Las ultimas dias:
VoilĂ , ce sont nos derniers jours⊠mais on a dĂ©cidĂ© dâen profiter un max quand mĂȘme!! đ„ł
On prend la direction de la terrasse pour le dernier petit dejâ dans la famille de Sylvia⊠que Bueno! đ
On ne chaume pas, on se prĂ©pare pour aller Ă la playa⊠ben quoi, notre bus nâest quâĂ 16h đ
On profite des derniers rayons de Varadero, malgré le vent sur la plage⊠une petite baignade et à la douche!
Notre bus nous attends pour La Havane, et 2 heures plus tard nous prenons nos quartiers dans la rue la plus connu de la ville: le MalecĂČn. Petit cocktail de bienvenue sur la petite terrasse donnant sur la digue. đ€©
Ce soir, petite balade sur le MalecĂČn et la Habana Vieja et, au menu, pour notre dernier dĂźner avant le retour, on se tourne vers une valeur sĂ»re: les pastas! On ne rĂ©itĂ©rera pas lâerreur de la soupe de Crabe de Nounou Ă San Francisco juste avant de prendre lâavion. đ€Łđ
Et il faut dire que hier, la fille de Sylvia nous a concoctĂ© un menu Langouste grillĂ© pour lâune et tomato pour lâautre⊠đđ
Le lendemain, petit dej dans la casa blanca (effectivement notre casa, pour une nuit, est Ă©purĂ©e et complĂštement blanche), et derniĂšre balade dans le Centro Habana et autour del Capitolio. Bon, pas de festivitĂ© pour mon anniversaire Ă La Havane⊠je suis déçu Fidel! đ
Allez, on aura pressĂ© notre sĂ©jour jusquâĂ sa derniĂšre essence, il est temps pour nous de dire au revoir Ă cette Ăźle si particuliĂšre, que lâon vraiment aimĂ© mais qui nous laisse repartir avec autant dâinterrogation que lors de notre arrivĂ©e.
Hasta luego Cuba đšđșâđœđđœ
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Dia 15/16/17/18:
Ok ok, on arrive Ă la fin du sĂ©jour dans cette Ăźle caribĂ©enne hors du commun đ
Nous prenons un dernier petit déjeuner chez notre hÎte de bonne heure car notre taxi collectif arrive à 8h.
Allez, on passe prendre un couple allemand Ă leur casa particular et on prend la direction de Varadero!!
Sur la route, Ă la sortie de Trinidad, nous passons Ă travers quelques chose dâirrĂ©elle: une colonie de crabes Ă perte de vue au plein milieu de la route et sur les bas cotĂ©s. Le chauffeur nous indique que câest la fin de la pĂ©riode de reproduction de ces animaux, et comme la route longe les plages de Trinidad, elle en fait un lieu privilĂ©giĂ©. Au dĂ©but de la route le chauffeur zigzaguait pour les Ă©viter puis au vue du nombre⊠10km/h et tampis pour ceux qui ne sâĂ©cartent pas. Les cracs que nous entendions dans lâhabitacle nous retournaient le coeur.
Cette population de crabe, prolifĂšre dans cette zone Ă©tant donnĂ© quâelle nâest pas comestible par lâhomme et donc non rĂ©gulĂ©.
3h de route plus tard nous arrivons Ă destination sur cette petite pĂ©ninsule paradisiaque longue de 20km Ă une centaine de km Ă lâest de La Havane.
Nous prenons donc nos quartiers chez Sylvia, oĂč sa fille nous accueille chaleureusement dans sa belle maison.
Le temps de déposer nos affaires et on part visiter la ville.
Bon, on va se lâavouer, on est pas venu ici pour faire des visites, on file direct pour voir si on ne nous a pas menti sur lâaspect paradisiaque de la plage.
Effectivement, 20km de plage dâune eau turquoise aussi translucide quâune piscine et aussi chaude quâun bain.
Je pense que la décision de poser nos valises pendant 5 jours étaient la meilleure des décisions.
