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#primvert
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9 mai : mini-dressage
Dressage avec Primvert que j’ai réveillée de sa sieste
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On a détendu dans la carrière, puis on a profité du manège qui est aux bonnes dimensions et qui a la plupart des lettres. Pour une fois on a détendu au galop aussi, Primvert part très bien, mais je perds beaucoup de précision dans le tracé parce qu’elle part un peu vite façon vent du cul dans la plaine.
Ensuite, on commence à dérouler, chacun notre tour, et comme c’est une petite reprise, on a le temps de la passer deux fois.
C. dit que le principal à améliorer est de demander franchement et d’avoir plus de "conviction", être sûr·e de ce que je fais et où je vais. Les transitions, surtout descendantes, m’ont paru vraiment chaotiques, surtout pour revenir au trot après le galop. La transition montante vers le galop n’était pas franche non plus, je pense que je me concentrais trop sur la demi-volte renversée très serrée et que je ne préparais pas assez mon départ au galop. Dès le début de mon second passage, arrêt, salut, bien, et Primvert est partie d’elle-même, ça faisait pas propre...
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uneamedevastee · 2 years
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Je suis en formation pour devenir monitrice d’équitation. Et parfois je me demande pourquoi. Parfois je prend ma voiture et je n’ai simplement pas envie d’y aller. Parfois il est tard, il fait déjà nuit, il fait froid, dehors c’est la tempête le vent et la pluie se déchaînent. Et j’ai pas envie, et je me dis qu’un métier de bureau aurait été un choix plus raisonnable, plus facile. Parfois j’ai mal partout, je suis épuisée de ma semaine de 45h, épuisée de voir les jours défiler sans en avoir un pour me reposer pendant 3 semaines de suite, épuisée de travailler jusqu’à 22h le soir. Mais au milieu de la tempête, surviennent de grandes étincelles. Et parfois tout s’illumine. Quand je vois mes cavaliers prendre soin de leur chevaux avec des yeux débordants d’amour. Quand les enfants arrivent au manège en marchant à côté de leurs poneys sans tirer sur les rênes pour que Pikachu ou Tornado marchent plus vite. Quand tous les chevaux viennent me voir pour leur moment câlin au milieu de la carrière. Quand on surpasse une peur encrée chez un cavalier. Quand je monte 5min sur un poney pendant le cour et qu’en descendant il ne me lâche plus du regard et me suis. Quand mes cavaliers me supplient de rester quand je serais une « vraie monitrice ». Quand les babys me racontent des histoires improbables sans aucun contexte. Quand mon groupe d’ado me demandent de faire du travail à pieds. Quand Sun, ce cheval fuyant le contact humain s’endort contre une cavalière ; quand on trouve le point sensible de Primvert, la ponette qui ne montre pas ses émotions ; et quand Ayat, celle qui tape au sanglage fini par éduquer les cavaliers sur la douceur. Quand je vois un cavalier avancer de petite victoire en petite victoire. Quand le groupe est bienveillant et se soutient coûte que coûte. Quand les jeunes et les chevaux me donnent toute leur confiance. Une étincelle dans une journée difficile. Le moment qui fait tout basculer. L’étincelle qui fait que ce métier me passionne, celle qui fait que je travaille avec les chevaux depuis 5 ans, celle qui fait que je n’imagine jamais réellement pouvoir faire autre chose. L’étincelle qui fait que je réapprend chaque jour, que je grandi avec mes cavaliers, que je donnerai tout pour ces poneys. L’étincelle qui me fait oublier la tempête, le froid, la fatigue. L’étincelle qui me lève chaque matin et me sort du canapé pour le cour de 20h le jeudi.
Je suis en formation pour devenir monitrice d’équitation. Et il est rare que je ne demande pourquoi, tant c’est une évidence.
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surlapisteducentaure · 9 months
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23 mai
La balade avec la grande montée qui fait peur et en fait c’était super cool. J’ai bien senti la puissance que Primvert développait quand la côte est devenue encore plus pentue, mais finalement c’était marrant.
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28 mars : trèfle
Séance avec Primvert. J’aurais sans doute dû prendre des notes. Je sais qu’on a travaillé sur un trèfle de barres au sol. D’abord une barre, puis deux, puis trois, puis quatre. Rien de bien compliqué. Au trot, ça allait bien. C. m’a dit de fermer les yeux en arrivant sur les barres (enfin, avant d’arriver dessus, et puis il me disait quand les rouvrir). Quand on a commencé au galop, c’est parti en vrille, je contrôlais plus rien. J’ai pas eu de mal à partir au galop, mais tourner après la barre pour revenir sur la barre suivante, c’était pas possible. En plus de ça, j’arrivais même pas à galoper correctement, je rebondissais dans tous les sens. J’ai fini l’exercice au trot, ça s’est mieux passé, mais quelle déception de ne même plus être capable de galoper et de diriger mon cheval au galop.
