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Le sixième sommeil, de Bernard Werber

Le Virus a enfin lu un Bernard Werber en temps et en heure, c’est-à-dire pas le tome 1 un an après la fin de la trilogie... 

Edition : Albin Michel

Genre : Fiction, Science Fiction (genre c’est de science fictive tu vois)

Pages : 416

Assoupissement PHASE 2 Sommeil léger PHASE 3 Sommeil lent PHASE 4 Sommeil très profond PHASE 5 Sommeil paradoxal PHASE 6 Le sixième sommeil. Celui de tous les possibles.

Ah, il donne envie ce résumé, pas vrai ? Eh bien ce n’est pas une fausse promesse : on va loin dans le sommeil avec ce livre ! Vous allez mourir d’envie de maîtriser vos cycles de sommeil (et n’y parviendrez pas, comme à chaque fois qu’on essaie). 

Pour une fois, j’ai apprécié le personnage principal. Je me suis senti assez proche de lui (la science sans l’aventure à 18 ans à travers le monde, un destin à peu près normal quoi) et j’ai bien aimé sa personnalité. Il est incrédule mais avance quand même, ce qui ne fait pas traîner le livre en longueur.

Au niveau du contenu scientifique, comme d’habitude il y a de petites inventions (ce qui permet d’aller chercher sur internet pour vérifier, et c’est toujours bien de faire ça) mais aussi de vraies infos comme le peuple Sénoï qui existe réellement. Je ne sais pas si Bernard Werber est allé sur place, mais on s’y croirait et leur peuple n’est pas présenté avec mépris ni avec beaucoup trop de respect (du style “ils ont tout compris et nous on est des déchets avec nos technologies”, c’est largement plus nuancé).

On veut connaître le fin mot de l’histoire et il n’y a pas de longueurs (peut-être à peine au début, mais c’est utile). Egalement une petite information vers le début où on se dit “aaaah évidemment on va en reparler mais c’était pas caché discrètement franchement”... et en fait non, l’auteur considère que vous avez compris, c’est bouclé. C’est bien de ne pas être pris pour un imbécile de temps en temps... 

C’est également l’un des rares romans de l’auteur où on a des ellipses temporelles énormes, et j’ai trouvé ça bien géré. 

Dans l’ensemble, je suis très content de ma lecture !

> Encore une bonne idée liée à la science

> Les informations disséminées un peu partout, véridiques ou non

> Ça donne envie de contrôler son sommeil... bon après je dors super mal donc c’est un peu déprimant de voir des gens qui en arrivent au rêve lucide

> Le personnage principal s’appelle presque comme un gars vu dans un rêve où j’ai jubjoté 4 jours de suite (oui jubjoté, vous connaîtrez ce terme après avoir lu Le Sixième Sommeil), et c’est quand même un hasard de fou avouez

> Est-ce qu’on peut faire quelque chose pour les scènes hot svp, ou les expédier avec une phrase différente ? C’est très rigolo mais ça fait un peu sortir de l’ambiance D:<

#le sixième sommeil #bernard werber #fiction #science fiction #roman

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Le démon de l’île solitaire, de Ranpo Edogawa

Le Virus a UN PEU été un gros boulet à propos de ce livre. Lisez cette critique pour comprendre pourquoi (ce suspense de fou !).

Edition : Wombat

Genre : Policier

Pages : 320

Célibataire sans histoires, Minoura tombe éperdument amoureux d’une jeune collègue de bureau au passé mystérieux, Hatsuyo, avec qui il se fiance... Peu après, Hatsuyo est brutalement assassinée, dans sa chambre apparemment close. Dévasté, Minoura demande l’aide d’un ami, détective à ses heures, pour l’aider à retrouver la piste du criminel. Avant de disparaître à son tour, ce dernier lui laisse néanmoins une série d’indices dissimulés dans une étrange statuette. C’est alors qu’une autre connaissance vient prêter main-forte à Minoura : Michio Moroto, ancien colocataire et rival, qui nourrit une passion homosexuelle coupable à son égard et a ses propres raisons de s’intéresser à cette affaire. Leur enquête mènera l’étrange duo jusqu’à une île mystérieuse où se déroulent des expériences abominables visant à transformer l’humanité...

En lisant ce résumé, vous avez dû vous demander ce que c’était que ce DÉLIRE. Je vous assure que chaque élément de ce texte se trouve bien dans le roman. C’est complètement fou.

Mais tout d’abord, ma boulette : j’ai cru que le roman se passait en 2015 jusqu’à 20% de l’ebook. Oui. C’est en 1925 en fait. Voilà voilà... Ranpo Edogawa est un immense auteur de romans policiers japonais, c’est un peu l’Agatha Christie, le Conan Doyle du coin. Il est mort en 1965 et je n’avais pas fait le rapprochement une seconde. En plus, je suis fan de Détective Conan où le héros prend pour pseudonyme Conan Edogawa en hommage à... vous l’aurez compris, Ranpo Edogawa. Bref. Je suis un virus boulet.

Le bon point numéro 1 de ce livre que Ranpo Edogawa est un immense auteur, déjà, donc le mystère est mystérieux et c'est très agréable à lire. Ensuite, les Japonais n'hésitaient pas à être extrêmes dans des thèmes totalement tabous chez nous (combien d'Agatha Christie où des enfants se font tuer subitement ?) donc on peut avoir un vrai suspense sans se dire que ce n'est pas possible parce que ce serait trop hard. 

