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#la vie est ultra bizarre récemment
sotetniais · 2 years
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j’suis passé à côté d’une fenêtre y’avait un véritable neck beard avec un fedora et des lunettes de soleil devant son ordi et sa chambre c’était une vraie man cave, j’ai cru que j’étais dans un univers parallèle
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rantionalism · 4 years
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Sexualisation et dérives - les problèmes des auteurs et des fandoms
Dans l’imaginaire populaire la sexualisation est le fait de pousser un personnage à agir d’une manière sexuelle, ou du moins d’avoir des actions tendancieuses faites sur elle, avec ou sans consentement. Le Larousse nous donne : “Action de sexualiser ; fait d'être sexualisé. Apparition, au cours du développement d'un individu, des traits caractéristiques de l'un des deux sexes.” Un trait caractéristique serait ici des éléments qu’on ne retrouve pas chez l’autre sexe, en l’occurrence pour une femme la poitrine, le vagin mais surtout les formes et la courbe qu’elles rendent (un corps féminin et masculin sont construit différemment, une femme aura toujours plus de courbe, surtout au niveau des hanches notamment en raison du fait que cette partie se développe à l’adolescence en prévision d’accueillir un bébé.) 
Également, gardez en tête que même si la sexualisation est plus souvent axée sur des personnages féminin elle est également présente sur des personnages masculins.
La sexualisation des personnages est un sujet très très souvent débattu littéralement toute les franchises, et à juste titre. C’est un sujet important et qui a particulièrement été discuté récemment, du fait que les jeunes filles et femmes rejoignent de plus en plus des fandom d’œuvres qui traitent les femmes comme des poupées. 
Il y a deux problèmes majeurs dans la sexualisation et les premiers sont fandom et l’auteur : les deux ont leur rôle à jouer et ils peuvent aller de paire tout comme ils peuvent être indépendants l’un de l’autre ; le deuxième problème est le fait que la plupart des personnages sexualisés soient mineurs dans le cas des animés et des mangas, mais on va développer chacun de ces points indépendamment.
Premièrement, pourquoi différencier le fandom et l’auteur ? En fait l’auteur peut avoir énormément d’impact sur la manière dont un fandom appréhende des personnages, cependant ce n’est pas lui qui dicte tout ; vous pouvez souvent différencier les fandom et même si c’est bizarre leur donner des "énergies" (???). 
En l’occurrence j’aimerai qu’on prenne l’exemple du fandom de Boku No Hero Academia, car Dieu sait que 90% des gens de ce fandom iront en enfer. Ça fait depuis maintenant 2 ans que ce fandom se fait taper sur les doigts pour sa sexualisation accrue de mineurs (mais ça c’est pour après) cependant en regardant le manga Horikoshi fait un travail plutôt efficace dans la sexualisation de ses personnages. 
Il y a évidement le cas de Momo et de sa tenue disons peu adaptée (même si elle sert a ses intérêts pour son pouvoir mais bon laisser ses jambes et bras uniquement découverts aurait été tout aussi efficace..) cependant les personnages féminins sont très peu sexualisés dans le manga. Midnight et MT Lady sont des adultes conscientes de leur corps et confiantes et malgré tout, lorsqu’on les voit combattre, leurs combats ne se transforment pas en un striptease. Ça c’est un point que je trouve important à relever.
Un personnage peut être sensuel, sexuel, si cela sert a des intérêts de développement du caractère. Lorsqu’on a confiance en soit on a tendance à plus se montrer, à porter des vêtements plus proches ou du moins qui nous mettent en valeur ; rendre un personnage adulte sensuel et de fait confiant dans son apparence et dans ses actions ce n’est pas mauvais, c’est le faire se déshabiller dans des moments inapproprié qui l’est. Non faire un concours de bikinis entre Mirajane et Jenny au lieu d’un réel combat c’était pas amusant à regarder. Si Mirajane était en effet plus forte que Jenny, ce qui s’est vu à la fin du combat, vous auriez pu faire un combat où Mirajane écrase Jenny en 2s.
Le problème est que créer un personnage sensuel et confiant juste pour pouvoir sexualiser ce personnage quand ça t’arrange c’est mauvais. C’est mauvais pour la représentation (une femme qui se dévoile un peu est forcément un objet sexuel) mais également pour ton personnage ! Tu créer un personnage plat au final et tu créer des trous scénaristique que tu ne peux pas combler avec ce personnage, car il n’est pas assez développer, de ce fait ça créer des situations récurrentes.
J’ai beaucoup parlé de l’auteur ici du coup enchaînons sur les démon que sont les fandoms. Honnêtement les fandoms jouent une grosse part dans la sexualisation. Déjà au delà du fandom il y a la fameuse rule 34 (La rule 34 est un meme qui stipule que, en règle générale, la pornographie sur Internet existe sur tous les sujets imaginables.) qui créer énormément de déviance (sérieux du porno de trombone les gars..) mais les artistes et “écrivains” (wattpad ❤️) des fandoms sont les plus gros cancers dans la sexualisation. 
Je parle pas des artistes et écrivains qui créent des chefs d’œuvres et font vivre le fandom, vous on vous kiffe continuez svp, je parle de ceux qui peuvent pas s’empêcher de dessiner un personnage d’une manière provocative ou de créer un One Shot de ce personnage qui, pour dire ça poliment, pratique le coït avec toute sorte de gens. Il n’y a rien qui vous en empêche d’aimer ça et d’en écrire, mais sur des adultes, pas des mineurs.
Parlons des mineurs et de leur sexualisation. Comme je disais y’a 2 lignes il n’y a rien de mal à créer des fanfic et fanart de cul sur des personnages adultes, si c’est votre délire et que ça fait de mal à personne go i guess? Cependant pas sur des mineurs.
Premièrement, c’est malsain de sexualiser un mineur, MÊME SI VOUS L’ÊTES AUSSI. Ce n’est pas une excuse, dans la vraie vie vous n’avez pas non plus le droit de sexualiser un autre mineur, si c’est fait verbalement ça s’appelle une agression sexuelle pour rappel. De plus trouver des excuses comme ça en mode “je suis mineur” ça banalise le fait de se faire sexualiser tout court. Un mineur n’a pas à se faire sexualiser et (petite parenthèse pour dériver sur la vraie vie, il n’y a qu’une seule situation où vous devez vous sentir bien d’être sexualiser et c’est lorsque vous êtes consentants donc en flirt ou pendant un acte sexuel. Ne vous laissez jamais faire si on vous dit des obscénités.) une personne majeur non plus.
Le problème est que “oui techniquement il est pas vivant et c’est qu’un dessin vous exagérez” NON. C’est de la p*dophilie banalisée et ça n’a pas à exister ; rendre un personnage mineur sensuel c’est malsain, dérangeant et c’est un réel problème. Y’a pas de “oui mais au Japon l’âge de consentement est à 13 ans.” C’est pas parce que quelque chose existe et est banalisé qu’il est moral. Il est ici question de moralité, ce que vous ne faites pas dans la vraie vie vous ne le faites pas sur des personnages fictifs.
Déjà car ça renvoie une image de vous particulièrement dérangeante mais également parce que ce comportement déviant peut évoluer dans la vraie vie et dire l’excuse du “consentement à 13 ans” c’est déjà relier inconsciemment ces actes à la vraie vie et je débattrais pas là dessus. Et pour parler de moralité j’aimerai rajouter un petit point bonus ; sexualisation des relations LGBTQ + et particulièrement lesbiennes et homosexuelles. C’est mal point final.
Déjà les relations dans les “yaoi” et “yuri” (qui sont les catégories sexuelles du mlm et wlw je tiens à le rappeler) sont souvent basées sur un concept de v*ol et de non consentement, c’est ultra frappant quand on en lit un, et honnêtement c’est effrayant. De plus NON un couple homosexuel n’a pas “dominant” et “dominé” tout le temps; c’est terriblement malsain de penser ça. Les relations sexuelles des personnes LGBT ne sont pas des vidéos pornographiques et ne sont pas là pour assouvir vos besoins fétichistes. (et au passage Killing Stalking est pas un mlm c’est un thriller psychologique et les deux personnages masculins ne sont même pas tous les deux gay ❤️) bref c’était un point bonus très court. conclusion : sexualisez pas les mineurs et relations LGBT.
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elementofmovie · 5 years
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ÉLOGE D’UN FILM PARFAIT
“Rien ne sert de courir, il faut partir  à point.”
                                                      Le Lièvre et la Tortue - Jean de La Fontaine
De temps en temps y’a un film – j’dirais pas un chef-d’œuvre, c’est quoi un chef-d’œuvre ? Mais de temps en temps y’a un film qui – et c’est de Big Lebowski que je parle. De temps en temps y’a un film, enfin… un film qui est exactement à sa place, qui colle parfaitement dans le tableau. Comme The Big Lebowski en 1998. Et même si c’était un petit film, et c’était le cas de Lebowski qui à sa sortie fut largement sous-estimé par la critique et manqué par le public. De temps en temps y’a un film… de temps en temps y’a un film… Bah, merde, j’ai perdu le fil, mais allez, je crois que ça suffit comme présentation.
