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#armée impériale japonaise
carbone14 · 6 months
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Tankiste japonais - 1930's-1940's
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furiefrancaise · 5 years
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🇫🇷𝓙𝓾𝓵𝓮𝓼 𝓑𝓻𝓾𝓷𝓮𝓽, 𝓵𝓮 𝓭𝓮𝓻𝓷𝓲𝓮𝓻 𝓼𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻𝓪𝓲̈🇯🇵
Peu de gens savent que le dernier samouraï n’était autre qu’un français, Jules Brunet, dont l’histoire a notamment inspiré le film “Le Dernier Samouraï” sorti en 2003 avec pour acteur principal Tom Cruise.
Jules Brunet était un polytechnicien spécialisé en artillerie, qui servira en premier lieu dans l’expédition française au Mexique (1861-1867). Il reçoit alors la Légion d’honneur en reconnaissance de ses capacités militaires, et est rapidement promu dans la garde impériale. En Novembre 1866, il est choisi pour faire parti d’une mission envoyée au Japon sous les ordres de Jules Chanoine, ayant pour but de former l’armée du Shogun Yoshinobu Tokugawa.
Yoshinobu Tokugawa souhaite moderniser le Japon, il estime que le retard de la nation est important. Mais il doit faire face à des rebellions, les Japonais jugeant que les accords passés en règle générale avec les puissances occidentales sont inégaux et favorisent l’occident. La France soutient le Shogun face à ces révoltes, aide le Japon à s’industrialiser, et fait face à la communauté internationale en faveur du Japon, qui suite à l’attaque de certains comptoirs occidentaux est en mauvaise position diplomatique. C’est dans ce contexte que Jules Brunet participe à la formation de l’armée du Shogun à partir de Janvier 1866 et acquiert rapidement le respect des Japonais. Il a l’esprit vif, est très respectueux et admiratif de la culture Nippone, et a un grand intérêt pour l’art et l’écriture (il est réputé très bon dessinateur et écrivain).
En Novembre Yoshinobu Tokugawa abandonne le Shogunat, et le jeune empereur Meiji prend la succession (connu en occident sous le nom de Mutsuhito), après plus de 600 ans de Shogunat (gouvernement militaire) sans empereur, car Yoshinobu Tokugawa souhaite la mise en place d’un conseil composé des différents daimyos (seigneurs locaux).
Mais le 3 Janvier 1868, les impérialistes prennent le pouvoir et rétablissent le fonctionnement monarchique, heureux du retour de l’empereur, ne souhaitant pas que celui-ci soit influencé, et ne voulant pas de Yoshinobu comme président du conseil. Les rebelles réalisent un faux arrêté impérial les autorisant à user de la force face à Yoshinobu Tokugawa et le destituent de ses terres et possessions en prenant garde à ce qu’aucun sympathisant ne puisse s’interposer. Les samouraïs de Tokugawa le prient de prendre les armes, c’est le début de la guerre de Boshin.
 Malgré la supériorité numérique des armées du Shogun, l’armée impériale disperse les forces de Tokugawa Yoshinobu grâce à leurs importantes avancées en armement moderne. Léon Roches, ambassadeur français, souhaite une revanche de Yoshinobu dont les hommes sont toujours formés par la mission française, mais ce dernier refuse et capitule le 27 Avril à Edo lorsqu’il constate que les rebelles se battent tous avec des bannières de l’empereur. La France a alors un devoir de neutralité face à ces événements, la mission Chanoine est terminée et les Français sont priés de quitter le territoire.
Mais Brunet refuse, son honneur lui dicte de rester fidèle aux samouraïs qu’il a formé, au Shogun et à leur souhaits pour l’avenir du Japon. La France ne soutient pas officiellement cette décision, et décide de donner à Brunet un congé sans solde d’un an, durant lequel il n’est plus qu’un simple étranger. Il est cependant soutenu, par Roches qui continue de défendre la bonne volonté de Yoshinobu auprès de l’empereur, et par huit officiers français qui viendront rejoindre Brunet au Japon. Grâce à l’artillerie, l’empire contrôle à présent toute l’île principale du Japon (Honshu) et le Shogun se retire et prend avec Brunet le contrôle de l’île de Hokkaido en créant la république d’Ezo sous la direction de Takeaki Enamoto, Tokugawa Yoshinobu s’étant retiré.
