Tumgik
#l'Ouvert
imago-memoria · 5 months
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news2pjm · 2 months
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Ma Chère Jeanne, Que la Joie t'accompagne tout au long de cet an neuf ! Je t'adresse mon petit retour sur ton album vraiment sublime "Les battements d'ailes" et t'embrasse très fort
Dans la rubrique : trésors de l'an 2023, j'aimerais dire quelques mots sur deux oeuvres qui m'ont marqué, deux rencontres essentielles avec la force et la beauté… Tout d'abord, Le livre de Jean-François Jacq « Il fera bon mourir un jour » Un grand livre, mon cher Jean-François ; voyage au bout des distorsions les plus cruelles de l’ humaine condition. L’Enfer de Dante, c’est ici, où l’on délaisse toute espérance. Car cette « situation » appartient pour de vrai au réel ; cette si lente guerre au fil des ans, cette incessante usure du coeur abrasé d’invectives, d 'interdits insensés, arbitraire féroce en l’espace emmuré où pourtant sans relâche l'enfant sans enfance que tu étais guette l’amour, la vie… Mais Schizophrénie règne dans l'espace scellé, en chaque geste, à chaque instant... On se saisit du livre en sachant que le trip sera noir, on le lit tout d’un bloc avant de le relire minutieusement. Fond et forme ont fondu, l’écriture est un corps intriqué au récit. Pourtant, c’est bien de ce réel à la syntaxe abyssale que tu nais Jean-François, pour être toi, vraie, bienveillante présence, génial auteur. Gratitude, Mon Cher Jean-François.
Et puis, à la fin de décembre, j'ai rencontré l’album de Jeanne Morisseau, « Les battements d’ailes »
Ma Chère Jeanne, je me suis immergé, écoutant, réécoutant de plein coeur ce qui est à l'évidence un grand album. Pas de morceaux de bravoure mais un intense espace poétique d'une transparence sublime. Il s'agit d'une épure, d'un lieu d'émotion, de respiration, de plénitude ; lieu d'alliance aussi entre la vie et la mort ; je pense à "l'Ouvert" de R. M. Rilke. Et puis, Jeanne, j’entends tes aquarelles vibrer au fil des plages, jeux de couleurs en mon oreille. Grand merci ma Chère Jeanne pour cette oeuvre essentielle. Grand merci à toi aussi mon Cher Christophe - Christophe Jouanno - pour ton travail d'arrangement, de composition, de mise en son/espace. Sans oublier Philippe Thiphaine et sa présence inspirée au coeur de ce chef-d'oeuvre.Gratitude
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lonesomemao · 3 months
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CHAMPS FERTILES
Avec le dragon
Nous sommes
Dans le Nouvel An Lunaire Chinois
Et après le Parti fémininement Autoritaire
L'ouvert
Samedi 10 février 2024
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icarusyjette · 8 months
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Viola Tricolor
Lorsque ton mirage me revient en rêve,
De violettes pensées commencent par éclore
À l'intangible commissure de mes lèvres brèves
De toutes paroles à ton encontre, presque indolores
Mais qui semblent me porter quelconque préjudice
À l'égard de mes sentiments et de leurs vices.
Dans mes songes singuliers et rêves idoines,
La lune éclaire diligemment la face cachée
De ton sourire, odieux en filigrane
Que seule mon âme meurtrie semble vouloir supporter
Malgré l'ouverte plaie cordiforme tronant
Avec fierté au sein de ma cage thoracique
Et je ne peux qu'en conclure une raison tragique :
Je pense à toi, beaucoup, incessamment.
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soul-and-blues · 1 year
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Chaque poème A sa dose d'ombre, De refus Pourtant, le poème Est tourné vers l'ouvert Et sous l'ombre qu'il occupe Un soleil perce et rayonne Un soleil qui règne Guillevic
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aspho-dele · 2 years
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c'est dans la IXème Elégie que Rilke a mis en lumiere le pouvoir qui nous appartient, à nous de tous les êtres les plus périssables, de sauver ce qui durera plus que nous :
« Et ces choses dont la vie
est déclin, comprennent que tu les célèbres; périssables,
elles nous prêtent le pouvoir de sauver, à nous, les plus périssables.
Elles veulent qu'au fond de notre cœur invisible nous les transformions
en - ô infini - en nous ! quel que soit à la fin notre être »
Tel est donc notre privilège : il est lié certes à notre don de disparaître, mais c'est qu'en cette disparition se manifeste aussi le pouvoir de retenir, et dans cette mort plus prompte s'exprime la résurrection, l'allégresse d'une vie transfigurée. Nous nous approchons insensiblement de l'instant où, dans l'expérience de Rilke, mourir, ce ne sera pas mourir, mais transformer le fait de la mort, où l'effort pour nous apprendre à ne pas renier l'extrême, à nous exposer à l'intimité bouleversante de notre fin, s'achèvera dans l'affirmation paisible qu'il n'y a pas de mort, que « près de la mort, on ne voit plus la mort ». L'animal qui vit dans l'Ouvert, est « libre de mort ». Mais, nous, dans la mesure où nous subissons la perspective d'une vie bornée et maintenue entre des bornes, « nous ne voyons que la mort ».
Maurice Blanchot - L’espace littéraire - chap : ‘L’œuvre et l’espace de la mort’ - 1955
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delfiris · 3 years
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CREDO
je crois
à la vie à la mort
à la grande amour donnée
ou traversée
je crois
à la vraie gravité
à la tendresse impitoyable
je crois
au cœur de la nuit
au cœur de la pluie
je crois qu'il faut mourir
puis vivre
mourir avant de mourir
pour ne plus aimer mourir
je crois à l'entrée en résonance
à l'entrée
en évidence
à la toute transparence
je crois ne rien pouvoir haïr
de ce que j'ai fait
je crois au regard renversé
je crois
que chacun peut sortir vivant d'ici
je crois au rassemblé
à l'ouvert
au levé
au tremblé
au centième de soupir
je crois que tout mot juste
vient de l'intérieur du ciel
et que ce ciel
vrille au plus profond de nous
je crois à la ferveur fluide
je crois
qu'il faut anéantir
pour magnifier
(je crois à Artaud
lorsqu'il faisait l'exposition Van Gogh
au pas de course
pour mieux la regarder
pour mieux la restituer)
(je crois à Albert Ayler
lorsqu'il joue à l'enterrement de Coltrane
dans une incandescence
réfractée
réfractaire
à l'horizon du déluge-
je crois
comme le Conrad du Ceur des ténèbres
qu'il faut avancer
dans sa propre obscurité
pour y voir clair
que le frémissement
ne peut jamais surgir
là où sont la honte
la haine
la peur
je crois à l'opacité solitaire
au pur instant de la nuit noire
pour rencontrer sa vraie blessure
pour écouter sa vraie morsure
je crois à ces chemins
où le corps avance dans l'esprit
où l'on surprend
le bruit de fond des univers
par ces yeux
que la nuit a pleurés en nous
par ces yeux que la vie
a lavés en nous
(je crois comme Trakl qu'on peut boire le silence de Dieu)
je crois
qu'il faut habiter la lumière
par un long questionnement
sans réponse
(je crois à Zoran Music
dessinant ses fagots de cadavres
sur de mauvais papiers
trouvant encore la vie
au fond du désarticulé
au fond de l'incarné
au fond de l'éprouvé
exorciste
vertical)
je crois aux cassures de fièvre
aux sursauts de nuit
aux césures de nerf
je crois
qu'il faut prendre appui
sur le vent
s'agenouiller en mer
et se vouer à l'infini
je crois
qu'il faut penser
comme chute une météorite
comme pleure une étoile-mère
je crois
qu'il faut saisir
l'intime conscience de son désastre
pour commencer
à vraiment sourire
pour s'aventurer
au plus bleu du bleu
Zéno Bianu, Infiniment proche et Le désespoir n'existe pas, Paris, Gallimard, 2016.
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Genre, pouvoir, langage.
