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museumdetoulouse · 5 years
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Le nouveau blog du muséum
Le blog du Muséum déménage !
Retrouvez tous les articles pour en savoir plus sur nos expos, les coulisses et les relations Homme/Nature/Environnement ici :
https://leblogdumuseumtoulouse.fr/
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museumdetoulouse · 5 years
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Le design thinking : une méthode innovante !
Dans le cadre du séminaire de Muséologie et de la journée internationale des personnes en situation de handicap, le Muséum de Toulouse met en lumière son projet collaboratif de création de livre tact-illustré.
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Depuis bientôt 3 ans, la cellule accessibilité travaille dans l’ombre à la création d’un livre tact-illustré à partir de ses collections.
Ce docu-fiction intitulé “Même pas peur” a été conçu dans une démarche collaborative entre le personnel du Muséum, la maison d'éditions “Les Doigts Qui Rêvent” et les enfants déficients visuels de l'Institut des Jeunes Aveugles (IJA), de façon à garantir l'aboutissement du projet adapté aux besoins du public au-delà de son caractère innovant.
Cette démarche fortement collaborative intègre toutes les parties prenantes du projet pour concevoir un livre tact-illustré inédit sur l'histoire naturelle destiné aux activités de médiation dans un muséum, une bibliothèque, un institut spécialisé, un établissement scolaire… ou une découverte à la maison en famille.
Le prototype de livre conçue à l’issue de 4 ateliers participatifs avec les enfants de l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse est actuellement évaluée par le Laboratoire du Développement Sensori-Moteur Affectif et Social (SMAS) de l'Université de Genève en partenariat avec le Laboratoire Cognition, Langues, Langage, Ergonomie (CLLE-LTC) de l'Université Jean Jaurès de Toulouse, afin de vérifier la compréhension des contenus par les utilisateurs. Ils viennent d’ailleurs de publier un guide méthodologique présentant le processus de création de ce type de projet.
Vous pouvez le télécharger gratuitement ici : https://www.unige.ch/fapse/sensori-moteur/files/8715/4106/9114/GUIDE_PRATIQUE_3-IMPRESSION.pdf
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Le but pour le Muséum de Toulouse est donc de concevoir un livre-outil de médiation qui met en valeur les autres sens en même temps qu'il crée un univers de partage entre voyants et non-voyants autour de ses collections !
Pour en savoir plus sur le projet vous pouvez consulter le Tumblr créé spécialement afin de présenter le projet dans sa globalité – étape par étape.
https://livretactillustre.tumblr.com/
 Ci-dessous : vidéo de présentation générale du projet  (aussi disponible sur le blog https://livretactillustre.tumblr.com/)
youtube
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museumdetoulouse · 5 years
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Vos photos les plus horriblement belles !
Le 31 octobre dernier, vous avez été nombreux à participer au jeu photos #HorriblementBeau. Il s'agissait de prendre une photo lors de la soirée spéciale Halloween au Muséum de Toulouse ou au Musée des Augustins sur le thème « La photo la plus horriblement belle ».
Selfies diaboliques, vues inquiétantes, et autres sujets fantomatiques sont venus animer les réseaux sociaux et montrer les musées sous un autre jour… ou plutôt une autre nuit !
Voici les photos gagnantes ; attention, risque de frissons !
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Crédit Photo Dany Tami
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Crédit Photo Fabien Garnier
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Crédit Photo Manon Enjalric
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Crédit Photo Katherine Sicart
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Crédit Photo Mickaël Fischer
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Crédit Photo Françoise Falga
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Crédit Photo Marimaille
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Crédit Photo Pascale Palacin
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Crédit Photo Syssie B
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Crédit Photo Sen Vincent
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museumdetoulouse · 6 years
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ÎLE DE PÂQUES, L'EXPO : À TOULOUSE, ÇA CONTINUE !
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L'expo « Ile de Pâques, le nombril du monde ? » continue à Toulouse jusqu'au 30 juin 2019 !
« Le nombril du monde », cette expression, souvent utilisée pour désigner l'île de Pâques (et pourtant issue d'une erreur de traduction : « e pito o te henua”   en rapanui (la langue de l'île de Pâques) désignait en fait, selon la tradition orale, un lieu-dit à l’intérieur de l’île ), entretient la réputation de l'île de pâques, perdue dans le Pacifique et à laquelle on ne cesse d'attacher une réputation de mystères…
C'est une des dernières terres qui fut colonisée, il y a 1000 ans environ, par des polynésiens déjà imprimés d'une histoire et d'une culture fortes. Toujours habitée , elle poursuit aujourd'hui son destin, bien ancrée dans le monde global.
Les mystères associés à ce territoire sont bien souvent le résultat d'ignorances plutôt que de réelles interrogations sans réponse… Cette exposition propose un autre regard sur la civilisation pascuane dont l'originalité tient exclusivement aux initiatives des générations successives qui l'ont formée.
Jusqu'en juin 2019, elle est au centre d'une riche programmation culturelle :
DES RENCONTRES ET CONFÉRENCES ”LES JEUDIS DU MUSÉUM, ÎLE DE PÂQUES & POLYNÉSIE”
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Le Muséum propose un cycle de rencontres pour entrer dans le monde polynésien, plonger dans ce triangle mystérieux, découvrir son visage contemporain, dialoguer avec des Pascuans, comprendre les transformations de son environnement, dépasser le mythe et résoudre des mystères…
// DÉCOUVREZ LE PROGRAMME
DES VISITES ET ANIMATIONS
Traverser le Pacifique, investiguer comme un explorateur, confectionner des colliers polynésiens… Pour adultes ou enfants, les animations du Muséum permettent de vivre intensément son expérience de visite !
// CONSULTEZ NOTRE AGENDA
3 OUVRAGES AUTOUR DE L’EXPOSITION DISPONIBLES À LA BOUTIQUE
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CATALOGUE DE L'EXPOSITION Afin de pouvoir revivre et emporter avec soi les éléments forts de cette exposition, un ouvrage reprenant le fil conducteur et les principaux contenus de l’exposition est à paraître à l’automne. Cette édition, en partenariat avec les éditions MUSEO, fera également une part significative aux coulisses de l’exposition mettant ainsi en lumière les métiers et projets liés à la muséographie. Co-édition MUSEO Editions. Parution à l’automne 2018. Ouvrage relié avec jaquette, 18,50 euros
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UN BEL OUVRAGE COLLECTIF Un ouvrage collectif coédité avec les éditions Actes Sud et rassemblant les contributions de nombreux auteurs, présente un état des lieux de la recherche sur la société traditionnelle rapanui, l’histoire de ses rencontres avec les européens ou l’interaction de l’île avec nos imaginaires occi - dentaux. Plusieurs entrées évoqueront les enjeux contemporains de cette île face aux questions pa - trimoniales ou environnementales tout en offrant la place à des regards et des témoignages sur la société actuelle. Co-édition Actes Sud – musée Fenaille, Rodez – Muséum de Toulouse – musée Champollion, Figeac 256 pages, 130 illustrations, ouvrage broché, avec rabats, format 21 x 27 cm, 35 euros.
