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FOIRE | Après deux années sous une chape de plomb, la foire 1-54 de Marrakech renoue avec le succès
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Le salon dédié à l’art contemporain africain marque le redémarrage du tourisme de luxe dans une ville durement frappée par trois confinements drastiques.
  Cette année, si quelques exposants d’1-54 s’en tiennent encore à un « art d’hôtel », platement décoratif ou foncièrement mièvre, plusieurs stands sortent du lot comme le solo show de l’Angolaise Ana Silva chez Magnin-A, dont les broderies sur des toiles de jute délaissées ou des tissus plastifiés abordent de front les questions écologiques, ou les photos de Mouna Saboni traversées d’écriture à la galerie 127.
  « On a un enthousiasme de la part des collectionneurs de Rabat et Casablanca qui n’étaient pas forcément aussi empressés les années précédentes », constate la fille du peintre Hassan El Glaoui. Les galeries marocaines se sont mises au diapason du continent, en recrutant de jeunes artistes d’Afrique subsaharienne. « Les Marocains commencent enfin à comprendre qu’ils sont eux aussi Africains », ironise un marchand.
[...]
  > Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3lz0DUN
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PORTRAIT | AKAA : l’artiste malien Abdoulaye Konaté invite à la découverte de la création africaine
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"Ses tapisseries, peintures, sculptures peuplent des collections et musées dans le monde entier. Né en 1953 à Diré, au Mali, Abdoulaye Konaté figure parmi les plus grands noms de l’art contemporain. AKAA, la plus grande foire française pour les artistes d’Afrique et de ses diasporas, accueille neuf œuvres monumentales du maître des toiles de bazin tissées avec leur gamme de couleurs infinie. Jusqu’au 23 octobre, au Carreau du temple au cœur de Paris. Entretien.
  RFI : Vos œuvres majestueuses, exposées ici à AKAA par la Galerie 38 de Casablanca, représentent une sorte de traversée des cultures du Sahel et du patrimoine Touareg et Peul. À travers vos tableaux, créés à partir du bazin, ce tissu malien traditionnel, vous avez cherché à rendre hommage à l’art du tissage de cette région, mais aussi aux femmes qui jouent un très grand rôle dans la fabrication et la transmission de ce savoir-faire.
  Abdoulaye Konaté : Sur cette œuvre, par exemple, vous avez un symbole dogon, en même temps, vous avez des cercles en rond qui sont des éléments brodés par les femmes marocaines. Et au centre de la pièce, vous avez le tissage d’un grand maître marocain, l’un des derniers grands maîtres des tissages textiles au Maroc. Avec le bazin qu’on trouve au Mali, j’essaie de fusionner tout cela pour rendre visible ce fil rouge qui passe entre le Maghreb et le Sahel."
...
  > Début de l'article de Siegfried Forster publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3NxjSIm
Karin Barlet's insight:
Sur la foire AKAA, voir aussi :
- "Avec la foire Akaa, l’art contemporain africain s’ancre à Paris" , Le Point https://bit.ly/3sVsH5b - "EN IMAGES. Foire d'art contemporain africain AKAA : quand ils créent en recyclant" , France TV INFO https://bit.ly/3FCfTYU - "Culture : la foire Akaa, vitrine de l’art contemporain africain, revit à Paris", RFI https://bit.ly/3h9kJms - "Foires Paris + et AKAA : les coups de cœur du « Monde Afrique »", Le Monde https://bit.ly/3UiqeNJ
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FOIRE | Foire 1-54 : l'art contemporain africain à nouveau en parade à Londres
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REPORTAGE. Créée par la Marocaine Touria El Glaoui, la Foire 1-54, à la fois lieu et moment privilégié du marché de l’art contemporain africain, tient sa 10e édition.
  [...] du 13 au 16 octobre, la Somerset House, en plein cœur de la capitale anglaise, accueille 50 galeries venues de 21 pays. Il y a 50 exposants, dont 16 issus du continent africain, mais aussi 14 qui viennent pour la première fois. Ainsi d'Albertz Benda (New York), de Galleria Poggiali (Milan, Florence), de Portas Vilaseca Galeria (Rio de Janeiro) et de Selebe Yoon (Dakar). Les exposants présentent plus de 130 artistes qui s'expriment au travers d'un éventail de médiums, de la peinture à la sculpture et à la photographie en passant par des techniques mixtes et des installations. [...]