On a donc dĂ©cidĂ© de rĂ©sumĂ© toutes ces journĂ©es en un seul post Ă©tant donnĂ© la teneur de nos journĂ©esâŠ
RĂ©veil, excellent petit dejâ chez notre hĂŽte, transat sur la plage, baignade, re transat, et restau ou repas chez notre hĂŽte.
Au passage, le petit bidon de notre nounou nationale sâest bien arrondi⊠un chico o un chica, seul certains Cubains le savent aujourdâhui. đđ
Et encore, lĂ , on est a notre maximumâŠ
Allez, on se revoit Ă la Havane.
Plein de bisous đđ
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Dia 14 :
RĂ©veil pronto pronto !!!
Surprise: pas dâĂ©lectricitĂ© ce matin non plus⊠bon de toute façon petit dĂ©jeuner express, notre Chevrolet bel air 1954 (avec la Clim đ
) nous attends, on a prĂ©vu dâaller rendre visite a los Ingenios, une vallĂ©e chargĂ©e dâhistoire Ă quelques kilomĂštres de trinidad. Elle fut crĂ©Ă©e durant le 17Ăšme siĂšcle, par les riches propriĂ©taires de canne Ă sucre fuyant la rĂ©volution JamaĂŻquaine avec leurs prĂ©cieuses plantes. Câest donc Ă Trinidad que la canne fĂ»t implantĂ©e, elle fera sa richesse durant plusieurs siĂšcles avant de totalement disparaĂźtre. Câest aussi le lieu de la plus grosse traite dâesclaves travaillant dans ces champs et surveillĂ©s par les guetteurs dans la grande tour de Manaca. Aujourdâhui, avec la chute du cours du sucre, on y cultive surtout banane, mangue, goyave et manioc. Ălise Ă©tait perplexe Ă lâidĂ©e de cette visite et pourtant elle fut agrĂ©ablement surprise. Et Thibaut ne rĂ©sistera pas Ă y goĂ»ter un jus de canne frais. La visite ne fĂ»t pas tellement longue, aprĂšs quelques arrĂȘts aux diffĂ©rentes haciendas (Buena Vista, ManacaâŠ) et Ă la maison de la cĂ©ramique, on retourne faire un petit tour en ville. Un petit rafraĂźchissement dans le cafĂ© de la fortuna (petit bar Ă cocktail rempli des diffĂ©rentes monnaies du monde et petit cours concernant le fonctionnement de la monnaie cubaine ! Il faut vraiment un bac+12 câest Ă nây rien comprendre !!) avant de faire une petite pause sous la Clim pour certaine. đ
đđ€Ł. Les petits groupes se prĂ©parent dans les diffĂ©rentes lieux de Trinidad, et on choisit une taverne pour prendre le repas du soir, et y Ă©couter un groupe cubain reprenant les standards internationaux dans les couleurs locales âïžđšđș la bonne pioche fut une fois encore pour Thibaut pour le choix de son repas : brochettes de porc / ananas !! đđ€Ș câest dĂ©cidĂ© Ălise va commencer Ă suivre les mĂȘmes choix culinaires đđ€Łđ€©. Buena noche Francia!