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28 juin : terreur
Cette fois-ci, c’est le dernier cours de l’année. Dans la matinée, on reçoit un message de K qui nous demande ce qu’on veut faire. Grande concertation dans le groupe WhatsApp, et on opte pour une séance de longe un peu comme la semaine précédente, avec peut-être un cheval pour deux. Prendre des décisions me stresse toujours un peu, mais le résultat me convenait, et je me disais que ça allait être un chouette cours pour finir l’année.
Et là… terreur. Nouveau message. K a bien noté nos souhaits, mais ce sera pour une autre fois, parce qu’on va être regroupés avec l’autre cours du même créneau pour faire… une puissance obstacle par équipes.
Alors, pour rappel, même s’il n’y a que moi qui lis ces billets, j’ai une peur panique de l’obstacle. Quand je dis obstacle, ça compte dès 30 cm. L’idée d’un obstacle qui devient de plus en plus haut, et d’une "compétition" par équipes avec donc la peur de décevoir mes co-équipiers et de les faire perdre, c’est un supplice pour moi.
J’avais vraiment pas envie d’y aller. J’étais persuadé·e que j’allais y rester. Ça ne pouvait pas bien se passer.
Feuille de montoir : Primvert. Super. Donc on fait une puissance obstacle par équipes avec une ponette que je ne connais que de vue…
Primvert est dans le petit box qui donne sur la stabulation. Autant elle est sympa avec moi au pansage, autant les shetlands qui essaient de rentrer, ça l’insupporte. Oreilles plaquées et dents dehors… dégage, microbe. Je fais connaissance avec Primvert et j’apprécie qu’elle soit agréable avec l’humain. C’est une gentille ponette isabelle avec de grandes oreilles. J’ai pris mon tapis vert olive pour l’occasion et ça lui va super bien.
Lorsque mon groupe est prêt, pour commencer à détendre, on va faire le tour des débutants au pas. À notre retour dans la carrière, l’autre groupe est arrivé, ils sont près d’une dizaine… On détend tous ensemble au trot, en faisant bien attention à éviter les collisions. Détente au galop. On a fait deux groupes (ouf, merci). Il y a longtemps que je n’ai pas galopé à la détente. Primvert est plutôt cool. Peut-être pas très équilibrée, et on coupe un peu les coins, mais je ne panique pas encore.
Ensuite eh bien les choses sérieuses commencent. Heureusement, il y a dans la carrière trois lignes, qui correspondent à trois niveaux. Je vais d’emblée me mettre dans le niveau "bébé" sans aucune honte. Ce niveau-là, c’est un vertical, puis un oxer. K dit que c’est au trot (mais on en reparlera). Le niveau moyen, c’est un vertical, puis une combinaison. Le niveau star, c’est un seul obstacle, mais c’est une barre de spa.
Alors il y avait une histoire de points qu’on gagnait ou qu’on perdait selon la difficulté choisie, j’ai même pas trop fait attention. Je n’avais aucunement l’intention, ni l’objectif, de sortir de la ligne "bébé" qui me faisait déjà peur.
Allez c’est parti. Premier passage. Abord au trot… et Primvert prend le galop à la réception. Bon, d’accord. C’était pas super joli, mais ça va. Je préférerais que le cours consiste à repasser cette ligne à la même hauteur en s’améliorant à chaque fois… mais le principe de la puissance, c’est qu’on monte à chaque fois, même si c’était moche… Primvert a bien compris le principe. Je saisis une poignée de crins, je me récupère comme je peux. Je regarde l’heure.
Il était temps que le cours s’arrête, parce que je crois que j’aurais abandonné de toute façon après mon dernier passage. L’oxer commençait à me faire vraiment peur et mon équilibre était très précaire. Ça ne devait pas faire plus de 50 cm… En fait, l’obstacle était à la même hauteur que dans la ligne de niveau "normal", sauf qu’eux avaient une combinaison, donc un saut de plus à enquiller.
Ouf. Je suis encore en vie (et je ne suis même pas tombé·e, même s’il s’en est parfois fallu de peu). Merci Primvert, tu as été gentille, même si j’ai toujours peur de la puissance que les chevaux développent pour aller sauter de si petites barres. Je contrôle vraiment rien et ça me terrifie. Je pense que pour elle, le cours était plutôt agréable : elle pouvait brouter entre deux passages, ça fait une bonne motivation pour aller sauter (il y a de l’herbe aux deux bouts de la carrière !). Pour moi, ça avait un côté rassurant parce que je me doutais bien que je n’allais pas me faire embarquer et faire des tours et des tours de carrière, mais en même temps, la transition saut>galop>arrêt pilé le nez dans l’herbe, je suis pas vraiment capable d’y survivre… et puis la lice est si vite arrivée après le saut… gloups.