Il y a également un vrai feeling de 1925 au Japon, une époque très spéciale. On voit ça dans les détails, ce n'est pas tout de suite évident que c'est si ancien (on ne parlera pas de ma bouletterie, merci). Difficile de rater le point qui a dû vous faire hausser les sourcils dans le résumé, surtout en sachant que ça date de 1925... L’homosexualité semble tenir une bonne place dans ce livre. Ranpo Edogawa s'est acharné à en parler. Cool, me direz-vous ! Sauf qu'il en parle comme en 1925, quoi. Le point positif est que cette passion est montrée comme quelque chose d’assez romanesque, c’est puissant et beau (sauf à la fin).

Le vocabulaire ne fait pas plaisir (amour anormal, passions perverses...) mais on sent une vraie volonté de l'auteur de parler d'un truc qui existe et qui devrait être pris en considération. Difficile de juger ça en 2015. Mais quand on lit la postface écrite en 1964, Ranpo Edogawa écrit qu'il faisait des recherches énormes sur le sujet et avait voulu en parler. Des recherches ! On avait besoin de faire des recherches pour savoir comment fonctionne l’homosexualité en 1925... pas étonnant que le héros dise souvent qu’il ne comprend pas l’intérêt que lui porte Michio Moroto.

On ne peut pas juger ce livre sur cet élément en 2015. De bonnes intentions, mais l’époque ne se prêtait pas à autre chose que la fin que je ne spoilerai pas. Ah oui au fait : le “démon” n’est pas le mec gay, hein, il y a un vrai bon gros mystère policier. Ça ne parle pas que de l’amour anormal de ce cher Moroto.

  > L’histoire

> De bonnes intentions en parlant d’homosexualité

> Pas de tabous, ça fait plaisir

> Un grand auteur japonais à découvrir en 2015 si ce n’est pas déjà fait

> Evidemment, l’homosexualité en 1925, c’était pas le yaoi de 2015... Les gens n’osaient pas faire de coming-out donc quand c’était découvert chez quelqu’un, c’était un grand mystère.

#le démon de l'île solitaire #ranpo edogawa #policier #roman

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Les Ennemis de la vie ordinaire, d’Héléna Marienské

Le Virus se jette dans la rentrée littéraire 2015 en commençant par ce livre !

Edition : Flammarion

Genre : Fiction

Pages : 322

Sept personnages addicts (alcoolisme, sport, jeux d'argent, sexe, cocaïne, etc.) sont réunis par Clarisse, la psy qui les suit, pour des séances de thérapie de groupe. Mais la cure ne les aide pas et ils décident tous les sept de s'associer pour gagner des tournois de poker en trichant et avoir enfin les moyens financiers pour nourrir leurs addictions.

Un coup de cœur ! J’ai adoré ce livre ! 

Les sept personnages sont tous intéressants à leur manière. J’en ai juste détesté un pour quelque chose qu’il fait vers la fin du livre... je l’ai trouvé horrible d’un seul coup. Mais bon, on ne peut pas s’attendre à ce que le monde entier soit tout beau et tout rose. Heureusement qu’il y a quelqu’un de détestable dans le livre, quand même !

Les changements de point de vue sont très bien gérés et très dynamiques. L’auteur change de style selon le narrateur et ça ne sonne pas du tout artificiel ni forcé. Il est très difficile de faire parler un personnage qui s’exprime mal sans avoir l’air méprisant, et je trouve que c’était bien réussi avec l’un des personnages !

L’histoire en elle-même est complètement délirante. Les personnages ne sont pas forcément dans des situations extraordinaires, mais ils le deviennent rapidement. J’ai particulièrement adoré le personnage du curé qui ressemble à s’y méprendre au Pape. On sent aussi que l’auteur adore le poker, et ça m’a donné envie de m’y remettre (entre amis, sans parier d’argent, attention sinon on se ruine hein).

> Les personnages

> L’histoire qui part dans un sacré délire

> Les différents points de vue bien gérés

> Un beau panel d’addictions

> C’est bien sûr lié à son addiction, mais dans certains chapitres il y a beauuuucoup de détails sexuels. Pas pour les plus jeunes !

#les ennemis de la vie ordinaire #héléna marienské #fiction #roman

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Le crime du comte Neville, d’Amélie Nothomb

Le Virus commence chaque année scolaire par son Amélie Nothomb ! Alors, ce cru 2015 ?

Edition : Albin Michel

Genre : Fiction

Pages : 144

« Ce qui est monstrueux n est pas nécessairement indigne. »

Je n’aime pas résumer ou lire des résumés dans les critiques littéraires, mais là... avouez qu’avec un quatrième de couverture pareil, ça mérite un petit synopsis ! 

Le comte Neville est un aristocrate belge ruiné qui organise sa dernière grande réception au château familial avant de devoir le revendre. Après une fugue, sa fille prénommée Sérieuse est recueillie par une dame qui s’avère être voyante de profession. Elle prédit au comte Neville qu’il tuera l’un de ses invités à sa dernière réception. Le comte est terrifié car tuer quelqu’un, c’est moyennement sympa, mais tuer un INVITÉ ?! C’est vraiment très impoli ! Que va faire le comte, qui n’était pourtant pas superstitieux, à la base ?

Et je vais m’arrêter ici. Les journalistes adorent spoiler les 140 premières pages sur 144 dans les interviews, mais pas moi. En plus, je ne suis en train d’interviewer personne. 

J’ai aimé ce livre qui présente un monde totalement délirant pour nous : l’aristocratie belge, qui n’est pas pour autant synonyme de richesse... L’histoire serait moins intéressante sans le comte Neville qui nous présente cet univers inattendu. 

J’aurais préféré que le livre soit un peu plus long, avec plus de discussions entre le père et sa fille... mais c’est vrai que ce serait presque du remplissage de rajouter 50 pages de texte. Pas le meilleur Nothomb, mais un bon Nothomb quand même car il a l’élément qu’on cherche : il est singulier.

