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thedudelifeguy · 1 year
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CINÉMA | Holy Spider (Les Nuits de Mashhad) 2022 : laisse dans un état vague, happant, sans concessions, ébranlé, complètement abasourdi !
réalisé par Ali ABBASI
★ 6 | L'impression d'être abasourdi, que ce monde pourtant si vaste où mille voyages puisses être parcourus et autant de visages confondues, que je ne me serai finalement égaré, qu'il n'y ai plus que Mashhad, endroit viscéral mais paradoxalement débarrassé, dépouillé de toute joie de vivre. Cet endroit m'enivre, son atmosphère, on se laisse volontiers autant s'enfoncer dans la nuit noire que dans la laideur du jour en espérant savoir peut-être ce qu'il s'y passe, maintenu en haleine par ce climat d'oppression qui n'a pas seulement l'odeur du soufre mais, celle aussi de la corruption, de la drogue, une odeur de crasse qui embaume les narines et qui serait sans cesse sur le point d'imploser mais qui resterait pourtant stable, maintenu en survie d'on ne sait quelle façon car surtout, le film nous demande de bien croire que les choses ne sont pas si simples qu'il n'y parait. Le souffle donc profond, c'est avec le visage pâle qu'on avance et qu'on languis impatiemment d'avoir à être plaqué au sol par la réalité, mais ce visage pâle c'est probablement tout ce que le film parvient à nous flanquer tout le long, entrant le ventre creux dans cette ville, comme si manger n'avait jamais été un besoin vitale, on se découvre comme privé de rêves pour la première fois, assistant à un monde froid, subissant ce qui serait la folie... déconcerté on ne saurait la définir exactement tant elle peut être protéiforme, mais le film ne faisant que la montrer dans son plus simple appareil qu'on s'y retrouve qu'uniquement confronté, ne sachant comment réagir, qui véritablement appeler au secours en ces lieux étriqués qui laisse à peine respirer, laissé donc à notre propre sort nous aussi. Figé, immobilisé là, au fond de notre siège, le film ne nous apprend rien, ce n'est pas son but, il reste silencieux, lancinant, la réalité on la connaissait dès le départ et il non, il ne nous donnera finalement satisfaction aucunement d'aucun fantasme moribonde gratuit pour esthétisé son œuvre ou scénarisé une surenchère de la violence pour gavé l'appétit d'une partie du public peut-être pistant les films gores pour quelques minutes d'extase. Non, il ne nous laissera rien d'autre que la réalité à avaler, sans artifice, nous laissant simplement repartir avec ce même ventre creux mais, happant, sa réalité ne nous quitte pas, on la ressasse, comme si elle prenait le pas sur tout le reste. Les mains dans les poches, on trace ensuite son chemin pour retourner chez soi, mais ce film reste dans ta tête, comme un bruit blanc où tu te demandes pourquoi est-ce que ce que tu viens de voir te donne l'impression d'avoir comme pris une cuite en pleine semaine et devoir reprendre le travail le lendemain, il est où le problème ? Réfléchir à tout ça devient comme être perdue dans un blizzard. Ce film c'est ça, il te laisse dans un état vague, ébranlé peu importe ce que tu peux croire, ne pas croire ou savoir, car même conscient de ça, des formes de violences qui sévissent dans le monde, il te happe, ne te ménage pas, et te laisse repartir les pieds sciés, te laissant te débrouiller pour refaire surface après ça... Seuls points négatif que je soulèverais avec ce film c'est son manque de subtilité à la fin et la façon dont la mise en scène peut être menée sur tout le long ressemblant trop aux thrillers américains (ex : musique oppressante lors des scènes avec le serial killer, manière de filmer la ville la nuit) et par conséquent, rendant le film trop prévisible, trop ordinaire, trop convenue, jamais on ne se sens vraiment dépaysé, c'est filmer comme si on était aux state dans les villes de l'Ouest alors qu'on est sensé être à l'Est au Moyen-Orient. C'est le seul bémol que j'y trouve pour ne pas le trouver réussit mais uniquement intéressant.