  Dès le jour d'ouverture, les ventes ont commencé à un bon rythme. Présentées par la galerie Nosco, toutes les œuvres de la Franco-Algérienne Isabelle. D étaient déjà vendues. Au crochet, elle réalise des tableaux sculptures, organiques et colorés qui attirent le regard. L'artiste explique qu'elle a voulu transformer les « traumas en beauté ». [...]
  Au cœur de la Foire, l'installation O Barco / Le Bateau de l'artiste Grada Kilomba, née à Lisbonne et vivant à Berlin, occupe le centre de la cour du Somerset House. L'installation de 32 mètres de long et composée de 140 blocs représente la « cale » inférieure d'un navire négrier européen. Sur les blocs carbonisés, des poèmes écrits en 6 langues.
  > Extraits de l'article de Sylvie Rantrua publié sur lepoint.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3TdfuA0
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PORTRAIT | Ibrahim Mahama : « La valeur de mon art n’est pas marchande, elle est sociale »
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Reconnu à l’international, le plasticien ghanéen présente sa première exposition monographique en France. L’occasion pour lui de réinvestir son travail au niveau local, dans son centre d’art situé à Tamale, sa ville natale.
  « Je suis déprimé à l’idée de devoir voyager tout le temps », avoue sans détour Ibrahim Mahama, de passage à Nantes pour présenter son exposition, The Memory of Love, installée au Frac des Pays de la Loire, avant de s’envoler pour Tunis. Pas de répit pour le nouveau visage de l’art contemporain africain, qui s’est fait un nom à l’international en participant à des manifestations de renom (Biennale de Venise 2015 et 2019, Documenta 2017 et Biennale de Sydney 2020).
  Ses installations monumentales, basées sur la récupération de matériaux utilitaires comme les sacs en toile de jute enveloppant musées, théâtres et autres ministères, ont fait le tour du monde. Le poulain de la célèbre galerie White Cube de Londres, qui a pour habitude d’investir l’espace urbain, propose une autre lecture de cette fibre textile servant habituellement à transporter le cacao, commerce instauré après l’indépendance du Ghana par les Britanniques, à la sueur des hommes. Ainsi, sur le toit de l’espace nantais, les sacs en jute se retrouvent hissés comme des drapeaux. Un clin d’œil à la matière de prédilection du plasticien de 35 ans, qui la délaisse toutefois peu à peu au profit d’autres matériaux.
(...)
> Début de l'article de Eva Sauphie publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3RQu3c3 
Karin Barlet's insight:
Exposition THE MEMORY OF LOVE - IBRAHIM MAHAMA FRAC des pays de la Loire, Nantes 02.07.22 / 02.10.22
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PORTRAIT | RDC-Belgique : le Rwandais Dorcy Rugamba, entre art total et mémoire coloniale – Jeune Afrique
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Avec « Les Restes suprêmes », qui aura marqué la Biennale Dak’art 2022, l’artiste rwandais poursuit son cheminement engagé dans les sombres replis de l’histoire de la colonisation en Afrique. 
  S’il fallait résumer en trois spectacles et un fil rouge le parcours artistique engagé de Dorcy Rugamba, dont le dernier opus vient de marquer la 14e édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2022), le choix serait vite fait. Au crépuscule des années 1990, le dramaturge et comédien rwandais, formé au conservatoire de Liège après avoir quitté son pays natal aux premiers jours du génocide perpétré contre les Tutsi [...], participe à Rwanda 1994. Une œuvre totale, longue de six heures, où s’entremêlent le récit biographique d’une rescapée (...), un chœur accompagné par un orchestre de chambre, mais aussi performance vidéo et théâtre documentaire. [...] Cette fois, avec Les Restes suprêmes, qu’il définit comme « une œuvre plastique et performative », Dorcy Rugamba donne forme, à travers une installation atypique dans laquelle évoluent les comédiens, à une obsession ancienne, née en 1995, lors de sa première visite au musée de Tervuren, en Belgique, sur le pillage des œuvres africaines par les colonisateurs. [...] S’inspirant notamment du film réalisé par Chris Marker et Alain Resnais au début des années 1950, Les Statues meurent aussi, [...], Dorcy Rugamba reprend à son compte cette interrogation que formulait alors Alain Resnais : « En France, pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au Musée de l’homme, tandis que les vestiges de l’art grec ou égyptien sont mis en valeur au Louvre ? »
  > Extraits de l'article de Mehdi Ba publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3xHF7iW 
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BIENNALE | A la Biennale de Dakar, les artistes revisitent le passé du continent
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L’événement révèle l’effervescence d’une ville qui s’impose comme un carrefour culturel du continent.