> Un univers inconnu pour nous (sauf si vous êtes un aristocrate belge)

> De belles discussions entre le père et sa fille

> Toujours un humour un peu nothombien

> Un peu court !

#le crime du comte neville #amélie nothomb #fiction #roman

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Fractures, de Franck Thilliez

Le Virus a acheté et fait dédicacer ce livre au Salon du Livre de Paris !

Edition : Pocket

Genre : Policier/Thriller

Pages : 441

Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête et les événements étranges qui se multiplient autour d'elle ne vont rien arranger : cette photo récente de sa sœur jumelle, pourtant morte dix ans auparavant, qu'elle récupère des mains d'un immigré clandestin ; son père, agressé chez lui à l'arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu'elle découvre dans sa douche et dont elle n'a pas le moindre souvenir ; cet homme retrouvé nu dans un abribus et qui semble avoir vu le diable en personne.En un mot, Alice vient de prendre un aller simple vers la folie... 

Si vous avez lu ma review de Puzzle, vous savez que j’ai la vilaine habitude de réfléchir très très très longtemps en lisant des livres avec un mystère et que je devine la fin beaucoup trop tôt. Réjouissez-vous ! Ce livre est trop complexe pour être deviné en 100 pages !

Franck Thilliez a montré tout son art avec ce livre, selon moi. Je n’imagine pas le travail monstrueux en amont pour dévoiler très lentement l’intrigue et pas si rapidement que ça la fin. Vous n’avez pas toutes les révélations en pleine figure en deux pages... et tant mieux. Vous avez le temps de vous poser et de comprendre lorsque les révélations arrivent, et si vous avez la flemme de le faire... tout est bien récapitulé vers la fin. Vous n’en sortirez pas en vous demandant ce que c’était que ce délire.

J’étais très impressionné que cette histoire puisse tenir aussi fermement sur 400 pages ! L’auteur a une telle maîtrise que même en faisant des schémas comme le virus fou que je suis, je n’avais pas deviné la fin. Même en ayant un peu compris avant les dernières révélations, il me manquait toujours quelque chose qui était pourtant bien dans le livre.

Je ne dirai pas de quoi traite ce roman sinon ce serait un spoil très très moche. Laissez-moi juste vous dire que vous allez vous sentir emmenés dans tous les sens sans comprendre le lien entre plusieurs éléments.

Un must must must must must read pour moi !

> Comment peut-on gérer un thriller aussi professionnellement ?

> Des personnages détestables ou sympathiques, mais réalistes

> Un lieu différent de d’habitude, dans le Nord, au lieu du sempiternel New York / Paris

> Le sujet, mais NO SPOIL

> J’avoue que j’ai un peu buggué en confondant deux vieux dans un hôpital. Est-ce que c’était fait exprès ou juste un peu confus ? A vous de vous faire votre opinion !

#fractures #franck thilliez #policier #thriller #roman

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Le Paradis de Victoria, de Cédric Charles Antoine

Le Virus a choisi cet ebook pour continuer sa rentrée littéraire... et comment dire...

Edition : Collection Lordkarsen

Genre : Aventure

Pages : 255

En surfant sur un réseau social, des milliers d’internautes, appâtés par une annonce originale, s’inscrivent dans un groupe privé afin de participer à la sélection d’un nouveau jeu organisé par une mystérieuse société. Motivés par la promesse d’un gain important, Victoria et trois autres candidats, tirés au sort pour la finale, s’envolent séparément vers une destination paradisiaque en vue de disputer les épreuves éliminatoires. Le hasard du jeu réunira une veuve, deux célibataires et un père de famille aux confins du berceau de l’humanité dans une intrigue angoissante. Au cœur d’un environnement sans repères, leur seul guide sera une tablette numérique animée par une étrange application sous la surveillance invisible des organisateurs. Ce thriller diabolique, orchestré par un scénario affûté, plongera les participants dans une torture mentale incessante, ingénieusement planifiée. Bienvenue dans « THE NUMBER » ! Les codes du paradis ont changé, notre acharnement est sans limites, notre créativité est inépuisable ! Nous maîtrisons un art absolu, à vous de le découvrir…

Bieeeen bien bien, faisons ça dans l’ordre. Je trouve que le résumé est beaucoup trop flatteur par rapport au contenu... il ne faut pas exagérer, non plus. Bien sûr, c’est ce résumé qui m’a fait acheter ce livre, donc c’était bien joué. Mais assez unfair, comme on dit en anglais.

Je vais commencer par les bons points, parce qu’on ne peut pas faire quelque chose de purement négatif. Il y a une bonne volonté de l'auteur qu'on ressent dans les pages. Il a voulu faire quelque chose de prenant. Ce n'est heureusement pas trop long donc le suspense ne faiblit pas. On sent qu'il a envie d'écrire des thrillers. Ce n'est pas non plus un polar noir lourdingue avec des flics désabusés donc ça fait plaisir, pour changer. Le choix des pays est aussi intéressant, on voit bien que l'auteur a voyagé et adoré ça.