À l’occasion d’une réflexion menée à l’Ensba Lyon sur l’écriture inclusive et son introduction à différents niveaux dans l’école, ce temps d’approfondissement articulera conférence, table ronde et diverses prises de paroles, pour envisager dans l'échange et le tissage d’approches diverses, comment la relation au langage relève — aussi — de la création permanente et de l'ouvert. Avec les interventions d’Éliane Viennot, des collectifs Bye Bye Binary et des Cybersistas (avec le ·ClubMæd·) ainsi que de nombreuses autres voix - notamment celle de la Radio Innommable - qui engageront la conversation.
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cavernedeplaton · 5 years
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Le bateau est prêt,🕦 j'ai même mon bonnet pour une fois🆒, les lunettes c'est pour un petit Casa sur le port 🚰et “l'Ouvert” d'Agamben pour frimer mes coéquipiers ���qui sont plutôt bière et Voici🚻🚮…🔜
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lupitovi · 5 years
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Chaque poème  A sa dose d'ombre, De refus.  pourtant, le poème  Est tourné vers l'ouvert Et sous l'ombre qu'il occupe Un soleil perce et rayonne.  Un soleil qui règne.
Guillevic
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Voir l'essence, autrement dit atteindre la bouddhéité selon Huineng, par Patrick Carré
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« Si « devenir buddha » intéresse les mystiques bouddhistes au premier chef, «voir l 'essence » relève de la sagesse personnelle de n'importe quel individu, sinon de la philosophie, et même de la métaphysique universelles ».
L'IEB vous propose de (re)découvrir ce beau texte de Patrick Carré, profond, simple dans l'énoncé, sur des notions fondamentales qui, à n'en pas douter, sont le questionnement quotidien de tout bouddhiste exigeant et soucieux de l'essentiel. Huineng expose notamment une vision roborative des Trois Joyaux. Ainsi que cette quadruple injonction qui ne peut nous laisser indifférents :
« Infinis sont les êtres, mais nous les libérerons tous. Infinies les passions, mais nous les briserons toutes. Infinis les enseignements, mais nous les étudierons tous. Suprême est la voie de l 'Éveil, mais nous la parcourrons jusqu'au bout. »
En tant que personnage «réel », Huineng (638-713) est incontestablement un grand «patriarche » du bouddhisme zen, mais en tant que personnage «légendaire », et sous le prétexte qu'il est le bienveillant lieu d'accueil de mille et une illuminantes contradictions, j'aimerais soumettre au lecteur quelques pensées qui me sont venues en hommage à la grande déclaration que l'on aurait tort de ne pas lui prêter et qui dit que «Depuis toujours il n'y a rien » (en chinois : bênlai wu yi wù).
Vieux sage bouddhiste, Huineng raconte sa première illumination, sa première réalisation spirituelle, à plus de dix mille auditeurs qui «se pressent au pied de son trône » pour recueillir ses enseignements (1). Il avait vingt ans et vivait avec sa mère en vendant du petit bois. A l'«auberge des mandarins » où il venait de faire une livraison, son oreille s'emplit d'une psalmodie qui l'emporta tout d'un coup dans l'Ouvert. Sans le savoir, il venait d'entendre - et de comprendre - l'un des passages les plus ardus du Sütra du Diamant.
« A peine l'entendis-je, dit-il, que mon esprit s'illumina. »
À présent que, rompu aux habitudes théoriques et pratiques du Grand Véhicule, il est abbé et maître spirituel de religieux et de mystiques qui se comptent par milliers, il sait - et le proclame - que ce qu' alors il réalisa, c'est l'objet même de tous les textes du Grand Véhicule, et particulièrement du Sutra de la Connaissance transcendante coupante comme le diamant (Vajracchedikâ-prajnâpâramitâ-sutra) - autrement dit le Sutra du Diamant. Pour Huineng, ce discours du Bouddha - tel est ici le sens du mot sutra - contient la vérité absolue de toutes choses ainsi que la pratique de cette vérité absolue. Or l'expérience métaphysique que le vieux moine fit dans sa jeunesse est l'expérience même de la vérité absolue.
À la suite de son maître Hongren, le cinquième successeur de Bodhidharma, il explique que ce texte extraordinaire permet à ceux qui le lisent authentiquement de « voir l'essence et, dans cet acte de compréhension immédiate, de devenir Bouddha » (3). Aussi ramassé qu' imposant, aussi éloquent que catégorique, dans son classicisme le Sutra du Diamant est plutôt follement vacuiste ; la lecture attentive de ses déclarations philosophiques autant que de ses métaphores devrait inquiéter les esprits les mieux faits, avant de les rasséréner, s'il en est l'heure, au-delà de la pensée habituelle.
« Les êtres qui, entendant ce sutra, dit le Bouddha, ne seront ni saisis de crainte ni effrayés ni alarmés, seront comblés du plus merveilleux des pouvoirs. Pour quelle raison ? Parce que, Subhuti, le Tathâgata qualifie cet enseignement de sublime transcendance. Or ce que le Tathâgata enseigne en tant que sublime transcendance, les bienheureux bouddhas dont le nombre est incommensurable l'enseignent pareillement (4). »
VOIR L'ESSENCE...
Dans la philosophie mystique du bouddhisme, « voir » est connaissance juste, retour - pour ainsi dire - à la fusion originelle du sujet et de son objet: ici, l'essence (xing) . Cette essence doit vibrer de certaines résonances éminemment bouddhistes et mystérieuses dans l'oreille des auditeurs du vieux Huineng: l'essence n'est pas seulement cette « entité » qui fait que, une fois posée, la chose dont elle est l'essence est, et une fois ôtée, la chose dont elle est l'essence n'est plus ; elle n'est pas seulement la nature des phénomènes en tant que leur définition correcte ou la limite de leur signification. Ici, elle évoque plutôt deux espaces grand ouverts et débordant de sens, pourvus des noms bouddhistes d' «état naturel » (skt. prakrti) et de « nature de buddha »
Il peut donc s'agir 1 . de l'essence au sens philosophique, 2. de l'« état naturel » et 3 . de la nature de buddha, qui est l'essence même de chaque être animé (5). Ces trois « essences » peuvent se ramener à la seule nature de buddha, ou « bouddhéité » qui, autant que l'amour et l 'omniscience, désigne la grande égalité du samsara et du nirvana. Cette « nature de buddha » est l'essence la plus étrange qui se puisse concevoir. D'ailleurs, dès l'abord, elle est dite « inconcevable ». La « bouddhéité » est un autre nom du constat perpétuel que « tout est parfait ». Alors, fête du langage, permettez-moi de citer la déesse de Vimalakirti avant que nous ne nous claquemurions dans le fallacieux silence de l' indicible :
« La parole et l'écrit sont libération, s'exclama la déesse, parce que la libération n'est ni intérieure ni extérieure, et ne se trouve pas entre les deux. De même, le langage n'est ni intérieur, ni extérieur, ni intermédiaire, si bien que, Sariputra, on explique la libération sans renoncer au langage, parce que tous les phénomènes sont 'libération' (6). »
Toujours dans l'essentiel du langage, nous admettrons à présent que l'expression positive préférée de Huineng, (jiànxing chéngfo) (6), peut encore se traduire : « Être buddha, c'est voir l'essence». Pour activité principale, les buddha « connaissent » leur bouddhéité et la bouddhéité de tous les êtres. Et cette étrange bouddhéité, cette pseudo-essence n'est autre, selon les textes qui lui sont consacrés, que l'insubstantialité universelle en tant qu'espace et principe de toutes les qualités de connaissance, d'amour et de puissance des êtres éveillés. Inconcevable mystère au coeur duquel déjà, mystérieusement, nous sommes.
Est-ce là se rapprocher un peu du sens de l'assertion si chère à Huineng que l'on traduira cette fois carrément : « Voir l'essence, c'est être buddha » ?
Serait-il possible que le Maître déclare : « Si vous voulez atteindre la bouddhéité, connaissez la nature de toutes choses - mais - sur le mode dualiste habituel, soyez des encyclopédies à pattes » ? Je ne crois pas que la formule soit une recette, aussi sublime qu'elle puisse paraître.
