Tumgik
thewonderhell · 3 years
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Une fantasmagorie,chapitre 1 :
Chaque soir, une jeune enfant, à sa fenêtre, attendait patiemment le début d’une réception qui se déroulait dans la battisse, un immense manoir qui semblait être vide de toute vie en journée, en face de l’immeuble où elle résidait.
Cette réception pouvait être décrit comme un bal typique du XVIe siècle, quant au occupant de cette soirée ils étaient tous de la plus grande élégance. La petite fille, Anaïs, avait bien tenté de faire partager ce spectacle à d’autres mais ces parents lui répondait à moitié endormis d’aller au lit et sa grande sœur affirmait qu’elle inventait tout. Personne ne le voyait.
A ce moment précis, où la petite ronchonnait dans son coin, une enveloppe légèrement touchée par l’humidité vient se coller au rebord de sa fenêtre. La fillette ne réfléchis point, ouvrit cette fenêtre, et agrippa rapidement le morceau de papier, et la referma.
Ce papier paraissait être une invitation scellé par un sceau représentant une couronne surplombée de chrysanthème. Anaïs observa à travers le carreau le bas de sa rue pour remarquer une dame se détachant de la foule tirant le bras d’un enfant en larmes.
La petite fille regarda l’enfant se faire enguirlander puis la supposée invitation et décida d’aller retrouvait le propriétaire de celle-ci.
Anaïs prit ses chaussures, son pull, et sa jupe préféré et descendit lentement les escaliers du hall de l’immeuble. Ils grinçait si bruyamment qu’on pourrait croire que le bâtiment aller exploser ; et ce bruit eu seulement pour effet de faire sortir l’étrange bonhomme du cinquième étage, M.Gilbert.
« Tabasco ! C’est toi ? » lança t’il en regardant au dessus de la rambarde.
La petite se cacha contre le mur pour ne pas de faire remarquer, attendit quelques minutes et M.Gilbert claqua sa porte en râlant. L’enfant soupirais de soulagement et repris son chemin ; arrivée dans la rue, elle regarda autour d’elle et discerna la femme et l’enfant qu’elle avait remarqué depuis sa chambre.
« Petit merdeux ! Comment as-tu osé perdre l’invitation ?! Je t’ai donné une simple mission ! Et  tu as fait l’exploit d’échouer ! » hurla la jeune femme
Le petit garçon toujours en larmes tentait de répliquer en bégayant. La petite s’avança vers le duo pour le moins bruyant.
« Excusez-moi ?, commença t’elle timidement, je crois … que ceci est à vous » elle tendit l’enveloppe.
« - Oh ! Qu’elle est adorable ! Tu devrais prendre exemple sur elle, petit, elle arracha le bout de papier des mains de la fillette et le garçon hocha la tête, Je suis Lady Mysie , vous êtes ?
-Euh… Je …. Anaïs»
« Anaïs, ma sauveuse, comment puis-je vous remercier ?, reprit la jeune femme, Vous pouvez vous joindre à moi lors de ce bal… »
Bien que l’offre était alléchante, la jeune fille avait un instinct qui lui disait de fuir le plus rapidement possible.
« Et bien j’aimerais beaucoup partager cette soirée mais je doit rentrer chez moi, dit-elle en pointant l’immeuble derrière elle,
Oh pauvre enfant ! Tu habite dans la rue ?,répondit la jeune Lady une expression choquée sur le visage,
-Quoi… ? »
La fillette se retournait subitement après les mots de cette Lady. Et son immeuble « …a disparu... » constatait l’enfant dans une angoisse qui grandissait de plus en plus en elle. « Je … je … ma, commençait-elle, ma … maison n’est plus là ». Elle se retourna vers la jeune femme espérant trouvait une explication réconfortante.
Une vision d’horreur, voilà ce qu’elle vit en se retournant, la peau du visage de Lady Mysie dégoulinait laissant apparaître les ossatures de son crâne, celle qui restait collé était flétrie accompagnée d’une teinte bleuté. Ses yeux, fixant l’enfant comme un prédateur fixerait sa proie, était devenu d’une couleur blanche enlevant toute humanité dans une apparence déjà en décomposition.
Anaïs tétanisait par la peur fut sortit de cette transe par le garçon de compagnie de la Lady qui lui aussi avait revêtu une apparence fantomatique. Il lui tirait le bras tout en courant, le jeune fille tentant tant bien que mal de le rattraper, et il lui criait dessus « plus vite ! » ou bien « Dépêche toi ! ».Derrière eux cette « Lady » était devenu une masse informes  absorbant tout sur son passage.
Il arrêta ses beuglement en arrivant dans une zone du début d’une forêt qu’il décrivait comme ‘sans danger’. Arrêtée, Anaïs regarda en arrière, et, effectivement la monstrueuse Lady Mysie ne les suivait plus. La fillette, essoufflée, regardait attentivement celui qui venait de la sauver d’une mort certaine.
Tout son corps était translucide et dégageait une légère teinte bleuté  ; Son cœur- du moins ce qui semblait l’être - était, lui, apparent de tous entouré d’une petite chaîne. Son regard se tourna lentement vers la jeune fille.
« Anaïs ? C’est ça ? » commença t’il, elle hocha la tête.
«  Je suis Édouard, soupira t’il, et tu m’as foutu dans un énorme bordel ! 
-Je… désolé… ?,bégaya l’enfant
-Bah j’espère bien ! Pourquoi tu as prit cette enveloppe ?! , répondit-il en haussant le ton
Je… je voulais aider … et, elle se recroquevillait sur elle même tout en parlant
WOW ! Ça a vachement bien marcher ! Félicitation ! »
Les mains sur ses tempes, il faisait les cents pas. Il s’arrêta brusquement se tournant vers la forêt, visiblement prêt à se battre. Derrière un arbre, sortait deux petite boules fantomatique ; une portant un nœud papillon et l’autre un petit chapeau haut de forme.
«  Hey ! Easy men ! We don’t want to hurt or scare you ! »commença le premier avec une voix beaucoup trop grave par rapport à son apparence, le deuxième bougeait tout son corps de haut en bas sans doutes pour approuver ce que le fantôme gentleman venait de dire.
« sí,sí, niño absolutamente no. » continua le second.
Quant au « niño » il regardait ces deux gugusse avec une mine désespérée, et essayait tant bien que mal de débattre avec eux qui ne répondait uniquement « No hablo francès nino ! » ou alors «  I’m not speaking your langage of frog eaters ! ».
La jeune fille assistait à la scène légèrement amusée essayant de ne pas paniquée encore plus mais fut détournée de son attention par un rire à glacer le sang venant de juste derrière elle.
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