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RAPA NUI, L’Île de Pâques de Pierre Loti Aux travers des écrits de l’écrivain et navigateur Pierre Loti, cet ouvrage nous livre un véritable récit semblable au journal intime et tableau de bord de son périple sur la frégate La Flore, des - tination l’Île de Pâques. Entre fantaisie de l’écri - vain et rencontres du voyageur, son récit nous renseigne sur la culture pascuane du XIX e siècle grâce à l’éclairage de spécialistes. Editions Muséum de Toulouse, collection Les Cahiers de la Girafe. 128 pages, 40 illustrations, ouvrage broché, avec rabats, format 22 cm x 20 cm, 15 euros.
UNE SÉRIE D’ARTICLES EN LIGNE
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 Rédigés par des chercheurs ou des experts d'un domaine scientifique, les articles PARLONS SCIENCES viennent en écho à la programmation du Muséum ou l'actualité des sciences. Pour approfondir un sujet ou simplement par esprit de découverte, que vous soyez scientifique de formation ou juste curieux, retrouvez par exemple les dernières découvertes sur l'Île de Pâques, comment les premiers polynésiens naviguaient sans instruments ou bien les secrets de l'écriture rongorongo, encore non déchiffrée à ce jour. 
// RENDEZ-VOUS SUR MUSEUM.TOULOUSE.FR/EXPLORER !
UN TABLEAU DE PHOTOS ET ILLUSTRATIONS SUR PINTEREST
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// VOIR LE TABLEAU PINTEREST “ÎLE DE PÂQUES” DU MUSÉUM DE TOULOUSE
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museumdetoulouse · 6 years
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LA CABINE DE PIERRE LOTI : UN TRAVAIL MINUTIEUX DE RECONSTITUTION PATRIMONIALE !
Le Muséum possédait depuis longtemps dans ses cartons deux dessins de la cabine de bateau de Pierre Loti, d'une remarquable précision. Ce sont eux, entre autres, qui furent à l'origine de la conception de l'exposition.
Officier de marine, Julien Viaud de son vrai nom, embarqua pour l'ile de Pâques à bord de la Frégate Flore en 1871.
Les lieux l’ont fortement marqué, il décrit l’île ainsi dans son livre « L'île de Pâques, Journal d'un aspirant de la Flore» :
« Il est, au milieu du grand océan, dans une région où l’on ne passe jamais, une île mystérieuse et isolée ; aucune autre terre ne gît en son voisinage et, à plus de huit cents lieues de toutes parts, des immensités vides et mouvantes l’environnent. Elle est plantée de hautes statues monstrueuses, oeuvres d’on ne sait quelle race aujourd’hui dégénérée ou disparue, et son passé demeure une énigme. J’y ai abordé jadis, dans ma prime jeunesse, sur une frégate à voiles par des journées de grand vent et de nuages obscurs ; il m’en est resté le souvenir d’un pays à moitié fantastique, d’une terre de rêve.”
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  Croquis de la cabine de Pierre Loti sur la frégate « La Flore », lors de la mission de 1871-1872 (par Pierre Loti)
  C'est lors de la conception de l'exposition que le projet un peu fou de reconstituer sa cabine à taille réelle a été lancé. Ce fut alors le début d'un long travail de recherche documentaire et de réalisation minutieuse de chacun des objets…
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La cabine de PIerre Loti sur la frégate « La Flore » reconstituée pour l’exposition “Ile de Pâques, le nombril du Monde ?”
Marie-Françoise Carillo, préparatrice au Muséum, a créé ainsi une multitude d'objets disparus ou appartenant désormais à des collectionneurs privés, de la perruche encagée à la reproduction du kavakava.
 Reportage Photo de quelques unes de ses réalisations :
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Pour le bâton Ua (que l’on peut apercevoir vertical sur la première photo de la cabine reconstituée),  Marie-Françoise Carillo a travaillé à partir de résine et mousse polyéthylène. L’aspect du bois a ensuite été donné par une patine à la cire et cendres.
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 Réalisation de la coiffe en plumes de coq (voir photo cabine reconstituée 2). Réalisée en plumes de faisans teintées à la gomme laque et pigments. Pour les besoins de l’exposition (résistance aux manipulations), de la fibre de verre et de la résine ont été ajoutées au dos pour consolider le tout.
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 Mise en teinte d’une perruche figurant dans une cage (voir photo cabine reconstituée 1) .
  Les meubles, quant à eux, ont été réalisés par les Compagnons du devoir, un travail exceptionnel et totalement nouveau pour eux !
Pendant le chantier, de septembre 2017 à mars 2018, les 2 ébénistes en charge du projet ont imaginé et réalisé 3 meubles à partir des croquis de Pierre Loti : une console murale, une commode-secrétaire et une armoire. Ils ont  tout d’abord mené des recherches historiques sur le style et les techniques (teinte, moulures, architecture…) en s’appuyant sur les dessins et défini celui du mobilier comme étant Louis-Philippe. D’abord réalisés pour être utilisés « normalement », les meubles ont ensuite été adaptés aux exigences muséographiques (résistance aux manipulations répétées).
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Compagnon du devoir en train de réaliser l’armoire d’inspiration style Louis-Philippe
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 Les 3 meubles (console murale, commode-secrétaire et armoire) conçus et réalisés par Les Compagnons du devoir
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 Aménagements de la console murale et de la commode-secrétaire pour les besoins de l’exposition : fixation des accessoires (vaisselle) et ajout d’un système de fixation murale pour consolider les meubles en vue des manipulations répétées des visiteurs.
 Sur la commode-secrétaire, une rainure a été pratiquée sur le plateau pour accueillir le coffre en plexiglas qui abrite le manuscrit de Pierre Loti ainsi qu’un espace pour l’éclairage. Une autre rainure donne l’illusion que le plateau peut être replié. Ce meuble a demandé 3000 heures de travail.
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La cabine de Pierre Loti est visible dans l’exposition « L’île de Pâques, le nombril du Monde ? » au Muséum de Toulouse jusqu’au 30 juin 2019.
