Car, qu’est-ce que la liberté ? C’est avoir la volonté de répondre de soi. C’est maintenir les distances qui nous séparent. C’est être indifférent aux chagrins, aux duretés, aux privations, à la vie même. C’est être prêt à sacrifier les hommes à sa cause, sans faire exception de soi-même.
Friedrich Nietzsche, Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau
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"Sur le plan physiologique, tout ce qui est laid affaiblit et attriste l'homme. Cela lui rappelle la décomposition, le danger, l'impuissance ; en réalité, cela le prive de force … Chaque fois que l'homme est déprimé, il ressent la proximité de quelque chose de laid.
Son sentiment de puissance, sa Volonté de Puissance, son courage, sa fierté - tout cela décline avec le laid et s'élève avec le beau … Le laid est compris comme un signe et un symptôme de dégénérescence : tout ce qui nous rappelle ne serait-ce qu'un peu la dégénérescence suscite en nous le jugement du laid."
Nietzsche, Le Crépuscule des idoles
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« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »
— Friedrich Nietzsche, « Crépuscule des idoles » (1888)
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Je dois dire qu'en tant qu'individu qui a lentement ruminé (pour parler comme lui) l'œuvre de Nietzsche au fil des années, je m'attendais peut-être à une énième récupération biaisée de ce philosophe comme l'ont fait la droite et la gauche cependant c'était sans compter la subtilité d'esprit du Cercle Aristote et de ce fait je dis bravo à Pierre Yves Rougeyron et Pierre Le Vigan pour mettre directement sur table les choses à savoir que Nietzsche n'est pas un penseur dogmatique et que de ce fait il n'a pas de système politique. Il est plutôt un penseur de la sculpture de l'individu que de la masse bien qu'il est une analyse psychologique propre à son génie des civilisations et de leurs valeurs. Monsieur Le Vigan n'invente rien ou ne fait pas dire à Nietzsche des choses qu'il n'aurait pas pensé et met l'accent sur la méthode généalogique à travers ici, la métaphore du mineur creusant dans les abymes de l'individu et des civilisations. Bien que je préfère la métaphore aux sens multiples mais très clairs du Marteau du Crépuscule des Idoles.
J'arrive deux ans plus tard sur cette entretien mais ce fut un plaisir. Et comme dit monsieur Rougeyron, avec ceux qui se prétendent nietzschéens de droite ou de gauche sommes loin du Nietzsche philosophe.
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“Apprendre à penser : dans nos écoles on en a complétement perdu la notion. Même dans les universités, même parmi les savants en philosophie proprement dits, la logique, en tant que théorie, pratique et métier, commence à disparaître. Qu’on lise des livres allemands : on ne s’y souvient même plus de loin que pour penser il faille une technique, un plan d’étude, une volonté de maîtrise, - que l’art de penser doit être appris, comme la danse, comme une espèce de danse…”
Friedrich Nietzsche, Le Crépuscule des idoles, « Ce que les allemands sont en train de perdre », trad. Henri Albert, 1888.