L'expérience dont parle Huineng, c'est l'immuable et intemporel « éveil »
- éveil pourtant possible, vivable, perceptible - qui à jamais l'illumina quand il avait à peine vingt ans.
À l'époque, au début de la deuxième moitié du VIIème siècle, la mystique bouddhiste poursuivait ses infinis perfectionnements en Chine. Si l'insurpassable école de l'Ornementation Fleurie (Huayan) n'avait pas encore produit ses plus grands saints, il existait maintes autres méthodes pour expliquer le réel, et y accéder, lesquelles étaient cultivées et préservées au sein d'« écoles » qui concentraient leur vue et leur pratique autour d'un grand sutra, ou d'un grand cycle de textes comme le Lankavatara, le Lotus, le Ratnakuta, les Dix Terres, l 'Avatamsaka, les sutras de la Terre Pure, et ainsi de suite. En cette haute époque des Tang, tandis que le bouddhisme populaire accomplissait ses oeuvres consolatrices, la mystique culminait de bien des façons.
À la croisée du mysticisme le plus profond et de l'expression populaire de la foi, le moine Shandao commentait les sutras de la Terre Pure selon l'idée fort simple que le nianfo (la répétition du nom d' Amitabha dans la formule namu amituofo formait le seul « gué » pour la bouddhéité(7).
Pendant ce temps, les grands moines de l'école Tiantai peaufinaient la pensée de leurs maîtres, ajoutant l'éclat de l'érudition aux lumières de la sagesse mystique.
Pour eux, la vérité de l'éveil pouvait se transmettre de deux façons : abruptement, comme dans le Sutra de la Liberté inconcevable ; ou progressivement, en se référant soit aux textes du « petit véhicule », soit aux sutras « vastes et détaillés » du Grand Véhicule, soit enfin aux discours du Bouddha sur la connaissance transcendante (prajnaparamita) redécouverts par Nagarjuna. Les intellectuels visionnaires du Tiantai voyaient pourtant la vérité ultime à chaque page d'un autre texte : le Sutra du Lotus (Saddharma-pundarika), dont le sens était, pour eux, proprement inconcevable.
À la même époque, l'école Shelun consacrait le cittamatra, la «Pensée seulement », ou l'« idéalisme » (bouddhiste) , en méthode d'éveil à part entière autour de la traduction chinoise, réalisée par Paramartha, du Compendium du Grand Véhicule (Mahayana-samgraha, Dàshéng shèlùn) d'Asanga, dont l'idée maîtresse était, en sanskrit, idam sarvam vijnaptimatrakam , « la totalité du réel n'est que conscience(s) ».
Le Chan, qui en était à son « cinquième patriarche » après Bodhidharma (9), serait reconnu, jusqu'à la fin du premier quart du Vème siècle, comme une «méthode de purification spirituelle axée sur la pratique des six « vertus transcendantes » du bodhisattva, mais essentiellement des deux dernières, les vertus de concentration méditative (dhyana) et de connaissance de la vacuité (prajna). Sans le savoir et sans même y penser - preuve que la sagesse n'a rien à voir avec le savoir -, Huineng allait réunir le « Nord » et le « Sud », ainsi qu'on appelait respectivement les adeptes du Chan/Zen inclinant plus à la concentration de quiétude qu'à la connaissance de la vacuité et ceux qui ne juraient que par la prajna, perception non discursive de la pureté originelle de toutes choses.
Jeune homme, il venait donc de faire une belle vente de petit bois quand une psalmodie lui parvint, qui disait :
« ... Sans se fixer sur les phénomènes mentaux, il cultivera cet esprit d 'éveil. Sans même se fixer sur l'inexistence des phénomènes mentaux, il cultivera cet esprit d'éveil. Sans se fixer sur quoi que ce soit, il cultivera cet esprit d'éveil. Pourquoi?
Parce que tout ce qui est point de fixation n'est pas, en fait, point de fixation (10). »
Ce passage est le plus dense du chapitre le plus dense du Sutra du Diamant. Il explique ce que la tradition du Grand Véhicule appellela «pureté des trois pôles de l'acte » (skt trimandalaparisuddha) -autrement dit l'agent ou le sujet de l'action, son objet et l'action elle-même.
« Se fixer » revient à croire à la réalité d'une chose, d'un phénomène, d'un état d'esprit, à s'y attacher « de tout son coeur et de tout son corps », le plus souvent inconsciemment, et à exclure de l'horizon de cette chose tout ce qui ne correspond pas aux croyances, aux opinions et à l'attachement que cette chose peut inspirer. En se « fixant » sur quoi que ce soit - sur presque rien, en fait, lorsqu'on pense à l'infini des apparences -, on vit mal, obnubilé, abruti, cloué à la petitesse et totalement incapable de s'en rendre compte.
Les « phénomènes mentaux » désignent les pensées et les états de l'esprit, les émotions positives comme la compassion et négatives comme la colère, les visions pures et impures, les impressions fugaces et les sentiments qui s'éternisent, tous les mouvements et les contenus de l'âme.
« Cultiver l'esprit d'éveil », c'est toute la pratique, tout l'art et tout le génie du bodhisattva. Cet « esprit », qui est en fait une indescriptible merveille, se cultive en intention et en action. En intention, il consiste à vouloir atteindre l'éveil pour y amener tous les êtres ; en action, il consiste à mettre en pratique, dans cette optique, les six vertus transcendantes (paramita) - pour mémoire : la générosité, la discipline, la patience, la diligence, la concentration et la connaissance.
Le « point de fixation » désigne le lieu du contact entre l'esprit du sujet et l'objet de sa croyance et de son attachement. Ce lieu, comme toutes les caractéristiques d'une chose dont l'essence est vide, est vide aussi.
C'est pourquoi le Bouddha dit qu'il n' est pas un objet de fixation. Il n'en nie pas l'apparence mais l'essence en tant que telle : il rappelle que si le langage est le contraire même de l'arbitraire, il n'en reste pas moins conventionnel, illusoire et presque toujours inadéquat dès lors qu'il ne s'emploie pas à s'auto-détruire comme le bon remède qu'il devrait être.
Comment le jeune homme que Huineng était alors pouvait-il entendre cet incroyable fragment de la plus haute métaphysique universelle ? En perçut-il, sur un mode « merveilleux », le sens « technique » ? Lui fut-il soudain clair, et d'une extrême importance, que la pensée qui ne se « fixe » pas ne se fige, ne se paralyse, ne s'anéantit pas non plus dans les limites fictives d'une essence « réelle », et que cela lui permet d'oeuvrer au bien des autres inlassablement ?
Je suis de ceux qui pensent que le secret du « voir l'essence » et de la « pensée qui ne se fixe pas » selon Huineng s'éclaircit à la lumière d'une autre phrase splendide qu'on lui attribue - l'avant-dernier vers de la célèbre stance où le jeune macaque détourne le « quatrain de réalisation » du gradualiste Shenxiu, ce merveilleux octosyllabe : « Depuis toujours il n'y a rien (11). »
Je m'émerveille de l'expression « depuis toujours » qui bénit dans cette phrase le néant du «rien ». «Il n'y a rien » - ce qu'il faut comprendre comme « rien n'existe réellement » -, et il en est ainsi « depuis toujours », autrement dit depuis qu 'il y a quelque chose . . . La « vérité absolue » du Grand Véhicule n'est pas loin, qui affirme que l 'apparence est vide, à savoir qu'il y a apparence - ainsi que le prouvent nos incessantes perceptions - mais que l'apparence est insaisissable, introuvable, irréelle. En cherchant bien les choses, on ne trouve que des mots qui manquent eux-mêmes de la plus simple consistance. « Rien », et « cependant », «tout ».
C'est l'expérience de ce genre de vérité qui illumine le jeune homme et le vieux sage, à cette différence près que le vieux sage s'adresse à des êtres qui veulent « devenir buddha » et qui certainement l'entendent prononcer la formule «voir l'essence, c'est être buddha ». Il y a alors ceux qui comprennent correctement la chose, ceux qui la comprennent incorrectement et ceux qui ne la comprennent pas du tout. Bref, il y a ceux qui s'illuminent à ces paroles et ceux qui n'en font rien.