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Dia 13 :
Aujourdâhui câest le jour du seigneur , on est dimanche ! Pas de golf, ni de bridge , on a du mal Ă se mettre en route (comme Mireille notre hĂŽte jâai lâimpression đ€Ł) on a du mal Ă se dĂ©cider sur le programme de la journĂ©e. Dâautant plus , quâil y a une coupure dâĂ©lectricitĂ© dans toutes la ville depuis plusieurs heures (apparement ça arrive souvent ici). AprĂšs la salade de fruits , les petites douceurs , le cafĂ© qui rĂ©veillerait Le Che đ€Ș on finit par dĂ©cider de se laisser porter par les coins de Trinidad que nous nâavons pas encore explorĂ©s. Bouteille dâeau, crĂšme solaire lunettes de soleil et le plan. On descend un peu dans la ville (ruine de lâĂ©glise ermita de santa ana), les rues sont toujours trĂšs colorĂ©es, les gens sur leur trottoirs, (les Ă©pisodes de tĂ©lĂ© novela ne sont diffusĂ©s quâĂ partir de 19h đ) et il fait trĂšs chaud !! Il y a de la musiques qui sort de toutes les maisons, portes grandes ouvertes. Un petit cafĂ© chez don pĂ©pĂ©, on se pose pour programmer la suite du voyage⊠on continuera de flĂąner comme ça, entrecouper de quelques pauses pour « se rafraĂźchir » et lire un bouquin au calme⊠(notĂ© quâil y a moins de « destressants » đ
on les appelle juste autrement) On retournera ce soir Ă nos premiers amours, au cafĂ© rĂ©al pour une bonne pizza ou pasta! đđ (une valeur sure âŠ)Allez un petit cigare un rhum et au lit, demain on se lĂšve tĂŽt, on est attendu⊠Hasta pronto todos!
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Dia 12:
PremiÚre nuit à Trinidad, on se réveille et on monte sur la terrasse de la maison pour prendre notre petit déjeuner.
Ahhh câest le retour des crĂȘpes et du miel! đ
Allez, on ne chĂŽme pas, un taxi nous attend, aujourdâhui, on a dĂ©cidĂ© de « Chiller » un peu. Pour ça, on prend la direction de la playa Ancon, petite pĂ©ninsule Ă quelques km de la ville qui offre 3 grandes plages de sable blanc sâĂ©tendant sur 10km de long.
Une journĂ©e extrĂȘmement productive⊠au programme: transat sous les grands parasols (Ă 1⏠la journĂ©e đ±), trampette, nage, tricot et lecture. Cette petite journĂ©e a fait du bien Ă tout le monde , Tinounou sâest reposĂ© aussi âșïž aprĂšs une journĂ©e sous le soleil . Câest pas tout ça mais le petit creux de fin dâaprĂšs midi se fait sentir, mĂȘme si Thibaut a pu se faire sa petite biĂšre sur la plage, on rentre Ă la casa poser nos affaires. Un petit tour de ville et on se pose dans un petit restau dans le centre qui nous a Ă©tĂ© conseillĂ© par notre guide. Au menu, un vrai Cuba Libre une ropa Vieja pour lâun (vieux vĂȘtements en espagnol), un mĂ©lange de bĆuf effilochĂ© et de sauce tomate avec des lĂ©gumes, et une erreur de jugement pour lâautre. Ălise nâa toujours pas de bol dans ses choix de repas đ§đ.
Allez, on rentre chez Monique (on a encore oubliĂ© de demander son prĂ©nomđđ€Ș), la fatigue se fait sentir aprĂšs cette folle journĂ©e Ă©puisante đâïžđŽ.
Besos besos!!
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Dia 11:
Oh la la! Ăa passe trĂšs vite!
On se lĂšve pour prendre le petit dej dans le jardin dâAlejandro. Et on prĂ©pare nos valises pour prendre le taxi pour Trinidad!!
Bon, le taxi nous attendra un peu, car Thibaut a repĂ©rĂ© une Tique qui lâa piquĂ© sur sa jambe, il faut donc sâatteler Ă lâextraire avant de prendre la route.
Allez, chose faite, en route pour Trinidad, ville au style coloniale et aux maisons de toutes les couleurs.
Il nous faudra une grosse heure de route pour atteindre cette ville trĂšs typique, construite sur des hauteurs⊠eh oui ça grimpe sec et on est tout en haut đ
.
Et les pavĂ©s du Vieux Lille sont lisses comme du bĂ©ton cirĂ© Ă cĂŽtĂ© de la grande majoritĂ© des rues de Trinidad. On raconte que les anciens habitants, pour dĂ©courager les pirates dâattaquer les navires sortant des ports de ville, faisaient des allers retours avec des bateaux chargĂ©s de lourdes pierres. Le stock Ă©tait tel quâils en ont fait des routes.
