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#tourretes sans
monsterroonio · 8 months
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does roo have a type? asking for a friend
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no. Red by me :) Bass by me :) Tac by @didderd Cedar by @fruitsnackart Bud by @scrambledmeggys
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furiefrancaise · 4 years
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"Le conflit est bien la réalité du monde, et l’épée son axe. L’engagement de ces hommes à porter l’épée est incompréhensible si l’on omet la grandeur, qui n’est pas la puissance désordonnée qui cherche à contrôler des territoires sans fin, mais la conviction qu’il y a au-dessus de nos vies des choses plus importantes qui donnent un sens à la vie elle-même. La grandeur dépasse la petitesse de la vie humaine pour lui donner un épanouissement dans un projet collectif et personnel plus haut. Ces hommes qui prennent l’épée portés par la grandeur sont des dissidents ; des lucioles qui tentent de maintenir éveillée la lumière de l’âme, même quand la nuit terrible est tombée."
Jean-Baptiste Noé dans la revue "Conflits"
Photos : 6e BPC en 1952, de gauche à droite : Ltn Le Vigouroux, Le Page, Trapp, capitaine Tourret (8e choc), commandant Bigeard, capitaine Leroy, lieutenant Magnillat, de Wilde et Porcher.
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Les centurions
Entre 1945 et 1962 ces officiers enchaînent les combats. Leurs exploits, leurs sacrifices, les hésitations et les demi-mesures des gouvernements, le soutien idéologique apporté à leur adversaire par les communistes et “progressistes” français forgèrent peu à peu chez ces officiers, constamment sur la brèche, un état d'esprit particulier. Le devoir, la discipline, le goût de la gloire et de l'aventure, l'émulation et la solidarité ne suffisent pas toujours à entraîner un constant dépassement de soi. Ils devaient trouver eux-même les motifs et les justifications de leur combat, la France n'ayant su ou voulu leur donner. Parmi ces officiers, les “para” occuperont la première place. Un mot les définira, dû à Jean Lartéguy, témoin sagace, artisan de leur légende : Les Centurions. En voici quelques-uns : Bigeard, Romain-Desfossès, Gral, Trinquier, Jeanpierre, Brechignac, Le Borgne, Fossey-François, Chateau-Jobert, Buchoud, Tourret, etc.. Des hommes, des caractères, des styles différents. Un seul critère, le courage. Un seul moteur, la foi. Car les Centurions d'Indochine et plus tard d'Algérie ne sont pas les héros marmoréens d'une légende bâtie sur des mythes. Ils sont de chair et de sang, animés d'un patriotisme ardent, sensibles au caractère humain de leur mission. Ils croient surtout être les serviteurs des grands principes de Liberté, de Justice, de Fraternité. De Fraternité surtout. C'est en son nom qu'au moment de la bataille de Dien Bien Phu, des officiers lucides, sans illusions sur la suite de la guerre choisiront malgré tout de rallier la “famille”, le “clan” pour s'engloutir dans ce que Bodard appelle “ un Nirvana d'héroïsme”. C'est pendant la guerre d'Indochine que naît le mythe para. C'est dans la guerre d'Indochine que naissent les sentiments et les états d'âme qui conduiront des paras à la révolte gagnante de 1958 et à la révolte perdue en 1961.
En ces temps de jubilations collectives après une victoire de football, n'oublions pas nos vrais héros! honneurs aux anciens!
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reseau-actu · 6 years
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Réforme de la Constitution, acte 1. Ce mardi 26 juin s'engage à l'Assemblée nationale la première bataille sur le projet de révision constitutionnelle du gouvernement. Majorité et oppositions vont faire assaut de propositions en commission, les uns pour enrichir, les autres pour déconstruire certaines mesures voulues par Emmanuel Macron.
Réforme du Conseil supérieur de la magistrature, différenciations territoriales accrues, avec mention de la Corse, suppression de la Cour de justice de la République sont au (très large) menu du projet de loi "pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace". Plus contestée, l'accélération de la procédure parlementaire d'adoption des textes est également à l'ordre du jour. La majorité invoque "l'efficacité", les oppositions de droite et de gauche dénoncent un "affaiblissement du Parlement", avec notamment un droit d'amendement restreint.
Si elle planchera jusqu'à jeudi sur 18 articles, la commission des Lois de l'Assemblée ne fera que des choix indicatifs sur environ 1300 amendements de tous bords. Du passage à l'octennat à la création d'un poste de vice-Premier ministre en passant par la féminisation de la Constitution, la réforme vire quelque peu au "pot-pourri", permettant notamment à certaines formations politiques de tenter de faire passer certaines de leurs promesses de campagne. Beaucoup n'ont d'ailleurs que très peu de chance d'être définitivement adoptée.
Les amendements institutionnels
• Rétablir le septennat (ou créer un octennat)
Pour "régénérer l'exercice du pouvoir exécutif", les députés Les Constructifs proposent de revenir à un mandat de sept ans. "Non renouvelable", il permettrait selon eux au président de la République de faire des "réformes ambitieuses", sans penser à une éventuelle réélection. Julien Aubert et Éric Straumann, deux députés Les Républicains veulent même aller plus loin, en proposant un mandat de huit ans.
• Limiter le nombre de ministres
"Alors que le nombre maximal de députés et de sénateurs est désormais fixé par la Constitution, il n'en est pas de même pour le nombre de membres du gouvernement", constate la députée LREM Claire O'Petit. C'est pourquoi elle propose de limiter à 35 le nombre de ministres dans un gouvernement, pour "rationaliser les coûts" et apporter "une meilleure lecture de la politique gouvernementale."
• Organiser les élections législatives et présidentielle le même jour
Les élus Insoumis proposent d'organiser les élections législatives le même jour que la présidentielle pour mettre fin à la "prédominance marquée et préjudiciable" du pouvoir exécutif sur le législatif. Ainsi, l'élection des députés ne serait pas influencée par la couleur du président de la République tout juste élu.
