que tout le monde condamnait, réprouvait, méprisait… parce qu’une femme, ça doit rester bien sage à la maison et puis c’est tout. N’en déplaise aux esprits chagrins de leur entourage, toutes ces dames ont fait fi des barrières dressées sur leur route et sont parvenues à prendre en main leur destin.
Vous pouvez lire quelques planches sur le site Les Culottées, hébergé par Le Monde. Mais achetez quand même les deux tomes, pour vous-même ou pour les offrir, parce qu’un illustrateur a des factures à payer, lui aussi (oui, c’est mon moment de solidarité professionnelle).
Jérôme sous l’orage – Sébastien Soubré-Lanabère
Ne vous fiez pas à la couverture naïve de ce premier roman : son histoire est sombre et fantastique à la fois. Parfait pour des adultes et des adolescents, il nous emmène en voyage dans un monde qui ressemble beaucoup au nôtre… avec toutefois quelques nuances.
Racontée à la première personne, la narration nous plonge dans la vie de Jérôme, un jeune homme a priori ordinaire. Dans un pays en guerre touché par une épidémie de grippe, Jérôme se retrouve privé de sa famille et de ses repères. Envoyé dans un pensionnat, à l’abri dans les montagnes, il ne tarde pas à rencontrer des personnes un peu particulières. Tout comme lui, finalement, qui semble habité par un pouvoir dont il mesure mal l’étendue.
Si vous êtes partants pour une immersion complète dans un monde parallèle, vous avez choisi le bon roman. L’auteur a su créer une atmosphère particulière, entre nostalgie et suspense. On y retrouve l’influence de certains films historiques, de certaines séries fantastiques. En tout cas, ce qui se trouve entre ces pages ne vous laissera pas indifférent.
L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage – Haruki Murakami
Ce livre brouille lui aussi les pistes entre réalité et fantastique ; il faut dire que son auteur aime cultiver le mystère dans chacun de ses romans.
L’histoire se déroule dans la ville de Nagoya, au Japon. Cinq jeunes gens deviennent particulièrement complices : deux filles et trois garçons. Tsukuru est l’un d’entre eux. Passionné par les gares, il décide d’intégrer une école spécialisée à Tokyo et laisse ses amis en province. Leur relation n’est pas affectée par la distance… jusqu’au jour où, brusquement, ses quatre amis se détournent de lui sans lui donner d’explications. Des années plus tard, Tsukuru rencontre une femme, et lui raconte son étrange histoire. Celle-ci le pousse alors à retrouver la trace de ses anciens amis, pour tenter de faire la paix avec son passé.
La description de ce pèlerinage nous emmène aux frontières du réel. Dans ce livre, les rêves sont parfois plus réels que le monde tangible, et peuvent avoir des conséquences concrètes : le personnage principal se débat entre songe et réalité. On le suit au fil des pages, tandis qu’il tente de rassembler les morceaux de son passé pour comprendre enfin ce qui l’a tant tourmenté. Un vrai coup de maître de M. Murakami, toujours au sommet de son art.
L’amour est une île – Claudie Gallay
Voici un roman dont l’intrigue se déroule à Avignon, cité des Papes et du Théâtre. Pour une fois qu’une histoire se passe dans une ville où j’ai habité… (sauf Paris, mais ça ne compte pas).
Cette année-là, le festival d’Avignon est troublé par les grèves des troupes de théâtre. C’est dans ce contexte inhabituel que trois personnes vont se croiser, se rencontrer, se retrouver. Un directeur de théâtre, qui a décidé de mettre à l’affiche la pièce d’un jeune auteur mort peu de temps auparavant. La jeune sœur de cet écrivain, tourmentée par cette disparition, qui espère trouver des réponses. Et une célèbre actrice de théâtre, qui revient dans sa ville de province pour affronter ses vieux démons.
J’ai aimé l’ambiance de cet ouvrage. On y ressent la chaleur qui écrase le Festival d’Avignon pendant le mois de juillet. Les ruelles calmes, protégées du soleil et des touristes ; mais aussi le centre-ville bondé où se croisent les festivaliers et les troupes de théâtre déguisées, défilant pour promouvoir leur spectacle. J’ai également apprécié le style de l’auteur, précis, rapide, factuel : des phrases courtes et incisives qui font toujours mouche. Comme une artiste parfaitement sûre d’elle qui peindrait sans croquis, à même la toile. Un mot pour décrire ce livre ? Envoûtant.
Le dico des mots qui n’existent pas (et qu’on utilise quand même) – Olivier Talon & Gilles Vervisch
Pour finir, voici l’inclassable de ma sélection : un livre-OVNI particulièrement savoureux. Partant du principe qu’une langue est en perpétuelle évolution, les auteurs ont souhaité mettre en lumière certains mots, un peu particuliers. Utilisés dans le langage courant, mais n’ayant pas encore l’honneur d’apparaître dans les dictionnaires classiques. Ces deux auteurs ont donc traqué avec application ces expressions, lues ou entendues dans la vie de tous les jours. Ils se sont également appliqués à leur trouver une définition – c’est d’ailleurs le propre d’un dictionnaire.
Les amoureux des mots découvriront ainsi avec délectation la définition de mots tels que : overbooké, adulescent, spoiler, bankable, sexto, blacklister, trouilloteuse, etc… (pour info, le livre fait presque 200 pages). Evidemment, difficile de lire ce livre de A à Z comme un roman. Mais c’est excellent pour prendre une certaine distance avec nos tics de langage, et pratiquer l’auto-dérision. En fait c’est un ouvrage qui convient autant à votre grand-père (un peu paumé avec tous ces anglicismes) qu’à votre collègue toujours hype (pour qu’il redescende un peu sur terre).
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novadroid · 7 years
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Nouveau Raspberry Pi Zero W : Wifi & Bluetooth en plus… pour un montant de 10$
Aujourd’hui c’est le cinquième anniversaire de Raspberry Pi. L’occasion pour la fondation Raspberry Pi de nous dévoiler une surprise : la sortie d’un petit nouveau qui va agrandir la famille des Raspberry Pi.
Si vous ne savez pas ce qu’est un Raspberry Pi, ne vous inquiétez pas : j’ai déjà préparé le terrain. Retrouvez ci-dessous les liens vers deux articles de présentation :
Présentation du Raspberry Pi – Partie 1
Présentation du Raspberry Pi – Partie 2
Ce nouveau Raspberry Pi se nomme :
Raspberry Pi Zero W (pour Wireless)
Je vous propose une petite vidéo de la fondation, afin de le découvrir :
youtube
Ce nouveau produit est équipé du Wifi et du Bluetooth 4.0, et c’est une grande nouvelle. En effet ayant déjà acheté le Raspberry Pi Zero simple, j’ai dû sacrifier le seul port USB pour un dongle Wifi. Ce qui est contraignant. Maintenant, tout est intégré, et les concepteurs ont mis la même puce CYW43438 Wifi/Bluetooth que celle du Raspberry Pi 3. Et je peux vous le dire, pour l’avoir utilisé : la connexion marche plutôt bien.