Un petit film… de bowling, plus précisément. Un petit film vraiment bizarre à l’intrigue confuse et aux références multiples. Un petit film que même les critiques positives qualifièrent de réussite mineure dans la filmographie des frères Coen – pas facile d’arriver juste après Fargo. Un petit film qui dérouta plus d’un spectateur – y compris parmi les fans des deux frères. Et pourtant chacun – du moins parmi les millions de fans aujourd’hui acquis à la cause du Dude (ou Duc dans la sympathique vf) – se souvient de sa découverte de ce petit film. (Pour ma part, j’étais en seconde avec des condisciples à faire la queue pour la cantine lorsqu’un terminale très cool – comme tous les terminales, évidemment – nous parla d’un super film de défoncé (stoner movie en vo) dans lequel un type qui jouait tout le temps au bowling faisait des rêves de dingues où il volait au-dessus de Los Angeles avec sa boule de bowling. Big Lebowski, ça s’appelait. Le week-end venu je fonçai au vidéoclub louer la vhs dudit film qui se révéla encore mieux que le récit qu’en avait fait le terminale). Et c’est vrai qu’en premier on se souvient généralement des rêves : le vol au-dessus de L.A., donc, et le numéro de danse avec le passage sous les jupes des danseuses avec leur chapeau en forme de quilles de bowling. Et ensuite on se souvient de répliques, de tonnes de répliques. Et puis on regarde le film régulièrement, tous les mois ou tous les ans, seul ou avec des potes et/ou sa petite amie. Et à chaque fois on le trouve de mieux en mieux. À chaque fois on rit de plus belle. S’il fallait définir un film parfait – eh oui, bien sûr, The Big Lebowski en est un –, il n’y aurait pas besoin d’en dire beaucoup plus… Un film parfait peut se revoir à l’infini et chacune de ses répliques, chacun de ses figurants, chacune des chansons qui en composent la bande-son est exactement à sa place et fait parfaitement sens. Comme le Dude à Los Angeles en 1991.
Sauf que dire ça ne suffit pas aux fans vraiment dingues et autres cinéphiles obsessionnels. Pour ces gens-là, qui souvent se posent des questions existentielles au sujet de leurs films favoris du type « Qu’est-ce qui fait un film parfait ? », il existe un endroit magique niché au fin fond de n’importe quelle librairie indépendante ou même de l’espace livres d’un hypermarché culturel. Un rayon qui souvent se résume à quelques livres sur Hitchcock ou Truffaut – voire les deux en même temps –, un livre ou deux sur Kubrick, un numéro collector du tout premier Rockyrama – si vous avez de la chance ! – et puis les derniers gros volumes sortis sur les univers de La Guerre des Étoiles, Le Seigneur des Anneaux – ou Le Hobbit, maintenant, enfin c’est pareil, j’crois –, Harry Potter et Game of Thrones. Mais un jour, au milieu de tous ces bouquins, se pointe un livre sur… The Big Lebowski. Puis un deuxième débarque dans la foulée. Une fois la surprise passée on se dit qu’après tout on publie bien des livres sur à peu près tout et n’importe quoi alors pourquoi pas un livre – puis deux, donc – sur un petit film de bowling et sur cette satanée question de savoir ce qui fait un film parfait. Parce que dire que c’est un film sur le bowling c’est bien gentil mais peut-être que ça aurait été pareil avec un autre sport ? Le softball, par exemple. Sauf que les frères Coen ont bien sûr réfléchi à tout ça, ils ont pensé d’abord au softball avant de décider que c’était un sport cinématographiquement ennuyeux. Alors que le bowling, c’est génial, on peut faire des putains de travellings le long des pistes, des ralentis incroyables sur les chorégraphies de célébration les plus remarquables, et puis on peut jouer sur le hors-champ avec des personnages qui entrent et sortent du cadre au fur et à mesure de la partie. Et surtout, le bowling se pratique dans un environnement ultra classieux datant des 50’s avec ses parquets luisants et ses décors vintages. Eh oui, on n’atteint pas la perfection par hasard. De la même manière, si l’on peut pérorer à l’infini sur la question du genre auquel appartient Lebowski, comédie ou film noir, on peut aussi trancher en avançant que comme la plupart des films parfaits il embrasse une multitude de genres – à défaut de les embrasser tous, ce qui vous en conviendrez relèverait d’une perfection inatteignable par un cinéaste, quand bien même ce cinéaste serait en fait deux cinéastes comme c’est le cas, me semble-t-il, des frères Coen. Bien sûr, c’est une comédie, loufoque ou stoner – à vous de voir –, mais c’est aussi un film noir (qui marche sur les traces des romans de Raymond Chandler et de ses célèbres adaptations cinématographiques), un western, un film de guerre (la guerre du Viêt Nam et la première guerre en Irak ont leur importance), un buddy movie, une comédie musicale et même, si on pousse un peu le bouchon, un teen movie sur des ados de cinquante ans. Bref, Big Lebowski n’est certes pas un film d’horreur ni un space opera mais c’est déjà pas mal pour un petit film de bowling.
Cela dit, ce n’est pas tout, car pour comprendre ce qui fait un film parfait la meilleure chose à faire serait d’interroger directement ses auteurs. Sauf que ceux-ci sont réputés pour être assez mystérieux lorsqu’on les interroge sur leur méthode de travail, leurs influences, leur style, etc. C’est presque vrai mais en cherchant un peu on peut tout de même trouver beaucoup d’informations riches et variées sur l’origine du film comme dans l’entretien qu’ils accordèrent à Positif à la sortie du film. Par contre les auteurs des deux livres ont eu un peu moins de chance et ne sont pas parvenus à faire parler les deux frères. À la place, les auteurs du premier (Je suis un Lebowski, tu es un Lebowski), les quatre types déjà derrière le Lebowski Fest, la convention inénarrable consacrée au film et qui perdure depuis près de quinze ans, sont partis à la rencontre des fans, des acteurs et des personnages de la vie réelle ayant inspiré les rocambolesques aventures, les furieuses répliques et les étonnantes personnalités du Dude et de Walter. Cela donne un vibrant témoignage du culte païen – un gus a même fondé une religion en transformant les habitudes de vie du Dude en préceptes philosophiques pour une vie plus harmonieuse – dont le film est devenu l’objet à travers le monde ainsi que la première et plus complète source d’information sur la vraie histoire de Big Lebowski (on découvre ainsi que les ¾ du film sont tirés d’anecdotes récoltées par les frères Coen principalement lors de leurs premières années dans le business hollywoodien). Quant au second livre (plus sobrement intitulé The Big Lebowski), il prend le parti plus didactique de raconter les coulisses du film (sa fabrication, ses influences artistiques, sa place dans la filmographie des deux frères, son accueil critique et public, etc.). Le résultat est moins personnel mais tout aussi riche en anecdotes et permet, combiné au premier ouvrage, d’enfin trouver les réponses à nos questions existentielles. Ainsi le fan fébrile pourra trouver une justification à son sentiment, inexprimable jusque-là, d’une évidente proximité de Big Lebowski avec la série Seinfeld ou passer des heures à s’imaginer son film préféré avec dans le rôle du Dude le premier acteur approché par les frères : Mel Gibson. Malheureusement, certaines questions resteront sans réponses – car un film parfait conserve toujours quelques secrets obligeant ses adorateurs à le visionner encore et toujours –, comme par exemple de savoir si la présence commune au casting de messieurs Ben Gazzara (Jackie Treehorn) et Sam Elliott (L’Étranger) est véritablement un hasard ou s’il s’agit d’un hommage ému des Coen à Road House, le premier film au succès duquel les deux hommes avaient conjointement participé (bien que dans celui-ci, comme dans Big Lebowski, d’ailleurs, ils ne partagent aucune scène).
Mais finalement, les réponses – comme le fait de savoir si Bunny a vraiment été enlevée ou si la valise contenait véritablement un million de dollars – importent peu. Ce qui compte, c’est que près de vingt ans après, le Dude a trouvé son public et mérité sa réputation. Récemment, il a même été choisi par le National Film Registry pour figurer aux côtés des plus grands films américains de l’Histoire gagnant ainsi l’immense privilège d’être sauvegardé pour le bénéfice des générations futures. Une récompense tardive et sans doute saugrenue qui doit bien faire marrer les Coen qui à l’occasion s’amusent sûrement avec la marionnette de la jolie marmotte – en fait un furet – qui a failli bouffer la zézette d’un Dude fumant tranquillement un joint dans son bain en écoutant des chants de baleines, le seul objet relatif au film qu’ils ont accepté de prêter pour l’une des éditions du Lebowski Fest. Et si cela vous paraît un peu fou qu’on puisse se réunir à l’autre bout du monde pour jouer au bowling déguisé en cassette des Creedence avec un russe blanc à la main ou que l’on communie parmi des centaines d’autres « croyants » à l’écoute d’un « prêtre » citant des répliques du film, vous pouvez plus simplement, dans le cadre intime et rassurant de votre salon, engouffrer la galette dvd ou blu-ray – selon votre degré de technophilie ou l’étendue de vos revenus provenant d’une activité professionnelle ou non, peu importe – du film dans le lecteur et appuyer sur play. Vous entendrez alors le doux son des quilles qui s’entrechoquent et vous saurez que pour les deux prochaines heures tout ira parfaitement bien, que le Dude sera toujours là, pour des siècles et des siècles…
Je suis un Lebowski, tu es un Lebowski de Bill Green, Ben Peskoe, Will Russel et Scott Shuffitt. Ségulier.
The Big Lebowski de Jenny M. Jones. Huginn & Muninn.
The Big Lebowski - réalisé par Joel et Ethan Coen - (USA-1998)
[Cet article fut initialement publié sur la première version du site rockyrama.com en 2015]
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hakentrigger · 6 years
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La collection de Haken épisode 5 : a(d)vançons plus vite !
Bonsoir à tous ! On va encore continuer avec la collection (encore deux épisodes après celui-ci et on aura fini) en bouclant la partie “portable” de la collection. Je préviens, ça va être très long, mais ce sera surtout des explications des photos (pour ceux ayant du mal et pour compenser le manque de netteté de celles-ci).
Commençons tout de suite avec une petite console qui a littéralement été une avancée pour Nintendo à sa sortie. Ayant fait suite au succès complet que fut le GameBoy Color, voici...
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...le GameBoy Advance ! (ici dans sa version SP, plus petite et à clapet que la version classique) (oui, jeu de mots pourri, je vous zut). Je précise qu’il s’agit d’un des premiers modèles, et pas ceux arrivés vers sa fin de vie qui possédaient un écran meilleur que celui de base (inclus ensuite dans le GameBoy Micro). De plus, ici, vous voyez le deuxième que j’ai possédé, le premier ayant mal fini (je l’aimais, mais 10 ans après son bain dans le canal...il déconnait de + en + le pauvre). Sur la photo, vous pouvez aussi voir la pochette officielle de la console, importée du Royaume-Uni. Elle possède une place monstrueuse, vraiment utile pour ranger la console, son chargeur, et...tout ça.