Brunet continue l’instruction de l’armée du Shogun, et organise avec Roches la défense de l’île qui est prise d’assaut le 30 juin 1868. Mais l’armée du Shogun est à présent composée de plus de trois fois moins de soldats. La résistance est héroïque, mais Brunet et les hommes du Shogun sont battus en mai 1869, avec lors du dernier combat 800 hommes face à 10000 impériaux. Les officiers français sont rapatriés. Brunet est alors suspendu pour ingérence dans les affaires d’un pays étranger, mais la torture étant courante au Japon à l’époque, la France refuse néanmoins de le rendre aux autorités Japonaises. Certains penseront que Brunet a été définitivement révoqué, en réalité la France lui demandera d’être discret et ses actes ne seront pas réellement condamnés au delà de l’apparente sanction validée par Napoléon III. Alors que le Japon s’estime satisfait de la sanction, Brunet est discrètement placé directeur adjoint d’une manufacture d’armes. Après quelques années, Brunet poursuivra ses actions militaires en tant que capitaine du 8ème régiment d’artillerie lors de la guerre franco-allemande, deviendra officier de la légion d’honneur, et poursuivra un cursus militaire des plus honorables en devenant commandeur de la légion d’honneur et en finissant sa carrière en tant que général.
En 1895, le Japon honorera Brunet en se souvenant de lui en tant que samouraï qui aura fait face à la modernisation de la nouvelle armée impériale, et lui donnera le grade de grand officier du Trésor sacré du Mikado.
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reseau-actu · 5 years
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A la suite de la révolution bolchévique de 1917, plus de 3 millions de ressortissants russes ont fui leur pays. Parmi eux, bon nombre ont trouvé refuge en Tunisie et au Maroc. Un siècle plus tard, leurs descendants se remémorent cet exil. 
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Dans les années 1920, les 20 membres d’une petite chorale russe avaient l’habitude de se réunir chaque ­semaine. Non pas à Moscou, mais à Rabat, où s’installèrent des centaines de “Russes blancs” après un ­événement qui ébranla le monde : la Révolution bolchevique d’octobre 1917. Plus de 3 millions de réfugiés russes s’exilèrent aux quatre coins de la planète, des Etats-Unis à la Chine en passant par la France, l’Allemagne, la Tunisie et le Maroc. Pour eux, rien ne serait comme avant. Ils avaient tout perdu : leur tsar, Nicolas II, assassiné en juillet 1918 ; la guerre civile contre les Rouges (1917-1923) ; leur pays qui allait devenir l’Union des ­républiques socialistes soviétiques (URSS) en 1922 ; leur prestige et leur fortune.
Membre de cette chorale, Leonid Kotchine n’eut pas le luxe de choisir sa terre d’exil. Au Maroc sous protectorat français depuis 1912, il est d’abord engagé dans une exploitation viticole de Beni Mellal, dans le Moyen Atlas, en 1923. Il est alors loin de s’imaginer qu’il va ­devenir le fondateur du premier yacht club du Maroc. Sur les photos prises de lui dans les années 1920, il pose au volant d’une voiture de sport. C’est avec un regard admiratif que son petit-fils, Christophe Kotchine, tourne les pages de cet album de souvenirs. Ce Parisien n’a pourtant rencontré qu’une fois ce grand-père lors d’un voyage au Maroc en 1973. “J’avais 12 ans, je garde un beau souvenir de sa villa à Témara”, raconte-t-il.
De Svatova-Loutchka à Rabat
Gardienne de la mémoire familiale, sa mère en sait ­davantage que lui sur cet homme qui parlait peu de son passé russe. Par bribes, il lui avait raconté son enfance. Né en 1896 à Svatova-Loutchka, près de Kharkov, Leonid Kotchine a 9 ans quand son père, militaire de carrière, est tué lors de la guerre russo-japonaise de 1905. “Il a surtout été très peiné par la perte de son frère Alexandre, tombé au début de la Première Guerre mondiale. Lui-même en a beaucoup voulu à ses oncles de l’avoir poussé à s’engager”, explique Madame Kotchine. Incorporé dès 1914 dans l’armée russe, le lieutenant Leonid Kotchine est blessé sur le front en 1917. Vaincu par l’Allemagne en mars 1918, il rejoint alors les volontaires du sud de la Russie, l’une des premières armées blanches de la guerre civile russe. Il est de nouveau blessé par balle, à deux reprises, dans des combats contre les Rouges. Evacué par Sébastopol, il monte à bord d’un navire qui le conduit à Bizerte, en Tunisie.