L’autre information sympa, c’est qu’il ne coûte que 10$. C’est le double de son petit frère mais ça reste tout à fait raisonnable.
Ce qui est important à retenir, c’est que ce nouveau Raspberry Pi est toujours aussi petit. Et qu’il possède le Wifi et Bluetooth permettant de réaliser des projets toujours aussi fun, sans se préoccuper de la place que peut prendre un simple dongle Wifi. Je vois déjà pas mal de projet réalisables ! Par exemple, contrôler ma cafetière sans avoir plein de câbles au milieu, et surtout un Raspberry Pi qui prend de la place. Vous pourrez aussi fabriquer un outil connecté à votre télé. Ou encore un capteur qui allume les ampoules dans votre maison (beaucoup moins cher que celui vendu par Philips).
Si vous avez envie de vous lancer dans le monde Raspberry à moindre coût, je pense que le Raspberry Pi Zero W est une bonne solution pour vous. N’oubliez pas d’acheter les éléments de base, comme : le boîtier, la carte micro-SD, le convertisseur Mini-USB vers USB pour brancher un clavier/souris  et le convertisseur mini-HDMI vers HDMI pour voir ce qui se passe.
Autant vous le dire directement, j’ai craqué ! Je viens de le commander sur ModMyPi qui en a encore en stock, alors que notre fournisseur français Kubbi est déjà en rupture de stock. La dernière fois où j’ai voulu acheter le Raspberry Pi Zero, j’ai dû attendre un an et demi. Alors cette fois-ci je n’ai pas hésité et je l’ai commandé sur ModMyPi. Voici le lien si vous êtes intéressé.
En preuve de mon achat, voici une petite impression d’écran :
Je devrais le recevoir d’ici 3 à 12 jours. Bien entendu, je vous ferai une démonstration, ne vous inquiétez pas !
Si vous avez besoin de plus de détails avant la parution de mon article spécial, je vous propose d’aller faire un petit tour sur le site du Raspberry Pi.
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novadroid · 7 years
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Test GameSir G3s – Une bonne manette de jeu
Aujourd’hui je vais vous parler d’une manette de jeu, car il y a quelques mois j’ai recommencé à jouer à quelques jeux sur PC. Notamment des jeux en « soldes » sur Steam comme « L’ombre du Mordor » ou « Assassin Creed Syndicate ». Bref, je ne vais pas m’étendre sur les derniers jeux auxquels j’ai joué. Le problème pour moi en tant que casual gamer (ou joueur occasionnel en français) c’est d’utiliser le clavier pour jouer à des jeux dans lesquels il faut être plutôt réactif. Alors j’ai fait quelques recherches sur Amazon et je suis tombé sur cette manette en promo. J’ai nommé :
Gamesir G3S
Ce qui est marrant avec cette manette, c’est son look. On dirait que les designers n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur leur console préférée : Xbox ou PlayStation ? Car si vous remarquez bien, on retrouve les boutons de Xbox A, X, Y, B mais aussi les boutons analogiques de la PS3/PS4.
Sur la forme globale de la manette, on n’est ni sur le format Xbox ni sur le format PS3/PS4.
Certains boutons de la manette sont rétroéclairés, comme les touches X,Y,B et A ainsi que le bouton central GameSir.
Elle est plutôt agréable à utiliser et possède un dongle pour se connecter au PC :
Sur le descriptif produit Amazon, il est écrit que le joystick est compatible avec : les smartphones Android, le PC bien évidemment, la PS3 et la télévision. De mon côté, je l’ai testée sur mon téléphone Samsung Galaxy S5, et sur mon PC. En lançant un jeu sur mon PC, la manette est reconnue comme une manette d’Xbox.
Cependant, après quelques minutes de jeu, j’ai rencontré quelques désagréments techniques. En effet, le jeu ne détectait plus la manette, ou celle-ci envoyait un mauvais signal. Résultat : à l’écran la caméra tournait sur elle-même, pointée vers le haut. Le seul moyen d’arrêter le massacre, c’est d’enlever le dongle de la manette, puis de le rebrancher. Le second problème que j’ai rencontré, c’est la courte autonomie de la batterie : je dois recharger la manette très souvent. En tant que joueur occasionnel, ce n’est pas très pratique. Car lorsqu’on a envie de jouer, il faut au préalable penser à la recharger…
Passons maintenant au :
Test sur Smartphone
Le créateur de cette manette a pensé au confort des joueurs sur smartphone. En effet, on découvre un drôle d’accessoire dans la boîte :
L’idée, c’est de fixer votre téléphone à la manette. Pour connecter la manette au téléphone, il n’y a besoin d’aucun câble car la connexion se fait grâce au bluetooth. Pour cela, vous devez activer le mode Smartphone de la manette en appuyant simultanément sur le bouton central et le bouton X (je vous dis ça de mémoire, en tout cas tout est écrit sur la notice). Ensuite, vous devez rechercher la manette sur votre téléphone en effectuant une analyse du réseau bluetooth.
Voici le rendu final de l’opération :
J’ai été agréablement surpris, cela fonctionne relativement bien sans que le problème de batterie ne se reproduise.
Concernant les vibrations : il y a deux moteurs sur les extrémités, comme pour toutes les manettes. Et pour la recharger, vous avez à votre disposition un micro-USB que l’on retrouve aussi sur nos smartphones.
Avant de passer au verdict, je voudrais vous parler de la société qui produit ces manettes. Elle se nomme GameSir, et vous pouvez consulter leur site pour en savoir plus. Ils sont basés en Chine et fabriquent uniquement des manettes. Celles-ci ressemblent beaucoup aux manettes de consoles actuelles, par exemple leur dernière manette la GameSir M2 a un look très proche de la Xbox One. Elle a l’air plutôt sympa à utiliser, peut-être pour un prochain article…
Passons maintenant à la dernière partie :
Le verdict
En conclusion, je vous ai préparé un petit résumé de ce que je pense de cette manette. Comme vous l’aurez compris, je l’ai testée un certain temps avant de vous en parler.
Ergonomie 
Elle est très simple d’utilisation et elle s’installe très rapidement et simplement.
Design     
Très sympa pour un gamer, surtout avec les LEDs sur les différents boutons. Elle est peu encombrante, et très légère pour une manette, à tel point qu’au début je pensais que c’était un jouet.
Autonomie    
C’est pour moi le gros point faible, ces problèmes d’autonomie et de bugs de connexion avec mon PC. Pour le coup, les 18H d’autonomie annoncées sur la fiche produit ne sont pas au rendez-vous.
Conclusion
Je vous conseille ce produit si vous avez besoin d’une manette simple, qui fonctionne sur PC et sur votre smartphone, le tout pour un prix raisonnable. Et ce si les problèmes d’autonomie et les bugs occasionnels ne vous gênent pas.