  [L'] installation [de Fally Sene Sow] aux accents d’apocalypse écologique est l’un des clous de la Biennale de Dakar – Dak’Art – qui a ouvert ses portes jeudi 19 mai dans l’ancien palais de justice sous le libellé de I Ndaffa (« forger » en langue sérère). « Forger, c’est reprendre la main, être inventif, créer de nouveaux modèles de société », résume Malik N’Diaye, directeur du musée Théodore-Monod de Dakar et commissaire de cette édition réunissant 59 artistes. C’est aussi l’occasion pour l’Afrique de revisiter son passé, du plus sombre au plus glorieux, pour mieux construire l’avenir.
  Le collectif belge Troubled Archives a ainsi fouillé dans les archives anthropométriques détenues par plusieurs musées européens, dont le Quai Branly, à Paris. [...]. « La base de ces images est tellement violente que, même lorsqu’on n’en voit qu’un détail, on en ressent la toxicité », souligne Antje van Wichelen, membre du collectif. [...] « Mais cette imagerie raciste est ancrée en nous depuis des années, poursuit-elle. Il faut la montrer et la subvertir pour imaginer un autre futur. »
  Se confronter à l’histoire, telle est aussi la démarche d’Emmanuelle Cherel, enseignante à l’école des beaux-arts de Nantes. L’historienne d’art a invité quelques artistes à venir troubler les collections du musée Théodore-Monod, constituées selon une taxinomie coloniale. [...]
  L’avenir du Sénégal se dessine surtout dans les quelques 400 « off » qui font pulser Dakar comme jamais. « L’énergie est incroyable ! », s’enthousiasme Ludovic Delalande, conservateur de la Fondation Louis Vuitton, venu prendre le pouls de cette scène en effervescence.
[...]
> Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3zdFFiR 
Karin Barlet's insight:
14e édition de la Biennale de l'art africain contemporain "Ndaffa" Dakar, Sénégal 19 mai - 21 juin 2022 https://biennaledakar.org/ 
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PHOTOGAPHIE | Stephan Gladieu : Homo detritus, espèce en voie d’expansion
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Entre rite et fantasmagorie, Stephan Gladieu met en scène les Homo detritus, des performeurs entièrement parés de déchets qui déambulent dans les rues de Kinshasa. Une critique grinçante des crises sociales et écologiques qui gangrènent la république démocratique du Congo.
  Leur seule apparition suscite malaise ou hilarité. Vêtus de pied en cap de canettes, de boîtes de conserve,  de bidons, de caoutchouc ou encore de carton, les performeurs du collectif congolais « Ndaku ya – la vie est belle » font partie du quotidien de Kinshasa. Ces créatures fantastiques nées de nos déchets, comme des excroissances malignes de nos sociétés malades, peuplent la série Homo detritus réalisée avec grâce et humour par Stephan Gladieu, qui s’est vu ouvrir les portes de leur univers. [...]
   Kinshasa, rebaptisée tristement Kin la poubelle, « les déchets sont partout ! C’est ce qu’il y a de plus abondant. Très naturellement, c’est avec ces ordures que les plus jeunes ont commencé à jouer, puis à créer des masques », explique Stephan Gladieu. D’abord motivée par « le fantasme enfantin de se transformer en robots », cette démarche créative n’était pas conceptualisée. Elle a toutefois naturellement cohabité avec la tradition vernaculaire et hautement symbolique du masque intégral, dans une forme de « théâtralité sacralisée » précise le photographe. 
[...]
  > Extrait de l'article de Houda Outarahout publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité accompagné d'un portfolio sur https://bit.ly/3wodJpv 
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BIENNALE | A la Biennale de Venise, montée en gamme de la Côte d’Ivoire et première fois réussie pour l’Ouganda
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Malgré deux expositions contestées pour la Namibie et le Cameroun, les pavillons africains relèvent le gant de ce rendez-vous international de l’art contemporain.