Que comprennent donc ceux qui s'illuminent? À mon sens, ils comprennent que, quoi qu'il en soit, «la poussière n'a nulle part où se déposer » : que la pensée pense sans jamais se fixer. Quelle pensée? Où, comment, pourquoi se fixerait-elle ?
À l'issue de son premier samadhi, plutôt que «ressorti » de cette première extase où il est entré sans le savoir, le jeune Huineng cherche celui qui, au fait de ce genre d'expérience, pourra l'éclairer plus encore.
Car il me semble que, même à l'occasion d'un « simple éveil naturel », celui qui s'illumine sait que c'est à cela-même qu'il est en train de vivre qu'aboutissent les joyeux méandres de la pensée bouddhiste - et de toute philosophie mystique qui se tient.
Les traités du Grand Véhicule expliquent que seuls les buddhas restent immuablement en samadhi. Comme tous les êtres qui ne sont pas complètement et parfaitement éveillés, les sublimes bodhisattva « entrent en samadhi » et «en ressortent » - ce qui n'est, bien entendu, qu'une façon de parler. On dit que, pendant l'extase, la sagesse du sublime bodhisattva n'est autre que celle de la parfaite bouddhéité, alors que, après l'extase, elle prend un tour « expédient » - elle s'adapte aux circonstances en cédant à un grand nombre de conventions dualistes - parce que l'éveil du bodhisattva est encore loin de la merveilleuse complétude de l'insurpassable éveil authentique et parfait des buddhas.
« Eh bien, explique le bodhisattva Trésor de Diamant dans le Soûtra des Dix Terres, la sagesse engendrée par les pratiques que tous ces [innombrables] bodhisattvas cultiveraient pendant cent mille millions de milliards d'ères cosmiques n'atteindrait pas la centième partie du domaine de la sagesse d'un seul tathagata - en fait aucun nombre ni aucune métaphore ne peut exprimer ce rapport (x,10, p. 225). »
Donc, si la sagesse d'un premier éveil est toute la sagesse possible, elle ne sera vécue que le temps de ce premier éveil - même si l'éveil transcende le temps. Mais on peut lire encore au chapitre « Chasteté » de l' Ornementation Fleurie que « lorsqu'on engendre l'esprit d'Éveil pour la première fois, on atteint sur-le-champ l'insurpassable Éveil authentique et parfait. Sachant alors que toutes choses sont de la nature de l'esprit, on accomplit le corps de sagesse dans une illumination qui ne provient pas d'ailleurs que de soi-même
( Taishô n° 279, vol. 10, p. 89 a 1 -3). »
Cet « accomplissement du corps de sagesse » est une affaire strictement intérieure . Il se cultive et s'approfondit jusqu'à l'infinie ouverture de la bouddhéité. Le bodhisattva de la dixième terre qui « devient parfait buddha » se défait des derniers voiles, les plus subtils, qui « obscurcissaient » la sagesse primordiale, sa véritable nature.
N'empêche que tous ces beaux discours - si je puis me permettre une autre remarque idiote - sont terriblement gradualistes. Pour parler en « subitiste », je traduirai cette fois jiànxing chéngfo plus abruptement encore : « Voir est bouddhéité ». Expression qui condense la traduction possible : « Les buddha (fô) sont faits (chéng) de l'essence même (xing) du voir (jiàn) ».
Voici l'intemporalité de l'éveil dans toute sa fraîcheur, la claire brutalité de l'éclair lumière même du ciel entier : voici ce que « voir l'essence », ou « ne rien voir », veut dire :
« . . . L'essence, explique Huangbo, n'a pour sûr rien à voir avec une vision ou une absence de vision. De même, la méthode spirituelle ne consiste pas en vision ou absence de vision. Celui qui voit l'essence ne trouve rien qui ne soit sa propre essence. Les six destinées et les quatre naissances, la terre couverte de montagnes et de fleuves, tout cela n'est rien d'autre que notre substance essentiellement pure et lumineuse (12). »
Voir l'essence, c'est non seulement tout voir et tout connaître mais aussi, et surtout, «être tout » . Ce que le Sutra du Nirvana appelle le «grand soi » . Et la lumière du grand soi amène alors Huineng aux pieds de Hongren, un buddha vivant qui reconnaît en lui un autre buddha, même s'il le taxe de « macaque du grand sud » et lui propose d'approfondir sa perception directe du « Depuis toujours il n'y a rien » en pilant le riz pendant de longs mois dans l'arrière-cuisine du monastère. Vrai !
Ces deux buddhas ont-ils besoin pour eux-mêmes de se rencontrer, de se reconnaître, de se mesurer? L'un comme l'autre, ils mènent, sans le moindre calcul, leur oeuvre illuminatrice. Jusqu'au jour où la vérité de la « transmission » qui tant occupe la vaste communauté de la Prune Jaune éclate au terme d'un détournement poétique d'une simplicité déconcertante (13).
Shenxiu écrit sa « vérité » en ces termes :
«Mon corps est l'arbre de l'Éveil ; Mon esprit ressemble à un clair miroir. De tout temps, je m'efforce de le faire briller Sans le laisser se couvrir de poussière. »
À quoi Huineng répond : « Il n'y a jamais eu d'arbre de l 'Éveil ; Guère plus que de clair miroir. La bouddhéité est toujours immaculée :
Où y trouverait-on de la poussière ? » L'avant-dernier vers de la réponse de Huineng est plus connu sous l'intitulé - et le synonyme :
« Depuis toujours il n'y a rien. »
Ce qui ne peut qu'emporter, en secret, l'assentiment, les bénédictions et le sceau du « cinquième patriarche ». Cet éveil naturel de Huineng n'est autre que l'éveil du buddha, et la description « par la négative » qu'il en donne, ce ton aussi radical, voilà qui vient encore nourrir la redoutable grandeur du Grand Véhicule dont tous les sutras rejaillissent en exaltant la vacuité absolue des choses et l'absolue nécessité de la compassion, si possible à la lumière de la connaissance parfaite de la vacuité.
L' expression « Depuis toujours il n'y a rien » de Huineng correspond donc au « tout est vacuité » de la Prajnaparamita comme au « tout est esprit » des sutras dits « de la nature de buddha » . Le rien des choses et le rien de l'esprit qui constate les choses inspirent au Bouddha de frapper une autre fois très fort sur la table des valeurs de la spiritualité la plus sublime dans le Sutra du Diamant où l'on peut lire :
« Que penses-tu de ceci, Subhuti : le Tathagata se trouve-t-il en possession de quelque réalité de bouddha complètement révélée dans l'insurpassable Éveil authentique et parfait ?
- Certes non, Bienheureux. Le Tathagata ne se trouve pas en possession de quelque réalité de bouddha complètement révélée dans l'insurpassable Éveil authentique et parfait. »
Le Bienheureux acquiesça :
« Il en est ainsi, Subhuti, il en est bien ainsi, car dans cet état on ne peut concevoir la moindre réalité. En conséquence, on ne fait que parler d' insurpassable Éveil authentique et parfait (14)
En d'autres termes, le Bouddha explique que, en atteignant l'éveil, il n'a rien acquis de nouveau, rien appris d'extraordinaire, et surtout rien qui prêterait une essence réelle à l'état de buddha : rien n'est réel dans cet état qui est le réel lui-même. L'éveil, pour paraphraser Hegel, est un excellent
«sujet de conversation» (15). Et dans la conversation tout peut se dire. Que, par exemple, « voir l'essence », c'est vraiment « ne rien voir » au sens où nous l'entendons, et cette fois c'est le bodhisattva Félicité du Réel qui l'explique à l'inspiration de ses pairs et du très bavard-mais-silencieux Vimalakirti, lequel a choisi de proclamer chez les hommes, mais pas forcément dans leur prose la plus simpliste, l'éveil de Huineng et de tous ceux qui, bouddhistes ou non, s'éveillent au réel :
« Le réel et l'irréel forment dualité. Or qui voit réellement ne voit rien de réel ni, à plus forte raison, d'irréel. Il ne voit pas avec son oeil de chair mais avec l'oeil de la connaissance et cet oeil ne voit pas, même s'il n'est rien qu'il ne voie : ainsi accède-t-on au réel dans la non-dualité(16). »
UNIVERSALITÉ DE L 'ÉVEIL
Pour « être bouddhiste », il faut prendre refuge dans les Trois Joyaux, et pour pratiquer le Grand Véhicule, il est naturel de former le voeu de l'esprit d'éveil sur la base du refuge. Comme Huineng pare à ces nobles nécessités sans choir dans aucun sectarisme, dans aucune religiosité déplacée - a fortiori, un jour ou l'autre -, sans aucun jugement vulgaire, nous pouvons, n'importe où et n'importe quand, entendre son message plus que beaucoup d'autres, par trop « locaux », tellement partiaux.