• Supprimer la grâce présidentielle
Le doit de grâce du président de la République avait déjà été modifié en 2008. Plusieurs élus Les Républicains proposent, à l'occasion de cette nouvelle révision constitutionnelle de purement et simplement supprimer cette prérogative présidentielle. D'autres, comme les députés Les Constructifs, souhaitent qu'il soit utilisable "pour les seuls crimes", quand les communistes veulent que le Conseil supérieur de la magistrature émette un avis avant la demande de grâce en question.
• Supprimer le mot "race"
Plusieurs amendements déposés par les députés visent à supprimer le mot "race" du premier alinéa de l'article 1er de la Constitution. C'est la phrase "[La République] assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion" qui pose problème. Certains proposent de s'arrêter au mot "citoyens" quand d'autres souhaitent remplacer "de race" par "de sexe." Il s'agit d'une ancienne promesse de campagne de François Hollande, qui n'avait pu aboutir faute de majorité au Congrès.
• Adosser une "Charte du numérique" à la Constitution
Des parlementaires de tous bords proposent d'adosser à la Constitution une "Charte du numérique", à l'instar de la Charte de l'environnement adoptée en 2004-2005. Les sept articles proposés stipulent notamment que "la loi garantit à toute personne un droit d'accès aux réseaux numériques libre, égal et sans discrimination", et que les réseaux numériques "respectent le principe de neutralité qui implique un trafic libre et l'égalité de traitement".
Les amendements "citoyens"
• Rendre le vote obligatoire
Plusieurs députés de gauche, de la France insoumise au Parti socialiste, veulent instaurer le vote obligatoire. Les élus LFI estiment qu'il est nécessaire de "renforcer" et "d'élargir" la citoyenneté, "ce par l'intermédiaire de mesures fortes et d'avenir telle la reconnaissance du vote obligatoire à 16 ans, ainsi que la reconnaissance du vote blanc."
• Créer la possibilité pour les citoyens de révoquer le Président
Promesse de campagne de Jean-Luc Mélenchon, la possibilité de révoquer le président de la République serait inscrite dans la Constitution. La révocation du chef de l'État pourrait ainsi être demandée par un référendum "organisé sur l'initiative d'un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales."
• Permettre aux citoyens de soumettre au référendum une proposition de loi
Comme la possibilité de révoquer le président de la République, permettre aux citoyens de faire adopter une loi, via référendum, était une promesse de campagne de Jean-Luc Mélenchon, désormais transformée en amendement au projet de révision constitutionnelle. Pour organiser un référendum il faudrait qu'un dixième des électeurs inscrits sur les listes se prononcent en faveur du texte en question.
• Donner le droit de vote aux étrangers
Les Insoumis, visiblement inspirés par ce projet de révision de la Constitution, veulent également accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections municipales et départementales, "sous condition de résidence régulière."
Les amendements "territoriaux"
• Revoir le statut de La Réunion
Les Outre-mer disposent d'une diversité de statuts. Certains comme la Martinique, la Guadeloupe ou la Guyane sont régis par l'article 73 de la Constitution, qui les soumet aux mêmes règles juridiques que la métropole, avec des possibilités d'adaptations sur de nombreux champs, hormis le domaine régalien. L'amendement, déposé par les députés de la Délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale, de tous bords politiques, vise à inscrire la Réunion sous ce statut là, elle qui en est exclue depuis 2003 et l'amendement Virapoullé.
• Reconnaître les langues régionales
Une série d'amendements vise à inscrire les langues régionales dans la Constitution. Majoritairement déposées par les députés de Corse (et les "marcheurs" Paul Molac et François Michel-Lambert) ces propositions vont de l'inscription du respect "de la diversité culturelle et linguistique du pays" dans l'article 1 à la reconnaissance des langues régionales dans l'article 2.
• Faire de la Corse un territoire d'outre-mer
Également déposé par l'élu corse Jean-Félix Acquaviva, un amendement propose de faire de l'île de Beauté un "territoire d'outre-mer', "pouvant prétendre à l'autonomie dans un cadre démocratique et consenti."
• Créer le statut de "Pays d'outre-mer"
Le député LREM de Guyane Lenaïck Adam propose de créer un statut de "Pays d'outre-mer." Dans un amendement déposé auprès de son groupe, il estime que cela permettra "une autonomie sur mesure pour chacun des territoires, où chaque population pourra choisir le modèle le plus adapté à ses spécificités".
Les amendements "féministes"
• Intégrer l'écriture inclusive dans la Constitution
La lutte pour légalité entre les hommes et les femmes trouve également sa place dans le projet de révision de la Constitution. Pour en terminer avec "l'invisibilisation des femmes dans le droit", la députée Isabelle Rauch et plusieurs de ses collègues de la majorité proposent de "féminiser les terminologies dans la Constitution." Si l'amendement est adopté, le texte écrira désormais "le président, ou la présidente", "le candidat ou la candidate" etc.
• Remplacer droits de l'Homme par "droits humains"
Dans le même esprit, une dizaine de députés LREM propose de remplacer le terme "droits de l'Homme" par "droits humains."
• Faire que la Constitution "garantisse" et non plus "favorise" l'égalité hommes-femmes
L'importance de la nuance. L'amendement déposé par les députés LREM Alain Tourret, Christophe Blanchet et Sonia Krimi vise à remplacer un mot dans le second alinéa de l'article 1er de la Constitution. S'il est adopté, le mot "favorise" sera ainsi remplacé par "garantit" dans la phrase suivante: "La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales."
• Inscrire dans le préambule un accès gratuit à la contraception et à l'IVG
Les députés Insoumis, appuyés par une petite dizaine d'élus de la majorité souhaitent ajouter "le droit à l'avortement des femmes ainsi que le droit à la contraception de toute personne" dans le préambule de la Constitution.