Mais là, désolé, il faut passer à mes deux problèmes... Tout d'abord, le moins grave à mes yeux : le personnage principal est un peu étrange. C'est une Mary-Sue, et pas une Mary-Sue très logique. Elle se baigne nue devant des inconnus en Tanzanie en rigolant, mais en Islande elle se sent humiliée de se déshabiller pour se faire épiler et affirme que ce n'est pas dans son éducation. Faudrait savoir, Victoria ! Nue ou pas nue ? Et mon big problem : le style. Je ne sais pas comment décrire ça. Les dialogues ne font pas très réalistes avec trop d'infos narratives dedans, mais après tout Jean Teulé fait la même chose. Admettons. Mais laissez-moi citer quelques phrases : "L'aventure tant désirée lors des préparatifs de ce fabuleux voyage se manifestait comme dans un rêve éphémère où la pureté inaccessible venait semer sa graine de l'espérance." Quand on relit, on comprend, c'est logique, mais c'est vraiment bizarre d'écrire comme ça... Dans un dialogue : "Nos malheurs nous ont réunies dans une relation profonde basée sur la transparence." Pourquoi s'exprimer comme ça ? Pourquoi ? Je ne sais pas trop quoi dire. J'ai l'impression d'avoir lu le roman de mon petit-neveu et de ne pas oser rigoler parce qu'il a un grand sourire. Ah oui aussi : c'est auto-édité. Si vous allez sur la fiche du livre sur Amazon, vous verrez que les notes sont très élevées. Je ne comprends pas trop pour quelle raison, et je ne m’avancerai pas pour l’expliquer sinon on me taxera de virus parano. J’enjoins également l’auteur, qui répond à chaque critique négative en le prenant mal, de ne pas venir m’embêter parce que je suis un méchant virus qui fait tomber malade.

Conclusion : lisez-vous un bon Franck Thilliez.

> De bonnes intentions...

> Le style, les personnages, LE STYLE

> Faut pas exagérer sur la quatrième de couverture...

#le paradis de victoria #cédric charles antoine #aventure #roman

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La Sélection (Trilogie), de Kiera Cass

Le Virus possédait cette trilogie en ebooks depuis FORT LONGTEMPS et il a fini par céder. La couverture ne laisse rien présager de bon, n’est-ce pas ? Cette trilogie ne semble pas trèèèèès subtile ni intelligente. ET POURTANT. Le Virus va parler de la trilogie complète, plutôt que de faire un article sur chaque tome. Il ne spoilera pas !

Edition : Collection R

Genre : Dystopie

Pages : 340 en moyenne

Elles sont trente-cinq jeunes filles : la Sélection s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...

Je ne pensais pas tomber sur une trilogie aussi addictive et surtout... aussi peu bêbête. Honnêtement, quand vous lisez le résumé, vous avez l’impression que ça va être débile. Je voulais juste passer un bon moment coupable, mais ce n’était pas si coupable que ça ! 

Le résumé est assez clair. J’ai eu peur du triangle amoureux Maxon-America-Aspen, mais il ne m’a pas trop énervé. Je ne dirai rien à ce sujet pour ne pas spoiler, mais ça m’a moins agacé que prévu.

J’ai trouvé ce livre plutôt drôle, très addictif, et pour une fois je vois une dystopie LOGIQUE. La société est divisée en 8 castes. Les descendants des familles qui ont aidé le fondateur de ce pays à prendre le pouvoir sont mieux traités que les autres. C’est logique et pas mal fait.

Le personnage principal, America, est assez hardcore et fonce dans le tas comme pas permis. Ce n’est pas de la maladresse, elle aime vraiment mettre le bazar politiquement. Plutôt rafraîchissant !

Sinon, est-ce que ça fait aussi girly que la couverture ? Non, je ne trouve pas. Je me serais énervé très fort, sinon.

> Les personnages

> Les complots, le roi qui fout les jetons...

> Le suspense et les rebondissements constants

> C’est déjà assez compliqué de tomber amoureux de quelqu’un devant des caméras... pas la peine de rajouter un amour d’enfance pour faire un triangle amoureux, on s’en fiche de ça

#la sélection #kiera cass #dystopie #roman

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Si Je Reste, de Gayle Forman

Le Virus a entendu parler maiiiintes fois de ce roman terriblement triste. Alors, triste ou triste ? Triste.

Edition : OH

Genre : Drame

Pages : 220

Tout sourit à Mia, dix-sept ans, des parents formidables, bien que restés dans leur période punk, une carrière de chanteuse déjà bien lancée... La seule ombre au tableau est le choix qu'elle doit faire pour ses études : rester fidèle au premier amour de sa vie, la musique, et partir l'étudier loin de ceux qu'elle aime. Ou renoncer à sa passion. Mais un accident de voiture fait tout basculer. Ses parents sont tués sur le coup, Mia est dans un coma profond. Elle a maintenant une journée pour décider ce qu'elle veut faire : vivre ou mourir. Le seul choix qui compte, en fait. Pendant cette longue journée où son esprit est déconnecté de son corps gisant, tous ceux qu'elle rencontre sans qu'ils la voient vont peser sur sa décision. Laquelle changera cent fois... et une dernière fois encore.

Tout d’abord, je pense que vous n’avez pas trouvé le résumé très amusant. C’est sûr que c’est une histoire atroce et que ce serait le pire cauchemar de n’importe qui ! Perdre toute sa famille est la hantise de beaucoup de gens. 

Ce livre s’attaque donc à un sujet très difficile. Mia ne bouge pas et son esprit se promène dans sa chambre d’hôpital. Elle essaie de savoir si elle doit tenter de vivre pour la musique et son petit ami, ou tout laisser tomber et mourir. C’est quand même très hard, comme choix. Chacun sa sensibilité sur ce sujet : on peut se dire “Oh mais c’est facile, il faut qu’elle vive !”. Selon les personnes de sa famille qui sont décédées, on change d’avis. L’une des victimes m’a fait penser qu’il valait mieux qu’elle parte. Attendez-vous donc à bien réfléchir en lisant ce livre !