Alors, convaincu(e) ?
Le Prix du Gamesir G3s
On arrive au moment fatidique de ce test : le prix du produit. Vous pouvez retrouver cette manette sur Amazon au prix de 34€99 au lieu de 45€99. En sachant qu’il y a une promotion sur le site d’Amazon au moment où j’écris l’article, c’est un prix convenable. Je vous conseille quand même d’attendre des promos, je l’ai achetée un peu avant Noël au prix de 24€99.
Si cela vous intéresse, voici le lien vers la boutique Amazon.
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novadroid · 7 years
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Nouveauté : Soyez toujours alerté lors de la sortie d’un nouvel article
Cela fait maintenant plus d’une semaine qu’un nouveau logo est apparu en bas à droite de chaque page du site. Si vous n’y avez pas fait attention en lisant notre dernier article, voici à quoi ressemble l’icône :
La cloche rouge vous sert à activer les notifications sur votre ordinateur et/ou sur votre téléphone. Lorsque vous passez votre souris dessus, elle vous affiche un petit message vous informant de son utilité. Ne vous inquiétez pas, cet article n’est pas orienté technique, il sert simplement à vous montrer comment être alerté lors de la sortie d’un nouvel article.
Ensuite, pour recevoir les notifications sur votre PC ou sur votre téléphone, vous devez cliquer dessus. Rassurez-vous, c’est gratuit. Après l’action sur le bouton, vous obtenez la fenêtre suivante :
Il ne vous reste plus qu’à appuyer sur le bouton d’inscription. Pour vous donner un petit aperçu de la suite, voici ce qui se passe sur le navigateur Chrome d’un ordinateur :
Ce message est un système de « sécurité » de votre navigateur Chrome. Celui-ci vous demande l’autorisation d’afficher des notifications, car certains sites abusent de ce système. Donc par défaut, votre navigateur vous demande toujours ce qu’il doit faire. Les notifications fonctionnent aussi avec d’autres navigateurs comme Firefox.
Dans cette image le message en anglais, mais c’est parce que je travaille avec une version anglaise de Chrome. Pour vous, le message s’affichera en français. Vous aurez le choix entre bloquer et autoriser. Bien sûr, vous devez cliquer sur autoriser pour recevoir une notification lorsqu’un nouvel article est publié sur le blog.
Après avoir autorisé Chrome à afficher des notifications provenant du site les-enovateurs, vous recevrez une notification qui vous remercie d’être inscrit. Et qui vous permettra d’avoir un aperçu des notifications.
Donc à chaque fois que nous publierons un nouvel article, vous recevrez un message de ce style, avec le titre de l’article. Pendant ce temps, la cloche vous a affiché un message et elle est devenue transparente car vous venez de vous inscrire :
C’est hyper simple, non ? Le système fonctionne aussi sur votre smartphone, il est même plus performant et plus utile à mon goût.
Je passe sur mon smartphone Android, pour vous montrez comment ça se passe. Lorsque vous appuyez sur la cloche, Chrome vous affiche le message suivant :
Comme pour la version PC, vous devez cliquer sur Autoriser, et vous êtes alors inscrit pour recevoir des notifications Android ou iOS. Et c’est précisément cette fonctionnalité que j’adore. Voilà un petit exemple, en conditions réelles d’utilisation de mon téléphone :
Vous serez donc au cœur de l’actualité du blog, et recevrez les notifications que votre téléphone soit en veille ou non. Un peu comme si on vous envoyait un SMS à chaque sortie d’un nouvel article. Rassurez-vous, nous ne sommes pas du genre à spammer. Un article par jour, c’est notre grand maximum.  Sachez également que lorsque vous cliquez sur la notification, vous êtes redirigé vers l’article.
Je vous ai gardé le meilleur pour la fin : je reçois aussi la notification sur ma montre connectée Moto 360 :
Je trouve ça tout simplement génial, j’ai l’impression d’avoir développé une application pour le blog. J’espère que vous serez nombreux à appuyer sur ce bouton, car ça nous fait toujours plaisir de savoir que des lecteurs nous suivent. Dans un prochain article, je vous montrerais comment mettre en place ce service facilement sur votre site. Eh oui, sur ce blog nous aimons partager nos connaissances, pour qu’on puisse améliorer tous ensemble le monde dans lequel nous vivons ;-).
from Nouveauté : Soyez toujours alerté lors de la sortie d’un nouvel article
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novadroid · 7 years
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Les meilleures commandes de Docker – Partie 3 : un WordPress en une seule commande
Vous l’attendiez encore plus que le précédent, il est là tout chaud. Voici le troisième article technique sur cette machine de guerre qu’est Docker. Si vous n’avez pas lu le premier ni le second, je vous conseille de les lire avant. Autrement il vous manquera les bases pour suivre ce nouveau TP.
Voici la liste des articles précédents :
Les meilleures commandes de Docker – Partie 1
Les meilleures commandes de Docker – Partie 2
L’objectif est toujours le même que précédemment : créer le plus rapidement possible un site stable de type WordPress. L’autre idée plus générale de ce TP est de vous apprendre à structurer, et à décrire correctement à Docker l’architecture dont vous avez besoin. Ainsi, celui-ci pourra créer automatiquement votre environnement, en une seule ligne de commande.
Pourquoi structurer son environnement ?
Imaginons que vous travaillez sur une application Web qui utilise le Framework Symfony avec une base de données PostgreSQL. Vous serez d’accord avec moi :  tout installer à la main, c’est long et chronophage. Mais vous me direz : « il suffit de l’installer une seule fois, après on n’est plus embêtés ».
Je suis d’accord, mais imaginez qu’un nouveau développeur arrive dans votre équipe. Il faudra tout réinstaller de nouveau, alors qu’avec cette technique vous n’aurez qu’à lui donner le fichier de configuration ainsi que la commande qui va bien. Ainsi, le nouveau sera opérationnel en très peu de temps. 
Poursuivons cette réflexion : lorsque l’application est prête à être mise en production, vous n’avez qu’à déployer le fichier de configuration, et relancer la commande.
Autre élément important : imaginez que Symfony passe à une nouvelle version très importante, qui corrige une multitude de failles critiques. Vous allez devoir changer de version. Or cela risque d’être l’enfer si vous le faites à la main. De plus, il faudrait isoler votre configuration de développement de celle des tests. Alors que vous pourriez modifier un fichier configuration et spécifier à Docker d’utiliser la nouvelle version de Symfony. Puis vous lancez la même ligne de commande, et vous pouvez tester comment votre code réagit en isolant l’environnement de développement et de tests. Ensuite, si vous devez continuer vos développements, vous pourrez facilement le faire en switchant de conteneurs.
Vous y gagnerez en efficacité et en stabilité sur vos postes et serveurs. Car même pour faire les migrations de version sur les serveurs de production, ce sera plus simple. Par exemple, si la nouvelle version de Symfony réagit mal, vous pouvez faire marche arrière et revenir à l’ancienne version sans problème.
