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#pourquoi faire un radio edit de mes chansons
rollingstonemag · 5 years
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Interview - Johnny Marr : "Ma vie en musique"
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L’année 2018 a été chargée en actualité pour le guitar hero Johnny Marr : la sortie de l’album Call the Comet, une tournée européenne et américaine qui a fait une escale à Paris à la Gaité Lyrique et la sortie de son autobiographie « Set the Boy Free » où il revient sans concession sur sa carrière. Rencontre en musique.
Tu as eu ta première guitare à l’âge de cinq ans, quelle est la première chanson dont tu te souviens ?
Walk Right Back des Everly Brothers, une chouette chanson pop un peu loufoque avec un joli riff de guitare. Ma mère passait le disque en boucle et je n’avais jamais vu personne faire cela auparavant. Elle s’est ancrée dans ma mémoire.
Tu te rappelles la première chanson que tu as jouée sur la première guitare Gibson que tu t’es offerte ?
J’ai eu ma première Gibson, je crois, en 1979 et j’ai joué Ask the Angels de Patti Smith.
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Y a-t-il un disque ou un groupe qui te rappelle tes parents ?
The Hollies mais aussi les Everly Brothers, George Jones et The Four Tops
Un groupe qui te rappelle ta sœur Claire ?
Sans hésiter Chic ! Claire adore la musique disco
Quel a été ton premier frisson musical, celui qui t’a donné envie de faire ce métier ?
C’était forcément la chanson des Everly Brothers que j’écoutais quand j’étais enfant. L’expérience de voir ma mère et sa belle-soeur le jouer en boucle et de voir la joie que cela leur procurait, c’était la plus belle chose que j’avais jamais vue. A la même époque j’étais totalement obsédé par cette guitare jouet que ma mère m’avait offerte. Je devais avoir 5 ans, je jouais de cette guitare et je me disais que c’était exactement ce que j’avais envie de faire dans la vie. Puis à l’âge de 10 ans, j’ai voulu devenir Marc Bolan et ça, c’était une très bonne idée !
Pendant ton enfance, ta mère jouait а créer des tops, y’a t’il une chanson qui te rappelle cette période ?
Reach out i’ll be there des Fours Tops, elle adorait cette chanson.
Ton premier héros en musique était Marc Bolan. Qui serait ton guitar hero à l’heure actuelle ?
Probablement John Mclaughlin qui est surtout connu pour Mahavishnu Orchestra. Ce qu’il faisait en 1969/1970 avec Miles Davis sur Bitches Brew est probablement ce que je préfère de lui.
Y a-t-il un chanteur qui t’a inspiré dans ta carrière de chanteur solo ?
Ray Davies. Et après lui, le jeune Lou Reed mais aussi Pete Shelley des Buzzcocks et Patti Smith.
Dans ton autobiographie, tu expliques que tu avais une conscience forte de ta classe sociale, y a-t-il une chanson qui résume ce qu’était la vie sous Thatcher ?
Ghost Town de The Specials. La chanson était numéro un du Top quand il y a eu les manifestations, ce qui fait d’elle une chanson de contestation très spéciale. Les paroles sont si brutales, si directes et le son de ce disque a vraiment réussi à capturer l’ambiance et l’énergie de cette époque bizarre, sarcastique, cynique et ce profond sentiment de ridicule qui régnait dans le pays à cette époque là. C’est probablement la meilleure chanson contestataire qu’on est jamais faite.
Modest Mouse est le projet que j’ai préféré réaliser dans ma vie
De toutes les collaborations artistiques que tu as faite durant ta carrière, y en a-t-il une en particulier que tu chéries tout particulièrement ?
Modest Mouse. Au niveau personnel c’est arrivé à une période de ma vie où j’ai fait de grands changements, dont l’un était de décider de partir vivre aux Etats-Unis. Le groupe comptait six membres et l’alchimie entre nous était vraiment très spéciale, très créative et peu commune. Chaque membre du groupe était un artiste à part entière et ce qu’on faisait était un peu mystérieux. L’album a été Numéro Un dans les Charts américains à une époque où la musique jouée avec des guitares était censée être en train de mourir. C’était étonnant pour un album de ‘rock progressif’ d’être classé N°1 là-bas alors on était très fiers. Mon jeu de guitare était très spécial sur cet album. Je peux que dire que c’est le projet que j’ai préféré réaliser dans ma vie.