Les amendements "environnementaux"
• Créer le poste de "vice-Premier ministre chargé du Développement durable"
C'était une proposition de Nicolas Hulot lui-même. Dans son Pacte pour l'écologie, le défenseur de l'environnement prônait la création du poste de "vice-Premier ministre chargé du Développement durable." Plus de dix ans plus tard, le député LREM François-Michel Lambert et dix-huit de ses collègues proposent la création de cette fonction. Le vice-Premier ministre serait alors responsable "de l'insertion de l'impératif écologique dans l'ensemble des politiques de l'État", et devrait rendre compte de sa politique tous les ans devant l'Assemblée nationale.
• Inscrire la défense de l'environnement dès l'article 1 de la Constitution
C'est un symbole fort qui permettrait de mieux protéger la planète: Nicolas Hulot a annoncé que la défense de l'environnement serait inscrite dans l'article 1 de la Constitution, et non dans l'article 34 comme envisagé initialement, rejoignant la volonté de plusieurs parlementaires de la majorité. Reste à trouver la bonne formulation.
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Les circonscriptions régionales ont été un échec
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, je porterai la deuxième voix dissonante, même si notre position ne repose pas sur les mêmes arguments que ceux de nos collègues Les Républicains…
M. André Gattolin. C'est le même résultat !
Mme Éliane Assassi. La majorité de l'Assemblée nationale et celle du Sénat se sont accordées dès la fin de la première lecture sur une rédaction de ce projet de loi relatif à l'élection des représentants au Parlement européen, mais aussi aux élections législatives – il faut le rappeler !
Si, pour notre part, nous estimons positif le retour à la circonscription unique pour l'organisation du scrutin, nous regrettons plusieurs dispositions que nous jugeons particulièrement négatives.
Nous avions critiqué fortement la régionalisation du scrutin européen, affichée comme un moyen de répondre à la baisse de la participation, mais qui répondait, selon nous, à une volonté de régionalisation de l'Europe elle-même, ainsi qu'à l'objectif de bipolarisation de la vie politique, car les deux principales formations d'alors espéraient être favorisées, tout en écartant les listes plus minoritaires.
Même si nous n'avons pas d'éléments précis, accordons-nous sur l'idée que les circonscriptions régionales ont été un échec, puisque l'abstention s'est fortement accrue depuis 2004, comme je le démontrais lors de mon intervention en première lecture le 10 avril dernier.
Nous approuvons donc ce retour à la circonscription unique, sans pour autant être dupes du choix politicien du Président de la République, qui souhaite user d'une liste unique pour faire prévaloir sa puissance de feu médiatique qui palliera sans doute les défaillances du mouvement La République En Marche sur le terrain.
Deux points du texte issu de la commission mixte paritaire suscitent toujours notre opposition.
Premièrement, nous regrettons fortement le maintien d'un seuil de 5 % des suffrages exprimés pour participer à la répartition des sièges. Ce seuil, que seuls neuf pays européens ont adopté, porte un coup au pluralisme. Ainsi, une liste recueillant plusieurs centaines de milliers de voix, voire largement plus de un million en cas de participation plus élevée, ne pourra pas être représentée au Parlement européen. C'est un véritable problème ! Aucun argument sérieux n'a été apporté au cours de la discussion pour justifier un tel ostracisme à l'égard de plusieurs courants de pensée dans notre pays.
Au minimum, pourquoi ne pas avoir harmonisé ce seuil de 5 % avec celui de 3 % instauré pour accéder au remboursement des frais de campagne ? Je n'avais pas obtenu de réponse sur ce point en avril dernier. Peut-être en aurai-je une aujourd'hui…
Deuxièmement, et ce point est bien lié au précédent, nous sommes opposés à la modification des règles de la campagne audiovisuelle, qui, en substituant au principe d'égalité celui d'équité, favorisera, malgré les – faibles – dispositifs de pondération, les partis dominants, à commencer par celui du Président de la République.
Assez curieusement, le Gouvernement a profité de ce texte, via un amendement déposé en pleine séance à l'Assemblée nationale, pour modifier dans le même sens les règles de la campagne audiovisuelle pour les élections législatives. Il me semble que la précipitation n'est pas un bon choix pour un élément essentiel du débat politique.
Enfin, un troisième point suscite notre interrogation, il n'est pas mineur, puisqu'il fut le seul point de débat entre la majorité du Sénat et celle de l'Assemblée nationale au sein de la commission mixte paritaire : c'est celui concernant l'inscription d'une référence aux listes transnationales, vivement souhaitées par le Président de la République lors de son discours de la Sorbonne sur l'Europe, alors que le Parlement européen les a pour le moment renvoyées aux calendes grecques... Alain Tourret, rapporteur de l'Assemblée nationale, a justifié cette inscription par le fait qu'ouvrir une telle perspective contribuerait à la participation. La belle affaire ! Il me semble que la source de l'abstention réside surtout dans une profonde insatisfaction, celle que suscitent les politiques libérales mises en œuvre en Europe.
M. François Bonhomme. Bah voyons !
Mme Éliane Assassi. Le groupe communiste républicain citoyen et écologiste votera donc contre ce projet de loi, qu'il considère comme dangereux pour le pluralisme.