AprĂšs, une brĂšve balade dans la ville, et un Check-in dans nos appartements chez notre hĂŽte, on se rend plaça San Francisco de Asis, pour retrouver Alex pour un Free Walking Tour (ballade + explications de la ville rĂ©alisĂ©e par un cubain đ)
Alex est un Cubain qui nous propose de nous faire visiter sa ville, sa création, et son histoire. Il regorge de petites anecdotes sur Trinidad et aussi Cuba.
Il en profite pour nous donner un rapide aperçu socio-economico-politique de son Ăźle, et notamment de leurs nouvelles conditions de vie avec la nouvelle monnaie. Il faut un bac+5 pour suivre leurs histoires dâargent ici.
Dans tous les cas, en voilĂ encore un qui nâest pas dâaccord avec le gouvernement en place.
Allez, on a bien crapahutĂ© (plus de 2h30 de tour), on va se remplir lâestomac qui se fait un peu vide. Ras le bol de leurs riz, et poulets. Ce soir câest Pasta!! Et mĂȘme une petite douceur au chocolat pour le dessert đđ„ł
Il se fait tard, on retourne dans nos quartiers.
Besos besos đ„°đ
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Dia 10:
Réveil à Cienfuegos, dans le beau jardin qui est la fierté de notre hÎte, Alejandro.
Un petit dĂ©jeuner du producteur aux consommateurs car les fruits et le cafĂ© que nous consommons viennent directement de sa production. Aujourdâhui, nous testerons le Cherimoya. Vert Ă lâextĂ©rieur, avec une chair blanche goutu mais inclassable parmi ce que lâon a dĂ©jĂ mangĂ©. Un mĂ©lange entre banane et cacahuĂšte.
Toujours aussi généreux dans ce repas, on repart dans les rues de Cienfuegos pour découvrir la ville.
On longe donc le malecon (eh oui, il se nomme comme ça aussi), une longue avenue jouxtant la baie de Cienfuegos, pour attendre le mirador de Punta gorda.
Sur la route, rien de transcendant mais arrivĂ© au bout, on change de dĂ©cor⊠les bĂątiments habituellement dĂ©crĂ©pis de la vielle ville laisse place Ă de belles villas Ă la peinture fraĂźche, des clubs nautiques privĂ©es et mĂȘme de luxueux palaces aux styles orientales. On comprend rapidement que ce nâest pas tout le monde qui peut habiter ici.
Allez, on va sâĂ©viter de refaire toute la route inverse Ă pied, et on interpelle un Bicytaxi (taxi Ă bicyclette pour 2 personnes), pour nous ramener Ă la casa. Courageux cet homme!!
AprĂšs une petite pause, et une partie dâĂ©chec avec Alejandro, et on dĂ©cide de se rendre sur la place principale: El parque central Jose Marti (encore lui, il est partout). La place et les bĂątiments sont magnifiques, et trĂšs bien entretenus. Normalement, les bĂątiments comme le Palais du pouvoir provincial se visite mais aujourdâhui câest jour de fĂȘte⊠le PrĂ©sident est Ă Cienfuegos aujourdâhui!!! On ne peut donc pas sâapprocher du Palais.
On comprendra un peu plus tard, en discutant avec Alejandro, que la venue du PrĂ©sident nâest pas vue dâun trĂšs bon Ćil par la population de Cienfuegos.
En effet, on commençait Ă sâagacer de voir les bars et restaurants dans lesquels on sâarrĂȘte, avoir des manques dans les trois quarts de leurs cartes. Le restaurant du soir: pas de pizza, pas de pĂątes, pas de poulet, pas de pain, pas de boeuf! đ§đ±
Eh oui, les hommes du gouvernement sont lĂ , et de ce fait, le marchĂ© noir sâest complĂštement arrĂȘtĂ© pour Ă©viter de se faire Ă©pingler! Lâapprovisionnement est plus que compliquĂ© et les rues sont quasi vide!