Sur la période de The Smiths, y a-t-il une chanson qui pour toi est incontournable dans l’histoire du groupe et pourquoi ?
How soon is now, parce que je pense que personne ne pourra jamais égaler ou copier cette chanson sans me copier moi, et cela m’inclut également ! Elle est tellement distinctive et c’est peut-être pourquoi les gens se rappellent de moi au plus haut point. Quand on se rappelle de toi pour quelque chose c’est déjà génial mais quand on se rappelle de toi pour un solo de guitare et un son, c’est tout ce dont j’avais rêvé quand j’étais ! Cette chanson a été vraiment très positive pour moi.
Tu as aussi fait des reprises de chansons, y en a-t-il une que tu as préférée ?
I feel you de Depeche Mode. J’adore la chanter. Un jour, je m’amusais à jouer le riff de guitare dans les loges et un membre du groupe a commencé à chanter les paroles par dessus. Ce soir là, nous avons improvisé la chanson sur scène, quelqu’un a filmé et l’a mise sur You Tube. Cela a été un gros carton organique sur le site, en 24 heures ! La musique c’est génial quand cela arrive ainsi. C’était un super accident !
Y a-t-il une chanson culte que tu aurais aimé écrire toi-même ?
Je n’écoute pas beaucoup de rock classique mais je dirai une chanson des Kings, comme All Day and all of the night ou Waterloo Sunset ou plutôt Lola. Oui, Lola. Je connais cette chanson depuis que je suis tout petit. Dès que j’ai l’impression de l’avoir trop entendue, que j’arrête de l’écouter pendant des années, et qu’elle repasse à la radio, comme c’est arrivé il y a un an, j’ai envie de la rejouer en boucle ! Les paroles sont très drôles et très intelligentes et la voix du chanteur est géniale.
Quels sont les groupes qui t’inspirent en ce moment ?
J’ai été très longtemps inspiré par Wire et je garde une place toute particulière dans mon coeur pour Patti Smith. Je respecte énormément Nick Cave et aussi PJ Harvey. Avant de monter sur scène, j’écoute Iggy Pop, des trucs comme the Idiot et je ne m’éloigne jamais trop loin de James Brown, pas pour son groove mais pour sa façon de chanter. En ce moment, j’aime écouter des chanteurs parce que je joue beaucoup sur scène et qu’ils m’inspirent pour chanter moi-même. J’écoute aussi pas mal de nouvelles musiques, des groupes de la scène indépendante comme les Black Angels, un groupe anglais qui s’appelle Yak, Cruel intentions que j’aime beaucoup et aussi Courtney Barnett qui est une excellente songwriter. Je pense que c’est une bonne période pour la musique parce que j’aurai une playliste à rallonger à vous donner.
Sur la scène de Manchester, le meilleur groupe se trouve être celui où mon fils joue, Man Made. Ils vont sortir leur deuxième album. Je mentirais si je ne disais pas que c’est ce qui se fait de mieux en ville en ce moment. Mais ne me croyez pas sur parole car je suis son père ! (Rires).
Par rapport au titre de ton livre, c’est la musique qui a libéré le petit garçon ?
Oh oui ! Une vie de musique а libéré le petit garçon que j’étais.
Je ne voudrais pas avoir l’air d’être trop dramatique ou trop sérieux, mais même si j’ai eu une famille très heureuse, je viens d’un milieu pauvre, en marge, agressif, dangereux… cet environnement de la ville de Manchester à la fin des années 70 n’était pas du tout fait pour quelqu’un qui était si créatif, si sauvage dans sa tête. Quand j’étais enfant, et je voyais des musiciens jouer (pas seulement des rock stars mais ceux qui jouaient dans des pubs) et je me disais que cela pouvait être un métier.