+ d’infos https://www.iledepaquesexpo.fr/fr/toulouse-museum-le-nombril-du-monde
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 Retrouvez le travail des compagnons du devoir dans le livre des coulisses de l’exposition « Île de Pâques, le nombril du Monde » à sortir prochainement (n vente à la boutique)
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 A lire aussi sur le sujet de l’exposition “Ile de Pâques, le nombril du monde ?” :
PATRIMOINE DE L’ÎLE DE PÂQUES : LES TÉMOIGNAGES DE LA FIN D'UNE CULTURE
ILE DE PÂQUES : 4 questions à Fabien Laty chef de projet de l’exposition
ÎLE DE PÂQUES : NOUVELLES FOUILLES…     NOUVELLES DÉCOUVERTES ! par Nicolas Cauwe, Commissaire scientifique de l’exposition      
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museumdetoulouse · 6 years
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PATRIMOINE DE L'ÎLE DE PÂQUES : LES TÉMOIGNAGES DE LA FIN D'UNE CULTURE
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En 1981 déjà, l'idée d’organiser une exposition sur l’île de Pâques germait au Muséum de Toulouse qui eut alors l'opportunité d'acquérir quelques objets de la collection des héritiers de Pierre Loti.
Parmi la collection acquise figure le manuscrit inédit Rapa Nui. 23 feuillets qui relatent la découverte de l'île par l'aspirant de marine Julien Viaud (connu plus tard comme écrivain sous le nom de Pierre Loti). Deux croquis extrêmement précis représentant la cabine de la frégate La Flore sur laquelle il voyage accompagnent ce récit précis et vivant. Le jeune homme de 22 ans acquiert également des objets représentatifs de l'île et particulièrement précieux à ses yeux puisque ce sont les seuls auxquels il avoue tenir sur son lit de mort, en 1923.
  LA FIN D'UNE CULTURE                                                                        
Quand le futur Pierre Loti découvre l'île de Pâques en 1872, il est face à une civilisation en train de disparaître. La population a été déportée, décimée. Ses premiers contacts avec les Occidentaux ont apporté beaucoup de maladies ; en 1862, la moitié de la population est enlevée lors d'un raid esclavagiste ; nombre de Pascuans abandonnent leurs terres pour Tahiti.
AUTOUR DE LA COLLECTION PASCUANE DU MUSEUM
Quelques objets subsistent aujourd'hui. Disséminés dans le monde. Ils fascinent par leur beauté mais aussi parce qu’ils témoignent silencieusement de ce que fut cette civilisation pascuane.
Outre le manuscrit Rapa Nui, un pectoral reimiro, une pagaie cérémonielle Ao sont entrés dans les collections du Muséum en 1981. Ils figurent dans l'exposition « Île de Pâques, le nombril du monde ? » aux côtés d'une statuette kavakava que le Muséum de Toulouse possédait antérieurement. Chacun raconte à sa façon un brin de l'histoire tour à tour puissante et sombre de cette île.
La pagaie
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Les ao, pagaies  cérémonielles, se présentent sous la forme de deux pales plates reliées par une hampe longue et étroite. La pale supérieure est décorée d'un visage aux yeux parfois incrustés d'os et d'obsidienne (roche volcanique vitreuse et riche en silice). Celle du futur Pierre Loti, unique en son genre, porta des yeux qui furent effacés. On en voit encore la trace. Elles étaient, selon Alfred Métraux (ethnologue ayant participé à la mission franco-belge Métraux-Lavachery de 1934 sur l'île de Pâques ), manipulées par des chefs militaires lors de danses guerrières exécutées devant le Roi (ariki mau).
Le reimiro
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Les reimiro sont des ornements en forme de croissant portés sur la poitrine, suspendus au cou. Porté par le roi de l'île et ses dignitaires, le reimiro est aujourd'hui représenté sur le drapeau de Rapa Nui. Ajouter photo du drapeau (cf. Anne)
Au moment du passage de La Flore, plus personne n'arbore ce genre de parure, destinée aux membres d’une aristocratie disparue. Cet objet possède toutes les caractéristiques des reimiro : face inférieure (contre la poitrine) convexe, face supérieure concave et creusée d'une lunule transversale (rainure en forme de lune). Les extrémités sont décorées de queues de cétacé, de têtes de coqs ou de têtes d'homme.
La statuette moai kavakava
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Tout un peuple de figurines habitait les maisons. Ces statuettes pouvaient représenter des femmes   au corps plat (moai papa), des hommes en ronde-bosse (moai tangata), des  hommes maigres, tordus et grimaçants aux côtes saillantes (moai kavakava) ou encore des chimères homme-lézard (moai tangata moko).
On ignore la fonction de ces objets qui possèdent des traces de manipulations répétées, de blessures, de brûlures et dont les pieds sont souvent endommagés par des simulacres de marche ou de danse.
Dès les premiers contacts avec les Occidentaux, les Rapanui comprennent comment leur plaire et le commerce de ces objets se met en place. De fait, les statuettes perdent peu à peu la richesse de leurs détails. Celle du Muséum en est un bel exemple. Il n'y avait plus de prêtres sculpteurs sur l’île de Pâques lors du passage de La Flore et il semble que des Pascuans ont reproduit ces statuettes grossièrement et de mémoire.
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Exposition « Ile de Pâques, le nombril du monde ?» jusqu'au 30 juin 2019
Voir aussi jusqu’au 4 novembre 2018 Les expositions du musée Champollion à Figeac, « Les Bois parlants »  et du musée Fenaille de Rodez, « L'Ombre des dieux ».
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Article rédigé à partir de l'ouvrage Rapa Nui, l'île de Pâques de Pierre Loti paru en 2009 et toujours en vente à la boutique du Muséum de Toulouse.
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museumdetoulouse · 6 years
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Eprouver l'Histoire pour qu'elle prenne sens…
Depuis plusieurs années maintenant, le Muséum dispose d'une cellule Accessibilité dédiée à l'accueil de publics en situation de handicap. Il construit notamment des projets sur mesure avec l'Institut des jeunes aveugles de Toulouse.
Face aux difficultés des jeunes de s'approprier les différentes périodes historiques, abordées le plus souvent aux moyens d'outils visuels, Peggy Cabot, médiatrice spécialisée dans le public déficient visuel, a initié la création d'un parcours permettant de créer des expériences de visite afin d'établir des liens entre les temps historiques. Ce parcours a été créé en partenariat avec l'Institut des jeunes aveugles et plusieurs autres structures culturelles de Toulouse.