Quand il débarque, fin 1920, il est soigné par le service de protection des réfugiés russes au camp de ­Nadhour, au sud de Tunis, avant d’être envoyé à Beni Mellal au ­Maroc. Il ouvre ensuite un garage à Rabat en 1925, où il répare des voitures de luxe. Il y embauche des Marocains, auxquels il ne pas parle pas arabe, mais la langue qu’il vient d’apprendre : le français. Avec sa mère restée en URSS, il garde le contact. Pas pour longtemps. “Il a eu des nouvelles d’elle jusqu’en 1930. Après, Staline a coupé l’URSS du monde”, explique Madame Kotchine.
La hantise du piège communiste
Bel homme, Leonid Kotchine épouse Maria Vasquez, une Française d’origine espagnole née à Oran. Peu à peu, il goûte les joies de la vie coloniale. Lorsqu’il n’est pas au garage, il est à la plage. Des coupures de presse rangées dans un album vantent ses exploits sportifs : champion de tir en 1930, pilote de course sur Bugatti de 1928 à 1932 dans différents grands prix du Maroc et vainqueur de nombreuses courses de yacht, dont la coupe Talbot à bord du Beg Hir en 1937.
Entre-temps, un fils est né en 1927 : André, qui travaillera au garage de son père jusqu’à l’âge de 30 ans. “A l’indépendance, il s’est dit que l’avenir n’était plus là. Il est alors parti en France. Leonid, lui, est resté”, raconte Madame Kotchine. Les années passent, le russe de Leonid Kotchine se fait moins précis. “Ça ne l’a pas empêché de rester très nationaliste, assure son petit-fils. Il se réjouissait des victoires de l’Armée rouge contre les nazis.” Savoir que la Russie, en dépit de sa couleur, restait glorieuse l’aidait à surmonter la douleur de l’éloignement. Mais, ce fut le Maroc qui le guérit des séquelles des guerres qu’il avait menées entre 1914 et 1920. “Il souffrait de rhumatisme, explique sa fille. Alors, il allait se soigner près de Meknès. Il ne jurait que par les eaux de Moulay Yacoub.” En revanche, revenir en Russie ne lui disait rien. Trop peur de se jeter dans la gueule du loup soviétique. C’est finalement à Rabat qu’il a été enterré en 1979.
Cette hantise du piège communiste, bon nombre de Russes blancs l’ont partagée durant des décennies, refroidis par les récits de compatriotes partis retrouver leur terre natale, avant d’être envoyés au goulag. C’est le cas de Vladimir Stchepinsky. Né en 1898 à Varsovie alors sous souveraineté russe, ce fils de médecin était promis à un grand avenir dans la marine impériale. Major de sa promotion à l’école navale de Saint-Pétersbourg, il n’a pas le temps de dire au revoir à sa ­famille restée à Kharkov. Engagé dans l’Armée des volontaires en 1918, il est blessé par balle à la hanche lors de combats contre les Rouges, avant d’être évacué, lui aussi, par Sébastopol en novembre 1920. Ne jurant que par le tsar, la foi orthodoxe et la patrie, il nourrit alors une grande nostalgie pour son pays perdu, et déteste les communistes.
33 navires russes dans le port de Bizerte
Son petit-fils, Philippe Stchepinsky, qui réside en banlieue parisienne, a longtemps tout ignoré de la vie de cet ancêtre. “Je l’ai connu jusqu’à l’âge de 14 ans, mais il parlait peu, explique-t-il. Ce n’est qu’après sa mort, en 1975, que mon père a pu reconstituer son parcours grâce aux lettres qu’il échangeait avec sa famille, et grâce au frère de mon grand-père, Basile.”
Vladimir Stchepinsky arrive en Tunisie en fin d’année 1920. Alliée de la Russie tsariste, la France, qui exerce alors un protectorat sur la Tunisie depuis 1881, accepte que l’escadre impériale russe, composée de 33 navires, mouille dans le port de Bizerte. Les sources attestent que 5 849 “Russes blancs” – officiers, cadets, matelots, membres du clergé et réfugiés civils – vivent à bord de ces villes flottantes jusqu’en 1924, date à laquelle la France rend ces navires à la flotte soviétique afin de rembourser les “emprunts russes”.
Vladimir Stchepinsky, lui, obtient en 1922 une bourse pour étudier la géologie à Paris, puis à Strasbourg, où il se spécialise dans les études pétrolifères. Naturalisé français en 1924, il accompagne des missions géologiques dans le sud de l’Hexagone. Mais bientôt, il reprend le large. Ses travaux de prospection pétrolifère le conduisent à Madagascar en 1929, puis à Souk El Arbaa au Maroc en 1930. De 1932 à 1934, il est de retour en Tunisie : il prospecte à Aïn Rahal, au Djebel Kechabta, à Souglia et à Téboursouk. Dans une lettre envoyée à son épouse Véra, il raconte une sortie difficile dans le désert : “Le sirocco souffle avec une force sans merci. Hier samedi, j’ai été obligé de faire un tour de force : plus de 15 kilomètres sous le soleil brûlant, d’une montagne à l’autre. Ma langue ne bougeait plus, je ne pouvais même plus cracher : tout est séché et la tête est complètement trouble, les pieds trébuchent. Quand même, je devais ­tenir, comme j’avais mes deux Arabes avec moi et je ne pouvais pas montrer ma faiblesse.”