Maintenant que je vous ai fait un teaser de folie, laissez-moi vous montrer comment faire de la magie avec Docker.
Nous allons utiliser la commande docker-compose qui permet de générer une suite d’images et de conteneurs pour faire tourner un environnent précis.
Mais avant de l’utiliser, il faut décrire ce dont on a besoin. Je vous rappelle que l’objectif est dobtenir un WordPress fonctionnel.
Ecriture du fichier de configuration (docker-compose)
Pour cela, nous avons besoin de créer un fichier qui se nomme :
docker-compose.yml
Vous avez dû vous rendre compte que l’extension est particulière. C’est du YAML : pour ceux qui ne connaissent pas ce format, il signifie YAML Ain’t Markup Language soit en français YAML n’est pas un langage de balisage. C’est un peu un mix entre le format CSV, JSON et XML.
Voici la structure de base que propose Docker :
version: '2' services: redis: image: "redis:alpine"
Lisons ligne par ligne les informations. Tout d’abord, on a le champ « version » : il indique le numéro de version du docker compose que vous souhaitez utiliser. En effet, en fonction de la version, on décrit différemment notre architecture.
Ensuite, on retrouve des services qui permettent de détailler la liste de vos systèmes. Un service peut être une image. Par exemple, les deux dernières lignes indiquent que l’on a besoin d’un service redis dont l’image est redis:alpine.
Je pense que vous avez compris le principe de description des services.
Revenons à notre problématique de base. Pour avoir un WordPress qui fonctionne bien, on a besoin d’une base de données MySQL et d’un WordPress. Donc je vous propose de l’écrire en mode YAML. Ensuite, on affinera notre fichier de configuration.
version: '2' services: base_de_donnees: image: mysql:latest wordpress: image: wordpress:latest
Ici, j’indique donc à Docker que j’ai besoin de la dernière version de MySql et de WordPress. Mais ce n’est pas suffisant, si vous lancez ce fichier cela ne fonctionnera pas. Car il faut indiquer à Docker que WordPress est lié au moteur MySQL. Pour cela, on utilise le mot-clé depends_on. Ce qui nous donne un nouveau fichier de configuration :
version: '2' services: base_de_donnees: image: mysql:latest wordpress: image: wordpress:latest depends_on: - base_de_donnees
Mais ce n’est pas tout. Si vous vous souvenez bien de l’article précédent, vous savez que pour WordPress et pour MySQL il y a des variables (des informations) à fournir pour que tout fonctionne bien. Pour rappel, la commande à utiliser pour obtenir un conteneur MySQL digne de ce nom est la suivante :
docker run --name some-mysql -e MYSQL_ROOT_PASSWORD=my-secret-pw -e MYSQL_DATABASE=wordpress -e MYSQL_USER=root -d mysql:8
On voit que l’on passe un mot de passe administrateur (root), un nom de base de donnée et le nom d’un user. On va faire sensiblement la même chose, à un paramètre près. Nous allons générer un utilisateur spécial pour WordPress afin d’éviter les risques d’intrusion ou d’injection dans la base de données par des hackers.
Pour faire passer ces différentes variables, on utilise le mot-clé environment. Ce qui donne le résultat suivant :
version: '2' services: base_de_donnees: image: mysql:latest environment: MYSQL_ROOT_PASSWORD: admin-mot-de-passe MYSQL_DATABASE: nom-base-de-donnee-wordpress MYSQL_USER: utilisateur-wordpress MYSQL_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress wordpress: image: wordpress:latest depends_on: - base_de_donnees
C’est plutôt simple, non ? Donc vous avez bien compris que les valeurs « admin-mot-de-passe », »nom-base-de-donnee-wordpress », « utilisateur-wordpress » et « mot-de-passe-wordpress » sont modifiables. Mieux vaut choisir des mots de passe plutôt compliqués pour éviter de vous faire pirater votre base de données.
Passons maintenant à la configuration de WordPress. Pour que tout fonctionne bien, il faut spécifier à WordPress : le nom de la base de données, le mot de passe & le nom de l’utilisateur pour accéder à la base de données, ainsi que le nom de la base de données. Voici le résultat final :
version: '2' services: base_de_donnees: image: mysql:latest environment: MYSQL_ROOT_PASSWORD: admin-mot-de-passe MYSQL_DATABASE: nom-base-de-donnee-wordpress MYSQL_USER: utilisateur-wordpress MYSQL_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress wordpress: image: wordpress:latest depends_on: - base_de_donnees environment: WORDPRESS_DB_HOST: base_de_donnees:3306 WORDPRESS_DB_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress WORDPRESS_DB_USER: utilisateur-wordpress WORDPRESS_DB_NAME: nom-base-de-donnee-wordpress
J’attire votre attention sur la variable WORDPRESS_DB_HOST qui contient le nom du service lié. En gros, je dis a Docker de lier par son nom la base de données à WordPress. Il ne manque plus que la cerise sur le gâteau : mettre un nom sur nos deux conteneurs à l’aide de la propriété container_name. Puis rajouter un élément important : restart, que l’on va appliquer à always. Ce qui permet de redémarrer le conteneur s’il plante. A ce stade, je pourrais vous dire que le fichier ci-dessous est suffisant pour lancer un WordPress.