L'aventure a commencé au Muséum avec une visite abordant la Vie avant, pendant et après les dinosaures avec la découverte tactile des collections de paléontologie et l'initiation aux techniques de fouilles.
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Une deuxième rencontre a été consacrée à la Préhistoire, les enfants ont pu découvrir comment se déroulait la journée d'un Humain à cette époque en utilisant leurs sens.
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Les élèves ont ensuite été accueillis au Musée Saint Raymond pour une découverte tactile de poteries antiques. Les jeunes ont été extrêmement curieux et se sont réjouis d'apprendre que dans cet établissement culturel d'exception, l'ensemble des œuvres exposées peuvent être touchées !
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C'est ensuite au Moyen-âge que les enfants ont été transportés lors d'une quatrième visite, plus particulièrement dans la vie d'un moine du XIIIème siècle du Couvent des Jacobins. Après avoir découvert l'acoustique unique des pièces, ils ont également comparé les différences de matériaux en fonction des lieux et ont pu apprécier la structure de l'église grâce à un plan à toucher.
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Le plan à toucher de l’église du couvent des jacobins ©Couvent des Jacobins
Ces 4 rencontres se sont conclues aux Jardins du Muséum à Borderouge par une immersion au temps des Grandes Découvertes et l'exploration de plantes venues d'Amérique et d'Europe grâce au toucher et à l'odorat.
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Le potager des Amériques aux Jardins du muséum à Borderouge ©Christian Nitard
En parallèle, les élèves ont suivi différents ateliers (cuisine, arts plastiques, littérature…) dans leur structure. Ils ont également construit un cahier de souvenirs, sorte de carnet de voyage dans le temps, qui les aide à reprendre contact avec leurs sensations éprouvées lors des visites. Ces concrétisations du propos grâce aux expériences vécues leur permettent dorénavant de mieux se situer dans le temps.
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Le cahier de souvenirs
Encore une belle expérience riche de sens à renouveler…
À LIRE AUSSI SUR LE SUJET :  Atelier accessible à tous : construire un hôtel à insectes 
DÉCOUVREZ LA CELLULE ACCESSIBILITÉ ici
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museumdetoulouse · 6 years
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ILE DE PÂQUES : 4 questions à Fabien Laty chef de projet de l’exposition
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À partir du 30 juin 2018 et jusqu’au 30 juin 2019 à Toulouse, le Muséum accueille une exposition temporaire “Ile de Pâques, le nombril du monde”.
Durant l’été 2018, le musée Fenaille de Rodez et le musée Champollion - Les Ecritures du Monde de Figeacse se sont associés au Muséum pour proposer trois expositions complémentaires qui rassembleront un ensemble rare et unique d’objets issus des principales collections publiques et privées. Chacun pourra découvrir les multiples facettes de cette île par le prisme des thèmes développés dans les différents lieux : l’univers fascinant des représentations sculptées à Rodez ; l’énigmatique écriture Rongorongo et les récits d’explorateurs à Figeac ; l'histoire ancienne et contemporaine de l'île dans ses dimensions naturelles, culturelles et sociétales à Toulouse.
Pourquoi parler de l’île de Pâques en Occitanie ?
Beaucoup de musées d'Occitanie conservent dans leurs réserves de nombreux objets et témoignages issus de collectes du passé.  Il est important d'approcher aujourd'hui ces instantanés de modes de vie traditionnels à travers nos connaissances scientifiques actuelles pour mieux les transmettre et les faire connaître.
Les occasions de traiter du riche sujet de l’île de Pâques dans des expositions ne sont pas courantes, et pourtant, elle possède toujours à nos yeux un potentiel d'émerveillement et de mystères qui nous enthousiasme tous !
Cette exposition a lieu sur 3 sites à la fois (Muséum de Toulouse, Musée Fenaille de Rodez et Musée Champollion de Figeac), pourquoi ?
Concevoir 3 expositions simultanées sur des thématiques proches est en effet un véritable défi ! Cela permet bien entendu de créer une exposition plus importante qu'en un seul lieu et de diffuser au plus grand nombre l'état actuel des recherches sur cette île perdue au milieu du Pacifique, encore trop méconnue.
Mais la collaboration entre différentes institutions nécessite également de confronter  les connaissances sur le sujet, de s'articuler sur des pratiques professionnelles complémentaires. C'est très enrichissant pour le public et chacun des musées au final.
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En quoi les 3 expositions sont-elles complémentaires ?
Chaque établissement a développé son propre programme muséographique par le biais de différents comités scientifiques composés d’experts des domaines abordés. Si l'exposition de Toulouse se veut « universelle » dans la diversité et la globalité des axes traités, elle trouve des compléments affinés et approfondis à Figeac et Rodez à travers le développement de thèmes plus spécialisés comme « les rongorongo » ou « l'émergence de la figure humaine ».
Qu'aborde celle de Toulouse en particulier ?
L'exposition de Toulouse propose aux visiteurs de se plonger dans l'histoire exceptionnelle de l'île de Pâques à travers une scénographie immersive appuyée par la présentation de collections exceptionnelles. De la formation de l'île jusqu'aux enjeux contemporains en passant par les fantasmes véhiculés dans l'imaginaire collectif et les réalités des découvertes scientifiques. Il s’agit de faire un état des lieux des recherches actuelles dont certaines reconstruisent profondément l'image que l'on se faisait jusqu'ici de ce territoire. Depuis la question des origines du peuplement jusqu’aux évolutions environnementales, climatiques, sociales et culturelles d'hier, d'aujourd'hui et de demain, cette exposition mettra en exergue les remarquables qualités adaptatives des Pascuans.
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La statuette - Kavakava
Sculpture sur bois (essence indéterminée) avec incrustation d’os (vraisemblablememnt du mouton) typique de la culture Rapa Nui. Visible à Toulouse dans l’exposition Ile de Pâques, le Nombril du Monde.
>> Visiter le site Ile de Pâques, 3 expositions en Occitanie
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museumdetoulouse · 6 years
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Yves Lignereux, volontaire au muséum s’est éteint...
Yves Lignereux, professeur d’anatomie et « volontaire » au Muséum, s’est éteint en ce premier jour d’avril. Il avait collaboré durant de nombreuses années avec les équipes professionnelles du Muséum, et notamment coordonné la réalisation des contenus scientifiques du parcours de l'exposition permanente. Il était en effet spécialisé dans l’étude des collections ostéologiques récoltées dans les fouilles archéologiques mais aussi dans l’expertise des spécimens saisis en douane.