Deux vagues d’émigration
Philippe Stchepinsky a gardé des photos de son grand-père, dont certaines prises en Tunisie entre 1920 et 1922. Il est resté fidèle à sa mémoire, bien qu’il ne se soit jamais rendu à Bizerte. Membre du cercle de la marine impériale russe, il est allé, en revanche, à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, rue Daru, dans le VIIIe arrondissement de Paris, le 9 décembre. Ce jour-là, des centaines de descendants de “Russes blancs” s’y étaient réunis pour célébrer le centenaire de leur “mouvement”.
Andreï Korliakov était présent au milieu de la foule. Cet ancien professeur d’espagnol a passé sa jeunesse entre l’URSS et Cuba. Ce n’est qu’après l’arrivée au pouvoir en Russie de Boris Eltsine qu’il s’est installé en France en 1991. On lui doit huit beaux livres illustrés, publiés par ses soins, sur l’histoire des “Russes blancs”. Le dernier s’intitule Culture russe en exil (Ymca Press, 2013). L’historien, créateur du site emigrationrusse.com, a ­remonté, depuis 1993, la piste de milliers d’entre eux, rencontré leurs descendants, recueilli leurs témoignages et scanné les photos de leurs albums de famille. “En ce qui concerne les pays du Maghreb, il y a eu deux vagues d’émigration des ‘Russes blancs’, détaille-t-il. Il y a ceux qui se sont installés dans les années 1920 – surtout en Tunisie et au Maroc, moins en Algérie. Et puis, après la Seconde Guerre mondiale, il y a une deuxième vague ­venue des pays d’Europe de l’Est tombés aux mains des ­Soviétiques. Ces ‘Russes blancs’, casés dans des camps de ‘displaced persons’ (personnes déplacées, ndlr) en Allemagne ou en Autriche, ont ensuite été envoyés aux Etats-Unis, en Amérique du Sud ou au Maroc.”
Irène Evetz, 79 ans, est ainsi arrivée à Casablanca à l’âge de 8 ans. Fille d’un père musicien et d’une mère professeure d’allemand, elle est née à Bielsk Podlaski, dans une région de l’est de la Pologne qui comptait ­pendant l’entre-deux-guerres de nombreux “Russes blancs”. Devançant l’arrivée des Soviétiques, sa famille fuit en 1944 vers l’Allemagne. Avec ses parents et ses trois frères, elle vit alors dans un camp contrôlé par les Américains à Mönchehof. En août 1947, avec près de 500 “Russes blancs” venus des quatre coins d’Europe de l’Est, elle embarque à bord d’un rafiot au Havre. A leur arrivée, ils sont accueillis par la colonie russe installée à Casablanca depuis les années 1920. “Ils nous ont ensuite aidés pour entrer à l’école et obtenir des certificats médicaux et des livres en russe”, témoigne-t-elle.
Les nouveaux venus sont conduits à la sortie de la ville, à la cité Bournazel, un ensemble de baraques sommaires perdues au milieu de terrains vagues. Les familles y dorment sur des lits en toile, se nourrissent de légumes troqués contre des habits chez l’épicier. Malgré ce dénuement, Irène Evetz assure ne jamais avoir été malheureuse. “Les adultes étaient très dynamiques. Il y avait une grande solidarité entre nous”, insiste-t-elle. Bientôt, une baraque est dégagée pour accueillir une église. Très attaché à l’orthodoxie et à sa culture, son père, Eugène, n’aura de cesse d’enseigner à ses enfants la langue, l’histoire et la géographie de la Russie des tsars, ainsi que les grands opéras de Modeste Moussorgski et Piotr Ilitch Tchaïkovski. “Sans se le dire, nous nous préparions à revenir un jour ou l’autre au pays”, explique-t-elle. Son père fondera trois chorales russes et donnera pas moins de 70 concerts dans les théâtres de Casablanca.