Incroyable de voir ce quâil se passe dans la ville, ça rend fou furieux notre Alejandro!
On retourne Ă la casa ce soir, et notre hĂŽte nous explique que Cuba traverse en ce moment mĂȘme, une crise majeur dans leur Ă©conomie (Covid, changement de monnaie, blocus RusseâŠ). PrĂšs de 100000 personnes ont quittĂ© Cuba lors de ces 3 derniers mois pour le Nicaragua afin de rallier les USA.
Allez, on va se coucher, plus que content donc dâĂȘtre Français Ă lâheure actuelleâŠ
Demain, on prend le taxi Ă 9h30 pour rejoindre la ville de Trinidad, une bonne heure de route avec un ami dâAlejandro.
Hasta la mañana la Francia! đđ
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Dia 8 y 9:
Dernier petit dĂ©jeuner avec Marylin, on profite de ses fruits et ses crĂȘpes car les deux prochains jours, sont des jours de transferts pour passer de lâautre cĂŽtĂ© de lâĂźle. Les transferts ne sont pas nombreux Ă Cuba, bus ou taxi collectivo.
On remballe nos affaires, on repli pour la premiĂšre fois notre moustiquaire et une heure plus tard (environ le temps que ça nous a pris đđ) on est prĂȘt pour dire adios Ă notre hĂŽte adorable.
On dĂ©colle Ă midi pour retrouver 4h30 plus tard Adonis Ă La Havane oĂč lâon fera un stop pour ce jour.
Le bus nâest pas du tout confortable et a vraiment pas mal secouĂ© notre marathonienne enceinte, on pose donc nos bagages pour une nuit ici avant de repartir demain pour un autre pĂ©riple en bus vers Cienfuegos.
Le temps de faire un petit tour de notre quartier et on se pose dans « Van Van », un bar musical trĂšs connu du quartier ou lâon recharge nos batteries et on rempli notre ventre. Thibaut avait besoin dâun voire deux « destressant(s) » Allez on rentre se coucher, La Havane sâest assombrie, et demain on a de la route.
Au matin, câest Helena qui nous rĂ©veille avec ses dĂ©couvertes culinaires aux rĂ©veils. Elle a dĂ©cidĂ© de nous faire connaĂźtre les diffĂ©rentes curiositĂ©s exotiques de son Ăźle. Ce matin: la « Mamey »⊠inconnue au bataillon en France. Comment la dĂ©crire⊠une chair orange similaire Ă la patate douce mais plus sucrĂ©e et plus charnue. TrĂšs bon mais une Mamay a deux et on a fait Peter le score dâindice glycĂ©rique đ±đđ. On en ressort rassasiĂ© et prĂȘt Ă arpenter les rues de La Havane.
On prend donc la direction du quartier chinois de la ville⊠bon, pour dire vrai⊠rien, de ce que lâon a vu ne pourrait faire penser un seul instant Ă la Chine, mais toujours des bĂątiments Ă lâarchitecture incroyable, tĂ©moignant de la splendeur passĂ©e de La Havane, malheureusement aujourdâhui dans son jus, faute de moyen pour les rĂ©habiliter. Comme un peu partout ici⊠Cela nous fait beaucoup rĂ©flĂ©chir sur leurs conditions de vie extrĂȘmement compliquĂ©es dans ce rĂ©gime.
Allez, direction le terminal de bus, vĂ©ritable aĂ©roport Cubain, oĂč lâon part pour Cienfuegos, ville cĂŽtiĂšre du sud de Cuba. Ville natale de Camillio, personnage important du pays, que les cubains nous mentionne rĂ©guliĂšrement par ses ressemblances avec Thibaut. La barbe nâĂ©tant pas trĂšs commune Ă Cuba, il en faudra pas plus pour lui trouver des points commun avec Camillio, Che Guevara ou Fidel Castro.