  Benjamine des six artistes qui représentent cette année la Côte d’Ivoire à la Biennale de Venise, Laetitia Ky exulte. « C’est ma toute première exposition ! Mon premier passage du digital au réel, et quel réel ! », s’enthousiasme la jeune femme de 25 ans, qui a déjà séduit les réseaux sociaux avec ses stupéfiantes sculptures capillaires aux messages féministes. [...]
  Elle le sait, la Biennale de Venise, qui ouvre ses portes samedi 23 avril, est au monde de l’art ce que le Festival de Cannes est au cinéma et les Jeux olympiques au sport : un rendez-vous international où une centaine de pays rivalisent pour séduire quelque 500 000 visiteurs, ainsi qu’un formidable tremplin. [...] Une édition 2022 marquée par la présence de nombreux artistes africains, malgré les coûts et les difficultés logistiques.
  « On est très décomplexé, sourit l’artiste ivoirien Yeanzi, parce que nous sommes aussi légitimes à être ici que les artistes français ou américains. » D’autant que le pavillon ivoirien, dont l’organisation se chiffre à 450 000 euros, est monté en gamme, cette année, en s’arrimant dans le beau bâtiment de briques du Magazzini del sale, [...] Pour pérenniser cet ancrage, la Côte d’Ivoire a conclu le 21 mars un accord d’occupation du site géré par l’Académie des beaux-arts de Venise pour les prochaines éditions. 
  De l’autre côté de la lagune, près de la place Saint-Marc, l’Ouganda bat pavillon pour la première fois, sous le libellé optimiste de « Radiance » (radieux). Un baptême du feu réussi, faisant dialoguer les peintures de Collin Sekajugo, qui revisite les stéréotypes occidentaux, et les sculptures tissées de raphia, feuille de palme et fibres de bananiers, qu’Acaye Kerunen a commandées à des artisanes ougandaises Bantou.[...]
  > Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3F2ZJW1.
Karin Barlet's insight:
BIENNALE D'ART DE VENISE
23.04 - 27.11 2022
Venise, Italie
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EXPOSITION | Slimen El Kamel à l'IMA : entre réalisme magique et figuration narrative
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L’exposition “À cœur ouvert” à l’Institut du Monde Arabe, première manifestation muséale consacrée à Slimen El Kamel, est l’occasion de découvrir la peinture enchantée d’un peintre tunisien féru de poésie, mais enraciné dans une époque où l’uniformisation va galopant. 
  [...] « Ma passion pour l’écriture, nous confie l’artiste, est une de mes grandes sources d’inspiration. J’emmène chaque matin avec moi des feuilles de papier et j’écris tout ce qui me passe par la tête : des souvenirs, de la poésie, une histoire que j’entends de la table voisine, des fictions sur les clients du café. » Originaire de Mazouna, dans la région de Sidi Bouzid, le peintre résidant aujourd’hui à Tunis et enseignant à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Nabeul (ISBAN) se voit consacrer sa première exposition muséale, à l’Institut du Monde Arabe, en collaboration avec la galerie parisienne La La Lande.
  Au-delà de l’écriture, sa source principale d’inspiration réside dans les légendes orales et autres contes populaires que les femmes de sa famille lui racontaient, lorsqu’il était enfant. [...] « Si on raconte des histoires aux enfants pour qu’ils se couchent, explique de son côté le peintre, je pense qu’il faut en raconter aux adultes pour qu’ils s’éveillent. » 
  À mi-chemin d’un réalisme magique contemporain et de la figuration narrative, la peinture de Slimen El Kamel s’inscrit d’abord en porte-à-faux avec la culture de l’image télévisuelle, et aujourd’hui numérique. Motif qui parcourt l’ensemble de son œuvre, le boîtier télévisuel que l’artiste reproduit parfois à l’aide de pochoirs, de sérigraphie ou qu’il brode mécaniquement, représente à ses yeux le symbole d’un monde uniformisé et autoritaire ; souvenir peut-être de l’époque ayant précédé la Révolution de jasmin. « J’ai beaucoup haï les bulletins télévisés qui nous représentaient platement et définitivement le monde, commente-t-il. […] Ne peut-on pas raconter le monde sans être réduit à l’informer ? »
...