La peur d’une nouvelle révolution
Irène Evetz apprend le français et l’arabe dialectal – matière imposée dès la 6e – à l’école de la Gare, avant de mener des études commerciales. Puis, la situation se tend. En 1953, les Français déposent le sultan ­Mohammed V et le contraignent à l’exil. Le soir du réveillon de Noël de la même année, un attentat fait 18 morts au marché central de Casablanca. Si les nationalistes marocains réussissent à forcer les Français à rappeler le sultan, les “Russes blancs” de Bournazel, qui vivent coupés de la communauté européenne, prennent peur. “Nous pensions qu’il y allait avoir une ­révolution, encore une !” raconte Irène Evetz.
En 1960, elle retourne en France, où elle ne tarde pas à trouver un travail à Paris. Ses parents la rejoindront en 1962, tout comme ses trois frères. “Ils ne sont jamais revenus au Maroc. Mon père n’aimait pas du tout, contrairement à ma mère qui adorait les couleurs marocaines, le soleil couchant, la mer, le sable rouge.” Irène Evetz y est, quant à elle, retournée trois fois : “J’ai beaucoup aimé le Maroc. Ce pays m’a formé. J’y ai découvert la culture européenne et j’y ai rencontré un autre peuple, les Marocains. Ça m’a ouvert les yeux sur le monde.” 
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loeildulezard · 5 years
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Avion de combat: du dessin au prototype
Le prototype effectua son premier vol le 27 juillet 1972 aux mains d'Irving Burrows et n'eut aucun problème. Il fut suivi par 9 autres appareils dits de Categorie I, appelés officieusement YF-15A, et par 8 F-15A dit FSD (Full-Scale Development). Le prototype biplace, codé 71-0290, fut d'abord appelé TF-15A, puis F-15B du fait de ses capacités de combat préservées. Il vola le 7 juillet 1973 et fut suivi d'un deuxième exemplaire. L'appareil montra d'excellentes performances : sa vitesse ascensionnelle est telle qu'il peut atteindre 20000 m en 2 minutes. Il bénéficie d'une excellente autonomie. Sa faible charge alaire lui confère également une excellente manœuvrabilité. Son fuselage comporte du titane afin de limiter le poids, et sa verrière en forme de bulle permet au pilote d'avoir une excellente visibilité. Les F-15B furent les premiers à entrer en service, le 14 novembre 1974 au sein du 555th Tactical Fighter Training Squadron. Les F-15A entrèrent en service en janvier 1976, au sein du 1st Tactical Fighter Wing à Langley. Le F-15A fut construit à 384 exemplaires et le F-15B à 61 exemplaires. Le programme d’armement 2015, approuvé en 2006, prévoit le rééquipement des forces armées russes avec de nouveaux matériels. Le chasseur-bombardier Su-34 Fullback, qui remplacera les Su-24 Fencer, en fait partie. Le remplacement a commencé mais il prend trop de temps selon certains. Le nouveau chasseur-bombardier est réputé pour être un excellent appareil. Version améliorée du Su-27 Flanker, il dispose d’équipements à la pointe de la technologie, y compris en matière d’avionique et de systèmes d’autoprotection. Le Su-34 est destiné à l’attaque air-sol sur le champ de bataille comme derrière les lignes ennemies. Il peut aussi être utilisé comme appareil de reconnaissance et d’attaque de cibles navales. Ce n’est pas un nouvelle doctrine. Les unités d’élite disposant des meilleurs avions et des meilleurs équipages ont formé le coeur de l’Armée de l’air allemande durant la deuxième guerre mondiale. La Marine impériale japonaise avait un concept similaire. Cependant, de telles unités d’élite peuvent être rapidement éliminées par des vagues d’avions ordinaires dans une guerre mondiale d’attrition comme la deuxième guerre mondiale. De ce point de vue, la nouvelle doctrine russe semble vulnérable. Un satellite israélien a révélé samedi des images du déploiement par la Russie de ses avions furtifs Sukhoï-57 situés dans la base aérienne stratégique de Hmeimim dans le gouvernorat de Lattaquié en Syrie. L'opérateur satellitaire ISI a déclaré dans un communiqué que son satellite israélien EROS-B avait repéré deux de ces avions sur la base aérienne de Hmeimim. Il a ajouté que le SU-57 n'est pas encore "totalement opérationnel" et que la Russie allait probablement utiliser la Syrie comme "terrain de jeu" pour tester le jet. Le groupe d'analystes russes "Conflict Intelligence Team" et le quotidien russe Kommersant avaient révélé - d'après des sources anonymes - que deux nouveaux chasseurs russes de cinquième génération ont été déployés mercredi en Syrie. La présence d'avions russes en Syrie est avéré depuis que fin 2015 une ONG avait rapporté que Moscou construisait une piste d'atterrissage près d'un aéroport militaire dans la province syrienne Lattaquié, fief du régime de Damas. Le SU-57 est considéré comme une "cinquième génération" et est destiné à remplacer le chasseur SU-27. L'avion monoplace est plus long et a une plus grande envergure que le F-22 américain, mais il est plus petit que le SU-27. En outre, le SU-57 franchit le mur du son sans recours à la postcombustion. Seuls le MiG-31 russe et les F-22 et F-35 américains possèdent la même capacité. L'avion peut également rester en vol pendant 5.8 heures. Retrouvez toutes les infos sur ce de vol en avion de chasse en suivant le lien.