Vous pouvez l'entrevoir dans une vidéo au Museum, près de la Baleine.
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Le groupe des volontaires du Muséum a tenu à lui rendre un dernier hommage…
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« A notre ami et collègue Yves Lignereux
Pour nous les volontaires, tout a commencé par une rencontre dans le Grand Carré du Muséum, il y a un peu plus de 6 ans. Nous étions au grand complet pour cette première visite collective et détaillée du Muséum nouvellement restauré. Yves en tête, nous avons parcouru les coins et recoins de l’exposition permanente, une longue déambulation émaillée d’une multitude de souvenirs et de commentaires, parfois incisifs, toujours pointus et précis qu’Yves évoquait à propos de la conception et de la réalisation du nouveau Muséum. Nous avons peu à peu découvert l’extraordinaire richesse de cette exposition qu’une visite rapide ne permet en rien de déceler. C’est ce constat qui nous a alors décidés à entamer un travail collectif, de longue haleine : il consistait à rendre visible l’invisible et faire découvrir aux visiteurs tous les messages qui se cachaient derrière la beauté des vitrines, des améthystes somptueuses de l’espace « Terre active » jusqu’à la carapace de tortue de l’espace « Grandes fonctions ». Le guide de visite que nous nous proposions de rédiger voulait adjoindre des messages scientifiques à l’esthétisme ou à la contemplation et mettre en valeur les personnages scientifiques qui, tout au long de l’histoire, avaient contribué à l’avancée des connaissances.
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés pendant trois ans tous les jeudis dans l’algéco, bientôt nommé algérois - suite à une facétie du correcteur orthographique - ce qui rappelait à Yves ses origines. Cet espace clos et mal chauffé vibrait au rythme des tempêtes, qu’elles soient dues au climat ou provoquées par nos discussions acharnées. Des prises de bec il y en a eues ; comment en serait-il autrement lorsque huit caractères bien trempés emmêlent leurs passions ? Mais nous nous remémorons avec délectation le foie gras, les charcuteries et les bonnes bouteilles que nous partagions régulièrement en écoutant Yves évoquer les lentes avancées de la thèse de Marius, conter son voyage en Mongolie, ses repas de mouton et les crises de goutte qui s’en suivirent, ou encore commenter la fusion des vertèbres en fonction de l’âge des chevaux… La plupart du temps, Yves était aux manettes, l’ordinateur, et nous commentions le texte en gestation, projeté sur la porte d’entrée de l’algérois… Yves, ce bourreau de travail, cette encyclopédie vivante, perfectionniste et têtu, aimait les mots justes. Pas question, quand un mot le nécessitait, de ne pas mentionner son étymologie, et de l’écrire dans la police qui lui convenait, grecque s’il le fallait, et tant pis si « madame Michu » n’allait pas tout comprendre …
Dans cette ambiance studieuse et amicale, semaine après semaine, virgule après virgule, nous avons rédigé le « livret lourd », un texte de 142 pages denses, richement illustrées et actualisées. C’est à partir de cette œuvre que nous avons publié en 2016 « le Muséum de Toulouse s’ouvre à vous » et en 2017 « La Terre, hier et aujourd’hui ». La rédaction du troisième « livret » a démarré il y a quelques semaines.
Yves, il y avait encore du boulot ! Tu nous as quittés ce 1er avril. Quelle triste blague tu nous as faite !
Toulouse, le 6 avril 2018,
Les volontaires du Muséum : Philippe Chapellier, Annie Conter, Christian Faucher, Josiane Moreau, Dominique Morello, Michel Segonzac, Jean Pierre Ulmet »
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museumdetoulouse · 6 years
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Atelier accessible à tous : construire un hôtel à insectes
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Le Muséum de Toulouse est soucieux de proposer des offres accessibles à tous et particulièrement actif dans ce domaine depuis 2013. C'est dans ce cadre qu'il a proposé un atelier pour enfants ouvert à tous (voyant, non et mal-voyant) qui consistait à réaliser un hôtel à insectes.
Cette animation a été menée par un entomologiste membre de l'association « Les Fous du Bois », accompagné de Peggy Cabot, médiatrice chargée des publics déficients visuels au Muséum.
Les participants ont d'abord été sensibilisés à la cause des insectes. En introduction, il a été défini ce qu'est un insecte et comment les reconnaître, avec pour support des figurines à examiner et à toucher. Grâce à cette observation  visuelle et tactile, les enfants ont pu constater par exemple que les insectes ont des ailes et six pattes contrairement aux arachnides qui en ont huit. Petits et grands ont également compris l’importance des insectes au niveau de la chaîne alimentaire, de la pollinisation et par conséquent l'importance de les protéger en réalisant notamment des hôtels à insectes.
De petites structures que les enfants étaient curieux de toucher et dont la forme de maison illustrait (de façon ludique) ont été remplies avec différents matériaux (bouts de bois creux, bouts de bois pleins, laine, pommes de pin, bambous). Les différences « physiques », les propriétés et les usages ont été abordées tout en enfonçant les derniers éléments à coups de marteau, pour le plus grand plaisir des enfants.
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À l'exception de la structure initiale, ils ont entièrement fabriqué leurs hôtels. Voyants comme non-voyants, petits et grands, filles et garçons se sont prêtés au jeu et ont réalisé toutes les étapes pour donner un abri à ces insectes qui leur semblaient parfois rebutants au premier abord. C'était également l'occasion de mieux connaître le monde des insectes et de revoir son opinion sur ces petits animaux, mais aussi de passer un bon moment en famille en partageant cette activité avec son papa, sa maman, son frère ou sa sœur.
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museumdetoulouse · 6 years
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Le nombril du Monde s'invite en Juin à Toulouse et en Occitanie !
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Le Muséum de Toulouse s'associe avec les musées Champollion de Figeac et Fenaille de Rodez pour vous faire découvrir l'Ile de Pâques à partir du 30 juin.  Cette exposition, pensée pour la première fois en 3 lieux complémentaires, évoquera cette ile perdue dans l'immensité du Pacifique, parfois appelée le Nombril du Monde. Site de tous les mystères, l'ile de Pâques fascine  en effet nos contrées occidentales de par son éloignement géographique et ses statues colossales dont l'origine et le sens demeurent encore si peu palpables.
Comment l’insularité extrême a-t-elle façonné ce territoire si singulier ainsi que ceux qui y vivent ? Pourquoi cette île est-elle, pour certains, aussi emblématique des relations complexes entre les humains et leur environnement ?