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thedudelifeguy · 1 year
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TÉLÉFILM | Angel Falls Christmas (Noël sous son aile) 2022 : On a connu mieux avec ces deux là, mais ce n'est pas un téléfilm à condamner pour autant.
réalisé par Jerry Ciccoritti
★ 4 | J'ai retrouvé pour la troisième fois mon petit duo sympathique Chad Michael Murray / Jessica Lowndes mais en ayant cette fois un ressentis plus confus sur l'ensemble. En effet, ce téléfilm est vite fait plus cucul que les deux précédant par faute de se précipiter à faire commencer une intrigue dont une ne connaît que trop peu les personnages au préalable donnant une étrange sensation de surjeu sur les presque trois quart du film, les acteurs cherchant désespérément à prendre place, avant qu'ils ne parviennent à véritablement embrasser leur rôle et à se réapproprié un tempo quelque peu malmené ! L'histoire en elle-même n'est pas sans rappelé le coté fantastique du feuilleton français Joséphine, ange gardien, ce qui peux rebuter je le conçois mais honnêtement ça a aussi son charme car créant maintes situations cocasses où la frontière amour/amitié est mise à l'épreuve et d'autant que le téléfilm n'est pas radin en répliques inspirantes qui font je trouve étonnement assez souvent mouche. Donc cucul certes, oui, mais ce téléfilm s'évite la case de la ringardise et sauve donc son honneur. On en ressors facilement avec un petit sourire au coin des lèvres, non pas niais, mais acquiesçant certainement le coté qui finalement assez bon enfant de l'œuvre, mais on a quad même connu mieux avec ces deux là…
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thedudelifeguy · 1 year
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CINÉMA | Le Torrent (2022) : Des acteurs saisissants et une histoire prenante de réalisme.
réalisé par Anne Le Ny
★ 5 | Retrouver José Garcia dans un thriller ça m'a fait me remémoré son rôle atypique dans Les démons de Jésus car oui, j'ai pu découvrir il n'y a pas longtemps que cet acteur n'était pas seulement que “Le Mac”, “La vérité si je mens!”, “Vive la France” ou encore le gars que les ricains confondent aussi avec RDJr… ! J'aime donc pouvoir retrouver ce coté sombre chez lui, il a cette capacité a aspirer la caméra vers lui qui moi me scotch et me touche, nous entraine dans ses psychés avec une facilité déconcertante et lorsqu'il se retrouve aussi très bien entouré, je pense principalement à André Dussollier et Capucine Valmary, il est comme un poisson dans l'eau, il s'éclate et nous régale ce gars ! Acteur intéressant dans ce film aussi : Victor Pontecorvo, il y a moyen que je puisse aimer pouvoir le retrouver dans d'autres films. Ce film, bien qu'étant un thriller, c'est aussi surtout un film chargé d'amour, il faut venir y chercher de la compassion, de l'envie de se battre pour rester ensemble, où on a peur pour les siens, où on cherche, maladroitement on le sait à se protéger les uns les autres même si confronter à l'égarement causer par le tragique, cet équilibre se retrouve mis à mal, on essaye de garder la tête froide, “hors de l'eau”, au finale, imparfaits, on subit, ne restant plus qu'à serrer les dents pour que les choses ne se finissent pas trop mal, on l'espère, on s'accroche ! À la limite du téléfilm pour sa prévisibilité, Le Torrent s'en démarque je dirais pour son réalisme, filmer avec une lumière très douce, naturelle certainement, on prend très rapidement conscience que dans cette histoire, très ordinaire finalement, la vie peut prendre un tournant anxiogène en l'espace d'un instant et annihiler tout ce que l'on aurait pu penser être acquis. C'est une expérience de vie sûrement mis en scène mille et une fois au cinéma mais qui, montrant savoir rester terre-à-terre, sait prendre aux tripes comme il faut, sans chercher à être plus, ou à en faire plus.