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Ah oui, là des jeux j’en ai pas mal. Je précise dès maintenant que je n’ai qu’un jeu en boîte, Final Fantasy I&II. Sur ce, listons tout ça :
Final Fantasy, partout. Du Tactics Advance (15€, j’en ai eu 2 car j’ai paumé une des cartouches...), du I&II (20€ complet, j’ai a-do-ré, à faire dans sa vie, simpliste mais génial) et les opus IV, V et VI. L’opus IV est présent en version commerciale (la cartouche grise), mais aussi en version Sound Restoration (la cartouche bleue) comme les V et VI. Ces modifications, en + de coûter bien moins chers que les versions du commerce, restaurent le son SNES dans les cartouches, au lieu du son mono mal compressé. Bref, des dizaines d’heures ici.
Fire Emblem et Fire Emblem Sacred Stones : j’ai déjà dit que j’aimais Fire Emblem ? J’adore Fire Emblem, c’est cool Fire Emblem, mais ils sont CHERS les Fire Emblem (30€ la cartouche). Mais foncez dessus si vous le pouvez, c’est dur (mort permanente coucou) mais excellent.
Golden Sun : chopé à 20€ au pif dans mon Cash Express. Juste en partant, j’entends derrière moi “bon ben remets le Golden Sun en rayon, tant pis”. BON BAH DEMI-TOUR HEIN.
Metroid Fusion : eu pour 15€. Je dois encore y jouer, mais j’aime bien les Metroid donc je dois le faire.
Shining Force et Shining Soul : je vais être honnête avec vous, je ne sais pas du tout ce qu’ils valent. Je les ai eus pour presque rien, c’est du Shining, j’ai dit pourquoi pas.
Super Mario World : ai-je besoin d’expliquer ?
Tales of Phantasia : trouvé dans une brocante, c’est un Tales of. Je devais le prendre, surtout à 15€.
The Legend of Zelda Four Swords : je crois qu’il n’est pas très jouables sur GBA seul...
The Legend of Zelda Minish Cap : ai-je besoin d’expliquer ?-bis
Les Sims Permis de Sortir : anomalie, vous n’avez rien vu.
Comme vous le voyez, ça en fait des jeux, et tout tient dans la pochette. Par contre, la console suivante n’a pas de pochette aussi pratique. Pour la découvrir, il faut faire un bond dans le temps. Nintendo a un gros succès avec sa Nintendo DS en 2005 (chez nous) dans le domaine des consoles portables, et RIP à ma DS Lite d’ailleurs, les charnières ayant lâché... Bref. Nintendo a exploité la console jusqu’au bout, mais à un moment, il a fallu faire une nouvelle génération, et donc trouver un nouveau gimmick. Et celui qu’ils ont trouvé n’a jamais fait l’unanimité, même si je trouve que c’est cool quand les jeux l’exploitent bien. Ce gimmick, c’est la 3D sans lunettes, et la console...
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...c’est la 3DS, bien entendu ! Je la représente ici avec mes jeux DS pour une raison simple : elle fait partie du passé pour moi. Ayant peur qu’elle commence à trop être détériorée, je l’ai mise à la retraite (vous verrez sa remplaçante après) et placée sur le socle inclus dans la boîte à l’achat pour l’exposer. De ce fait, elle coule des jours heureux, car en tant que collector Ocarina of Time, je ne risque pas de la revendre de sitôt !
Sur la photo, vous pouvez voir en-dessous une boîte à 18 emplacements obtenue à l’époque sur le feu Club Nintendo, et elle est pleine oui. Voici les jeux (tous en version boîte sauf un) :
999 : Nine Hours, Nine Persons, Nine Doors. Importé directement des USA (leurs boîtes sont géniales), c’est un Visual Novel génial et inquiétant. A faire, inclus désormais dans The Nonary Games sur PS4 et PC.
Advance Wars Dual Strike (DS, LOL) et Dark Conflict. Du très bon tactical-RPG, dont on attend toujours une suite d’ailleurs... Le premier a un air assez enfantin et gentil qui sert très bien le jeu, par contre le second essaie d’être trop sérieux mais n’y arrive pas, soyez prévenus.
Children of Mana : seul jeu DS ici acheté en loose. RPG auquel j’ai joué sur ma M3 DS à l’époque (donc en version pirate), et je l’avais bien aimé, du coup j’ai profité d’une bonne occasion.
Dragon Quest IX : ma porte d’entrée dans les DraQue. Il est très très bon, juste dommage que le jeu en ligne ne fonctionne plus... Il manque quelques trucs au jeu désormais.
Final Fantasy : oui, ENCORE. D’abord, le III (jamais ressorti depuis sa version NES sur console Nintendo), assez bon mais encore une fois, il va être dur de débloquer certains contenus (le job le plus connu, Chevalier Oignon, réclame l’envoi de messages via...Internet. Bordel.). Ensuite, Revenant Wings, sequel du XII que je n’ai pas encore fait (du coup, j’attends de le faire avant). Enfin, Tactics A2 qui est la suite de Tactics Advance (enfin, suite sans l’être, comme les FF classiques entre eux quoi). J’aime beaucoup les Tactics. prie encore pour un remake du Tactics PS1 sur PC
Elite Beat Agents : jeu de rythme extrêmement WTF et délirant. A faire pour bien rigoler.
Ghost Trick Fantôme Détective : excellent jeu d’enquête, quoi qu’un peu court. Jouez-y, c’est génial et c’est créé par le même mec qui a créé les Ace Attorney.
Golden Sun Obscure Aurore : suite des deux Golden Sun sur GBA. Considéré comme très moyen par les fans de la licence, à vous de voir s’il le mérite ou pas.
Hôtel Dusk Chambre 215 : VN d’enquête méconnu mais très bon.
Metroid Prime Hunters : jeu d’action sur DS. Oui, ça fait très peur, mais le jeu a quand même des arguments pour lui. Pas le meilleur Metroid 3D, mais pas un mauvais jeu.
Rhythm Paradise : wadabuda is that true ? HEY ! Je pense que c’est le plus délirant des jeux que j’ai jamais vus. Et il le fait extrêmement bien son délire.
Sonic Colours : un bon Sonic par la Sonic Team. Pas besoin d’en dire plus tellement ça devient rare.
The Legend of Zelda Spirit Tracks : sympa sans plus à mon humble avis. Pris parce que j’aime les trains, mais c’est...différent. Très différent.
The World Ends With You : génial. GENIAL. Jeu très méconnu mais pourtant une perle de la console. Espérons que le remake Switch va lui permettre d’avoir le succès qu’il mérite.
Worms Open Warfare 2 : c’est Worms, donc c’est cool.
Liste finie ? Liste finie ! Ca fait beaucoup de jeux DS tout ça, mais j’ai pris plus de temps pour faire cette collection que pour les autres... Mais elle n’arrive pas au pied de celle qui suit ! Car oui, comme la 3DS est en retraite et que j’ai des jeux DS, il faut bien une console pour les faire tourner !
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Du coup, voici une New 3DS XL (ici en collector Metroid) ! Alors non, il n’est pas nécessaire de migrer sur les New 3DS si votre vieille 3DS fonctionne encore, mais dans mon cas j’avais peur de trop l’abîmer après 6 ans de bons et loyaux services. Sur la gauche, j’ai voulu inclure l’édition limitée d’un jeu DS que je n’ai pas montré avant, Endless Frontier (flemme de tout écrire). Ce jeu est à l’origine de mon premier pseudo (Haken Browning), c’est absolument génial, et même un son trop compressé n’enlève pas le fait que c’est, à mes yeux, dans le top 3 des meilleurs jeux auxquels j’ai joué de tous les temps. Du coup, ayant pu en trouver un complet, je ne pouvais pas ne pas vous le montrer.
Mais entre les deux, vous voyez peut-être les petits carrés blancs. Ce sont tous des jeux 3DS, que j’ai tous en version boîte. Oui, encore une longue liste, accrochez-vous c’est la dernière :
les Bravely (Default et Second). Gros JRPG sur la console, très hypés avant leur sortie, et ils ont déçu beaucoup de joueurs dans leurs secondes parties respectives. On verra ce que ça donne quand on s’y mettra sérieusement !
Dead or Alive Dimensions : acheté avec ma première 3DS. Jeu de baston sympa, mais la 3DS n’est pas faite pour la bastion selon moi.
Dragon Quest VII : acheté récemment sur les conseils d’une amie. Schéma narratif assez bizarre selon moi pour le moment, mais je le suis quand même avec plaisir. Par contre, la 3DS a un peu de mal avec le clipping.
Fire Emblem Awakening : cf les opus GBA, mais en moins durs (mort pas forcément définitive, plus facile en général)
Ever Oasis : profité d’une grosse promo. Encore un conseil de mon amie, pas encore essayé.
Fire Emblerm Echoes : voir Ever Oasis (et oui, j’ai mal positionné Ever Oasis sur la photo).
Kid Icarus Uprising : tombé amoureux de Palutena dès le premier trailer, j’ai acheté le Circle Pad Pro pour lui pensant qu’il serait utile, j’ai la collection des cartes presque complète (m’en manque une ;_;). Oui, je crois que je l’adore.
Monster Hunter Tri Ultimate : dépassé et de loin avec tous les MH sortis depuis, je pense que je vais pouvoir l’oublier.
Pokemon Ultra-Soleil et Pokemon X : je me suis mis à X sans y avoir joué depuis Rubis. Le choc. Mais selon plusieurs amis, il faut que je passe directement à Soleil pour avoir la quintessence des Pokemon modernes, donc voilà.
Professeur Layton vs Phoenix Wright : j’aime les deux licences, du coup l’achat était obligatoire. Et je dois être l’un des seuls à l’adorer. Rien que pour Phoenix boulanger.
Project X Zone 1 et 2 : successeur d’Endless Frontier. Est-ce que je dois donc préciser que JE LES ADORE ?!