Le muséum de Toulouse vous propose de découvrir prochainement son histoire mouvementée et très commentée mais peu connue en
réalité à travers des pièces uniques issues de collections rarement réunies en France ainsi que le témoignage de Pascuans et des dernières avancées de la science.
A voir en complément :
« L’ombre des dieux », musée Fenaille à Rodez du 30 juin au 4 novembre 2018
« Les bois parlants », @museechampo à Figeac du 30 juin au 4 novembre 2018
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museumdetoulouse · 6 years
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Expédition GARONNE !
Du 2 au 5 septembre 2017, 8 personnes membres d'associations, du Muséum ou de la faculté des sciences ont descendu la Garonne en canoë entre St Martory et l'île du Ramier à Toulouse pour des missions d'étude. Boris Presseq, botaniste du Muséum, faisait partie de l'expédition. Il nous raconte ici l’histoire de cette aventure scientifique sur ce fleuve que les toulousains côtoient au quotidien.
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Au calme sur la Garonne, ici au niveau de sa confluence avec le Salat à St Martory
Genèse d'une aventure
Quand Lionel Belhacène de l'association Isatis nous a parlé de son idée de descendre la Garonne sur plusieurs jours en canoë, ma première réflexion a été de me demander pourquoi nous ne l'avions pas fait plus tôt ! Tout naturaliste que nous sommes nous n'avons jamais été vraiment en lien avec le fleuve. C'est que notre vision de la Garonne est plus largement marquée par les barrages, les sablières, les endiguements, les pollutions diverses et les espèces exotiques envahissantes, que par la Loutre commune, le Balbuzard pêcheur, le Saumon et les Potamots, signes d'un fleuve sauvage. Cette descente a donc été, en plus d'une très bonne expérience humaine, une succession notable d'émerveillements sur les paysages et les espèces observées. En étant naturaliste on peut encore s'émouvoir de ce fleuve. Depuis le canoë, la vision de nos contemporains nous échappe : fini le bruit des voitures, les routes ne sont plus visibles, de même que la plupart des habitations qui sont masquées par la dense végétation du bord du fleuve. Seul le bruit de la circulation nous rappelle que derrière cette haie d'arbres qui forme la ripisylve se trouve l'autoroute…
L'expédition
Huit personnes ont participé à cette expédition qui s'est déroulée du 2 au 5 Septembre 2017 entre St Martory et l'île du Ramier à Toulouse. Il s'agit de Lionel Belhacène, Philippe Vernier, Jérôme Thèbe et Valérie Martin-Rolland de l'association Isatis, de Pierre-Olivier Cochard et Daniel Cailhol de l'association Nature Midi-Pyrénées de Jean-Yves Marc du Jardin Botanique Henri Gaussen et de moi-même du Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse.
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Une partie de l'équipe au départ
Les canoës, les équipements et la remorque permettant de les porter ont ��té aimablement prêtés par le service des sports de la Ville de Toulouse.   Un repérage a été fait courant août par certains membres de l'équipe afin de trouver 3 lieux de bivouac facilement accessibles en véhicules et en canoës et pour trouver la meilleure solution au franchissement des 3 barrages qui se trouvent sur notre trajet. Ensuite il faut caser le matériel : carnets, flores, loupes, appareil photo, dictaphone et repas du midi. Ce matériel est utilisé à chaque halte pour noter et photographier ce que nous voyons. Pour le bivouac nous serons rejoints chaque soir par l'équipe d'intendance qui nous porte nourriture et matériel de campement dont nous avons besoin.
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La loupe, indispensable à une identification précise
La descente
À part Daniel, personne n'a réellement pratiqué le canoë ces dernières années. Il faut donc redécouvrir certains muscles et la synchronisation des mouvements de pagaies pour avancer droit sur un fleuve qui est rarement très courant. Les quelques rapides que nous croisons nous rappellent cependant que l'expérience permet de déjouer certains pièges et nous sommes deux canoës à nous renverser perdant au passage du matériel que nous aurions préféré garder. Il y a donc au fond du fleuve deux machettes de plus, fabriquées au Brésil pour la prochaine génération d'archéologues ; ça les changera des batteries de voiture et des machines à laver.
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La Garonne, pas toujours un long fleuve tranquille…
Le rythme est assez intense puisque quand nous ne sommes pas en train de pagayer nous sommes sur des endroits à inventorier : il faut alors marcher sur des terrains agréables mais difficilement praticables où peu de personnes mettent les pieds : vase, galets, broussailles plusieurs fois par jour. Et il faut encore soulever des galets constamment à la recherche de bestioles plus ou moins grosses. Autant dire que le soir les conversations à caractère scientifique ne durent pas longtemps.
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À la recherche du Forficule des rivières
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Non aménagé pour cheminer avec les canoës, le franchissement des barrages est fastidieux
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Le bivouac, en bord de Garonne
Nous avons la chance d'avoir 4 journées parfaites d'un point de vue météo : pas de pluie dans la journée, pas de grosse chaleur non plus, il fait même frais pour la saison et même glacial la première nuit. Après deux jours de descente nous redécouvrons les joies des “rapides” qui nous permettent d'avancer sans trop pagayer. Nous ressentons un plaisir égoïste et partagé à marcher dans des endroits quasi vierges de fréquentation humaine aux portes de la plus grande métropole du sud-ouest de la France. L'arrivée sur Toulouse est d'ailleurs difficile mais nous aurons pris le temps d'un dernier arrêt sur la chaussée historique de la Cavaletade, plus ancienne chaussée encore debout de la Garonne qui marque la séparation urbaine de la Garonne en un bras inférieur et un bras supérieur encadrant l'île du Ramier.
Retrouvez le relevé des espèces végétales de la Garonne dans notre rubrique “Parlons Sciences” : https://www.museum.toulouse.fr/-/releve-des-especes-vegetales-de-la-garonne-en-2017 
Article rédigé par Boris Presseq, botaniste au Muséum de Toulouse
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museumdetoulouse · 6 years
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Quand les étudiants designers proposent leurs idées au Muséum...
2017 a été l'année d'un travail prospectif sur le design de nouvelles expériences pour les usagers entre le Muséum de Toulouse, le DSAA Design produit (Diplôme Supérieur des Arts Appliqués du Lycée Rive Gauche) et WD, l’agence de design d’expérience.  
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Pour cette première collaboration, 22 étudiants encadrés par Emilie Soussi – UX designer, cofondatrice de l’Agence WD -, Alexandre Echasseriau – designer – et l’équipe enseignante du DSAA  ont investi en octobre les coulisses du Muséum afin d’imaginer des dispositifs de design à même de susciter de nouvelles expériences muséographiques. Mais c'est aussi 10 membres de l’équipe du Muséum, chefs de projets « exposition », « multimédia » et « médiation », qui ont participé à ce laboratoire de création.