Leur ayant expliqué comment les buddhas voyaient l'essence, le Maître propose à ses auditeurs de renouveler leurs serments de bodhisattva et de bouddhistes en recevant des « voeux sans apparence », qu'aucune pensée ordinaire ou dogmatique ne peut décrire et moins encore transmettre.
Prendre refuge dans le Bouddha, leur dit-il, consiste à découvrir les « trois corps du Bouddha » dans son propre « corps de chair » . Que sont ces trois corps selon Huineng ? « Le produit de notre état naturel » .
Mais encore ? Le corps absolu, l e corps d'apparition et le corps de jouissance. Le « corps absolu » du Bouddha n'est qu'un autre nom de la « pureté » ou de la vacuité de notre essence - ce dont Huineng décrit ainsi l'expérience : « dans la claire fusion de l'intérieur et de l'extérieur, nous verrons tous les phénomènes au sein même de notre essence. »
(SE, p . 44) Le corps absolu est donc l'expérience de la pureté primordiale de tous les phénomènes - pas seulement du méditant qui cherche refuge.
Le corps d'apparition du Bouddha - peut-être vaudrait-il mieux parler de « ses » corps d'apparition (ou de manifestation) - désigne toutes les apparences : « En l'absence de concepts, notre état naturel est vide et paisible ; à l'instant du concept surgit une apparition : une mauvaise pensée suscite un enfer ; une bonne pensée, un paradis . . . » (p. 45)
Prendre et trouver refuge dans le Bouddha en corps d'apparition, c'est reconnaître que toutes ces innombrables apparences ne sont que des manifestations de notre essence. Ce que reconnaissant, la peur et les émotions négatives disparaissent toutes : l'instant de cette récognition porte le nom technique de « Bouddha en corps de jouissance » . Ou dans la langue de Huineng : « Lorsque l'nstant de conscience immédiatement à venir est positif depuis son absence de commencement, on l'appelle Bouddha en corps de jouissance. » (p . 45)
Prendre refuge dans le Bouddha, dit Huineng, cela consiste donc à découvrir les trois corps de l'éveil dans son propre corps de chair, et cette découverte permet de comprendre comment, en fait, constamment et depuis toujours, refuge est pris dans « les trois joyaux de l'état naturel ».
Ces trois joyaux du Bouddha, du Dharma et de la Communauté ne doivent pas se limiter aux apparences bouddhistes marquées de ces noms. Huineng nous offre plus largement les « trois joyaux de notre état naturel » : de cette essence inconcevable - rappelez-vous ! - l'aspect de pur éveil est le Bouddha, l'aspect de parfaite rectitude le Dharma et, enfin, l'unité de l'éveil et de la rectitude vient donner l'un de ses sens profonds au troisième joyau, la Communauté qu'unit une quête toute pure.
Assurant à l'éveil du buddha une accessibilité totale que la religion risquerait de lui enlever, Huineng n'a plus qu'à enjoindre les hommes de bonne volonté à adopter l'esprit d'éveil et il leur propose, pour ce faire, de voir leur essence en prenant appui sur les quatre grands voeux dont il vient de souligner la portée universelle :
« Infinis sont les êtres, mais nous les libérerons tous. « Infinies les passions, mais nous les briserons toutes. « Infinis les enseignements, mais nous les étudierons tous. « Suprême est la voie de l 'Éveil, mais nous la parcourrons jusqu'au bout. » (17)
Patrick CARRÉ
NOTES de Patrick Carré
( 1 ) Soûtra de l'Estrade (désormais SE), ch. 1, p.15 . Quelle différence y a-t-il entre un premier accès à l'omniscience et l'omniscience elle-même ? Seule l'omniscience accède à l'omniscience. N'y a-t-il pas dans ce non-dualisme absolument nécessaire une excellente justification du discours mystique et de ses apparents paradoxes ?
(2) SE, ch. 2, p. 1 6 .
(3) SE, ch. 2, p. 1 7 .
(4) Soûtra du Diamant, XIV, p. 43 . Le « plus merveilleux des pouvoirs » appartient à ceux et celles qui, libérés de la peur du réel et de l'irréel, apprécient la « sublime transcendance » , la pureté primordiale et la perfection spontanée de toutes choses.
Par ailleurs, comment ne pas trembler de terreur devant la déclaration « tout est vide » ?
En ne la comprenant pas, et en la comprenant. Car ne pas comprendre est ignorance et comprendre revient à se tromper, preuve au poing.
( 5) L'expression « état naturel » essaie de rendre, autrement que par « essence », le chinois xing, derrière lequel peut se cacher le ziran ( « naturel », « spontané ») dit « des taoïstes »,
lequel à son tour n'est pas sans évoquer ce que les Tibétains appellent rang bzhin lhun grub dans la Grande Perfection (rDzogs chen), la « nature spontanément parfaite » de toutes choses. Du point de vue pratique, tous ces mots s'équivalent :
cf, en tibétain encore, ngo bo, I'« essence » qu 'il faut « préserver » (une fois qu'on l'a vue), gnas lugs, le « mode réel » des choses, rig pa, qui évoque un « ouvert-conscience -espace-éveil-pureté » autrement inqualifiable . . .
(6) Soûtra de la Liberté inconcevable, ch. VII, p. 1 1 2 .
(7) Pour les adeptes du Chan/Zen, les « terres pures » sont des métaphores de l'état naturel ; pour les adeptes de la Terre Pure, l'état naturel est impossible à trouver et à cultiver dans ce monde décadent : il est réservé aux bodhisattvas de la huitième terre et plus, ces êtres qui ont atteint l'irréversible en renaissant dans la terre pure de Sukhâvati et qui, là-bas, atteindront la bouddhéité parfaite rapidement et sans effort. Cf Shinran,
Sur le vrai bouddhisme de la Terre Pure, et Hônen, Le Gué pour la Terre Pure.
La critique ici portée par Huineng ne vaut pas pour la pratique authentique de la Terre Pure mais pour ses « contrefaçons » en tout genre, dont la croyance aux effets magiques d'une formule répétée à la folie.
« Seigneur préfet, dit Huineng à son généreux donateur, contentez-vous de faire le bien : à quoi bon vouloir, en plus, renaître où que ce soit ? Si vous ne mettez pas un terme à vos états d'âme liés aux dix actes négatifs, quel bouddha viendra vous accueillir sur le seuil de sa terre pure ? Si vous compreniez parfaitement la subite méthode du sans-naissance, il ne vous faudrait qu'un bref instant pour voir la terre pure d'Occident. »
(SE, ch. 35 , p. 71 . C'est moi qui souligne).
Remarque idiote : si « voir la terre pure » revient à « voir » l'essence , et « voir l'essence » à « ne rien voir » - au sens habituel -, pourquoi nous obstinons-nous, dans notre quête de l'absolu, à vouloir « voir quelque chose » - forcément au sens habituel ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que cette idée loufoque de « quête de l'absolu » ? J'ai envie d'écrire que l'ennui et la peur de la mort qui inspirent à l'homme le pandémonium des opinions religieuses et profanes, cet ennui et cette peur de la mort, ai-je le devoir d'écrire, n'ont hélas ni commencement ni fin. Voilà qui est dit - petit cri de toutou à côté du rugissement profond et vaste des éveillés que l'on veut bien entendre.
( 8 ) Le mot sanskrit vijnapti signifie « proclamation, information » mais dans les textes bouddhistes du Grand Véhicule, il est synonyme de vijniana, la « conscience » dualiste ordinaire .