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14 décembre : le petit nouveau
Je suis un peu en retard. Tant pis.
Mardi dernier, j’ai vu mon nom à côté de celui de Guardian. Le nom me disait bien quelque chose mais je ne savais ni à quoi ressemblait ce cheval, ni où il était. J’ai fini par faire sa connaissance dans un grand box qu’il partage avec Primvert. Un poney alezan, 1/4 quarter horse, qui a encore clairement une bouille de bébé, et pour cause, il n’a que 5 ans. Je n’aime pas trop préparer les chevaux quand ils sont à deux dans un box, mais il était sympa et n’a pas vraiment bougé. Un peu de mal avec les pieds, parce qu’il avait l’air d’avoir du mal à trouver son équilibre. À 5 ans peut-être qu’il devrait déjà savoir faire ça, mais il n’y avait pas de mauvaise volonté de sa part.
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L. est venue me dire que c’est elle qui me l’avait attribué et qu’il était "assez tonique". Je me suis dit "ah bah ça va changer d’Utopie la semaine dernière". Je tenais à prendre le temps d’aller faire connaissance à pied dans le manège. Effectivement, il est bien allant, mais il reste à sa place et s’arrête gentiment.
Mes camarades me rejoignent, M. me dit qu’elle a déjà vu certains cavaliers avoir du mal avec Guardian. C’est pas exactement ce que j’avais envie d’entendre. Je ne me souviens plus du montoir mais je crois que c’était pas trop mal. On se met en mouvement au pas. Je n’ose pas encore trotter, et il fait quelques écarts que je ne comprends pas et au lieu de le rassurer, je me mets à anticiper et à me crisper. C. qui nous faisait cours m’a rappelé que même si lui était inquiet, moi je savais qu’il n’y avait pas de danger, alors tout va bien.
Finalement j’ai dû me faire violence et essayer de trotter. Il trotte un peu vite. Normal. J’ai posé mes mains bien comme il faut de part et l’autre de l’encolure pour être aussi stable que possible. Pendant le cours on a principalement travaillé à la piste, au trot, d’abord en suspension, en essayant des choses un peu nouvelles, comme de changer l’angle des chevilles pour voir l’effet que ça a sur le mollet, et aussi, "marcher/courir" avec les chevaux avec un très léger transfert de poids sur un étrier puis sur l’autre.
Moi j’avais bien du mal à maintenir Guardian dans un petit trot, alors on s’est calé dans les fesses de Earl. Au moins ça le cadençait. Et si on se faisait distancer, j’essayais de dire à Guardian qu’on n’était pas obligé de le rattraper tout de suite, qu’on pouvait garder un petit trot tranquille, que c’était très bien.
J’ai remarqué que j’avais du mal à être stable en équilibre. Heureusement Guardian a une longue crinière alors j’en ai gardé une poignée tout le temps, pour être sûr·e de ne pas me raccrocher à sa bouche.
À un moment on était arrêté au milieu et Berlingo, qui n’a vraiment pas l’air d’aimer Guardian (ni personne, d’ailleurs) s’est jeté sur nous toutes dents dehors. Je ne l’ai vu qu’au dernier moment, Guardian a fait un petit bond pour ne pas se faire mordre, et j’ai chuté au ralenti. C’était assez drôle en fait (même si j’ai eu des courbatures dans le bras pendant 3 jours après).
Ensuite on a joué avec quelque chose d’un peu différent : bien assis dans la selle, rênes très longues, dans une main, presque à hauteur de la poitrine. Faire des transitions et des changements de direction à l’assiette. Il faut parfois que je m’aide de ma main libre pour jouer un tout petit peu sur la rêne du côté où je veux tourner, juste pour mettre un tout petit peu plus de tension, mais sinon ça se passe bien. Ensuite il suffit de se mettre au trot, tranquille, et de s’imaginer se poser dans son canapé pour repasser au pas. Ça c’est bien passé dans l’ensemble. J’aime bien monter à une main.
Retour au box où j’ai remercié Guardian et où je me suis occupé·e de lui. Il y a longtemps que je n’avais pas monté de chevaux verts et ça fait bizarre, ce sont des sensations dont je n’avais plus l’habitude. Mais souvent je remarque que même s’ils sont inexpérimentés, même s’ils recherchent leur équilibre quitte à être un peu speed, et même s’ils ne comprennent pas tout, ils ont l’air d’essayer de chercher à faire de leur mieux, et je ne peux rien leur demander de plus.
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