Mia se souvient de toute sa vie, et c’était là mon problème : elle nous raconte tout rétrospectivement ou presque. Ils sont morts, donc à quoi bon ? On a du mal à s’attacher à ses parents maintenant qu’ils sont décédés. La quantité d’informations à leur sujet n’y change rien, en tout cas pour moi. Mais ça brise quand même le cœur. 

Je ne spoile bien évidemment pas la décision finale de Mia. Ce n’est pas un long roman, alors n’hésitez pas à voir ce que ça donne !

> Un thème puissant

> J’ai aimé le style

> On vous a proposé un truc triste et c’est effectivement triste

> De légères longueurs sur la famille ultra éloignée de Mia

#si je reste #gayle forman #drame #roman

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La Fille du Train, de Paula Hawkins

Alerte best-seller ! Mais pourquoi lire un thriller best-seller quand on peut lire du Lisa Gardner et pourrir son été avec une histoire ultra méga glauquissime ? Ben pour savoir pourquoi c’est un best-seller, pardi ! Le Virus s’est penché sur La Fille du Train.

Edition : Sonatine

Genre : Thriller

Pages : 378

Vous ne voyagerez plus jamais comme avant... Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller et revenir de Londres. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe une jolie maison. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu'elle aperçoit derrière la vitre : Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l'être par le passé avec son mari, avant qu'il ne la trompe, avant qu'il ne la quitte. Mais un matin, elle découvre un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu... Ce thriller exceptionnel connaît un succès incroyable depuis sa sortie. 1er des ventes aux Etats-Unis, en Angleterre et au Canada, traduit en plus de 26 langues, il est en cours d'adaptation cinématographique. Il vous suffit d'ouvrir ce livre et de vous laisser entraîner dans le piège paranoïaque et jubilatoire qu'il vous tend pour comprendre à quel point cette publication fait figure d’événement.

J’ai aimé ce livre ! Il est écrit de façon très efficace et dynamique. Le début est un peu lent, mais heureusement ça s’accélère par la suite. La psychologie des personnages est réaliste. Les chapitres s’enchaînent, c’est très addictif, je comprends pourquoi ce livre s’est aussi bien vendu. Les pièces du puzzle se mettent en place lentement mais sûrement.

La narration est partagée entre trois (je crois ?) personnages féminins qui évidemment vont se rapprocher au fur et à mesure. Si vous avez lu énormément de thrillers psychologiques, vous n’allez pas trouver ce livre très surprenant. Peut-être pas jusqu’à deviner la fin au bout de 5 pages, mais vous n’allez pas être choqué du déroulement des événements.

Mais tout de même, ce livre est une bonne surprise au niveau de sa construction ! Diviser chaque journée en matin / fin d’après-midi (puis d’autres périodes lorsque l’histoire avance) est une bonne idée. 

Je vous recommande ce roman si vous n’êtes pas un spécialiste mondial du thriller ou si vous ne voulez pas trop vous prendre la tête à devoir resté concentré comme pas possible pour comprendre ce qu’il se passe.

> Un thriller efficace

> Une construction intéressante avec les narratrices et les périodes de la journée

> Vraiment très très addictif une fois qu’on a dépassé la lenteur du début

> Pas le thriller le plus original du monde

#la fille du train #paula hawkins #thriller #roman

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I Hate Myselfie: A Collection of Essays by Shane Dawson, de Shane Dawson

Un livre en anglais, attention ! Le Virus aime bien le Youtuber Shane Dawson et a commencé à la regarder il y a... très longtemps. Il voulait en savoir plus sur son passé, qui lui semblait très différent de sa vie actuelle. Et il avait bien raison...

Edition : Keyword Press

Genre : Essais sur la vie quotidienne

Pages : 240

[Insérez ici un résumé en anglais affirmant que Shane Dawson est célèbre]

En quoi la vie d’un Youtuber américain aurait le moindre intérêt pour moi, petit virus ? Eh bien aujourd’hui, Shane Dawson est un jeune homme à qui tout semble sourire. Il est beau, mince, drôle, célèbre. Sauf que ça n’a pas toujours été le cas. Shane Dawson n’était pas totalement le paria de son lycée parce que beaucoup d’élèves étaient aussi obèses que lui, mais il avait une vie très différente.

J’ai lu des critiques affirmant que ce livre faisait du “fat shaming”, ce qui signifie se moquer méchamment des personnes en surpoids. Le petit détail, c’est que Shane explique en détail à quel point son alimentation était catastrophique, en particulier le chapitre qui montre son addiction au sucre artificiel qui l’a mené directement aux urgences plusieurs fois. Ce n’est pas très sain de faire ça, si vous vous sentez insulté par ce chapitre c’est assez inquiétant. Shane explique crûment pourquoi il était immense et mal dans sa peau, à chacun de faire ses conclusions mais il ne pense pas à mal en racontant son ancien comportement.

Pour quelqu’un qui a vécu la même chose que lui aux USA, je pense que ce livre présente peu d’intérêt. Pour moi qui ne connaissais pas grand-chose au vrai quotidien d’un Américain pas trop star et pas trop rejeté, c’était très intéressant. Le fait que ce soit Shane Dawson disparaît assez vite, puisqu’il ne parle pas vraiment de sa notoriété.

En résumé, une collection de petites histoires qui vont du bizarre au flippant, mais toujours avec son humour rentre-dedans ! Si vous aimez Shane Dawson, forcez-vous à lire en anglais et ça va vous plaire !

> L’humour

> Intéressant et inquiétant à la fois, car le quotidien d’un Américain peut sembler inquiétant quand on voit certains extrêmes

> Encore une fois l’humour qui ne va certainement pas plaire à tout le monde. Des fois c’est du millième degré, et je comprends que des gens le prennent mal. Par exemple, il parle bizarrement de sa mère dans un chapitre, mais vu comme elle est en vidéo je pense qu’elle a rigolé en lisant ça...