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NOUVELLE CAPITAINERIE POUR LE PORT DE SAINT-TROPEZ
Nouvelle capitainerie à Saint-Tropez. Située quai de l’Epi sur l’emplacement de l’ancien bâtiment, la nouvelle capitainerie présente une ligne résolument contemporaine. Plus vaste, plus spacieuse, plus moderne, elle offre tous les services et tout le confort des capitaineries Premiums actuelles. Mais les objectifs du projet porté par la mairie et le port de Saint-Tropez sont-ils vraiment atteints ? (Photo du haut © Jean-Louis Chaix – Ville de Saint-Tropez)
La terrasse principale, située entre la tour et le bar, comprend du mobilier outdoor de Roche & Bobois. Il est à remarquer (au centre) la table basse « cute cut » œuvre du designer Cédric Ragot. Son œuvre a toujours été aux frontières de l’art contemporain et saluée comme l’une des plus innovantes de sa génération. Il a apporté sa créativité, son sens de l’innovation et son savoir-faire à des projets mariant formes d’inspirations biomorphiques et matériaux de pointe. Il disparut très jeune en 2015. (Photo © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
Nouvelle capitainerie : une nécessité structurelle
Construite en 1992, l’ancienne capitainerie commençait à souffrir de graves défauts structurels causés par l’humidité ambiante. Le confort des personnes s’en trouvait naturellement affecté. De plus, les normes de constructions et de sécurités ayant beaucoup évoluées il devenait urgent d’y remédier. Jean-François Tourret, directeur du port aidé par les services techniques, élabora un cahier des charges. Et en collaboration avec le cabinet Chauvet, il présenta un projet dont l’objectif était de palier à ces carences techniques issues du temps. Il engloba aussi une restructuration complète des offres de services pour les usagers du port. Le choix de hisser la nouvelle capitainerie vers le très haut de gamme découle d’une volonté du maire Jean-Pierre Tuveri et des élus.
Depuis le bar, vue sur une partie du golfe de Saint-Tropez. En haut à droite, l’horloge Rolex, partenaire du port.  (Photo © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
Une architecte moderne et lumineuse
Le hall d’entrée, d’une hauteur de deux étages, sépare la partie administrative de l’espace V.I.P. Les services, comme la conciergerie, et les lieux techniques sont situés sous cet espace.  (Photo © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
Les plans du cabinet d’architecture Chauvet misent essentiellement sur la fonctionnalité des locaux, la luminosité et l’espace. Tous les bureaux, les services et l’espace V.I.P. sont éclairés par de grandes fenêtres permettant à chacun d’accéder à un environnement somptueux, le port, le golfe et les collines verdoyantes. Déambuler, travailler ou profiter de l’espace V.I.P. c’est, comme le souligne Allain Chauvet, président du cabinet d’architecture, « vivre un arrêt sur image ». Le dessin des espaces intérieurs rappelle, en effet, le travelling des films avec des spots que sont les fenêtres. La capitainerie arrive à concilier fonctionnalité, modernité, espace et confort exceptionnel comme dans l’espace V.I.P. que nous verrons plus loin.
Une gamme complète de services
Vouloir construire une capitainerie Premium impose de mettre en place une gamme complète de services susceptibles de répondre aux exigences des propriétaires de Yachts. Les principales nouveautés sont issues de cette demande. Ainsi, nous pouvons noter un espace d’accueil plus important, une conciergerie pour recevoir des livraisons destinées aux bateaux, une utilisation repensée de l’espace autour de la capitainerie dédié aux véhicules, même électriques, des places pour les personnes handicapées, une zone ISPS (International Ship and Port Security) temporaires pour les navettes des bateaux de croisière. C’est un espace clos qui englobe le quai de débarquement /embarquement des passagers des navettes. Ceux-ci sont checkés à l’entrée de cet espace. L’ISPS n’est pas encore obligatoire mais la volonté affichée de la ville et du port d’offrir un véritable service V.I.P. amenait quasi naturellement à devancer les normes futures. Tout cet ensemble de services concoure au confort, au plaisir et à la sécurité des membres et usagers de la capitainerie. Mais deux nouveautés apportent un plus très important, devenant ainsi les marqueurs du positionnement de la capitainerie dans le très haut de gamme : un Business Center dans la tour jouxtant le bâtiment et un espace V.I.P. particulièrement réussi.
Salon V.I.P. et Business Center
Intérieur du salon V.I.P. A droite : le fauteuil New-York réalisé avec des bois précieux et du cuir pleine fleur. La forme de la structure ajourée a retenue l’attention de Jean-François Tourret, lui rappelant la poupe du paquebot Normandie. La table basse Jean Bart réalisée également en bois précieux, comprend en son centre le logo Starbay en os gravé à l’aiguille puis encré. Le choix du mobilier répond à la volonté de donner au salon une ambiance rappelant l’époque des grands transatlantiques.  (Photo © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
Vu de l’extérieur, la capitainerie se remarque d’abord par sa terrasse située au premier étage, entre la tour et le hall d’accès vitré. C’est l’espace V.I.P. Il comprend, entre autres, une immense terrasse de plus de 250 m2 donnant directement sur les bateaux amarrés à ses pieds. Un salon fermé, une terrasse le longeant, un bar en plein air mais couvert dessinent le reste de l’espace V.I.P.
Le coin détente, lecture ou jeu, du salon V.I.P. La table carrée de bridge Grasse, de chez Starbay, peut s’adapter en se déployant, passant ainsi de 4 à 8 personnes. Fabriquée, elle aussi, avec des bois précieux, elle est vernie au tampon. A son centre, le logo Starbay en os gravé à l’aiguille et encré. Les chaises Trinidad ont une assise en cuir brun pleine fleur. Les deux buffets centraux Sydney permettent de dessiner pour chaque activité un large espace.  (Photo © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
L’entrée se fait par le salon fermé. Tout le mobilier, tables, chaises, fauteuils, buffets, vitrines, et même les deux ventilateurs, vient de la maison Starbay. Fabriqués avec des essences de bois précieux comme le Palissandre, le Bubinga, le Kevazingo ou l’Australia, les éléments ont une finition bois de rose et vernis au tampon. Le logo « Starbay » sur les tables est en os gravé à l’aiguille puis encré. Les fauteuils confortables possèdent une assise et un dossier en cuir pleine fleur. Pas de doute, là se situe le cœur de l’espace V.I.P. Idéal pour se reposer, discuter, recevoir, le lieu dégage une atmosphère exceptionnelle où se mélange « luxe, calme et volupté », comme le dit si bien Baudelaire. Il suffit de sortir sur la terrasse de 250 m2 pour accéder au bar. Fait d’un seul bloc il permet de trouver toutes les boissons que chacun peut attendre d’un salon V.I.P. Abrité du soleil, il offre aux membres l’opportunité de consommer tout en donnant directement sur les bateaux amarrés le long du quai de l’Epi. Mais la vue ne s’arrête pas là. Elle offre un paysage unique : la ville de Saint-Tropez, le golfe du même nom et les collines verdoyantes. Rare.
