#petite mégère autoritaire

[semena--mertvykh]

La saison de la sorcière

A force d'aller courir tous les soirs et de m'agiter dans tous les sens pour oublier qui-tu-savez, j'ai tellement fondu que je suis obligée de faire des nœuds à mes culottes pour pas qu'elles me glissent sur les hanches quand je marche.

Ce douloureux hiver commence à refluer et c'est pas trop tôt.

Mais ce n'est pas juste un changement de saison affective, une planète qui cesse de transiter ou moi qui rentre en mode "abeille affairée".

Hier soir, à la seconde précise où je me suis engagée sur la rampe d'insertion du Périph, j'ai eu un flash de moi au même endroit, il y a un an, quand j'exultais du bonheur de conduire parce que j'étais heureuse dans ma vie à l'UVSQ, et confiante en mon avenir (mon bébé impatiente d'avaler du kilomètre, et moi donc).

J'ai mesuré d'un coup le fossé entre les deux états d'esprit, celui de 2022 et celui de 2023 - car en cet instant, ils étaient littéralement superposés en moi, comme si j'avais eu, d'un coup, la faculté de me trouver dans deux espace-temps différents, à la même seconde.

Aujourd'hui, mes sentiments douloureux pour Sexy, cet amour non payé de retour, m'apparaissent aussi, simultanément, comme une possession humiliante, insupportable. Une servitude qui me fait bouillir de colère.

=> Où notre héroïne n'a pas DU TOUT apprécié qu'on lui préfère les deux filles les plus antipathiques de sa classe. Avoir pour rivale une intellectuelle de mon âge, belle, brillante, avec des vertus à l'avenant - là, d'accord : voilà une compétitrice à ma hauteur. Mais çà ?! Une fausse anorexique/vraie paresseuse + une simili-Hilly Holbrook, collet monté et ras les pâquerettes ?

Sérieusement ?

#petite mégère autoritaire #et lymphatique obtuse #sont sur un bateau #je pousse les deux à l'eau #et je leur enfonce la tête à coups de rame #phony bitches #hilly holbrook #the help #bryce dallas howard #devil wears prada #meryl streep #miranda priestly #goddess bless #detournement #hommage #my gifs #minions #despicable me

[snuggybuggyrug]

Don’t mention the war !

Parce que quand même, je suis bien obligé d’en venir à parler de la série qui m’a fait rigoler depuis un mois : c’est Fawlty Towers (attention, en français, L’Hôtel en folie, ho ho), une série assez courte mais concentrée en blagues avec beaucoup de John Cleese dedans, et ça c’est top. 

Lui c’est Basil Fawlty, un mec un peu énervé tout le temps contre tout le monde, menteur, lâche, incapable et plus ou moins misanthrope, et avec sa femme Sybil, un peu l’archétype de la mégère superficielle et autoritaire, mais finalement plus sympa que lui, il tient l’hôtel Fawlty. Il y a aussi le génial Manuel, le renfort espagnol complètement à la masse et pas très anglophone (”He’s from Barcelona...”) et Polly, la seule personne saine d’esprit dans la baraque. 

Je n’en dis pas plus, à part qu’il n’y a que 12 petits épisodes de 30 minutes, alors il faut les savourer lentement, ou alors tu mates tout en une demie journée, choisis. Ci-dessous, mon préféré, parce qu’on aime bien les Allemands : 

#série