(9) De nos jours, Huineng est considéré par les adeptes du Zen comme le « sixième patriarche (en terre de Chine) » de la lignée. Pour pratique qu'elle soit, l 'idée n'est pas tout à fait exacte. Le lecteur soucieux de vérité historique devrait se pencher sur la thèse de Bernard Faure, Le bouddhisme ch 'an en mal d 'histoire : genèse d 'une tradition religieuse dans la Chine des T 'ang. S'il veut lire le contraire, je lui recommande les Entretiens de Chen-houei, traduits par Gemet. Et si tout cela emporte son intérêt, qu'il aille fureter dans les hauteurs du Concile de Lhassa, où Demiéville nous montre comment les subitistes chinois ont perdu le débat sous la menace des gradualistes tibétains . . .
( 1 0) Soûtra du Diamant, xrv, p . 44.
( 11 ) Le « macaque », ainsi que son maître l ' appelle, comprend la déclaration de la déesse de Vimalakirti : « De même en est-il pour les bouddhas et les bodhisattvas, dit-elle : il n'y avait rien à atteindre, et ils l'ont atteint. » Soûtra de la Liberté inconcevable, VII, p. 1 1 8 .
( 1 2) « Recueil de Wan-ling », II, in Houang-po, Entretiens, p. 1 1 8 .
Sur ce « voir », (re )lisez aussi les déclarations du poète Su Dongpo dans son « À propos du Soûtra de l'Estrade du Sixième Patriarche » (cité dans SE, p. 1 89- 1 90).
( 1 3 ) Tout cela est copieusement « expliqué », sinon embrouillé, entre autres dans les commentaires dont j'ai osé affubler ma traduction du Soûtra de l'Estrade, SE, p. 139 sq.
( 1 4) Ch. XXII, p. 60. C'est moi qui souligne.
( 1 5) Préface de la Phénoménologie de l 'esprit, p. 39.
( 1 6) Soûtra de la Liberté inconcevable, IX, 3 1 , p. 1 4 1 .
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titou-nz · 2 years
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Jaffa d'aujourd'hui, partie de Tel Aviv
Au cours des combats de la Guerre arabo-israélienne de 1948, beaucoup des maisons de Jaffa ont été détruites totalement ou partiellement. En 1948-1949 la ville est entrée sous le régime d’un gouvernement militaire israélien, puis sous une administration civile spéciale appelée « Minhal Yaffo » dans le cadre de la mairie de Tel Aviv. Des vagues massives d'immigrants juifs sont arrivées dans le nouvel État d'Israël dans les années 1948-1949 et au début des années cinquante. Ils arrivaient surtout d'Europe et d'Afrique du Nord. Certains de ces immigrants ont été logés dans des maisons arabes abandonnées, mais payées aux propriétaires, au prix du marché, d'autres ensuite dans des HLM appelés « chikounim », bâtis rapidement. Beaucoup d'immigrants juifs, venus surtout de Bulgarie, mais aussi d'autres pays, se sont établis dans la partie nouvelle de Jaffa, autour du boulevard King George, nommé dorénavant Sderot Yerushalaiym (boulevard de Jérusalem), où on peut voir jusqu'à nos jours des restaurants ou bistrots à cuisine bulgare ou séfarade des Balkans, à côté de ceux à profil cachère, arabe, juif libyen, marocain ou tunisien, ou bien roumain.
C'est dans la vieille ville, autour de la place Kedumim, que se sont installés les Arabes de condition modeste, beaucoup étant réfugiés d’autres localités arabes vidées, y compris de Ramleh. Cette zone, longtemps négligée, s'était beaucoup dégradée, et la misère, le niveau bas de l'enseignement d'État s'accompagnaient d’une criminalité grandissante, ajoutée à la consommation de drogues. C'est pour cela qu'en 1970 Jaffa a été dotée, parmi les premières, d'une polyclinique et d'une unité hospitalière destinée à la désintoxication, au traitement des drogués autant Juifs qu’Arabes. Tel Aviv qui était indépendante de Jaffa en 1936, fut rattaché à Tel Aviv en 1950. En 1965, après l'ouverte du nouveau port d'Ashdod, celui de Jaffa fut fermé aux bateaux.
Yaffo est lié au mot hébraïque Yaffa signifiant « belle ».
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sooforme6 · 6 years
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L'ouvert aux cieux, 8 mars 2018 © Up Ten iQ
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vasilzelenak · 4 years
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ANAËL 29 septembre 2010 Question : Pourriez-vous développer sur les points : Cœur, enracinement de l'âme, enracinement de l'Esprit ? Bien aimé, comme tu le sais, il existe un certain nombre de points (ces points ont été appelés des nœuds par Sri Aurobindo), ils correspondent à l'intersection d'un certain nombre de lignes de forces existant au niveau de ce qui est appelé le corps d'Etreté. Nous sommes, à ce niveau-là, bien au-dessus de ce qui est appelé les structures subtiles de l'être humain. Bien évidemment, il existe une corrélation parfois, entre ces structures subtiles et la structure de l'Etreté, liée, je vous le rappelle, à l'agrégation de particules Adamantines au niveau du canal médian de la colonne vertébrale et commençant à se déployer au sein de votre corps physique. Le chakra du Cœur est effectivement lié à Marie. Il est situé directement entre, ce que vous appelez, vos mamelons. Il est le centre. Il est, ce que vous appelez, le Soi. Maintenant, les 2 autres points sont directement reliés à ce qui a été appelé « la Goutte Rouge et la Goutte Blanche », correspondant, respectivement, au chakra dit d'enracinement de l'âme du côté droit et au chakra d'enracinement de l'Esprit du côté gauche. Ces points sont les points où, il n'y a pas si longtemps, le bien Aimé Sri Aurobindo vous a dit qu'au moment de l'incarnation 12 Fils de Lumière se déployaient. Et 12 Fils de Lumière d'un côté comme de l'autre. Dans ces 2 points, siège directement la Conscience, en vous, au sein même de votre ADN, de Christ et de Mikaël. Il existe donc un Triangle radiant, extrêmement précis, se superposant à la Couronne radiante du Cœur et vous permettant d'installer, en vous, cette nouvelle tri-Unité, réactivant ainsi vos propres mémoires, votre propre mémoire bien au-delà de ce monde, bien au-delà de l'Illusion. Dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent et dans les mois que vous allez vivre, vous allez tous, de la même façon que vous sentez le Couronnement au niveau de la tête et que certains d'entre vous ont perçu d'ors et déjà la Couronne radiante du Cœur, vous allez sentir s'installer en votre structure, la Présence Vibratoire, réelle et authentique, de Christ, de Marie et de Mikaël. Rappelez-vous que les Archanges ont participé à la création de ce monde. Ils ont participé, aussi, à votre propre ADN. Nous en sommes les témoins et vous allez en être le souvenir qui se réveille. Il n'y a donc pas à intellectualiser car ce Triangle, vous allez le percevoir comme Amour, Vérité et Beauté. Ce Triangle correspond, en fait, à l'établissement de votre nouvelle tri-Unité. Le Triangle réunissant l'Eau, le Feu et l'Air, vous permettant de découvrir la nouvelle Terre. Il n'y a rien de plus qu'à y Vibrer. Il n'y a rien de plus qu'à s'y établir. La clé est, et demeure, la Porte qui est, aussi, le Cœur. C'est au sein de ces 3 points de Vibration que se sont établis les Porteurs de la Lumière, les Enfants de la Lumière, éveillés et rédemptés. (Ndr : voir schéma ci-dessous). Question : à quoi correspond l'ouverture du Portail, dont Mikaël a parlé, pour le 10 octobre ? Bien aimé, il a existé, au sein du monde où vous vivez, un certain nombre de Portails. Les Portails sont en fait l'établissement de certaines connexions, permettant d'activer ou de faire résonner, en vous comme en la Terre, un certain nombre de fonctions qui étaient jusqu'à présent endormies ou paralysées par les forces de compression gravitationnelles. Le tout premier des Portails s'est ouvert le 18 août 1984. Il a correspondu au premier jour où l'influence du rayonnement de la Lumière bleue de Sirius est arrivée au sein de ce système solaire. Depuis, et entre temps, un certain nombre de Portes et de Portails sont apparus. Ainsi que vous l'a dévoilé l'Archange