#i hate myselfie #shane dawson #essais #nouvelles

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Marie-Antoinette: Carnet secret d'une reine, de Benjamin Lacombe

Le Virus est vraiment très fan de Benjamin Lacombe. Il a acheté ce livre au Salon du Livre pour le faire dédicacer par l’auteur-illustrateur !

Edition : Soleil

Genre : Histoire

Pages : 96

Qui n'a jamais rêvé de s'immerger dans l'intimité de Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, dernière reine de France et de Navarre, femme célèbre et controversée devenue un véritable mythe ? Sous la forme d'une belle édition à la fabrication soignée, nous vous proposons de découvrir son journal intime. Porté par Benjamin Lacombe, accompagné par le regard de Cecile Berly, historienne, spécialiste de Marie-Antoinette, ce carnet d'une richesse graphique inouïe (peintures, aquarelles, crayonnes) mêlera certaines des lettres authentiques de Marie-Antoinette, à celles, fictives, du Comte Fersen avec lequel elle entretenait une relation privilégiée. Un livre exceptionnel pour les amateurs d'Histoire et de beaux ouvrages illustrés.

Bon, déjà, c’est terriblement BIEN DESSINÉ, on ne peut pas dire le contraire. Benjamin Lacombe a encore fait un travail incroyable dans cet album où se côtoient des textes inspirés des lettres de Marie-Antoinette et des dessins magnifiques. 

Si vous ne vous y connaissez pas trop sur ce personnage, foncez. C’est une période passionnante historiquement et visuellement, et comme cet album condense les deux... 

Bien sûr, 96 pages, ça peut sembler court. Sauf que vous allez avoir envie de l’ouvrir tous les jours, ce livre... il est tellement beau ! Je ne peux que vous conseiller de vous ruiner pour Benjamin Lacombe. Il le mérite tellement... J’en aurai d’autres en stock à vous présenter !

> LES DESSINS, PAR TOUTATIS

> Les textes intéressants, même quand on connaît déjà tout ça par cœur

> Un très beau livre dans l’ensemble

> La Révolution française est sans doute l’époque qui m’intéresse le plus

> Ça va peut-être paraître ridicule comme point négatif, mais je trouve toutes les illustrations de l’album meilleures que celle choisie pour la couverture... comme quoi !

#marie-antoinette carnet secret d'une reine #benjamin lacombe #histoire #album #révolution française

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Le Magasin des Suicides, de Jean Teulé

Le Virus hésitait entre la BD, le dessin animé et le roman... ben ce sera le roman en premier !

Edition : Pocket

Genre : Humour

Pages : 157

Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre...

Quand on voit un résumé pareil, on se dit qu’il faut absolument que l’auteur aille jusqu’au bout des choses... Ça tombe bien, c’est Jean Teulé ! Jean Teulé adore l’abus total donc ce livre est incroyable. Heureusement, il n’est pas trop long sinon ça risquerait de devenir répétitif. 

J’ai adoré les personnages plus déprimants les uns que les autres, sauf le petit Alan qui est l’horreur absolue de sa famille : il est joyeux. Est-ce qu’Alan va réussir à convertir sa famille à son terrifiant mode de pensée ? Suspeeeeense.

J’ai aussi apprécié de voir comment le suicide pourrait être utilisé comme moyen de faire de l’argent, et là Jean Teulé y va à fond. Tout ce qui existe est vendu, et même des trouvailles de l’auteur en prime. C’est glauque mais ça ne met jamais le moral à zéro, même dans les moments très cyniques avec un humour noir incroyable. 

Je recommande ce livre qui commence à devenir un classique, ce que faisait Jean Teulé avant de se jeter dans les romans historiques... profitez-en !

> Une histoire originale

> Les personnages hauts en couleurs (enfin, façon de parler)

> Le style grinçant et dynamique

> Ça s’essouffle un petit peu, mais rapidement l’histoire change donc ce n’est pas tellement un défaut.

#le magasin des suicides #jean teulé #humour #roman

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Dilemma T.1, de Hajime et Tatsuya Tôji

Le Virus avait aperçu ce manga à la Japan Expo. Il aime bien les manga glauques et a senti quelque chose. Alors ? Est-ce que c’est bien du genre Survival ou pas ?

Edition : Kommiku éditions

Genre : Survival

Pages : 192

Yuzuru n'est guère enchanté d'aller dans une nouvelle école. Pas très sociable, il préfère être seul et serait même prêt à souhaiter la mort de ses nouveaux camarades pour ne pas affronter cette épreuve... Lorsqu'il arrive dans sa nouvelle classe, le drame commence : tous les élèves et le professeur sont mort, allongés sur le sol. Encore qu'il est encore sous le choc et dans un état de panique total, Wabiko, une jeune fille qui prétend être Dieu, entre en contact avec lui. Elle le plonge dans un dilemme infernal et lui demande de choisir qui elle doit ressusciter et qui elle doit laisser pour mort. Un choix impossible...

Bon, tout d’abord, oui : la police sur la couverture est SUPER. MOCHE. Voilà, c’est dit, c’est trop bizarre.

Heureusement, DANS le manga, c’est très bien dessiné ! Le héros est une sorte de mec trop dark tu vois, qui sent qu’il ne va pas s’intégrer à sa nouvelle classe parce qu’il est différent des autres et tout. Un thème extrêmement récurrent dans les manga, quoi. SAUF QUE le héros va rapidement se calmer avec la darkitude : quand il arrive dans sa nouvelle classe, tout le monde est mort.