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thedudelifeguy · 1 year
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TÉLÉFILM | Colors of Love (2021) : Déborde de bons sentiments et laisse planer quelques jolis moments de poésies.
réalisé par Bradley Walsh
★ 4 | Parce que pourquoi pas, j'ai vu que le duo Lowndes / Michael Murray était de nouveau réuni après Too Close for Christmas, je me suis laisser tenter par cette énième histoire à l'eau de rose. Ici nous ne sommes plus tant sur un registre déterminé tel que Noël comme ce pu être le cas avec le précédent, mais plutôt nous embrassons une histoire qui tente de sortir de l'ordinaire carcan du film à thème en se baladant justement à suivre une intrigue plus singulière même si certain trouverons toujours à dire que ces histoires sont toujours les mêmes. Certes, on ne déroge pas aux classico classique schéma narratif du drama romantique mais, d'aimer ce genre de film c'est, bien sûr d'aimer avant tout se retrouver, se blottir encore et toujours dans cette zone de confort mais la magie qui opère, la magie qui sait garder de son spectateur cet infatigable enfant amoureux de l'amour ce sont ces inépuisables façon de savoir s'adresser aux cœurs. Colors of love n'est qu'un film de plus, il ne se démarque pas mais chante lui aussi la douce mélodie du bonheur qu'on vient chercher naïvement avec une sincérité toutefois accrue et un goût délibéré pour la comédie des sentiments. Déborde de bons sentiments donc et laisse planer quelques joli moments de poésies.
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thedudelifeguy · 1 year
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TÉLÉFILM | Too Close for Christmas (Noël comme chien et chat) 2020 : Film de Noël charmant, non pas sans clichés mais si féérique... à regarder avec le bon état d'esprit !
réalisé par Ernie Barbarash
★ 4 | Compulsivement, ce genre de film je pourrais en voir toute la journée, tous les jours jusqu'au 25, je ne m'en laisserais pas je crois, il faut que la période passe, c'est comme ça ! Bien sûr, mille fois on sait comment ça va se passer, mais pourtant, jamais on a l'impression de voir la même chose... structurellement, c'est toujours pareil, mais c'est évidemment pour cette recherche de mimiques, de dialogues, de situations certes clichées mais non sans féérie semblant sans cesse renouvelée que j'adore l'ambiance de ces films. De bons sentiments, des rires.. des petites larmes à l'œil à s'en sentir con et le cœur qui, un peu, se ressert avant le classique dénouement finale, - oui, c'est con mais j'aime ça :) - Ici donc on retiendra Chad Michael Murray particulièrement, superbe séducteur, joueur, d'un charisme de baroudeur irrésistible et quant au reste du casting, de celles et ceux qui l'entourent tous gagnent les cœurs rendant l'ensemble touchant et satisfaisant.
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thedudelifeguy · 1 year
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CINÉMA | Simone, le voyage du siècle (2022) : Depuis Gandhi, une œuvre qui fait se ressourcer sur les grandes valeurs de l'humanité !
réalisé par Olivier Dahan
★ 8 | Mon dieu, mon dieu, mon dieu !!!!! Je ne m'attendais pas à vivre autant d'émotions devant ce film. Carrément, j'en ai chialer !
D'abord Simone Veil c'était pour moi une figure politique française que je ne connaissais vraiment que de renommé pour avoir survécu à la Shoah, mais au-delà de ça, quiconque m'aurais demandé de la présenter succinctement j'en aurait été gêné car ne connaissant finalement trop peu de choses sur elle.
Ce biopic rejoins pour moi le rang de films comme Lincoln de Spielberg dans la mesure où je termine bouleversé et admiratif du “personnage” traité à l'écran.
Comment ne pas tomber amoureux de ce caractère, de cette force, cette ténacité férocement humaniste et cette sensibilité exacerbé.... pour la première fois de ma vie j'ai cru devoir sortir de la salle à plusieurs moment car étant submergé par le flot incessant émotions surpuissante d'humanité !