> Extraits de l'article d'Olivier Rachet publié sur diptykmag.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3xJLJz1
Karin Barlet's insight:
“À cœur ouvert” de Slimen El Kamel, Institut du Monde Arabe, Paris, du 4 février au 6 mars 2022
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MARCHÉ | Plongée dans le bouillonnant marché de l’art contemporain africain
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ANALYSE. Ces dernières années, la création du continent bénéficie d’une reconnaissance accrue. Mais que se passe-t-il du côté du marché ? Éléments de réponse.
  […] l’art contemporain africain est en pleine ébullition. Grâce à la foire dédiée, Also Known As Africa (AKAA), qui a retrouvé à la mi-novembre le Carreau du Temple au centre de Paris, mais aussi au sein de Paris Photo, où de plus en plus d’artistes du continent et des diasporas s’accrochent sur les cimaises, les amateurs et collectionneurs ont pu se faire plaisir. Les foires reprennent de plus belle leurs activités, les visiteurs, et surtout les acheteurs, sont au rendez-vous. Les galeries d’art dédiées à l’art contemporain africain fleurissent. À Paris, elles investissent les beaux quartiers parisiens. Deux nouveaux espaces sur la très prisée avenue Matignon ont ouvert en septembre et en octobre par les galeristes Mariam Ibrahim (Chicago) et Cécile Fakhoury (Abidjan). De jeunes galeries africaines poussent aussi leurs pions hors du continent. […]
  Derrière ce premier marché, celui des galeries et des foires, le second marché, celui des ventes aux enchères, grossit aussi à vue d’œil. Pas moins de trois ventes dédiées à l’art contemporain africain ont eu lieu à Paris en novembre. De quoi donner le tournis ! […]
  […] Si le marché de l’art contemporain africain reste encore considéré comme une niche, il est de plus en plus actif. Certains se demandent même s’il est assez large pour absorber toute cette offre ?"
  > Extraits de l’article de Sylvie Rantrua publié en novembre 2021 sur lepointafrique.com, à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3oPobDo
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EXPOSITION | Le Palais de Tokyo célèbre l’Ubuntu ou la continuité du vivant
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Avec l’exposition « Six continents et plus », le musée français s’inspire de la philosophie humaniste prêchée par Nelson Mandela et Desmond Tutu pour évoquer les temps présents et faire dialoguer entre eux des artistes contemporains de tous horizons.
[...]
En un monde où les centres de décision et de pouvoir ne changent guère, quoi qu’on en dise, faire un pas de côté peut se révéler salvateur. Et c’est bien ce que propose le plasticien Serge Alain Nitegeka dès le seuil de l’une des six expositions, Ubuntu, un rêve lucide. Son œuvre Inconvenient Demarcation, monumentale installation de bois noir, force les visiteurs à contourner l’entrée habituelle de l’espace d’exposition et à ressentir, dans ce mouvement, une contrainte à la fois douce et inévitable.
[...]
Si certains travaux sont assez attendus et didactiques, comme l’œuvre du Zimbabwéen Kudzanai Chiurai The Library of Things We Forgot to Remember, dénonçant les diverses formes de l’oppression occidentale, d’autres proposent des approches esthétiques et sensorielles autrement plus subtiles. C’est en particulier le cas des peintures du Kenyan Michael Armitage, très remarquées lors de la dernière Biennale de Venise (Italie), en 2019.
  Réalisées sur du tissu d’écorce de lubugo, les toiles suturées et comme cicatrisées invitent à s’interroger à la fois sur ce qu’elles représentent et sur ce qu’elles portent comme douleurs enfouies. « Archiviste de faits contemporains, Michael Armitage entrelace dans ses peintures et ses dessins de multiples récits et points de vue pour explorer des “histoires culturelles parallèles”, écrit encore Marie-Ann Yemsi. [...] Faits divers, faits politiques, leur lecture n’est jamais univoque."
  Il en va de même pour les superbes toiles – Atom – de la Zimbabwéenne Kudzanai-Violet Hwami, constituées de quatre panneaux distincts, agencés ensemble, et d’images elles aussi glanées sur internet ou dans la vie de l’artiste. Cette dernière s’y interroge sur sa place au sein de l’humanité, sur ces autres qui font partie d’elle-même, en référence aux vers de Walt Whitman : « I celebrate myself, and sing myself, / And what I assume you shall assume / For every atom belonging to me as good belongs to you. » La philosophie à laquelle renvoie le terme d’Ubuntu pourrait ainsi être traduite par : « Nous sommes tous les atomes d’une même humanité. »
> Extraits de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique .com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3AX9djD
Karin Barlet's insight:
« Six continents et plus », Palais de Tokyo, Paris, jusqu’au 20 février 2022
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FOIRE | Arts : la foire AKAA à rebrousse-temps
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Le salon parisien consacré à l’art contemporain africain, annulé en 2020 à cause du reconfinement, est de retour au Carreau du Temple.