On va dire que ça détend.

Impossible d’aller plus loin sans spoiler non stop, donc je vais juste dire que ce premier tome est une sacrée entrée en matière et que je suis très très très pressé de lire la suite (malheureusement, il n’y a pas de virus). C’est effectivement un manga Survival pas trop classique.

> Le scénario

> Les dessins

> L’un des personnages que j’aime déjà beaucoup

> Du grand délire, mine de rien !

> Dommage que la déesse ressemble à ça physiquement. J’aurais préféré une créature glauquissime et pas une petite fille, je pense !

> C’EST QUOI CETTE POLICE MOCHE SUR LA COUVERTURE

#dilemma #hajime #tatsuya tôji #survival #jeu de massacre #manga

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Secret T.1, de Yoshiki Tonogai

Le Virus avait aimé Doubt et Judge... alors c’est reparti !

Edition : Ki-oon

Genre : Jeu de massacre

Pages : 244

"J'ai la preuve que trois meurtriers se cachent parmi vous.' Ces paroles accusatrices lancées par un psychiatre à six des élèves rescapés d'un tragique accident de bus sont immédiatement suivies d'un ultimatum implacable : les trois coupables ont une semaine pour avouer leurs crimes et se repentir, sans quoi ils seront dénoncés aux autorités... Encore sous le choc de la catastrophe qui a décimé la majorité de leur classe, les six lycéens se lancent dans une course contre la montre infernale pour prouver leur innocence. Mais à qui faire confiance quand tout le monde cache un secret ? Après Doubt et Judge, découvrez Secret, le dernier jeu de massacre du machiavélique Yoshiki Tonogai !

Difficile de parler de ce manga sans spoiler salement... donc je vais juste vous donner mes impressions ! 

Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un huis-clos comme Doubt ni d’un jeu comme Judge (pas très drôle comme jeu, j’en conviens, mais c’était censé être un jeu). Ici, on a plutôt affaire à une histoire mystérieuse, presque un manga policier. Mais quelque chose me dit que la suite va nous confirmer qu’il s’agit bien de Yoshiki Tonogai, puisque l’ambiance devient de plus en plus glauque ! 

A confirmer, donc. J’aurai le tome 2 sous peu donc je pourrai en dire un peu plus. Là, c’est très difficile. On se demande vraiment qui pourrait faire partie de ces trois meurtriers, et qui les plonge dans cette sale ambiance !

> Les dessins toujours impeccables

> L’ambiance qui devient bizarre

> Yoshiki Tonogai se renouvelle et ne nous propose pas un plagiat de lui-même, l’histoire est très différente de ses autres œuvres (à part que des gens ont des choses à se reprocher)

> Il ne se passe pas énormément de choses dans ce tome 1, donc l’acheter et attendre plusieurs mois avant le 2 n’était pas la meilleure idée du siècle

#secret #yoshiki tonogai #jeu de massacre #manga

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Rage, de Stephen King/Richard Bachman

Le Virus est tombé par hasard sur ce livre à la bibliothèque... En quoi est-ce intéressant ? Eh bien ce livre est interdit de réédition ! Ça ne veut pas dire que vous n’avez pas le droit de l’acheter, mais il devient difficile à trouver parce qu’il n’y en a aucun qui sortira. Pourquoi ? Est-ce mérité ? Le Virus y répond !

Edition : Albin Michel

Genre : Suspense

Pages : 244

Il est neuf heures cinq du matin et Charlie Decker regarde un écureuil courir sur la pelouse devant le lycée de Placerville pendant que Mme Underwood donne son cour d'algèbre. Après quelques minutes passées en classe, Charlie est convoqué chez le directeur, M. Denver. Ce dernier annonce à Charlie qu'il va être admis dans une école spécialisée pour avoir commis toutes sortes d'infractions au lycée. Mais Charlie ne veut pas abandonner là ! Après avoir poussé le directeur à bout, il se dirige vers son casier, y saisit un revolver et des munitions puis met le feu à tous ses bouquins scolaires et à son casier. Mme Underwood qui donnait toujours son cours aperçoit Charlie qui ouvre la porte pour entrer dans la classe. Après avoir pu dire quelques mots, l'élève sort son revolver et tire sur son prof. Elle est morte sur le coup ! Toute la classe est désormais prise en otage.

Après avoir lu ce résumé, vous imaginez quel genre de malaise a pu naître aux Etats-Unis. Des adolescents fous ont commis des massacres dans leur lycée et on a retrouvé un peu trop souvent ce livre dans leur bibliothèque. Stephen King (sous le pseudo Richard Bachman) a préféré faire arrêter l’édition de ce roman.

C’est un débat très complexe. Est-ce que c’est de la faute de l’auteur si des gens déséquilibrés s’identifient au personnage et veulent faire la même chose que lui ? Non, franchement. J’ai lu Le Portrait de Dorian Gray sans faire de ma vie une débauche totale. J’ai lu la totalité d’Amélie Nothomb et je ne fais rien de bizarre. (enfin pas trop)

Mais bon, c’est la décision de l’auteur, on n’y peut rien. Stephen King a rappelé que le plus grand fautif dans cette histoire était le port d’armes et pas son livre, et il a eu raison de le dire clairement.

OK, c’est bon pour l’intro ! Est-ce que ce livre m’a donné envie d’aller en classe et de me servir d’un flingue ? Non. Est-ce que j’ai compris l’état d’esprit du héros ! ... oui. Et c’est ça qui a dû faire craquer des gens peu équilibrés et déjà prêts à faire du mal. On comprend pourquoi le héros souffre. On comprend sa colère, son pétage de plombs prémédité mais quand même soudain. On comprend pourquoi il ne veut parler à personne et “profiter” de son premier instant de calme depuis trop longtemps. On comprend mais on n’est pas obligé de trouver ça cool... heureusement.