Depuis le bar, superbe vue sur le port. Au premier plan, le mobilier Roche et Bobois. (Photo © Capitainerie du port de Saint-Tropez)
La grande terrasse, située entre le bar et la réplique de la tour Saint-Elme intégré à la nouvelle capitainerie, est aménagée avec du mobilier Roche & Bobois. Espace de détente et tout autant de flânerie, elle invite les personnes à gouter au soleil Provençal, aux consommations du bar et au panorama que l’on peut qualifier d’unique. La terrasse longeant le salon V.I.P., équipée de mobilier Riva, permet à ceux qui le désirent de prendre des repas. Manger tout en surplombant les voiliers et le nouveau port de Saint-Tropez rend le moment inoubliable. La deuxième grande nouveauté de la capitainerie est le Business Center installé dans la tour jouxtant le bâtiment. Situé au premier étage, il permet aux hommes d’affaires de se rencontrer mais aussi de travailler dans des conditions identiques à celles de leur bureau. Il comprend équipement informatique et tous les moyens de communications nécessaires. Au rez-de-chaussée de la tour se trouve l’espace accueil des équipages et des usagers du port. Pour homogénéiser sur le plan esthétique l’accueil et l’espace V.I.P., le mobilier provient également de la maison Starbay. Ces deux nouveautés sont issues du choix de Jean-François Tourret, directeur du port, souhaitant placer le nouveau lieu dans le très haut de gamme des capitaineries françaises.
Une capitainerie Premium
Vue depuis le salon sur la terrasse la longeant et le port. Le mobilier vient de chez Riva. Ce lieu permet aux membres de commander un repas midi et soir. (Photo © Alexandre Reynier/The Provence Herald)
La nouvelle capitainerie se positionne sans hésitations dans ce qu’il faut bien appeler le très haut de gamme. Les nouveaux services, comme la conciergerie, les espaces, la qualité des matériaux et des offres permettent aux membres et aux usagers de trouver un lieu correspondant à leur attente. Pour Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez, la capitainerie peut-être définie « comme un grand hôtel flottant de luxe ». Et ce nouveau bâtiment s’intègre également parmi des travaux de Saint-Tropez dont l’objectif est de mettre la ville en conformité avec sa notoriété internationale. Le résultat est sans appel : la nouvelle capitainerie trouve naturellement sa place dans la catégorie, très rare, des espaces Premiums.
(Photo © Jean-Louis Chaix – Ville de Saint-Tropez)
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reseau-actu · 5 years
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Deux ans après l’attaque massive d’En marche ! avant le second tour de la présidentielle, les auteurs d’une des plus graves tentatives d’ingérence visant la France courent toujours.
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« Il ne s’agit pas d’une simple opération de piratage, mais d’une tentative de déstabiliser l’élection présidentielle française », écrivait En marche ! Le 5 mai 2017, en début de soirée. Près de 150 000 courriels et documents, piratés à cinq personnalités gravitant autour du mouvement – dont certains cadres –, venaient d’être mis en ligne, deux jours avant le second tour de l’élection présidentielle.
A l’époque, le parti d’Emmanuel Macron dénonce avec force une attaque sans précédent dans l’histoire politique française ; le gouvernement et la majeure partie des personnalités politiques s’émeuvent de ce piratage visant manifestement à perturber le scrutin. « Rien ne sera laissé sans réponse », promet François Hollande, encore président de la République pour quelques jours.
Et pourtant. Plus de deux ans après les « MacronLeaks », ses auteurs restent inconnus. Et les informations recueillies par Le Monde montrent que les investigations sur cette attaque inédite ne se sont pas seulement heurtées à des difficultés techniques, mais aussi à une certaine désinvolture des services de l’Etat, qui semblent n’avoir pas fait de la recherche des auteurs du piratage un objectif prioritaire.
Sondages bien orientés
Ce vendredi 5 mai au soir, après des semaines d’effervescence, le calme s’installe doucement dans l’entourage de M. Macron. Il ne reste qu’une poignée d’heures de campagne avant que la trêve électorale ne force tout le monde au silence jusqu’au dimanche à 20 heures. Les équipes sont confiantes : les sondages sont bien orientés et leur candidat a, de l’avis de tous, remporté le débat d’entre-deux-tours face à Marine Le Pen, deux jours auparavant.
Malgré les craintes d’attaques numériques qui auraient pu déstabiliser la campagne, les intox et les fausses rumeurs diffusées sur Internet – comme ce document censé prouver l’existence d’un compte au nom de Macron aux îles Caïman – n’ont pas pris dans l’électorat.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Macrongate » : quand des néonazis américains cherchaient à faire basculer la présidentielle française
Cédric O décide alors de rentrer chez lui pour s’occuper de son fils. Ce très proche d’Emmanuel Macron occupe le poste ultrasensible de trésorier de la campagne. A 22 h 30, son téléphone sonne. Au bout du fil, Grégoire Potton. Autre clé de voûte du parti, le directeur des affaires générales est un peu inquiet : un document des comptes de campagne circule sur Internet. Rien de très grave, pense alors Cédric O. Et puis… que faire ?
Une demi-heure plus tard, le téléphone sonne à nouveau. Cette fois, Grégoire Potton informe Cédric O que tous ses courriels ont été piratés et sont librement accessibles sur le Net. C’est le branle-bas de combat, d’autant que, outre le compte professionnel du trésorier de la campagne, quatre autres comptes e-mail ont été publiés in extenso par des pirates.