Radiant Historia. Remake 3DS d’un jeu DS, ils osent tout chez Atlus. Apparemment assez laborieux niveau scénario, mais j’adore les voyages temporels et ce que j’ai pu tester m’a plu.
Rhythm Paradise Megamix : voir l’opus DS, rajouter l’aspect compil des meilleurs mini-jeux.
Senran Kagura Burst : boobs. Je suis comme ça oui. Et puis pour ne rien gâcher, l’aspect BTA est cool je trouve.
Super Smash Bros 3DS : ai-je besoin d’expliquer ?
Tales of the Abyss : acheté avec la première 3DS. J’ai eu du bol, car je ne l’ai plus vu en boîte ensuite. Fini, recommencé en NG+. J’ai vraiment bien aimé, même si les voix anglaises me montent à la tête.
The Legend of Zelda Ocarina of Time 3D : ben inclus avec la première console, ça me semble évident hein. Et ça reste un Zelda icônique quoi.
TheatRhythm Final Fantasy : excellent jeu de rythme sur les musiques FF ruiné par les tactiques commerciales de Square Enix à mon sens.
Je vais vous épargner les quelques jeux que j’ai en dématérialisé dessus, sinon une machine à venir dans un post collection risque de faire 1000 pages...
Bref, j’ai une très grosse collection chez Nintendo. Il faut dire que j’ai toujours eu plus d’affinités avec les consoles de ce constructeur, on y voit des choses que l’on ne voit pas forcément ailleurs et ça me fait plaisir. Surtout que comme vous avez pu le voir, des excellents jeux exclusifs chez eux, il y en a beaucoup !
Sur ce, je pense qu’il est plus que temps de boucler cet épisode. Il était très long, mais je voulais faire les 3 parties en une fois pour éviter de les séparer, car elles sont très liées entre elles. Le GBA n’avait pas assez de contenu pour faire un post, les DS et 3DS étaient liées, donc j’ai préféré tout faire d’un coup. Ce sera plus léger la prochaine fois, promis. On poursuivra la sortie du rétrogaming lancée ici avec des vieilles consoles récentes à jouer sur la TV...et une autre console qui, elle, laisse le choix ! Sur ce, comme d’habitude, n’hésitez pas à réagir à tout ça, et à la prochaine pour l’avant-dernier post collection !
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lookatthescreen · 3 years
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Chronique #34 : L’héritage des films de troupe (Thème du mois : Les films de troupe)
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Les années 1980 en France ont été l’apogée de la culture du sketch à la télévision. Avec un duel entre deux groupes qui ont indubitablement marqué leur époque : Les Inconnus et Les Nuls. Le premier groupe, composé de Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus, fait ses gammes sur scène en produisant plusieurs spectacles grâce auxquels ils font le tour de France dans des tournées de plus en plus couronnées de succès. Si bien qu’en 1990, ils sont embauchés par Antenne 2 (la grand-mère de France 2) pour présenter une émission de télé bien nommée : La Télé des Inconnus, où l’on retrouvera leurs sketchs les plus cultes et les plus connus.
Dans la même décennie, Alain Chabat et Dominique Farrugia se rencontrent par l’intermédiaire de la nouvelle chaîne, Canal +. Ils sont rejoints peu de temps après par Chantal Lauby et Bruno Carette. Le quator s’autoproclame Les Nuls, et est chargé d’animé la pastille Objectif Nul sur la chaîne cryptée, juste avant le journal télévisé. Le succès est immédiat, et on leur propose des passages de plus en plus longs dans des émissions phares comme Nulle Part Ailleurs. Les Nuls finiront par avoir leur propre programme, Les Nuls l’émission, au début des années 90. Là aussi, le public sera au rendez-vous et propulsera la bande à Chabat vers la notoriété et la reconnaissance. Les Inconnus et les Nuls ont donc atteint leur apogée à la même époque, sur deux chaînes concurrentes, et avec deux styles d’humour différents. L’équivalent de l’époque de la lutte entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo si vous me permettez la comparaison.
La suite est toute tracée et, il faut le dire, inévitable. Les deux troupes, qui ont fait le tour du petit écran, se lancent à l’assaut des salles obscures. Et ce sont Les Nuls qui dégainent les premiers. En 1994 sort leur premier film, La Cité de la Peur, entièrement écrit de leurs mains et réalisé par leur ami Alain Berbérian. Cette comédie absurde, parodique, presque burlesque, enchaîne les gags à un rythme impressionnant en parvenant à ne jamais s’essouffler. Le film réussit même l’exploit de ne jamais être barbant ou lourd, il encourage le spectateur à le revisionner pour voir les blagues cachées ou les deuxièmes voire troisièmes lectures. Mais La Cité de la Peur n’est pas qu’un foutoir à bouffonneries, aussi excellentes soit-elles. Les Nuls y révèlent leur grande cinéphilie et leur amour du cinéma. L’intrigue qui se déroule pendant le Festival de Cannes, la présence de grands acteurs français au casting et les nombreuses références à d’autres films (Terminator, Basic Instict, Les Incorruptibles, Pretty Woman, Les Aventures de Rabbi Jacob, etc...) montrent une troupe clairement motivée à poursuivre vers le septième art, comme si c’était ce dont ils avaient toujours voulu. La Cité de la Peur est un immense succès au cinéma et même encore de nos jours. Il a acquis aujourd’hui le statut de film culte et est régulièrement cité par les jeunes comiques ou auteurs comme une référence ultime pour la comédie.
Le public français n’a pas le temps de se remettre de cette vague de fraîcheur qui a déferlé sur le cinéma national. 1 an plus tard, en 1995, l’autre duo mythique sort lui aussi son film. Une comédie nommée Les Trois Frères, écrite et réalisée par Didier Bourdon et Bernard Campan. Un film bien plus ancré dans la société de l’époque que La Cité de la Peur. Il est question d’héritage, de misère sociale, de lutte des classes et de paternité. Des thèmes bien plus sérieux, mais traité avec légèreté, dans un monde finalement bien moins hostile que celui de la vraie vie. Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus crèvent l’écran dans trois rôles très différents, chacun dans leur style propre. Pas de mise en scène recherchée comme dans l’objet filmique des Nuls, mais des scènes incontournables par leur esprit et leur finesse, comme par exemple celle chez le notaire qui les embrouille avec son charabia juridique. Une écriture très en phase avec les années 1990 et ce qui était toléré en humour lors de cette période. A l’instar de La Cité de la Peur, Les Trois Frères est un énorme succès au box office et propulse les trois protagonistes au rang d’incontournables en France.
Cependant, si on devait continuer la comparaison entre ces deux film, l’un des deux se détache irrémédiablement de l’autre. La Cité de la Peur est toujours vu comme une référence aujourd’hui et fait indubitablement mouche à chaque visionnage. On continue d’admirer l’écriture, les références et on s’amuse à chercher les blagues que l’on a toujours pas vu passer. Et du côté des Nuls, ça se passe bien également. Dominique Farrugia est devenu un producteur reconnu et influent, Chantal Lauby enchaîne les premiers et second rôles dans des films à succès et Alain Chabat n’a de cesse d’augmenter son rayonnement au fil des générations, que ce soit en tant que réalisateur, auteur ou acteur. Les membres des Nuls ont donc magnifiquement transformé l’essai de leur premier film et peuvent s’asseoir aujourd’hui sur une solide carrière solo.
Qu’en est-il des Trois Frères et des membres des Inconnus ? Pour avoir revu le film récemment, il est indiscutable de constater que le film a mal vieilli. Malgré certaines scènes toujours aussi drôles comme le dîner de Didier chez ses beau-parents ou le faux ticket gagnant du Millionnaire, une grande partie des blagues du film se réduisent à un racisme gras et une misogynie crasse, toujours justifiés par des raisons bancales qui étaient monnaie courante à l’époque. Les Inconnus capitalisent sur la présence de Pascal Légitimus, acteur racisé, pour s’autoriser des réflexions graveleuses sur ses origines ou sa couleur de peau. Lui-même, dans une des dernières scènes du film, prend part à un amalgame identitaire en prenant un accent antillais lors d’un plaidoyer du personnage de Pascal en faveur des droits des immigrés, accent qu’il n’a pourtant jamais utilisé durant le film. Nul doute que Les Trois Frères pose grandement problème en 2021 et ne peut absolument pas contester la suprématie de La Cité de la Peur. Et contrairement aux Nuls, la suite de la carrière des trois membres est bien inégale. Un seul film majeur entre 2002 et 2014 pour Bernard Campan et Pascal Légitimus (Banc Publics de Bruno Podalydès, et encore, il ne s’agit que d’un caméo). Seul Didier Bourdon semble réussir tant bien que mal à tirer son épingle du jeu avec Madame Irma en 2006, où là aussi, « l’origine » roumaine d’Irma sera sujette à des blagues.
La carrière des Inconnus a donc pris un gros coup de frein après la sortie du film. Et pour se relancer, ils font ce qui est à la mode et ce que Le Splendid (troupe à l’origine des Bronzés et du Père Noël est une Ordure) avait déjà fait avant eux avec Les Bronzés 3 : Amis pour la vie, une suite. Les Trois Frères : le retour sort en 2014 et est à nouveau réalisé par Didier Bourdon et Bernard Campan. Les acteurs ? Les mêmes. La recette ? La même. La mise en scène ? La même. Le résultat ? Un fiasco. Seulement 2 millions de nostalgiques viennent s’aventurer en salles. La critique allume l’objet qu’elle juge daté, ringard, lourd. Bizarre, c’est pourtant le même long-métrage que le premier. Les acteurs ont juste pris 20 ans dans la figure. Le problème c’est que les auteurs aussi. Dans les années 90, Les Inconnus se sont distingués en tant que croqueurs de leur époque. Tous leurs sketchs et parodies étaient un condensé de leurs observations de leur société, qu’ils couchaient avec grand talent sur le papier, avant de l’amplifier pour le tourner en dérision à l’écran. Cependant, les codes et les mœurs ont évolué et ils ont totalement manqué le train. Bernard Campan a disparu de la circulation, Pascal Légitimus est devenu has-been et n’a aucun projet artistique d’envergure. Quant à Didier Bourdon, celui qui s’en sort le mieux du trio, il n’a de cesse de se plaindre « qu’on ne peut plus rien dire ». En bref, Les Inconnus sont devenus des « boomers », à l’image de leur film. L’opportunité de se renouveler que représentait la suite des Trois Frères a été complètement gâchée.