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« La beauté n’est pas un accident. – La beauté d’une race, d’une famille, sa grâce, sa perfection dans tous les gestes est acquise péniblement : elle est, comme le génie, le résultat final du travail accumulé des générations. »
Nietzsche - le crépuscule des idoles
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Moi même
la prophétie d'Isaïe - église Saint Roch - Paris
Je pars. Faire un pas de côté dans les montagnes. Je ne veux plus m'écouter parler ni écrire. Faire ceci d'un œil distrait. C'est mon second cerveau qui doit m'écrire. Je ne fait rein de moi-même. Je part d'ici pour un là bas proche, à peine plus haut. Je n'ai pas de volonté surdimensionné, ni d’orgueil indéterminé. L’inverse. Je dois inverse le chamboule-tout, l’inversion des valeurs démonique. Revenir .Retenir un temps. Après il sera trop tard. Je me fait rattraper par la musique. Il est temps, trot temps de m’écouter. Ma voix vient de loin. Je suis l'instrument d'un Dieu étrange. Je dis ce qu'il me dit de dire. Tire-bouchon en V. Cri de la victoire, charabia pour celui qui n'écoute pas. Tout est bien précis. Tout est là déjà transcrit. Dans toutes les langues. La mienne et celle que lo a interdit. Le massacre a été suivie d'une renaissance verbale. Il est mort, sa victime renait, elle parle, le dit fort. Autrefois on savait tout ça. Tu l'apprendra bien plus tard. Il est né dans un petit village loin de la grande civilsacion. Loin des villes mais pas perdu non plus. Il est bien plus motivé par cela que par autre chose. Son obsession n'est bien trop grande. Il en pleurera. Surtout ne dites rien. On est maintenant en retard d'une danse. En retard mais prévenu. Ma voix est celle des prophètes. J’écris pour parler, commenter mon œuvre. Brules vos préjugés, la voix prend forme dan mon corps et détourre mon âme... Mon esprit dicte maintenant , tout veint directement là. Je ne sais plus où, si je sais bien sûr mais je dois me taire. Je sais d'où cela vient, d'où cela passe... Je pars avec. Pour que les temps s'accomplissent, pour quils passent bien. Ici là. Je ne pars pas pour autre chose. Je ne pars pas pour partrir , je me transforme pour garder la matière. Tout dépérira alors on bronze au Soleil, comme si la Lune était morte. Comme si pour une fois , l’alternative nous était plus fixée dans l’ailleurs. Je me déguise pour combattre l'ennui et votre tribalisme. Vous voulait ma mort, vous aurez une fin douloureuse. Je suis ni, là , ni ici. Point ceci , point cela. Entre deux rives, sans amarre. Libre comme l'air, riant du crépuscule de vos idoles. Vous vous êtes fabriqué de fausse idoles. Crevez tous. Mourez avec vos dieux, le mien est immortel. Il est la fin infinie. Le début bien précis. Il est depuis et encore longtemps. Il préviens je suis son prophète. Mes mots sont poésie...
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« On ne peut penser et écrire qu’assis » (Gustave Flaubert). – Je te tiens nihiliste ! Être cul-de-plomb, voilà, par excellence, le péché contre l’esprit ! Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose.
Nietzsche, Crépuscule des idoles, Gallimard, 1974
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Le Dieu dépris
“Une idole au crépuscule” ©Philippe Quéau (Art Κέω) 2024
Dans le Crépuscule des idoles, Nietzsche posa cette question : « Que dire ? L’homme n’est-il qu’une méprise de Dieu ? Ou bien Dieu – une méprise de l’hommei ? » Heidegger, qui rapporta l’aphorisme, ajouta une troisième option : « Ou bien les deux seraient-ils une mé-prise de l’estreii ». C’était peut-être là une façon assez désinvolte de…
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Le Cas Wagner - Nietzsche contre Wagner - L'Antéchrist
Le crépuscule des idoles
Ou comment on philosophe avec un marteau (1888-1889) / Friedrich Nietzsche
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Un congrès pour la France
Par Olivier Perceval, secrétaire général de la Restauration nationale-AF
Dans Crépuscule des Idoles, en 1888, Nietzsche écrit : « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Nous pouvons appliquer cette formule à l’Action française qui fait l’objet d’une attention toute particulière de l’appareil répressif de l’État ainsi que de ses serviteurs administratifs et idéologiques. En effet, les attaques…
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« Le démocratisme a toujours été la forme décadente de la force organisatrice. »
Friedrich Nietzsche, « Crépuscule des idoles » (1888)
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"Formule de mon bonheur : un oui, un non, une ligne droite, un but…"
Nietzsche, "Le Crépuscule des idoles" - Maximes et pointes.
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"CRÉPUSCULE DES VERMINES ET DES IDOLES" 05/10/2023
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