J’imaginais qu’il y avait plus dans la vie que nos cinq sens et nos trois dimensions. J’avais la sensation très forte qu’il y avait quelque part une porte ici ou là, une fenêtre qui pouvait s’ouvrir sur autre chose, sur d’autres réponse à la vie, d’autres ambiances que celle que nous voyons ici et maintenant et je ressentais que la musique pouvait exprimer ce mystère, exprimer l’imagination, exprimer tous ses sentiments, ses émotions que je ressentais quand j’étais enfant. Je ne voulais pas être musicien pour être célèbre mais parce que jouer de la musique semblait être une opportunité de s’enfuir d’une vie difficile et de la perception normale du quotidien. Et j’avais besoin de me libérer de cela. Faire ma vie dans la musique, c’était vraiment tout ce dont j’avais envie. Et j’en ai eu pour mon argent ! Mais ça c’est une autre histoire… (Rires)
Propos recueillis par Alma ROTA
PLUS D’INFORMATIONS
> L’autobiographie « Set the Boy free » aux Editions du Serpent à Plumes
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rollingstonemag · 6 years
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INTERVIEW - Rencontre avec Pål Waaktaar (a-ha) au festival de Carcassonne
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Le groupe des années 80 aux tubes planétaires, a-ha, a fait escale au festival de Carcassonne. Dans le cadre magique du théâtre Jean-Deschamps, le trio norvégien a offert, à un public de fans venus parfois de très loin pour les applaudir, un condensé de leurs plus grands succès dans une ambiance électrique et festive. L’occasion de retrouver le guitariste et compositeur du groupe, Pål Waaktaar pour parler de la tournée mais aussi de ses nouveaux projets
Comment se passe la tournée Electric Summer Tour avec a-ha?
Dans le passé, nous avions peu joué en extérieur, du coup cela rend cette tournée intéressante pour moi. J’ai toujours envié des groupes tels qu’Arcade Fire qui ont de nombreux musiciens sur scène. Cette fois, avec a-ha, nous avons une grande équipe et même une section cordes, on peut tester de nouvelles choses et je suis content de la façon dont notre show est réalisé.
© Alma ROTA – Rolling Stone France
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans cette tournée ?
Les déplacements (rires)… Plus sérieusement, c’est bon de sentir que tes chansons sont toujours appréciées par le public. Tu sens que tu signifies quelque chose pour les gens, tu te sens connecté à eux.
Qui a lancé l’idée de réunir a-ha pour cette tournée et un album acoustique ?
On nous l’a demandé tellement de fois que je crois que j’ai juste fini par dire oui cette fois-ci ! À une certaine époque, tous les groupes faisaient des sessions Unplugged, mais nous étions toujours trop occupés à travailler sur un nouvel album. On préférait créer de nouvelles chansons que de revisiter nos vieux tubes.
La dernière fois que nous avons échangé, vous alliez commencer les répétitions de l’album acoustique. Quelle chanson est la plus réussie selon toi ?
C’est difficile à dire car quand un album est fini, je le mets de côté, parce que je suis trop dedans, et je le réécoute peut être cinq ans après, avec de la distance. Mais, c’était une belle expérience de se retrouver tous dans la même pièce et de répéter les morceaux. La façon dont sont enregistrés les albums à l’heure actuelle est tellement différente. Les musiciens peuvent être dans des studios à des milliers de kilomètres les uns des autres et bosser sur les mêmes chansons à distance. Pour cet album acoustique, j’ai vraiment aimé travailler façon ‘old school.’
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Tu apprécies toujours de jouer tes vieux classiques ?
Certains oui (rires). C’est aussi bon pour un groupe de jouer des morceaux qui sont moins joués habituellement. Tu dois trouver un équilibre entre tes tubes et les autres titres.
Les voyages t’inspirent. Est-ce que tu écris de nouveaux titres en ce moment ?
Dans chaque ville où nous passons, j’essaie de sortir mon carnet de notes et ma guitare mais c’est difficile de trouver le moment de calme nécessaire à la création où tu peux vraiment te concentrer. Dès que tu te poses, on te dit qu’il faut ranger tes affaires et bouger. Mais j’arrive toujours à faire quelques ébauches, prendre quelques notes, bidouiller une chanson que j’ai en stock pour un autre projet. J’ai plein de choses sur le feu.
Tu as annoncé la sortie en vinyle, mi-août, du deuxième album de ton premier groupe, The Bridges, un album qui n’était jamais sorti. Tu peux nous en dire un peu plus sur cet album, Poem ? Pourquoi le sortir maintenant ?
Parce c’est un très bon album (rires). The Bridges étaient composés de quatre membres : Magne et moi, Viggo à la batterie et Erik à la basse. Depuis que nous avons enregistré cet album, Viggo me demande chaque année de le finir et le sortir et j’ai dû lui dire oui au moins cinq fois dans les années 90. Et puis, un jour, un mec a transféré les bandes analogiques d’environ 8 titres et j’ai été très surpris par ce que j’ai entendu. On était fauchés à l’époque et je pensais que le travail qu’on avait réalisé en studio était un peu pourri mais en réalité, c’est du bon travail et on dirait que cela a été enregistré hier. À l’époque, on bossait comme des dingues et on était très ambitieux. On répétait pendant des heures et je trouve que les chansons sonnent toujours super bien.