5h30 de voyage plus tard, on pose nos sacs chez Alejandro, trĂšs heureux de nous rencontrer et il nous le fait savoir. A peine dĂ©barquĂ©s, il nous mets Ă lâaise en nous proposant ses cigares, vieux Rhum et son propre cafĂ© pour Ălise (il est 20h đ
).
Il nây a pas Ă dire, les cubains ont un sens de lâhospitalitĂ© ancrĂ© dans leurs gĂšnes. Il nous indique une de ses bonnes adresses de restau oĂč ses copains sây produisent en concert.
AprĂšs cela⊠un cigare et un rhum avec notre hĂŽte et au lit, on ne voudrait pas manquer notre visite de la ville demain. đ
Hasta luego todos đđ
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Dia 7:
HolĂ todos! Une fois nâest pas coutume, rĂ©veil aux sons des cocoricos cubains đđšđș! Mais on avoue que la simple idĂ©e du petit dĂ©jeuner de Marylin adouci dĂ©jĂ la cacophonie de lâextĂ©rieur.
On y prend dâailleurs un certain temps, avec notre voisin belge avec qui lâon discute de nos diffĂ©rentes expĂ©riences de voyage.
Sac Ă dos prĂȘt, on se dirige en taxi vers le dĂ©but du chemin de randonnĂ©e de « los aquaticos », un petit village (enfin, nâen faisons pas trop, il y a 2 maisons đ
), perché sur les hauteurs de la vallée.
DĂ©marrage Ă plat et agrĂ©able, avant dâattaquer la montĂ©e, oĂč les animaux en libertĂ©s (bĆufs, chĂšvres, cochons, chevauxâŠ) sont bien plus nombreux que les touristes.
On va dire que depuis le Covid, le tourisme a dégringolé à Cuba, et on le ressent.
Le sentiment dâĂȘtre vraiment privilĂ©giĂ© et les excursions presque privĂ©es sont trĂšs agrĂ©ables jusquâĂ un certain point⊠eh oui, les chemins de randos ne sont pas trĂšs entretenus (mĂȘme pas balisĂ©s non plus). Ce qui nous a valu, une exploration profonde de la jungle Cubaine đ€Ș, on sâen serait bien passĂ©e, soit dit en passant.
Bon, on en rigole maintenant, mais lĂ haut, on ne la ramenait pas, entre le chien agressif qui nous a obligĂ© Ă une descente dans la forĂȘt et les quelques passages dangereux⊠câĂ©tait pas lâĂ©clate. Back on track, on repĂšre le « village », le temps dâun petit cafĂ© avec une habitante et on redescend dans la vallĂ©e oĂč le taxi nous rĂ©cupĂ©rera.
On retiendra surtout de cette randonnĂ©e, le trĂšs beau point de vue sur les hauteurs de lâautre cĂŽtĂ© de Viñales.
Allez, on rentre se reposer un peu Ă la casa, pour repartir au soir vers un endroit plus connu pour un cocktail Ă la ferme agro Ă©cologique.
Si leurs cocktails nâont plus rien Ă prouver, et leur vue imprenable avec le coucher de soleil dans la vallĂ©e, le buffet est, quand Ă lui, trĂšs bon mais beaucoup trop copieuxâŠ
Allez, on va se coucher, câĂ©tait notre dernier jour Ă Vinales et demain on reprend le bus pour faire une escale Ă La Havane retrouver Adonis. Le Virement est arrivĂ©, on va pouvoir continuer notre sĂ©jour avec les pĂ©sos locaux!
Buenas Noches! đ
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Dia 6:
Eh ben⊠les cubains se donnent le mot⊠si ce nâest pas Adonis, ce sont nos amis les bĂȘtes. Nous avions, en effet, repĂ©rĂ© un grand nombre de poules et coqs dans le village, mais sans se douter que le lendemain matin trĂšs tĂŽt, ils allaient nous faire la salsa!! Pas grave⊠de toute façon, ce matin, câest excursion.