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titou-nz · 6 years
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The Merlion - Singapore
L'armée impériale japonaise y implanta également l'unité de recherche bactériologique 9420, une filiale de l'unité 731, où des chercheurs nippons pratiquaient des expérimentations sur des cobayes humains. Dans le même temps, un camp de prisonniers de guerre existait à Singapour, appelé « camp de Changi ». Des militaires britanniques, américains et australiens, principalement, capturés dès 1942 ou durant la guerre, y furent détenus. Les pertes humaines y furent nombreuses, à cause de l'hygiène déplorable et de la famine essentiellement.
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quitter
Calcutta la grise.
Il me fallait rentrer, quitter les Indes, toujours poussé par mes pas et aussi encombré de mes cadavres que par devant. Calcutta est la ville où se libérer de la magie indienne. Elle ménage une transition vers l’Ouest. Les Bengalis n’ont rien de la gracilité des Indiens du sud avec leurs grandes carcasses enveloppées, leur teint clair, leurs traits épais, quelque chose de nos vénérables pères. D’autant plus qu’ils portent plus souvent qu’ailleurs le costume occidental.
Je suis sur mes gardes, prévenu par Mère Térésa et surtout par mon guide pour qui Calcutta ne pouvait être qu'une des villes les plus mal gérées des Indes puisqu'elle a une municipalité communiste depuis l'indépendance, que les statues de Marx, Engels et consort ornent ses pelouses pelées et qu'une rue Ho Chi Min borde le consulat des États-Unis. Elle est si mal gérée que l'on peut voir des bennes ramasser les ordures, spectacle peu ordinaire aux Indes ; mais elles les débarquent par endroits pour que pauvres et animaux puissent se servir et survivre, l'Inde reste la plus forte. Périodiquement des défilés protestataires, des manifestations et des grèves éclatent. Avec des drapeaux rouges. Quelle horreur ma chère !
À la différence de Delhi ou de Bombay, l’on sent que l’occidentalisation n’est pas ici le fait simplement de l’émergence d’une jeunesse dorée, les rejetons de la Shining India gourmands de pizzas et de cafés italiens et fascinés par les marques occidentales, elle est ici plus ancienne et séduisante, elle porte cravate et journal. Près de l’Université, je trouve des cafés très parisiens, lieux de discussion et de lectures plus que de consommation mondialisée. Sur Park Lane, d’un côté c’est Flury’s, très chic salon de thé aux pâtisseries occidentales et au “meilleur chocolat suisse en-dehors de l’Europe“, ouvert en 1927 par des Britanniques ; de l’autre, c’est celui de l’importante librairie Oxford book, née en 1919.
À trois pas de là, la poussiéreuse Asiatic Society, près de l'Indian Museum, est une butte témoin de l’érudition indianiste. Son fondateur au XVIIIèmesiècle, William Jones, réputé être l’inventeur de la notion de langues indo-européennes, est enterré dans le cimetière de Park Laneau milieu des tombes des vieilles ganaches jaunies sous le harnais de la Companyet des jeunes lieutenants tôt passés de vie à trépas, des jeunes filles étiolées et des morts nés qui forment l'ordinaire des cimetières anglais aux Indes. Celui-ci est particulièrement romantique avec sa végétation luxuriante qui soulève les dalles, incline les pyramides et rend les statues rêveuses, tout un décor de science-fiction où une architecture urbaine classique est lentement dévorée par une nature exubérante. L'engloutissement du monde, une Atlantide en train de s'engouffrer dans les entrailles de la Terre. Cet air de n'être plus tout à fait de ce monde est renchéri par le silence qui y règne, assiégé par la tonitruance des rues une fois le portail franchi.