L’envie de partir en Angleterre (…) et devenir célèbres, nous est venue très jeunes
Cet album n’est jamais sorti car Magne et toi avez rencontré Morten et monté le groupe a-ha ?
Non, on a rencontré Morten plus tard. Avec Magne, on voulait partir en Angleterre et devenir des pop stars avec notre groupe The Bridges mais les deux autres membres ne voulaient pas nous suivre. On s’est retrouvés à deux et il n’y avait aucun intérêt à finir l’album car le groupe n’existait plus. Je crois qu’on a utilisé l’argent qu’il nous restait pour partir à Londres.
À l’époque, comment as-tu concilié tes études et le fait de vouloir faire carrière dans la musique ? Est-ce que vous avez eu le soutien de vos proches ?
Magne et moi étions au lycée. Plus le groupe devenait bon, plus nos résultats à l’école devenaient mauvais. L’envie de partir en Angleterre, comme Jimi Hendrix, et devenir célèbres, nous est venue très jeunes, vers 14 ou 15 ans je crois. Aucun groupe n’avait, à cette époque, quitté la Norvège. Pour des norvégiens, cette idée était ridicule alors on ne l’a pas crié sur tous les toits. Mais, plus on travaillait nos chansons et plus le groupe devenait bon, moins on arrivait à imaginer que les gens ne puisse pas soutenir notre super projet.
Il paraît que tes profs à l’école te surnommaient ‘L’invité’ ?
Oui, c’est vrai. Au lycée, on pouvait écrire nous-mêmes nos mots d’absence et j’étais très créatif (rires). J’avais toujours une bonne excuse pour ne pas aller à l’école.
Quelles ont été tes influences musicales sur l’album Poem ? (le premier album, Fakkeltog, était fortement influencé par les Doors, ndlr)
On a changé le nom du groupe de The Bridges pour Poem parce que je ne voulais plus qu’on nous assimile aux Doors. J’en avais ras le bol d’entendre les gens dire : « Oh mais c’est les Doors ! » Donc, c’était fini avec les Doors. J’avais lu pas mal de choses sur les synthétiseurs et pour moi, il nous en fallait absolument sur ce nouveau projet. J’ai vendu ma belle guitare Gibson pour acheter un des premiers synthés de Roland. On a acheté des synthés assez tard mais ils sont bien présents sur certaines chansons de l’album. À l’époque, on écoutait les premiers groupes punk (ils étaient arrivés tardivement jusqu’en Norvège) et aussi toute la new wave avec des groupes comme Joy Division ou Echo and the Bunnymen.
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Tu es aussi inspiré par la littérature et la poésie ?
Oui. C’était bien avant l’arrivée d’Internet. Je passais mon temps à jouer au détective, à fouiller partout pour trouver des idées. Pour la musique, j’allais chez les disquaires en étant persuadé qu’il y avait quelque chose pour moi là-bas, quelque chose de très important qu’il me fallait trouver. C’était pareil avec les livres. Je lisais quelques pages et je reposais le livre dans la bibliothèque. Je cherchais la pièce manquante, la source d’inspiration. Par exemple, une chanson comme Living a Boy’s Adventure Tale vient de L’idiot de Dostojevski. Dans le livre, à un moment, un personnage dit à un autre : »you are living a boy’s adventure tale » et j’ai gardé cette phrase. Pour The Sun Always Shines on TV, j’avais entendu un présentateur météo dire cette phrase à la télévision. Je recherche des déclics partout pour me sortir de ma routine personnelle, de ma façon de penser, pour m’emmener ailleurs. C’est ça une influence : Elle doit te mener sur un autre chemin que le tien.
Quels sont les particularités de Poem ?
Le premier album était très introverti. Les chansons pouvaient faire jusqu’à dix minutes. C’était un album concept. Avec Poem, la plupart des chansons sont plus structurées, concises, sculptées de façon traditionnelle avec un couplet et un refrain. On ne peut pas dire que nous avons essayé de faire un format ‘radio edit’ car la radio n’existait pas en Norvège à l’époque, mais on a cherché à rendre les titres plus accrocheurs.