version: '2' services: base_de_donnees: container_name: mysql_server image: mysql:latest restart: always environment: MYSQL_ROOT_PASSWORD: admin-mot-de-passe MYSQL_DATABASE: nom-base-de-donnee-wordpress MYSQL_USER: utilisateur-wordpress MYSQL_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress wordpress: container_name: my_wonderful_website image: wordpress:latest depends_on: - base_de_donnees restart: always environment: WORDPRESS_DB_HOST: base_de_donnees::3306 WORDPRESS_DB_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress WORDPRESS_DB_USER: utilisateur-wordpress WORDPRESS_DB_NAME: nom-base-de-donnee-wordpress
Mais je préfère vous donner toutes les clés et vous laisser faire vos choix. Sur nos deux conteneurs, on peut rajouter un port cible. Par exemple si on veut que notre WordPress tourne sur le port 8010. On utilise la propriété ports, voici un exemple :
version: '2' services: base_de_donnees: container_name: mysql_server image: mysql:latest restart: always environment: MYSQL_ROOT_PASSWORD: admin-mot-de-passe MYSQL_DATABASE: nom-base-de-donnee-wordpress MYSQL_USER: utilisateur-wordpress MYSQL_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress wordpress: container_name: my_wonderful_website image: wordpress:latest depends_on: - base_de_donnees ports: - "8010:80" restart: always environment: WORDPRESS_DB_HOST: base_de_donnees::3306 WORDPRESS_DB_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress WORDPRESS_DB_USER: utilisateur-wordpress WORDPRESS_DB_NAME: nom-base-de-donnee-wordpress
Enfin, sachez que la propriété volumes vous permet d’échanger des fichiers entre votre conteneur Docker et votre système Windows. Si vous vous demandez à quoi cela peut servir, imaginez que vous devez mettre en production un site WordPress réalisé grâce à Docker. Comment récupérez-vous les fichiers PHP présents dans votre Docker ? Réponse : en utilisant la propriété volumes qui vous permettra de créer un pseudo dossier partagé. Voici comment faire :
version: '2' services: base_de_donnees: container_name: mysql_server volumes: - C:/docker/wordpress/mysql:/var/lib/mysql:rw image: mysql:latest restart: always environment: MYSQL_ROOT_PASSWORD: admin-mot-de-passe MYSQL_DATABASE: nom-base-de-donnee-wordpress MYSQL_USER: utilisateur-wordpress MYSQL_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress wordpress: container_name: my_wonderful_website image: wordpress:latest depends_on: - base_de_donnees ports: - "8010:80" restart: always volumes: - C:/docker/wordpress/html:/var/www/html environment: WORDPRESS_DB_HOST: base_de_donnees::3306 WORDPRESS_DB_PASSWORD: mot-de-passe-wordpress WORDPRESS_DB_USER: utilisateur-wordpress WORDPRESS_DB_NAME: nom-base-de-donnee-wordpress
En gros, je dis à Docker de me donner un accès en lecture/écriture (rw) sur les fichiers présents dans le répertoire /var/lib/mysql du conteneur MySQL, dans mon répertoire C:/docker/wordpress/mysql. C’est la même technique pour WordPress. En même temps, cela me protège d’une suppression malencontreuse de mon conteneur, car en cas de suppression je conserve les fichiers stockés sur mon poste.
Voici donc votre fichier final ci-dessus. Il ne vous reste qu’à modifier les variables, ainsi que les chemins d’accès. Si vous n’avez pas envie de copier-coller les lignes, vous pouvez télécharger mon docker-compose.yml :
docker-compose.yml
Dernière étape : voici la commande simple à saisir pour créer les conteneurs :
docker-compose up -d
Voici le résultat :
Docker nous indique qu’il a créé un conteneur mysql_wordpress et un wordpress_enov. Pour vérifier que les conteneurs sont bien présents, vous pouvez ouvrir Kitematic.
Sur cette impression d’écran, on voit que les conteneurs my_wonderful_website et mysql_server sont actifs. Docker a repris le nom que j’avais indiqué dans mon fichier de configuration, grâce à la propriété container_name. On voit que les conteneurs sont actifs car les icônes sont vertes avec une forme de vague.
Un autre moyen de voir si tout va bien est d’aller faire un tour dans les dossiers partagés. Par exemple, si vous vous rendez dans le dossier WordPress que vous avez spécifié dans volumes, vous obtenez le résultat suivant :
A l’intérieur de ces dossiers, vous avez d’un côté les fichiers PHP de votre site WordPress, et de l’autre les fichiers de base de données :
La dernière étape de vérification consiste tout simplement à vous rendre sur votre site fraîchement créé.
Un conseil : faites très attention aux informations que vous renseignez dans la partie configuration. En effet, il faut que les informations de connexion à la base de données soient les mêmes que celles choisies dans votre docker-compose.yml.
J’espère que cet article vous a plu. C’est encore un cran plus haut, donc c’est normal si vous avez des questions. Alors n’hésitez pas et essayez de faire le TP par vous-même, voire même de rajouter d’autres conteneurs pour pimenter le tout. Puis partagez-les dans les commentaires pour donner des idées à la communauté. Je vous dis à très bientôt pour de nouvelles documentations techniques.
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novadroid · 7 years
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Focus ciné : Michael Moore, « Where to Invade Next »
La dernière fois que j’ai vu un film de Michael Moore, j’étais encore au lycée. La prof d’anglais avait décidé d’illustrer son cours sur le port d’armes aux Etats-Unis, et nous avions donc visionné Bowling for Columbine. A l’époque, j’avais trouvé ça assez impressionnant.
Il y a quelques jours, j’ai redécouvert le style particulier de ce réalisateur qui a beaucoup fait parler de lui. En effet, j’ai eu l’occasion de regarder son dernier film, paru en septembre 2016 : Where to Invade Next ? ou en version française « et maintenant, quel pays allons-nous envahir ? »
Tout est dans le titre. Pendant les premières minutes du film, Moore dresse un portrait peu flatteur de l’armée américaine, en partant du constat que les Etats-Unis n’ont plus gagné de guerre depuis 1945. Puis il se porte volontaire pour envahir, seul et sans armes, différents pays européens.
Mais je ne vous en dis pas plus pour l’instant, et vous laisse découvrir la bande annonce du film/documentaire :
On comprend rapidement que le réalisateur n’arrive pas en terre étrangère en tant que conquérant. Au lieu de mettre les peuples à sa botte, il repère les bonnes initiatives propres à chaque pays. D’un coup de drapeau magistral, il déclare se les approprier au profit de son pays… qui selon lui en aurait bien besoin.
En deux heures de film, Michael Moore a le temps de visiter pas mal de pays différents. Ceux-ci sont principalement situés en Europe (à une exception près : la Tunisie). Italie, France, Allemagne, Islande, Slovénie, Portugal, Norvège et Finlande se dressent sur sa route. Mais dans chacun de ces pays, il repère LA bonne idée… quitte à parfois verser dans le cliché.
Les points négatifs
Parlons de la France – ça m’évite de trop vous spoiler le film. A votre avis, dans quels domaines sommes-nous vraiment les meilleurs ? Les plus innovants ? Ô surprise : la gastronomie et le sexe. Eh oui, parce que Michael Moore s’intéresse aux cantines scolaires… qui sont présentées comme le summum du raffinement culinaire. Et là, tout français qui a été scolarisé à un moment de sa vie se rappelle le contenu de son assiette, le midi à la cantine. Et explose de rire. Quant au sexe, eh bien… c’est le moment le plus gênant de nos années lycée qui est porté aux nues : le cours d’éducation sexuelle. Mais si, rappelez-vous : cet intervenant qui explique doctement comment mette un préservatif devant une classe mi-hilare (les garçons) mi-mortifiée (les filles). Un grand moment dans la vie d’un adolescent.
Au terme de son voyage, la conclusion de Michael Moore semble la suivante : certes, son pays est malade et de graves dysfonctionnements sociétaux s’accumulent. Pourtant, il suffirait simplement de regarder en arrière. Selon lui, toutes les bonnes idées européennes ont en fait été inventées par les américains. Nous les avons copiées, ils les ont oubliées. Considéré comme un grand critique des Etats-Unis, le réalisateur retombe finalement dans les mêmes travers que son pays : une forme d’impérialisme qui consiste à prendre le reste du monde de haut, en croyant fermement en sa propre antériorité et supériorité.