À quelques encablures, je vais faire mes dévotions non sur la tombe mais sur le berceau du plus caustique romancier anglais du XIXèmesiècle, le génial théoricien du snobisme, né ici, à Alipur, dans la Free School Street, d'un père employé enrichi de l'East Indian Company, je veux dire William Mackepeace Thackeray. Et je pense souvent à sa description du touriste anglais quand je me frotte à mes compagnons de voyage : “Je suis enclin à croire que c'est à cause de cette conviction de valoir mieux que le reste du monde et de l'attitude qui en résulte chez l'Anglais vis-à-vis de l'étranger qu'il daigne aller visiter, à cause de cette certitude de sa supériorité qui fait relever la tête à tout possesseur d'un carton à chapeau anglais que nous sommes, c'est un fait, si splendidement détestés ; à cause de cet orgueil insulaire effarant et indomptable qui anime Milord dans son carrosse aussi bien que John sur le siège arrière“.  
Voyez le si sympathique Patrick Leigh Fermor : malgré son aménité universelle envers les petites gens et les chemineaux rencontrés sur les routes des Balkans, jamais il ne se débarrasse de son Cambridge et de son Stanford, ni de son cousinage de lord avec boyards, magnats et pachas de rencontre, quand, sur les mêmes terres et le long des mêmes fleuves, l’Adrien Zograffi de Panaït Istrati, vrai gueux parmi les gueux, promène un regard acéré et sans concession sur les misères morales de cette humanité engagée dans un combat mortel pour survivre. Ils partagent pourtant le même romantisme de chemineau.
L'église Saint John est du meilleur XVIIIèmesiècle néo-classique, avec une touche indigène dans ses larges claires-voies qui jouent avec la lumière et la chaleur. Le cimetière qui entoure son chevet est particulièrement émouvant avec ses tombes moussues des premiers Anglais fondateurs de la ville et le mémorial du Black Hole, infâme prison où seraient morts une centaine d'habitants du premier Calcutta lors de la prise de la ville par le Nawabdu Bengale en 1756. Ce mythique épisode précède la bataille de Plassey qui ravira l'Inde aux Français.
La cathédrale, en néo-gothique anglais comme celle de Bombay, s’orne ici de vitraux dus au grand peintre préraphaélite Burne-Jones, commandés en 1873 à la firme londonienne William Morris qui était alors à la pointe du mouvement Art and Craftset qui fournissait au même moment ses mêmes vitraux à Oxford. Nous sommes dans une province moins lointaine de l'Empire, presque dans un quartier de Londres, juste à côté du Maidan, qui se donne des airs de Hyde Parkoù des chevaux pâturent, et du Mémorial de la reine Victoria qui se donne des airs de Salutede Venise. Cette pauvre Victoria qui trône devant son mémorial a des allures de Venus hottentote, plus large que haute, comme une sorte de reine des termites couvant ses millions d'Indiens. “Calcutta, mon bien cher,… c’est Londres !“ s’exclame Alexandra David-Néel dans une lettre de 1912, en parlant de la grande avenue Chawringhee et des Maidans qu’elle compare à St James Park et à Kensington. Comme elle, j’ai bien envie de m’habiller “pour dîner le soir parmi les ladiesdécolletées et les gentlemenen frac“. Il faut dire que, pour corser la chose, elle y vit les souverains britanniques en visite officielle pour le grand durbarimpérial (cérémonie d’hommage de ses sujets à un souverain hindou).
Politiquement aussi je reprends pied sur des terres connues. Calcutta est la charnière indienne avec l'Occident, elle partage d'assez près son histoire. La ville est le centre du culte à Chandra Bose que j'ai vu pratiqué partout en Inde du Nord, au même titre que celui d’Ambedkar chez les Intouchables. Ce sont les saints secondaires de l'Inde derrière le culte général rendu à Gandhi. Bose, dont la maison familiale a été transformée en musée, est l'incarnation du nationalisme indien, le héros de l'indépendance de son peuple, le premier à avoir fait flotter le futur drapeau tricolore de l'Union dès 1944. Mais la “sainteté“ de Bose nous pose un problème. Il est le “netaji“, le guide, titre inspiré de Führer. Partisan de l'indépendance immédiate et hostile à la non-violence gandhienne, il a des contacts pendant la guerre avec l'Allemagne nazie, forme un corps indien de la Waffen SS, puis se tourne vers les Japonais qui lui permettent de créer un Gouvernement provisoire de l'Inde libre et une Armée nationale indienne. Il participe avec les Japonais aux opérations catastrophiques de Birmanie et disparaît opportunément dans un accident d'avion en 1945. Si controversé soit-il, il est toujours révéré officiellement comme un des pères de la patrie.