  "Après une douloureuse annulation de dernière minute, en novembre dernier, pour cause de reconfinement, la foire AKAA (pour « Also Known As Africa »), consacrée à l’art du continent africain et à sa diaspora, revient au Carreau du Temple, à Paris, avec une édition à la voilure réduite, mais une détermination à toute épreuve. Si la mouture 2021 souffre un peu de la comparaison avec celle de 2019, bouillonnante avec une vingtaine de galeries venues du continent africain, elle n’en reste pas moins soignée et offre une belle occasion de découvertes et de rencontres, entre jeunes talents et artistes confirmés."
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  > Début de l'article de Emmanuelle Jardonnet sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3IvA89y
  Karin Barlet's insight:
A LIRE AUSSI SUR LA FOIRE AKAA :
- À Paris, la foire d’art contemporain africain AKAA explore le temps https://bit.ly/3GCoVmb
- À Paris, AKAA prouve l’éclatante vitalité de l’art contemporain africain https://bit.ly/3pCzgHw
- Victoria Mann : “La scène contemporaine à laquelle nous nous intéressons dépasse les limites géographiques” https://bit.ly/3Gquq7j
- A la Foire AKAA, les coups de cœur du « Monde Afrique » https://bit.ly/3GCpfBp
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TENDANCES | Après le Covid, l’art contemporain africain revient en force
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Biennale de sculpture de Ouagadougou, foires 1-54 à Londres et AKAA à Paris, grande rétrospective Samuel Fosso à la Maison européenne de la photographie… Les Afriques vont colorer l’automne ! – Jeune Afrique
  L’infâme Covid aura privé les amoureux de l’art contemporain africain de bien des rencontres – et en particulier de l’incontournable Biennale de Dakar (Sénégal) – mais elle n’aura pas eu raison de la volonté de ceux qui, chaque année ou presque, font de la seconde moitié de l’an une fête de la création. Après bien des inquiétudes et des adaptations (rencontres virtuelles, foires hors les murs, webinaires, etc.), le temps d’une renaissance prudente semble s’annoncer."
...
> Début de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/30wHUyD 
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TENDANCES | Le marché de l'art contemporain africain en pleine évolution
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L'art contemporain africain est à la mode et se vend bien. Comme en témoigne le succès des artistes venus du continent, la semaine dernière à Art Paris, grande foire internationale d'art contemporain dans la capitale française. Pour autant, le marché africain se structure-t-il suffisamment ? En la matière, les choses commencent à évoluer.
[...]
Pour Flavie Dannonay, chercheuse dans le domaine de l'art contemporain africain, « cette année on remarque qu'il y avait beaucoup d'artistes originaires du continent africain, mais très peu de galeries basées en Afrique. C'était surtout des galeries françaises ou américaines qui présentaient des artistes africains. »
  Pourtant, les choses bougent depuis une dizaine d'années. Des pays faisant office de locomotives, comme l'Afrique du Sud, structurent le marché, essentiellement grâce aux initiatives privées. [...] La principale caractéristique du marché de l'art contemporain en Afrique, c'est d'être dominé par les acteurs privés. Peu d'États africains disposent d'une politique publique en la matière. Pourtant, comme le rappelle Flavie Dannonay, l'art contemporain est une activité économique à part entière.
...
> Extraits de l'article d'Olivier Rogez publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3kfwC9o 
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ENTRETIEN | Sammy Baloji: un murmure monumental sur l’histoire du C(K)ongo
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"Depuis sa participation à la Documenta 14, Sammy Baloji est devenu une figure majeure de l’art contemporain. Aux Beaux-Arts de Paris, son exposition, « K(C)ongo, fragments of interlaced dialogues », fait ping-pong entre des expériences personnelles et des archives officielles souvent oubliées ou cachées pour nous raconter autrement les relations entre les K(C)ongolais et les Occidentaux. Avec cet artiste plasticien de 42 ans, né à Lubumbashi, oscillant aujourd’hui entre la RDC et la Belgique, les objets prennent de la hauteur, et nous avec.