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Modélisation de proposition: avec le billet duo, vous pouvez participer à une animation à deux. Au fil de la visite, rendez-vous aux 4 points indice présents à travers le musée. Une surprise vous attend à la fin de la visite ! 
Ce worshop « in situ » basé sur le design centré sur les hommes et les usages (Design Thinking) a permis de développer nos capacités respectives d’innovation et d’inventivité, et le regard croisé des approches expertes du personnel du Muséum et des compétences techniques des étudiants est venu enrichir les démarches créatives des groupes de travail.
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Ce partenariat, qui associe personnels du Muséum, designers professionnels et futurs designers, vise à élargir le champ d’application de la création en proposant de nouvelles typologies d’objets, de services, à même de répondre à la singularité des missions d’un Muséum d’histoire naturelle. Autour de la question de « l’intergénérationnel », étudiants et personnels  ont ainsi été amenés à interroger les enjeux contemporains du Muséum et ses dispositifs de monstration.
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Cette expérience partagée a permis de faire émerger une réserve d’idées qui a été valorisée par une journée de présentation et une exposition à Champs Libres des dispositifs imaginés, suivie d'un pot de l'amitié. 2018 verra très certainement de belles initiatives et nouveaux sujets d'étude pour une suite à cette collaboration !
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Le muséum et les étudiants vous en disent plus sur le sujet: Voir la video Virginie LAURENT Chef des SErvices Expositions
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museumdetoulouse · 6 years
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Charly le lion arrive au muséum de Toulouse !
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Durant le mois de décembre, le lion le plus vieux du zoo de Plaisance du Touch est mort, à l'âge de 18 ans.
Le Zoo et le Muséum entretiennent des relations étroites. Chacun a en effet à coeur de sensibiliser le public à la perte de la biodiversité. Régulièrement l'établissement animalier nous propose donc les dépouilles de leur parc pour la naturalisation.  Voilà plus d'un siècle que nous n'avions pas intégré de lion dans nos collections, il était naturel qu'il rejoigne le Muséum.
Une première étape : travailler la peau pour la stocker
En l'état, impossible de garder l'animal dans un congélateur comme on le fait avec les petites dépouilles en vue de planifier sa naturalisation. D'une part il prendrait trop de place et d'autre part, sa décongélation prendrait beaucoup de temps, certaines parties finissant par se dessécher tandis que d'autres seraient toujours glacées.
Dans ces cas là, l'équipe du laboratoire de taxidermie abandonne les projets en cours et se consacre au travail de la peau.
La première étape consiste à récupérer la peau c'est le dépouillage.  
Une autopsie a été pratiquée par la vétérinaire du zoo en présence de Brian Aïello, taxidermiste au Muséum afin de pratiquer les incisions aux « bons » endroits.
La dépouille de l'animal a ensuite été transférée rapidement au Muséum pour  passer à l'écharnage : ôter les chairs restées collées à la peau, à l'aide de couteaux et bistouris.
La peau est enfin placée dans un bain d'eau et acide formique, saturé en sel, appelé « Pickle ». Le pH est très acide (2,5), cela permet de casser les chaines de collagène et de modifier la texture de la peau pour faciliter par la suite le tannage.
Celle-ci est encore amincie avant le séchage. Pliée à l'abri de la lumière et restée acide suite au bain , elle peut se conserver ainsi plusieurs années sans se dégrader en attendant l'occasion de sa naturalisation.
A voir : Brian Aïello décrit les étapes de son travail https://www.youtube.com/watch?v=tPd9u59Tz3o
Que va-t'il devenir ?
Nos collections de félins sont anciennes. Il est donc intéressant que de nouveaux spécimens intègrent nos collections. D'autant que les pratiques, en taxidermie, ont beaucoup évolué et permettent des naturalisations plus dynamiques (mouvement et déséquilibre) et plus vraisemblables.
Pour l'instant, si l'équipe de conservation a commencé le travail de la peau et du squelette, elle n'a pas encore statué sur ce que deviendrait le specimen. Il possède un fort potentiel museographique en lui-même et pourrait être présenté lors d'exposition sur les félins ou les animaux d'Afrique par exemple. Si les informations concernant ses origines, la sous-espèce qu'il représente, le milieu naturel dont il est issu, etc. sont connues, il aura alors un intérêt scientifique supplémentaire.
Alors restez aux aguets, Charly n'a pas encore fini de faire parler de lui…..
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museumdetoulouse · 6 years
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4 questions à Philippe Serre, LPO Pyrénées Vivantes
Quelles sont les espèces de rapaces présentes dans les Pyrénées ?
La diversité des habitats présents dans les Pyrénées engendre une grande diversité des espèces présentes. En France métropolitaine, on dénombre 25 espèces nicheuses dont neuf espèces de rapaces nocturnes. Les Pyrénées abritent notamment un des plus grands rapaces diurnes nicheurs de France, le Gypaète barbu, et une des plus petites chouettes d’Europe, la chouette de Tengmalm.
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Gyapète barbu
Y a-t-il eu une évolution ces dernières années de leur nombre ?
Pendant longtemps, la superstition et la méconnaissance ont amené les hommes à considérer les rapaces comme nuisibles et de mauvaise augure. Ces espèces ont été pourchassées et  leurs effectifs se sont réduits de façon drastique. Leur rôle écologique est à présent reconnu. Aujourd’hui, les rapaces sont tous protégés en France et leurs effectifs se reconstituent. Malgré cela, certaines espèces sont menacées. C’est le cas du Gypaète barbu, du Vautour percnoptère et du Vautour moine. Ils bénéficient de programme de sauvegarde qui apportent des résultats encourageants. Les effectifs pyrénéens du Gypaète barbu sont ainsi passés de 17 couples en 1994 à 44 couples en 2017.  
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Répartitiion des gyapètes barbus. Source http://marie-christine.dehayes.pagesperso-orange.fr/Sommaire_gypaete.htm
Par quoi sont-ils menacés aujourd’hui ?