Mikaël, l'apparition de sa Lumière, dans le ciel, un jour connu et appelé le jour de la spirale (qui vous avait été annoncé par Sri Aurobindo) correspond à l'ouverte de Portails interdimensionnels. De la même façon qu'il existe des Portes et des Portails entre vous, dans cette structure Illusoire et vous, au sein de votre corps d'Etreté dans le Soleil, qui vous ont permis, par les charges électriques se répartissant au sein-même de ce corps de personnalité, de vous établir progressivement dans votre nouvelle identité Unitaire. Ainsi, le 10/10 correspond à l'activation d'un Portail important, correspondant, pour vous, à l'activation au sein de votre ADN, de la mémoire et de la résonance de la Liberté, incluse dans la création de ce monde et liée directement à Andromède. Ce jour-là, il n'y a rien de précis à faire de plus, si ce n'est, peut-être, être encore plus dans l'humilité, dans le service et dans l'Unité. Question : Mikaël a parlé d'un processus à faire avec les doigts pour activer la Merkabah multidimensionnelle collective. Pourriez-vous développer ? Bien aimé, l'enseignement de UN AMI sur le Yoga de l'Unité a correspondu à l'établissement de 3 parties, correspondant, pour vous, à un placement au sein de votre propre Croix, dans l'Ici et Maintenant, entre l'Alpha et l'Omega, permettant d'activer un certain nombre de choses. Il vous a été communiqué aussi d'autres gestes utilisant vos doigts, donc ce que vous appelez des Mudras, vous permettant d'éveiller, en vous, les 4 éléments. Il vous a aussi été communiqué un protocole activant, de point à point, votre Merkabah à vous, la vôtre. Le travail que vous a demandé l'Archange, correspond à la Merkabah interdimensionnelle, collective, si vous préférez, qui va vous réunir, vous réunifier (l'ensemble des Couronnés et des rédemptés) et augmenter cette famille progressivement et donc de jouer sur les forces cristallines existant en vous comme au sein du Cristal bleu. L'ordre en est différent. Dans un cas, vous travaillez sur vous et pour vous. Dans l'autre cas, vous êtes dans le service que vous rendez à vous-même mais aussi à l'ensemble de cette Terre et de ce système solaire. C'est ainsi que vous allez donc travailler, à votre tour, non plus uniquement pour vous mais rentrer, en Vérité, dans le Service (voir schéma ci-dessous). Question : ce Cristal bleu a quelque chose à voir avec le cristal Aqua Aura ? Bien aimée, le cristal bleu est directement relié, comme vous l'a dit l'Archange Mikaël, à cette pierre qui avait été amenée par les 12 Elohim qui se sont sacrifiés lors de l'initialisation de l'Atlantide qui a permis d'éviter que ne meurt, en vous, l'Esprit. Ce Cristal bleu a été déposé sur cette Terre. Il a pour but de vous ramener, par les champs de forme et de force que vous avez créés et que nous avons créés avec vous, à votre Unité. C'était, en quelque sorte, la promesse de votre retour à l'Unité. La couleur de ce qui est appelé quartz Aqua Aura est en parfaite adéquation avec ce Cristal bleu, même s'il ne s'agit pas d'un cristal de roche à proprement parler. La Vibration en est sensiblement la même et vous aurez compris qu'elle est liée à l'étoile Sirius, même si ce Cristal a été apporté, essentiellement, par les Elohim d'Altaïr. Question : Le rapprochement avec le Soleil rouge est en relation avec celui d'Alcyone ? Bien aimée, sur le plan astrophysique il existe, bien évidemment, un certain nombre de modifications majeures, venant de toutes parts dans cette Dimension. Le rayonnement, bien évidemment, d'Alcyone, appelé par vos scientifiques et appelé avec nous « la Vague Galactique », l'arrivée d'Hercobulus modifiant les charges électriques présents au sein de ce système solaire, ayant déjà profondément modifié votre Soleil dont le spectre de rayonnement n'est plus du tout le même. De la même façon que vous vivez, vous aussi, votre couronnement, rappelez-vous que les autres planètes le vivent aussi et que le Soleil, celui qui est l'astre qui vous permet de vivre, même de façon falsifiée, doit lui aussi se transformer. Ainsi donc, le Soleil qui émettait dans le jaune, en se rapprochant de la Vague Galactique, révèle un spectre lié à l'ultra violet et à la Lumière blanche. Le Soleil devient apparemment plus froid et il devient de couleur plus pâle. Sa transformation ultime en fera une géante rouge. Ceci correspond à l'arrivée totale de la Lumière, non plus seulement la Vague Galactique mais la pression des forces liées à Hercobulus. De même que les particules Adamantines et, aussi, ce que vous aurez créé, par vous-mêmes, permettra de déclencher ce que nous appellerons, avec vous, à défaut de meilleur terme, l'allumage du Soleil. Comme vous le savez, d'autres planètes, au sein de ce système solaire, se sont modifiées. Certains parlent même de deuxième Soleil. Ce terme n'est pas tout à fait adéquat. En effet, la planète la plus grande de votre système solaire n'a pas la masse cinétique suffisante pour devenir un vrai soleil mais cela peut être assimilé. L'important n'est pas cela. Je vous rappelle que l'important est votre être Intérieur. Les conditions de vos vies changent. Beaucoup d'entre vous vivent des transformations de Conscience et de modes de vie déjà très importants. La terre doit en faire de même. Ce qui vient est effectivement important mais au plus vous serez dans votre Joie, dans l'établissement de votre propre Samadhi, au mieux vous pourrez œuvrer et agir dans le sens du Service, au sein de ce monde. Question : que sont les sortes de gouttes de pluie que l'on peut parfois voir, sans pluie ? Bien aimé, ainsi que tu l'as constaté, ce qui se passe sur Terre est pour le moins pas ordinaire. Bien évidemment, ceux qui ne regardent pas le ciel et ne regardent que leurs tracas et la terre, ne les voient pas, ne les perçoivent pas. Maintenant, et depuis le milieu de votre mois de septembre, la Vague Galactique a touché les confins de ce système solaire et certaines particules sont déjà arrivées à la périphérie de votre Terre. Celles-ci sont visibles, pour ceux qui regardent en l'air et qui ne regardent pas que la terre. En regardant en l'air, à un certain moment donné de la nuit, vous allez apercevoir ces agrégations de particules Adamantines ou Agni Deva se déplaçant mais il existe effectivement des descentes de particules, un peu comme de la neige blanche, traduisant l'interaction de la matrice falsifiée avec les mêmes particules Adamantines. Il ne s'agit donc pas, à proprement parler, de particules Adamantines mais de la conséquence de l'action de ces particules Adamantines venant désagréger, en partie, pour le moment, cette matrice. Question : en ce moment est-il bon ou mauvais de beaucoup s'exposer au soleil ? Bien aimé, je te répondrai qu'il y a 2 façons de s'exposer au soleil. Il existe une façon très physique et une façon plus spirituelle qui s'appelle la méditation. La méditation face au soleil vous remplira. Elle vous remplira de Lumière, elle vous remplira de Vibrations et de Conscience nouvelle. Maintenant, s'exposer au soleil, de manière physique, peut effectivement, sous certaines latitudes, être dangereux. Tout dépend de l'intention avec laquelle vous le faites. Question : existe-t-il des Sceaux concernant les Etoiles de Marie ? Bien aimée, l'important est l'activation de ces Etoiles car cela constitue, comme cela a été développé par certains Melkizedech, une forme de communication avec votre Etreté beaucoup plus structurée et beaucoup plus solide que ce qui a été appelé la Corde d'Argent ou la Corde d'Or. Les Cordes célestes se complètent, vous permettant de constituer, ainsi que vous le savez, le corps de Cristal ou la Fontaine de cristal, vous permettant de vous réunifier vous-même et, depuis ce soir, de vous réunifier les uns avec les autres. Il existe, bien sûr, un nombre incalculable de connaissances en résonance avec ces 12 