AprĂšs le copieux petit dej de Marylin, on rejoint Floyd, notre guide local et Francophone⊠đCocoricođ!! (Ah non⊠pas encore!!), adepte des expressions Françaises đ
.
On commence donc cette balade⊠cool Raoul⊠à travers la vallĂ©e, aux rythmes de ses nombreuses explications sur la flore locale trĂšs riche⊠et aussi de sa belle mĂšre dont les oreilles ont dĂ» siffler⊠et pas quâun peu mon neveu!! đ
Il nous amenera dĂ©couvrir toutes les Ă©tapes de la fabrication, de la fiertĂ© de la vallĂ©e: Le Cigare!! Production, rĂ©colte, sĂ©chage, roulage et ⊠et âŠ. et âŠâŠ. DĂ©gustation!!
« Fumer un cigare roulĂ© devant lui par un paysan Cubain dans sa ferme » vient dâĂȘtre cochĂ© dans la liste de Thibaut, des choses Ă faire avant de mourir đ
đ
Belle rencontre, avec ce vieux monsieur aux mĂ©thodes traditionnelles de fermentation du tabac (au miel, rhum). Il est important de prĂ©ciser quâil nâest que 10h30 pour cette dĂ©gustationâŠ
On continue donc de découvrir les merveilles de la vallée aux détours de conversations sur la politique du gouvernement qui ne fait pas que des adeptes parmis la population.
Ici, le gouvernement Cubain récupÚre 90% de la production du tabac pour le ramener à La Havane et rouler les fameux Cohiba, Montechristo et autres grands Havanes.
Bon, assez parlĂ© politique⊠Fidel et Raoul ont aussi dĂ» avoir les oreilles qui sifflent, on va se poser un peu avant de rejoindre le mirador « los jazmines », une vue panoramique de la vallĂ©e de Viñales qui valait le dĂ©tour! On en profite donc pour sây poser avec un petit dĂ©stressant. Ben quoi, on est en vacances non??
On redescendra, en fin dâaprĂšs midi, dans le village pour boire un canchanchara (ti punch local), y manger et rĂ©cupĂ©rer nos quartiers⊠Il est Dimanche pour tout le monde, Marylin est rentrĂ©e de la plage, on va voir si elle a pris des coups de soleil đđ.
Hasta la mañana đđ
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Dia 5:
Reveil plus que matinal⊠5h45⊠panique à bord. Adonis, nous réveille plus tÎt que prévu car le virement de France ne lui est pas parvenu, il ne peut pas donc nous avancer cette somme, trop importante pour lui. No panic⊠les virements mettent souvent 1 journée à arriver, nous attendrons notre retour à La Havane pour récupérer nos « dineros ».
Allez, on en profite pour finir nos valises, un café et Vamos⊠direction le terminal de Bus pour Viñales.
3h15 et une rencontre Franco-francaise plus tard, on change totalement de dĂ©cor, pour lâexotique et verdoyante Viñales. Sa terre rouge et ses mogottes, dâĂ©normes massifs rocheux et verdoyants, morcellent cette vallĂ©e classĂ©e au patrimoine mondial de lâUnesco.
On prend nos quartiers, chez Marylin et sa petite famille, avant de partir à la découverte de cette curieuse nature.
On décide de partir boire un cocktail « anti-stress » (le rhum y est pour beaucoup), et un petit jus naturel dans une ferme écologique du coin.
Bon⊠soit on est pas trĂšs bon, soit les Cubains sont pas des bisons futĂ©s pour nous orienter. On a donc fait un sacrĂ©s dĂ©tour par la Valle del silencio pour pouvoir mĂ©riter notre « destressant ». Mais, quel plaisir, avec cette vue⊠đ€©
Allez, on rentre manger, destressĂ©, on est en retard sur nos heures de sommeil⊠faut pas deconnerđ
Hasta Pronto la Francia.