Plusieurs éléments affectent les différentes espèces de rapaces : la destruction directe par le tir, l’empoisonnement, l’électrocution, le trafic routier, la percussion de câbles électriques ou de remontées mécaniques. L’empoisonnement est aujourd’hui la cause de mortalité qui laisse planer des dangers importants sur les populations de rapaces dans les Pyrénées. En bout de chaîne alimentaire, les rapaces accumulent les toxiques et développent des pathologies pouvant entraîner leur mort. C’est le cas du plomb ingéré en consommant des cadavres d’animaux tirés, mais aussi de certains produits phytosanitaires utilisés pour l’élevage (vermifuges) et de raticides. Les rapaces sont également menacés par la modification, la dégradation ou la destruction de leurs habitats qui a pour conséquence principale de dégrader leurs ressources alimentaires.
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Gypaète trouvé mort (cause inconnue) par un chasseur, Pyrénées Orientales. Photo ©Olivier Guardiole
Concrètement, quelles sont les actions menées ?
Dans les Pyrénées, les efforts de conservation s’orientent autour des grands rapaces nécrophages (Gypaète barbu, Vautour percnoptère, Milan royal) qui bénéficient de plans nationaux d’actions spécifiques validés par le ministère de l’écologie. Les actions engagées visent à réduire la mortalité non naturelle, à favoriser leur reproduction et enfin à sensibiliser et informer. Par exemple, pour éviter les survols très dérangeants à proximité des sites de nidification du Vautour percnoptère et du Gypaète barbu, des conventions sont contractualisées avec les structures qui fréquentent ces espaces : EDF, RTE et le Ministère de la défense. Les sites de nids leur sont communiqués et les plans de vol sont aménagés. Pour pallier l’absence, sur certains sites, de ressources alimentaires et garantir une ressource exempte de substances toxiques, des sites de nourrissage sont alimentés de novembre à mai pour le Gypaète barbu sur dix sites du massif pyrénéen.
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Agents en repérage et surveillance de nids. Parc national des Pyrénées
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museumdetoulouse · 6 years
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Voler pour chasser, 4 techniques imparables...
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Se déplacer, c'est bien …. une paire d'ailes pourrait suffire. Mais se déplacer dans le but  de trouver des proies et les capturer, c'est tout un art ! Les « rapaces » présentent des caractéristiques morphologiques parfois très différentes, mais d'une efficacité redoutable pour la quête de nourriture. Formes de l'oiseau, techniques de vol  et modes de chasse sont intimement liées. Il existe 4 techniques de vol qui correspondent chacune à des stratégies de chasse. Les rapaces utilisent plusieurs de ces types de vol en fonction des situations mais aussi de leur morphologie.
Le vol battu
L'action de voler se fait par le biais du battement d'ailes. Celui-ci créée une dépression sous le corps de l'oiseau générant sa portance. Les ailes font de fréquents mouvements pour permettre une puissante accélération . Il s'ensuit généralement une glissade  pour lui permettre de capturer sa proie par surprise. A l'instar de l'épervier, dont les ailes courtes et larges associées à une queue longue et large, lui permettent de se faufiler entre les arbres et de surprendre les passereaux.
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 Milan noir Milvus migrans
Le saviez-vous ? Les oiseaux descendent d'une des nombreuses branches de dinosaures à plumes dont les membres antérieurs avaient évolué en ailes. La plupart de ces derniers pratiquait le vol plané. Quelques-uns passèrent au vol battu dont l'un, au moins, donna naissance aux premiers oiseaux. Le passage du vol plané au vol battu ne fut possible que par l'acquisition d'un bréchet, une extension du sternum, permettant l'insertion sur les faces importantes, gauche et droite, de cet os des puissants muscles pectoraux et supra-coracoïdiens, jadis regroupés sous le nom de « muscles alaires ». Sans bréchet, certains oiseaux actuels tels les Struthioniformes, les Kiwis ou les Kakapos (un Psittacidae), sont incapables de voler. (source Wikipedia)
Le vol en piqué
Le vol en piqué est un vol plongeant. L'oiseau se profile en fuseau, ailes rabattues vers le corps.  C'est la « spécialité » du Faucon pèlerin qui l'utilise pour percuter ses proies avec son bréchet et la déstabiliser. D'autres oiseaux le pratique, parfois même simplement par jeu. La vitesse joue un rôle important, les oiseaux comme le faucon pèlerin, présentent une tête portée par un cou court, des ailes en formes de faux. Ainsi il peut atteindre des vitesses extraordinaires proches des 200 Km/h. (max 389 km/h) et peut alors fondre comme une fusée sur les oiseaux dont il se nourrit.
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Dessin d'Alexis Nouaillat. Faucon pèlerin en piqué Falco peregrinus
Le vol à voile
On l'appelle aussi le vol plané. Un petit point noir dans un ciel bleu, c'est bien souvent un rapace qui utilise ce type de vol. Ici les conditions météorologiques jouent un rôle primordial : les oiseaux se laissent porter par les vents et courants thermiques. Des ailes longues et larges permettent à l’oiseau d'atteindre de grandes altitudes en économisant son énergie. Les vautours utilisent constamment ce type de vol qui leur permet de parcourir d'immenses territoires à la recherche de nourriture.
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Vautour fauve (Photo CC by Sa Frizz64600) Gyps fulvus
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Milan royal Milvus milvus
Le vol silencieux
Se déplaçant la nuit, les chouettes et hiboux utilisent surtout les sons pour localiser leurs proies. Pour cela il est donc nécessaire de faire le moins de bruit parasite possible. Les chouettes utilisent un vol battu, lent, entrecoupé de glissades. La cambrure de l'aile augmente la portance pour le vol lent, la première rémige (grande plume des ailes d'oiseau) placée sur le bord d'attaque de l'aile présente des barbules (sortes de petits crochets minuscules) en forme de peigne qui atténuent le bruit. Le reste du plumage très dense absorbe les derniers sons émis. Mulots et campagnols n'ont qu'à bien se tenir ….
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Chouette hulotte Strix aluco
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museumdetoulouse · 6 years
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Metronum Côté Jardins : les images !
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Un Uku dans la poche devant le jeune public attentif
Le 15 octobre dernier, les Jardins du Muséum fêtaient la fin de leur saison en musique, avec le Metronum, comme chaque année.
Retour en images sur la programmation de cette édition particulièrement ensoleillée….
Les Brass Pocket ont animé l’ouverture
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Avec La recette, tous les ingrédients pour passer un bon moment (oui, c’est facile mais trop tentant ;) )
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Little balouf et son terrible rockabilly
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Mino le rappeur marseillais
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Et Un uku dans la poche, le duo voix/ukulélé et ses bébêtes…
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Merci à vous tous pour votre venue ! Rendez-vous en mai pour l’ouverture des Jardins avec RIo Loco !
Photos ©Le Metronum
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