Son musée, une belle maison bourgeoise d’une famille de l’intelligentsia bengalie, expose sans complexe les misères et grandeurs indiennes du IIIe Reich. On y assiste à la collusion entre les enjeux de la politique européenne et ceux des régions éloignées du monde. Les légions SS indiennes, bien plus que celles du Grand Mufti de Jérusalem, nous font porter un regard décalé sur notre histoire. Ce n’est qu’un juste retour des choses, depuis le temps que les Anglais étaient maîtres du regard de l’Occident sur l’Inde. Bose choisit sans plus d’état d’âme entre la haine envers l’occupation britannique et la barbarie nazie ou japonaise. Sur un autre registre, c’est ce que fait Gandhi lorsqu’il retourne contre les Anglais leur ironie glaçante en leur conseillant de ne pas résister aux Allemands en cas d’invasion pour les dérouter, cela avait si bien marché pour les Indiens contre le Rajbritannique …
Peut-être est-ce par tous ces rappels de l’Occident que cette ville reste, dans mon souvenir, grise comme une ville européenne, comme une banlieue de Glasgow ou de Londres que Malaparte aurait voulu abandonner à la plume d’un Dickens, grise de la crasse miséreuse et industrielle aggravée de l’humidité suintante des tropiques qui lacère les façades de ses longues traînées, de ce même noir et blanc des vieilles copies fatiguées des films de Satyajit Ray où les contrastes ont blêmi jusqu'à en faire des films en gris et gris. Alors que sa réalité est autre, indienne jusqu’au bout des faubourgs.
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marooncartoons · 7 years
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La légion tchèque et l'or du Tsar
Pendant la WW1, les alliés s'accordent à former de leurs cotés des unités militaires composés de Tchèques qui combattront les Empires centraux en échange de la création d'un pays avec Prague pour capitale. Du côté russe, la Légion tchèque s'impose comme une armée efficace et redoutée.
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Seulement, avec la Révolution d'octobre et la paix qui s'en suit avec l'Allemagne, leur situation est délicate : rester neutre pendant la guerre civile russe puis rejoindre le front de l'Ouest en passant par Pétrograd.
Seulement, peu enclins à repartir se battre en France immédiatement, les 50.000 hommes décident de passer par… Vladivostok ! Pour y arriver plus commodément, ils pactisent avec les armées blanches jusqu'à tomber sur une partie de l'or du Tsar entreposée dans la banque impériale russe de Kazan. Ni une ni deux, ils abandonnent le général en chef des blancs (Koltchak) aux bolchéviks et foncent vers l'Est dans un convoi de 250 trains de marchandises, transportant entre autres 651 millions de rouble-or. Les attendant aux abords de Vladivostok, les bolchéviks sont finalement neutralisés par l'armée japonaise qui laisse les Tchèques filer.
Après avoir pillé au passage le consulat du Danemark dont les œuvres d'art iront garnir le musée national de Prague, les légionnaires achètent bateaux et marchandises et s'embarquent le 9 décembre 1919 pour les Etats-Unis.
A leur retour au pays, ils fondent même une banque : la LegioBanka.
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carbone14 · 4 months
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Officiers japonais déposant leur sabre pendant une cérémonie de reddition – Guerre du pacifique – Kuala Lumpur – Malaisie – 1945
Photographe : No. 9 Army Film and Photo Section, Army Film and Photographic Unit
©Imperial War Museums - IND 4846
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carbone14 · 1 year
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Moto Rikuo Type 97
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carbone14 · 11 months
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Les troupes japonaises d'occupation entrent dans Pékin par la porte principale de Zhengyangmen – Guerre sino-japonaise – Pékin – Chine – 13 août 1937
©Associated Press
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carbone14 · 11 months
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Des soldats japonais prennent la pose avec des équipements soviétiques capturés pendant la bataille de Khalkhin Gol – 1939
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carbone14 · 1 year
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Infanterie japonaise et char moyen Type 89 I-Go au combat pendant la bataille de Nanchang – Guerre sino-japonaise – Nanchang – Chine – 1939
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carbone14 · 1 year
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Soldats japonais en position avec une mitrailleuse Arisaka Type 92 – Guerre sino-japonaise – Nord de la Chine – 1937
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carbone14 · 1 year
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Soldats japonais avec un chien de guerre – Guerre sino-japonaise – Nord de la Chine – 1937
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carbone14 · 1 year
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Soldats japonais sur un char Panzer I de l'armée chinoise pendant la bataille de Nankin – Nankin – Chine – 9 décembre 1937
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carbone14 · 10 months
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Unité de transmissions de l'armée impériale japonaise – Guerre sino-japonaise – Chine – 1937
Photo parue dans l'édition du 1er septembre 1937 du journal japonais Asahigraph
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