Ça m'a également fait me revenir dans ce corps d'adolescent, alors admiratif et débordant d'amour à l'évocation de noms comme Luther King, Mandela, Gandhi... Je regrette de ne pas avoir mieux connu l'histoire de cette femme plus tôt ! Bordel que j'en suis encore tout retourné !!! Un exemple pour l'humanité, une source d'inspiration ! Elsa Zylberstein, Rececca Marder, Élodie Bouchez, Mathieu Spinosi, Judith Chemla... tous incroyables !
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thedudelifeguy · 1 year
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CINÉMA | Couleurs de l'incendie (2022) : Rondement bien menée, tout marche ici, si bien que rien ne fâche…
réalisé par Clovis Cornillac
★ 6 | Je me suis rendu au cinéma par besoin de me déconnecter, c’était soit ça soit Black Panther 2 mais étant donné que je ne suis plus à jour avec le MCU, j’ai privilégié le film dont j’étais le moins renseigné... Et bien ce fut une belle surprise ! Pourtant, le synopsis semblait annoncer un film plutôt carrer , conventionnel mais la présence de Poelvoorde et de Fanny Ardant avait le mérite d’être pour le moins suggestif du fait de leur spontanéité de jeu qui fait qu’on peut toujours s’attendre à des moments de grâce. Un peu moins emballé en l’occurrence par Clovis Cornillac ou encore Olivier Gourmet que je trouve toujours bons, correct mais, trop sages, ou du moins faisant le job qu’on leur demande mais sans prouver avoir cette étincelle de génie d’acteur qu’on peut attendre des plus grands. Et pour terminer, ce fut pour le coups l’occasion de me faire une opinion plus précise sur Alice Isaaz et Léa Drucker que je connaissais que trop peu et j’en ressors plus curieux encore de les retrouver dans d’autres œuvres tant elles montrent avoir une énergie et une palette de jeu, toutes deux intrigantes ! Donc chouette film, bien rythmé, pas de moment de grâce si ce n’est des performances réussie, une ambiance maîtrisé et un scénario bien ficelé qui tiens en haleine jusqu’au bout. Toutefois peut-être un chouia théâtral dans sa mise en scène pourrait l’empêcher de savoir nous subjuguer dans l’acte final, le film se termine alors tel la nature de son format d’origine c’est-à-dire comme un bon livre, repliant l’histoire sur elle-même édulcorant un peu tout le tragique de l’époque qui gronde pourtant tout autour privant l’œuvre d’une intensité plus réelle, d’un climat de tensions plus palpable qui aurait pu être bienvenue issant le film à une ambition tout autre. Belle surprise, bien mené, pourrait être plus ambitieux mais préfère rester modeste pour ne réussir que ce qu’il s’autorise d’entreprendre.
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thedudelifeguy · 1 year
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CINÉMA | Mascarade (2022) : Un film qui fait mal, mais ça fait du bien.
réalisé par Nicolas Bedos
★ 7 | Ce film m'a embarqué, il fait aimer, douter, croire... ce sentiment que la vérité n'est jamais bien loin mais que tout reste si fragile, tout se joue toujours sur le fil du rasoir. Un regard, un geste, un oublie, une maladresse... un mauvais timing ! On se perd à y croire mais l'espoir réside dans ce que l'écran nous laisse entrevoir de l'exacerbé inexprimé chez l'être humain. Il faut être observateur car ce film est subtile, envoûtant, n'a rien de réconfortant à offrir mais pour autant il montre pousser l'humain à se battre pour aimer même si le film tend à être plutôt pessimiste ! C'est un faux film pessimiste, faut voir au delà des apparences, s'interroger sur la couleur des sentiments, décelé le vraie du faux et Bedos n'aime pas couver son spectateur, il est piquant, ne le ménage pas, le laisse dans son inconfort pour qu'il apprenne à s'en sortir lui même et il en truffe son film d'éléments d'espérance justement mais que la caméra film avec fuite car le cœur de ces humains est bien trop pervertis par l'égo pour s'en rendre compte et ça fait du bien un film comme ça qui nous laisse dans notre inconfort de temps en temps, ça fait mal mais ça fait du bien !
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