Les points positifs
Mais finalement, en dépit de ces clichés, ce film est plutôt plaisant à regarder. En effet, chaque pays semble avoir trouvé la bonne voie dans un domaine particulier. Ce voyage valorise plusieurs initiatives intéressantes, et en ce moment toutes les informations positives sont bonnes à prendre !
Ce comparatif nous fait également réaliser à quel point nous nous plaignons tous les jours pour des broutilles. Sauf que dans l’ensemble nous vivons plutôt bien. Nous traversons une période de doute, où le rôle de l’Europe est remis en question, où celle ci se retrouve fragilisée par le retrait de la Grande-Bretagne. Or cet étalage de nos points forts sur grand écran semble nous rappeler que c’est en restant unis que nous avancerons dans la bonne direction.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon film. Venez partager votre avis dans les commentaires !
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novadroid · 7 years
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Astuces de développeur Web – n°1 : PHPStorm
Aujourd’hui, je démarre un nouveau dossier avec vous. Je vais partager avec vous mes précieuses astuces de développeur Web. Afin de mieux coder, d’être plus rapide, de découvrir toujours plus de trouvailles. Et aussi d’éviter de faire des choses répétitives et des mauvais copier-coller.
Pour le première article sur cette thématique, j’ai choisi de vous parler de mon outil de développement favori. J’ai nommé :
PHPStorm
Il s’agit d’un IDE ; pour ceux qui ne connaissent pas l’abréviation, cela signifie « Integrated Development Environment » soit Environnement de développement. Pour faire simple, PhpStorm vous permet de faire un tas de choses. Et tout est fait pour que vous n’ayez pas de besoin de jongler entre différents outils pour parvenir à vos fins.
Comme son nom l’indique, cet outil gère PHP, et surtout la majorité des frameworks comme Symfony, Drupal, WordPress, Znd Framework, Laravel, Magento, Joomla!, CakePHP, Yii…
Ce qui est très utile, car si votre IDE reconnait votre environnement de travail, il vous affichera des données pratiques pour mieux utiliser les fonctions qui sont à votre disposition. Par exemple :
Ici PHPStorm a retrouvé ma fonction présente dans utilisateurTable. Elle se nomme getDemoInfo, et peut avoir comme paramètre sType. Ce paramètre sType est de type string, il prend comme valeur ‘default’ s’il est nul. Une dernière information est visible : la fonction va vous retourner un ‘string’ – une chaîne de caractères en français.
Puisque c’est un outil de développement orienté Web, vous vous doutez bien qu’il gère aussi les fichiers de type HTML5, CSS 3, Sass, Less, JQuery…
Il reconnait les signatures de fonctions classiques, et vous aider à développer plus vite.
Vous voyez qu’ici il a reconnu la balise img. Lorsque vous tapez sur la touche entrée, il vous construit le code et place votre curseur sur la partie src. Vous pouvez ainsi y indiquer votre URL.
Il est tellement sympa qu’il vous fait des propositions de liens. En fait, il vous affiche la liste des fichiers que vous avez précédemment ouverts.
Il peut aussi se connecter à des bases de données ; je vous le montrerai dans un prochain article plus avancé.
PHPStorm intègre aussi des outils pour faire du debug pas à pas, ainsi que des tests unitaires.
Vous en avez un petit aperçu ci-dessus. On voit que j’ai mis un point d’arrêt sur la ligne 1349, et que j’ai accès à toutes mes variables en cours.
PHPStorm contient plein d’autres fonctionnalités. Vous les découvrirez dans les prochains articles alors soyez patients, testez-le et je vous en parle prochainement.
En parlant de test, je vous propose de parler du prix de ce magnifique logiciel.
Les tarifs
Malheureusement pour vous, cet outil est payant. Mais je vous connais bien ! Soit vous payerez, soit vous trouverez une autre façon de l’obtenir.
Par exemple, si vous êtes étudiant, vous pouvez l’installer gratuitement : suivez ce lien. Vous pourrez également accéder aux autres outils proposés par JetBrains et qui sont plutôt pas mal, mais j’en parlerai dans un autre article.
L’autre solution, c’est d’opter pour la version d’essai qui vous permet de l’utiliser pendant 30 jours .
Sinon, il y a des prix pour une licence individuelle à 89€ par an – rien que ça – et des prix pour les entreprises à 199€ la licence. Mais ce tarif est dégressif au fil des ans.
Enfin, vous pouvez l’acheter en une fois et ne pas payer les renouvellement. Ainsi, vous pourrez toujours utiliser le programme… mais vous n’aurez pas accès aux mises à jour.
À vous de voir ! Il est temps de conclure l’article ; j’espère vous revoir pour la suite de ce dossier spécial astuces de développeur Web.
from Astuces de développeur Web – n°1 : PHPStorm
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novadroid · 7 years
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Dans nos rues : plus d’art, moins de publicités
Voici un constat que nous avons tous fait un jour ou l’autre, en se baladant en ville le nez au vent. Des panneaux d’affichage gigantesques dans les rues aux écrans dans le métro, tous les espaces de la ville sont colonisés par la réclame. Entre la télévision, la radio, Internet, les boîtes aux lettres et l’espace urbain, difficile de ne pas se sentir submergés par toutes ces publicités qui ne veulent qu’une chose : notre attention.
Certains trouvent que cette omniprésence publicitaire défigure les paysages. Personnellement, je ne peux pas leur donner tort. Et justement, parmi ces agacés, certains ont trouvé des idées originales : par exemple, détourner les publicités affichées. Cet article liste quelques-uns des artistes qui modifient les publicités, chacun à leur manière.
Quelques municipalités se sont saisies de la question, notamment la ville de Grenoble. En 2014, sous l’impulsion du maire écologiste Eric Piolle, la ville se débarrasse d’environ 300 panneaux publicitaires et les remplace par des arbres. Elle prévoit également de nouveaux espaces d’expression, dédiés aux associations et aux informations municipales. Cet article rédigé à l’époque par Le Figaro réalise un état des lieux des gagnants – et des perdants – de l’opération. Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site de la mairie de Grenoble. Comme quoi, c’est faisable…
 Aujourd’hui, une nouvelle tendance émerge : elle table sur le remplacement des publicités… par des œuvres d’art. Imaginez le résultat un instant : une véritable galerie d’art à ciel ouvert. Des artistes qui peuvent enfin faire connaître leur travail au grand public, en bénéficiant d’une incroyable visibilité. Des passants qui profitent de la ville, sans avoir l’impression que les marques du monde entier en veulent à leur porte-monnaie.
Grâce à une campagne de crowdfunding, ce rêve est devenu réalité en juin 2016, l’espace d’un instant. Pendant une semaine à Montpellier, toutes les publicités d’une station de tram ont été remplacées par des œuvres d’art. Je vous laisse découvrir la vidéo du projet :
Suite à cette initiative, une pétition adressée à Valérie Pécresse a été lancée sur change.org. Son objectif : remplacer les publicités du métro parisien par des œuvres d’art. A ce jour, presque 13500 personnes ont signé la pétition ; celle-ci vise 15000 signataires. Amis parisiens, à vos claviers !