  Dans le titre de votre première exposition personnelle à Paris, K(C)ongo, fragments of Interlaced dialogues, vous avez écrit le K(C)ongo à la fois avec un C et avec un K. Qu'est-ce qui change quand on écrit le Congo ou le Kongo ?
  Sammy Baloji : Là, repose tout le problème par rapport à la question de la réinvention ou à la question du territoire, mais il peut y avoir aussi des questions linguistiques. Le Kongo, c’est l’empire Kongo, tout simplement. Mais ce même empire va être subdivisé entre trois pays colonisés – Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa et Angola – et trois différents pouvoirs occidentaux : la France, la Belgique et le Portugal, qui vont se partager cet empire, après l’avoir mené à son déclin.
Le Congo avec un C est celui après la dénomination française, parce que le C se dit K en français quand c’est suivi d’une voyelle. Donc, le C est une invention qui va venir beaucoup plus tard que l’empire Kongo."
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  > Extrait de l'article de Siegfried Forster publié sur rfi.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3l9IQ43
  Karin Barlet's insight:
Sammy Baloji : K(C)ongo, fragments of interlaced dialogues, du 10 juin au 18 juillet 2021 aux Beaux-Arts de Paris.
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EXPOSITIONS | Africa 2020 : la saison rayonne à Toulouse, Bordeaux, Marseille et Arles
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Décalé pour cause de pandémie, l'événement culturel qui met à l'honneur le continent bat désormais son plein en France. « Jeune Afrique » a sélectionné pour vous quatre destinations estivales. – Jeune Afrique
  Toulouse : Revue noire en majesté
À Toulouse, l’Afrique s’invite au musée des Abattoirs (Frac Occitanie) pour plusieurs expositions rassemblées sous le titre « L’Afrique dans tous ses états d’art ». Un parcours dense, parfois pointu, avec un point d’orgue : Revue noire. Une histoire d’art contemporain africain. Cette partie mérite à elle seule le détour.
[...]
Bordeaux : une histoire revue et corrigée
À Bordeaux, les amateurs d’art africain contemporain seront servis. Ils pourront se rendre au Frac Nouvelle-Aquitaine Méca pour l’exposition « Memoria : récits d’une autre Histoire », dans laquelle des œuvres d’artistes femmes proposent de repenser l’histoire d’un point de vue à la fois africain et féminin. Ils pourront aussi découvrir ce lieu extraordinaire, la Base sous-marine de la ville où se déploie l’exposition « Rhizomes », portée par quinze artistes africains qui « interrogent la place et l’influence des nouvelles technologies sur la production artistique et leur utilisation pour ré-imaginer le présent, questionner le futur et (re)contextualiser les récits officiels ».
  ...
> Extraits de l'article de Nicolas Michel publié sur jeuneafrique.com à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3kUg3kf 
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TÉLÉVISION | « Oh ! Africart », sur France 2 et TV5 Monde : à la découverte de l’art contemporain africain
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Cet été, Elizabeth Tchoungui prend le relais d’Adèle Van Reeth pour une série de pastilles télévisuelles dominicales, sur France 2 et TV5 Monde, consacrées aux œuvres et artistes du continent africain. Le plasticien béninois Romuald Hazoumè ouvre le bal.
  Découvrir l’art contemporain du continent africain. Tel est le pari de la série « Oh ! Africart » avec douze nouvelles pastilles télévisuelles, cet été. Lancée le 6 décembre 2020 dans le cadre de la saison Africa2020 – à l’initiative d’Emmanuel Macron pour faire connaître et valoriser les différentes actions de la société civile africaine et de ses diasporas –, l’émission revient le dimanche à 21 heures, sur le créneau de « Ouh là l’art ! » (présenté par Adèle Van Reeth, qui reviendra en septembre).
  Du 13 juin au 12 septembre, sur France 2 et TV5 Monde, la journaliste et écrivaine franco-camerounaise Elizabeth Tchoungui, également autrice des textes, présentera, dans chaque pastille d’une minute trente à deux minutes, un artiste, une œuvre, un pays."
  > Début de l'article d'Olivier Herviaux publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/2SYmUxb 
Karin Barlet's insight:
Oh ! Africart , tous les dimanches à 21 heures sur France 2 et TV5 Monde, du 13 juin au 12 septembre.
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