Tumgik
incoercible · 6 months
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Je suis en mer, sur un bateau. Entre chien et loup, je perçois les vagues qui, en dent de scie, nous rencontrent. Nous mène à danser lentement comme sur un piano effleuré de doigts timides, timides ou fatigués de l’être.
Le soleil tombe, le gris et le bleu se mêlent à la brume et je ne vois plus de relief, je ne vois que du mouvement. Je n’ai pas froid, car je suis semi-présente. Mais je vois, je vois quand même que les bleu sont forts et les gris sont riches, je vois la brume ravie de les revoir : ces couleurs amples et discrètes qui ensemble créent le ton des gros orages… la brume pèse ici, rappelle que l’eau est maîtresse. Sous toutes ses formes.
Je suis sur un bateau, je n’entend plus rien. Je ne vois que le mouvement et l’ombre des vagues sur elles-mêmes. Le blanc golden de la mousse sous la lumière de la lune. Je peux voir loin, l’horizon. Mais je ne regarde pas. Je pourrais reprendre la barre et ajuster la trajectoire. Me confronter aux éléments pour reprendre le cap. Pourquoi faudrait-il s’y confronter, elles qui ne font que s’enrouler par essence, soumises à la gravité ?
Je sens quelques gouttes sur le visage, le goût du sel sur les lèvres. Les mains trempées, les yeux plissés mais je me sens respirer. Les craquelures de peintures sur la rembardes pincent ma peau et s'engouffrent sous mes ongles, comme si finalement je m'accrochais à ce vaisseau... mon vaisseau, huilé et las, prenant la tangente, en secret.
Je suis sur un bateau, et fatiguée de l’être.
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incoercible · 1 year
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Même si j'essayais d’être honnête, même si je suais à évincer mes biais, serais-je en capacité de jurer mes grand dieux au nom de la vérité que ce que je retranscris ici s'apparente au réel ? AUX FAITS. Quand plusieurs yeux observent, différentes scène se jouent au même endroit au même moment. Si tout est relatif, si rien n'est absolu, si tout est interdépendant, la vérité a-t-elle une place? une réelle consistance ? La vérité n'est-elle qu'une secousse ? Puisque l'on ne cesse de la chercher, le plus souvent par induction, à quel point sommes-nous voués à pousser ce rocher qui éternellement nous bloquera la vue ? Et d'ailleurs y-a-t-il un panorama à la clef, autre que la fresque de nos propres aspirations? Est-il possible d'être ouvert et de regarder les choses comme un tableau que l'on aime pas sans ressentir de la tendresse pour nos propres faiblesses que l'on savaient présentes et timides à émerger au grand jour par l’aveu, l’aveu infidèle - sous emprise - satisfaite de l'égo infantile ? De notre cœur, de notre âme, de notre conscience, de notre corps, de notre cerveau, lequel est le plus vieux. Qui d'eux cinq, forts de toutes leur dimensions d'ancrage, possède la réponse ? Ne serait-ce qu'un fragment
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incoercible · 2 years
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Brunette t’as tout, salope de miséreuse médiocre. Y a t il un ange pour descendre te claquer le buffet ou es-tu enfin et pour toujours unis avec le vide ?
Joins toi à eux et inonde ce monde bâtard d’immondices virales ou le rien domine, ou la rage coulent lentement a défaut de le laisser exploser entre tes deux tempes. Doppler d’insultes envoyées à celles qui courageusement t’aimes et accepte de se salir les mains à te porter vers le haut. Elle dont les épaules larges craquellent inéluctablement, et qui pour qui aimer c’est entendre les cris d’une voix de haine dans le noir. La voix du mal ancrée en toi, souillant ta bouche et ta langue de cette gouaille noir qui cerise enfin ce gâteau d’alibi que tu montes en scred, parées de bonnes intentions.
Désormais je me rends compte à nouveau que personne ne savoure.
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incoercible · 2 years
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Incoercible ou l’attrait pour le noir, le vide, le sourd, le brûlant sol compact et l’espoir exaltant de s’y voir éclatée.
Au moins y avait de la vérité, c’était vivant, meurtri mais vivant, disruptif mais vivant, sale, acide, vile, inconsolable, mais vivant. Au moins je vivais inside tout le bordel de dehors, je suais de crainte au son des talons du diable, cachée dans le noir sans laisser un souffle s’échapper de ma bouche. Au moins j’étais insoumise et réelle, venimeuse pour moi-même, loin du déséquilibre induit par une vie saine ou l’on admire le soleil, les étoiles et l’après. Connerie humaine, ai-je été avalée par mon égo en costume, qui par dédain efface, corrige et annule mes tentatives de percer le carcan dégueulasse, qu’hypocritement je passe, tous les jours tous les soirs. Y avait du bon dans la noyade, comme quand tu manques de te péter la gueule ou de crever par accident, cette sueur froide qui tétanise et l’euphorie timide qui s’en suit. Ça me dégoute de ne plus pouvoir l’être. Ai-je l’audace du bien portant ? Ou est la poésie, celle du sinistre et de l’obscure, celle où la lumière pénètre lentement, intangible et fugace, qui te fait croire qu’au fond de toi il y a du bon, qu’il te faut juste courir jusqu’à t’éclater les genoux en sang pour sentir, une seconde, l’apaisement d’une course vive et animale. Toutes ces femmes si intenses, les vraies, pas les sombres putes au visage d’interface google design de sa race, ça me dégoute de ne plus pouvoir vomir tranquillement mes entrailles. De ne plus souffrir de voir les choses réellement, de ne plus ressentir les symptômes des malheureux qui deviennent fou. De ceux qui ont perdu la tête a vouloir ce que j’ai : du recul sur l’addiction, l’alcool et l’arnaque ultime que représente l’existence sur cette planète où chacun chie sur tout. Au moins j’étais dehors, je sentais la pierre, je goutais la pluie, je vivais le risque, je m’habillais de doute, je puisais en moi le carburant fossile de mes croyances perdues, de mes rêves éclatés. Au moins j’entendais ce qu’elles me disaient, je voyais leur cœur battre, je savais que le mal ne l’était que par convention. C’était l’expression de l’amour plein de vices, celui qui n’est pas lisse, qui se refuse poliment à exister à côté de ses pompes. A n’être qu’un rien dans un trou noir. C’était du vin dans le grand tout, c’était de l’art universel, c’était la gloire du hasard, sa victoire sur le zèle. C’était du sel nucléaire, de l’hélium quantique, c’était l’hiver seule dans le froid, parfumé du confort des autres.
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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A ce moment précis, tout ce que j'observe ne se résume qu'à de la pourriture. Images negatives, ressentis morts à plat par terre, tu par mille horizons plus obscures que les méandres de l'ame. Ce sont les ames trahies et violées de ceux qui vivent auc alentours, à des KMMM AUX ALENTOURS que je constate. Le moindre geste, la moindre cause et le moindre effet m'irrite, me pulverise et m'INCITE A COGNER mais. Est ce reel? La depedance la perfidie les complexe l'infamie l'avarice le profit EST CE LE MONDE? Ou encore toi qui m'inhibe et me complexe, me pousse à la reflecion au point de ne plus savoir si je touche le sol, ME LAISSEEAS TU M'EXPRIMER m'epoumonner des milles vers qui m'inondent la gorge, mais que par pudeur et par peur je réfréne??!!!!!! suis je ..
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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Alyssa Serpa / Seven Years
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incoercible · 8 years
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J'écrirai sur ton corps.
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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Will Sutton
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incoercible · 8 years
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incoercible · 8 years
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