Cette prise de conscience et ces projets émergents commencent à susciter des vocations, à l’image de la startup Ôboem. Cette jeune entreprise propose aux citoyens de sélectionner des artistes, puis de participer à une campagne de crowdfunding. Le but étant d’afficher les œuvres choisies dans la rue. En bonus, les contributeurs reçoivent également une reproduction de l’oeuvre soutenue. La première exposition en plein air aura lieu au printemps, dans la ville de Bordeaux.
C’est une solution intéressante, qui pourra certainement éveiller quelques consciences parmi le grand public. Mais il y a un hic : les fonds récoltés lors des campagnes de crowdfunding (généreusement versés par des particuliers) sont utilisés pour financer l’achat d’espaces publicitaires. Eh oui, remplacer les publicités par l’art, c’est tout sauf gratuit ! Alors qu’une décision de la part des pouvoirs publics aurait une portée bien plus significative. En effet, ceux-ci ont suffisamment de poids pour mettre un terme à leurs contrats avec les entreprises de panneaux d’affichage. C’est possible, on l’a vu avec la ville de Grenoble.
D’ici-là, tous les projets sont les bienvenus. En effet, les panneaux d’affichage rapportent également une rente aux municipalités ; or la plupart ne semblent pas prêtes à faire une croix sur ce revenu. En attendant, il est temps de soutenir tous les projets qui nous permettront, on l’espère, de mieux respirer dans les villes – et de faire de belles découvertes artistiques au passage.
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novadroid · 7 years
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Une bulle de partage : le cercle de femmes
La première fois que j’ai rencontré Emilie Barelier, c’était lors d’un atelier organisé par Potentielles, un réseau de femmes entrepreneures. Les ateliers se sont multipliés à l’occasion des Journées de l’Entrepreneuriat Féminin, et je l’ai recroisée à plusieurs reprises. Au fil des échanges, nous nous sommes intéressées à nos activités respectives, car Emilie est thérapeute. Son parcours l’a amenée à voyager dans plusieurs continents, à découvrir de nouvelles façons de se soigner, et de prendre soin de soi. Elle a ouvert son cabinet à Marseille en octobre 2015, et propose aussi bien un accompagnement individuel que des activités en groupe. Je vous laisse découvrir son site internet pour en savoir plus !
Samedi dernier, j’ai justement eu l’occasion de participer à un cercle de femmes organisé par Emilie. Lorsqu’elle m’invite, j’hésite un peu, comme à chaque fois qu’une expérience nouvelle se présente. Et finalement, en visitant sa page Facebook, je tombe sur cette citation parfaitement appropriée :
Si tu penses ne pas pouvoir faire quelque chose, fais-le quand même. Ça s’appelle dépasser sa zone de confort. C’est là que se trouvent les miracles.
Alors c’est parti, je réserve mon samedi après-midi.
J’arrive un peu en avance, je suis la première. Emilie m’accueille chaleureusement et me fait visiter. D’un côté son cabinet, où elle reçoit les personnes pour des soins individuels. De l’autre une pièce carrée, où se déroulent les activités de groupe en général et notre cercle de femmes en particulier.
La lumière est tamisée, des petits matelas sont prêts à accueillir les participantes. L’ambiance est plutôt zen : de l’encens brûle, l’eau pour les tisanes est en train de bouillir. Au centre de la pièce se trouve un grand tapis, recouvert d’objets hétéroclites. A gauche et à droite : des cartes de tarot disposées en ligne, face cachée. Et au centre, cernées d’un grand ruban rouge, je remarque une statue de femme enceinte, quelques pierres, une grande coupe.
Les participantes arrivent l’une après l’autre. Aujourd’hui, nous sommes six en tout. Pour ce qui est de la tranche d’age, je dirais que nous avons entre 25 et 40 ans.
Emilie commence par replacer ce cercle de femmes dans son contexte. En effet, il s’agit de la première Tente rouge de l’année. A l’époque où les femmes vivaient en communauté, au rythme des saisons et de la lumière du soleil, leurs règles se synchronisaient. Elles étaient donc temporairement relevées de leurs fonctions sociales habituelles, et se retrouvaient toutes ensemble pour vivre ce temps particulier à l’écart du groupe. Pour ceux qui veulent en savoir plus, j’en profite pour vous proposer cette explication en BD d’une auteure que j’adore : Marion Montaigne.
Après ce petit point historique, on passe au vif du sujet. En effet, il est temps de profiter de ce mois de janvier pour faire le point sur l’année écoulée. L’objectif, après avoir pris un temps de réflexion, consiste à mettre des mots sur ce que l’on souhaite laisser derrière soi. Un peu comme un sac à dos rempli de pierres que l’on porte sans s’en rendre compte, et qu’on déciderait soudain de poser au sol afin de se libérer de son poids.
Chacune tire une carte du tarot zen d’Osho, et prend le temps d’y réfléchir et de le mettre en relation avec les problématiques qu’elle éprouve en ce moment. La prise de parole est ritualisée : celle qui s’exprime prend un bâton de parole, et marque la fin de son discours avec un « j’ai parlé ». Chacune l’écoute attentivement et accueille ses paroles comme elles viennent, de même que ses émotions. C’est la force du groupe et son soutien qui permet ainsi de partager ses doutes, ses peurs, ses angoisses, et ce sans inhibitions. On ressent un véritable climat de bienveillance, qui ne laisse pas de place aux jugements d’aucune sorte.
Puis, dans un deuxième temps, il s’agit maintenant de se tourner vers le futur. D’envisager sereinement cette année qui débute. De trouver ce qui nous aidera à cheminer, à surmonter les obstacles, à ouvrir de nouvelles portes. Alors nous tiront toutes à nouveau une carte d’un tarot différent : le tarot de la fleur de vie, illustré de belles photos de nature. C’est à nouveau l’occasion de faire un « tour de table », pour parler de ce que cette carte évoque pour nous. Ça tombe bien, j’ai tiré la carte de la méditation :
Ce cercle se conclut sur une petite collation et quelques échanges informels. Il est temps de partir ; cela fait bientôt trois heures que nous sommes réunies dans cette pièce, mais le temps a filé si vite que ce moment ne semble avoir duré qu’un instant. En retrouvant le brouhaha de la ville, je me sens d’un coup plutôt fatiguée.
J’ai écrit ce texte une semaine après ce cercle de femmes, parce qu’il m’a fallu un peu de temps pour réfléchir à tout ce qui a été dit. Chaque témoignage m’a touchée, et je m’y suis reconnue. J’ai pu mettre des mots sur ce qui m’effrayait, et envisager 2017 de façon positive. Je décrirais cette expérience comme une bulle d’inspiration et de partage pour repartir sur de bonnes bases.