Etoiles. Nous n'avons jamais voulu vous surcharger. Rappelez-vous que la seule connaissance qui soit utile est celle de votre Cœur. Ainsi donc, nous vous avons donné le strict nécessaire et le strict suffisant pour vous permettre d'aller vers votre Etreté. Ainsi donc, le fait d'avoir conscientisé ces points de Conscience au niveau de la tête, de les vivre en Unité et en Vérité, est, pour le moment, largement suffisant. Nous vous avons donné 2 circuits majeurs : Hic et Nunc (ou Ici et Maintenant) et AL et OD (ou Alpha et Omega) (ndr : voir « les Etoiles de Marie » dans la rubrique « protocoles »). En vous centrant sur cette Croix, il existe bien évidemment d'autres connaissances mais celles-ci n'ont pas besoin d'être expliquées, ni même montrées de l'extérieur car c'est en vivant à l'Intérieur que la Connaissance directe et la Vision directe de ce à quoi ça correspond apparaîtra, pour vous, comme une évidence. Le filtre du mental, dans ce cas-là, ne sert strictement à rien. Nous ne vous avons pas, non plus, dévoilé les syllabes sacrées du syllabaire originel, correspondant aux 7 autres Etoiles de Marie. Cela n'est pas important pour le moment car l'important, encore une fois, c'est la perception Vibratoire et la modification de votre Conscience. Le reste n'est que superflu et accessoire. Je vous rappelle aussi qu'au travers de cette Croix de rédemption vous êtes centrés sur vos 4 lignées, vous êtes centrés sur les 4 Vertus spirituelles les plus importantes, déjà nommées : Attention, Intention, Éthique et Intégrité, vous permettant de rester centrés et alignés et de vivre en Êtreté en ce monde, ce que nous avons appelé avec vous (et comme aime à vous le répéter UN AMI) l'état de Samadhi. Question : je n'arrive pas à activer autant chacun des triangles des Etoiles de Marie, 2 à 2. Bien aimé, je constate avec bonheur et plaisir que ton Cœur t'a permis de trouver par toi-même, déjà, une autre application de ce yoga de l'Unité : ainsi, de pratiquer les éléments 2 à 2. Il y a rétablissement de ces 4 Triangles, appelés aussi les 4 Cavaliers, correspondants aux révélations de vos Lignées. Ils ont été appelés, ces 4 points : les Piliers. Car, effectivement, c'est au travers de ce symbolisme de la Croix que s'effectue toujours la Rédemption, non pas la Croix de la souffrance mais la Croix de la Joie. Bien aimé, il existe, au sein de l'homme, une constitution en résonance directe avec ces éléments. Cette part d'éléments en vous, vous constitue, dans tous les sens tu terme. Il existe donc, pour chacun d'entre vous, des éléments plus spécifiques et plus réactifs que d'autres. Nécessairement, il y a, en vous, des Lignées qui sont plus révélées. Nécessairement, certains d'entre vous auront plus d'Attention que d'Intention ou encore plus d'Intégrité et d'Éthique que d'Intention. Il y a donc différence de perception. À vous de voir, à vous de vivre, ce qui est à vivre par rapport à cela. Il y a donc, effectivement, des zones et des Etoiles aussi qui, selon les individus, sont plus ou moins facilement perçues. Ne cherchez pas à en déduire ou à en conclure une quelconque interprétation. Vivez-le, simplement. Ainsi, certains seront marqués par la Croix antérieure. D'autres seront plus marqués (par la perception et leur fonctionnement) par la Croix postérieure ou encore la Croix centrale. D'autres, encore, sentiront des nouveaux trajets et des nouveaux circuits. Vivez-les. Ne les interprétez pas mais vivez-les. Vous en constaterez, par vous-même, les effets. Encore une fois, le but n'est pas de surcharger, pour l'instant, ce qui fait partie de la Connaissance du Cœur qui est médiate et immédiate, qui n'a pas besoin donc de passer par le filtre du mental ou de l'explication car cela s'établira, en vous, fort naturellement. Question : pourriez-vous développer sur les Vaisseaux qui devraient apparaître dans le ciel? Bien aimée, si vous regardez un peu le ciel, vous constaterez par vous-mêmes qu'il y a une multiplication, sans précédent, d'apparitions de choses dans votre ciel. Bien évidemment, ces choses ne sont pas toutes de la Lumière Unifiée mais rappelez-vous aussi que vous n'avez pas tous la même destination. Certains ont choisi la Liberté. D'autres ont choisi le libre-arbitre et la poursuite au sein des mondes carbonés. Il faut bien donc, n'est-ce pas, trouver une solution pour chacun qui soit adéquate à sa propre Vibration, à son propre devenir, que cela soit avec le corps, sans le corps. Ainsi, dans vos Cieux, nombre de Vaisseaux commencent à apparaître. Pour l'instant, ceux que vous voyez sont des Vaisseaux que nous qualifierons, pour les Vaisseaux de Lumière, de satellites. Il s'agit, le plus souvent, de capsules individuelles ou de vaisseaux-mère que nous qualifierons de basse densité. Les vaisseaux de 11ème Dimension, ceux appartenant à la Flotte Mariale (les 21 Vaisseaux de la Flotte Mariale) sont, pour le moment, stationnés, toujours, devant le Soleil. Mais la Flotte intergalactique de Lumière s'est rassemblée, cette fois-ci, d'un seul côté du Soleil. Si vous avez la curiosité de regarder les images qui vous sont offertes par vos technologies, dans les jours qui viennent, vous verrez que ces Vaisseaux sont alignés sur la face du Soleil qui vous fait face. L'approche Dimensionnelle est quelque chose de bien réel. Nous somme tous en train de vivre cette reconnexion avec vous. C'est le travail, comme l'a dit l'Archange Mikaël, que vous allez réaliser chaque jour, maintenant. Nous suivrons de très, très près, votre progression collective et non plus uniquement votre progression individuelle. Depuis le début des Noces Célestes, et vous l'avez remarqué, nous avons insisté sur l'aspect individuel. Vous rentrez maintenant dans l'aspect collectif. Vous rentrez dans la Dimension Christ et le travail devient collectif. Cette transition, ou ce changement, est extrêmement important. Il traduit, bien sûr, le passage à une étape beaucoup plus vaste et beaucoup plus importante.
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lejournaltunisien · 6 years
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El Euchi appelle à l'ouverture d'une enquête sur les déclarations de B #El #Euchi #appelle #l'ouverture #d'une #enquête #déclarations https://t.co/1jWSvByMIx
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egliseherault · 4 years
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L'un d'entre nous
Texte de François Cheng – Cinq méditations sur la mort – Albin Michel 2013, pp. 122-123.
Un jour, l'un d'entre nous s'est levé, il est allé vers l'absolu de la vie, il a pris sur lui les douleurs du monde en donnant sa vie, en sorte que même les plus humiliés et les plus suppliciés peuvent, dans leur nuit complète, s'identifier à lui, et trouver réconfort en lui. S'il a fait cela, ce n'était pas pour se complaire dans la souffrance : il s'est laissé clouer sur la croix pour montrer au monde que l'amour absolu est possible, un amour « fort comme la mort », et même plus fort qu'elle, capable de dire de ses propres bourreaux : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'il font. » Ces paroles adressées à Dieu s'adressent à nous aussi, nous appelant à participer au pardon divin, à unir le devenir humain au devenir divin, et l'unicité de chaque être à l'unicité de l'Être même. Celui qui parle ainsi fait déboucher le tunnel de la vie sur l'Ouvert. Avec lui, la mort n'est plus seulement la preuve de l'absolu de la vie mais celle de l'absolu de l'amour. Avec lui, la mort change de nature et de dimension : elle devient l'ouverture par laquelle passe l'infini souffle de la transfiguration.
Oui, avec lui, la mort s'est transformée en vraie naissance. Et cela s'est passé sur notre terre, à un moment crucial de notre histoire humaine. Personne n'est allé aussi loin.
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