Que retient-on donc en 2021 de La Cité de la Peur et des Trois Frères ? D’un côté une comédie atypique délurée, ultra référencée et écrite par des auteurs qui ont su garder le vent en poupe pendant toute leur carrière, tout en ayant l’intelligence de se renouveler. Des auteurs, symbolisés par leur figure de proue Alain Chabat, qui ont élargi leur champ d’action en travaillant avec des artistes de la nouvelle génération (le Palmashow, Quentin Dupieux, Alexandre Astier). Un film culte qui ne fait pas son âge et qui continue d’être partagé au fil des années.
De l’autre, un film qui, s’il reste efficace, est sur la corde raide et semble sur le point de basculer vers le statut de blague lourde prononcée par les fameux oncles bourrés en fin de dîner de famille après un débat sur Benzema qui ne chante pas La Marseillaise. Une blague qu’on ne veut pas répéter par peur de passer pour un bouffon et à laquelle on ne veut pas rire pour ne pas être assimilé à ce type d’humour, symbolique d’un autre temps. Ce symbole que sont en train de devenir Les Inconnus.
Une chronique par Axel Blandel
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youdidi-universe · 5 years
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Mes 10 films préférés
En ces temps de fêtes et de fin d’année, j’avais envie de sortir un petit article des familles pour fêter l'année qui se termine, pour me faire plaisir, et aussi pour parler de 10 films qui m’ont marqué personnellement et qui, pour moi, sont les 10 films qui me tiennent le plus à cœur. À aucun moment je ne dis que ce sont les 10 meilleurs films de tous les temps, je dis juste que ce sont 10 films qui me sont personnels et que ce sont les 10 films qui ont eu le plus de résonance en moi. Et puisque c'est ultra personnel, n’y cherchez pas vraiment un avis construit ou même un réel argumentaire pour justifier tel film plutôt qu’un autre. De base, un film préféré ne se justifie pas, il se ressent, c’est un moment suspendu dans le temps où t’es en face de quelque chose que tu apprécies profondément, et ce genre de sensation n’a pas à se justifier. Cependant, on peut les raconter, et je trouve qu’on peut découvrir énormément de choses sur quelqu’un en découvrant ce qu’il aime profondément, et que ce genre d’article peut aider à apprendre beaucoup sur qui je suis, mais surtout sur ma façon de voir les choses et de voir le cinéma. Si vous n'êtes pas d’accord avec des films que je propose, ce n'est pas grave, votre top personnel est tout aussi légitime que le mien.
J’aurais bien voulu faire un top 10 solide mais bon, je n’ai pas encore eu assez de coups de cœur certains, et j’ai beau en faire un sur Sens Critique, il est voué à changer. Mais cela ne veut pas dire que je n’aime pas cela, sinon ils ne seraient pas là ! Je pense juste qu’un film préféré se vit et ne se provoque pas. Si je voulais me forcer à mettre tel ou tel film, cela serait fausser le sentiment que j’ai envers lui, et je trouve plus beau que les films arrivent vers moi d’eux-même, par la force des choses, plutôt que ce soit moi qui ait à les chercher. Parce que je voulais me fixer des films “de base”, à “battre”, j’ai pris ceux qui résonnaient le plus en moi, j’en ai fait un top 10, et je n’attends qu’à ce que ce top change. Regarder un film, cela doit être une expérience et non un simple visionnage, et pour moi, les “à côté” font partie du visionnage et renforcent énormément l’avis qu’on peut avoir sur un film. Je ne dis pas “Oui bah en fait ce film, il y a tel ou tel connard dans le projet, c’est de la merde” mais plutôt “Ce visionnage était exceptionnel parce que ce jour-là, à telle heure, il y avait cette situation, j’étais de cette façon, j’ai regardé ce film et ça m’a marqué de telle manière”. Ça a l’air savant dit comme ça, ou vraiment stupide, mais vous inquiétez pas, vous me comprendrez, et un jour moi aussi je me comprendrai. x)
En 10ème position : A Silent Voice de Naoko Yamada
C’est un film que j’ai regardé après que Crunchyroll ait tweeté que ce film méritait une nomination pour l’Oscar du meilleur film d’animation (non), et c’était d'ailleurs ce tweet qui m’avait donné l’idée de faire mon article sur le cinéma d’animation aux Oscars. A Silent Voice a été le film qui m’a poussé à faire cet article, non pas parce que le film méritait sa place dans le banc des nominés, mais parce que ce film a mis ma subjectivité à rude épreuve. Je l’ai regardé sans réelle attente et je m’étais totalement déconnecté de l’animation japonaise depuis la multiplication des animes post-Sword Art Online, et pourtant je me suis pris une claque monumentale au visionnage. Étant enfant, j’ai eu d’énormes problèmes d’audition, j’ai été sourd pendant un an, et pendant plusieurs années j’ai été incapable d’aller vers les autres. J’avais forgé mon univers à travers la télévision et l’animation qui était, pour moi, l’un des principaux moyens de communication avec l’extérieur. N’étant pas habitué à parler avec les gens et n’étant pas forcé de le faire, bah je ne le faisais pas. Du coup, le handicap et la communication sont des thèmes qui sont ultra casse-gueule avec moi, surtout la surdité, car soit tu sais faire, soit tu sais pas, et je le vois très vite. Ce qui m’a marqué, c’est à quel point ce film transpire le réalisme presque naturaliste avec le personnage de la sourde qui est incroyable de réalisme. J’ai vu le film en VOSTFR et j’ai trouvé la performance saisissante alors que d’habitude, j’arrive pas à accrocher avec les films en VOSTFR (en même temps le texte défile super vite et j’ai des petits yeux :c). Il y a une scène qui m’a traumatisé et qui a tout de suite capté mon attention, c’est la scène après les cours dans la salle de classe, pour ne pas spoiler. Je sais que cette scène a été spoilée dans les bandes annonces et c’est affreusement dommage car elle rend beaucoup moins bien sortie du contexte autour qui est ultra violent psychologiquement. Clairement cette scène, il faut la voir dans son contexte car elle arrive après un véritable ascenseur émotionnel où l’on se dit “ça peut pas monter plus haut”, et après un léger moment de flottement où l’on se dit que c’est enfin fini, BAM, ça t’explose au visage. Cette scène me rappelle beaucoup Le Vilain Petit Canard de Jack Cutting avec sa scène où le vilain petit canard pleure au bord du lac, qui m’a traumatisé étant jeune parce qu’elle est déchirante à souhait, et cette scène de fin de classe est déchirante de sincérité. Le reste du film me parle aussi pour différentes raisons, surtout concernant mon rapport avec l’amour et la scolarité. Les tableaux sont magnifiques, les idées artistiques et notamment les croix (pour rien spoiler) que j’ai trouvé vachement impactant, mais c’est cette scène de fin de classe qui, pour moi, est la scène phare du film. Parfois, on aime un film pour sa globalité, personnellement pour A Silent Voice, je ne retiendrai que l’univers, le personnage de la sourde, et cette scène de fin de classe, et rien que cela suffit pour me combler.
En 9ème position : [REC] de Jaume Balaguero et Paco Plaza
J’ai un rapport assez particulier avec la violence, qu'elle soit physique ou psychologique. Je déteste la violence gratuite ou, du moins, celle qu’on ne t’explique pas et qui n’a pas d’utilité. Étant enfant, j’ai été traumatisé par Les Dents de la Mer ainsi que par Indiana Jones et le Temple Maudit parce que, pour moi, on a des scènes où l’on ne t’explique pas assez la légitimité de la violence qui nous est montrée. Je ne dis pas que la violence n’a pas sa place, mais je dis que si tu ne justifies que vaguement une grosse violence, je serai dégoûté et je n'aimerai pas. Mon rapport avec le cinéma d’horreur est assez particulier car j’ai découvert la majeure partie de mon cinéma d’horreur via mon frère (bisous Antoine), et j’ai pas forcément commencé de la meilleure des manières. Le premier film que j’ai vu c’était Paranormal Activity 2, j’étais un énorme fan de TAPS Chasseurs de fantômes, on passait notre temps à regarder ça sur Planète No Limit et sur Discovery Channel, et Paranormal Activity, à l’époque j’étais vachement jeune, et je pensais que c’était exactement pareil. Avec le recul, j’ai appris que non, mais c’était assez pour que je m’intéresse au genre horreur. J’ai continué de regarder des films d’horreur avec mon frère, mon 2ème était Le Vaisseau de l’Angoisse qui était vraiment pas ouf, et puis [REC]². [REC]² m’avait tellement saoulé étant gamin que j’ai tourné le dos à l’horreur et c’est que très récemment où, en voyant la saga Saw, j’ai décidé de redonner une seconde chance au cinéma d’horreur, il me fallait affronter ma bête noire, et j’ai décidé de regarder [REC]. Avec [REC], j’ai eu la peur de ma vie, mais j’ai surtout appris quelque chose d’ultra important : tu peux faire le genre que tu veux, tu peux pousser ton style autant que tu le souhaites, si tu fais les choses bien, alors tout peut être appréciable. J’ai passé un super moment devant ce film qui sait faire la part entre les moments où il faut faire peur et les moments où l’on doit relâcher la pression pour mieux exploser tout ton savoir faire au visage du spectateur. [REC] m’a montré qu’on pouvait créer de l’épouvante et de la peur tout en esthétisant la chose et en créant quelque chose de beau. Pour moi [REC] symbolise cette époque d’inconscience où je regardais du paranormal. J’aurais bien pu prendre Saw mais j’ai moins eu d’attache avec les films Saw, et j’ai une histoire tellement particulière avec [REC] que, pour me faire pardonner, je me devais d’offrir une place à [REC] dans les films qui m’ont le plus marqué.    