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Dia 4:
On dĂ©bute la journĂ©e avec une grosse assiette de fruits confectionnĂ© par notre hĂŽte (ananas blanc , goyave rose et blanche , pastĂšques , supplĂ©ment papaye pour thib et banane pour Ălise đ
) omelette et jambon pour tasser le tout avec un soupçon de cafĂ©ine đ
Au programme ce matin : la visite du Musee de la « RevoluciĂłn » pour essayĂ© de comprendre lâengouement important et le culte que voue les cubains Ă leurs « sauveurs » rĂ©volutionnaires (quand on voit les nombreuses restrictions et privations de libertĂ©s). On avait besoin de comprendre ⊠bon apparemment ce nâest pas pour aujourdâhui ni pour demain ⊠une fois devant le musĂ©e on nous explique que celui -ci est en rĂ©novation jusquâau mois de dĂ©cembre prochain (on nâa pas de succĂšs avec le Che !)
On dĂ©cide donc de dĂ©couvrir un petit coin de La Havane que nâois nâavions pas encore arpentĂ©: âŠ..
bon il est 13h une pause sâimpose , dans un parc wifi non loin situĂ© de notre logement . Il faut rĂ©gler ce problĂšme dâeuros et de pesos ⊠aprĂšs maintes et maintes recherches on finit par trouver une Ă©ventuelle solution que lâon propose Ă notre hĂŽte . Il nous donne rendez vous chez nous et la : allĂ©luia !!! Merci Adonis ! On ne va pas ĂȘtre contraint de manger des pĂątes Ă prix dâor pendant le reste du sĂ©jour , et thib aura le droit Ă sa biĂšre et/ou un dessert đ±đ on se sent un peu plus lĂ©gers les vacances vont pouvoir commencer !! On programme quelques transports pour les jours Ă venir et on retourne se Balader dans la Habana Vieja avant dâaller manger au soir, dans un petit restau concert.
On ne traĂźne pas trop , Ălise Ă rendez vous avec son pyjama Ă 20h30 đ. Demain dĂ©part pour Vinales (4h de bus), dĂ©part Ă 7h.
Bonne nuit Ă tous đ
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Dia 1 y 2:
AprĂšs moults pĂ©ripĂ©ties de voyages (taxi absent, train loupĂ©âŠ), nous arrivons tout de mĂȘme Ă La Havane, capital mythique de Cuba.
Adonis, notre hĂŽte est venu nous accueillir Ă lâaĂ©roport pour nous amener dans notre HabitaciĂČn (on a mĂȘme eu notre petite pancarte avec notre nom Ă lâarrivĂ©e Ă lâaĂ©roport đ„ł) AprĂšs un bref, tour du quartier, un petit tour autour du Capitolio (tranchant avant le reste du quartier) et un petit restau sympathique dans le vieux Havane, on partira dans le bras de MorphĂ©e pour se remettre de cette longuuuuuueeeee journĂ©e.
Le lendemain, Helena nous fait un petit dejâ fruitĂ© et on sâen va chercher notre pass internet puis direction le Malecon (la rue la plus connue de La Havane), elle longe le bord de mer, mais pas de plage Ă lâhorizon, de la roche et des bĂątiments en front de mer quelques peu dĂ©crĂ©pis par le temps, tĂ©moignant dâune splendeur passĂ©e.
Bon, ce nâest pas tout ça, mais le MalecĂČn est trĂšs long (7km), il faut penser Ă faire demi-tour pour repasser dans les rues de Centro Habana, des rues tantĂŽt dâartistes, tantĂŽt rĂ©sidentielles, ou les queues ne diminuent pas devant les boulangeries et les coopĂ©ratives⊠En discutant avec des cubains, on dĂ©couvre que leur rationnement est drastique (10 Ćufs par personnes par mois).
On finira notre journée du cÎté de la plaza de armas, une petite place aux allures de la Provence, bordée de bùtiments coloniaux colorées.
Allez, aprĂšs cette journĂ©e Ă©puisante, mi esposa embarassada et moi mĂȘme sommes crevĂ©s⊠retour au bercail ou notre lit nous attend.
Hasta la Mañana
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