Il faut réagir vite. Ismaël Emelien, lieutenant d’Emmanuel Macron, est à la manœuvre. Un communiqué dénonçant une « action de piratage massive et coordonnée » est envoyé, avant minuit, aux médias. En marche ! prévient dans la soirée la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle, l’organisme chargé du bon déroulement de la campagne. Celle-ci a beau avoir été créée en 1965, elle n’est pas totalement démunie face aux nouvelles technologies.
Dans les mois qui ont précédé l’élection de 2017, les autorités l’ont dotée de pouvoirs censés répondre à une attaque informatique sur un parti politique. Elle peut mandater l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), le garde du corps numérique de l’Etat placé sous l’autorité du premier ministre, pour apporter son aide. En quelques minutes, vendredi 5 mai, ce dispositif inédit est activé. Les membres de la commission s’apprêtent à passer une nuit blanche.
Dossier bien rempli
Il est à peine minuit quand trois agents de l’Anssi poussent la porte de l’immeuble vitré du 15e arrondissement qui abrite le siège d’En marche !
Ces experts de haut vol ont l’habitude de bouter des hackeurs très évolués hors des systèmes ultracomplexes de grandes entreprises sensibles ou d’administrations d’Etat. Autour de la table figurent notamment Mounir Mahjoubi, responsable numérique de la campagne, et Alexandre Carayon. Cet ancien de la BNP et de 42, l’école d’informatique de Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du Monde), est, depuis l’été 2016, le responsable technique d’En marche ! et à ce titre chargé de la sécurité informatique du jeune parti. Il occupe aujourd’hui le même poste au sein de la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, placée auprès de l’Elysée.
Vendredi soir, les agents de l’Anssi obtiennent l’accès aux ordinateurs de deux des cinq victimes, dont Cédric O. Dans le même temps, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour piratage informatique et atteinte au secret des correspondances, confiée à la brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information de la Préfecture de police de Paris.
Deux ans plus tard, l’enquête est toujours ouverte. De source judiciaire, on assure même que le dossier est bien rempli et qu’il avance. Les enquêteurs ont ainsi isolé une adresse IP, l’identifiant d’un appareil connecté à Internet, qu’ils pensent impliquée dans l’opération et qui mène à la Grèce.
Mais malgré ces éléments, les multiples témoignages recueillis par Le Monde montrent que, une fois l’élection passée, les services de l’Etat et le parti présidentiel sont loin d’avoir fait tout ce qui était en leur pouvoir pour rechercher les auteurs du piratage. Tout en reconnaissant, à l’instar du désormais secrétaire d’Etat chargé du numérique Cédric O, début juin, que, « dans une configuration politique différente, [ce piratage] aurait pu totalement influer sur le résultat de l’élection présidentielle, faire rentrer la France dans une terra incognita institutionnelle, et, en termes de société, qui aurait pu être catastrophique ».
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Pourtant, aucune des cinq victimes du piratage n’a été entendue dans l’enquête judiciaire. Il y a pourtant des éléments intéressants. Plusieurs semaines auparavant, l’une d’elles a reçu un e-mail semblant provenir d’un des cadres de la campagne. Le message contenait un lien, sur lequel elle a cliqué. Peu après, son ordinateur a montré des signes de perturbations, peut-être causées par un programme malveillant. Après l’élection, En marche ! a rendu public un e-mail d’hameçonnage similaire, usurpant l’identité de Mounir Mahjoubi.
Une autre victime a fait l’objet d’un piratage de sa boîte mail, quelques semaines avant l’élection. Les pirates ont eu accès à son compte pendant environ une demi-heure, malgré la double authentification et un très long mot de passe.
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Le portable d’une troisième victime a été volé, le matin même du piratage. Quelques heures plus tard, des pirates, utilisant une adresse IP d’Europe de l’Est, ont tenté de se connecter à son compte.
Enfin, plusieurs semaines après l’élection, une des victimes s’est rendu compte que des pirates utilisaient une de ses boîtes mail annexes et s’en servaient pour envoyer des messages infectés à ses contacts. Aucune de ces informations importantes n’a été recueillie par les enquêteurs.
Les équipes sont à cran
Outre l’enquête du parquet, des victimes ont aussi porté plainte. L’une d’elles, le député (La République en marche, LRM) du Calvados Alain Tourret, a eu la surprise de voir sa plainte, déposée en mai 2017, être classée sans suite en août. En cause, selon le parquet, l’absence de coopération de plusieurs opérateurs, notamment Cloudflare, Google et Twitter, qui ont refusé de fournir aux enquêteurs les informations dont ils disposaient.
Enfin, l’Anssi n’a pas examiné l’intégralité des systèmes (comptes, appareils, etc.) qui auraient pu leur fournir une image exhaustive de l’action des pirates.
Pourquoi ? Malgré de multiples sollicitations, l’Anssi n’a pas souhaité répondre. L’Elysée a fait savoir que M. Carayon, l’ancien responsable de la sécurité informatique, ne souhaitait pas non plus répondre.
Pourquoi ce dossier a-t-il accumulé autant de ratés et de ralentissements ? Les éléments recueillis par Le Monde indiquent que le cadre très particulier de ce piratage semble avoir paralysé les différents services de l’Etat, comme l’état-major d’En marche ! A commencer par les experts de l’Anssi, qui se sont retrouvés le vendredi soir dans un certain flou juridique. Habilitée à prendre toutes les mesures pour protéger les institutions et les infrastructures sensibles, l’agence n’a en effet pas de mandat évident pour intervenir auprès d’une association privée.
Du côté d’En marche !, l’ambiance n’est pas non plus à la plus totale des collaborations. La campagne a été longue, les équipes sont fatiguées, et la boule puante de dernière minute que constituent les « MacronLeaks » a échauffé les esprits ; les équipes sont à cran.
Par ailleurs, la procédure habituelle d’intervention de l’Anssi est intrusive pour un parti politique, dont les ordinateurs et serveurs contiennent quantité de données sensibles ou confidentielles : la première étape consiste à copier l’ensemble des données… Pour le parti d’Emmanuel Macron, la priorité n’est d’ailleurs pas de retrouver les auteurs du piratage, mais de remporter l’élection. Il dépose dès le lendemain matin une plainte, au nom des cinq victimes, seule possibilité dans la période de silence imposée aux partis avant le vote.