En 8ème position : Cigogne et Compagnie de Doug Sweetland et Nicholas Stoller
Alors là, je sais que ce film peut faire tâche devant les deux précédents, mais ce film symbolise beaucoup de choses aussi. C’est un film que j’ai regardé pour les besoins de mon article sur les Oscars (il y aura pas mal de films que j’ai dû regardé pour les besoins de mon article sur les Oscars parce que c’était une bonne époque où j’étudiais plus en profondeur le cinéma d’animation, sur comment faire de bons films, sur pourquoi certains films sont appréciés et d’autres non… et pendant cette période, j’ai vu énormément de grands films), et j’ai pensé sauter ce film et ne pas y accorder beaucoup d’importance. Cependant, j’ai vu beaucoup de bandes annonces et il y avait quelque chose qui m’attirait dedans. Ce film avait l’air grand public, mais le héro principal avait l’air léger, les blagues légères également et pas insistantes… j’étais intéressé. À l’époque, j’avais totalement perdu espoir par rapport au cinéma d’animation comédie grand public, mais bizarrement, ce film m’attirait et j’étais intrigué. Au final, je l’ai regardé, et punaise qu’est ce que ça fait du bien d’avoir un film grand public qui soit travaillé avec de réelles idées de tableaux, de vannes subtiles et raffinés, que les mouvements soient millimétrés et précis… On y a une référence à Saw, c’est même pas une blague. On a une scène assez importante vu qu’elle pose pas mal de contrainte aux personnages principaux, elle est rythmé et mis en scène comme une scène de Saw, et ça marche. Ça donne un réel style à l’ensemble, ça accentue toute la tension qu’il y a dans la scène, et clairement cette scène est génial. Ce film accumule les bonnes idées, les blagues légères, et surtout, il y a une scène avec le pigeon flatteur, pour pas spoiler je dirais “How you like me now ?” qui me fait ÉNORMÉMENT rire de par la rupture total de ton qu’elle crée, et me fait pensé à ma 2ème année au conservatoire. J’ai un rapport très personnel avec le théâtre, cela affecte ma vision du cinéma et de comment je vois les films au cinéma, et plus le temps passe, plus j’ai envie de faire du théâtre toute ma vie, que ce soit mon métier, et que je sois comédien à plein temps. Malheureusement, c’est ultra difficile à l’heure actuelle de pouvoir en vivre, mais ça serait vraiment une chose qui me comblerait personnellement. C’est un art qui m’a beaucoup apporté enfant et qui m’aide encore aujourd’hui. Et dans Cigogne et Compagnie, on a une scène avec une scénographie de bureau qui me fait énormément pensé à Building de Léonore Confino. Cette pièce est vachement bien, l’univers “entreprise” est vachement bien, j’ai même pu parler avec l’auteur, et c’était un super moment. Et du coup, j’ai vu cette pièce interprétée par l'ancien cycle II de mon conservatoire qui sont tous des amis très forts avec qui j’ai un plaisir immense à jouer, et mis en scène par Anne Barlind ma prof de théâtre qui part souvent dans des tripes assez sévères mais qui là était parfaite de justesse. Ce qui s’est passé, c’est que lorsque je suis rentré au conservatoire, j’avais ces personnes dans mon groupe et j’étais heureux. Cependant j’ai pas pu passer en cycle II parce que j’avais beaucoup de difficultés à m’exprimer et à jouer à 100%, et j’ai eu sévèrement les boules d’être le seul à ne pas passer. J’ai rencontré des personnes adorables lors de ma 2ème année au cycle I, mais j’aimais aussi le cycle de l’année dernière, et j’ai eu affreusement les boules de ne pas avoir pu jouer Building et d’être passé en cycle II car il y avait une scène d’ouverture en costard cravate qui était dantesque sur fond de Show Must Go On de Queen… C’était un excellent moment, dommage que je ne fus pas de la partie, mais j’ai pris mon pied à regarder cette pièce, et Cigogne et Compagnie avait, à certains moments, des passages rappelant énormément ce genre de mise en scène, et surtout la scène “How you like me now ?”. Les déplacements ultra géométriques, l’exubérance et l’excès… Ce film, dans ses thématiques a une résonance toute particulière en moi, et niveau qualité et vannes ça me touche en plein cœur car on est sur un humour à la Gumball où l’on prend quelque chose de pur et mignon et où l’on va faire plein de vannes crades dessus sans jamais tomber dans du vulgaire. C’est du grand art avec des thématiques qui me touchent, j’adore. Si vous avez l’occasion de voir ce film, allez le voir parce que c’est ultra rare d’avoir des comédies grand public aussi abouties que celle-là.
En 7ème position : Une Merveilleuse Histoire du Temps de James Marsh
J’A-DO-RE les biopics et les adaptations. Tout ce qui est tiré d’une histoire pré-définie j’adore car, la plupart du temps, on a une réelle envie de respecter l’œuvre d’origine et je trouve magnifique de voir à quel point certaines choses arrivent à être belles artistiquement parlant, mais aussi à être vraies. Si je trouve qu’il est ultra facile de créer du merveilleux avec des choses qui existent, je trouve qu’il est extraordinaire de faire du merveilleux avec des choses vraies qui ne sont pas forcément merveilleuses. Autre truc que j’aime énormément, c’est les sciences, quand un documentaire scientifique est un minimum bien construit et bien raconté, je peux être rapidement fasciné par toute la connaissance et l’étude scientifique mise en œuvre pour démontrer tel ou tel fait, comment expliquer telle ou telle chose… Je vois la science comme un univers où l’on cherche toujours plus la perfection, où l’on cherche à aller toujours plus loin, et si j’avais les capacités mentales, cela aurait été un domaine où j’aurais bien voulu être. Mais bon, j’ai plus un esprit littéraire donc… MEH ! L’un des premiers biopics que j’ai vu, c’était Imitation Game et ce film aurait pu figurer dans ce classement, mais Une Merveilleuse Histoire du Temps est toute particulière parce que dans son histoire et dans sa manière de traiter les personnages, ce film me parle plus. Le personnage de Stephen Hawkins me bouleverse, la relation qu’a Stephen avec sa femme me rappelle beaucoup mon premier (et seul) coup de foudre, et plus je vois ce film, plus je me dis que j’ai “bien fait” de ne pas chercher à approfondir ce que je ressentais à l’époque. Mais là où Une Merveilleuse Histoire du Temps est très important pour moi, c’est que ce film m’a donné une claque et m’a aidé à ré apprécier le théâtre. Je fais du conservatoire, et à chaque fin d’année je dois interpréter un personnage dans une pièce mis en scène par ma prof de théâtre, et pour rien vous cacher, les jury me bâchaient assez souvent. Ne n’arrive pas à me détendre, je n’arrive pas à avoir une réel présence sur scène,... j’ai tout eut, et de ça cela me démoralisait, et puis il y a eut ce film. je l’ai découvert une première fois en voulant en apprendre davantage sur Eddie Redmayne que j’avais vu une première fois dans les Animaux Fantastiques. Je suis tombé sur la vidéo de sa victoire aux Oscars, et je voulais voir le film qui lui a permis d’avoir l’Oscar. MON DIEU qu’il joue incroyablement bien dans ce film, et MON DIEU que ce film est incroyable. La vie de Stephen Hawkins est passionnante, et il y a une scène qui m’a profondément marqué (il y en a plusieurs dont la scène du cricket qui est glaçante mais il y en a une qui m’a fait une énorme claque), et c’est la scène de fin. La scène de fin est magnifique et je ne spoilerai rien, mais à la fin, ils vont oser d’une technique cinématographique qui peut paraître anodine pour conclure un film, mais qui résume toute la beauté du film : C’est un film basé sur le temps. Le film se déroule sur plusieurs années mais donne l’impression de se tourner sur une semaine, ce film dure 2h et pourtant j’ai eu l’impression qu’il dure qu’une heure, et cette scène de fin est poignante de beauté car elle souligne à quel point le temps passe vite quand on aime quelque chose. Pour en revenir à Eddie Redmayne, c’est en voyant la scène de fin que j’ai pu voir à quel point on peut être désinhibé lors d’une performance, à quel point il faut s’investir pour pleinement jouer comme on le voudrait… Eddie Redmayne m’a fait une énorme claque théâtralement parlant et il m’arrive de me regarder plusieurs scènes du film parce que les performances d’acteurs sont très inspirante et parce que c’est une source inépuisable d’inspiration pour avancer dans mes études de théâtre. C’est le film qui m’a redonné la passion du théâtre à un moment où j’en avait besoin. Une Merveilleuse Histoire du Temps, c’est un film qui m’est super important à l’heure actuelle, et c’est un film qui représentera beaucoup, je le sens.