Maintenant, si vous avez envie de tenter l’expérience, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Messieurs, pas d’inquiétude : Emilie organise également des cercles mixtes, qui se déroulent en extérieur ;).
from Une bulle de partage : le cercle de femmes
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novadroid · 7 years
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Notre test produit de janvier : le ventilateur et support Klim Wind
Je suis de retour avec un nouveau test produit. Comme j’ai publié pas mal d’articles techniques ces derniers temps, je vais faire une petite pause. Aujourd’hui, au lieu d’empiler des livres pour avoir les yeux en face de votre écran, je vous propose de découvrir un nouveau moyen de surélever votre ordinateur portable. Petit bonus douceur pour votre PC, il est ventilé. Et pour vos yeux beau yeux, le support est rétroéclairé d’une lumière bleutée. Ce qui sera bien utile en été.
Ce produit se nomme Klim Wind, il est conçu par la société Klim Technologies qui propose de l’équipement pour les gamers. Si vous avez envie de découvrir d’autres tests produits, voici quelques liens :
Notre test produit de décembre : la souris Klim Skill
Test produit : le micro KLIM Voice
Klim Cool : pensez au bonheur de votre PC
Assez parlé du contour, je pense que vous avez envie de voir le look de ce joli joujou.
Klim Wind : le ventilateur High
Comme vous pouvez le voir, il est plutôt sympa visuellement avec ces LEDs bleues. Il est assez large, et peut donc supporter différentes tailles de PC portables : de 11 à 19 pouces. Sachez cependant qu’à partir de 17 pouces, votre ordinateur dépassera un peu sur les bords… mais il restera toujours stable.
L’appareil comporte 4 ventilateurs qui peuvent monter jusqu’à 1400 tours par minute. L’avantage de ce produit, c’est qu’il fait très peu de bruit. En effet, il émet seulement 26 dB. Pour vous donner un ordre d’idée, le bruit de notre respiration est d’environ 20 dB. J’étais tellement surpris que je me suis dit qu’il ne refroidissait pas le PC. Mais en fin de compte quand on pose sa main sur le support on se rend compte que la machine est bien ventilée.
Réglage de la vitesse
Avec ce produit, on a la possibilité de régler la vitesse des ventilateurs haut et bas. En effet, ceux-ci sont indépendants. Par exemple, si je souhaite couper uniquement les ventilateurs du haut, c’est possible. On peut aussi mettre les ventilateurs du haut à fond si notre PC chauffe plus dans cette zone, et baisser ceux du bas si l’ordinateur chauffe moins dans cette partie. C’est à vous de choisir.
Avant de passer à la connectique, je voudrais revenir sur l’image précédente. On y voit deux ports USB. Pourquoi deux ? Parce que le premier sert de connexion entre le support et le PC, afin de récupérer de l’énergie pour faire tourner les ventilateurs. Et le second vous sert à connecter ce que vous voulez. L’idée, c’est d’avoir un nouveau port USB pour remplacer celui que vous avez utilisé pour brancher votre support. Bonne idée, non ? C’est la première fois que je vois cette possibilité sur un support de PC.
La connectique
Dans la boite, on retrouve un câble USB mâle-mâle plutôt design. Les constructeurs ont bien pensé leur support car ils ont prévu un emplacement pour ranger ce câble, c.f. photo ci-dessus.
Avec le câble, on obtient ce rendu-là :
C’est plutôt sympa.
Le degré d’élévation
Pour moi c’est le seul point négatif : il n’y a que deux positions, le mode sans élévation et le mode avec élévation. En fonction de votre taille cela peut être un peu inconfortable. Sur d’autres supports, j’ai trouvé trois voire quatre niveau d’élévation. Mise à part cela le support s’accroche bien au bureau, ce qui lui évite de glisser. C’est un très bon point.
Les rebords du support
Il sont plutôt bien conçus, et se rangent facilement. Ils font correctement leur boulot puisque le PC est bien retenu.
Le poids et la taille
Un autre point fort, c’est que ce support est hyper fin, assez léger et qu’il prend donc relativement peu de place, comme vous avez dû vous en rendre compte au fil des images.
Le verdict
En conclusion, je vous ai préparé un petit résumé de ce que j’en pense. Comme vous l’aurez compris j’en possède un, et bien entendu je l’ai testé un certain temps avant de vous en parler.
Ergonomie 
Il est très simple d’utilisation et on comprend facilement comment il fonctionne.
Design     
Très sympa pour un gamer, surtout avec les LEDs bleutées sur les ventilateurs. Il est peu encombrant, fait très peu de bruit et il rafraîchit bien votre PC. Rien à redire sur ce support mise à part la possibilité de régler la hauteur du support.
Si vous avez besoin d’un support stylé qui refroidisse parfaitement votre PC portable, ce support est fait pour vous. Vous pouvez même l’utiliser pour votre console de salon par exemple la Xbox One ou la PS4. C’est tout à fait imaginable.
Alors, convaincu(e) ?
Le Prix du Klim Wind
On arrive au moment fatidique de ce test : le prix du produit. Vous pouvez le retrouver sur Amazon au prix de 29€90 au lieu de 45€90. En sachant qu’il y a une promotion sur le site d’Amazon au moment où j’écris l’article.
Si cela vous intéresse, voici le lien vers la boutique Amazon.
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novadroid · 8 years
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Le retour
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Bonjour à tous,
lecteurs et lectrices de la première heure (et de la seconde et de la …), je ne vous ai pas oublié(e)s…
J’ai connu vraiment beaucoup de nouveautés dans ma vie en deux ans, et je n’ai plus eu le temps de rédiger d’autres articles ou poursuivre mes autres projets.
Et oui, quand on profite de la vie on a moins de temps… avec cependant quelque regrets : ne pas pouvoir faire tout ce…
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novadroid · 9 years
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J'ai gagné la #FreshBox
J’ai gagné la #FreshBox
Fresh News
Le 1er novembre 2014, j’ai regardé une vidéo de fresh news, la voici : https://www.youtube.com/watch?v=Wvh9l4qFHIY
Dans lequel, Nicolas Catard qui anime l’émission #freshnews lance un jeu Twitter (follow + RT) pour gagner un smartphone Infinix Race Jet 4G.
Et le lundi matin à 7h43, j’ai reçu un tweet des plus étranges, même surpris à mon réveil et en attente de réponse.
Et toute la…
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novadroid · 10 years
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Nova Project a 2 ans aujourd'hui !
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novadroid · 10 years
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Le Mode Gamer
  Lorsque j’ai un nouveau PC, c’est toujours la même rengaine, d’abord j’installe ce dont j’ai besoin le plus et puis je commence a installer des jeux pour profiter au maximum de ses capacités et avec ce nouveau PC, j’ai découvert le mode real Gamer + Live Twitch.
Et c’est dans cette nouvelle perspective que je vais énumérer les logiciels, jeux ainsi que mes différents pseudo afin de jouer avec…
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