Tentative de déstabilisation du scrutin
Le dimanche soir, après la victoire d’Emmanuel Macron, l’ombre des « MacronLeaks » s’éloigne. Le parti et ses principaux lieutenants, pris par l’organisation de la transition, sont difficilement joignables.
Au sein d’En marche !, mais aussi de quasiment tous les acteurs de l’Etat, on minimise aussi et surtout l’importance de cette tentative de déstabilisation du scrutin présidentiel : ce piratage aux conséquences limitées n’a pas nécessité une mobilisation générale. Certains se sont même étonnés que l’Anssi utilise ses ressources pour intervenir auprès d’En marche ! La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’a pas été saisie judiciairement. Les rares responsables qui regrettent de ne pas avoir vu les autorités s’emparer plus franchement du dossier n’ont guère fait de vagues. « Il faut savoir choisir ses combats », explique un haut fonctionnaire.
Une enquête détaillée aurait d’ailleurs pu souligner quelques vérités déplaisantes pour le parti du président. Les Français, après le second tour, apparaissent pourtant comme plus malins par rapport aux pirates russes. « Les hackeurs sont venus, mais la France était préparée », écrit le New York Times dans un long article sur les explications de Mounir Mahjoubi, qui évoque les « fausses boîtes mail » remplies de « leurres » créées par la campagne pour compliquer la tâche de pirates.
En réalité, les « leurres », dont la nature exacte n’est pas connue, n’ont pas empêché les pirates d’accéder à des documents sensibles. Et la nature même du piratage prouve que le parti n’a pas toujours respecté les précautions informatiques élémentaires, en fusionnant par exemple des boîtes mail personnelles et professionnelles, ou en n’activant pas toujours la double authentification. Autant d’éléments qu’En marche ! n’avait aucun intérêt à mettre en avant. Le piratage semble cependant avoir servi de leçon. Depuis l’élection, des consignes de sécurité, qui n’étaient pas toujours respectées à l’Elysée, comme l’interdiction des téléphones portables au conseil de défense, sont strictement appliquées.
« A sa place, je n’aurais rien dit »
Un précédent mondialement connu avait touché les Etats-Unis en 2016. Le piratage du Democratic National Committee (DNC) avait déclenché une guerre de juridiction entre la police fédérale (FBI), la société de sécurité informatique privée embauchée par le DNC et la direction du parti de gauche américain, tant sur la conduite de l’enquête que sur l’accès aux données techniques.
Les Américains avaient finalement contourné ces difficultés en lançant des enquêtes parlementaires, puis en incluant le piratage dans l’enquête du procureur spécial Mueller, chargé d’investiguer sur l’influence russe dans l’élection. Rien de tout cela en France.
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Pourtant, Emmanuel Macron a été sincèrement affecté par ce piratage. Mais si l’enquête préliminaire toujours en cours est menée par le parquet, qui n’est pas statutairement indépendant du gouvernement, une intervention du président serait délicate.
« Dans ce type de dossiers sensibles, en général, un rapport est transmis au garde des sceaux, qui le fait passer à l’étage supérieur, sur le bureau du chef de l’Etat, explique un haut magistrat. Mais c’est politiquement très dangereux de donner l’impression d’intervenir dans une affaire judiciaire ; à sa place, je n’aurais rien dit, rien demandé, et laissé le parquet travailler le dossier. »
La réponse présidentielle serait en réalité passée par d’autres biais, explique un proche du chef de l’Etat, qui estime que « la déstabilisation d’un pays ne se règle pas par la justice ».
La piste diplomatique et des services aurait été privilégiée. Mais si des mesures diplomatiques ont été prises, elles l’ont été dans la plus grande discrétion, ce qui peut sembler donner carte blanche à de futurs attaquants. Après 2016, les Etats-Unis ont opté pour une stratégie exactement inverse, allant jusqu’à mettre en examen douze membres présumés des services russes de renseignement, en sachant pertinemment qu’ils ne seront jamais traduits devant un tribunal.
« Incroyable célérité »
Deux ans après les faits, une seule procédure liée aux « MacronLeaks » semble sur le point d’aboutir. C’est celle qui vise le média spécialisé La Lettre A, qui avait publié quelques jours après le piratage une série d’articles très complets utilisant les informations contenues dans les « Leaks ». « La plainte est toujours au-dessus de nos têtes, mais c’est le calme le plus plat. Nous n’avons pas eu de nouvelles depuis deux ans », explique Marion Deye, la rédactrice en chef. Ironiquement, la procédure n’a pas été engagée en droit de la presse, mais pour recel de piratage informatique, alors que les auteurs dudit piratage courent toujours.
De même, le pirate qui a créé une fausse adresse pour usurper l’identité de Sibeth Ndiaye et envoyer des courriels piégés à des membres d’En marche ! n’a jamais été inquiété.
Mais deux hommes qui avaient créé une fausse adresse au nom d’Emmanuel Macron pour envoyer des courriels parodiques à la fin de la campagne ont fait l’objet d’une plainte du président. Ils ont été jugés, le 7 mars, sur la base d’un dossier d’instruction de plusieurs centaines de pages. « La plainte de M. Macron a été traitée avec une incroyable célérité », s’étonnait à l’audience l’avocate de l’un des prévenus, soulignant « l’énergie » déployée par le parquet pour cette « mauvaise blague ». Les deux hommes ont été relaxés le 23 mai.
Damien Leloup
Martin Untersinger
Alexandre Piquard
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VOILES LATINES ET GASTRONOMIE A SAINT-TROPEZ, 2017
Voiles latines riment avec gastronomie à Saint-Tropez. Cette troisième édition de « Saveurs Méditerranéennes »  montre l’engouement des tropéziens et des touristes  pour ce type de manifestation. Si l’augmentation des visiteurs était visible, il y a également  une forte internationalisation des participants, confirmant ainsi l’attractivité du port. Pendant les quatre jours du week-end de l’Ascension, Saint-Tropez est devenu capital d’un certain art de vivre.