En 6ème position : Disney et les 2000 de Victor Bonnefoy  
Internet est une part assez conséquente de mon adolescence, et c’est une part importante de ma vie sans forcément dire que j’aurais été malheureux sans. Mais il serait mentir de dire qu’Internet ne m’a rien apporté. Rien que niveau connaissances, j’ai pu apprendre énormément de choses et j’ai pu voir énormément de films, j’ai pu rencontrer énormément d’amis… Ça serait mentir de dire qu’Internet ne représente rien pour moi. Et Victor “InThePanda” Bonnefoy est un vidéaste qui m’a appris énormément de choses par rapport à comment voir le cinéma, comment consommer du cinéma de la meilleur des manières… Il n’a pas été une source de vérité absolue vu qu’il y a des films que j’adore et qu’il aime pas, et inversement, mais il m’a appris, à travers ses vidéos, les bases pour apprendre à consommer du cinéma. Le cinéma c’est un art extrêmement complexe, et même si l’on peut prendre énormément de plaisir en ne connaissant rien, il est toujours utile de savoir où regarder pour avoir des détails et des beautés que tu n’aurais pas vu si on t’avait pas dit où regarder. Et sa trilogie finale est l’une des plus belles choses qu’il a pu faire. Il n’a pas simplement fait une vidéo, il a réellement fait du cinéma. Cela reste du documentaire dans son style critique de film, mais on sent qu’il prend son pied derrière sa caméra à filmer d’une certaine manière, de monter tel ou tel extrait pour en tirer quelque chose… Et pour moi le volet qui m’a le plus marqué, c’est Disney et les 2000. Disney et les 2000, il y a tout dedans. La critique sur Aladdin traînait un peu trop en longueur après critique et avait du mal à aller au bout des choses, et la vidéo sur Tarantino est une très belle vidéo avec une très belle fin sur du Cœur de Pirate qui est déchirante de beauté, mais avec une conclusion assez brève et rapide pour conclure son sujet sur Tarantino et même pour conclure sa trilogie. Disney et les 2000 parle indirectement à l’enfant que j’étais qui allait au cinéma avec la famille au Grand Rex pour aller voir Les Indestructibles, Chicken Little, Bienvenue Chez les Robinson, où je regardais que des Disney dans la voiture en allant en vacances… Toute la vidéo rend un très bel hommage à la magie Disney, et puis ce montage de fin avec une inspiration à Final Cut Ladies and Gentlemen sur fond de Roi Lion… c’est beau. On se prend très vite au jeu d’espérer un renouveau de Disney, on souhaite voir Disney rayonner de nouveau et de nous faire rêver comme il nous a fait rêver dans le passé, et rien que ça c’est magique. Ce film, et cette trilogie en général, montre que n’importe qui peut faire du cinéma, on peut aimer n’importe quoi, qu’on peut être libre de faire ce qu’on veut… Ce film est un hymne à la liberté et à la création, et pour rendre hommage au vidéaste et à tous ceux qui ont fait mon adolescence, je ne pouvais pas ne pas laisser une place à ce film. Il y a une certaine forme d’innocence qui se dégage du film, une envi de bien faire mais surtout une envi de se faire plaisir, et à un moment où j’ai cru qu’il allait arrêter de faire des vidéos, Victor Bonnefoy revient avec une vidéo où il jongle entre les face-cam où l’on voit dans son regard la passion qu’il a à faire ce qu’il fait, et les extraits où il expérimente afin de nous faire ressentir son ressenti à travers une musique, un montage particulier... Cet homme est très prometteur est je serai aux premières loges pour ses prochaines œuvres.
En 5ème position : L’Âge de Glace de Chris Wedge et Carlos Saldanha
On a tous nos films-type pour une certaine période de l’année, et pour Noël, il y a deux films qui sont ultra importants pour moi, c’est Pirate des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl et L’Âge de Glace. Pour le premier, même si c’est un excellent film, j’ai un problème avec la violence, surtout la scène où l’intercepteur se fait prendre par l’équipage de Barbossa, mais L’Âge de Glace me touche tout particulièrement parce qu’il résume pourquoi je préfère l’animation au format filmique. C’est un film sur la famille, sur l’aventure, mais c’est surtout un film qui est fait pour rassembler les gens. J’aime d’autant plus le film que c’est le film avec lequel j’ai fait mon premier doublage (en fait c’était L’Âge de Glace 4 : La Dérive des Continents, et pas L’Âge de Glace 1, mais chuuuuut… on va rien dire), mais je retiendrai surtout que c’est un film avec lequel j’ai grandi, qui fonctionne toujours autant dans son humour, dans ses graphismes, dans ses idées visuelles, dans son propos… C’est un film qui se veut joyeux avec le personnage du paresseux mais qui n’oublie pas d’être poétique et réaliste avec Manie le mammouth ou encore la famille d’inuits. Il y a une certaine dose d’innocence et de poésie qui se mélange à de l’ingéniosité et de la fantaisie, et c’est clairement un grand film. Malheureusement il s’est fait dépecer par des suites beaucoup moins bonne, mais la magie persiste après plus de 15 ans. C’est un film qui m’a ouvert au cinéma et il m’est très important.
En fait , plus les films avancent, plus je galère à trouver des arguments, je me retrouve tout de suite comme un con à dire “Mais c’est vachement bien, c’est trop bien”. Je vais essayer d’élaborer plus mais ça va être compliqué. x)
En 4ème position : The Dark Knight : Le Chevalier Noir de Christopher Nolan    
J’ai toujours été un grand client de film de super héros, à chaque fois que j’en regarde un je tombe tout de suite dans le panneau et je succombe au même schéma scénaristique et je me laisse emporter par l’univers, et même si cela commence à s’estomper avec le temps, il y a un seul film de super héros qui m’a fait chavirer, et c’était The Dark Knight. Tous les acteurs sont excellents, Heath Ledger m’a traumatisé, Aaron Eckhart est incroyable, Gary Oldman est impressionnant, plus le temps passe, plus je pense que c’est mon acteur préféré, il arrive à jongler entre les films sans que je le reconnaisse, c’est fou. J’adore l’univers poisseux et violent, je me fiche éperdument que le Joker perd de son humour dans ce film car je pense que l’humour n’avait pas sa place, c’est une adaptation par un auteur, cet auteur s’est fait plaisir, et on prend notre pied à découvrir une nouvelle facette de Batman. Les musiques sont top, on est constamment sous tension, et je trouve que ce film est réalisé avec une main de maître. La scène de l’interrogatoire est excellente, je vais pas répéter ce que des milliers de critiques ont dit déjà dessus, mais ce jeu avec la caméra qui va encercler Batman et le Joker, avec un Joker totalement libre et un Batman qui s’écrase totalement face à quelque chose qu’il ne maîtrise pas. On a une réelle idée de confrontation entre l’humanité et l’anarchie, on sent que le film sort après les événements du World Trade Center. Le film accumule les scènes cultes, la scène du crayon, la banque, l’hôpital avec Harvey et le Joker, cette fin incroyable avec un Gary Oldman au meilleur de sa forme… J’ai vu ce film, je devais avoir 9 ou 10 ans, et j’étais pas du tout préparé à la claque monumentale que j’allais recevoir en pleine figure. J’avais pourtant vu les 4 films de Tim Burton mais j’ai tout de suite compris que cela n’avait rien à voir. je pensais juste voir de l’action, mais même à cet âge j’avais compris que The Dark Knight ce n’était pas que des explosions, que c’était plus profond que ça. J’ai dû attendre énormément de temps avant de réellement avoir les cartes en main pour comprendre le film, mais déjà à l’époque c’était un film que m’avait scotché, et maintenant que j’ai eu l’expérience nécessaire pour analyser ce genre de film, j’apprécie encore plus le film. C’est ça le cinéma d’action que j’aime : de l’action, une histoire forte, et des excellents acteurs.      
En 3ème position : Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban d’Alfonso Cuarón
Étant jeune, j’ai grandi avec les livres audio, et mes préférés étaient ceux sur Harry Potter. J’avais déjà vu les 3 premiers films quand j’ai eu les livres audios lus par Bernard Giraudeau qui était beaucoup trop talentueux. J’ai beaucoup moins accroché aux films qui ont suivi le retour de Voldemort dans Harry Potter et la Coupe de Feu, je trouvais que le ton était beaucoup plus sombre et que l’on était plus en présence d’un film d’action plutôt qu’un réel film fantaisiste comme ont pu l'être les 3 premiers films. Les 3 films sont excellents mais le Prisonnier d’Azkaban est tout particulier car c’est le seul film qui me déstabilisait dans sa première partie, qui m’entraînait dans son univers dans sa deuxième, et qui sublimait le tout dans sa troisième partie. Les musiques à la flûte sont magnifiques, David Theulis est excellent, je l’ai revu après dans Une Merveilleuse Histoire du Temps et il est tout aussi incroyable, malheureusement il a joué dans Wonder Woman et là j’ai bugué dans ma vie. Gary Oldman est glaçant et sait voyager entre l’intimidant et l’attendrissant, la scène à la sortie du saoûl cogneur est ultra émouvante et me pince au cœur à chaque fois. Le film ne développe pas vraiment l’univers du livre, mais même sans le bouquin on arrivait à voyager dans quelque chose de nouveau par rapport aux deux premiers films, et quand on connaît l’univers du livre, le film est tout simplement magique de beauté. Ce que je trouve beau dans le Prisonnier d’Azkaban et qu’il n'y a pas dans les autres, c’est que le film sait mélanger subtilement le côté enfantin et magique du premier film, et aussi faire avancer les choses en rentrant dans un univers plus froid, plus mature. Ce film est un vrai passage de relais entre l’enfance et ce qui va suivre avec la Coupe de Feu et tout le tralala qu'il y a derrière. On a des propos sur l’adolescence, sur la solitude qui est un sujet qui m’affecte tout particulièrement, et ce film signe la fin d’une ère. Il se passe toujours quelque chose quand je le regarde, je saurais pas décrire quoi, mais quand je me fais un marathon Harry Potter et que j’arrive à la fin du Prisonnier d’Azkaban, j’ai tout de suite envie de recommencer du début parce que les deux premiers sont excellents, parce que les films qui suivront sont beaucoup moins bien, parce que le Prisonnier d’Azkaban se vit comme un passage de relais, et peut-être que j’ai pas vraiment envie de passer le relais. Peut-être que j’ai envie de rester dans un monde de fantaisie remplit de dorures, où il y fait bon vivre, où tout le monde est heureux. Je ne saurai sans doute jamais.    