Très rapidement, on arrête de s’inquiéter pour les élèves car ils discutent et passent calmement le temps. Et c’est sûrement ça le problème : on ne considère plus le preneur d’otages comme un danger ! On se demande juste ce qu’il va se passer, comment ça va finir. Ça ne va pas jusqu’à l’empathie, mais c’est déjà un peu beaucoup de cesser d’avoir peur de lui.

Mais évidemment, c’est Stephen King. Stephen King n’a pas spécialement de pulsions pour massacrer tout le monde, sinon l’écriture ne lui suffirait plus je pense. Donc il a fait ça pour nous donner un MALAISE TOTAL. Et c’est très très réussi...

Si vous êtes un peu fragile et que vous vous faites harceler au lycée, allez en parler à un psychologue mais évitez de lire ce livre, si possible... Vous risquez de trouver la situation tout-à-fait normale sous le coup de la tristesse et ce serait regrettable pour tout le monde comme pour vous. Peut-être que votre serviteur est trop réceptif à ce genre de sentiments, mais il n’a pas été interdit à la réédition pour rien. Voilà !

> Un sujet dont il faut parler, je trouve

> Très bien écrit, du suspense... du Stephen King en fait

> Un livre qui provoque des sentiments ambigus, et je mets ça dans les points positifs...

> ... et également dans les points négatifs parce que c’est un peu malsain.

> Je trouve quand même les élèves très calmes... Personnellement j’aurais pleuré non stop...

#rage #stephen king #richard bachman #suspense #roman

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Egghead: Or, You Can't Survive on Ideas Alone, de Bo Burnham

Le Virus ne lit presque jamais de poésie. Mais alors de la poésie en anglais ! De la poésie HUMORISTIQUE ET INTELLIGENTE ? C’est trop. Est-ce que c’était trop ? Non, c’était génial. Le Virus a connu Bo Burnham en regardant son spectacle sur Youtube. 

Edition : Grand Central Publishing

Genre : Poésie

Pages : 240

Une collection étrange et charmante de poèmes, écrits et illustrations délicieusement absurdes, par l’un des jeunes comédiens les plus populaires d’aujourd’hui...

Est-ce qu’il faut un bon niveau d’anglais pour comprendre ce livre ? Oui, quand même, je trouve. C’est drôle et intelligent, mais si on ne comprend rien c’est juste... joli. C’est joli à dire à voix haute. Autant essayer quand même, dans ce cas !

Pour ma part, j’ai tout compris et j’adore. C’est peut-être la seule poésie en-dehors d’Edgar Allan Poe que je puisse lire sans soupirer. Je suis un virus pas très poétique dans sa petite tête. Pour ceux qui ont aimé le spectacle “What.” : c’est le même humour étrange et plein de malice. Donc c’est génial !

Je ne peux pas vraiment en dire plus. Les poèmes sont courts, les illustrations jolies et ironiques... voilà ! 

> Des poèmes drôles, courts, sur des sujets intéressants

> Des illustrations qui vont très bien avec tous les thèmes

> Il faut encourager la poésie !

> Je ne peux pas me marier avec Bo Burnham parce qu’il ne sait pas que j’existe

#egghead #bo burnham #poésie

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Evariste, de François-Henri Désérable

Le Virus avait beaucoup aimé le livre précédent de François-Henri Désérable, “Tu montreras ma tête au peuple”, qui était un ensemble d’essais sur différents personnages de la Révolution française. Cette fois-ci, il s’attaque à Evariste Galois, mathématicien génial fauché à vingt ans d’une façon qu’on pourrait qualifier de DOMMAGE.

Edition : Gallimard

Genre : Histoire

Pages : 176

A quinze ans, Evariste Galois découvre les mathématiques ; à dix-huit, il les révolutionne ; à vingt, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l'amour et la mort à l'aube, sur le pré. C'est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

J’ai vu pas mal de critiques négatives de ce livre, qu’il y a trop de références historiques à plein de choses... C’est une sorte d’essai historique, pas un livre d’Histoire. Ce n’est pas non plus Wikipédia donc il y a des envolées lyriques. François-Henri Désérable maîtrise son vocabulaire et n’a pas peur de l’utiliser. On voit tout de suite la différence entre les gens qui savent écrire et ceux qui essaient d’avoir l’air intelligent : il fait partie de la première catégorie. 

Oui, il faut se concentrer sur chaque phrase. Mais ce n’est pas une corvée ! La langue française est belle et ce livre ne fait pas 900 pages, après tout. Vous allez apprendre beaucoup de choses, prendre des notes si vous le voulez et chercher ailleurs pour avoir encore plus de détails. Si vous n’aimez pas vous plonger dans une époque et apprendre de nouvelles choses, ce n’est pas la peine d’acheter ce livre pour le sous-noter. 

Ce livre raconte la vie d’Evariste, attention, ce n’est pas une succession de hors-sujet. On sent que l’auteur respecte les scientifiques, et c’est très agréable pour un petit virus !

> Le sujet ! Evariste Galois est fascinant

> Plus d’amour de la science que je n’en avais quand j’étais en prépa, ça c’est clair

> Du beau vocabulaire, du beau français, c’est beau quoi

> Des références historiques partout

> Il y a toujours la petite habitude de François-Henri de placer des petites scènes hot avec un vocabulaire grivois, c’est pas forcément utile mais ça fait sourire

#evariste #françois-henri désérable #histoire #roman