Voiles latines et Saint-Tropez
France, Italie, Tunisie… plus de soixante-dix équipages, venus des deux côtés de la Méditerranée, se sont donnés rendez-vous dans le golfe. Ils ont navigué pendant deux jours. Et ils ont su partager leur passion autour d’une table.
Comme les années précédentes, toutes les vingt-quatre heures des manifestations se déroulaient pour la plus grande joie des passionnés de la voile et du bien vivre.
Jeudi, premier jour de la manifestation : les divers voiliers arrivèrent de Sanary, Bandol, Marseille, La Ciotat… Pointus, Felouques, Gozzo, Tartaron, Tarquié, barques marseillaises ou catalanes glissèrent sur la méditerranée pour entrer dans le port. La délégation tunisienne, menée par le Consul Général de Tunisie à Marseille, Monsieur Naceur Essid, offrait, pour la première fois, un dîner sous la tente du Village. Elle était installée près de la nouvelle capitainerie du port. La soirée dansante qui suivit fut animée par l’ensemble folklorique « Groupe de Carthage » de Marseille.
Déjeuner « Impressionniste » à la Ponche
Penn Bagad Lann-Bihoué, quand des Bretons animent un déjeuner composés de Méditerranéens… 
Vendredi, et jusqu’au dimanche, le marché traditionnel, place de la Garonne,  présentait les stands des producteurs catalans, pisans, tunisiens et provençaux. Cette mise en bouche pour les nombreux visiteurs et les participants fut suivi par le très attendu « Déjeuner impressionniste » à la Ponche. Ce moment de rencontre exceptionnel entre les équipages était organisé par la Société Tropézienne des Voiles de Tradition et par monsieur Mohamed Mrard, Président de la Section Patrimoine Maritime de l’A.R.E.M.S. Le soir, le dîner pisan était offert par monsieur Paolo Ghezzi, premier adjoint au maire de Pise. La soirée dansante bénéficia d’un orchestre remarquable et très connu des habitués des Voiles latines « La Boutifanfare ».
Membre du Jury du concours culinaire, Jean-Pierre Tuveri, maire de Saint-Tropez goûte aux plats des différentes écoles de cuisine.
Samedi, le village de Saint-Tropez voyait ses quais et son centre-ville occupés par une foule dense, passionnée et curieuse de gouter les spécialités culinaires Méditerranéennes. Le marché des terroirs ouvrait à côté du marché traditionnel, place de la Garonne. Ce fut l’occasion pour beaucoup de faire leurs emplettes directement auprès des producteurs. Les élèves des écoles hôtelières des délégations participants au concours culinaire, quai d’honneur du port, devaient uniquement  se fournir en produits issus de ce marché. Face au public, ces écoles venus de Pise, Tunis, Catalogne, Espagne et de Provence rivalisèrent de savoir-faire. La remise des prix distingua les meilleurs futurs chefs !
L’après-midi les pointus naviguèrent dans le golfe de Saint-Tropez. Ils furent suivis par des joutes nautiques dans le port. A la Société Nautique de Saint-Tropez, une conférence sur le nouveau port de plaisance  de la ville de Pise était animée par l’adjoint au maire monsieur Paolo Gozzi et le directeur du port de Pise monsieur Simone Tempesti. Le diner catalan sous la tente du Village a été réalisé par l’association des Toques Blanches du Roussillon sous l’impulsion de son président Jean Plouzennec. L’animation musicale était assurée par « La Boutifanfare ». La soirée dansante, la dernière, connue un succès exceptionnel. En effet, le groupe gipsy « Los Amigos », sélectionné par Jean-François Tourret, directeur du port, joua son répertoire habituel composé de nombreux « tubes ».
Au centre, le Chef italien entouré de ses deux aides.
Dimanche une grande parade nautique amena les bateaux du vieux Port au Pantelet. Ils poursuivirent leur parcours dans le golfe de Saint-Tropez. La remise des nombreux prix (voir ci-dessous) se déroula dans le Village des Voiles sous un (trop ?) chaud soleil de printemps.
Jean-Pierre Tuveri (au centre), maire de Saint-Tropez et (à sa droite), Paolo Ghezzi, premier adjoint au maire de Pise, à la remise des prix dans le Village des Voiles latines.
Voiles latines et animations
Pendant les quatre jours sur les quais et dans le Village retentit la musique d’un couple de sonneurs du Penn Bagad de Lann-Bihoué. Diverses animations, toutes liées à l’univers des voiles latines, comme la réalisation de maquettes de pointus, l’atelier de tresseur de nasses, l’exposition d’antiquités marines, ou l’atelier Azienda agricola biologica petra eurent beaucoup de succès. Sans oublier les ateliers centrés sur la gastronomie : la gastronomie italienne, les sels aromatiques « la petite merle », le « naturel ginger », les macarons de France et bien d’autres. Il ne faut pas oublier que Saint-Tropez se situe en France, pays de la gastronomie !
Les enfants, comme chaque année, ne furent pas oubliés. Leur principale attraction est sans conteste l’Accrovoile où les très jeunes moussaillons montèrent à l’abordage de goélettes ennemies. Mais avec plus ou moins d’émotions. Pour les adultes les expositions de peintures, de photos, ou les ateliers de coutellerie, de sac en voile de bateaux, de hamacs et autres objets montrèrent que la navigation et la gastronomie font bon ménage.
Pour leur troisième édition Les Voiles Latines de Saint-Tropez rassemblèrent beaucoup plus de monde que l’année dernière tout en devenant également plus internationale. Il est manifeste que le week-end de l’Ascension  devient un « incontournable » pour les passionnés de voiles et de bien vivre.
Résultats des régates des Voiles latines 2017 :
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