Je recherche des déclics partout pour me sortir de ma routine personnelle, de ma façon de penser, pour m’emmener ailleurs
Pourquoi sortir cet album en si petite quantité (environ 700 vinyles) ?
Ne vous inquiétez pas, je crois qu’on va en presser beaucoup plus ! C’est un album qui contient des contenus rassemblés dans un booklet : des coupures de journaux de l’époque, des photos, des histoires, plein de souvenirs… Le gars qui s’en est chargé a fait un super boulot !
Poem renferme des versions embryonnaires de chansons que l’on retrouve sur les deux premiers albums d’a-ha ?
Oui, en quelque sorte. On retrouve notamment Soft Rain of April et Scoundrel Days et quelques bribes de paroles, par-ci par-là. Quand cela a commencé à décoller pour a-ha, on avait de moins moins de temps pour écrire de nouvelles chansons alors on a dû aller voir ce que nous avions en stock, dans nos tiroirs.
Comment un titre comme The Juicy Fruity Song devient le hit Take On Me ?
J’y ai travaillé ! On a fait au moins quatre à cinq versions de cette chanson. On avait un couplet et un riff mais pas vraiment de chorus. Après avoir vécu un bon moment à Londres, on avait compris qu’il fallait avoir un bon gros refrain. Dans la démo finale, c’est ce qu’on a fait. C’était la même chose avec Scoundrel Days (qui s’appelle The Leap sur l’album Poem). Le couplet et 80% des paroles sont là mais pas le refrain. J’avais surtout un refrain plutôt instrumental. Puis, avec a-ha, j’ai créé un refrain chanté.
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Si tu devais choisir une chanson de chacun de tes groupes dont tu devrais te souvenir pour toujours, laquelle serait-elle ?
Ce n’est pas facile à faire comme exercice ! Mais je suis très content de la chanson Fakkeltog sur l’album Poem. Le concept était que la première chanson de notre deuxième album devait résumer tout ce que nous avions fait dans le passé et nous devions construire le reste à partir de cela. Il y a une autre chanson dans cet album qui correspond totalement à qui je suis, à tout ce qui m’intéresse au niveau harmonique, c’est Need No Doctor. Pour a-ha, il y aurait beaucoup de titres. Dans la setlist du concert de ce soir au festival de Carcassonne, nous jouons la version démo de Train of Thoughts que j’aime beaucoup.
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Pour Savoy, je choisirais particulièrement les titres que j’ai co-écrits avec ma femme Lauren, Lackluster Me, Whalebone ou Velvet, des titres où je peux nous voir tous les deux dedans. Et sur notre dernier album, j’aime tout particulièrement Falls Park.
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En 2014, tu as sorti un titre solo sous ton nom, Waaktaar, est-ce une expérience que tu vas renouveler ou bien tu as toujours du mal à t’envisager comme soliste ?
En ce moment, j’ai un grand débat avec moi-même sur ce que je vais faire après cette tournée. J’écris et enregistre des chansons tout le temps et je peux les emmener dans tellement de directions différentes, selon mes envies. J’essaie de trouver le projet sur lequel je vais me lancer. Il y a des choses, si tu es dans un groupe, qui doivent être construites avec le temps, sur la durée… et cela me prendrait bien trop de temps de prendre ce chemin là maintenant. Le train est déjà passé pour moi. Il faut juste que je trouve quoi faire et comment, en sachant que je ne peux pas revenir à mes 18 ans, et que j’ai envie de continuer à produire des chansons.
Viggo Bondi dit qu’il attend toujours ton appel pour reformer The Bridges, tu en aurais envie ?
On se parle beaucoup avec Viggo et il est très excité à l’idée de sortir Poem. Mais, à l’époque, on répétait avec le groupe cinq fois par semaine, pendant des heures et des heures. On était dingues et revenir à ce niveau-là, je ne suis pas sûr que cela va arriver.
Et écrire pour les autres ou une BO de cinéma ?
Cela ne m’apporte pas la même énergie. Une BO, pourquoi pas, mais tu dois être en osmose avec le réalisateur. Ma femme, Lauren, bosse sur plusieurs projets de films alors si je devais composer une BO, je le ferais d’abord pour elle.
Propos recueillis et traduits par Alma ROTA
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