En 2ème position : Souvenirs de Marnie d’Hiromasa Yonebayashi    
Si avant, je n'étais pas tellement sûr des films du Top 10 (disons qu’à partir de l’Âge de Glace c’est sûr, et que les deux premiers sûr sûr sûr sûr sûr), pour Souvenirs de Marnie c’est une évidence, c’est inscrit dans le marbre, ce film était fait pour être dans mon Top 10. J’ai connu ce film via les Oscars, j’adorais, et j’adore encore aujourd’hui, regarder les vidéos des récompenses des Oscars. C’est une passion assez bizarre et qui peut paraître assez redondante au fil du temps mais moi j’adore voir la liste des nominés qui défile jusqu’au nom du gagnant. Et lorsque je suis tombé sur l’Oscar 2016 du meilleur film d’animation, je suis tombé sur Souvenirs de Marnie, un film d’animation japonais qui semblait pas plus différent des autres, mais qui avait une bande son qui était très belle. C’était la bande son de la scène la plus triste du film, je vous déconseille vivement d’écouter cette musique avant d’avoir vu le film car même si la beauté du son est tout aussi appréciable hors du film que dans le film, ça serait gâcher la surprise d’entendre la musique avant de la découvrir dans le film. À l’époque, j’aimais pas vraiment l’animation japonaise. De base je préfère des univers proches du monde occidental et j’adore tout particulièrement le style anglais à cause d’une série dont je parlerai une prochaine fois, peut-être un Top 10 des séries préférées, va savoir… Enfin bref, j’étais totalement lâché par rapport à l’animation japonaise, mais il y avait ce son et les graphismes avec cette fille face à la mer sous le vent devant un manoir au style occidental. J’ai finalement regardé ce film en ne le prenant pas au sérieux, j’étais dans une mauvaise période où je me sentais affreusement seul socialement à cause de mes études, et je voyais pas ce que pouvait m’apporter ce film. Dès le début du film, le film affichait la couleur, avec une certaine justesse dans le propos et dans l’exécution que je trouvais trop juste pour une animation japonaise pour que ce soit délibéré, à tous les coups c’était un coup de chance. Pendant une bonne partie du film, je commençais à dire que Marnie était une salope et qu’elle voulait du mal d’Anna… et puis arrivé le turn over du film, j’étais mal car le film venait de m’éclater au visage son honnêteté, sa volonté de bien faire, de ne pas faire ce que la majorité fait mais faire ce que le film voulait faire, et j’ai pris une claque monumentale. La musique est excellente, les graphismes sont fous, les personnages sont incroyablement bien écrits, et cette fin… J’ai pas de mot pour décrire ce film car j’ai tellement vécu la chose comme une découverte que je peux vraiment rien dire. En plus le scénario est ultra difficile à raconter sans spoiler quelque chose qui peut être une source d’émotion, c’est fou qu’un film puisse avoir une richesse scénaristique pareille. C’est un film qui perturbe et qui ne laisse pas indifférent, beaucoup ont critiqué ce film parce que c’est l’un des pires film du studio Ghibli, et je comprend parfaitement cet réaction. C’est un film qui remet en question une certaine politique conservatrice et traditionaliste japonais qui est entré involontairement dans l’animation japonais, et même si, comme dans tous les autres films du studio Ghibli, la nature a une place importante, on cherche à s’échapper au maximum de ce qui a déjà été fait dans le passé. La nature est présente mais c’est pas elle qui est mise sur le devant de la scène, ce sont les personnages, la nature, elle, sert à sublimer les sentiments qui sont mis en jeu. Évidemment que les fans hard core d’animés japonais vont pas s’y retrouver (ou plus difficilement que dans les autres films), c’est un film qui dit qu’il faut s’ouvrir à de nouvelles choses et qu’il faut aller à la rencontre de ce que l’on connait pas pour avancer et progresser, car si cela se trouve, ces choses que l’on ne connait pas ne nous sont pas si inconnu. Des films comme ça, il est très peu probable (voir pratiquement impossible) de voir un film d’animation japonais proposer ce que Souvenirs de Marnie nous propose (cela me fait un peu chier car j’aimerai vraiment voir d’autres films aussi travaillés mêlant style japonais et occidentale). J’ai appris ce jour là de toujours prendre au sérieux un film, que quoi que le film te propose, il faut toujours prendre au sérieux ce qu’il te propose parce que, la plupart du temps, les personnes derrière ces films prennent au sérieux ce qu’ils produisent et cherchent à te faire vivre des choses. La magie du film, c’est qu’il te raconte pas ce que vivent les personnages, il te les fait vivre, et arriver à rentrer à ce point dans l’intimité des gens, c’est du grand art. Le tout est raconté en ayant un réel point de vue sur l’animation japonaise, sur les jeunes, sur la solitude, sur la famille… Ce film est ultra riche en discours et en thématique, et je regrette à aucun moment d’avoir vu ce film, seulement que la magie du film soit aussi difficile à conserver. Le seul souci c’est que c’est un film qui se vit comme une expérience sensorielle qui ne se vit qu’une fois, dès que tu connais l’histoire et tous les “pièges”, il est très difficile d’y retomber dedans une seconde fois. C’est pour ça que je dis qu’il faut voir ce film dans de très bonnes conditions et de se fier à son instinct. Après peut-être que je peux me faire surprendre une deuxième fois, va savoir.
En 1ère position : Coco de Lee Unkrich et Adrian Molina    
J’ai découvert Coco via une bande annonce que j’ai vue sur YouTube, et là où je pensais voir une énième bande annonce pour un film d’animation barbant, j’ai fini par être obnubilé par ce que je venais de voir. Plusieurs jours après, j’ai pas pu oublier ce que j’ai pu voir, et j’avais VRAIMENT envie de voir ça. J’avais lâché l’affaire avec Disney Pixar, mais ce film avait l’air différent des autres, du coup un jour où j’étais de sortie, je venais de faire un escape game avec mon frère et un pote, c’était un jeudi 4 décembre. J’étais parti pour rentrer chez moi parce qu’il commençait à faire tard, puis j’ai vu que Coco était projeté à Créteil Soleil, la séance était à 17h05 (oui, j’ai même gardé les billets, je vais même les faire encadrer), et inconsciemment j’ai été poussé à y aller. D’habitude, je n’aime pas trop fusionner les événements comme par exemple faire un matin une sortie quelque part, puis tout de suite après enchaîner sur autre part, il me faut une césure pour que j’enregistre tous les sentiments emmagasinés durant l’événement précédent avant de faire autre chose. En plus de ça, il y avait des gosses et MON DIEU que je hais les gosses qui s’exclament au cinéma, c’est affreux, mentalement je me transforme en terroriste et je cherche tout ce qui peut tuer en vitesse avec le plus de douleur et en silence, et puis j’étais dans une phase assez difficile où j’étais seul socialement, j’avais rejoint une filière scolaire qui me plaisait pas au milieu de bac pro qui, pour la plupart, avaient besoin de revoir les bases comme faire des équations du 1er degré ou même lire une courbe de données, et moralement j’étais pas frais. Mais j’avais envie de voir ce film, et pour la première fois je suis allé au cinéma seul, je voulais voir ce que pouvait m’offrir Coco, et j’ai tout pris. Je suis ressorti de la séance, j’étais bouche béante, j’étais incapable de parler pendant le trajet du retour, j’étais choqué. Le samedi qui a suivi, j’ai presque forcé ma mère à revoir ce film au cinéma de ma ville et la claque a été tout aussi violente, j’étais en phase avec quelque chose de vraiment unique. Coco était un miracle, c’était le film qui me comprenait dans ces temps de galère sans nom, c’était le film qui était fait pour me remonter le moral, c’était le film qui résume que ce j’aime dans le cinéma, et peu importe si l’univers est éloigné de ce que j’ai l’habitude de regarder, ce film est ce qui me fallait. J’ai appris les chansons par cœur, les musiques, les graphismes, l’ambiance… tout est parfait. Ce qui m’avait choqué, c’est à quel point toute l’histoire s’écoulait bien, à quel point toute l’histoire était logique et à quel point le tout était fluide et logique dans la continuité. C’était une évidence, c’était une beauté où j’arrivais presque à deviner l’action d’après, non pas parce que c’était mauvais, mais parce que le film avait tellement raisonné en moi que j’étais à fond dans sa subtilité et sa délicatesse. Mais même en raisonnant dans mon imaginaire, le film arrive à me surprendre avec la scène dans la grotte où Miguel donne un coup de pied dans une flaque d’eau et où le chien hurle derrière, cette scène est tellement juste dans son exécution et est tellement en rupture de ton avec tout ce qu’on a eut jusqu’à présent que j’ai craqué. Ce moment, j’arrive pas à ne pas craquer. C’est le summum de l’émotion contenu durant tout le film, et tout le reste du film est un énorme hommage au film de mon enfance que j’avais oublié plus tôt. Je voyageais dans un univers qui me semblait nouveau mais qui, dans le fond, m’étais beaucoup trop connu. Et puis la fin… Comme beaucoup, cela m’a rappelé des proches que j’aime et j’arrive pas à regarder cette scène sans avoir la gorge nouée. Andréa Santamaria est troublant dans ce film, Ary Abittant est incroyable et a dorénavant tout mon respect… Ce film m’a profondément marqué et je sais que c’est CE film que je vais porter toute ma vie.  
À aucun moment vous n’avez à devoir justifier un top personnel, c’est une expérience qui doit être personnelle et c’est pas quelque chose qui se recherche. Du coup, n’essayez pas de vous forcer à mettre tel ou tel film dans votre top 10 parce que cela doit se faire naturellement, et avec le temps et l’expérience, on arrive toujours à se construire un avis sur un sujet et à définir quelles sont les 10 plus belles choses dans ce domaine. Et si quelqu’un vous force à faire un top personnel ou si quelqu’un critique votre top personnel, quel qu’il soit, dites lui d’aller se faire foutre, votre passion et vous, vous méritez mieux que ça. Merci beaucoup de m’avoir suivi, et d’avoir lu cette article. Je remercie tout particulièrement Aruvenn qui a pris le temps de vérifier que mes phrases voulaient dire quelque chose. J’aime énormément ce genre d’article, j’essayerai d’en écrire d’autres à l’occasion sur des sujets qui m’intéressent. Le prochain parlera surement de cinéma d’animation et de moi parce que c’est un sujet que je gère pas mal “moi”.  Encore bonnes fête de fin d’année et reposez vous bien, en attendant je continue les critiques à un rythme non défini parce que la flemme et parce que je n’ai pas à m’en fixer un. x)
Allez à la prochaine, portez vous bien, la santé c’est bien.
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